O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

sábado, 31 de março de 2012

Revue Monde(s), Histoire, Espace, Relations - appel a contributions

Revue Monde(s), Histoire, Espace, Relations

Présentation

MONDE(S). Histoire, Espaces, Relations

La création de la revue Monde(s). Histoire, Espaces, Relations entend combler un vide éditorial et fournir un lieu d’expression et de publication pour des tendances neuves de l’histoire internationale, déjà largement représentées à l’étranger mais encore peu développées en France: histoire transnationale, histoire connectée, histoire globale, histoire mondiale.

Même si plusieurs revues d’histoire ou de sciences sociales, telles que la Revue d’Histoire moderne et contemporaine, Vingtième siècle, Genèses ou Relations internationales, ont consacré ces dernières années plusieurs articles ou numéros, souvent à caractère théorique et historiographique, à ces approches novatrices de la recherche, il n’existe pas de publications dont les problématiques s’en réclament spécifiquement.

Le projet Monde(s) est né de la rencontre d’historiens des relations internationales, autour de Robert Frank et de l’UMR-IRICE (Identités, Relations internationales et civilisations de l’Europe, http://irice.univ-paris1.fr), regroupant des chercheurs de Paris I, Paris IV et du CNRS, et des africanistes du CEMAf (Centre d’études des mondes africains, http://www.cemaf.cnrs.fr) de Paris I, autour de Pierre Boilley. De ces échanges est née la conviction qu’il fallait repenser l’histoire des phénomènes transnationaux en l’enrichissant des réflexions propres aux spécialistes de l’ensemble des aires géographiques, bouleversant ainsi les chronologies et les points de vue trop européocentrés ou prisonniers du «nationalisme méthodologique » (trop centrés sur un seul continent).

Cette initiative s’appuie sur des bases institutionnelles d’importance : l’IRICE et le CEMAf mobilisent à eux seuls 553 chercheurs (215 membres et 338 doctorants), essentiellement de Paris I, Paris IV et du CNRS, mais aussi des chercheurs associés d’Universités françaises et de nombreuses Universités et centres de recherches étrangers, qui peuvent constituer autant de relais assurant une diffusion réellement internationale de la revue.
La revue Monde(s). Histoire, Espaces, Relations est la propriété de l’association (loi 1901) : Association de la revue Monde(s). Histoire, Espaces, Relations.
Elle est publiée sur papier et en ligne (2 numéros par an) par les éditions Armand Colin

L’équipe éditoriale

La revue Monde(s). Histoire, Espaces, Relations est la propriété de l’association (loi 1901) : Association de la revue Monde(s). Histoire, Espaces, Relations, dont les statuts ont été déposés. Elle est publiée sur papier et en ligne par les éditions Armand Colin.
Site de la revue : http://www.monde-s.com

Contact
Institut Pierre Renouvin – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
1 rue Victor Cousin
75005 Paris
mail : Stanislas jeannesson
jeannesson@wanadoo.fr

secrétaire de rédaction :
gisèle Borie : gisele.borie@univ-paris1.fr

Comités de la revue
Directeur de la publication : Robert Frank

Equipe de rédaction
Directeur de la publication : Robert Frank (professeur, Paris 1)
Rédaction en chef : Stanislas Jeannesson (maître de conférences, Paris IV) Sabine Dullin (professeur, Lille 3), Jean-Michel Guieu (maître de conférences, Paris I) Pierre Singaravélou (maitre de conférences, Paris I) Laurent Warlouzet (maître de conférences, université d’Artois)
Secrétariat de rédaction : Gisèle Borie (CNRS, UMR-IRICE).

Comité de rédaction
Laurence Badel (Strasbourg), Philippe Beaujard (CNRS, EHESS), Pierre Boilley (Paris I), Gisèle Borie (CNRS, IRICE), Jean-Pierre Chrétien (CNRS), Thomas David (Lausanne), Corine Defrance (CNRS, IRICE), Sabine Dullin (Lille 3), Anne-Laure Dupont (Paris IV), Robert Frank (Paris I), Jean-Michel Guieu (Paris I), Hélène Harter (Rennes II), Catherine Horel (CNRS, IRICE), Stanislas Jeannesson (Paris IV), Dzovinar Kevonian (Paris-Ouest), Antoine Marès (Paris I), Philippe Norel (Poitiers), Claire Sanderson (Reims), Pierre-Yves Saunier (CNRS, IRICE), Pierre Singaravélou (Paris I), Isabelle Surun (Lille 3), Hugues Tertrais (Paris I), Ludovic Tournès (Paris-Ouest), Geneviève Verdo (Paris I), Laurent Warlouzet (Université d’Artois).

Comité scientifique
Gareth Austin (IHEID Suisse),  Eric Bussière (Paris IV), William Gervase Clarence-Smith (School of Oriental and African Studies – SOAS, Londres), Frederick Cooper (NYU, New York), Matthew Connelly (Columbia, New York), Sebastian Conrad (Freie Universität, Berlin), Carol Fink (Ohio State University),  Madeleine Herren (Université d’Heidelberg), Andrea Komlosy (Université de Vienne),  Kristina Koulouri (Panteion, Athènes), Pieter Lagrou (ULB, Bruxelles), Annick Lempérière (Paris I), Matthias Middell (Leipzig universität), Jürgen Osterhammel (université de Constance), Kiran Patel (université de Maastricht), Kenneth Pomeranz (California, Irvine), Krzysztof Pomian (CNRS-CRH-Université Copernic, Pologne), Silvio Pons (Roma 2), Emma Rothschild (Harvard), Susan Solomon (Toronto), Dariusz Stola (Collegium Civitas, Varsovie), Ibrahima Thioub (Dakar), Odd Arne Westad (LSE, London), Annette Wieviorka (CNRS, IRICE).


Appel à contributions


APPEL A CONTRIBUTIONS
Revue Monde(s), Histoire, espace, relations
Première revue française d’histoire globale
Article en français ou en anglais.

La revue Monde(s), Histoire, Espace, Relations est la première revue française d’histoire globale. Elle publie des articles historiques fondés sur l’étude de phénomènes internationaux dans une perspective décentrée, tenant compte de la diversité des points de vue et pas seulement du monde Occidental. Lieu dédié aux recherches novatrices provenant de l’ensemble des champs historiographiques, la revueMonde(s) entend représenter un espace d’échange et de débat entre des approches méthodologiques et géographiques variées.
Toutes les thématiques de l’histoire globale comme les circulations (idées, usages, hommes, marchandises et capitaux), les réseaux, les conflits, ou les régulations (institutionnelles ou informelles) ont vocation à être traitées par la revue.

Éditée chez Armand Colin, la revue Monde(s) commence sa publication en mai 2012 avec un premier numéro consacré au thème « Le débat transnational » (sous la direction de Sabine Dullin et Pierre Singaravélou). Le second numéro sortira à l’automne 2012 et comprendra un dossier sur « Les Empires » (sous la direction de Pierre Boilley et Antoine Marès). Les numéros à venir paraîtront fin mai et fin novembre de chaque année.
Chaque numéro comporte un dossier spécial de Varia indépendants du dossier, ainsi qu’un débat autour d’un livre marquant de l’historiographie.
Les articles paraissent en français et en anglais.

