O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

sábado, 17 de março de 2012

Protecionismo, a nova praga do momento - Le Monde


Pourquoi le protectionnisme progresse dans le monde

Le Monde.fr |  • Mis à jour le 
Un ouvrier porte un sac de blé à Sanand, dans l'état du Gujarat, en Inde. En mars, le pays a décrété un embargo sur ses exportations de coton, avant de revenir sur sa décision en raison de l'envolée des cours.
Partager  
Alors que le protectionnisme revient au cœur des discours politiques en Francedepuis l'entrée en campagne des candidats à la présidentielle, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) s'est inquiétée, lors de sa dernière conférence interministérielle à la mi-décembre, de la montée des barrières douanières depuis le début de la crise financière en 2008. Selon l'OMC, le nombre de mesures protectionnistes initiées en 2011 s'élève à 340, contre 220 en 2010.
De son côté, l'organisme suisse Global trade alert (GTA) - qui recense l'ensemble des mesures commerciales dans le monde - avertissait, dans un rapport publié en novembre 2011, que trois mesures protectionnistes sont prises pour une mesure libéralisante depuis juillet 2011, et que les tensions commerciales ont atteint leur plus haut niveau depuis le "pic" de 2009.
UNE PERTE POTENTIELLE DE 800 MILLIARDS DE DOLLARS
Il n'en fallait pas plus pour que le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, appelle les membres de l'organisation à "restaurer un climat de confiance", qui est selon lui "une partie de la solution à la crise actuelle". Reprenant l'inusable métaphore de la tempête protectionniste, il prévenait que si d'"importantes mesures protectionnistes" étaient mises en place, elles pourraient coûter 800 milliards de dollars à l'économie mondiale.
Il s'agit pour l'OMC d'éviter une redite de la Grande Dépression des années 1930, qui avait vu le commerce mondial se contracter dangereusement sous l'effet des barrières douanières, jusqu'à dissoudre les liens économiques entre des pays repliés sur eux-mêmes. Or cette dissolution n'est pas étrangère à l'entrée en guerre de 1939.
D'où l'idée, en 1947, de négocier un accord international sur les tarifs douaniers et le commerce (General agreement on tariffs and trade, GATT), qui a abouti en 1995 à la création de l'OMC, dont le rôle est d'arbitrer les relations commerciales tout en limitant le protectionnisme. Mais la libéralisation des échanges est loin d'être un processus linéaire, et quand un pays se trouve en difficulté économique, les acquis sont la plupart du temps remis en cause.   
L'ARGENTINE, GRANDE CHAMPIONNE
Les pays émergents sont, de loin, les plus friands de dispositifs protectionnistes. L'Argentine se taille la part du lion, avec 192 mesures, selon GTA. Si celles-ci ont fleuri après la crise qu'a traversé le pays en 2002, elles se font plus nombreuses encore depuis le début de la crise financière de 2008.
Dans le viseur de la présidente, Cristina Kirchner : le contrôle des importations. Sa dernière victime ? Le Royaume-Uni, qui a vu, à l'occasion du 30e anniversaire du conflit des Malouines, en février, ses exportations limitées.
Critiquées par les autres pays du Mercosur (Paraguay, Brésil et Uruguay) - qui représentent 25 % des exportations et 31 % des importations argentines -, ces mesures s'inscrivent pourtant dans un mouvement initié fin 2011 par l'alliance sud-américaine elle-même, qui a décidé en décembre d'augmenter temporairement ses taxes d'importation pour les produits provenant de l'extérieur du bloc. De son côté, le Brésil - qui compte 81 mesures protectionnistes - a augmenté sa taxation sur les véhicules importés, surtout ceux qui viennent de pays extérieurs au Mercosur.
