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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

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domingo, 3 de dezembro de 2023

O Capitólio como ringue de luta livre - Le Figaro

 Donald Trump prépare un programme musclé en vue de sa réélection

Le Figaro, 2/12/2023

Le Projet 2025, élaboré avec des cercles de réflexion conservateurs, orchestre la « revanche » de l’ex-président.
À LA MI-NOVEMBRE, au beau milieu
d’une séance en commission
du vénérable Sénat américain,
Markwayne Mullin, sénateur de
l’Oklahoma et trumpiste convaincu,
a failli en venir aux mains avec
Sean O’Brien, le patron d’un syndicat,
venu témoigner sur des
questions économiques. Depuis
des mois, les deux hommes se bagarraient
sur les réseaux sociaux.
Après avoir lu à haute voix les
tweets injurieux du syndicaliste
qui le mettait au défi de se battre, le
sénateur Mullin, un ancien lutteur,
lui a lancé : « C’est ici et maintenant
! » « OK, parfait », a rétorqué
O’Brien, ajoutant qu’il « adorerait
» régler sur le champ leur différend.
« Eh bien, debout ! Remue
tes fesses », lui a lancé le sénateur
en se levant. Bernie Sanders, le
président de la commission, a essayé
en vain de rétablir l’ordre,
avant de hurler : « Vous êtes sénateur
des États-Unis, comportezvous
en tant que tel ! » Le même
jour, Kevin McCarthy, l’ex-speaker
républicain de la Chambre, a
été accusé d’avoir donné, dans un
couloir du Congrès, un coup de
coude bien senti dans le dos de son
collègue Tim Burchett qui avait
voté son limogeage en octobre.
Kevin McCarthy a nié l’avoir fait
exprès.
Il y a toujours eu des altercations
au Congrès. La plus mémorable
s’est produite en 1856, lorsqu’un
anti-abolitionniste a frappé sauvagement
à coups de canne un sénateur
opposé à l’esclavage. Ces
derniers temps, cependant, les républicains
font assaut de virilité.
C’est à celui qui se montrera le plus
bravache, le plus belliqueux, le
plus macho. « Cette hypermasculinité
n’est pas nouvelle, mais elle est
aujourd’hui plus fréquente, plus
forte et plus débridée que dans le
passé », affirme l’historienne
Kristin Kobes Du Mez. Dans son livre
Jesus and John Wayne (1), elle
fait remonter la glorification du
cow-boy rugueux et sans état
d’âme à l’idéologie évangélique
conservatrice.
Les femmes aussi
Ces dernières années, Donald
Trump a popularisé la testostérone
en politique et normalisé l’usage
des menaces, des déclarations incendiaires,
des attaques humiliantes
contre ses ennemis… Il a qualifié
récemment l’un de ses
adversaires de « fils de p… », un
autre de « gros porc ». Il porte une
admiration sans borne aux dirigeants
à poigne, de Vladimir Poutine
à Kim Jong-un. En juillet, ce
grand amateur de boxe s’est fait
photographier avec des combattants
d’arts martiaux mixtes
(MMA) lors d’un match à Las Vegas.
Tout un symbole !
Cela ne dérange pas sa base, loin
de là. Selon un sondage récent, un
tiers des conservateurs n’exclut
pas le recours à la violence en politique
et estime que « de vrais patriotes
» pourraient s’en servir s’il
s’agit de « sauver » le pays. « Donald
Trump a fait émerger quelque
chose », jusque-là « maintenu derrière
les normes et la civilité », estime
le sénateur républicain Mitt
Romney.
Conscients du succès politique
de la formule, nombre de conservateurs
la copient sans vergogne.
Sur le réseau X, la représentante
Marjorie Taylor Greene a traité un
collègue de « lopette ». Nikki Haley,
ex-ambassadrice à l’ONU et
candidate aux primaires, a qualifié
à la télévision l’un de ses rivaux de
« raclure ». Ron DeSantis, le gouverneur
de Floride, a défié Donald
Trump « d’avoir assez de couilles »
pour participer à un débat télévisé.
Sa porte-parole a ensuite tweeté
élégamment une photo de balles de
golf en suggérant à l’ancien président
de s’en acheter « une paire ».
Tous les prétendants aux primaires
se présentent aussi comme
des John Wayne modernes, partisans
d’un retour à la loi du Far
West. Donald Trump veut revenir
au peloton d’exécution, tirer sur
les individus qui dévalisent en
bande les magasins, et il « regrette
» de ne pas avoir fait exécuter
son ex-chef d’état-major des armées…
Ron DeSantis, diplômé de
la fac de droit de Harvard, parle de
« zigouiller net » les trafiquants de
drogue à la frontière mexicaine,
sans autre forme de procès. Il a
promis également de « couper la
gorge » des fonctionnaires fédéraux,
avant de préciser qu’il
s’agissait « d’une figure de style ».
Quant à l’homme d’affaires Vivek
Ramaswamy, il rêve de mettre
« sur des piques les têtes des
100 leaders du Hamas ». Et bien
