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quarta-feira, 15 de junho de 2022

“O Futuro do Grupo BRICS”; Webinar IRICE, 30/06/2022, 17hs - Embaixador Rubens Barbosa

 Webinar30 de junho (sexta feira) às 17 hs

 

O Instituto de Relações Internacionais e Comércio Exterior-IRICE

e a Revista Interesse Nacional convidam para encontro sobre  política externa, dia 30 de junho às 17 hs,  com foco no tema central:

 “O Futuro do Grupo BRICS 

Expositores:                                               


   
Embaixador Sarquis José Buainain SarquisSecretário de Comércio Exterior e Assuntos Econômicos  -  Ministério das Relações Exteriores

 


 

Marcos Prado Troyjo, Presidente do Novo Banco de Desenvolvimento (NDB)- Banco do BRICS 


 


  Embaixador Paulo Roberto de Almeida,  D
iplomata e Professor.  Atualmente é Diretor de Publicações do Instituto Histórico e Geográfico do DF

 





  Moderador:  Rubens Barbosa, Presidente do IRICE e Editor da Revista Interesse Nacional  



quarta-feira, 30 de dezembro de 2020

Le Brésil à l'aube du XXIème siècle (1994) - Paulo Roberto de Almeida

 LE BRÉSIL À L’AUBE DU XXIe SIÈCLE

 

Paulo Roberto de Almeida

Paris, 23 novembre 1994

Texto preparado para servir de palestra do Emb. Carlos Alberto Leite Barbosa em almoço na “Maison de l’Europe”.

 

 

Il y a presque cent ans, c’est-à-dire, à l’aube du XXe siècle, l’économie brésilienne pourrait se résumer presque en un seul mot: le café. Le Brésil constituait, en effet, un exemple de ce que les économistes appellent une économie d’exportation: ses ventes externes étaient concentrées sur une seule matière de base, le café, dont l’exportation produisait les devises pour importer à peu près tout ce dont les brésiliens avaient besoin. Une partie substantielle des recettes gouvernementales, ainsi que le taux d’épargne et de la capacité d’investissement étaient aussi originaires du secteur externe de l’économie.

Tout en demeurant, en quelque sorte, à la périphérie de l’économie mondiale, l’insertion du Brésil dans le courant des échanges internationaux était beaucoup plus forte, par exemple, que celle du Japon, car il réussissait à exporter, en 1913, plus de 13,3 dollars par tête, contre moins de 7 dollars de la part du Japon. Le pays asiatique commençait alors, il est vrai, une percée formidable, puisque la distance en 1870 était beaucoup plus grande: de 7,8 dollars par tête au Brésil et seulement 40 centimes de dollar au Japon.

Trois décennies plus tard, dû à la crise de 1929 et à la dépression qui s’ensuivit, l’économie du Brésil – et avec elle celle de tous les autres pays latino-américains – se fermait au monde, amorçant un tortueux chemin dans ce que les économistes ont appelé le processus de substitution des importations. Les exportations n’ont plus jamais représenté le levier dynamique du développement national qu’elles avaient été jusqu’alors. Ce décuplement soudain de l’économie mondiale, opéré à l’insu des pays latino-américains – car provoqué par la brutale réduction de leurs marchés traditionnels d’exportation, fermeture encore renforcée par la guerre – allait être maintenu dans l’après-guerre, déjà par un choix délibéré des pays latino-américains eux-mêmes. C’était l’époque de l’idéologie d’industrialisation presque à outrance et de la protection des marchés nationaux, qui devaient demeurer isolés des grands courants des échanges internationaux.

C’est ainsi que, en dépit d’un formidable essor économique, le Brésil a maintenu, de 1945 à aujourd’hui, pratiquement le même taux de participation aux exportations mondiales: environ 1% des exportations totales, quand celle des pays asiatiques à économie dynamique triplait ou quintuplerait dans la même période. Le taux de croissance du produit brut brésilien n’a pas été négligeable au fil de ce siècle, mais le progrès social du Brésil a été sensiblement handicapé par la progression de son taux de natalité, ainsi que par une capacité réduite du système productif à générer ses propres sources de développement technologique. 

