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sexta-feira, 7 de fevereiro de 2020

O desmantelamento das universidades brasileiras visto da França - Juliette Dumont

On achève bien les universités

On achève bien les universités
Juliette Dumont
Maîtresse de conférence en histoire à l'IHEAL

Un créationniste à la tête de la CAPES1 ;
Une présentatrice de télévision, proche des évangélistes, qui, récemment nommée à la tête de la Fondation Casa de Rui Barbosa (centre d’archives, de recherche, lieu culturel de la ville de Rio), démantèle l’équipe de chercheurs2  et annonce dans la foulée une série d’hommages à Ronald Reagan et Margaret Thatcher3  ;
Une liste qui circule à la Chambre des députés avec les noms des enseignants-chercheurs auxquels il faudrait retirer des financements parce qu’ils mènent des recherches sur la dictature militaire, le genre, les discriminations4 ;
Une ordonnance du Ministère de l’Éducation5 limitant le déplacement des enseignants-chercheurs à l’étranger pour participer à des événements scientifiques ;
Le gel de la moitié des crédits alloués à la recherche publique6 et de 30 % du budget de fonctionnement des universités fédérales7

Cette liste des attaques que subissent l’université et la recherche publiques au Brésil depuis l’entrée en fonction de Jair Bolsonaro comme président, le 1er janvier 2019, n’est en rien exhaustive. Elle ne reflète qu’une partie du répertoire d’action employé par un gouvernement dont l’idéologie entremêle lutte contre le « marxisme culturel8 », néo-libéralisme et autoritarisme. Plusieurs mesures (gel des postes, des bourses et des financements) sont prises en invoquant des « impératifs économiques et budgétaires » et vont dans le sens d’une privatisation que le ministre de l’économie, Paulo Guedes, fervent admirateur des Chicago Boys ayant conseillé Pinochet au Chili, appelle de ses vœux. Elles s’accompagnent d’un discours mettant en doute l’utilité des universités publiques, tant en termes de recherche (Jair Bolsonaro, en avril 2019, déclare ainsi qu’elles n’en font pas alors même qu’elles assurent 95 % des travaux scientifiques réalisés au Brésil), que de formation (lorsque le ministre de l’Éducation, Abraham Weintraub, annonce vouloir ne plus subventionner les départements de philosophie et de sociologie en mai 20199, c’est en invoquant l’absence de « retour sur investissement immédiat »).
On aurait tort de croire que cette offensive date de l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro10. Sous la présidence de Michel Temer (2016-2018), asphyxie budgétaire (notamment par le vote, en décembre 2016, d’un amendement constitutionnel plafonnant sur 20 ans les dépenses publiques) et intimidations politico-judiciaires au nom de la lutte contre la corruption avaient déjà amorcé le démantèlement de l’université et de la recherche comme services publics, ouverts à tous, au service de l’ensemble de la société. Ces deux années ont également vu la montée en puissance du mouvement réactionnaire « Escola sem partido » qui lutte contre « l’endoctrinement idéologique » au sein des institutions d’enseignement : plusieurs projets de loi s’en inspirant sont ainsi présentés devant le Parlement11 et ont préparé le terrain aux divers appels émanant de membres du parti de Bolsonaro ou de son gouvernement à dénoncer les enseignants exprimant des opinions « impropres » dans leur salle de cours12. L’ère Bolsonaro est celle d’une censure désormais décomplexée, qui vaut au Brésil d’entrer dans la liste des pays où la liberté de pensée dans les universités est menacée13.
Cette entreprise de démolition et de démoralisation continue et protéiforme ne vise donc pas seulement à livrer la recherche et l’enseignement supérieur aux intérêts privés ; elle est le reflet d’une idéologie pour laquelle la liberté (notamment celle de penser) et la culture constituent une menace. Elle est aussi la manifestation d’une tendance qui ne se limite pas au Brésil de Bolsonaro et dont Donald Trump est l’un des représentants les plus visibles : celle qui consiste à nier toute légitimité aux sciences et aux scientifiques. Le président brésilien n’a-t-il pas limogé en août dernier Ricardo Galvão, directeur de l’INPE (Institut National de Recherches Spatiales), après que celui-ci l’a contredit sur les chiffres de la déforestation en Amazonie ?
Face à ce constat, la question se pose de la résistance des chercheurs, enseignants-chercheurs, des étudiants, des personnels administratifs, de tous les précaires que fabriquent ces coupes budgétaires drastiques. Hormis les immenses manifestations du mois de mai  201914, la riposte ne semble pas à la hauteur des enjeux ; il y a certes des tribunes, des pétitions, des lettres ouvertes, des communiqués de diverses entités scientifiques, mais aucun mouvement d’ampleur. Est-ce à dire que les acteurs du monde académique brésilien sont résignés, voire s’accommodent (ce qui est le cas de certains) de cette politique destructrice ? Non. Mais ils sont désemparés face au peu d’écho que leur combat rencontre dans les médias de masse. Épuisés par la multitude des fronts (réforme des retraites ; démantèlement des politiques sociales, de la législation et des organismes publics de défense de l’environnement ; violences policières et militaires encouragées15 ; répression des mouvements sociaux…). Hébétés par la stratégie du « choc permanent » que les discours racistes, misogynes, homophobes, conspirationnistes et irrationnels (« la terre est plate », « le nazisme est de gauche »…) entretiennent au quotidien. Découragés face à un gouvernement totalement hermétique à leurs revendications et avertissements.
La situation paroxystique que vit le monde académique brésilien n’est pas à considérer sous le prisme de l’étrangeté radicale. La France d’Emmanuel Macron n’est pas le Brésil de Jair Bolsonaro : employer le terme de « fascisme » pour tenter de définir le bolsonarisme est pertinent ; le faire pour le macronisme relève, au mieux, de la paresse intellectuelle. Néanmoins, et malgré les immenses différences entre ces deux pays et ces deux présidents, comment ne pas relever dans ce qui vient d’être décrit pour le Brésil un certain nombre de similitudes avec la situation française, notamment celle des universités et de la recherche ?
Au pays du Comité national de la résistance, les mécanismes de solidarité collective sont mis à mal par les réformes de l’assurance-chômage et des retraites ; au pays des droits de l’homme, la criminalisation des mouvements sociaux est une réalité ; et dans ce pays qui s’enorgueillit du rayonnement de ses productions intellectuelles et culturelles, le savoir devient une marchandise comme les autres et non plus un bien commun16 , l’université gratuite, émancipatrice, ouverte à tous, une anomalie. En France aussi, le découragement guette : depuis combien d’années les acteurs de l’université et de la recherche tirent-ils la sonnette d’alarme sans être entendus ? Comment faire face à la multitude des réformes qui se succèdent (de l’assurance-chômage, des retraites, de la fonction publique, de la recherche, du Baccalauréat, de l’entrée à l’université…) et qui touchent quasiment tous les secteurs de la société ? Comment, depuis la France, aider nos collègues brésilien.ne.ss à trouver la force de résister à la guerre culturelle et économique entreprise par Bolsonaro et ses soutiens, alors que nous sommes nous-mêmes épuisés par la difficulté croissante à faire correctement nos métiers ?
Le mouvement de contestation qui grandit dans les universités et laboratoires français, en s’inscrivant pleinement dans la mobilisation qui a débuté en décembre contre la réforme des retraites, nous propose aujourd’hui, à nous chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels administratifs, titulaires et précaires, étudiant.e.s, de sortir de l’abattement et de la résignation : en réaffirmant haut et fort que l’université et la recherche ont un rôle à jouer dans la Cité ; en bâtissant, aux côtés des autres secteurs sociaux mobilisés, un autre modèle de société. C’est en empruntant ce chemin que nous pourrons soutenir celles et ceux qui, au Brésil mais pas seulement, ont besoin de notre appui pour continuer à conjuguer le verbe « esperançar ».

