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quarta-feira, 15 de setembro de 2021

A Alemanha precisa ser forte outra vez ? - Dominique Moisi

Institut Montaigne, Paris – 14.9.2021

La nouvelle angoisse du "Trop peu d'Allemagne"

La réunification de l'Allemagne au début des années 1990 a fait craindre à ses voisins européens la résurgence d'une puissance qui avait commis le pire 50 ans plus tôt. Aujourd'hui, c'est le risque d'une Allemagne trop faible sur le plan militaire et géopolitique qui doit nous interroger.

Dominique Moîsi

 

"La réunification de l'Allemagne est une bonne nouvelle pour l'Europe, pas pour la France", aurait dit en privé François Mitterrand. Au lendemain de la réunification allemande, la presse internationale était remplie de caricatures représentant le chancelier Helmut Kohl coiffé du casque à pointe, cher à Bismarck et Guillaume II. Tout semblait se passer comme si, du seul fait de la réunification, le "problème allemand" était revenu. Il y avait simplement à nouveau trop d'Allemagne en Europe, comme il y avait eu trop d'Espagne jusqu'à la déroute de "La Grande Armada" à la fin du XVIème siècle, trop de France entre Louis XIV et Napoléon, et puis trop d'Allemagne de 1871 à 1945.

Trop puissante et dynamique économiquement, trop forte démographiquement - trop bon élève aussi peut-être de la classe atlantique et européenne - l'Allemagne n'était plus seulement une source d'irritation, elle était redevenue une source d'inquiétudeOublié le discours prononcé plus de quatre ans avant la chute du mur de Berlin, le 8 mai 1985, par le président de la République fédérale, Richard Von Weizsäcker. L'Allemagne n'a pas été défaite le 8 mai 1945, disait-il aux Allemands. Elle a été libérée d'un régime criminel qui l'avait placée au ban de l'humanité.

Avec Konrad Adenauer, l'Allemagne avait normalisé sa relation avec l'Ouest de l'Europe. Elle en avait fait de même avec l'Est de l'Europe grâce à Willy Brandt. Avec Richard Von Weizsäcker, l'Allemagne normalisait sa relation avec elle-même : une normalité allemande qui passait par l'autocritique la plus sévère et la plus lucide.

 

Exigence de normalization

 

Ce rappel historique n'est pas inutile. En 2021, l'Allemagne doit faire face à une quatrième exigence de normalisation. Et c'est l'évolution géopolitique du monde, que l'Allemagne doit intégrer dans sa psyché d'abord et traduire dans ses politiques ensuite. Cette dernière forme de normalisation est l'enjeu profond des élections du 26 septembre prochain. Les voisins et amis de l'Allemagne en sont parfaitement conscients. Et de fait leur préoccupation (celle de la France, en particulier) est exactement l'inverse de ce qu'elle pouvait être il y a trente ans. À la peur qu'une Allemagne trop forte puisse dominer l'Europe, s'est substituée la crainte qu'une Allemagne guidée par des dirigeants trop faibles, soit incapable de jouer le rôle que l'on attend d'elle dans le nouveau contexte géopolitique mondial. Autrement dit, on est passé de l'angoisse du "trop d'Allemagne" à celle du "trop peu d'Allemagne" qui signifierait "trop peu d'Europe".

Après le long "règne" d'Angela Merkel, une telle crainte est naturelle. Il est difficile de succéder à "Mutti". Le bilan de son action est contrasté et fait et fera l'objet de débats virulentsTel n'est pas le cas de sa personne. Première femme à la tête de l'Allemagne, Angela Merkel a su au fil des années, imposer sa modération, sa lucidité, sa dignité, son sens de l'humour aussi. Sa réputation a traversé les frontières.

Une candidate à la présidentielle en France, Valérie Pécresse, se présente comme "deux tiers Merkel, un tiers Thatcher". En Allemagne, c'est paradoxalement le candidat du SPD Olaf Scholz qui a su bénéficier de cette nostalgie pour la personnalité rassurante, presque consensuelle d'Angela Merkel.Il se présente comme le plus proche héritier de la chancelière et le véritable candidat de la continuité. Ce qui n'est pas en soi une véritable surprise, compte tenu des orientations presque "sociales-démocrates" d'Angela Merkel et de l'extrême modération centriste d'Olaf Scholz lui-même.

 

Les questions de Défense

 

Mais il est un domaine clé - et c'est le cœur du problème - où le SPD n'a pas évolué ou si peu : les questions de défense. Elles demeurent ainsi très largement absentes du programme d'un parti, qui est encore dominé par une ligne, qui continue de flirter avec l'antimilitarisme. Comment mettre l'accent sur une continuité rassurante lorsque l'Histoire frappe lourdement à la porte et exige plus de ruptures que de continuité, surtout sur les questions de géopolitique ?