Le facteur principal, cependant, d’une performance comparativement insatisfaisante en termes de développement global doit être trouvé, pour le Brésil, dans le taux relativement bas de la productivité par tête de son système économique, ce qui est à mettre en rapport avec une formation professionnelle insuffisante de la main-d’œuvre. Ce problème représente une particularité brésilienne tout au long de son histoire, pratiquement depuis la colonisation portugaise et les inégalités héritées de l’époque de l’esclavage. Le maintien d’un processus permanent de développement économique et social a été, d’autre part, mis en échec, ces dernières années par l’aggravation du phénomène inflationniste et un certain laxisme fiscal de la part de l’État.  

À l’aube d’un nouveau siècle, le Brésil est en train de connaître un renversement notable de cette situation, avec la reprise du processus de croissance, sur la base d’une politique économique solide et soucieuse de stabilité et d’équité sociale, et d’une remarquable ouverture unilatérale à l’économie internationale. Ces phénomènes, commencés ou renforcés sous l’actuel gouvernement, devront trouver un nouvel essor sous le prochain Président, dont l’Administration sera facilitée par sa connaissance de tout une gamme de problèmes conjoncturels, étant lui-même responsable, comme ministre des Finances, de l’élaboration du nouveau programme économique, le Plan Real.

Plus qu’à aucune autre période historique dans ce siècle, le Brésil dispose maintenant de conditions favorables pour opérer une transition rapide vers un système socio-économique ajourné, pouvant déboucher sur une économie pleinement industrialisée et parfaitement intégrée à l’économie mondiale. Certes, le pays doit encore faire face à une tendance au déséquilibre fiscal et au déficit budgétaire, des problèmes qui sont pourtant typiques de la crise de l’État benefactor, tels qu’on les aperçoit dans des pays pleinement industrialisés. Il a, en plus, une structure sociale fortement inégalitaire qui doit être corrigée dans les meilleurs délais possibles. 

Mais, dès maintenant, le Brésil doit être considéré comme intégrant le peloton des premières économies du monde. En effet, selon les statistiques courantes, basées sur un taux de change nominal de la monnaie nationale par rapport au dollar, le Brésil détiendrait un Produit Intérieur Brut de l’ordre de seulement 450 milliards de dollars, soit près de 2.300 dollars par habitant (sur la base d’une population de 152 millions d’habitants). Si l’on retient cependant le critère de la parité de pouvoir d’achat, établi par la Banque Mondiale et le PNUD et qui tient compte des prix réels de marché, le PIB du Brésil serait en fait de 846 milliards de dollars, soit un PIB par tête de 5.563 dollars. Cela ne le fait peut-être pas beaucoup plus riche qu’aujourd’hui, mais ce potentiel économique le place parmi les 10 plus larges économies du monde, avant le Canada, qui est la septième économie du G7.

Une projection de la Banque Mondiale pour 2020, sur la base des taux actuels de croissance, placerait le Brésil avant l’Italie et la Grande-Bretagne et presque à égalité avec la France. En termes démographiques, avec 2,8% de la population mondiale, le Brésil est aujourd’hui le cinquième en importance dans le monde, après la Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Indonésie, mais son comportement démographique, formidable en termes d’expansion dans le passé, est actuellement en train de rejoindre le modèle des pays développés, en passant à un taux d’accroissement de seulement 1,9% actuellement.

Le maintien d’une croissance positive en termes de produit global dans les années à venir va donc permettre au Brésil de s’incorporer solidement au groupe des plus riches économies dans le monde. Cela se fera désormais non pas à la manière traditionnelle, c’est-à-dire, par l’amélioration progressive des termes de l’échange dans le commerce de produits de base, mais surtout au moyen d’une expansion de sa participation au commerce de manufactures, ce qui veut dire par le développement encore plus poussé de son industrie. En un siècle, donc, le Brésil est passé de la domination absolue des exportations de café à une diversification notable de ses ventes à l’extérieur.

Le développement industriel brésilien, qui traditionnellement présentait des forts taux de croissance dus au modèle dit substitutif d’importations, a connu ces dernières années un important processus d’adaptation aux nouvelles conditions d’ouverture extérieure de la politique économique. Après une période de crise et de décroissance relative, l’industrie brésilienne a présenté, à nouveau, ces deux dernières années, des taux proches de 10% de croissance. Il ne s’agit pas là d’un essor temporaire, lié aux cycles de consommation forcée d’une économie encore fortement marquée par l’inflation, mais d’un changement positif dans la composition du produit industriel. En effet, les secteurs responsables du comportement favorable de l’activité industrielle – métallurgie, matériel électrique et de communications, chimie et industrie mécanique – représentent des branches productrices non seulement de biens durables de consommation, mais ceux liés à la production industrielle elle-même, y compris l’équipement. L’industrie automobile de son côté, bien connue pour ses effets d’entraînement, est revenue également à des niveaux records de production en 1993 et en 1994, malgré une arrivée massive de modèles étrangers permise par une extraordinaire ouverture parallèle aux importations, jamais connue dans l’histoire de cette branche au Brésil. 