[1] Organisme public brésilien qui promeut le développement des troisièmes cycles d’enseignement supérieur ; gère près de la moitié des bourses ; évalue les formations de Master et de Doctorat et finance la coopération scientifique. À ce sujet voir Herton Escobar, « Brazil’s pick of a creationist to lead its higher education agency rattles scientists », Science [en ligne], 26/01/2020.
[3] Voir « Thatcher and Reagan week is latest skirmish in Bolsonaro's culture wars », The Guardian [en ligne], 26/01/2020.
[4] Voir à ce sujet le communiqué de l’ANPUH (Association Nationale d’Histoire) en date du 12/11/2019.
[5] Le texte peut être consulté sur le site du Ministère de l’Éducation.
[6] Voir notamment Claudio Angelo, « Brazil’s government freezes nearly half of its science spending », Nature [en ligne], 08/04/2019.
[7] Voir notamment « Brésil: des centaines d'établissements en grève face aux coupes budgétaires », RFI [en ligne], 16/05/2019.
[8] « Cette expression renvoie, pêle-mêle, au politiquement correct, au socialisme, au multiculturalisme, au féminisme, aux partisans de l’avortement et à la supposée théorie du genre. En résumé, tout ce qui semble menacer l’ordre social traditionnel et les valeurs chrétiennes, dont les milieux évangéliques souhaiteraient avoir le monopole. Cette « guerre culturelle » sert de ciment à la constellation des droites qui a porté Bolsonaro au pouvoir et Olavo de Carvalho, essayiste d’extrême-droite installé aux États-Unis, en est la figure tutélaire. » Silvia Capanema, Juliette Dumont et Anaïs Fléchet, « Au Brésil, la croisade de Bolsonaro et de ses soutiens contre la culture », Le Monde, 28/01/2020.
[9] À ce sujet voir la tribune collective « Au Brésil, les sciences sociales et les humanités ne sont pas un luxe » publiée par Le Monde le 07/05/2019 [ consultable en ligne].
[10] L’historien Rodrigo Patto Sá Motta, revenant sur la crise de 2016 autour de la destitution de Dilma Rousseff, montre que les dynamiques à l’œuvre doivent être appréhendées sur le temps long : Rodrigo Patto Sá Motta, « 1964/2016 : le Brésil au bord de l’abîme, de nouveau ? », Brésil(s) [En ligne], 1 | 2018.
[11] Voir à ce sujet Luis Felipe Miguel, « Une criminalisation de l’éducation au Brésil ? », Brésil(s) [En ligne], 1 | 2018.
[12] Voir Claire Gatinois, « Au Brésil, Jair Bolsonaro lance la guerre de l’école », Le Monde, 19/11/2018 [consultable en ligne].
[13] Selon le rapport Free to Think 2019 produit dans le cadre du projet Academic Freedom Monitoring (Suivi de la liberté académique) de l’organisation Scholars at Risk (SAR) à New York. Sur ce rapport, voir Luiza Caires, « La liberté de pensée est menacée dans les universités brésiliennes. Commentaires sur le rapport international Free to Think 2019 », publié par Autres Brésils le 9 décembre 2019.
[14] Voir notamment « Manifestations nationales au Brésil contre les coupes budgétaires dans l’éducation », Le Monde [en ligne], 15/05/2019.
[15] Au Brésil, la police militaire effectue l’essentiel des missions de maintien de l’ordre. Bolsonaro souhaite une loi promettant l’impunité aux policiers et aux soldats engagés dans des opérations de maintien de l’ordre.
[16] Voir le dossier « La recherche est un bien commun » publié par La vie des idées [en ligne], janvier 2020.

© IHEAL-CREDA 2019 - Publié le 7 janvier 2020 - La Lettre de l'IHEAL-CREDA n° 38, février 2020.

terça-feira, 17 de setembro de 2019

Petição ao Congresso sobre as universidades brasileiras: assine

Assinei, neste link, e deixei a seguinte mensagem:
Não existem alternativas ao trabalho de pesquisa e desenvolvimento das universidades, não só as públicas, mas principalmente as públicas...
Paulo Roberto de Almeida

Em defesa das Universidades Públicas Brasileiras

As Universidades Federais estão sob forte ataque do governo. As Universidades Públicas brasileiras são responsáveis pela quase totalidade, por mais de 90% de toda a pesquisa científica que se faz no país em todas as áreas: da filosofia à medicina, das artes às engenharias. Não há instituição que tenha contribuído de modo equivalente para o progresso do país. As universidades são os grandes produtores de conhecimento e, portanto, responsáveis por grande parte de nosso crescimento econômico ao longo de nossa história.
Mais ainda, elas estão atreladas ao processo de democratização do país. Não há país democrático e soberano sem a universalização do conhecimento. Nossas Universidades têm um compromisso inquestionável com a construção de um Brasil mais justo, mais humano, mais livre e mais igualitário. E do equilíbrio entre liberdade e igualdade depende a democracia. As universidades são ainda mais vitais em uma sociedade do conhecimento, isto é, em que o conhecimento é o grande motor da economia. 
Não podemos dizer que essa atitude do governo, de cortar sem justificativa 30% dos orçamentos já aprovados das Universidades, seja surpresa. Afinal, desde o início, e mesmo durante a campanha, o governo Bolsonaro tem demonstrado uma forte visão anti-intelectualista, contrária à ciência e à cultura, à democracia. Eleger a Universidade como grande inimiga não é, portanto, algo inesperado.
O ataque do governo teve início com o corte do orçamento de três universidades: Universidade Federal da Bahia, a Universidade de Brasília e a Universidade Federal Fluminense. O governo se utilizou de dois argumentos falsos, mentirosos.  O primeiro, que nossas Universidades possuem um rendimento insatisfatório, o que é desmentido por vários instrumentos de avaliação de desempenho, inclusive do próprio governo. O segundo, que elas são espaço de balbúrdia, ou seja, eles querem impor o seu código moral, quando não foram eleitos para isso. Ora, quem verdadeiramente frequenta as universidades sabe que elas são lugares de estudo, pesquisa, trabalho. Há evidentemente espaço para a crítica social e mesmo para a irreverência, dimensões importantes da vida democrática. Porque os cortes, se restrito à três Universidades, caracterizariam perseguição e portanto improbidade administrativa, o governo recuou atirando e universalizou a medida, estendendo-a a todas as Universidades Federais, bem como aos Institutos Federais
O Sistema Federal de Universidades é um patrimônio da sociedade brasileira. Ele precisa ser defendido, de todas as maneiras possíveis. Assim, considere assinar e compartilhar. Não vamos deixar que esse governo acabe com as nossas universidades e institutos federais. Afinal, ele teve a maioria dos votos, mas não representa a maioria dos eleitores. O destino de nossa democracia passa pelo destino de nossas Universidades.  Vamos lutar por elas. Vamos pressionar o Congresso Nacional para que, conosco, ponhamos um fim a este ataque brutal que é absolutamente contrário aos interesses da sociedade brasileira.