En 1991, la peur d'une Allemagne trop forte était largement dépassée, anachronique même. Qu'y avait-il vraiment à craindre de l'Allemagne, à l'heure où, "l'Amérique hyperpuissance", pour reprendre la formule d'Hubert Védrine, dominait le monde ? En 2021 à l'inverse, la crainte d'une Allemagne qui continuerait d'être absente géopolitiquement, alors même qu'elle demeure une puissance incontournable sur le plan économique, est beaucoup plus fondée. De fait, il existe comme un décalage toujours plus grand, entre l'évolution de l'Allemagne et celle du monde.

Il est un domaine clé - et c'est le cœur du problème - où le SPD n'a pas évolué ou si peu : les questions de défense. 

Certes, et c'est peut-être l'essentiel, l'Allemagne continue d'être sur le plan des valeurs, politiquement rassurante. Le parti d'extrême droite, l'AFD, ne fait guère plus, selon les derniers sondages, que 10 % des intentions de votes. Ce qui est moins de la moitié des voix attribuées au Rassemblement national en France. Mais comment "réveiller l'Europe" à ses responsabilités géopolitiques face à la Chine et à la Russie, - et ce dans un contexte nouveau dominé par l'absence de l'Amérique - lorsque le parti qui s'apprête peut-être à accéder au pouvoir dans le plus important pays d'Europe, demeure figé dans une logique et un discours largement antimilitariste ?

 

Servitude volontaire

 

La Grande-Bretagne a quitté l'Union attirée par les mirages d'un projet "Global Britain" qui a montré toute sa vacuité au lendemain du retrait américain de Kaboul. L'Italie, derrière Mario Draghi, surprend heureusement ses détracteurs traditionnels, comme ses amis fidèles. Mais quel que soit son dynamisme, son énergie, elle ne saurait se substituer sur le plan géopolitique à l'Allemagne. Reste bien sûr la France, avant les élections d'avril 2022. À en croire les sondages, Emmanuel Macron fait la course en tête. Mais la vérité d'aujourd'hui n'est pas nécessairement celle de demain.

Ce qui est certain, c'est que plus que jamais, la France a besoin à ses côtés d'une Allemagne forte qui ait intégré dans ses choix et son comportement les changements radicaux qui sont en train de se produire sur l'échiquier du monde. Ne nous y trompons pas, l'alternative à une Europe forte et lucide, c'est une Europe qui, victime de ses incertitudes et de ses divisions, prendrait le chemin d'une servitude volontaire. C'est aussi cela l'enjeu des élections allemandes du 26 Septembre.

 

Dominique Moïsi est un politologue et géopoliticien français. Il rejoint l'Institut en septembre 2016 comme conseiller spécial, notamment afin d'accompagner le développement de sa stratégie internationale.

Membre fondateur de l’Institut français des relations internationales (Ifri) en 1979, il en a été le directeur adjoint puis conseiller spécial. Actuellement professeur au King’s College à Londres, il a enseigné à l'université d’Harvard, au Collège d'Europe, à l'École nationale d'administration, à l'École des hautes études en sciences sociales ainsi qu’à l'Institut d'études politiques de Paris. Chroniqueur aux Echos et à Ouest France, il publie également des articles dans le Financial Times, le New York Times, Die Welt et d'autres quotidiens. Il est membre de la Commission Trilatérale.

Il est diplômé de Sciences Po Paris et d'Harvard, il obtient un doctorat en Sorbonne sous la direction de Raymond Aron, dont il a été l’assistant.

O 11 de setembro e o fim da era das intervenções militares - Rubens Barbosa

 11 DE SETEMBRO E O FIM DA ERA DAS INTERVENÇÕES MILITARES

Rubens Barbosa

O Estado de S. Paulo, 14/09/2021

 

Com o fim da Guerra Fria em 1989, restou uma única superpotência. Os EUA, imperial, moldaram o que chamaram de nova ordem internacional e por impuseram ações unilaterais. Os ataques contra as torres gêmeas de New York e ao Pentágono em Washington em 11 de setembro de 2001 colocaram fim a essa era. A quebra do mito da invencibilidade norte-americana e o primeiro ataque ao território americano desde 1814 afetaram profundamente a sociedade local e explicam, na política externa, a era de Guerra ao Terrorismo, iniciada com a invasão do Afeganistão contra o grupo islâmico Talibã para destruir os jihadistas da Al Qaeda, que assumiu a responsabilidade pelos ataques de 11 de setembro, e para buscar, vivo ou morto, Osama Bin Laden. A ação anti-terrorismo islâmico foi ampliada pela invasão do Iraque, justificada pelas “fake news” de que Saddam Hussein estava associado a Al Qaeda e possuía arsenal de armas de destruição em massa. A ocupação do Afeganistão e do Iraque, por inspiração neoconservadora do presidente George W. Bush, gerou alteração na Lei de Segurança Nacional prevendo ataques preventivos, mudança de regime (“regime change”) e reconstrução nacional (“nation building”), segundo os valores e as instituições norte-americanas (democracia, livre mercado, sistema político), sem levar em conta a cultura e as peculiaridades desses países. A política de reconstrução nacional foi aplicada em 19 países, entre os quais Síria, Líbia, Somália, com intervenções militares (drones) e de inteligência em 85 países que custaram milhares de vidas aos soldados americanos e aos civis desses países e gastos de mais de 8 trilhões de dólares em 20 anos.