Le comité de rédaction encourage la soumission d’articles d’histoire globale portant sur la période contemporaine (xixe-xxie). Chaque article est soumis à un processus de double relecture anonyme. Après approbation par le comité de rédaction, l’article est publié dans la partie Varia.
Merci d’envoyer votre article de 40 000 à 50 000 signes à : gisele.borie(at) univ-paris1.fr

Plus de précisions (charte, normes aux auteurs, comité de rédaction) sur notre site web :http://www.monde-s.com/
Le comité de rédaction.

CALL FOR ARTICLES
Revue Monde(s), Histoire, espace, relations
The First French Journal of Global History
Articles can be submitted in French or in English

The Journal Monde(s), Histoire, Espace, Relations is the first French Journal in Global History. It fosters innovative historical research on international phenomena based on a global perspective, which avoids the pitfalls of an exclusive Western vision of world. The Journal has the ambition to serve as a catalyst for new historical researches on global history coming for the whole span of historiography, in terms of methodology or of geographical focus.
All approaches of global history such as the study of circulations (of ideas, culture, people, goods and money), of networks, of conflicts and or regulations (institutional or informal) are covered.

Published by the renowned company Armand Colin, the Journal Monde(s)’s first issue is released in May 2012. Its thematical part will deal with “The transnational debate” (edited by Sabine Dullin and Pierre Singaravélou). The second issue’s thematical part will analyse the notion of “Empire” (By Pierre Boilley and Antoine Marès, eds.). Future issues will be published late May and late November each year.
Each issue is divided in three parts: a long thematical part, several articles with various topics in the Varia section, and a debate on an outstanding book.
Articles are published in French and in English.

The editorial committee welcomes the submission of article of global history (since the XIXth Century). Each article will be evaluated by an anonymous peer-review process. After approbation, the article will be published in the Varia part.
You can send your proposal (40.000 / 50.000 characters) to: gisele.borie (at) univ-paris1.fr

More information (instructions for authors, editorial committee) on:
The editorial committee.


Le numéro en cours




N° 1 Le débat  transnational
réalisé par Sabine Dullin et Pierre Singaravélou

Présentation
Ce numéro est consacré aux origines internationales des grands débats publics de l’époque contemporaine (citoyenneté et intégration, colonisation et décolonisation, droit d’ingérence et souveraineté territoriale, promotion de la santé publique, etc.). Ces nouvelles préoccupations ont en effet émergé par le biais de réseaux transnationaux de savants, de réformateurs et de militants et à la faveur de moments d’émotion ou de prise de conscience à l’échelle internationale. Ces réseaux se sont pour la plupart institutionnalisés dans les années 1880-1920 et ont produit de nouveaux savoirs, expertises et catégories qui circulent au-delà des frontières.


Sommaire
Monde(s). Histoire, Espaces, Relations

Le Débat transnational n°1
-
Robert Frank
Avant-propos

Sabine Dullin et Pierre Singaravélou
Introduction – Le débat public : un objet transnational ?

Pierre-Yves Saunier
La secrétaire générale, l’ambassadeur et le docteur. Un conte en trois épisodes pour les historiens du « monde des causes » à l’époque contemporaine, 1800-2000

Robert Frank
Émotions mondiales, internationales et transnationales

Hervé Mazurel
« Nous sommes tous des Grecs ». Le moment philhellène de l’Occident romantique, 1821-1830

Sunil S. Amrith
L’internationalisation de la santé publique en Asie du Sud et du Sud-Est, entre 1919 et 1939

Todd Shepard
À l’heure des « grands ensembles » et de la guerre d’Algérie. L’« État-nation » en question

Pierre Singaravélou
Les stratégies d’internationalisation de la question coloniale et la construction transnationale d’une science de la colonisation à la fin du XIXsiècle

Débat autour d’un livre
Matthew Connelly, L’arme secrète du FLN. Comment de Gaulle a perdu la guerre d’Algérie, traduit de l’anglais par Françoise Bouillot, Paris, Payot, 2011

Robert Frank
Niek Pas
Sylvie Thénault
Matthew Connelly
Varia
Robert S. DuPlessis
What did Slaves Wear? Textile Regime in the French Caribbean

Douglas Howland
An Englishman’s Right to Hunt: Territorial Sovereignty and Extraterritorial Privilege in Japan

Guillemette Crouzet
“A Sea of Blood and Plunder”. Lutte contre la traite et politique impériale britannique, vers 1820-1880

Les auteurs de ce numéro
=========

Consignes aux auteurs

Contact
Université Paris 1 Panthéon Sorbonne – Institut Pierre Renouvin
Revue Monde(s) – M. Stanislas Jeannesson
1 rue Victor-Cousin
75005 Paris
> mail
Secrétariat de rédaction
Gisèle Borie : gisele.borie@univ-paris1.fr

La revue Monde(s). Histoire, Espaces, Relations est la propriété de l’association (loi 1901) : Association de la revue Monde(s). Histoire, Espaces, Relations, dont les statuts ont été déposés.
Semestrielle (parution fin mai et fin novembre de chaque année), elle est publiée par Armand Colin, sous forme papier et en ligne, à la fois sur le site de l’éditeur et celui de la revue (www.monde-s.com).

Pour des questions particulières, contacter la rédaction

• Votre article doit comporter 40 000 signes, intertitres, notes de bas page, résumés, mots-clés et  espaces compris.
Les 2 résumés (en français et en anglais) ne doivent pas dépasser 800 signes chacun.  Le titre de l’article doit être indiqué dans les 2 langues. Fournir également 5 mots-clés (en français et en anglais).
• Si vous rédigez un article dans la rubrique « Autour d’un livre », vous disposez de 15 000 signes.
• Transmettre vos illustrations, cartes ou graphiques en format Jpeg (300 dpi), si possible.
• Travailler de préférence dans la police Cambria, en corps 11. Les notes sont en corps 9.
• Les références bibliographiques figurent en bas de page (sous forme de notes en continu) et doivent indiquer le prénom complet de l’auteur (prénom, nom, titre, ville d’édition, éditeur, date).
• Les notes sont réservées de préférence à des indications bibliographiques ou à l’ajout de précisions, et non à des développements d’idées.
• Les citations en langue étrangère doivent être traduites.

Quelques exemples de disposition de références bibliographiques :

Elles sont  insérées dans les notes et se disposent ainsi :
[toujours développer les prénoms des auteurs]
[les notes se terminent toujours par un point final]

Ouvrages :
• Jacques Semelin, La liberté au bout des ondes. Du coup de Prague à la chute du mur de Berlin, Paris, Belfond, 1997.
• Maryline Crivello et Thierry Fabre, Regarder la guerre, Arles, Actes Sud, coll. « La pensée de midi », n° 9, Hiver 2002-2003.
Plusieurs éditions :
• Lucien Febvre, La terre et l’évolution humaine, Paris, Albin Michel, 1970 (1re éd. 1922), p. 363-364.
Articles dans livre ou revue :
• Franck Costigliola, « L’image de la France aux États-Unis », in Robert Frank (dir.), « Images et
imaginaire dans les relations internationales depuis 1938 », Cahiers de l’Institut d’Histoire du TempsPrésent (IHTP), n° 28, 1994, p. 93-109.
• Jean-Michel Ganteau, « Clôture et représentation de la foi dans les romans de David Lodge », Étudesbritanniques contemporaines,  décembre 1996, n° 10, p. 99-117.
• Philippe Pochet, « Les conséquences sociales de l’UEM : une vue d’ensemble des débats nationaux », in Philippe Pochet et Bart Vanhercke (dir.), Les enjeux sociaux de l’Union économique et monétaire,Bruxelles, PIE Pter Lang, 1998, p. 10 sq.
• Claude Roy, « Les fous de Venise », Le Nouvel Observateur, 19-25 décembre 1977.