segunda-feira, 2 de junho de 2014

OCDE sobre universidades publicas: sim ao pagamento, nao as cotas

OCDE critica cotas e propõe mensalidade em universidades públicas
Relatório do organismo diz que a lei trata apenas de um sintoma e 'não do problema como um todo' e põe ações afirmativas na berlinda
2 de junho, 2014

De acordo com o relatório “Investing in Youth: Brazil” (Investir na Juventude: Brasil), publicado pela Organização para a Cooperação e Desenvolvimento Econômico (OCDE), “não é possível dizer que as cotas são o melhor caminho para reduzir disparidades sociais na educação superior do Brasil, nem está claro que a medida acabe com a raiz do problema”.
Segundo a organização, ao invés de políticas afirmativas, o governo deveria considerar a cobrança de mensalidade em universidades federais daqueles que dispõem de recursos, mantendo a isenção para os estudantes que apresentem limitação financeira.

Inicialmente, o estudo analisou o caminho seguido pelo estudante até o mercado de trabalho. Em um capítulo dedicado ao panorama da educação no Brasil, a OCDE afirma que o acesso ao ensino superior de qualidade no país é “extremamente desigual”. Para a organização, não há diferença entre cotas sociais e cotas raciais, já que nenhuma delas resolve o problema.
“Se por um lado as cotas podem ajudar a elevar a participação das minorias raciais no ensino superior, por outro elas tratam apenas de um sintoma e não do problema como um todo. Na realidade, o problema surge muito antes: nos baixíssimos níveis educacionais das minorias raciais que só têm acesso aos piores serviços de educação que a rede pública oferece”, explica o economista Stijn Broecke, um dos pesquisadores da OCDE que elaboraram o relatório.
O Ministério da Educação (MEC) discorda da avaliação OCDE. Para o ministro José Henrique Paim, o mecanismo assegura vagas aos mais pobres e a minorias étnicas. “A Lei das Cotas assegura a mudança no perfil dos estudantes brasileiros, com a inclusão dos mais pobres, indígenas e negros”, considera o ministro.
A OCDE é reconhecida mundialmente por gerar indicadores e pesquisas de mercado e educacionais de excelência, como o Programa de Avaliação Internacional de Estudantes (Pisa, na sigla em inglês), do qual o Brasil participa. A organização foi fundada em 1961 por 34 países, para estimular o progresso econômico.

quarta-feira, 15 de janeiro de 2014

Reitores irresponsaveis querem jogar a conta de outros incompetentes nas costas dos mais pobres...

Como são os mais pobres que pagam mais impostos no Brasil, o que esses reitores -- eleitos democraticamente pelos seus pares, que também acham bom viver de dinheiro público, sem ser obrigados a prestar contas à sociedade -- irresponsáveis querem é que os mais pobres do Brasil paguem pelo privilégio de alguns ricos que antes pagavam para estudar, e agora perderam as suas arapucas douradas. Os professores também querem ser "federalizados", ou seja, querem que todos nós paguemos pela irresponsabilidade e incompetência dos gestores das duas unidades de ensino descredenciadas pelo MEC.
Antes já fomos obrigados a assumir os professores e alunos da Candido Mendes, outra fechada, mas com professores e alunos premiados com o nosso dinheiro.
Um país decente, um Congresso normal, uma sociedade ciente do valor do dinheiro de cada um não permitiria esse tipo de falcatrua com o dinheiro público.
Dito isto, quem é o MEC para descredenciar duas empresas privadas?
Se o MEC fosse submetido a um controle de qualidade, não passaria de medíocre, ou talvez até de alguma classificação de nocivo à educação nacional.
Não são duas empresas privadas, que oferecem serviços medíocres de educação contra remuneração? Pois deixemos que seus empresários-patrões resolvam o problema como vieram ao mundo: relações de oferta e procura no mercado. Os alunos é que procurem empregos com os certificados das duas; os professores é que negociem salários com os patrões, do contrário procurem outras instituições.
Por que é que no Brasil sempre se procura mamar nas tetas do Estado?
E por que o Estado é generoso com capitalistas?
Paulo Roberto de Almeida

Reitores da UFF, UFRJ, Unirio, Rural e Cefet-RJ propõem federalização da Gama Filho e UniverCidade

  • Dirigentes assinaram nota em que defendem que medida atenderia “aos anseios das forças sociais, políticas e estudantis”
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Alunos da Gama Filho e UniverCidade protestam contra o descredenciamento das instituições Foto: Domingos Peixoto / Agência O Globo