En général, un grand nombre, sinon la majorité, des entreprises brésiliennes ou multinationales installées au Brésil ont déjà traversé le plus fort des turbulences de l’ajustement imposé par les circonstances économiques exceptionnelles que le pays a connu ces dernières années: elles se sont adaptées aux nouvelles conditions du marché domestique et international et travaillent avec un haut pourcentage de capitaux propres. Tout semble prêt, donc, pour que le Brésil reprenne le processus d’industrialisation rapide connu dans le passé, à la faveur d’un certain nombre de facteurs dynamiseurs, parmi lesquels on aura une inflation déclinante, une demande mondiale satisfaisante – à la faveur de l’implémentation des accords de l’Uruguay Round – pour des produits brésiliens d’exportation, un rôle désormais inductif, mais non plus dirigeant de l’État, ainsi qu’un apport important de capitaux étrangers sous forme d’investissements directs. 

Le Brésil continue aussi à faire des progrès sur le front du commerce extérieur, en dépit d’un comportement pas toujours positif de l’économie mondiale et de l’ouverture unilatérale aux importations, matérialisée dans des successives réductions tarifaires et dans la quasi-absence de barrières non-tarifaires. Les taux les plus élevés d’augmentation du commerce extérieur ont été réalisés dans les échanges avec la région latino-américaine, surtout dans le cadre du MERCOSUD, qui rassemble l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, aujourd’hui notre marché le plus dynamique. L’Amérique Latine dans son ensemble est devenue le deuxième débouché brésilien, après celui de l’Union Européenne et avant même les États Unis. Le Brésil représente aujourd’hui le principal importateur pour ses partenaires du MERCOSUD, dont les économies deviennent de plus en plus intégrées. En tenant compte de l’union douanière dans le Cône Sud, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 1995, et des accords de complémentation économique en négociation avec d’autres pays de la région, l’Amérique du Sud est appelée à devenir un espace de croissance tout à fait exceptionnel dans les prochaines années, offrant de ce fait des opportunités d’investissement industriel et tertiaire très intéressantes.

D’une manière générale, c’est donc une nouvelle période de progrès qui démarre au Brésil. Son potentiel de croissance est confirmé par un niveau très élevé des entrées de capitaux étrangers dans les derniers mois, portant les réserves de change à un niveau jamais connu dans notre histoire économique: plus de 43 milliards de dollars. Ces réserves, avec la libéralisation commerciale déjà pratiquement achevée, la normalisation complète des rapports avec la communauté financière internationale et le maintien du programme de privatisation, constituent des facteurs qui renforcent la pleine intégration du Brésil à l’économie mondiale.

Ce tableau se complète par le développement normal du programme de stabilisation du Gouvernement et sa continuité assurée par le prochain Président. La suite tranquille de l’ajustement macroéconomique brésilien, ainsi que la stabilité, désormais totale, dans la vie politique nationale, sont les deux éléments essentiels d’une politique plus vaste qui devra transformer fondamentalement la présence du Brésil sur la scène internationale avant même le début du prochain siècle.

Le Brésil a certes une vocation essentiellement latino-américaine et c’est dans sa région qu’il est inséré de façon définitive et prioritaire. C’est là où son action rayonne le plus, suffisant de mentionner le MERCOSUD, un marché prometteur de plus de 200 millions de personnes. Cependant, l‘action extérieure du Brésil ne pouvait se restreindre à sa région géographique. Sa dimension, ses ressources, son vaste potentiel et l’esprit de son peuple sont des facteurs qui contribuent à une vocation universaliste du Brésil, dont les intérêts sont présents dans toutes les régions du monde. Les chiffres de notre commerce extérieur en sont d’ailleurs le témoin, car les échanges du Brésil sont partagés pratiquement à égalité entre l’Union Européenne, l’Amérique Latine, l’Amérique du Nord et l’Asie.