sûr, tous se disent prêts à envahir
militairement le Mexique pour
écraser les cartels de la drogue.
Tant pis si la plupart de ces promesses
sont clairement en infraction
avec la loi… « Historiquement,
la masculinité agressive va de pair
avec l’autoritarisme. Et l’on voit en
ce moment des attaques sans précédent
contre la démocratie américaine
», note Kristin Kobes Du Mez.
Se démarquer
des démocrates
Les candidats républicains ne se
contentent pas de propos musclés.
Ils vantent aussi leur forme physique.
Robert Kennedy, qui se présente
sous la bannière d’un indépendant,
s’est filmé torse nu en
train de faire des pompes. Vivek
Ramaswamy a exhibé ses abdominaux
à deux reprises dans des vidéos,
sur un court tennis et au volant
d’un Jet-Ski, pour illustrer sa
« préparation » au débat télévisé.
Nikki Haley, elle, se prend pour une
James Bond Girl: «Quand vous donnez
des coups, ça fait plus mal si vous
portez des talons », assure-t-elle.
Jouer les machos musclés a le
mérite d’attirer l’attention, particulièrement
des jeunes conservateurs
sur les réseaux sociaux. C’est
également une façon de se démarquer
des démocrates défenseurs
des transgenres et des gays. À
quand un Donald Trump torse nu
et en short sur un ring de boxe ? ■
H. V. (À WASHINGTON)
(1) «Jesus and John Wayne. How
White Evangelicals Corrupted a Faith
and Fractured a Nation », Liveright
Publishing.
Rouler des mécaniques est à la mode chez les républicains
HÉLÈNE VISSIÈRE £@hvissiere
WASHINGTON
ÉTATS-UNIS Il y a un point positif
dans la campagne de Donald
Trump : il ne cache pas ses intentions
et parle ouvertement des
mesures qu’il prendra, une fois
réélu. Le côté plus négatif, c’est
qu’il propose un programme bien
plus radical que celui de son premier
mandat. Sa réélection « serait
la fin de notre pays tel qu’on le
connaît », prophétise Hillary
Clinton. Joe Manchin, sénateur
démocrate de la très conservatrice
Virginie-Occidentale va plus loin :
« Il va détruire la démocratie en
Amérique. »
L’ex-président a manifestement
adopté les thèmes et la rhétorique
des autocrates pour lesquels
il a un faible. Dans un
rassemblement électoral, il a vanté
les mérites de Viktor Orban, le
dirigeant de Hongrie, et se présente
comme un leader à poigne :
« On va éradiquer la racaille communiste,
marxiste, fasciste et gauchiste
qui vit comme de la vermine
» dans le pays, a-t-il clamé. Un
terme utilisé avant lui par la propagande
nazie.
Les États-Unis sont loin de ressembler
à l’Allemagne des années
1930. Mais un second mandat serait
« désastreux », estime George
Edwards, professeur de sciences
politiques à l’université Texas
A&M. « En 2016, Donald Trump
avait autour de lui des adultes qui le
canalisaient un peu. Cette fois, il va
s’entourer de loyalistes et il n’y
aura personne pour lui résister. »
Et comme il maîtrise désormais les
rouages de la Maison-Blanche, il
lui sera plus facile de contourner
les obstacles.
En 2016, il n’avait pas préparé
son arrivée au pouvoir et avait recruté
une équipe disparate sans
expérience. Ses premiers mois
avaient été chaotiques et nombre
de ses réformes furent bloquées
par des recours en justice. Cette
fois, l’ex-président et ses alliés
n’entendent pas faire les mêmes
erreurs. En coulisses, The Heritage
Foundation, un cercle de réflexion
très à droite, a concocté,
en collaboration avec des dizaines
de groupes conservateurs, un
grand plan d’action baptisé
« Projet 2025 », qui ne laisse rien
au hasard. Cette vaste opération
élabore des réformes, planche sur
la mise en oeuvre de décrets que le
nouvel élu pourra signer dès son
arrivée, examine les contre-attaques
légales possibles…
La priorité de Donald Trump, à
l’entendre, c’est de « se venger ».
Il prévoit de forcer le ministère de
la Justice à mettre en examen ses
ennemis politiques, dont William
Barr, son ancien Attorney General
(ministre de la Justice), et le général
Mark Milley, ex-chef d’étatmajor
des armées. Il nommera
« un procureur spécial » pour
poursuivre Joe Biden et sa famille
et s’attaquera à « tous les procureurs
marxistes » (comprendre,
nommés par les démocrates).
Sa vengeance passe également
par une purge massive de l’Administration
fédérale qui, selon lui, a
freiné ses réformes. Il entend remettre
en vigueur un décret, signé
juste avant son départ, qui élimine
les protections sur l’emploi des
fonctionnaires. Il pourra ainsi limoger
jusqu’à 50 000 employés,
pense-t-il, et les remplacer par des
vrais trumpistes. Une des missions
du Projet 2025 est de constituer
“Lors de son premier
mandat, les garde-fous
ont fonctionné, mais
ils ont été affaiblis

