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sexta-feira, 1 de março de 2019

Rui Barbosa: o homem mais inteligente do Brasil

Morre Rui Barbosa

Morre Rui Barbosa





No dia 01 de março de 1923, morre Rui Barbosa, que se destacou na função de político e diplomata durante a República Velha





Rui recebeu o prêmio "Águia de Haia" por seu desempenho nas negociações de paz na conferência de Haia em 1907 (Foto: Reprodução/Internet)

Rui Barbosa foi advogado, jornalista e político. Nasceu em Salvador, Bahia, em 5 de novembro de 1849, e foi um dos fundadores da Academia Brasileira de Letras (ABL).
Depois de concluir o ensino primário, Rui Barbosa mudou-se para Recife para estudar Direito. Em 1868, transferiu-se para a Faculdade de Direito de São Paulo, onde concluiu seus estudos. Iniciou sua carreira política na Bahia, onde lutou pela libertação dos escravos e por eleições diretas.
Em 1878, na Assembleia Provincial da Bahia, Rui foi eleito deputado, passando a ser deputado geral, representante do estado na Assembleia Nacional, no ano seguinte. Participou ativamente da reforma eleitoral e de ensino, além da emancipação dos escravos.
Com a proclamação da República, Rui tornou-se um dos mais importantes líderes políticos, sendo vice-chefe do governo provisório e titular da pasta de finanças. Após a dissolução do Congresso por Deodoro da Fonseca, ele abandonou o governo e passou a fazer oposição.
Em 1893, foi exilado por se envolver na Revolução da Armada, retornando ao país dois anos depois. Foi designado como representante do Brasil na Conferência de Paz de Haia, ganhando o prêmio de “Águia de Haia” por seu desempenho nas negociações, em 1907. Rui Barbosa candidatou-se duas vezes à Presidência da República, nas eleições de 1910, contra Hermes da Fonseca, e nas de 1919, contra Epitácio Pessoa em 1919, mas foi derrotado em ambas.
Rui Barbosa morreu aos 73 anos, no dia 1 de março de 1923, por complicações de um edema pulmonar. Sua biblioteca, com mais de 50 mil títulos, é mantida pela Fundação Casa de Rui Barbosa, sediada em sua antiga residência.



Rui Barbosa foi advogado, jornalista e político. Nasceu em Salvador, Bahia, em 5 de novembro de 1849, e foi um dos fundadores da Academia Brasileira de Letras (ABL).
Depois de concluir o ensino primário, Rui Barbosa mudou-se para Recife para estudar Direito. Em 1868, transferiu-se para a Faculdade de Direito de São Paulo, onde concluiu seus estudos. Iniciou sua carreira política na Bahia, onde lutou pela libertação dos escravos e por eleições diretas.
Em 1878, na Assembleia Provincial da Bahia, Rui foi eleito deputado, passando a ser deputado geral, representante do estado na Assembleia Nacional, no ano seguinte. Participou ativamente da reforma eleitoral e de ensino, além da emancipação dos escravos.
Com a proclamação da República, Rui tornou-se um dos mais importantes líderes políticos, sendo vice-chefe do governo provisório e titular da pasta de finanças. Após a dissolução do Congresso por Deodoro da Fonseca, ele abandonou o governo e passou a fazer oposição.
Em 1893, foi exilado por se envolver na Revolução da Armada, retornando ao país dois anos depois. Foi designado como representante do Brasil na Conferência de Paz de Haia, ganhando o prêmio de “Águia de Haia” por seu desempenho nas negociações, em 1907. Rui Barbosa candidatou-se duas vezes à Presidência da República, nas eleições de 1910, contra Hermes da Fonseca, e nas de 1919, contra Epitácio Pessoa em 1919, mas foi derrotado em ambas.
Rui Barbosa morreu aos 73 anos, no dia 1 de março de 1923, por complicações de um edema pulmonar. Sua biblioteca, com mais de 50 mil títulos, é mantida pela Fundação Casa de Rui Barbosa, sediada em sua antiga residência.

Leo Ferre': un heros de l'anarchie au XXe siecle - Sciences Po

Do boletim semanal de Sciences Po, o meu herói anarquista: Leo Ferré
Ni Dieu, ni Maître

Léo Ferré : du sale gosse de Sciences Po au Joli môme de l’Olympia


Avant de devenir l’un des plus célèbres chanteurs français du 20ème siècle, Léo Ferré a usé ses pantalons sur les bancs de Sciences Po, dont il est sorti diplômé en 1939 (non sans péripéties). De la Péniche aux plus grandes scènes françaises, retour sur un parcours rempli d’insouciance et de maladresse.
« La vie est un grand livre écrit par un maladroit. Mais nous on s'en fout, on ne sait pas lire! »
Paris, 1936. Dans une petite chambre d’étudiant du quartier de l’Odéon, alors que dehors la neige virevolte en gros flocons, un jeune homme aux cheveux épais fait danser son stylo sur des feuilles volantes à la lueur d’une lampe blafarde. Un courant d’air qui traverse sa fenêtre le fait frissonner. Nostalgique, il repense à son enfance monégasque bercée par la douceur des hivers méditerranéens. Il se rapproche de son poêle et se laisse choir sur son lit.