Au nom de l'intérêt national, les autres pays émergents cherchent également à se protéger : la Russie (172 mesures recensées) se concentre elle aussi sur sonindustrie automobile, puisqu'un tiers des véhicules devront être équipés d'un moteur ou d'une transmission fabriqués localement jusqu'en 2020.
La Chine (95 mesures recensées) annonçait quant à elle en décembre la mise en place, pour deux ans, de nouvelles taxes douanières sur certains véhicules américains. D'ailleurs, l'OMC dénonçait en décembre la prolifération des aides "régionales" en faveur de l'automobile, qui atteignent désormais 48 milliards de dollars en cumulé, soit 37 milliards d'euros.
L'Inde (101 mesures recensées) n'est pas en reste puisque, sous la pression populaire, elle a pour le moment renoncé à ouvrir le secteur de la distribution. Début mars, elle a décrété un embargo sur ses exportations de coton (lien "Abonnés"), avant de revenir sur sa décision en raison de l'envolée des cours.
DE LA NÉGOCIATION AU CHANTAGE
Si le protectionnisme reprend de la vigueur avec la crise, les différends commerciaux ont de leur côté diminué... depuis 2008, et ce, contrairement aux précédentes périodes de ralentissement économique. Pascal Lamy indiquait fin février que le nombre d'enquêtes sur les cas de dumping s'est établi à 153 en 2011, contre 213 en 2008.
Tout un symbole, après plus de vingt ans, la "guerre des hormones" entre les Etats-Unis et l'Union européenne vient de prendre fin. Une autre s'apprête toutefois à prendre le relais autour des "terres rares", métaux précieux sur lesquels la Chine a le quasi-monopole, puisqu'elle possède un tiers des réserves accessibles, et plus de 95 % du marché. Les États-Unis, l'Union européenne et leJapon ont d'ores et déjà porté plainte auprès de l'OMC.
Moins nombreux donc, les contentieux n'en sont pas moins durs, et ils frôlent parfois le chantage, comme quand la Chine décide de conditionner son aide à l'Union européenne à l'abandon de deux enquêtes anti-dumping et anti-subventions lancées par cette dernière. Ou prend d'importantes mesures de rétorsion en gelant la commande de 45 Airbus en riposte à la taxe carbone, mise en place par l'Union européenne - et ce, même si celle-ci est bien conforme aux règles édictées par l'OMC.
LES ÉMERGENTS EN LIGNE DE MIRE
Pour autant, malgré la pression nouvelle que les pays émergents mettent sur les pays développés, "le problème du protectionnisme n'est pas uniquement lié à ces pays. C'est particulièrement vrai dans le cas de l'Europe, puisque l'essentiel des échanges commerciaux des pays membres se font au sein de l'Union européenne", explique Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.
"Avec la division internationale du travail, nous ne produisons pratiquement plus dans les secteurs à faible valeur ajoutée, comme le textile, qui demande beaucoup de main-d'œuvre à bas coûts. Nous n'avons donc pas intérêt à prendre des mesures protectionnistes contre la Chine dans le secteur textile, puisque tout ce qu'on y gagnerait, c'est l'augmentation des prix des produits importés que nous n'avons pas intérêt à produire", argumente-t-il.
Avant de relativiser la menace du géant asiatique. "La Chine ne représente que 8 % des importations françaises. De fait, les principaux concurrents et partenaires de la France, ce sont les autres pays de l'UE, qui représentent environ 60 % de nos échanges commerciaux - Allemagne en tête, avec 17 %."
C'est pourquoi, pour M. Plane, "plutôt que d'envisager des barrières douanières aux frontières de l'UE" - comme propose de la faire notamment Nicolas Sarkozyavec un "Buy European Act" calqué sur le modèle américain -, "il serait préférable d'éviter les comportements non-coopératifs existant au sein de l'UE, comme la mise en place de la TVA sociale en France ou la compression des coûts salariaux en Allemagne, mesures qui ont pour objectif de gagner des parts de marché au détriment de ses voisins européens".