GEORGE EDWARDS, ”
PROFESSEUR DE SCIENCES POLITIQUES
À L’UNIVERSITÉ TEXAS A & M
Quand vous
donnez des
coups, ça fait
plus mal
si vous portez
des talons» NIKKY HALEY,
DIPLOMATE,
CANDIDATE
À L’INVESTITURE
RÉPUBLICAINE
POUR L’ÉLECTION
PRÉSIDENTIELLE
DE 2024

domingo, 28 de novembro de 2021

Eleições 2022: O que deveria pautar o debate político na próxima campanha presidencial? - Paulo Roberto de Almeida

 O que deveria pautar o debate político na próxima campanha presidencial?

Paulo Roberto de Almeida

Existem pessoas que acham que seus preferidos não podem ser atacados, só os demais. 

Pois eu acho que todos devem ser levados ao moedor analítico. 

Salvadores da pátria pela pretensão, corruptos confirmados pelo que já fizeram, mas psicopatas certificados já estão excluídos de ofício. 

Sobram os propositores: podem ser poucos, podem ser muitos, mas estes têm de passar também!

O moedor não pode ser apenas feito desses showzinhos da mídia televisiva nos quais os candidatos podem ser superficiais e mentir à vontade. 

Tem de ser um escrutínio severo por parte de especialistas em cada área: o que pretende fazer? Quanto vai custar? De onde saem os recursos? Quem vai ser beneficiado? Quais são os efeitos sobre outros setores? 

Em primeiro lugar alguém tem de dizer o que se pretende fazer para reparar o descalabro financeiro que está sendo deixado pelo desgoverno do capitão: violação do teto de gastos, desmonte da Lei de Responsabilidade Fiscal, estupro orçamentário legalizado…

Cabe identificar toda a deterioração institucional na máquina do Estado, a começar pela própria presidência, passando pelos órgãos de desinteligência, a PF, PGR, AGU e todos os demais.

Cabe reverter o terremoto ético que se abateu em todas as demais instâncias de poder, a destruição educacional pela ignorância fundamentalista dos seus responsáveis, o rebaixamento cultural dos mentecaptos do setor.

Vai ter de se reconstruir a imagem externa do país, depois de tanto descalabro perpetrado contra padrões aceitáveis de  postura diplomática no plano global.

É preciso reinserir o país no comércio internacional e voltar a ser uma economia atrativa para fluxos continuos de investimentos estrangeiros diretos.

Numa palavra: os pretendentes precisam dizer o que pretendem fazer para reconstruir o país no plano institucional e para restaurar a nação no plano moral.