            Contrário à guerra no Afeganistão como vice-presidente de Barak Obama, Joe Biden, durante a campanha presidencial de 2019, prometeu a retirada das FFAA dos EUA daquele país. Eleito presidente, manteve a promessa de campanha e a decisão de seu antecessor, Donald Trump, de retirar os militares até 31 de agosto. Em histórico pronunciamento colocou um final à mais longa guerra da história americana. Ao anunciar que estava começando um novo capítulo da política externa, Biden declarou que a saída do Afeganistão representava o fim de uma era que se iniciou em 2001. Contrariando Lincoln que dizia que “princípios importantes devem ser inflexíveis”, Biden seguiu o filosofo alemão que observou “não haver fatos eternos, como não há verdades absolutas”. Nas palavras do presidente dos EUA, “não mais haverá intervenção militar com a mobilização de tropas e tentativa de reconstrução de nações em outros países do mundo”. A pressão da política interna em um país dividido e radicalizado, consagrou a atitude de isolamento da maior potência global, com consequências e novas tensões no cenário internacional.

            A afirmação de que os EUA não mais promoverão intervenções militares para a mudança de regime e a reconstrução nacional é tão histórica quanto a de John Kerry, Secretário de Estado do governo Obama, que declarou, em pronunciamento na OEA, que as intervenções militares americanas na América Latina não mais se repetiriam porque o governo dos EUA estava colocando um fim na famosa Doutrina Monroe, contra a presença e influência europeia nos países da região. As intervenções militares de Washington para a mudança de regime estiveram vinculadas aos interesses americanos de combate ao terrorismo, com todos os excessos (gastos, corrupção, tortura e ataque à população civil) ao redor do mundo, enquanto a Doutrina Monroe foi utilizada para defender interesses ideológicos (Cuba, República Dominicana, Nicarágua, Colômbia, Chile) e econômico-comerciais (Granada, Panamá, El Salvador, Guatemala).

            Com o término da Guerra ao Terrorismo, simbolicamente representado pela desordenada retirada das tropas do Afeganistão, a nova estratégia geopolítica de Washington deverá ser alterada. Na política externa, a prioridade do Oriente Médio deverá passar para o Sudeste da Ásia com foco na crescente disputa tecnológica, comercial e, no futuro, militar, com a China, considerada “adversária” pelo establishment norte-americano. Internamente, a preocupação com a segurança nacional passará a ser o combate ao terrorismo interno. O isolacionismo dos EUA, com o país voltado para dentro, reforça a possibilidade de ações radicais da direita conservadora e a possibilidade de ações de lobos solitários próximos de organizações terroristas no exterior.

            A nova era que começa em 2021 poderá representar a perspectiva de Guerra contra a China em substituição a Guerra ao Terror? O relacionamento entre os EUA e a China vem se deteriorando nos últimos cinco anos na direção da desintegração e confrontação. Se essa tendência persistir, daqui a 20 anos, o mundo estará mais perigoso. Para tentar reduzir esse risco, Biden telefonou a Xi Jinping, na véspera do 11/9, para manifestar “o interesse dos EUA na paz e na estabilidade global e afirmar a responsabilidade dos dois países em assegurar que a competição não se torne em conflito”.

            Nesse quadro de grandes transformações, qual o lugar do Brasil no mundo na defesa de seus interesses? A pergunta deverá ser respondida pela sociedade brasileira nas eleições presidenciais de outubro de 2022.

 

Rubens Barbosa, ex-embaixador em Washington (1999-2004) e presidente do IRICE

Como eu diria, a História não se repete, mas tem gente que gosta de repetir erros passados - Carlos Brickmann


APRENDER, JAMAIS 

COLUNA CARLOS BRICKMANN

EDIÇÃO DOS JORNAIS DE QUARTA-FEIRA, 15 DE SETEMBRO DE 2021

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Esta é uma história que nada tem a ver com o Brasil, embora nos dê lições. Nas décadas de 1920 e 1930, o nazismo estava longe de ser o partido mais forte da Alemanha. Maiores eram a Social-Democracia (SPD) e o Comunista (KPD), ambos fortes no movimento operário. O KPD, de extrema-esquerda, considerava que seu principal adversário, por buscar adeptos no mesmo campo, era o SPD, de meia-esquerda. União, nem pensar: o KPD achava que os anos 30 seriam os últimos do capitalismo. Chegariam ao poder os esquerdistas, inevitavelmente, e o KPD queria ser o representante único da esquerda. Logo, o inimigo era a social-democracia. A SPD era tratada como “social-fascismo”, “ala moderada do fascismo”.