Alunos da Gama Filho e UniverCidade protestam contra o descredenciamento das instituições Domingos Peixoto / Agência O Globo
RIO — Em reunião realizada nesta terça-feira (14) na Universidade Federal Fluminense (UFF), os reitores da UFRJ, da Unirio, UFRRJ e da UFF e o diretor-geral do Cefet-RJ assinaram uma nota propondo que a Universidade Gama Filho e do Centro Universitário da Cidade (UniverCidade) sejam federalizadas.
Alunos das duas instituições que foram descredenciadas pelo Ministério da Educação (MEC) fizeram um protesto, no início da noite desta terça-feira, no Centro do Rio. Um grupo, formado por cerca de 300 pessoas, seguiu pela pista lateral da Avenida Presidente Vargas, sentido Praça da Bandeira. 
A federalização seria uma alternativa ao fechamento da Gama Filho e da UniverCidade. No documento assinado pelos dirigentes das instituições federais de ensino superior do Rio, eles argumentam que a medida atenderia “aos anseios das forças sociais, políticas e estudantis”, em referência aos cerca de 10 mil alunos afetados pelo descredenciamento das duas instituições.
Veja a íntegra da nota abaixo, assinada por Roberto Salles (reitor da UFF), Antônio José Ledo Alves da Cunha (reitor em exercício da UFRJ), Luiz Pedro San Gil Jutuca (reitor da UFRJ), Ana Maria Dantas Soares (reitora da UFRRJ) e Carlos Henrique Figueiredo Alves (diretor-geral do Cefet-RJ).
“Nós, reitores das universidades federais e o diretor-geral do Cefet do Rio de Janeiro, abaixo assinados, enfatizamos nossa preocupação com a qualidade da educação, bem como a responsabilidade do governo federal no credenciamento e acompanhamento das universidades, faculdades e cursos em funcionamento no país. Assim, apoiamos como solução a federalização da Universidade Gama Filho e do Centro Universitário da Cidade, ambos do Estado do Rio de Janeiro.
Reconhecendo o grande avanço na educação nos últimos anos e a continuidade das ações positivas do atual governo, conclamamos a presidenta da República, Dilma Rousseff, e o ministro da Educação, Aloizio Mercadante, para que considerem a nossa proposta de federalização, já que possuem todas as condições técnicas e políticas para a implementação da proposta para, com isso, atender aos anseios das forças sociais, políticas e estudantis.
Consideramos também que o caminho para a solução do problema, que atinge os membros da comunidade acadêmica (alunos, servidores docentes e técnico-administrativos), com forte impacto social, não seja uma simples redistribuição dos estudantes, tarefa que não é fácil e pode se mostrar inviável a curto e médio prazo, agravando a situação.
Como educadores, entendemos que a e ducação não pode ser vista como um negócio, mas um investimento de longo prazo, cuja maior responsabilidade cabe aos governos. Neste sentido, reafirmamos a nossa disposição para colaborar com o processo de federalização, mantendo o compromisso com a educação de qualidade”.


Leia mais sobre esse assunto em http://oglobo.globo.com/educacao/reitores-da-uff-ufrj-unirio-rural-cefet-rj-propoem-federalizacao-da-gama-filho-univercidade-11299656#ixzz2qUsrI7bW 
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quinta-feira, 3 de outubro de 2013

A erosao do ensino universitario e da pesquisa de ponta no Brasil: universidades recuam...

Devo esta a meu colega blogueiro Orlando Tambosi, do contrário teria me passado, viajando que estou...
Grato.
Paulo Roberto de Almeida

Orlando Tambosi, 2/10/2013

Este blogueiro cansou de alertar aqui (basta consultar o arquivo do blog) que o lulopetismo, com sua estupidez ideológica e relativismo ético, cognitivo e cultural, estava devastando as universidades. A decadência aí está: nenhuma universidade brasileira figura no grupo de elite internacional. Os campi se transformaram em imensas pastagens ideológicas onde mugem professores e alunos imbecilizados pela aversão ao conhecimento, à racionalidade, à lógica e à democracia. Por onde passa, o lulismo só deixa terra devastada.
A Universidade de São Paulo (USP) perdeu mais de sessenta posições no ranking 2013-2014 da revista britânica Times Higher Education (THE), mais importante avaliação de universidades do mundo, tirando o Brasil do grupo de elite da lista internacional. Depois de ocupar o 158º lugar no ranking do ano passado, a USP aparece agora listada entre a 226ª e a 250ª posições — após a 200ª colocação, as instituições são reunidas em grupos de 25. As duzentas primeiras colocadas formam o pelotão de elite do ensino superior global (entenda como as instituições são avaliadas).
A Universidade Estadual de Campinas (Unicamp) também deu alguns passos atrás, recuando do bloco que reúne as colocações de 251 a 275 para o grupo nivelado entre a 301ª e a 350ª posições. Nenhuma outra instituição brasileira aparece na tabulação da THE.
A queda brasileira foi destaque do texto de apresentação do ranking. "O Brasil apresentou um desempenho pobre. Sua melhor universidade, a USP, depois de fazer progressos em rankings anteriores, cai do topo da lista das duzentas melhores. Isso aconteceu principalmente devido a um declínio em sua pontuação na pesquisa de reputação", diz o texto. "Um país deste tamanho e com este poder econômico precisa de universidades de nível mundial para encorajar o crescimento baseado na inovação, então é um grave revés não apenas o Brasil perder sua representante entre as duzentas melhores, a Universidade de São Paulo, mas também a Unicamp ter se distanciado ainda mais do grupo de elite", diz Phil Baty, diretor da THE.
Top 5 — As universidades de elite continuam concentradas nos Estados Unidos. O Instituto de Tecnologia da Califórnia (CalTech) conquistou pelo terceiro ano consecutivo o primeiro lugar no ranking, seguido das universidades Harvard e da britânica Oxford — empatadas na segunda posição. Stanford, que em 2012 estava listada em segundo lugar, caiu para o quarto posto. O Instituto de Tecnologia de Massachusetts (MIT) finaliza o pódio ocupando o quinto degrau.

terça-feira, 17 de setembro de 2013

Racialismo oficial avanca na pos-graduacao: miseria educacional se torna mais miseravel

Apenas registrando...

Política de cotas avança na pós-graduação

Menos de um ano depois da vigência da Lei de Cotas, que garantiu pelo menos 12,5% de reserva de vagas em todos os cursos de graduação das universidades e institutos federais, algumas instituições foram além e já aplicam políticas afirmativas na pós-graduação. É o caso do programa de Antropologia Social do Museu Nacional da Universidade Federal do Rio de Janeiro, que vai reservar pelo menos duas vagas para indígenas e adicional de 20% para candidatos negros.
Jornal Ciência Hoje, SBPC, 16/09/2013, Página 8.

domingo, 2 de junho de 2013

Agronegocio e ciencia: tudo o que o MST nao gosta; mas funciona...

Início do conteúdo

Agrárias põem Brasil entre universidades tops

USP é considerada 6ª melhor instituição do mundo na área no Urap; Unicamp aparece em 19ª posição no QS World