Les références en anglais (dans un texte publié en français ou en anglais)
(voir aussi le paragraphe en bas de page : Articles rédigés en anglais)
  • Roland Robertson, Globalization: Social Theory and Global Culture (London : SAGE, 1992).
  • Michael D. Bordo, Alan M. Taylor, J.G. Williamson, eds., Globalization in Historical Perspective(Chicago: University of Chicago Press, 2003).
  • Rogers Brubaker, Frederick Cooper, “Beyond ‘Identity’”, Theory and Society 29 (2000), p. 1-47.
  • Frederick Cooper, “What is the Concept of Globalization Good For? An African Historian’s Perspective”, African Affairs, vol. 100, 399 (2001), p. 189-213.
  • Lennox Honeychurch, “Chatoyer’s Artist: Agostino Brunias and the Depiction of St Vincent”,Journal of the Barbados Museum and Historical Society 50 (2004), p. 104-28.
  • Jonathan Perraton, “What are Global Markets: The Significance of Networks of Trade?”, in Randall Germain, ed., Globalization and Its Critics. Perspectives from Political Economy (New York: St. Martins, 2000), p. 164-182.
  • Jerome S. Handler, Michael L. Tuite Jr., “The Atlantic Slave Trade and Slave Life in the Americas: A Visual Record”, http://hitchcock.itc.virginia.edu/Slavery/index.php [site consulté le 19 juillet 2011].
Une référence sur internet :
• Clara Royer, « L’engagement politique des écrivains hongrois de 1928 à 1938 », Bulletin de l’Institut
Pierre Renouvin, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, n° 19, été 2004, [consulté le 17 mars 2009] : http://ipr.univ-paris1.fr/spip.php?article194
Un film…
• Rue Santa Fe, film documentaire de Carmen Castillo, distribué en 2007 (durée 2h43).
Usage de l’italique
• – tous les termes en latin, même leur abréviation (par exemple op. cit. – id. – ibid.), à l’exception de
« etc. », « in » « cf. » « art. cit. » qui s’écrivent maintenant en romain.
• – les citations en langues étrangères (sauf si elles sont mises entre guillemets, où elles restent en
romain) ;
• – les titres d’ouvrages publiés, les titres de périodiques, les titres de films et d’émissions.
• – ne pas utiliser l’italique pour les noms d’institutions, même étrangères (laisser en romain : British
Library ; Bundesarchiv Koblenz ; Museu Picasso de Barcelona, etc.).
Répétition de références
La première fois :
• Jacques Semelin, La liberté au bout des ondes. Du coup de Prague à la chute du mur de
Berlin, Paris, Belfond, 1997.
La seconde fois si la référence est proche :
• Ibid., p. 43.
si la référence est exactement identique à la note qui précède  :
• Id.

Plus loin dans le texte, rappeler les premiers éléments de la référence  :

• Jacques Semelin, La liberté…, op. cit., p. 43.
Et encore …
• – Accentuer les capitales en début de phrase (À) – État.
• – L’espace insécable précède tous les signes de ponctuation double (: ; ! ?). Il suit le guillemet
français ouvrant («) et précède le guillemet français fermant (»). Il sépare le numéro des
siècles et le terme « siècle » : XVIe siècle ; le numéro (n° 3) ; la page (p. 5).
• – Les siècles s’écrivent en chiffres romains, et en petites capitales : XXe siècle.
• – Les crochets servent à indiquer un passage coupé dans une citation : […].
• – Le tiret (–) [demi-cadratin] est utilisé pour les énumérations, et, dans le corps du texte, pour
indiquer une séparation sans que la coupure soit trop marquée.
• – Utiliser le trait d’union pour séparer deux dates ou deux nombres : 1914-1918 ; p. 35-42
(pour les pages multiples, utiliser uniquement : p. et non pas pp.).

Articles rédigés et paraissant en anglais
Les références bibliographiques rédigées en anglais respectent les normes bibliographiques des revues anglophones. Les références des ouvrages cités en français dans les articles en anglais sont disposées selon les normes françaises.

References
Books, chapters in books
• Carole Fink, Mark Bloch,  A Life in History (Cambridge: Cambridge University Press, 1989), p. 4. Thereafter: Fink, Bloch, p. 16.
• Pascal Ory, Jean-François Sirinelli (dir.), Les intellectuels en France, de l’Affaire Dreyfus à nos jours, 2 vols., 2e éd., Paris, Armand Colin, 1986. Thereafter: Ory and Sirinelli, Intellectuels.
• Paul Kennedy, “A. J. P. Taylor and ‘Profound Forces’ in History”, in Chris Wrigley, ed., Warfare, Diplomacy and Politics: Essays in Honour of A. J. P. Taylor (London: Hamish Hamilton, 1986), p. 14-28. Thereafter:  Kennedy, “Taylor”, p. 21.

Articles in journals and newspapers
• Martin Ceadel, “The First Communist ‘Peace Movement’: The British Anti- War Movement, 1932–1935”, Twentieth Century British History, 1, 1 (1990), p. 21–42. Thereafter Ceadel, “First Communist ‘Peace Movement’”, p. 39.
• W. Lipgens, “Innerfranzösische Kritik an der Aussenpolitik de Gaulles 1944– 1946”, Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 24, 4 (1976). Thereafter Lipgens, “Innerfranzösische Kritik”.
• Christopher Coker, “Women on the Verge”, Times Literary Supplement, 17 Nov. 2006, p. 26. Thereafter: Coker, “Women on the Verge”.

Official documents
• Derby to Reading, 5 Apr. 1918, no. 60987, FO 371/3488, Foreign Office Records, The National Achives, London. Thereafter: Derby to Reading, 9 Apr. 1918, no. 63901, TNA, FO 371/3488.
• Hansard, Parliamentary Debates, 5th series, 469 House of Commons Debates, cols. 2041–3. Thereafter: 469 H. C. Deb. 5s, cols. 245–246.
• United States Senate, 74th Congress, 2nd Session, Special Committee on Investigation of the Munitions Industry, Munitions Industry, Report no. 944, 7 vols. (Washington: US Government Printing Office, 1936), VI, p. 71. Thereafter: US Senate, Munitions Industry, VI, p. 97–98.

Unpublished material
• Karen Bernstein, “The International Monetary Fund and Deficit Countries: The Case of Britain 1974–1977”, Ph.D. thesis, Stanford University, 1983, 46–73. Thereafter: Bernstein, “Case of Britain”, p. 46–53.
• Mark Pittaway, “Making Peace in the Shadow of War: The Austrian– Hungarian Borderlands, 1945–1956’, paper presented at “Imagining Peace in Twentieth-Century Europe”, workshop held at the Norwegian Nobel Institute, Oslo, August 2007. Thereafter: Pittaway, “Making Peace”.