O KPD, até na cor preferida, o vermelho, obedecia às ordens do líder vermelho Stalin, que ditava, de Moscou: “O fascismo (...) e a social-democracia (...) não se excluem (...). Ao contrário, se complementam”. O KPD não aceitava críticas a Stalin (a quem chamava de “guia genial dos povos) e jamais admitiu que ele pudesse errar. Enquanto isso, os nazistas cresciam, passavam de 800 mil para 13 milhões de votos, até se aliavam aos vermelhos no combate à SPD. Em 1931, por exemplo, se aliaram nazistas e vermelhos num plebiscito sobre a dissolução do Legislativo da Prússia, baluarte da SPD. Perderam, mas os nazistas mostraram força. A SPD ainda propôs uma aliança, os vermelhos a recusaram. Hitler chegou ao poder. Já não havia mais como contê-lo.


Desculpem meus amigos americanos, mas a sociedade americana está profundamente doente, e não apenas por causa de Trump

Em um novo livro. Bob Woodward faz novas revelações surpreendentes sobre os últimos meses de Donald Trump na Casa Branca. Como uma sociedade pode ainda suportar um sujeito desses eu não entendo. Mas, os EUA também estão doentes por uma série de outros problemas, entre eles o racismo, o armamentismo e a violência, assim como a incompreensão de certas questões mundiais pelos seus mais altos governantes. O declínio já começou, pelo alto e por baixo, nas mentes sobretudo...

Paulo Roberto de Almeida 

 

Stephen Collinson and Caitlin Hu

CNN Meanwhile in America, September 14, 20221

'I don’t want to be your friend anymore'

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You’d think it impossible to be shocked anymore by Donald Trump. But Bob Woodward, the Washington Post legend, with a new sidekick, Robert Costa, has done it again.

 

In the new book “Peril,” the duo lift the lid on the final days of the Trump White House amid the trauma of the Capitol insurrection. The book, obtained ahead of publication by CNN’s Jamie Gangel, is packed with staggering revelations — and also digs in to the first few months of the Biden administration, including the decision to withdraw from Afghanistan. 

  

Among the juiciest bits:  

  

— Gen. Mark Milley, the top US military officer, inserted himself into the nuclear chain of command, ordering that subordinates consult him before accepting any strike orders. This appears to be a stunning subversion of the US’s sacred civilian control of the military – committed, Milley says, to protect the world from an unstable President. 

  

— Milley and House Speaker Nancy Pelosi had a blunt phone call in which the chairman of the Joint Chiefs of Staff tried to assure her that US nuclear weapons were secure. “You know he’s crazy. He’s been crazy for a long time,” Pelosi said, referring to Trump, according to a call transcript. “Madam Speaker, I agree with you on everything,” Milley replied. 

  

— Then-CIA chief Gina Haspel worried the US was on the verge of a right-wing coup in November 2020, telling Milley, “[Trump] is acting out like a six-year-old with a tantrum." Haspel also worried that Trump might try to attack Iran. 

  

— Milley assured his Chinese counterpart in several phone calls that the US would not strike Beijing, after intelligence reports suggested that China believed Trump might target it to divert from the embarrassment of his election loss.
 

— According to Woodward and Costa, Trump screamed at Mike Pence after the vice president told him repeatedly that he had no power to change the election results. "You don't understand, Mike. You can do this. I don't want to be your friend anymore if you don't do this,” Trump reportedly yelled. 

 

terça-feira, 14 de setembro de 2021

Um presidente vulgar, grosseiro, ofensivo, inconveniente, insultuoso: chamou os diplomatas de veados - A ADB vai responder?

Os diplomatas, quaisquer que sejam suas orientações sexuais, deveriam soltar uma nota de desagravo CONTRA o presidente, pois ele os insultou, e falou a frase com o objetivo expresso de denegrir, de desprezar, de menosprezar os diplomatas. Acredito que a Associação dos Diplomatas Brasileiros (ADB) deveria soltar uma nota contra essa frase do presidente, e se não o fizer, respondo eu: 

"O presidente é o caráter mais vulgar, mais desprezível, mais asqueroso que já ocupou o cargo de maior relevância na história da República e até na história do Brasil, desde 1549, quando aqui aportou D. Tomé de Souza, para ser o primeiro governador geral do Brasil, então colônia de Portugal. Trata-se de uma pessoa sem qualquer princípio, sem qualquer ética, sem qualquer moral para ocupar o cargo que desonra, no qual ofende não só os diplomatas, mas todos os cidadãos que são homossexuais, sem que isso represente qualquer motivo para serem ofendidos da forma como o foram por um ser desprezível, que envergonha o Brasil e os brasileiros. Eu lhe devoto todo o meu desprezo, como diplomata e como cidadão brasileiro, ou como simples ser humano, o que ele manifestamente não é."