La vocation universaliste du Brésil et sa présence accrue sur la scène mondiale constituent une contribution à la paix, à la stabilité et à la prospérité, des aspirations ancrées dans l’âme du peuple brésilien.

 

 

[Paris, PRA/463: 23.11.94]

463. “Le Brésil à l’Aube du XXIe siècle”, Paris, 23 novembre 1994, 6 pp. Texto preparado para servir de palestra do Emb. Carlos Alberto Leite Barbosa em almoço na “Maison de l’Europe”. 

 

domingo, 20 de dezembro de 2020

O amanhã já chegou; algumas coisas você já percebeu, outras ainda não se deu conta...

 Recebido de um amigo, desconheço o autor...

🔊 * Algumas previsões muito interessantes, mas também assustadoras. *

 * 1 *.  As oficinas de reparação de automóveis desaparecerão.

 * 2 *.  Um motor a gasolina / diesel tem 20.000 peças individuais.  Um motor elétrico tem 20. Os carros elétricos são vendidos com garantia vitalícia e só são reparados pelas concessionárias.  Leva apenas 10 minutos para remover e substituir um motor elétrico.

 * 3 *.  Motores elétricos defeituosos não são reparados na concessionária, mas são enviados a uma oficina regional que os repara com robôs.

 * 4 *.  A luz de mau funcionamento do seu motor elétrico acende, então você dirige até o que parece ser um lava-rápido e seu carro é rebocado enquanto você toma uma xícara de café e lá vem seu carro com um novo motor elétrico!

 * 5. * As bombas de gasolina irão embora.

 * 6. * As esquinas das ruas terão medidores que dispensam eletricidade.  As empresas irão instalar estações de recarga elétrica;  na verdade, eles já começaram no mundo desenvolvido.

 * 7 *.  Grandes fabricantes de automóveis inteligentes já destinaram dinheiro para começar a construir novas fábricas que só constroem carros elétricos.

 * 8 *.  As indústrias de carvão irão embora.  As companhias de gasolina / petróleo irão embora.  A perfuração de petróleo irá parar.  Portanto, diga adeus à * OPEP! * O Oriente Médio está em apuros.

 * 9. * As residências produzirão e armazenarão mais energia elétrica durante o dia e, em seguida, usarão e venderão de volta para a rede.  A rede armazena e distribui para indústrias que são grandes consumidoras de eletricidade.  Alguém viu o telhado do Tesla?

 * 10 *.  Um bebê de hoje só verá carros pessoais em museus.  O FUTURO está se aproximando mais rápido do que a maioria de nós pode suportar.

 * 11. * Em 1998, a Kodak tinha 170.000 funcionários e vendia 85% de todo o papel fotográfico em todo o mundo.  Em apenas alguns anos, seu modelo de negócios desapareceu e eles faliram.  Quem teria pensado que isso aconteceria?

 * 12. * O que aconteceu com a Kodak e a Polaroid acontecerá em muitos setores nos próximos 5 a 10 anos ... e a maioria das pessoas não imagina isso.

 * 13. * Você pensava em 1998 que 3 anos depois, você nunca mais tiraria fotos em filme?  Com os smartphones de hoje, quem ainda tem uma câmera hoje em dia?

 * 14. * Mesmo assim, as câmeras digitais foram inventadas em 1975. As primeiras tinham apenas 10.000 pixels, mas seguiam a lei de Moore.  Assim, como acontece com todas as tecnologias exponenciais, foi uma decepção por um tempo, antes de se tornar muito superior e se tornar dominante em apenas alguns anos.

 * 15. * Agora vai acontecer de novo (mas muito mais rápido) com Inteligência Artificial, saúde, carros autônomos e elétricos, educação, impressão 3D, agricultura e empregos.

 * 16 *.  Esqueça o livro “Choque do Futuro”, bem-vindo à 4ª Revolução Industrial.

 * 17. * O software interrompeu e continuará a perturbar a maioria dos setores tradicionais nos próximos 5 a 10 anos.

 * 18. * UBER é apenas uma ferramenta de software, eles não possuem nenhum carro e agora são a maior empresa de táxi do mundo!  Pergunte a qualquer motorista de táxi se ele percebeu isso.

 * 19. * O Airbnb é hoje a maior empresa hoteleira do mundo, embora não possua propriedades.  Pergunte aos hotéis Hilton se eles previram isso.