Ocimara Balmant e Paulo Saldana
O Estado de S. Paulo, 01 de junho de 2013
A vocação das terras brasileiras que encantaram colonizadores continua, após 500 anos, um grande diferencial do País - não apenas na balança comercial, mas também na academia. Pesquisas agrárias brasileiras conquistam destaque mundial e alçam as universidades do País a suas melhores posições em rankings internacionais.
Millor Fernandes do Rosário, pesquisador da Esalq-USP: pesquisa genética de frangos e ovos - Divulgação
Divulgação
Millor Fernandes do Rosário, pesquisador da Esalq-USP: pesquisa genética de frangos e ovos
As edições mais recentes do University Ranking by Academic Performance (Urap) e QS World University confirmam a força do setor. No primeiro ranking, a Universidade de São Paulo (USP) conquistou neste ano a 28.ª posição na classificação geral. Considerando apenas Agricultura e Ciências Ambientais, chegou ao 6.º lugar, atrás de quatro universidades americanas e uma holandesa.
A USP está na 139.ª posição no QS geral. Por área, a brasileira mais bem colocada é a Universidade Estadual de Campinas (Unicamp), em 19.º lugar em Agricultura e Silvicultura. Em 24.º, vem a USP.
Os rankings mapeiam, entre outros quesitos, a repercussão da produção científica e a reputação internacional. Nos dois levantamentos, as melhores brasileiras têm desempenho superior em agrárias do que na média geral.
O diálogo entre academia e agropecuária ajuda a explicar o desempenho. "Grande parte do PIB (Produto Interno Bruto) provém do agronegócio. Os rankings mostram que temos profissionalismo e rigor científico", diz Carlos Eduardo Pelegrino Serri, presidente da Comissão de Pesquisa da Escola Superior de Agricultura Luiz de Queiroz (Esalq-USP), em Piracicaba.
Os pesquisadores se dedicam a encontrar soluções acadêmicas e práticas. Millor Fernandes do Rosário, de 35 anos, estudou por mais de dez na Esalq. Desde o doutorado, defendido em 2008, pesquisa genética de frangos para corte e postura de ovos. "Além do campo, quis trabalhar com a análise laboratorial de DNA, na procura de genes associados a determinadas características dos animais", diz ele, hoje docente da Universidade Federal de São Calos (UFScar).
Referência em pesquisa aplicada, o agrônomo Elibio Rech, de 51 anos, atua em Biologia Molecular. Fez doutorado na Inglaterra nos anos 1980 e voltou para a Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária (Embrapa). Criou a primeira soja transgênica do Brasil, com a Basf. "O produto foi desenvolvido a partir de uma patente nossa e outra da empresa", diz ele, que também dá aulas na Universidade de Brasília (UnB).
A relação com o setor produtivo e o pioneirismo nas Engenharias de Alimentos e Agrícola elevam a Unicamp nos rankings, diz a pró-reitora de Pesquisa, Gláucia Pastore. "Temos muita relevância em inovação e criação de patentes no setor de alimentos, o mais competitivo da indústria brasileira."
Motivo de orgulho para a reitora da Universidade Federal de Viçosa (UFV), Nilda Soares, a boa posição nos rankings - entre as cem melhores - foi divulgada em cartazes. "Queremos que nossos alunos se orgulhem de que estão na universidade que mais contribui para a produção no cerrado."
Referência. O ministro da Educação, Aloizio Mercadante, aponta a fundação da Embrapa, em 1973, como fundamental para que o País chegasse até aqui e pudesse comemorar. "O Brasil tem hoje liderança na agricultura tropical. Nossa força decorre do tamanho continental e das estratégias para a criação da Embrapa, de formar recursos humanos em outros países."
Serri, da Esalq-USP, também considera esse intercâmbio essencial. "A internacionalização faz com que a qualidade do produto final cresça e, consequentemente, aumente o número de citações de nossos pesquisadores em revistas científicas." O protagonismo na agricultura tropical, porém, tem invertido o fluxo do intercâmbio científico. "Antes, a gente tinha de insistir para conseguir parceiros. Hoje, podemos selecionar. Há meses em que recebemos mais de uma delegação por dia de reitores interessados em nosso trabalho", orgulha-se o pesquisador. 

sábado, 18 de maio de 2013

Miseria universitaria no Brasil: as Humanidades ideologizadas...

Transcrevo a ementa de um trabalho encomendado por um professor a alunos de seu curso, no terreno das ciências sociais aplicadas, contendo além de mentiras, deformações, equívocos e fraudes. EU acabo de receber um pedido de ajuda, o que obviamente não vou fazer, por ser impossível concordar com desonestidade e má-fé.
Eis a demanda:


O novo relatório do Bird (Banco Mundial), divulgado ontem, mostra que no período de maior adesão ao neoliberalismo aumentaram a pobreza e o protecionismo em escala internacional. A receita liberal ganhou força nos anos 80 e os países em desenvolvimento aderiram rapidamente aos seus três principais ingredientes: abriram seus mercados, reduziram o papel do Estado e estimularam a entrada de investimentos estrangeiros. 
Em números absolutos, a quantidade de pessoas vivendo com menos de US$ 1 por dia passou de 1,2 bilhão em 1987 para 1,5 bilhão hoje. Segundo o Banco Mundial, se as tendências recentes persistirem, em 2015 haverá 1,9 bilhão de pessoas nessas condições. Como proporção da população, a América Latina está entre as regiões onde a pobreza mais cresce. 
O relatório lembra ainda que a relação entre melhoria na renda média e redução da pobreza nem sempre andam juntas, pois, mesmo quando a renda média aumenta, a redução da pobreza pode não ocorrer no mesmo ritmo. 
O futuro seria menos assustador se houvesse razões para crer na liberalização do comércio internacional, há quatro séculos cantada em prosa e verso pelos economistas como um fator essencial de desenvolvimento. Mas o Banco Mundial alerta para as reações protecionistas cada vez mais intensas, em especial nos países industrializados. O número de processos antidumping (ou seja, contra práticas comerciais consideradas desleais por produtores domésticos) tem aumentado desde os anos 80. Para o Bird, no futuro vai ser cada vez mais difícil manter o apoio às reformas liberais. As dificuldades são previstas para os próximos 25 anos. 
Analise o texto, relacionando-o com a dimensão comercial da globalização.


As afirmações são simplesmente falsas, fraudulentas, enganosas, mentirosas, totalmente desonestas.
Assim estão nossas faculdades de ciências sociais, e assim são certos professores: o que esses professores praticam é lavagem cerebral, simplesmente.
Paulo Roberto de Almeida

Em tempo: o último relatório do Banco Mundial se refere a empregos (Jobs), e não contém nenhuma dessas barbaridades.
Quem desejar lê-lo, pode fazê-lo neste link: http://siteresources.worldbank.org/EXTNWDR2013/Resources/8258024-1320950747192/8260293-1322665883147/WDR_2013_Report.pdf

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Addendum:
Localizado o texto de onde o " profeçor" retirou as suas afirmações boçais, abaixo transcrito.
O "ontem" se referia a 1999, ou seja, simplesmente 14 anos atrás.
Já não era verdade nesta época, e continuou não sendo verdade quase quinze anos depois.
Para contrabalançar esse tipo de análise idiota, eu já tinha feito vários textos, dos quais recomendo este aqui:


Distribuição mundial de renda: as evidências desmentem as teses sobre concentração e divergência econômica, Revista Brasileira de Comércio Exterior (Rio de Janeiro: Funcex, ano XXI, nr. 91, abril-junho 2007, p. 64-75); link: http://www.pralmeida.org/05DocsPRA/1716DistMundRendaRBCE.pdf


Agora a transcrição da matéria do século passado:
São Paulo, Quinta-feira, 16 de Setembro de 1999 
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GLOBALIZAÇÃO
Relatório do Banco Mundial afirma que 1,5 bilhão de pessoas vivem com menos de US$ 1 por dia
Abertura não reduz pobreza, diz BirdGILSON SCHWARTZ
Da Equipe de Articulistas 