sexta-feira, 16 de março de 2012

So pode ser engano (ou distracao): uma cupula que socobra...

Cuba se tornou o Estado mais poderoso do planeta, ou pelo menos do hemisfério.
Trinta e três países deixam de se reunir por uma pequena ilha do Caribe, que nunca disse que queria ir...
Só pode ser piada, aliás...


So pode ser piada (imperial), como gostam os companheiros

Eu às vezes me pergunto quem é mais néscio: se os companheiros bolivarianos, se os companheiros imperialistas?
Eles se merecem...


O Big Brother se aperfeicoa (se amelhora, seria o caso de dizer...)

Sem comentários (e precisa?):


China legaliza la detención secreta de disidentes

Pekín – Agencias – 14/03/12
China ha aprobado una ley que permitirá las detenciones secretas por parte de la policía, pese a la creciente oposición de activistas y grupos proderechos humanos.
La revisión de la Ley de Procedimiento Criminal fue apoyada por el 92% de los 2.872 delegados, que votaron al finalizar el anual Congreso Nacional del Pueblo, que duró 10 días, en Pekín.
La ley permite someter a “vigilancia residencial” de hasta seis meses a una persona sin informar a sus familiares si el sospechoso es arrestado por cargos vinculados con la seguridad del Estado o terrorismo o si la notificación a los familiares pudiera obstaculizar la investigación de un crimen.
En otros casos, la policía está obligada a informar a los familiares de un sospechoso en las 24 horas desde su detención. La detención secreta, sin embargo, no se permitirá en el caso de grandes delitos económicos, como preveía un primer borrador.
El Gobierno emitió un borrador de ley para someterlo a consulta el septiembre, despertando fuertes críticas. La ley podría “violar las obligaciones de China de cumplir el derecho internacional”, señaló el martes la organización Human Rights Watch.
Uno de los aspectos más controvertidos es que permite mantener a un detenido incomunicado en una localización sin determinar. “Ello supone un claro peligro para los críticos del Gobierno y activistas de los derechos humanos y contraviene las obligaciones internacionaless de China”, criticó Sophie Richardson, la directora de la organización para China.
Amnistía International criticó también el artículo 73 de la ley, que legaliza “la práctica cada vez más común” de “desapariciones forzosas” de activistas y disidentes. Los activistas ya describen en sus blogs a compañeros desaparecidos como “sometidos al artículo 73″.
“La extensión de los poderes policiales legalizará en la práctica las detenciones secretas y desapariciones”, dijo Catherine Baber, vicedirector de Asia Pacífico de Amnistía Internacional. “China está creando un sistema judicial penal de dos vías”.
El conocido artista y activista Ai Weiwei criticó la nueva ley como “ilegal” y contraria a las convenciones de la ONU, que piden evitar las detenciones secretas, señaló en Pekín.
Las prisiones
Según Awi Weiwei, la ley también es contraria a derechos humanos fundamentales y principios morales. “Dará a la policía muchas excusas para actuar violendo la ley y desatará el pánico entre la población”, dijo el artista que pasó el año pasado dos meses en un lugar desconocido bajo esa “vigilancia residencial”. “El mayor problema es que la ley está sujeta a interpretación en manos del partido”.
Sin embargo, los medios estatales han destacado que la ley no hará sino aumentar “la protección a los derechos humanos” protegiendo a los sospechosos de detenciones ilegales.
La policía detuvo de forma secreta a numerosos activistas, sin informar a sus familiares, el año pasado en edificios comúnmente conocidos como “prisiones negras”, entre ellas famosos abogados defensores de los derechos humanos vinculados a protestas contra el gobernante Partido Comunista.

Protecionismo programado: uma inovacao brasileira

O Brasil, sempre inovador em matéria de protecionismo, acaba de inventar o protecionismo calendarizado.
Senão, vejam vocês mesmos:


Elementos acordados entre os Governos do Brasil e do México sobre Protocolo Modificativo do Apêndice Bilateral do ACE–55

Cidade do México, 15 de março de 2012

VERSÃO NÃO-OFICIAL EM PORTUGUÊS

Com respeito à revisão do Acordo de Complementação Econômica nº 55, os Ministros do Comércio e das Relações Exteriores do Brasil e do México acordaram os seguintes pontos:

1) As exportações de veículos leves de cada um dos países serão isentas de tarifa de importação até o limite de US$1,45 bilhão no primeiro ano de implementação da revisão acordada; US$1,56 bilhão no segundo ano; e US$1,64 bilhão no terceiro ano, como segue:
        
De 19 de março de 2012 a 18 de março de 2013: US$ 1,45 bilhão;
De 19 de março de 2013 a 18 de março de 2014: US$ 1,56 bilhão;
De 19 de março de 2014 a 18 de março de 2015: US$ 1,64 bilhão.