Appel de note dans le texte
-  En anglais, l’appel de note suit la ponctuation (le chiffre de la note est placé après le point, dans une phrase) : …rédiger en anglais.5
Nombre
- En anglais :  1,253,976.
-  En anglais, un point introduit les décimales. Le nombre s’écrit : 7.5.
Espace (en anglais)
- Pas d’espace avant les signes de ponctuation ; ! ? : . ni devant les guillemets  (“To be or not to be…”)
Majuscule
Dans les textes, les mots suivants prennent la majuscule :  noms propres, toponymes, organismes, institutions, événements historiques,  titres d’œuvres, titres d’articles, etc.,  sauf les articles, and, as et des prépositions usuelles comme of, to, at, by.
Exemples :
- the United Nations Organization
- the British Prime Minister
- Mary Douglas and Baron Isherwood, The World of Goods: Toward an Anthropology of Consumption,rev. ed.  (New York: Routledge, 1996), 54-67.

Millor Fernandes: frases definitivas (e como...)

Eu andava sentindo falta do Millor, e sabia que ele andava doente, há muito tempo.
Pois bem, devemos lamentar que ele não esteja mais aqui para inventar essas suas frases definitivas...
E talvez nos alegremos pelo fato de que algum editor mais inteligente (o que é raro, hoje em dia) se dedique a republicar suas obras, a juntar todos os seus textos e frases "definitivas" e nos ofereça em novas edições...
Paulo Roberto de Almeida


Concurso do Itamaraty: confusao na certa (e já sei o que vai dar...)

Lamento terrivelmente, e me solidarizo com os candidatos prejudicados.
Lamento também ter de lhes dar uma triste notícia: conhecendo o serviço público como eu conheço, burocratas jamais vão reconhecer o erro, e vão deixar o prejuízo com os prejudicados.
Esse é o Brasil, esqueceram?
Transcrevo abaixo mensagem muito bem escrita por um candidato, que me foi remetida anonimamente.
Minha solidariedade e meus agradecimentos ao seu autor...
Paulo Roberto de Almeida 



Mensagem enviada pelo formulário de Contato do SITE.
Nome: Anônimo
Cidade: 
Estado: 
Email: xxxxxxxxx@gmail.com
Assunto: Opiniao

Mensagem: Na prova da primeira fase do concurso do IRBr, no último domingo, havia, em vários modelos de provas, entre 1 e 4 questões com alterações na ordem dos itens (a saber, são as questões 7, 8, 15 e 55, mas no site do CESPE, obviamente, a ordem está correta no caderno modelo). Em algumas provas, apenas uma questão tinha problema. Em outras, as quatro estavam problemáticas. Por exemplo, os itens no caderno de provas poderiam estar na ordem “1 4 2 3”, enquanto no gabarito a ordem estava correta, “1 2 3 4”. Além disso, em uma questão de múltipla escolha (questão 24) estavam, em alguns cadernos, constando itens com as letras “a b c a b”, em vez da ordem natural, “a b c d e”.

Pois bem, a confusão aumentou quando os fiscais, após um tempo considerável de prova, começaram a receber reclamações de candidatos que perceberam os erros. Daí em diante, enquanto em algumas salas os fiscais ignoraram o problema, calando-se, em outras eles disseram para preencher de acordo com a ordem da prova; em mais outras salas, diziam para responder de acordo com a ordem no gabarito, enquanto, talvez os piores casos, fiscais asseguravam em outras salas que as questões seriam todas anuladas, e que os candidatos deveriam tranquilizar-se e ignorar aquelas questões. Enfim, instruções contraditórias em cada local, causadas por falta de coordenação do CESPE. Como resultado, houve completa quebra de isonomia do concurso, com claro comprometimento de toda a prova, com alguns candidatos ignorando as questões, enquanto outros desesperaram-se buscando quais questões estariam com erro, e outros tantos sequer sabiam o que se passava – marcando o gabarito de maneir!
a errada, por sua vez. Mais grave ainda, as instruções, por pior que fossem, foram passadas no momento em que vários candidatos já haviam marcado o gabarito definitivo. Isso tudo foi na parte da manhã. Na parte da tarde da prova, os candidatos foram recepcionados com uma mensagem padrão, novamente ambígua, escrita nos quadros de cada sala, a respeito de como proceder caso houvesse mais erros (nessa segunda etapa, “apenas” a questão 55 apresentou problema). Como a mensagem não era clara, vários procuraram os fiscais pedindo maiores explicações e, novamente, as instruções em cada sala foram contraditórias.

Então chegamos à terça-feira, ontem, dia da divulgação do gabarito provisório da primeira fase. Embora tantos candidatos já cogitassem até a possibilidade de anulação do concurso, devido a toda a confusão no dia da prova, o gabarito simplesmente ignorou quase todos os problemas. Apenas a questão problemática de múltipla escolha (24) veio anulada. Todas as outras tiveram gabarito divulgado, como se nada tivesse acontecido. Como se não tivessem dito a vários candidatos que deveriam ter marcado de outra forma. Como se outros tantos não tivessem sido instruídos a ignorar as questões, já que lhes asseguraram que seriam anuladas.

O fato é que, já no dia, alguns candidatos chegaram a protocolar reclamações por escrito no próprio local de prova; outros solicitaram inclusão de relato sobre o problema em ata exarada pelos fiscais. Outros, ainda, estão encaminhando processo judicial.

Concurso do Itamaraty: requisitos - SOS Concurseiro

Não costumo frequentar blogs de concursos, e na verdade acho essa mania nacional deplorável, mas já estou na área, e já postei algo a respeito, vamos sintetizar o que se sabe...


Como conquistar uma das 30 vagas para o Itamaraty

Letícia Nobre e Carlos Bafutto
SOS Concurseiro, sábado, 14 de janeiro de 2012
como-conquistar-uma-das-30-vagas-para-o-itamaraty
A diplomacia é uma daquelas carreiras dos sonhos. Além de trabalhar em diferentes países, em contato com culturas diversas, e representar o Brasil pelo mundo, quem segue a carreira diplomática tem a oportunidade de atuar em iniciativas que podem fazer a diferença para muita gente em projetos de cooperação e políticas internacionais. Os candidatos mais experientes sabem, no entanto, que este é um dos concursos mais exigem em termos de conteúdo. Eles também estão cientes de que a aprovação depende de muita dedicação e preparação, o que pode levar anos. Em 2012, o Itamaraty abrirá somente 30 oportunidades para o Instituto Rio Branco com remuneração inicial de R$ 12.962. O concurso será organizado pelo Cespe/UnB.



Apesar do glamour que faz brilhar os olhos dos mais inexperientes, o conteúdo cobrado e o nível de exigência nas seleções representam um grande filtro de candidatos. Nos últimos três anos, o número de concorrentes não passou dos 9,2 mil em cada concurso. Em 2011, a concorrência foi de 276,15 inscritos por vaga (veja edital do último concurso). Uma disputa muito mais acirrada, por exemplo, do que a registrada no último vestibular para o curso de medicina da Universidade de Brasília (UnB), no qual cada candidato concorreu com outros 82 pelas vagas disponíveis.