O novo relatório do Bird (Banco Mundial), divulgado ontem, mostra que no período de maior adesão ao neoliberalismo aumentaram a pobreza e o protecionismo em escala internacional.
A receita liberal ganhou força nos anos 80 e os países em desenvolvimento aderiram rapidamente aos seus três principais ingredientes: abriram seus mercados, reduziram o papel do Estado e estimularam a entrada de investimentos estrangeiros.
Em números absolutos, a quantidade de pessoas vivendo com menos de US$ 1 por dia passou de 1,2 bilhão em 1987 para 1,5 bilhão hoje. Segundo o Banco Mundial, se as tendências recentes persistirem, em 2015 haverá 1,9 bilhão de pessoas nessas condições. Como proporção da população, a América Latina está entre as regiões onde a pobreza mais cresce.
O relatório lembra ainda que a relação entre melhoria na renda média e redução da pobreza nem sempre andam juntas, pois, mesmo quando a renda média aumenta, a redução da pobreza pode não ocorrer no mesmo ritmo.
De 4,4 bilhões de pessoas vivendo em países em desenvolvimento, cerca de 60% não têm acesso a condições básicas de saneamento, um terço não sabe o que é água limpa, 25% não têm moradia adequada e 20% estão sem acesso a serviços médicos. Entre as crianças, 20% não completam cinco anos de escolaridade nem se alimenta de modo adequado.
O futuro seria menos assustador se houvesse razões para crer na liberalização do comércio internacional, há quatro séculos cantada em prosa e verso pelos economistas como um fator essencial de desenvolvimento.
Mas o Banco Mundial alerta para as reações protecionistas cada vez mais intensas, em especial nos países industrializados. O número de processos antidumping (ou seja, contra práticas comerciais consideradas desleais por produtores domésticos) tem aumentado desde os anos 80. Para o Bird, no futuro vai ser cada vez mais difícil manter o apoio às reformas liberais. As dificuldades são previstas para os próximos 25 anos.
A última esperança talvez esteja no investimento estrangeiro direto. O Banco Mundial aponta um estoque de poupança global da ordem de US$ 13,7 trilhões no ano 2000. Em tese, todo esse dinheiro está em busca de retornos atraentes, típicos das regiões em desenvolvimento. O lado frustrante está não apenas na volatilidade dos capitais, mas no fato de que no máximo 25% dos recursos vão para países em desenvolvimento. Ou seja, o investimento é tão concentrado quanto a riqueza mundial.
O relatório chama a atenção para formas menos discutidas de promoção do desenvolvimento, como o planejamento nas grandes cidades, a preocupação com os efeitos da destruição do meio ambiente e os desafios das novas formas de inovação, especialmente nas tecnologias de informação.


quarta-feira, 15 de maio de 2013

A universidade brasileira no pantano: revalidacao de diplomas estrangeiros - Joaquim Miranda


Jeitinho brasileiro para não revalidação de diplomas  
Joaquim Miranda
13/05/2013