Paulo Roberto de Almeida

Brasília, 14 de setembro de 2021

“É tudo veado aqui”, a frase chocante de Bolsonaro a presidente da Guiné-Bissau

Diário do Centro do Mundo, 11 de setembro de 2021

Publicado em 11 setembro, 2021 8:55 am
O presidente da Guiné-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, e Jair Bolsonaro
O presidente da Guiné-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, e Jair Bolsonaro. Foto: Isac Nóbrega/PR

Em reunião com Umaro Sissoco Embaló, Jair Bolsonaro soltou uma frase que chocou o chefe de Estado. “É tudo veado aqui”, disse o presidente, referindo-se aos membros do Itamaraty. O presidente da Guiné-Bissaú havia elogiado a instituição.

Ele foi rapidamente socorrido por uma outra autoridade, segundo a coluna de Ancelmo Gois no Globo. Segundo ele, “veado”, no português brasileiro, significa o mesmo que “paneleiro” no português de lá.

O encontro ocorreu duas semanas depois de reunião com Marcelo Rebelo, presidente de Portugal.

Bolsonaro também chocou presidente de Portugal com “piadas”

Em almoço com Rebelo, Bolsonaro também causou constrangimento. Como tiozão do churrasco, ele se referiu ao povo europeu de maneira jocosa e contou piadas de cunho sexual. A comitiva portuguesa saiu do Brasil horrorizada.

A Associação Pela Fraternidade Portugal-Brasil (APFPB) repudiou o comportamento do mandatário. Para o grupo, o presidente  “destilou com desenvoltura um repertório de asneiras e grosserias que constrangeu o seleto grupo de autoridades internacionais”

Leia também:

1 – Presidente é condenado a indenizar repórter em R$ 20 mil por ataque machista: “Queria dar o furo”

2 – Em SC, mandatário volta a atacar: “Aquele filho da puta do Barroso”


sábado, 11 de setembro de 2021

A História se repete, nem sempre como farsa - Paulo Roberto de Almeida

 A História se repete, nem sempre como farsa

Paulo Roberto de Almeida 

A “grande estratégia” de Bolsonaro: recuar, para melhor saltar. 

Já vimos isso na história, várias vezes. Mussolini (ao preparar 1922); Stalin, na luta contra Trotsky (1927); Hitler no acordo de Munique (1938); Mao, na campanha das “Cem Flores” (1957); Pinochet sob Allende (1972). 

Totalitários são capazes de acenar para aqueles a quem pretende destruir, na primeira oportunidade. O cenário costuma revelar-se trágico para os crédulos.

Os liberais italianos preocupados com o avanço dos socialistas e comunistas, pagaram o preço, a partir de 1924, com o assassinato de vários opositores do fascismo (inclusive em Paris). Bukharin e Preobajenski ao se unirem a Stalin na luta contra a oposição de esquerda. Os “apaziguadores” ingleses e franceses, que acreditaram em Hitler e sacrificaram a Tchecoslováquia. Os intelectuais chineses, que acreditaram na abertura oferecida por Mao e foram todos ceifados em seguida. Allende, que confiava na capacidade de Pinochet em controlar os golpistas nas FFAA chilenas.

São inúmeros os exemplos de candidatos a ditadores que sabem pavimentar seu caminho para o poder. Fulgencio Batista, por exemplo, ainda não era general, quando deu seu primeiro golpe contra a democracia cubana nos anos 1930. Chávez era apenas coronel (e assim permaneceu) quando ensaiou sua primeira tentativa de tomada do poder. Prestes, que não passou de capitão, foi convencido pelos dirigentes do Komintern e do PCUS que poderia tentar um putsch contra o governo (já constitucional) de Vargas em 1935. O mesmo já tinha ocorrido com os comunistas chineses em 1927, e foram massacrados por Chiang Kai-shek, que já os esperava.

A única circunstância atenuante no atual caso brasileiro é que o ex-tenente terrorista (poupado pelos oficiais superiores de uma merecida prisão quando planejou atentados a explosivos) é reconhecidamente inepto, por estúpido confirmado, para conduzir um golpe de Estado na devida forma. Mas tem capacidade e sordidez suficientes para causar muita confusão até as eleições de outubro de 2022.