A seleção é feita todos os anos e o número de postos em missões diplomáticas brasileiras vem crescendo. De acordo com o Itamaraty, o governo federal abriu 20 novos postos somente no continente africano entre 2003 e 2011.  As regras que vão nortear o próximo concurso foram divulgadas na semana passada. Foram mantidas as quatro fases de provas bem como as disciplinas exigidas, o que não significa que as avaliações serão mais simples. Uma das fases mais temidas, porém, já não é realizada há algumas seleções: a prova oral.

Longa batalha

Luiz de Andrade Filho, de 29 anos, sabe bem como a preparação é longa: desde 2009 está estudando para conquistar uma das vagas para diplomatas. Além do curso preparatório específico para área, ele dedica de 20 a 25 horas semanais aos livros, exercícios e apostilas. Ele admite que os investimentos, até agora, foram elevados. “Já gastei o equivalente a um carro popular usado”, explica. No entanto, segundo o candidato, os investimentos e os anos de dedicação têm sido válidos. “Sinto que, a cada ano, estou mais perto. Já cheguei até as últimas fases em concursos anteriores, e espero ser aprovado em breve”, anima-se.

A escolha pela carreira no Ministério das Relações Exteriores foi pensada quando Luiz optou por se graduar em Relações Internacionais. “Tinha isso em mente, mas não como a única opção. Acabei percebendo que era uma excelente opção de carreira, por poder me proporcionar o que chamo de ‘estabilidade instável’: ser servidor público e estar em constantes mudanças de país e fazendo novos amigos”.

Confiante, o candidato já pensa em como será o trabalho após o curso de formação, que dura dois anos. “Será ótimo acompanhar a atual emergência do nosso país como um pólo importante de poder e, ao mesmo tempo, defender as ideias de um corpo diplomático reconhecido como um dos melhores do mundo”, afirma.

Confira as etapas que Luiz e os demais candidatos devem passar para fazer parte do corpo diplomático brasileiro:
Requisitos e etapas do concurso para diplomatas

Concurso do Itamaraty: que vergonha, o CESPE errou feio, muito feio

O mal parece que está feio, e a confusão vai ser grande.
Não tenho a menor ideia do que ocorreu, pois estou fora do país e não tomei conhecimento da prova -- que sempre é maluca, em pelo menos um terço das perguntas -- e acho lamentável erros desse tipo. Sinal de desmazelo, rotina burocrática, ausência de controles de qualidade, enfim, tudo, sobretudo desrespeito aos candidatos.
Acho que pode parar na justiça.
Solidarizo-me com os atingidos.
Vou tentar ver a prova.
Paulo Roberto de Almeida

Erro gráfico prejudica candidatos a diplomataerro-grafico-prejudica-candidatos-a-diplomata

Letícia Nobre

Nem o glamoroso concurso do Itamaraty está a salvo de denúncias de irregularidade. Um erro de impressão em quatro questões na prova de diplomatas, aplicadas no último domingo, provocou confusão e informações desencontradas. A seleção prevê o preenchimento de 30 vagas para terceiro secretário, cargo que tem remuneração inicial de R$ 12,9 mil. A concorrência foi uma das maiores dos últimos anos: 214,1 inscritos por vaga.

As provas foram divididas nos turnos matutino e vespertino. De acordo com relato de candidatos ao SOS Concurseiro/Congresso em Foco, quatro perguntas tinham ordem errada de impressão das opções. Ou seja, ao invés da ordem alfabética “a, b, c, d”, os itens estavam aleatórios “a, c, d, b”, por exemplo. Houve casos também de questões foram da ordem número: em vez de "1, 2, 3, 4", as questões estavam numeradas como "1, 3, 4, 2", por exemplo. Ao perceber o equívoco, ainda pela manhã, muitos inscritos se manifestaram e solicitaram explicações aos fiscais de prova que responderam com alternativas desencontradas.

“Uns informaram que nada poderiam fazer, que todas as instruções estavam no caderno de questões; outros disseram para ignorar o erro e preencher as respostas conforme aparecem os itens; e, ainda, houve fiscais que, para nos tranquilizar, garantiram que perguntas seriam anuladas”, comenta um candidato de 24 anos que fez prova no Rio de Janeiro e prefere o anonimato.

Ao chegarem para a segunda etapa de provas, no período vespertino, os concorrentes encontraram avisos escritos nos quadros das salas de aula informando que houve um erro de impressão na questão 55. Novamente, as explicações mais confundiram que solucionaram o impasse.

Nem todos os 6,5 mil inscritos concurso passaram por esse transtorno. Com a mescla de itens feita pelo sistema que criou cinco tipos de cadernos, houve variação na quantidade de questões com problemas de impressão. “No meu caso, apenas uma questão tinha problema. Em outros, as quatro estavam problemáticas”, relatou uma das concorrentes, que preferiu não se identificar. Ela realizou a prova “sequencial: 021” no Colégio Leonardo da Vinci, na Asa Norte, em Brasília e encontrou incoerência na questão 15, de Política Internacional.
Na prova do Itamaraty, as questões estavam fora da ordem numérica

Quebra de isonomia

As reclamações dos candidatos em Brasília e no Rio de Janeiro configuram quebra de isonomia, segundo o professor Rodrigo Francelino. Para ele, o ideal seria a reaplicação das provas para todos os candidatos. “Estamos falando de um dos cargos mais importantes do Poder Executivo. Quando há uma discriminação na aplicação das provas motivada por um erro na gráfica, tem-se um problema, a quebra do princípio de isonomia”, explica.

A melhor solução talvez fosse anular o concurso, mas o custo poderia ser muito alto. “Um concurso como este tem um alto custo. Desconheço os detalhes no contrato do MRE com o Cespe, mas reaplicar as provas poderia gerar um alto custo para o Governo”. Como alternativa para reestabelecer a igualdade de competição, ele sugere a anulação das questões que apresentaram desordem nos itens para todos os candidatos. ”É a opção mais coerente”.

Investigação

O Cespe/UnB, organizadora responsável pelo concurso garante que está investigando os relatos. Em nota, a empresa informou que “está averiguando as atas de sala de aplicação das provas da primeira fase do concurso [...] em busca de registros de incidentes durante a aplicação. Caso seja constatada alguma anormalidade, serão tomadas as devidas providências para evitar prejuízos aos candidatos”.
A organizadora também esclareceu que “os candidatos contaram com período de interposição de recursos, das 9h do dia 28 às 18h do dia 29, relativos às questões da prova objetiva. A avaliação dos recursos será feita por banca competente, que analisará a necessidade de anulação de alguma questão”.