 * 20. * Inteligência Artificial: Os computadores tornam-se exponencialmente melhores na compreensão do mundo.  Este ano, um computador venceu o melhor Go-player do mundo, 10 anos antes do esperado.

 * 21. * Nos EUA, jovens advogados já não conseguem empregos.  Por causa do Watson da IBM, você pode obter aconselhamento jurídico (por enquanto, o básico) em segundos, com 90% de precisão em comparação com 70% quando feito por humanos.  Portanto, se você estuda Direito, pare imediatamente.  Haverá 90% menos advogados no futuro, (que idéia!) Apenas os especialistas oniscientes permanecerão.

 * 22. * O Watson já ajuda enfermeiras a diagnosticar câncer, é 4 vezes mais preciso do que enfermeiras humanas.

 * 23 *.  O Facebook agora tem um software de reconhecimento de padrões que pode reconhecer rostos melhor do que humanos.  Em 2030, os computadores se tornarão mais inteligentes do que os humanos.

 * 24. * Carros autônomos: Em 2018 já chegaram os primeiros carros autônomos.  Nos próximos 2 anos, toda a indústria começará a ser interrompida.  Você não vai querer mais ter um carro, pois você ligará para um carro com seu telefone, ele aparecerá em sua localização e o levará ao seu destino.

 * 25. * Você não precisa estacionar, você só paga pela distância percorrida e pode ser produtivo enquanto dirige.  As crianças de hoje nunca terão carteira de motorista e nunca terão carro.

 * 26. * Isso mudará nossas cidades, porque precisaremos de 90-95% menos carros.  Podemos transformar antigas vagas de estacionamento em parques verdes.

 * 27. * Cerca de 1,2 milhão de pessoas morrem a cada ano em acidentes de carro em todo o mundo, incluindo distração ou direção embriagada.  Agora temos um acidente a cada 60.000 milhas;  com direção autônoma que cairá para 1 acidente em 6 milhões de milhas.  Isso salvará mais de um milhão de vidas em todo o mundo a cada ano.

 * 28. * A maioria das montadoras tradicionais irá sem dúvida à falência.  Eles tentarão a abordagem evolucionária e apenas construirão um carro melhor, enquanto as empresas de tecnologia (Tesla, Apple, Google) farão a abordagem revolucionária e construirão um computador sobre rodas.

 * 29. * Veja o que a Volvo está fazendo agora;  não há mais motores de combustão interna em seus veículos a partir deste ano com os modelos 2019, usando todos elétricos ou híbridos apenas, com a intenção de eliminar gradualmente os modelos híbridos.

 * 30. * Muitos engenheiros da Volkswagen e Audi;  estão completamente apavorados com Tesla e deveriam estar.  Veja todas as empresas que oferecem todos os veículos elétricos.  Isso era inédito, apenas alguns anos atrás.

 * 31. * As seguradoras terão grandes problemas porque, sem acidentes, os custos ficarão mais baratos.  Seu modelo de negócio de seguro automóvel desaparecerá.

 * 32. * Os imóveis vão mudar.  Porque se você puder trabalhar enquanto se desloca, as pessoas abandonarão suas torres para se mudar para bairros mais bonitos e acessíveis.

 * 33 *.  Os carros elétricos se tornarão populares em 2030. As cidades serão menos barulhentas porque todos os carros novos funcionarão com eletricidade.

 * 34. * As cidades também terão um ar muito mais limpo.

 * 35. * A eletricidade se tornará incrivelmente barata e limpa.

 * 36. * A produção solar está em uma curva exponencial há 30 anos, mas agora você pode ver o impacto crescente.  E está apenas aumentando.

 * 37. * As empresas de energia fóssil estão tentando desesperadamente limitar o acesso à rede para evitar a competição das instalações solares domésticas, mas isso simplesmente não pode continuar - a tecnologia cuidará dessa estratégia.

 * 38. * * Saúde: * O preço do Tricorder X será anunciado este ano.  Existem empresas que irão construir um dispositivo médico (chamado "Tricorder" de Star Trek) que funciona com o seu telefone, que faz a varredura da retina, sua amostra de sangue e sua respiração.  Em seguida, analisa 54 biomarcadores que irão identificar quase todas as doenças.  Existem dezenas de aplicativos de telefone por aí agora para fins de saúde.

 * BEM-VINDO A AMANHÃ * - na verdade, chegou há alguns anos.


quinta-feira, 3 de maio de 2018

O Brasil que Queremos: livro, Jaime Pinsky (org.)