2) Para o cálculo do conteúdo regional dos veículos leves, os dois países utilizarão o método aplicável ao México no ACE–55. Acordou-se elevar esse conteúdo regional de 30% para 35% ao longo do primeiro ano de implementação da revisão acordada, no prazo mais curto possível. Até o final do terceiro ano subsequente ao primeiro ano anteriormente mencionado, o conteúdo regional deverá alcançar 40%. Antes do decurso do quarto ano, examinar-se-á a possibilidade de aumentar o conteúdo regional a 45%. Em resumo:

Até 19 de março de 2013, aplicar-se-á 35% de conteúdo regional;
Até 19 de março de 2016, aplicar-se-á 40% de conteúdo regional;
Entre 19 de março de 2015 e 18 de março de 2016, os países estudarão a possibilidade de elevar o conteúdo regional ao patamar de 45%.

3) No que se refere a veículos pesados, serão realizadas consultas para alcançar acesso recíproco e a homologação de normas técnicas e ambientais.

O Brasil e o México acordaram que o estipulado no item 1) terá um período de vigência de 3 anos. Uma vez transcorrido o referido prazo, os dispositivos estabelecidos no ACE–55 continuarão a ser aplicados.

O fascismo em construcao no Brasil (8): antes de tudo, ridiculo!

Uma das características do fascismo é a suposta seriedade dos fascistas. Eles se tomam por grandes reformadores do mundo, e pretendem, com toda sobriedade, moldar esse mundo, e todo mundo que vive nele, à sua imagem e semelhança autoritária.
Além de bigodinhos ridículos e camisas negras, botas, e essa parafernália toda, os fascistas de antigamente se consideravam reformadores da alma humana, e isso eles tomavam como trabalho indispensável ¡a correção dos males da nação, mesmo a ferro e a fogo...
O Brasil, sempre inovador em tudo quanto é matéria, acaba sempre esculhambando tudo, até o fascismo, ora vejam.
Não é que juízes ridículos, desse tribunalzinho confuso que temos lá em Brasília, querem cercear o direito de brasileiros, qualquer brasileiro, fazer campanha política por meio de microblogs e outros instrumentos.
Eles querem policiar qualquer esforço de comunicação, mesmo os mais ridículos, feito por políticos igualmente ridículos.
Os juízes só conseguem ser ridículos.
E são também, como já escrevi aqui, tiranetes togados (e ridículos ainda mais, de toga).
Como esses juízes ridículos são os ridículos de última instância, não temos mais a quem recorrer, só ao ridículo.
Quem sabe expondo esses juízes ridículos ao ridículos, eles tentam ser menos ridículos e voltam atrás?
Não é possível que eles queiram permanecer ridículos por toda a eternidade...
E vão ter de ficar vigilantes a todas as novas formas de comunicação para novamente, rapidamente, ridiculamente proibir também...
Ridiculamente vosso...
Paulo Roberto de Almeida 