Menos do que isso não passa no meu moedor analítico…

Paulo Roberto de Almeida 

Brasília, 28/11/2021


sábado, 20 de novembro de 2021

Sobre mais um mandato (o próximo?) lulopetista no Brasil - Paulo Roberto de Almeida

 Sobre mais um mandato (o próximo?) lulopetista no Brasil

Paulo Roberto de Almeida


Muita gente se espanta (alguns até arrancam os cabelos e passam logo aos impropérios) e se escandaliza com a perspectiva da vitória provável de Lula nas eleições de outubro de 2022, talvez até no primeiro turno (ou no segundo, contra o juiz que o condenou, injustamente, segundo os petistas mais fanáticos). 

Não creio que será tão horrível assim, e NADA pode ser mais horrível do que o curto reinado do psicopata perverso (ou sua continuidade, pelo próprio ou proxy).

Vamos considerar alguns fatos que já fazem parte da história, passada, presente e futura.

Vejam, sendo objetivo, temos de reconhecer que o primeiro mandato do chefão mafioso foi razoável, descontando a roubalheira que começou cedo; mas ele preservou o tripé econômico, tinha vários tucanos trabalhando no governo (entre eles Meireles no BC, Joaquim Levy no Tesouro, Marcos Lisboa na Secretaria de Política Econômica) e fez uma primeira reforma previdenciária (depois nunca mais fez reforma nenhuma e aprofundou a roubalheira). 

Depois veio seu fantoche incompetente, que estragou a “bela história” do chefão mafioso: além de permitir a continuidade da MEGACORRUPÇÃO PETISTA, ela simplesmente DESTRUIU A ECONOMIA!

Aí vieram os vingadores, inclusive a tropa de aloprados, a HORDA DOS NOVOS BÁRBAROS, que destruiram não só a economia, mas a CULTURA e a ÉTICA.

Em 2023, o Lula não vai poder roubar mais, como fez anteriormente, e vai passar pelo menos dois anos consertando as grandes c…..s do Bozo. 

O problema são os petralhas, ratos esfaimados, arrogantes e com vontade de vingança contra jornalistas e as instituições em geral. 

Mas, um terceiro mandato do megalomaníaco não vai ser tão ruim quanto se imagina: fechando os olhos para o besteirol petista, vai dar para suportar por uns quatro anos. 

O Brasil é um país duro de consertar, sobretudo tendo um estamento político patrimonialista no Congresso.

Paulo Roberto de Almeida

Brasília, 20/11/2021

segunda-feira, 11 de junho de 2018

Agenda eleitoral: o que pensar dos candidatos? - Paulo Roberto de Almeida (Radio-entrevista)

Agenda eleitoral: o que pensar dos candidatos?

Paulo Roberto de Almeida
 [Objetivo: impressões pessoais sobre o processo eleitoral, a escolha de candidatos, etc.; finalidade: atender a demanda de programa radiofônico]


Eleições brasileiras em 2018: como julgar os candidatos?
Um programa de rádio demanda novamente minha opinião sobre os temas do momento. Pretendem fazer um boletim especial a respeito de orientações para o eleitor típico e me pediram para responder algumas perguntas, alinhadas abaixo.
Eis um resumo de meus comentários, gravados oralmente.

0 – Nome completo, profissão e especialidade
PRA: Paulo Roberto de Almeida, diplomata de carreira, professor de Economia Política nos programas de mestrado e doutorado em Direito do Centro Universitário de Brasília (Uniceub), atual Diretor do Instituto de Pesquisa de Relações Internacionais, IPRI, órgão da Fundação Alexandre de Gusmão, autarquia vinculada ao Itamaraty, ou seja, ao Ministério de Relações Exteriores do Brasil.