Léo Ferré, section administrative

Demain matin, il doit retourner en classe. Ses études à l’École libre des sciences politiques, en section administrative, ne le passionnent pas. Pourtant, ses camarades boivent à chaque instant les paroles de leurs professeurs. Lui, assis à sa table, son cahier ouvert sur des titres tels que « La vie économique et le rôle de l’administration », ne tient pas cinq minutes. Il commence à prendre des notes, cherche à se concentrer, mais rien n’y fait. La voix de Wilfrid Baumgartner , son professeur de finances publiques, disparaît peu à peu derrière des notes de piano hasardeuses. En dessous des quelques lignes de cours qu’il s’est efforcé de prendre, il griffonne des rimes.
Si son père savait... Lui qui voulait que son fils devienne avocat, qu’il plaide devant une cour d’assises à grands coups d’effets de manche, dans cette ample robe qui donnerait à son allure fragile une ampleur impériale. Si monsieur Ferré savait que son fils, le soir, au lieu de bachoter sagement le cours d’« administration de la France et des colonies » de Monsieur Detton, traîne ses guêtres dans les caves de Saint-Germain-des-Prés. S’il savait que Léo n’aime rien d’autre que de boire du mauvais vin en compagnie de vieux musiciens tout en draguant les rares filles qui viennent déjà l’écouter. Léo ne s’en cache pas. Ses copies survolent les sujets imposés, sans jamais rentrer en profondeur. Ses talentueux professeurs ne sont pas dupes. Dans son dossier, des appréciations comme “Style médiocre et décousu”, “Ne paraît pas avoir jamais ouvert un traité de finances” côtoient de timides “Assez bien”.
Quand il rentre chez ses parents, à Monaco, Léo tente de parler à son père qui fait la sourde oreille. En 1938, après ses trois ans d’études, René Seydoux , le directeur de l’École Libre des Sciences Politiques a décidé de ne pas lui accorder son diplôme. Alors, son père lui écrit une lettre “Que doit-il (Léo) faire pour obtenir son diplôme ?”. Hors de question pour lui de laisser son fils devenir un artiste : Léo Ferré sera avocat, un point, c’est tout. Dans le train du retour, il gamberge. Bercé par le rythme lancinant du chemin de fer, il ferme les yeux et laisse s’évader ses pensées. Il voit son père, ses professeurs l’appeler vers la raison. Il lui faut réviser, se pencher sur ses cours, enfin. Puis, comme à leur habitude, les notes de piano prennent le dessus. Léo rentre à Paris et, le soir, il retourne dans ces caves interlopes où l’on essaie de jouer plus fort que l’on rit.

Le soldat Ferré

En 1939, il passe ses examens pour la deuxième fois. Puis, la réalité le frappe de plein fouet. Son problème n’est plus son père, ni le directeur de l’École. Cette fois-ci, c’est l’armée qui l’appelle. Pour la première fois, les notes de piano qui résonnent dans sa tête sont couvertes par le son strident des clairons. Léo Ferré est affecté au 81è régiment d’infanterie alpine. Le voilà de nouveau sous le soleil, cette fois-ci à Montpellier. Ses supérieurs voient arriver un étudiant en sciences politiques hirsute, au regard rêveur et à la démarche légère. Ils vont tout faire pour qu’il rentre dans le rang. Tous les matins, il se lève aux aurores, corvéable à merci. Depuis sa petite chambre de soldat, il apprend qu’il peut retourner passer deux oraux pour finalement obtenir son diplôme, précieux sésame qui calmera les ardeurs paternelles et lui permettra sans doute d’écourter son service militaire. Quand il ôte définitivement sa tenue de soldat, un vent de légèreté l’envahit. Lui qui a embrassé l’anarchie depuis qu’il a eu l’âge de comprendre sa définition ne supportait pas de servir l’État.