Com a colaboração conivente de políticos corruptos, que só pretendem extrair mais alguns bilhões de reais do Executivo.

O Brasil encena mais um capítulo da novela “Como morrem as democracias”, já vista em outros deploráveis experimentos, à direita e à esquerda.

Paulo Roberto de Almeida

Brasília, 11/09/2021

Convite para número especial da Revista Locus: história recente da politica externa na AL

 Um convite que se destina a todos os interessados nesse campo relevante dos temas das relações exteriores e política internacional dos países da América Latina:

Caro Paulo:

Espero que se encontre muito bem.

Eu sou Diego Crescentino, professor da Universidade Autônoma de Madrid, e pesquisador do LABMUNDO, do IESP-UERJ. Eu tive a sorte de entrevistar você no Itamaraty há já dois anos. É um verdadeiro prazer para mim, escrever para convidar-lhe para publicar na chamada nº 28 (1) da LOCUS: Revista de História (2594-8296).

O objetivo principal desta edição é contribuir para a discussão sobre a história recente da política externa da América Latina, publicando pesquisas que busquem aprofundar na reflexão sobre os processos de democratização e elitização da política externa. Portanto, serão priorizados textos que abordam a história da política externa da América Latina, a partir de leituras histórico teórico críticas para uma discussão com foco regional ou transnacional, e que analisam, discutem e aprofundam sobre as narrativas em torno da política externa da América Latina; a instrumentalização do discurso da política externa em favor das elites; os fenômenos, interesses e consequências da diplomacia pública; os diferentes aportes teóricos na compreensão da política externa como como política pública; o papel da sociedade civil e as forças transnacionais na política externa; a relação entre política externa e modelos de desenvolvimento; as redes de crime organizado e política externa; e a influencia de outros atores e espaços alternativos na articulação da política externa. Para mais informações sobre a chamada de contribuições, você pode acessar o seguinte link: https://periodicos.ufjf.br/index.php/locus/announcement/view/456

O prazo para submissão de artigos é a data 31 de outubro de 2021, o que vai permitir que os artigos passem pelo processo editorial de revisão pares e edição. Por outro lado, o número será publicado ao longo do mês de maio de 2022. 

Teremos o maior prazer em receber uma contribuição sua. Agradeceríamos, também, se pudesse divulgar esta chamada a todos aqueles que, na sua opinião, possam ter interesse nela.

Gostaria de desejar-lhe o melhor nestes tempos de persistentes desafios e espero que o convite seja do seu interesse.

Cordialmente,

-- 
Diego S. Crescentino 
Docente - Investigador 
Editor-in-Chief de Relaciones Internacionales (1699-3950

Departamento de Historia Contemporánea 
Facultad de Filosofía y Letras 
Universidad Autónoma de Madrid 
Ciudad Universitaria de Cantoblanco · 28049 Madrid 

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Dossiê: História recente da política externa da América Latina: uma questão de elites? Vol 28, n. 1 (2022)

2021-01-22

O estudo da história recente das relações internacionais latino-americanas é essencial para explicar uma etapa histórica em que a integração regional e global se acelera - apesar dos sintomas atuais de um colapso da tendência regionalista em alguns estados da região. A importância desses estudos reside, portanto, na análise da multiplicidade de consequências que esses processos acarretam, tanto para os fenômenos nacionais internos quanto para as mudanças que ocorrem no cenário regional e global.

Nesse contexto, é imperativo olhar para os processos e dinâmicas históricas que, nas últimas décadas, cimentaram o cenário que moldou as principais características das relações externas latino-americanas. A sua característica principal corresponde a um sistema de gestão de poder político-econômico controlado e dirigido pelas elites nacionais, com sigilo significativo e uso do sistema para fins próprios. Essa situação resultou em uma patrimonialização - por essas elites - de espaços de decisão longe das realidades nacionais. Diante dessa situação, o papel da sociedade civil foi marginalizado, invisibilizado ou esquecido, tanto pelo controle efetivo do fenômeno por essas elites quanto por uma narrativa excessivamente propensa a conceber e representar a construção da política externa e da integração regional como um processo hierárquico, ou seja, de cima para baixo.

O debate ontológico em torno da política externa levou a várias leituras do conceito. Essas interpretações variaram desde um entendimento de que a política estatal está separada da política doméstica e que resulta de pouco interesse para os cidadãos, até a sua plena incorporação ao debate epistemológico em torno às políticas públicas, entendidas como resultado da negociação entre múltiplos atores e do enfrentamento de diversos interesses que intervêm na sua definição.

As possibilidades de abertura de espaços de participação para diferentes atores da sociedade civil levaram a um novo panorama. Os processos de transição democrática em vários países, os esforços contínuos para modernizar as instituições responsáveis pelo planejamento e execução da política externa, bem como o aumento da presença de discursos sobre a necessidade de prestação de contas e a incorporação de setores sociais marginalizados nas organizações e instituições políticas despertam um interesse renovado no que significa a política externa.