Reinaldo Azevedo, 16/03/2012

Por quatro votos a três, o Tribunal Superior Eleitoral proibiu ontem pré-candidatos de se manifestar sobre as eleições no Twitter antes de 6 de julho. Trata-se de uma decisão ridícula, autoritária, que abre a janela para o arbítrio e a subjetividade. Mais: vai privilegiar máquinas partidárias fortes, como a… petista, por exemplo!, e pode inundar de ações a Justiça Eleitoral. Votaram contra a proibição os ministros Dias Toffoli, Carmen Lúcia e Gilson Dipp. Ficaram a favor da tese, que me parece obviamente errada, Ricardo Lewandowski (para não variar), Aldir Passarinho, Marcelo Ribeiro e Arnaldo Versiani.
O Twitter, bem argumentou a ministra Carmen Lúcia, é uma “mesa de bar virtual”. E é mesmo. Por que o TSE tem de meter o bedelho em algo assim? Toffoli lembrou que é uma espécie de bate-papo telefônico. Também é verdade. Para Dipp, conversa sobre eleição no Twitter, no máximo, “constitui propaganda eleitoral lícita, doméstica, caseira, entre interessados”. Estão todos certos. Mas prevaleceram o erro e a fúria legiferante do TSE. A piada é que essa decisão ainda decorre de uma ação movida pelo Ministério Público Eleitoral contra Índio da Costa em… 2010! Que bom se tivéssemos uma Justiça Eleitoral mais ágil e menos dada a se meter na comunicação entre os indivíduos!
Se os quatro preclaros que votaram contra não se deram conta, eu lembro. Uma simples pesquisa na Internet informa que o PT decidiu contratar pessoas para “monitorar” as redes sociais, sites e blogs. Trata-se de um grupo profissionalizado, QUE JÁ ESTÁ FAZENDO CAMPANHA, SENHORES! E não tem como ser evitada. O mesmo acontece no Facebook e nas demais páginas do gênero.
Muito bem! Se um pré-candidato recebe um ataque organizado de uma súcia, ele está impedido de reagir? Faz o quê? Recorre à Justiça Eleitoral para pedir direito de resposta? Mas direito de resposta contra quem? O argumento mais ridículo foi mesmo o de Lewandowski. Não seria cerceamento à liberdade de expressão porque as pessoas não-envolvidas em eleições podem se manifestar à vontade. É mesmo? Isso inclui os cabos eleitorais contratados, não é mesmo? Acontece que eles estão “envolvidos” nas eleições.
Ora, no Twitter, “seguir” alguém é um ato de vontade. Se você não gostar do que aparece na sua tela, basta bloquear.  Ninguém precisa da ajuda de Lewandowski para isso. No momento, nós precisamos dele é para outra coisa. Digo já qual é.

Bebados costumam andar para frente e para tras, cambaleantes, hesitantes, indecisos...

Governo recua e libera cerveja na Copa
Opinião e Notícia, 15/03/2012 

Num sinal da atual desarrumação do governo, Ministério do Esporte volta atrás na questão da venda de bebida alcoólica nos jogos. Segundo Vicente Cândido, houve “um equívoco” da assessoria jurídica do governo
Em menos de um dia, o governo mudou novamente de opinião sobre a venda de bebidas alcoólicas durante a Copa do Mundo de 2014. Nesta quinta-feira (15), o relator do projeto da Lei Geral da Copa, Vicente Cândido (PT-SP), informou que o comércio de cerveja faz parte do acordo feito pelo governo brasileiro com a Federação Internacional de Futebol (Fifa). Por isso, a permissão voltará ao texto da proposta.
Na tarde de ontem (14), líderes governistas decidiram retirar a venda de bebidas alcoólicas da Lei Geral da Copa. A posição foi tomada após o governo anunciar que não havia exigência da Fifa para que isso acontecesse. O Estatuto do Torcedor proíbe o consumo de bebidas ou substâncias que possam gerar violência. Um termo assinado entre o Ministério Público e a Confederação Brasileira de Futebol (CBF) restringe a venda desde 2008.
De acordo com o relator do projeto, as ministras da Casa Civil, Gleisi Hoffman, e das Relações Institucionais, Ideli Salvatti, foram induzidas ao erro por suas assessorias jurídicas. Ontem à noite, o ministro do Esporte, Aldo Rebelo, divulgou nota afirmando que a venda de bebidas alcoólicas durante a Copa faz parte do compromisso assumido pelo país. A Budweiser, da multinacional AB-Inbev, é uma das patrocinadoras da Fifa. Por conta da confusão, uma reunião foi convocada na Casa Civil. Lá, o Palácio do Planalto informou que havia se equivocado na posição.
Com a nova posição do governo, a maior divergência na discussão do projeto – a liberação da venda de bebidas alcoólicas nos estádios da Copa do Mundo – retorna. Por conta da discussão sobre a possibilidade de existir comércio de cerveja nas arenas do mundial, o governo aceitou adiar a votação da proposta na semana passada. Mesmo assim, Cândido acredita ser possível votar o texto na próxima semana. “Governo facilitaria sua relação com Congresso se tivesse apenas uma Opinião sobre Lei Geral da Copa e não a mudasse três vezes em 24 horas”, disse a deputada Manuela D’Ávila (PCdoB-RS), no Twitter.
=============
Surpresa de um profissional:

Faz que vai mas não vai
A venda de cerveja nos estádios, durante a Copa, é um caso clássico de amadores batendo cabeça. O Governo brasileiro, quando acertou com a FIFA a realização da Copa no Brasil, concordou em liberar a venda de cerveja nos estádios. Gleisi e Ideli informaram ao Congresso que este compromisso não existia, e a permissão da venda de cerveja foi retirada da Lei Geral da Copa. O ministro Aldo Rebelo, que é do ramo, interveio. E o Governo voltou atrás em 24 horas.
Como podem as duas ministras mais importantes ignorar os acordos escritos?
Carlos Brickmann, 16/03/2012

Depois do alho, a cebola: produtos altamente estrategicos

O que seria de nossa alimentação, do bom gosto da nossa cozinha, do equilíbrio perfeito dos pratos que consumimos, se não fosse pelo alho -- já protegido por diversas medidas defensivas, antidumping, salvaguardas, listas de exceção, whatever... -- e pela cebola, dois produtos altamente relevantes em nossas casas, absolutamente indispensáveis para nossa saúde, quem sabe até para nossa sobrevivência?
Por tudo isso, todo nosso apoio às justas medidas protecionistas do governo, sempre bem-vindas, e que só nos garantem bem-estar e sobretudo garantia de renda ampliada...
Paulo Roberto de Almeida

Araripe  Castilho,  de Ribeirão Preto
Folha de São Paulo, 14/03/2012

Produtores solicitam ao governo que tome medidas contra o produto da Argentina

O Ministério da Agricultura estuda fórmulas para dificultar a entrada anual de até 170 mil toneladas de cebola argentina no Brasil.

A medida é um pedido de produtores brasileiros, que se reuniram nos últimos dias com o ministro Mendes Ribeiro Filho, em Brasília.

A safra nacional de cebola supera 1 milhão de toneladas por ano e a preocupação do setor está ligada ao bolso dos produtores. Eles vêm de duas safras seguidas de preços baixos e temem que a situação se repita em 2012.

Segundo o presidente da Anace (Associação Nacional de Produtores de Cebola), Almir Schafer, o ministro se comprometeu a "estudar" medidas de proteção ao valor do produto brasileiro.

"Sabemos que não dá para proibir, por causa do Mercosul, mas dá para dificultar", disse Schafer.

A assessoria de imprensa Ribeiro Filho confirmou o compromisso assumido e disse que a pasta tentará dar mais estabilidade ao valor do quilo da cebola pago aos plantadores.

A remuneração do quilo da cebola até começou 2012 em alta, após dois anos ruins, mas, como o produto da Argentina começa a chegar ao mercado nacional neste mês, a expectativa é que o valor caia devido à oferta maior.

O valor pago aos plantadores em janeiro deste ano ficou em R$ 0,60 o quilo, na média.

De acordo com a Anace, em fevereiro o preço foi ainda melhor para o produtor: chegou a R$ 1 e teve como resultado a média de R$ 0,80.

"Mas, em outubro e em novembro [começo da atual safra em Santa Catarina], tinha produtor vendendo a R$ 0,40 o quilo, o que não paga nem os custos da lavoura", afirmou Schanfer.
O consumo médio anual de cebola no Brasil é de aproximadamente 1,13 milhão de toneladas, de acordo com a Anace.

quinta-feira, 15 de março de 2012

Esquizofrenia economica argentina: 80 anos de decadencia, e decaindo mais, toujours et encore...