1 - O que analisar de um candidato? 
PRA: Embora a atenção da maior parte dos eleitores esteja voltada principalmente para os candidatos à presidência da República, a verdade é que candidato é todo aquele que se apresenta para as eleições gerais de 2018, e não apenas aqueles poucos que se apresentam para o cargo maior, o de presidente da República. Eu diria, até, que uma atenção maior deve ser dedicada aos membros do parlamento – Senadores e deputados –, assim como aos membros dos legislativos estaduais, sem esquecer, é claro, os candidatos aos governos de cada estado e, logicamente, os pretendentes à cadeira presidencial. Uma atenção muito maior, eu entendo, deve ser dedicada a esses membros dos corpos legislativos, estaduais e federal, pois é deles, com toda certeza, que dependem as leis que irão valer para o Brasil nos próximos quatro anos e mais à frente, no futuro previsível. Eles são decisivos, pois sem os senadores e deputados do Congresso Nacional, o presidente, por mais ativo e empreendedor que seja, não poderá fazer nada.
Pois bem, dito isto, o que penso de como deva ser um candidato? O eleitor médio brasileiro já é suficientemente informado para não mais ser engabelado por aquelas promessas falsas, mentirosas, enganosas, fraudulentas dos demagogos de plantão e dos populistas sempre à espreita do voto dos menos educados. Aqueles que prometem mudar radicalmente o Brasil estão, na verdade, pedindo um cheque em branco para não fazer absolutamente nada, pois sabemos que as coisas não mudam muito, ou radicalmente, da noite para o dia. Por isso, a primeira regra é ficar atento ao que diz o candidato e medir as promessas feitas à percepção que cada eleitor tem dos problemas brasileiros. Quais são suas principais preocupações?: Segurança, educação, saúde, emprego, habitação, o quê? 
Veja, concretamente, o que cada um deles tem a dizer sobre essas questões, propostas que possam ir além de promessas vagas e ofertas generosas de “fazer investimentos” nisso e mais aquilo. Sabemos todos que o Estado brasileiro é um Estado literalmente falido, sem recursos sequer para pagar seus funcionários em determinados estados, ou para assegurar uma aposentadoria digna quando a maioria dos atuais trabalhadores se aposentarão. O Estado, na verdade, não é apenas essa massa falida, e sim um sugador, um extrator, um arrecadador compulsivo, que mete a mão no bolso dos cidadãos e no caixa das empresas, para ser um perdulário em seu próprio favor, em benefício daqueles que já estão no Estado ou vivem em torno dele, gastando antes de mais nada consigo mesmo e com os mandarins da República, os altos funcionários, os políticos, os magistrados e outros marajás do serviço público.
Por isso, examine, eleitor, antes de mais nada, o que cada candidato tem a dizer a respeito do Estado: se ele prometer que, eleito, vai fazer isso e aquilo com o dinheiro público, fuja dele, pois já não existe mais dinheiro público, e sim um enorme déficit deixado pela Grande Destruição econômica feita pelos companheiros, pelo PT e por seus chefes, que vai pesar nas nossas costas por anos a fio, no futuro previsível. Quem disser que vai fazer isso e aquilo com o dinheiro público, está mentindo, quer enganar.

2 – Como olhar e analisar os projetos? Ver se é ficha limpa?
PRA: Ficha limpa nem deveria ser uma condição a ser exigida, pois isso é o mínimo que poderíamos exigir de cada candidato. Político que meteu a mão no dinheiro público em seu próprio benefício ou no de alguma empresa que financiou sua campanha deveria ser sumariamente eliminado de suas possibilidades de voto. Risque-o de seu caderno e esqueça. Quem roubou no passado, vai continuar roubando no futuro.
Meu critério básico para escolher um representante do povo ou um executivo estadual ou federal, ou seja, governador ou  presidente, é simplesmente o seguinte: depois da imensa destruição econômica que fizeram os companheiros, depois do persistente assalto aos recursos públicos que percebemos em quase todos os representantes no Congresso, em seu próprio favor, a primeira palavra de ordem deveria ser: redução do peso do Estado. Comece, por exemplo, com uma pergunta simples: o candidato é contra ou a favor do Fundo Partidário, ou do Fundo Eleitoral? Esse é um critério básico. Se ele for a favor de qualquer desses mecanismos de roubo organizado do dinheiro do contribuinte, risque-o de seu caderno. Partido político é uma organização de caráter privado, da sociedade civil, e portanto deve viver com os recursos e doações de seus filiados, com as contribuições de seus próprios membros. Como é que eu, que sou um eleitor que favorece a economia de mercado, vou financiar representantes de um partido, como os de esquerda, que desejam mais Estado, mais socialismo, mais distribuição do dinheiro duramente ganho pelos trabalhadores com um Estado cada vez mais obeso e mais irresponsável? Pergunte, portanto, se seu candidato é a favor ou contra esses fundos partidários e eleitorais, que representam um roubo do seu dinheiro.