Em termos percentuais o Brasil tem hoje o menor índice de mestres e doutores que qualquer outra nação desenvolvida ou em desenvolvimento[1]. 
A depender da pequena elite cultural brasileira, detentora de títulos de mestre e doutor – conquistados em grande parte na Alemanha, Portugal e Espanha – a situação permanecerá assim por muito tempo ainda. Eis que tem se implantado a cultura da xenofobia em relação a qualquer título vindo de outro país, ao argumento de que o padrão acadêmico brasileiro seria inigualável por quem quer que fosse. Imaginem que a cada avanço da legislação brasileira os burocratas encontram um “jeitinho” de impedir ou pelo menos de dificultar a validade do título de novos doutores formados, a duras penas, no exterior.
O pressuposto, já de início, é de que qualquer universidade estrangeira não é séria. Quem sai do Brasil para cursar qualquer pós-graduação no estrangeiro está em busca de turismo e diploma fácil. É como se no estrangeiro existisse uma grande feira de diplomas a venda – “pagou pegou”.
O preconceito (reserva de mercado?) tem levado ao declarado descumprimento da lei. A LDB assinala (art. 48 §3º) que os diplomas de mestre e doutor obtidos no estrangeiro devem ser revalidados por instituições brasileiras. Os ilustres doutores tem encontrado uma forma de dificultar. Em algumas universidades optam simplesmente por desatender ao mandamento legal e dizer delicada e francamente “não estamos revalidando diplomas estrangeiros!” – isso é inconstitucional, conquanto a questão do reconhecimento dos graus e dos títulos acadêmicos alcança direitos sociais fundamentais – educação e trabalho, de significativa parte dos profissionais de ensino brasileiro, e não pode ser negada arbitrariamente. Não há falar em ausência de normas, conquanto no subitem 2.3.1 do artigo 45º do Parecer CNE/CES 199/2002 o Ministério da Educação prevê, literalmente:
Quanto a este último segmento, observa-se que, no Brasil, de acordo com o disposto no art. 53, VI e VII, da Lei de Diretrizes e Bases da Educação Nacional, as universidades, públicas federais, estaduais, municipais e privadas já têm competência para conferir graus, diplomas e outros títulos, firmar convênios com instituições estrangeiras, independentemente de homologação por autoridade superior .
Em outras universidades, para não dizer que estão totalmente fechados, abrem um curto período (às vezes 15 dias por ano) para recepção de títulos estrangeiros para uma demorada e burocrática apreciação. E o que dizer da análise dos diplomas estrangeiros? Uma distinta universidade do sul do país chegou a negar revalidação de um diploma argentino ao argumento (risível) de que a universidade emissora do título não era famosa! Nenhuma argumentação em torno da qualidade do corpo docente. Nenhum comentário sobre o programa do curso. Nenhum comentário sobre a qualidade da tese e sua significativa contribuição para a comunidade científica. A obrigação parece ser simplesmente a de construir argumentos para rejeitar a revalidação. A qualquer preço.
Inconformados com a situação muitos juristas sérios tem se mobilizado, Brasil afora, no sentido de se conseguir legislação estadual e municipal garantidora de que, no respectivo espaço político os títulos de pós-graduação advindos de instituições previamente cadastradas possam ser tidos como válidos para fins acadêmicos, nos estritos termos do previsto no Decreto Presidencial 5.518/05 – absolutamente constitucional a iniciativa, portanto, e harmônica com as leis federais.
Sobre a constitucionalidade da iniciativa. Muito embora a Constituição da República preveja, no artigo 22, XXIV, que a União detém competência privativa para traçar bases e diretrizes de conteúdo geral e aplicabilidade nacional, está muito claro no artigo 24, IX, da mesma Constituição, que os Estados e o Distrito Federal detêm competência concorrente para legislar em matéria de execução de normas locais (v.g. aceitação automática de um diploma estrangeiro no Estado) obedecida a especificidade de cada ente federativo. Precedente: STF, ADI 3669.3.
A crítica mais incisiva tem se dado em relação aos diplomas de origem argentina. A maioria dos que criticam desconhecem a tradição cultural do povo argentino, em cuja capital acredita-se ter mais livrarias que no Brasil inteiro. Critica-se, mas sequer sabem como funciona o sistema. Diferentemente do que se passa em muitas universidades brasileiras, onde o doutorando é quem dá aulas e o professor passa a ser um mero expectador, em Buenos Aires as aulas são efetivas, as pesquisas de campo são assistidas, o relacionamento de orientando-orientador é um comprometimento sério e permanente. Basta buscar a produção bibliográfica resultante das teses ali produzidas. Contra os fatos não há argumentos!
É evidente que, assim como no Brasil[2], a maior parte dos que iniciam o doutorado não o concluem. Existem sim, os que se dedicam ao turismo e ao vinho argentino, mas o descompromisso de alguns não pode macular a imagem e a honra de muita gente séria[3] que enfrenta o empreendimento a um elevado custo – viagens, hotéis, alimentação, mensalidades escolares, a ausência do lar, etc.,
Porque existem mais brasileiros cursando doutorado em Direito na Argentina do que no Brasil? A resposta é simples: Basta indagar quantas vagas em doutorados em nossas universidades são oferecidas para os mais de 3 milhões de bacharéis em Direito que temos em nosso país. Uma grande universidade federal do sudeste recentemente abriu edital com a oferta de 4 vagas! Ora, porque não se abrem vagas nos mestrados e doutorados do Brasil, se a demanda reprimida é tão grande? Não seria por acaso alguma dose de ciúme, de egoísmo, de “proteção de mercado” para evitar a multiplicidade de profissionais habilitados nas áreas do conhecimento científico?
Na Universidade de Buenos Aires, UBA, os alunos brasileiros assentam-se ao lado dos alunos argentinos – e chilenos, venezuelanos, portugueses, etc. De vinte nacionalidades ao todo. Ali se submetem às mesmas exigências e recebem aulas com ilustres professores doutores brasileiros e argentinos – pessoas de caráter ilibado e conhecimento científico inquestionável. Refiro-me a Flávia Piovesan, a José Luiz Quadros Magalhães, a Paulo Busato, a Antonio Carlos Wolkmer, a Eugénio Raúl Zaffaroni, a Carlos Maria Cárcova, Ricardo Rabinovich-Berkman, dentre outros[4].
No afã de denegrir o desconhecido, lançam-se mão de dados falaciosos e informações desencontradas. 
case “Museo Social”. A Universidad Del Museo Social, possui cerca de 500 brasileiros matriculados no seu doutorado. Criada há mais de um século, sob inspiração do “Musée Social de Paris”, é berço de ilustres personalidades. Possui nos seus quadros 98 (sim, a relação nominal enumera noventa e oito professores!) todos aptos a orientar os doutorandos. E mais, não se admite que um doutor oriente mais do que 5 doutorandos. Os dados estão disponíveis na CONEAU. Há quem não interessa investigar. Fala-se sem conhecimento!
Nenhum doutorado da Argentina dura menos que 4 ou 5 anos e a carga horária de aulas presenciais nunca é inferior às exigências da CAPES – 360 horas! Sem contar as horas de pesquisa e tutoria.
Claro, essas 360 horas de aula costumam ser dividias em quatro encontros de 15 dias. Um a cada semestre. Durante o período de permanência no Brasil, o doutorando se dedicará à leitura, deve atender a rigorosas exigências de produção de “papers” – dezenas de pesquisas e investigações, geralmente orientadas. Além do convívio acadêmico exige-se leitura, reflexão e produção acadêmica. Artigos e livros devem ser publicados para qualificação e depósito do projeto de tese. Não existem facilidades ou favorecimentos. O caráter objetivo é observado em tudo. Não é à toa que um pequeno número logra defender uma tese com sucesso na Argentina. Após 10 anos de atividades acadêmicas de brasileiros na Argentina, acredita-se que até hoje o número total de doutores brasileiros com teses defendidas naquele país não ultrapasse a casa dos cem.
Como os brasileiros se inscrevem. Considerada a inviabilidade das universidades argentinas estabelecerem escritórios próprios no Brasil, optou-se por credenciar representações: escolas e instituições brasileiras que deverão selecionar os alunos, recepcionar e validar a documentação, receber e repassar para a Argentina os valores das mensalidades e estabelecer um verdadeiro intercâmbio entre o aluno e a universidade. Nesse contexto se destaca a Escola Superior de Justiça, que possui um departamento acadêmico com quatro pessoas aptas a orientar o doutorando durante todo o tempo – aquisição de obras raras, instruções sobre pesquisas de campo, ajuda na elaboração do projeto de tese, na escolha do tema de tese, etc. é o seu forte.
Os preços são módicos. Inferiores a 50% do que se cobra, comumente, por curso equivalente no Brasil. Claro que além do valor que é pago para as universidades – em média 10 mil dólares, o doutorando terá que arcar com os custos ordinários com livros, viagens[5] e estada na Argentina.
As exigências da CONEAU, órgão argentino similar à CAPES e que tem promovido repetidas reuniões com esta para padronização de ensino, são extremamente rigorosas. Não deixa nada a desejar em relação ao padrão brasileiro. Supera-o em muitos casos. Só na última convocatória, encerrada na virada do último ano, 5 ou 6 universidades perderam o seu credenciamento. Entre estas uma que recebe brasileiros, a “Museu Social” foi desclassificada em um primeiro momento, por apresentar baixo número de egressos em relação aos ingressantes, mas a decisão da CONEAU – que sequer foi divulgada ao público, ainda não é definitiva, conquanto está pendente de recurso administrativo no próprio órgão. Evidente que se esgotadas as instâncias administrativas ainda se pode contar com o Poder Judiciário[6], pois o índice de diplomados ali não destoa da média mundial.
A questão da reciprocidade. Um doutor formado no Brasil é doutor em Portugal, na Argentina e outras partes do mundo. A comunidade científica respeita, geralmente, a autonomia didático-científica das universidades e mediante um procedimento simplificado de equivalência reconhecem o grau acadêmico. No Brasil, em muitas paragens, ainda vivemos verdadeira ditadura universitária. Mesmo o Decreto Presidencial 5.518/05 prevendo explicitamente que títulos do Mercosul tem validade automática no Brasil, é comum a negativa desta possibilidade. E o pior: eventualmente o doutor brasileiro formado na Argentina pede a revalidação do seu diploma e aí além da documentação formal[7] exigem cópias de passagens aéreas, notas de hotéis, tickets de restaurantes e outros e ao final negam o pedido de revalidação ou simplesmente o “arquivam” e não se manifestam. Ainda bem que o Judiciário brasileiro está atento. Nos Recursos Especiais 1.182.993/PR e 971.962/RS, restou assegurado que os títulos do Mercosul são passíveis de revalidação e recusas injustificadas não deverão ser toleradas. É de se destacar, todavia, que em outras ocasiões, como no julgamento dos Embargos Infringentes nº 2008.70.00.009800-1/PR, o Judiciário garantiu que “é possível o registro de título de curso de doutorado apenas para fins de docência de forma automática, sendo desnecessário o processo de revalidação, imprescindível apenas a comprovação do depósito de ratificação expressa pelos países participantes do Acordo Internacional”. Raciocínio semelhante pode ser extraído das decisões dos feitos ordinários nº 2007.70.00.018550-1/PR ou nº: 2001.38.00.014426-6[8], confirmado em segunda instância.
Não é sem motivo que a Desembargadora Federal Marga Inge Barth Tessler lembra[9] que “o disposto no artigo 207 da Constituição Federal de 1988 de que as ‘universidades gozam de autonomia didático-científica, administrativa e de gestão financeira e patrimonial’, não tem a abrangência pretendida pela agravante e deve ser interpretada em consonância com o disposto no artigo 209 da Carta Política. Autonomia não se confunde com ausência de limites”[10].
Não se pode estereotipar. Julgar a qualidade do ensino argentino e das centenárias universidades daquele país com base no rendimento de um ou outro brasileiro que terá ido lá e fracassado, é partir do varejo em direção ao atacado. É um retrocesso. Estudantes com rendimento pífio existem na Argentina, no Brasil e em qualquer parte do mundo. Isso não pode desqualificar os festejados programas de doutorado da Argentina, que, sem preconceito e nos moldes europeus abrem[11] as portas para os brasileiros.
Não somos a favor de reconhecimentos indiscriminados. A instituição há que ser séria, credenciada por órgão similar à CAPES, as exigências mínimas dos cursos brasileiros devem ser observadas – número de horas, qualificação do corpo docente, substância da tese, etc. e os diplomas – por óbvio, devem ter plena validade no país de origem. Não podemos é, em nome de um discurso puritano de reserva de mercado, dizermos que queremos o aperfeiçoamento cultural da nossa gente e dar um tiro no pé, incentivando as universidades brasileiras a negar revalidação a valiosos títulos de universidades estrangeiras, em franco descumprimento da lei. Isto é ilegal. Seguramente, não é isso que o Brasil quer. Atitudes mesquinhas e egoísticas não são um exemplo recomendável para os jovens estudantes. Respeitemos o MEC, a Capes e, acima de tudo, a soberania da vontade popular representada pela Lei.
O caminho para enfrentarmos estas ansiedades e incongruências passa pelo reafirmar dos compromissos da universidade com os temas da excelência acadêmica e pelo desejo sincero e despretensioso, do aperfeiçoamento educacional e cultural de nossa gente, pelo respeito ao outro, sem preconceitos, pela valorização dos direitos humanos, pelo cumprimento da lei, pela aceitação da globalização e pela democratização e internacionalização do conhecimento, superando a antinomia do privado ante o universal.
Respeitemos o MEC, a Capes e, acima de tudo, a soberania da vontade popular representada pela Lei.
O caminho para enfrentarmos estas ansiedades e incongruências passa pelo reafirmar dos compromissos da universidade com os temas da excelência acadêmica e pelo desejo sincero e despretensioso, do aperfeiçoamento educacional e cultural de nossa gente, pelo respeito ao outro, sem preconceitos, pela valorização dos direitos humanos, pelo cumprimento da lei, pela aceitação da globalização e pela democratização e internacionalização do conhecimento, superando a antinomia do privado ante o universal.


