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terça-feira, 2 de abril de 2013

O estado da Franca: deglutida por emergentes perifericos...

O fato de que uma empresa panamenha e uma líbia tenham sido as únicas a se oferecerem para retomar uma refinaria de petróleo falida da França ilustra bem, não apenas o estado da Europa e da França nesta época de crise e de restruturações, mas também a falta de opções entre os próprios europeus quanto aos destinos respectivos de seus tecidos industriais nacionais.
Não se trata apenas da emergência dos emergentes, the rise of the rest, como diria Parag Khana, mas da diluição do poder econômico num mundo que ainda não tem relações econômicas recíprocas muito bem definidas, e que jamais provavelmente o terá. O mundo pós-guerra fria é um pouco caótico.
Saudades da ordem bipolar?
Não tenha, pois o mundo era muito mais miserável então.
Agora as opções são mais variadas.
Inclusive a de ter como novos patrões panamenhos ou líbios. Eles vão ter menos pruridos ao despedir franceses...
Paulo Roberto de Almeida

Deux offres jugées recevables pour la reprise de Petit-Couronne

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
En plus du panaméen NetOil et du libyen Murzuq Oil, deux candidats "surprise" ont candidaté vendredi pour reprendre la raffinerie menacée de fermeture.

L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie a ainsi appelé le tribunal à convoquer directement une audience pour désigner un repreneur avant le 16 avril.

Selon des informations communiquées en début d'après-midi par les syndicats, les offres des groupes libyen Murzuq Oil et panaméen NetOil pour la reprise de la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime) ont été jugées mardi 2 avril recevables par les administrateurs judiciaires.

Jean-Luc Brouté, secrétaire général CGT de la raffinerie, a précisé que les administrateurs feraient le nécessaire pour une audience avant le 16 avril devant le tribunal de commerce de Rouen.

Les quelque 470 salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, menacée d'une fermeture imminente, étaient suspendus au verdict des administrateurs judiciaires et du juge commissaire qui devaient décider mardi avant midi si l'un, ou plusieurs, des quatre candidats à la reprise était susceptible de sauver l'usine.
Outre le panaméen NetOil et le libyen Murzuq Oil, qui s'étaient manifestés auparavant, deux candidats "surprise" – Oceanmed Seasky System Limited, basé à Hongkong et GTSA, une firme luxembourgeoise – ont déposé vendredi des dossiers de candidature pour reprendre la raffinerie placée en liquidation judiciaire le 16 octobre.
Le sursis accordé en janvier par le tribunal à la raffinerie, sursis qui a autorisé la poursuite de son activité jusqu'au 16 avril, était le dernier légalement possible. L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie avait donc appelé le tribunal à convoquer directement une audience pour désigner un repreneur avant le 16 avril.
"LETTRE D'INTENTION, SANS CONTENU RÉEL"
Selon l'un des porte-parole de l'intersyndicale, Yvon Scornet, les dossiers présentés par Oceanmed Seasky System Limited et la société pétrolière libyenne Murzuq Oil étaient complets mardi matin sur le plan financier mais il leur manquait encore certaines autorisations administratives. "On demande au gouvernement que leur passage devant les administrations soit accéléré par les ministères", de façon à ce que tous les dossiers soient prêts pour passer au tribunal, avait précisé M. Scornet.
Le syndicaliste a aussi indiqué que, selon lui, le dossier de NetOil était finalisé et que celui de GTSA se limitait en fait à une simple "lettre d'intention, sans contenu réel". Un comité d'entreprise extraordinaire se tiendra en tout début d'après-midi mardi à la raffinerie, où une assemblée générale du personnel était annoncée pour mercredi.
Les juges consulaires attendent des candidats qu'ils apportent des garanties sur leur capacité à approvisionner le site en pétrole brut mais aussi à le moderniser. La raffinerie a besoin pour fonctionner de 15 millions d'euros de pétrole brut par jour. Sa remise à niveau est estimée entre 400 et 500 millions d'euros. Aucun des majors du secteur, tels ExxonMobil, Total, BP ou Shell, ne s'est intéressé à cette raffinerie ancienne et de taille moyenne avec sa capacité de distillation de 150 000 barils par jour. Ils estiment qu'investir dans l'achat d'une raffinerie en Europe n'a guère de sens tant les marges sont faibles et la concurrence des produits importés forte.

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