Sobre a irracionalidade das políticas governamentais - Paulo Roberto de Almeida


Sobre a irracionalidade das políticas governamentais

Paulo Roberto de Almeida

Quem se expõe muito tecendo comentários sobre nossa irrealidade cotidiana – aproveitando o título de um livro do Umberto Eco, de crônicas sobre as coisas bizarras que ele encontra pelo mundo, em suas viagens – sempre se arrisca a receber comentários “corretivos”, como acontece frequentemente com este humilde blogueiro, que não possui nenhum poder externo, nenhuma capacidade de mudar o mundo, e suas idiossincrasias bem mais perigosas do que os exemplos de kitsch em que tropeçava o escritor italiano. O único poder deste blog, na verdade, está nas poucas virtudes socráticas que ele possa ter, o poder – muito vago, é verdade – de convencer outros, de forma didática, por demonstrações que possuem certa lógica intrínseca, certo embasamento na realidade e certa coerência entre os meios e as finalidades, o que nem sempre é fácil de encontrar nas medidas do governo, vou logo adiantando.
Por que digo isto? Bem, digamos que, como cidadão consciente, sou tremendamente exigente quanto ao uso que se faz do meu dinheiro, sim, todo aquele terço – senão mais – da minha renda que é apropriado pelo governo para fazer, supostamente, obra benemérita. O mais das vezes, o que vejo, são políticas erradas, que deixam os ricos ainda mais ricos, e distorcem cada vez mais as regras do jogo no Brasil. Por isso escrevo, sem muita audiência, mas com a certeza de que pelo menos cumpro ou dever cívico, ou no mínimo didático, ao alertar os mais jovens – e alguns mais velhos também – sobre o real sentido, e as consequências efetivas de todas essas políticas governamentais, que eu encontro particularmente malucas. Sim, sou um anarquista conceitual, e sempre serei crítico dos governos: afinal de contas somos nós que os colocamos lá, e eles são pagos com o nosso dinheiro. Temos, portanto, todo o direito de criticá-los à vontade.
Nessa tarefa, encontro muita gente que escreve raivosamente para este blog, me acusando disso ou daquilo, o que pode fazer parte do jogo; desde que seja pertinente ao post, não tenho problema em publicar. Não é o caso do comentário abaixo, que transcrevo em sua integralidade, antes de oferecer uma pequena aula de economia política, ao jovem acadêmico que o escreveu. Sim, primeiro pensei que se tratava de um economista governamental, de um Adesista Anônimo como muitos que se encontram por aí, e que se comprazem em defender a sua boa causa, mesmo com todos os equívocos acumulados ao longo do tempo. Depois concluí que se trata apenas de um estudante de graduação querendo aprender economia. Sendo assim, vou parar com outras tarefas mais importantes, para oferecer-lhe uma pequena aula de economia brasileira e internacional.
Mas primeiro a transcrição do comentário. Ele deu-se a propósito deste post:
SEXTA-FEIRA, 30 DE MARÇO DE 2012

Eis aqui o comentário recebido, em itálico:

Anônimo deixou um novo comentário sobre a sua postagem "Governo aumenta a irracionalidade e a ilegalidade ...":

O sistema internacional esta mal regulado e cheio de distorções, como mostra sabiamente o documentário "Inside Job".Com o câmbio sobrevalorizado de 20% a 30%, a indústria brasileira tem sido massacrada desde 2008, com a invasão de produtos do sudeste asiático. A China utiliza um câmbio desvalorizado em 40%, como é de amplo conhecimento no cenário internacional. Além disso, conta com uma infraestrutura eficiente, energia elétrica barata e uma mão de obra semiescrava. O Brasil tem feito um esforço grande para voltar a investir, mas tem muitos problemas estruturais. A baixa taxa de poupança, a maneira como a CF/88 estabeleceu um amplo sistema de seguridade social (que é caríssimo, algo que a China não tem que arcar), isso tudo leva a uma baixa taxa de poupança, o que dificulta um crescimento dos investimento. A reforma tributária é um exemplo, o Delfim Neto diz que desde a época em que ele era ministro se fala de reforma tributária. Ele diz que a reforma não sai, porque os governadores e as bancadas estaduais sempre travam a discussão, ficam com medo de saírem prejudicados, preferindo deixar a coisa no 0x0. Pequenas reformas foram feitas ultimamente, dentro das possibilidades politicas (simples nacional, por exemplo). Eu teria de escrever um livro aqui para falar como é dificílimo atacar os problemas estruturais do Brasil. Acho que no curto prazo o Brasil esta correto ao aplicar essas medidas, não existe outra opção. É necessário criar empregos de qualidade para 200 milhões de pessoas, só o agronegócio e o setor de serviços não conseguem atingir essa marca. É muito fácil falar que o protecionismo é um erro, quando você esta assistindo tudo de fora, sentado na sua poltrona. Difícil é abrir uma fábrica e concorrer com os chineses. O governo sabe que o protecionismo leva à ineficiência, ninguém lá é idiota. No momento, o Brasil tem a industrialização que ele consegue ter. Ponto final. Agora é apagar o incêndio, deixar a indústria respirar um pouco, para depois tentarmos mudar as questões mais complexas.

Postado por Anônimo no blog Diplomatizzando em 31/03/12 00:37

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Agora meus comentários a cada uma das afirmações do meu anônimo comentarista. Como sempre faço, procederei por transcrever, topicamente, cada uma das afirmações ou argumentos que me parecem suscitar reparos, e agregarei meus próprios comentários em seguida.
O autor dos comentários está convidado a me rebater, e me prontifico a publicar sua réplica, ou tréplica, neste caso.
Vamos lá:

1) “O sistema internacional esta mal regulado e cheio de distorções, como mostra sabiamente o documentário "Inside Job".
PRA: Concordo, parcialmente, com a primeira parte da frase, mas nunca recomendaria, para qualquer aluno, esse filme, que me parece um Michael Moore um pouco mais especializado. Recomendo ao meu comentarista o filme “Too Big To Fail”, bem mais realista e confiável do que essa lamúria contra os “especuladores” que constitui o “Inside Job”. Francamente, se trata de um filme piegas, maniqueísta.
Agora, discordo dele em que exista algo próximo a um sistema internacional. Que sistema é esse? Quais são suas regras? Onde está o Board que dirige o sistema, seu processo decisório e outras coisas que definem um sistema? O que existe são fluxos, dos mais diversos – comerciais, financeiros, tecnológicos, humanos, etc. – sendo intercambiados em economias de mercado mais ou menos reguladas de modo muito imperfeito nos planos nacional e multilateral, com uma descoordenação total entre as diversas unidades que participam desses mercados: empresas, governos, entidades intergovernamentais, blocos, ONGs, etc., com poderes muito diversos entre eles. Não é exatamente uma anarquia, mas é algo muito próximo disso, com a vantagem de que na nossa atual anarquia, poucos são os malucos que acham que governos devem substituir totalmente os mercados – embora sempre tenhamos neobolchevique por aí, que acreditam nisso – e são bem mais os numerosos os que concordam em que a economia capitalista é assim mesmo, dada a sobressaltos e crises eventuais (sempre recorrentes, mas de formas novas e inesperadas).

2) “Com o câmbio sobrevalorizado de 20% a 30%, a indústria brasileira tem sido massacrada desde 2008, com a invasão de produtos do sudeste asiático.
PRA: Coitadinha da indústria, tão massacrada... Mas será que a razão principal é o câmbio? Pode ser em parte, mas não totalmente. Outros países passaram por processos de valorização tão, ou mais, intensos que o brasileiro, e sobreviveram e se beneficiaram, como Alemanha e Japão, por exemplo, grandes importadores, e exportadores. Sempre quando se fica mais rico, a moeda tende a se valorizar. Isso por acaso é ruim.
Se o meu comentarista for examinar as outras fontes da valorização da moeda, ele certamente vai achar algo que não é da responsabilidade dos chineses: eles são por acaso culpados por nossa taxa de juros tão elevada, que atrai tantos capitais?
E a carga tributária brasileira? Será que ela não começa a ser massacrada aqui mesmo no próprio Brasil? Sugiro ao comentarista que examine os dados de tributação e constate para mim quais são os países malucos que impõem um custo de 40% aproximadamente sobre os produtos de uso corrente, proteção tarifária idem, e outras coisas mais. Não vale dizer “escandinavos”, a menos que ele compare os níveis de renda e de produtividade, também. Pode buscar...