Argentina's Dubious Boom

Argentina's economy has been coasting on its past successes. Don't be fooled.

BY ROBERT LOONEY | MARCH 14, 2012

When Argentina defaulted on its sovereign debt in 2002, few predicted that the country would soon bounce back -- much less rank as one of the fastest-growing emerging economies over the next decade. Yet, aided by aggressive fiscal and monetary stimulus, Argentina has enjoyed an Asian-style 7.6 percent average annual growth rate since 2003, with commensurate gains in employment and declines in poverty. Indeed, Argentina's success in thumbing its nose at foreign creditors has emboldened some observers to suggest that Greece and the other debt-ridden eurozone economies try default as an alternative to the harsh austerity prescribed by the IMF and the European Union.
It seems that Argentina managed to turn "Washington consensus" policy on its head and get away with it. Or maybe not: A closer look at Argentina's post-crisis economy suggests the boom is living on borrowed time, that the chickens will soon come home to roost.
The model for Argentina's post-crisis boom was the Perónist policies of the 1940s and 50s. Corporatist Perónism accommodated the interests of business, labor, and the poor through collective bargaining managed by the state. Resources were skimmed from the country's highly productive agricultural sector to cover the cost of wages and profits in excess of competitive levels.
But Perónism promised more than it could possibly deliver. Expansionary macroeconomic policies led to ever-rising inflation, stagnant productivity, and battles among highly organized interest groups that spurred popular unrest and increasingly repressive government reactions. Argentina was left with anemic public services, crumbling infrastructure, profitless industries, and paralyzing union demands for wage increases unsupported by productivity gains.
Juan Perón was overthrown by a military junta in 1955. Yet the legacy of Perónism survived, its peculiar mix of corporatism, populism, and nationalism rising and ebbing across the tumultuous 1980s and 1990s. Argentina was especially hard hit by policy experiments designed to curb inflation that left the economy uncompetitive in global markets, burdened by a huge external debt and committed to an overvalued exchange rate pegged to the dollar. Its economic troubles culminated in a financial crisis in 2001-02, with the collapse of the fixed exchange rate and a sharp recession accompanied by fierce unemployment and a wave of bankruptcies.
The economic policies of the post-crisis administration of Néstor Kirchner (2003-2007) appear to have initially taken into account the hard lessons of unsustainable policies. While Perónist in spirit (and optics), Kirchner's economics initially amounted to a pragmatic response to the massive income redistribution precipitated by the financial crisis and subsequent recession. On the one hand, the crisis wiped out household savings, increased unemployment to twenty-four percent, and impoverished large segments of the middle class. On the other, the depreciation of the currency made exporters (and domestic industries vying for market share with importers) more competitive and greatly reduced the burden of their debts denominated in pesos.
Kirchner suspended payments on the country's sovereign debt, relieving the government budget of massive ongoing obligations. He also echoed Perónist tradition by favoring domestic industry through policies that maintained the now-grossly-undervalued peso exchange rate, by plowing huge sums into expanded social programs and by imposing price controls on key sectors (such as energy) to suppress inflationary pressures.
On their face, these policies hardly seemed sustainable. But in a stroke of luck, his programs coincided with the start of a global commodity boom that provided the government with windfall revenues from export taxes. As a result, Argentina was able to clear its debts to the IMF in 2005 (well ahead of schedule), freeing Kirchner from the IMF's calls for fiscal prudence and its demands for a shift to more market-oriented policies.
A key element in Kirchner's post-crisis recovery strategy was the preservation of the aforementioned undervalued exchange rate. Toward this end, the government once again pegged the Argentine peso to the dollar -- though this time at an exchange rate that effectively protected domestic industry from foreign competition. The government maintained this rate by intervening in the foreign exchange market, even though the high prices of Argentina's key commodity exports suggested that a market-driven strengthening of the peso was needed to fight inflation. Indeed, the exchange-rate peg was complemented by domestic monetary policies that fed the fires of inflation.
On other fronts, Perónist populism ruled the day. The government went to war with commodity exporters, protecting the purchasing power of Kirchner's constituents in an inflationary environment by restricting food exports and imposing price controls.