O objetivo principal desta edição da Revista LOCUS é contribuir para a discussão sobre a história recente da política externa da América Latina, publicando pesquisas que busquem aprofundar na reflexão sobre os processos de democratização e elitização da política externa. Portanto, serão priorizados textos que abordam a história da política externa da América Latina, a partir de leituras histórico-teórico críticas para uma discussão com foco regional ou transnacional -que excede a estrutura nacional-, e que analisam, discutem e aprofundam as seguintes dimensões, categorias e conceitos:

-           Processos de democratização e elitização da política externa

-           Narrativas em torno da política externa da América Latina

-           Instrumentalização do discurso da política externa em favor das elites

-           Influências extra regionais na política externa

-           Fenômenos, interesses e consequências da diplomacia pública

-           Multilateralismo e regionalismo na articulação da política externa

-           Teorias da política externa: política externa como política pública

-           Política externa comparada na América Latina

-           Influências ideológicas na definição de política externa

-           Sociedade civil e forças transnacionais na política externa

-           A relação entre política externa e modelos de desenvolvimento

-           Redes de crime organizado e política externa

-           Outros atores e espaços alternativos de articulação da política externa


José Jobim: o embaixador que sabia demais - André Bernardo

 José Jobim escrevendo

Quem é o embaixador José Jobim, assassinado na ditadura militar e homenageado por alunos do Instituto Rio Branco?

Era para ser uma formatura como outra qualquer. Dessas que o Instituto Rio Branco, criado em comemoração ao centenário de nascimento do Barão do Rio Branco (1845-1912), o patrono da diplomacia brasileira, organiza desde 1945. Mas, a escolha do embaixador José Pinheiro Jobim (1909-1979)– sequestrado, torturado e morto pela ditadura – como patrono da mais nova turma de alunos do Curso de Formação de Diplomatas reverteu as expectativas. O presidente da República, Jair Bolsonaro, não compareceu à cerimônia. Em vez disso, mandou um discurso gravado aos 20 novos diplomatas. Mais: a imprensa sequer foi credenciada para cobrir a formatura. “Fiquei feliz de ver que, no Itamaraty, há uma juventude que resiste”, afirma a jornalista e advogada Lygia Maria Jobim, de 71 anos. “Essa homenagem é a negação do negacionismo e da barbárie. Gestos como esse são fundamentais para que consigamos continuar a respirar enquanto atravessamos este mar de lama”. 

Em seu discurso, o chanceler Carlos França declarou que Jobim é “referência de diplomata e de dedicação ao Brasil”. Jobim também foi citado no discurso da embaixadora Maria Celina de Azevedo Rodrigues, a paraninfa da turma. “Espero que, como o patrono que escolheram, o embaixador José Jobim, se mantenham sempre fiéis aos seus princípios e valores”, declarou ela. “Não podemos nos deixar sufocar pela estupidez que este governo representa”, prossegue Lygia. “Temos que, sem violência, mas, com firmeza, colocá-los de volta no esgoto de onde saíram. São gestos como o desta turma que nos dão a certeza de que conseguiremos. Ainda há vida neste país”. 

Segundo a assessoria de imprensa do Ministério das Relações Exteriores (MRE), o Presidente da República não compareceu à cerimônia porque, no dia do evento, cumpria agenda fora de Brasília, mas enviou, por vídeo, a tradicional mensagem dirigida aos formandos. Ainda segundo o órgão, a escolha do embaixador José Jobim como homenageado da turma decorreu de deliberação dos formandos. “O Itamaraty não participa da decisão e, em respeito à vontade expressa pelos alunos, acolhe integralmente a eleição, sem emitir avaliação sobre o homenageado”, informou o ministério.  

Cerimônia de nomeação do Itamaraty com 23 participantes

Queima de arquivo

No dia 22 de março de 1979, pouco depois do almoço, José Jobim saiu de casa no Cosme Velho, Zona Sul do Rio, para visitar um amigo, o jornalista cearense Marcial Dias Pequeno (1908-1991), chefe de gabinete do governador Chagas Freitas (1914-1991), e não voltou mais. Segundo jornais da época, dois homens armados interceptaram seu carro a poucos metros de sua residência, na Rua Tobias do Amaral, sequestrado o embaixador e abandonado o veículo, um Corcel placa RM6072, numa ribanceira de Santa Teresa. “Meu marido não tem inimigos e está afastado da política. Não somos milionários, nem ostentamos riqueza. Por que, então, essa desgraça?”, indagou sua esposa, a embaixatriz Lygia Collor Jobim, ao jornal O Globo, de 24 de março de 1979. 