3) “A China utiliza um câmbio desvalorizado em 40%, como é de amplo conhecimento no cenário internacional. Além disso, conta com uma infraestrutura eficiente, energia elétrica barata e uma mão de obra semiescrava.”
PRA: Não é verdade, ou é apenas parcialmente verdade. A China ancora sua moeda no dólar, pois grande parte de suas exportações é feita nessa moeda, e ela quer preservar certo equilíbrio de valores. Pode-se dizer que o dólar se desvaloriza... mas isso também reduz o poder de compra da China no exterior. Ela mantém sua população mais pobre do que poderia ser, e isso é ruim.
Outra coisa: o Brasil praticou manipulação cambial durante 40 anos, e não tivemos reclamação de ninguém contra isso, pois a medida nos deixava mais pobres, justamente, e éramos totalmente desimportantes no comércio internacional. A China não é, mas não adianta reclamar: depois de 1973, cada país pode fazer o que quiser com sua própria moeda, e não foram poucas as vezes nas quais os EUA, coitadinhos, tiveram de operar uma desvalorização administrada do dólar...

4) “O Brasil tem feito um esforço grande para voltar a investir, mas tem muitos problemas estruturais. A baixa taxa de poupança, a maneira como a CF/88 estabeleceu um amplo sistema de seguridade social (que é caríssimo, algo que a China não tem que arcar), isso tudo leva a uma baixa taxa de poupança, o que dificulta um crescimento dos investimento.”
PRA: Não estou vendo nenhum esforço, repito, nenhum: fazem pelo menos 20 anos (e mais de dois governos, portanto), que a taxa de investimento está abaixo de 20% do PIB. Qual é o esforço aí? Não vejo nenhum.
Coitadinho do Brasil: tem problemas estruturais? E não consegue resolver? Mas onde está o governo do “nunca antes”? Nunca antes, na história do Brasil, tantos se beneficiaram da ação tão esplendorosa de tão poucos... Foram mais de 40 milhões arrancados da miséria, ao que parece, embora possa haver certo exagero, claro. A poupança potencial do Brasil, na verdade, não é baixa, pois se considerarmos determinados recolhimentos compulsórios que NÃO SÃO consumidos pelo setor privado, ou pelas empresas, e sim absorvido na esfera governamental, essa taxa poderia ser bem mais alta.
Ah, mas o meu comentarista vai me dizer que a tal de “Constituição cidadã” determinou um padrão de gastos – aliás sempre crescentes – incompatível com uma taxa maior de poupança e de investimentos. É verdade!
Mas que estúpidos brasileiros: já se passaram mais de 20 anos e ainda não se decidiram por reformar a CF e corrigir essas estupidezes! Vão esperar alguma crise, por acaso?
As pessoas não são inteligentes o bastante para perceber que estão num impasse, ou num caminho que leva ao abismo?
Discordo do meu comentarista quando diz que a seguridade social é caríssima. Comparada com o quê? Claro, comparado com os recolhimentos feitos e os benefícios pagos. E somos estúpidos o suficiente para deixar essa situação se prolongar até quando?
Os chineses tem algo a ver com isso? Absolutamente nada. Eles estabeleceram um outro arranjo: as pessoas fazem poupança, e investem, justamente, para terem dinheiro suficiente na velhice. Com isso a poupança e o investimento são altos. Não é inteligente, isso? O que impede os brasileiros de fazer o mesmo? Preguiça? Atraso mental?
O que o meu comentarista me apresenta não é uma explicação; é apenas um lamento. Bem, então invente um mais palatável...

5) “A reforma tributária é um exemplo, o Delfim Neto diz que desde a época em que ele era ministro se fala de reforma tributária. Ele diz que a reforma não sai, porque os governadores e as bancadas estaduais sempre travam a discussão, ficam com medo de saírem prejudicados, preferindo deixar a coisa no 0x0.”
PRA: O motivo não é bem esse. Nos 20 anos decorridos desde a CF, quem aumentou sua parte das receitas totais foi o governo federal, com base em contribuições que não são divididas com os estados e municípios, e é razoável que os governadores e prefeitos se sintam logrados pelo governo federal e queiram uma maior parte da benesse. A questão foi que a CF, estupidamente, deu mais encargos ao governo federal, ao mesmo tempo em que lhe retirava receitas, para distribuir aos estados e municípios. Aí o governo foi buscar o dinheiro onde ele está: no bolso dos cidadãos e no caixa das empresas.
Mas a solução não está em fazer uma reforma tributária que aumente a carga para todos e dê mais dinheiro para o Estado, e sim uma que reduza a carga e isso tem de começar pela redução das despesas públicas. Este é o verdadeiro debate que os governos, em geral, e os economistas também, não fazem. Reduzir despesas, reduzir impostos, dar mais espaço para as iniciativas privadas.
Os economistas do governo, sobretudo deste governo, dizem que estão fazendo distribuição de renda, inclusão social, justiça fiscal, etc. Mentira: os mandarins de sempre estão se apropriando de fatias cada vez maiores da riqueza coletiva: basta comparar salários e benefícios do setor privado com os do setor público. Esta é a vergonha.

6) “Pequenas reformas foram feitas ultimamente, dentro das possibilidades politicas (simples nacional, por exemplo). Eu teria de escrever um livro aqui para falar como é dificílimo atacar os problemas estruturais do Brasil.”
PRA: Pois bem, sinta-se à vontade, escreva seu livro; se ele tiver contribuições relevantes, terei prazer em ajudar a divulgá-lo. Mas, faça, e não se esconda no anonimato, pois debate público é importante, com pessoas inteligentes como parece ser este meu comentarista.
Agora, dizer que o Simples é uma reforma é um exagero. Ele é um paliativo, para não manter na informalidade milhões de micro e pequenas empresas. Mas é estúpido, também, pois limita a capacidade de uma micro ou pequena converter-se em média ou grande empresa, pela engenhosidade e trabalho de seus proprietários, que ao fazê-lo cairiam no inferno tributário que é o Brasil hoje, um verdadeiro manicômio.
O Brasil está sempre inventando expedientes para não fazer as reformas verdadeiras.

7) “Acho que no curto prazo o Brasil esta correto ao aplicar essas medidas [protecionistas], não existe outra opção. É necessário criar empregos de qualidade para 200 milhões de pessoas, só o agronegócio e o setor de serviços não conseguem atingir essa marca.”
PRA: Pois é, nosso comentarista deveria se teletransportar para 1929-1931: ele estaria perfeito lá. Todos os líderes políticos e econômicos fizeram exatamente isso que ele recomenda, e o mundo entrou na maior depressão já conhecida na história. Protecionismo nunca foi solução para nada, apenas para dar dinheiro a industriais espertos, e tornar o país ainda mais pobre.
Claro que existem outras opções: reformar a economia, diminuir custos, aumentar a produtividade, modernizar a infraestrutura, etc. Difícil fazer isso, mas isso cria emprego também, e protecionismo NUNCA foi aumento de qualidade para NADA. O nosso comentarista não conhece história econômica ou se ilude com o discurso do governo.