3 - Onde o eleitor pode localizar informações importantes sobre os candidatos? 
PRA: Existem muito sites, atualmente, que informam corretamente sobre a ficha regressa de cada candidato. Em alguns casos até poderíamos dizer ficha criminal, tal o número de processos em que alguns estão envolvidos, no STF ou nos foros primários, agora. Veja a ficha do candidato em algum desses sites. Não pretendo agora favorecer qualquer um, mas esses sites existem e podem ser pesquisados.

4 – Como evitar as fake News?
PRA: Esqueça fake News, elas existem e vão continuar existindo, pois cada candidato vai produzir o seu lote de mentiras, sobre si mesmo e sobre seus adversários. Impossível evitar fake News, que existem desde os tempos bíblicos e vão continuar existindo, o que quer que nós façamos. Apenas recomendaria usar o bom senso, e evitar propagar você mesmo essas notícias falsas que nos chegam todos os dias, a cada instante, pelo celular. Vídeos (alguns contendo vírus), mensagens de alerta, notícias espetaculosas, contendo algum grão de verdade (pois essa é a base das fake News, partir de algum conteúdo possuindo verossimilhança), devem ser todas descartadas, pois existe 80% de chance de que sejam ou fraudes deliberadas, ou propaganda enganosa.

5 – Quais cuidados devem ser tomados para evitar as famosas fake News?
PRA: Descarte o conteúdo que lhe chegar por internet, a menos que seja de uma pessoa que você confie, mas lembre que mesmo amigos e familiares podem cair no conto do material falso, e propagar involuntariamente essas mentiras plausíveis. Confie apenas na grande imprensa e nas grandes redes de comunicação, que possuem mecanismos para aferir as fontes reais de cada informação. Não confie sobretudo naquelas mensagens que dizem, sintomaticamente: “divulgue antes que apaguem”, ou “essa notícia a Globo não vai dar”, “eles não querem que você saiba disso” e coisas do gênero. Qualquer mensagem que já vem com alertas espetaculares, pedidos para que se repasse imediatamente, divulgue o mais amplamente possível, é POR PRINCÍPIO e POR DEFINIÇÃO, uma notícia falsa, fraudulenta. Descarte imediatamente e nem tente verificar a origem, pois você pode cair num vírus que vai lhe dar muitos problemas.
Esqueça, portanto, as Fake News duplamente: elas vão existir, o que quer que façam as autoridades e a grande mídia em geral, e você vai recebe-las inapelavelmente. Prepare-se, então, para apagar continuamente todo esse besteirol que lhe chegar.

6 – O que um bom candidato deve ter?
PRA: Em primeiro lugar, clareza de expressão, preparação adequada, propostas claras e compreensíveis, e sobretudo, uma mensagem de sacrifício. Não confie naqueles que dizem que vão consertar o Brasil, pois ele estará mentindo. O Brasil, como parece claro, aos olhos de todos, é um Estado falido, que necessitará anos de reconstrução dura e laboriosa, depois de tudo o que políticos incompetentes e corruptos fizeram com ele. O candidato, portanto, precisa expor claramente os PROBLEMAS, antes de tudo e acima de qualquer coisa, e depois dizer o que pretenderia começar a fazer para resolver esses PROBLEMAS, pois é tudo o que temos pela frente.

7 – O que o eleitor não pode esquecer?
PRA: NUNCA deixar de votar. O eleitor precisa ter a EXATA CONSCIÊNCIA de que se ele deixar de votar, se por desprezo, amargura abandonar sua chance de escolher alguém de boa índole e de bons propósitos, ele pode ter CERTEZA de que irá contribuir para eleger os mesmos que afundaram o Brasil, os mesmos desonestos, demagogos, ladrões, incompetentes, que nos deixaram nesta triste situação de falência virtual e real de qualquer possibilidade de termos uma vida melhor no futuro imediato. 
Se o eleitor dizer isso, ou seja, renunciar a expressar uma postura positiva em relação à política no Brasil, ele estará entregando o Brasil nas piores mãos que possam existir, que são, em grande parte, as mesmas que já estão aí, nos três poderes da República, em várias agências públicas, em todos os espaços que caem sob o domínio do Estado, e sabemos que é quase tudo. O Estado no Brasil não vai deixar de existir, ele vai continuar, mesmo falido e sugando cada vez mais impostos retirados de nosso patrimônio e do nosso trabalho. Portanto, a PRIMEIRA COISA que um eleitor não pode fazer é deixar de votar positivamente para aqueles que ele entende serem sinceros e comprometidos com o bem público. Lembre-se: os que estão atualmente no poder são os mesmos que nos levaram a essa situação. Portanto, não pense que você poderá abandonar o barco à deriva, ele vai nos levar para o abismo. Renove a representação política, mas faça-o de forma consciente e não se deixa engabelar por demagogos e mentirosos. Escolha os melhores, não deve ser difícil ver sinceridade nas palavras de algum candidato de sua escolha.