Recebi um convite do editor, historiador e amigo Jaime Pinsky, dois meses atrás, para redigir um capítulo sobre relações internacionais e política externa do Brasil para um livro que deveria reunir, de acordo com a recomendação, ensaios não teóricos, mas pragmáticos sobre o que o Brasil deveria fazer para corrigir distorções presentes e assegurar seu desenvolvimento sustentado, com transformações estruturais e justiça social nos anos à frente.
Após alguma hesitação, por razões profissionais, decidi aceitar, pois me permitiria discorrer sobre os aspectos de nossa interface externa que conviria implementar, com vistas à inserção internacional do Brasil, embora eu me tenha limitado às relações econômicas internacionais do país, tema de minhas pesquisas e, supostamente, de minha especialidade.
Este o meu trabalho:

“Relações internacionais”, Brasília, 1 fevereiro 2018, 11 p. Colaboração ao livro organizado por Jaime Pinsky, Brasil: o futuro que queremos (São Paulo: Editora Contexto, 2018; ISBN: 978-85-520-0058-7).

O livro será lançado no dia 22 de maio em São Paulo, conforme o convite que reproduzo abaixo.
Paulo Roberto de Almeida




Sumário

Introdução –Jaime Pinsky, 7
Educação – Claudia Costin, 11
Saúde – Paulo Saldiva, 25
Cidades, Jaime Lerner - 43
Moradia, Nabil Bonduki  - 61
Segurança pública – Eduardo Muylaert,  87
Ciência e tecnologia – Glauco Arbix, 107
Economia e finanças – Luís Eduardo Assis, 141
Política econômica – Antonio Corrêa de Lacerda, 163
Relações internacionais – Paulo Roberto de Almeida, 185
Agricultura – Roberto Rodrigues,203
Meio ambiente – Fabio Feldmann, 223
Esporte – Milton Leite, 237

Os autores, 251

Os gritos de indignação seletiva, que abafaram o debate de ideias nos últimos tempos, tanto no âmbito da política formal quanto no espaço das mídias sociais, poderiam dar a falsa impressão de que somos incapazes de estabelecer um diálogo qualificado e construtivo. Isso não é verdade. O Brasil dispõe de gente preocupada com os rumos do país, de pessoas com ideias e projetos que podem (re)colocá-lo nos eixos. Sem milagres, com propostas concretas, elaboradas a partir de experiência e estudos. E mais ainda, sem palavras de ordem. Sem ofender os que pensam de modo diferente.
Este livro reúne doze desses brasileiros para tratar de áreas fundamentais para o interesse da nação. São especialistas e intelectuais de alto nível, com bons propósitos, detentores de senso de responsabilidade com relação aos caminhos que nosso país pode e deve trilhar, e que oferecem aqui sugestões sólidas para o futuro que queremos. 
Um livro para todos aqueles que acreditam no Brasil.

“Como historiador e cidadão, julguei que poderia ajudar o país promovendo um debate de alto nível sobre alguns dos problemas mais importantes que o Brasil precisa resolver nos próximos anos. Concebemos a obra com o objetivo explícito de qualificar o debate, de avançar na discussão de ideias, de reunir um grupo de brasileiros dispostos a sugerir políticas públicas em sua área de especialização e interesse. O leitor não vai encontrar aqui ensaios acadêmicos, embora todos os autores reunidos tenham competência para formulá-los, com muita qualidade. Simplesmente, não era esse o objetivo que buscávamos atingir. Não se trata também de panfletos destinados a justificar a plataforma de um ou outro partido político. O que não impede que capítulos deste livro inspirem a criação de leis, seja em uma modesta Câmara de vereadores, seja no próprio Congresso Nacional. 
Cada capítulo pode ser um ponto de partida para uma ação efetiva em uma área importante. Embora cada autor seja responsável apenas pelo seu capítulo, pela sua área de especialização, o conjunto de textos forma um livro que se torna um projeto de políticas públicas em diferentes áreas: economia, educação, agricultura, questão urbana, ciência e tecnologia, política externa, saúde pública, política de esporte e meio ambiente. Os autores tiveram total liberdade de colocar suas ideias e estas foram integralmente respeitadas. 
E democraticamente colocamos este maravilhoso conjunto de ideias à disposição de todos.”
Jaime Pinsky