8) “É muito fácil falar que o protecionismo é um erro, quando você esta assistindo tudo de fora, sentado na sua poltrona. Difícil é abrir uma fábrica e concorrer com os chineses.”
PRA: Sentado na poltrona? Bobagem. Ninguém está falando em concorrer com os chineses naquilo que os chineses fazem melhor e mais barato. Existem milhares de outros produtos que podemos fazer melhor e mais barato que os chineses, pois temos vantagens comparativas que eles não têm e NÃO PODEM ter, só nós temos. Por que não fazemos isso? Queremos continuar brigando com a realidade?
Havia um tempo em que éramos imbatíveis no fornecimento de café, tanto que vendíamos tudo o que produzíamos, mas naquela base do “enfiar no saco” e mandar para o porto. Os colombianos, que JAMAIS poderiam concorrer conosco na quantidade, começaram a concorrer na qualidade, e conseguiram. Por que não fazemos o mesmo?
Burrice? Talvez, mas nada que não possa ser remediado com pessoas inteligentes no governo. A menos que...

9) “O governo sabe que o protecionismo leva à ineficiência, ninguém lá é idiota.”
PRA: Bem, peço licença para não concordar...

10) “No momento, o Brasil tem a industrialização que ele consegue ter. Ponto final. Agora é apagar o incêndio, deixar a indústria respirar um pouco, para depois tentarmos mudar as questões mais complexas.”
PRA: Mas que afirmação mais fatalista. Como “ponto final”? Nenhuma industrialização é estática, jamais. Os EUA começaram na linha de montagem fordista, e teriam sido engolidos pelos japoneses nos anos 1970, por ineficiência, justamente porque ficou na industrialização que “poderiam ter”. Idiotas. Deveriam ter sido comidos pelos japoneses, pois pelo menos não teriam dado despesas nos anos 1970 e agora, justamente, ao terem sido salvos uma segunda vez. Indústria é assim: ou você avança, ou é superado.
O argumento do meu comentarista é a coisa mais fatalista, determinista, que eu poderia encontrar em qualquer pessoa que observa o mundo.
O Brasil já não PODE mais ter a indústria que ele construiu dos anos 1950 aos 1970: isso acabou, e devemos ir mais à frente, agregar valor, passar para outras linhas de produção, inovar.
Difícil? Certamente, mas ninguém disse que o mundo é feito para preguiçosos e acomodados.
Como diz a canção: “I never promised you a rose garden...”
(Se não for isso, alguém me corrija...).

De nada.
Paulo Roberto de Almeida
Paris, 1ro de abril de 2012.

Brics: abaixo de um clube de domino?! - Editorial do Estadao

Parece que o venerando jornal conservador -- ou reacionário, como diriam alguns -- pegou pesado desta vez, ironizando sobre o portentoso encontro e estupenda declaração dos Brics, rebaixando-os a menos importantes do que a ata de um clube de dominó.
Que jornalão mais desaforado!
Paulo Roberto de Almeida 

A comédia dos Brics

Editorial O Estado de S.Paulo, 31 de março de 2012

Haverá pelo menos uma sequência cômica na próxima reunião de cúpula do Grupo dos 20 (G-20), marcada para junho no México. A presidente Dilma Rousseff e seus companheiros do grupo Brics vão protestar contra a grande emissão de dólares, euros e libras, acusando os bancos centrais do mundo rico de impor um desajuste cambial aos emergentes. Ao mesmo tempo, vão exigir dos governos do mundo rico políticas mais eficientes de recuperação econômica. Em contrapartida, americanos e europeus poderão cobrar da China, como fazem há muitos anos, providências sérias para corrigir a desvalorização excessiva do yuan, um pesadelo para os empresários industriais da maior parte do mundo, incluídos os brasileiros. O governo chinês, com seu costumeiro ar de inocência, tem acusado as autoridades americanas de negligenciar o valor do dólar, a principal moeda internacional de reserva. O representante da China deverá ficar muito feliz com a parceria brasileira nessa briga. Brasília tem raramente acusado Pequim de manipulação cambial. Prefere jogar a culpa dos problemas nacionais nas velhas potências imperialistas, embora a competição mais dura e mais devastadora para a indústria brasileira venha do Oriente.
O espetáculo será ainda mais divertido para quem se lembrar de um evento recentíssimo. China e Estados Unidos ficaram do mesmo lado, quando o Brasil tentou provocar na Organização Mundial do Comércio (OMC) um debate sobre a manipulação cambial e seus efeitos nas trocas internacionais. Americanos e chineses fizeram o possível para matar a discussão e trabalharam para transferir o assunto para a reunião do G-20.
Como de costume, nenhuma decisão consequente a respeito do câmbio deverá resultar do encontro no México. A reunião das 20 principais potências desenvolvidas e emergentes poderá ser um sucesso por algum outro motivo - especialmente se contribuir para a superação da crise europeia. Um passo importante para isso é a decisão dos governos europeus de elevar de 500 bilhões para 700 bilhões os recursos disponíveis para ajuda a políticas de estabilização. Isso deverá facilitar o trabalho do FMI de coletar dinheiro dos emergentes para operações de socorro aos próprios europeus.
O G-20 perdeu muito de sua capacidade de mobilização desde a superação da primeira fase da crise internacional. Mas ainda é mais relevante que o grupo Brics, formado por Brasil, Rússia, Índia, China e África do Sul. O despreparo desses países para ações conjuntas de grande alcance foi mais uma vez confirmado na reunião de cúpula de Nova Délhi, na quarta e na quinta-feira. O grupo é novo e isso poderia, talvez, explicar o escasso valor prático das confabulações de seus ministros e chefes de governo. Mas o problema é muito mais sério. Esses países partilham poucos interesses com suficiente importância para transformá-los em aliados ou para levá-los a constituir um bloco. O presidente Luiz Inácio Lula da Silva classificou os grandes emergentes como aliados estratégicos, mas nunca houve reciprocidade efetiva. Ao contrário: preteriram o Brasil mais de uma vez, em suas ações diplomáticas e comerciais, e sempre deram mais importância a entendimentos com parceiros regionais ou com as potências do mundo rico.
Não houve surpresa na retórica balofa da Declaração de Nova Délhi, recheada de manifestações de preocupação com a crise internacional, cobranças dirigidas a europeus e americanos - como se estes se importassem - e apelos a soluções pacíficas para a crise no Oriente Médio, para a matança na Síria e para os desentendimentos entre o Ocidente e o Irã. Nada, nesse documento, é leitura indispensável.
Seus 50 artigos chochos se completam com um Plano de Ação de Nova Délhi. Os quatro primeiros itens se referem a encontros ministeriais "à margem" de reuniões da ONU, do FMI e de outros eventos multilaterais. Encontros "à margem" de eventos oficiais importantes são rotineiros há muito tempo. O resto chega a ser mais fraco. Muito mais emocionante pode ser uma ata da reunião de um clube de dominó.