(*) Joaquim Miranda é Promotor de Justiça em Minas Gerais. É mestre, doutor e pós-doutorando em Direito.



[1] Até mesmo a Argentina, que tem um quinto da população da brasileira, tem maior quantidade de doutores que o Brasil. Não é sem causa que os cientistas argentinos já conquistaram cinco prêmios nobéis e o Brasil nenhum.
[2] Não faz muito tempo a CAPES divulgou que apenas 5% dos que iniciam um doutorado no Brasil o concluem.
[3] Entre os alunos do sistema intensivo argentino contam-se vários ministros do STJ; inúmeros Procuradores da República – chegando até a sub-procuradoria-geral; advogados conceituados; juízes e membros do Ministério Público das mais diversas origens, professores renomados e outros nem tanto.
[4] Se caminhamos um pouco mais podemos ter aulas na Argentina com Juan Carlos Alby, Ricardo Ballestra, Aníbal Fornari, Luis Maria Desimoni, Rodolfo Luis Vigo, Adalberto Agozino, Luis Niel Puig, Jorge Mosset Iturraspe, dentre outros – professores mundialmente conhecidos, alguns com mais de 70 obras escritas.
[5] Pelo menos 5 viagens. Geralmente mais.
[6] Ao contrário do que alguém supôs e afirmou recentemente, o caso “Museo Social” não foi judicializado.
[7] Cópia do diploma e da tese, cópia do programa das disciplinas, da ata de defesa de tese, do currículo dos professores, o trâmite consular e ministerial de todos os papéis, etc.
[8] Decis. na Medida Cautelar na RcL 2240 MG, julg. 3/04/03 e publicada no DJ 10/04/2003 pp.00037. Sobre o mesmo tema o Ministro Celso de Mello, relator, discordando da absurda e arbitrária posição da universidade assinala:
Eis que embora revestido de poder discricionário, não pode o órgão administrativo a quem compete o mister de avaliar e revalidar o título acadêmico, agir com arbítrio, sendo certo que a rejeição do mesmo há de se fazer com base em motivação sólida, para que se propicie ao poder competente a análise da sua legalidade, já que nenhuma restrição de direito se sustenta, se inexistente lei que a referende.
(…)
Ademais, o objeto do Protocolo Internacional a que aderiu o Brasil, não é outro que não o fomento ao maior desenvolvimento da Educação e Pesquisa nos Países signatários, através da integração e interação de seus organismos”.
[9] Vide artigo apresentado pela Desembargadora ao Seminário sobre Direito da Educação, promovido pelo Conselho da Justiça Federal – CJF, Brasília. Disponível emconline1.cjf.jus.br/phpdoc/pages/sen/…/textos…/marga_inge1.doc . Consulta em 20 de junho de 2012.
[10] Vide, neste exato sentido, os seguintes acórdãos: AI nº 2002.04.01.056050-3/PR (Ação Civil Pública), TRF-4ª Região, 3ª Turma, Relª Desª Marga Inge Barth Tessler, julg. em 11.02.2003, DJU de 02.04.2003, p. 665-666. Ação Ordinária nº 2002.70.00.035480-5/PR e Ação Civil Pública nº 2002.70.00.073937-5/PR.
[11] As universidades argentinas, seguindo a tendência europeia – e já adotada recentemente pela USP, UNICAMP, UFSC, pelas PUCs e mais recentemente pela UFMG, dentre outras) admite graduados diretamente para o doutorado – sem mestrado. Entendem que as propostas são distintas e interdependentes.