8 – Quais sites são confiáveis?
PRA: Não tenho recomendações a fazer, pois respeito a inteligência e o discernimento de cada eleitor. Ele deve decidir em função daquilo que lhe parece prioritário. Eu apenas acho que não se pode confiar em partidos ou movimentos que são a favor do socialismo, do Estado grande, dessas ditaduras execráveis que existem na própria região e em outros lugares do mundo. Tampouco se pode confiar naqueles que já estão no governo ou no Congresso. Sinto dizer isso, mas os que estão aí falharam miseravelmente não só em impedir que o Brasil chegasse nessa situação lamentável em que se encontra o país, como tampouco estão contribuindo atualmente para resolver esses mesmos problemas, e, num certo sentido, estão até agravando a situação ao autorizar novos gastos irresponsáveis.

9 – Hoje em sua opinião os eleitores estão indo votar despreparados?
PRA: Não creio, o eleitor médio brasileiro já é suficientemente informado, pelos bons meios de comunicação, para saber a real situação do país e por quais motivos nos encontramos nessa situação deplorável. Eles acompanham as investigações policiais, estão atentos aos procedimentos do Ministério Público, e sabem exatamente quem são os que traíram a sua confiança nos últimos anos. Com exceção daqueles eleitores de educação muito precária, desinformados ou enganados pelo chamado voto de curral, a maior parte dos eleitores sabe distinguir quem é demagogo e quem é responsável. Claro, sempre existem os militantes, os mortadelas, os sindicalistas e aquela tropa de fanatizados ou de comprados, que vão seguir as recomendações fraudulentas dos mesmos demagogos que já os enganaram mais de uma vez. Com esses, não é possível fazer nada: ou porque são fundamentalistas de algum credo político, ou porque são oportunistas e aproveitadores da pior espécie, como são todos aqueles que participam de esquemas imorais de recursos estatais ou de grupos políticos que também vivem dos recursos públicos, eles vão continuar apoiando aqueles que já afundaram o Brasil. 
Os eleitores sabem que não existem salvadores da pátria, nem à direita, nem à esquerda, e esse tipo de divisão nefasta na vida política do país não é bem vinda para ninguém. Nem os que pedem intervenção militar, nem os que proclamam as virtudes de quem está atualmente preso, porque roubou, e muito, podem prevalecer sobre a opinião média do eleitor. Este sabe que temos um duro e longo caminho pela frente, um imenso esforço de reconstrução do país, com novos homens e novas ideias.
Eu sou pela renovação total de quem está hoje em cargos públicos; acredito que, se for para fazer alguma aposta, aceitar alguma promessa, que seja pelo menos de quem é novo, de quem não participou do descalabro dos últimos anos, do imenso, gigantesco, empreendimento de destruição do país, a que nos levaram os que foram expulsos do poder, em 2016, mas com a colaboração ativa de muitos que ainda nele se encontram.

10 – Informações adicionais:
PRA: Minha regra básica em política é: nunca deixar de participar, mas sem ser ingênuo. Políticos são seres que vivem para serem eleitos, reeleitos e eleitos de forma indefinida, e que fazem de seus cargos uma profissão, o que não deveria ser assim. Por isso sou pela renovação contínua, para que eles não se acostumem com os benefícios do poder, e com uma de suas práticas mais nefastas, que é o ato de gastar o dinheiro que não lhes pertence. Precisamos renovar continuamente o corpo político, para que eles não se sintam habilitados a gastar o que não é deles. Simples assim. 

Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 11 de junho de 2018