When Kirchner decided not to run for reelection and handed the presidency to his wife, Cristina Fernández de Kirchner, in 2007, many hoped that she would begin liberalizing the economy. But that has not happened. And in what amounts to Perónist déjà vu, the failure to allow both currency and product markets to adjust to supply and demand is now exacting a toll on both Argentina's productivity and it competitiveness in international markets.
The economic consequences are nowhere more apparent than with energy. Argentina has abundant deposits of natural gas: the country appeared on the verge of becoming a major exporter in the early-2000s. But price controls have reduced the profitability of investment in the sector to such an extent that domestic shortages are now forcing Argentina to import natural gas. Ironically, this has made it necessary for the government to subsidize imported gas, even as it refuses to allow natural gas producers to charge for the full cost of production. Recent estimates place the sheer waste associated Argentina's energy policy at about $8 billion, or close to two percent of GDP.
The government's tilt toward its urban industrial constituents has also taken a toll on farm output. Argentina has a clear comparative advantage in agriculture: the country's vast fertile plains potentially make it an export powerhouse to rival the American Midwest. Yet early in Cristina Kirchner's rule, farmers went on strike to protest the government's efforts to skim the cream from the commodity boom by increasing taxes on exported wheat, soy, and meat.
Under Ms. Kirchner, the total tax on agricultural exports has risen to 75 percent, effectively curtailing new investment into the sector. Instead, investment is instead flowing into uncompetitive sectors favored by Perónist politicians and bureaucrats.
The most bizarre example is the government's import-substitution program in frigid Tierra del Fuego. In 2009, Ms. Kirchner sought to create jobs in this desolate region isolated from markets by distance and geography by encouraging production of consumer electronics -- that's right, TVs and smartphones. To this end, she doubled the value-added tax on imported electronics (which largely come from Asia), a move she later backed up with restrictive import-licensing requirements. She also lowered the already-minimal taxes paid by electronics companies (notably, Samsung) that assemble products in the region. The baksheesh, including exemptions from the income tax, value-added tax and taxes on imported parts, have cost the Argentine treasury about $1.3 billion -- more than $100,000 for each of the 10,000 jobs that have been created.
Argentina now faces the double whammy of a slowing global economy and productivity-sapping domestic economic distortions. The deteriorating balance of international payments is stimulating speculation about a new peso devaluation, while the country's increased levels of protectionism are generating threats of retaliation from its regional trade partners.
Less tangible, but more ominous, there has been a decline in the quality of governance across the decade. Argentina has seen a marked deterioration in the World Bank's measure of government effectiveness and the rule of law, even as the government's increased reach has produced a significant drop in most dimensions of economic freedom.
Argentina's post-crisis model is thus coming unraveled, and the economy appears on course for another reality check. As in past run-ups to disaster, Argentine wealth is fleeing the country despite the government's tightening of capital controls. A new financial crisis could be especially devastating because the country's differences with foreign debt holders (other than official lenders like the IMF) are still unresolved, effectively freezing it out of global capital markets.
Plainly, this unsustainable economic model holds little promise for debt-strapped eurozone countries seeking a fresh start. However, Argentina's initial post-crisis successes do offer some insight into the applicability of the Washington Consensus approach. IMF-type stabilization programs that focus on austerity are extremely expensive in terms of lost output and falling living standards. By contrast, aggressive Argentine-style stimulus in the wake of a large devaluation could offer an attractive,short-run solution.
Note that emphasis. It is imperative to make the transition from a demand-oriented strategy to one focused on expanding production for external markets as soon as recovery is well underway. In Argentina, the lingering power of Peronist interest groups has led Argentina to miss this transition window -- although recent moves to reverse subsidies suggests that the government is beginning to realize the seriousness of the country's economic plight. One can only hope that this realization has not come too late.
 
Robert Looney teaches economics at the Naval Postgraduate School in Monterey, California.