Un Alumnus rock n’roll

Pendant l’Occupation, il rentre à Monaco et vit de petits boulots. Bien décidé à laisser derrière lui toute carrière politique, il prend des cours de piano avec Léonid Sbaniev, un disciple du grand Alexandre Scriabine. C’est décidé, les petites notes de musique qu’il a dans la tête vont rythmer sa vie, et il n’écoutera qu’elles. Il enregistre ses premiers disques, qu’il fait écouter à Charles Trenet. Pas convaincu. C’est Edith Piaf qui lui demande de la rejoindre à Paris. Sa carrière de chanteur commence. Comme pendant ses études, il bataille. Pas toujours appréciées, ses chansons sont jugées trop déprimantes à une époque où la musique sert à échapper à l’horreur. Par orgueil, il continue. S’accroche, toujours plus fort. À force d’échecs, il n’entend plus que la petite musique dans sa tête. C’est elle qui le pousse. Elle, et les femmes. Une, surtout. Madeleine. Avec qui il vivra une relation passionnée jusqu’en 1968.
Mai 68 lui inspire des textes qui en feront l’icône d’une génération en quête de sens, comme « Lamentations devant la Sorbonne », « La violence et l’ennui » ou encore « Des Armes ». Le jeune Léo, qui rêvait en cours à de meilleurs lendemains, devient un artiste engagé. Sa maison de disque, Barclays, décide de jouer sur son côté anar’ pour faire monter les ventes. Et ça marche. Plus de vingt-cinq ans après son arrivée à Paris, sa carrière décolle. C’est le moment de cette fameuse rencontre avec Jacques Brel et Georges Brassens dans un appartement de la rue Saint-Placide. Pendant deux heures, leurs échanges sont retransmis sur RTL, ponctués par les bruits de la pipe de Brassens. De cette discussion, l’Histoire ne retiendra qu’une photo des trois hommes autour desquels dansent des volutes de fumées.
En 1993, Léo Ferré s’éteint dans sa maison de Toscane après une vie tumultueuse. Des bancs de Sciences Po aux casernes militaires, des caves de Saint-Germain à l’Olympia, son existence semble avoir été rythmée par ces airs de piano qu’il avait dans la tête.
Alex Laloue
Sources :
    •    Dossier scolaire de Léo Ferré - Mission Archives de Sciences Po
    •    Sciences Po Stories, la fresque historique
    •    Biographie de Léo Ferré

O grande salto economico para tras no Brasil - Ricardo Bergamini

Máquina do tempo leva o Brasil de volta ao passado

Ricardo Bergamini

É estarrecedor o grau de desconhecimento do estudo da macroeconomia no debate sobre o fim da recessão no Brasil, para um país que em 2018 retornou aos indicadores de PIB CORRENTE E PIB PER CAPITA em dólares americano, aos patamares próximos ao ano de 2008, conforme quadros demonstrativos abaixo, cabendo alertar que uma tragédia dessa magnitude levará, no mínimo, dez anos para colocar o Brasil nos patamares do ano de 2011 com PIB CORRENTE de US$ 2.614,5 bilhões e PIB PER CAPITA de US$ 13.237,00, mesmo sabendo que foram obtidos com a supervalorização, em torno de 175% em dólares americanos do mercado de commodities, no período de 2003 até 2011, com fartura de crédito, gerando uma ilusão monetária de crescimento que desabou quando esse mercado despencou a partir do ano 2012, mas será o que vai ficar registrado nas séries históricas do IBGE.

PIB A Preços Correntes

Fonte IBGE

Ano
R$ Bilhões
US$/R$
US$ Bilhões
2002
1.488,8
2,9296
508,2
2003
1.717,9
3,0705
559,5
2004
1.957,7
2,9247
669,4
2005
2.170,6
2,4335
892,0
2006
2.409,4
2,1763
1.107,1
2007
2.720,3
1,9475
1.396,8
2008
3.109,8
1,8369
1.693,0
2009
3.333,0
1,9927
1.672,6
2010
3.885,8
1,7585
2.208,5
2011
4.376,4
1,6739
2.614,5
2012
4.814,8
1,9453
2.470,5
2013
5.331,6
2,1738
2.475,1
2014
5.778,9
2,3599
2.448,8
2015
5.995,8
3,3856
1.772,4
2016
6.267,2
3,4538
1.814,5
2017
6.553,8
3,1930
2.052,5
2018
6.827,6
3,6700
1.860,4

 

 

PIB Per Capita

Fonte IBGE

Ano
R$ 1,00
US$/R$
US$ 1,00
2002
8.350
2,9296
2.850
2003
9.511
3,0705
3.097
2004
10.703
2,9247
3.659
2005
11.723
2,4335
4.817
2006
12.862
2,1763
5.910
2007
14.359
1,9475
7.373
2008
16.237
1,8369
8.839
2009
17.222
1,9927
8.642
2010
19.878
1,7585
11.303
2011
22.171
1,6739
13.237
2012
24.165
1,9453
12.399
2013
26.520
2,1738
12.165
2014
28.498
2,3599
11.538
2015
29.329
3,3856
8.670
2016
30.407
3,4538
8.804
2017
31.930
3,1930
10.000
2018
32.747
3,6700
8.923


Mini-reflexão sobre os tempos que correm no Brasil

Deterioração muito rápida da qualidade das políticas públicas é algo extremamente preocupante, pois sinaliza que os dirigentes não têm consciência dos problemas nacionais e não têm a menor ideia de como resolvê-los. A inconsciência, as hesitações, a submissão aos twitaços de pequenas minorias militantes (e delirantes) são sinais extremamente preocupantes de desgoverno. Lideranças racionais deveriam começar a se consultar entre si. O que se viu em menos de dois meses pode se converter em um gigantesco refluxo da maré, que também pode conduzir para uma direção completamente errada e indesejável. 
O Brasil não sabe o que quer?
É muito provável!
Mas a culpa não é do povo.
Elites muito medíocres resultam nesse quadro desolador.
Vou acionar o modo resistência.

Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 1/03/2019

Addendum 1: A intolerância com opiniões alheias é o traço mais evidente de personalidades autoritárias.
Addendum 2: A censura para trás merece algum prêmio George UnOrwell, ainda a ser inventado.