Na manhã do dia 23, segundo testemunhas, o embaixador foi até uma agência bancária na Barra da Tijuca, pediu uma folha de papel ao gerente, bateu um bilhete à máquina e saiu. Em seguida, dirigiu-se a uma farmácia, a poucos metros do banco, e entregou o bilhete à proprietária. Pediu a ela que, por gentileza, telefonasse para os números 205-1288 ou 226-9394 e falasse com Lygia (sua mulher), Lygia Maria (sua filha) ou Ênio (seu genro). Mais informações não poderia dar porque estava sendo vigiado. “Estou muito cansado, mas, até agora, nada me aconteceu de irreparável”, dizia o bilhete. Os supostos sequestradores não fizeram exigências ou pediram resgate. 

No dia 24 de março de 1979, por volta das sete da manhã, o corpo do embaixador foi encontrado morto por um gari na Barra da Tijuca. Estava pendurado numa árvore pelo pescoço, amarrado a um galho de árvore por uma corda de nylon. O local ficava a cerca de dois quilômetros da farmácia onde estivera no dia anterior. “Eu estava no terceiro mês de gravidez”, recorda Lygia Maria, então com 28 anos. “A primeira coisa que veio à mente é que tinha que cuidar da vida que carregava em mim e que era o/a neto/a dele. Fiquei em estado de choque, mas a informação de que ele havia aparecido numa árvore, com os joelhos dobrados e os pés no chão, me tirou da paralisia e me fez perceber, de imediato, que aquilo era uma farsa”. 

Segundo o médico legista Roberto Blanco dos Santos, do Instituto Médico Legal Afrânio Peixoto, que realizou a necrópsia, o diplomata já estava morto, há pelo menos uma hora, quando foi pendurado na árvore. Descartada a hipótese de suicídio por enforcamento, a polícia investigava os crimes de latrocínio e envenenamento. “Horas depois, soube por meu marido, o editor Ênio Silveira (1925-1996), e Frei Betto, que o acompanhou para fazer o reconhecimento do corpo, que minha mãe e eu não o poderíamos ver, pois as marcas de tortura eram muitas”, relembra Lygia. O corpo do embaixador José Jobim foi sepultado no domingo, dia 25 de março, às 10h30, no Cemitério São João Batista, em Botafogo, na Zona Sul do Rio. 

Já no dia seguinte, porém, o caso sofreu uma reviravolta. Responsável pela investigação, o delegado Ruy Dourado, da 16ª DP (Barra da Tijuca), convocou uma coletiva de imprensa para declarar que não houve sequestro. O embaixador, afirmou Dourado, cometera suicídio. Para corroborar sua tese, o IML chegou a desmentir o que o legista dissera no dia anterior: que Jobim já estava morto, há pelo menos uma hora, quando foi pendurado na árvore. Três dias depois, outra coletiva. Dessa vez, seus filhos, Leopoldo e Lygia Jobim, contestaram a versão de suicídio. “Seu crime foi ter querido, através das memórias que estava escrevendo, denunciar a corrupção na construção de Itaipu”, esclarece Lygia. 

Uma semana antes de sua morte no Rio, o embaixador José Jobim estivera em Brasília. A convite do diplomata baiano Ramiro Saraiva Guerreiro (1918-2011), compareceu, no dia 15 de março de 1979, à posse do presidente da República, o general João Baptista de Oliveira Figueiredo (1918-1999), o quinto e último do regime militar. Guerreiro foi ministro das Relações Exteriores do Brasil entre 1979 e 1985. Durante a cerimônia, Jobim comentou com amigos que estava escrevendo sua autobiografia. Entre outros assuntos, revelaria detalhes do esquema de superfaturamento na construção da Usina Hidrelétrica de Itaipu. Disse mais: a documentação que comprovava o que dizia estava em uma mala xadrez azul e branca, guardada em sua casa. Lá pelas tantas, o senador Gilberto Marinho (1909-1985) chamou Jobim num canto e pediu a ele que parasse de falar porque as pessoas que pretendia denunciar estavam todas ali, na recepção. 

Crime de Estado

Paulista de Ibitinga, a 360 quilômetros da capital, José Pinheiro Jobim ingressou no Itamaraty em 1938, por indicação do poeta e diplomata Raul Bopp (1898-1984), e se aposentou em 1975, quando estava à frente da representação brasileira no Marrocos. Antes de chegar a ministro de primeira classe, atuou em países como Japão, EUA, Argentina, Uruguai e Finlândia. Como embaixador, serviu no Equador (1959-1962), Colômbia e Jamaica(1965-1966), Argélia (1966-1968) e Vaticano (1968-1973). Em 18 de fevereiro de 1964, foi designado pelo presidente João Goulart (1919-1976) para conversar com autoridades paraguaias sobre o aproveitamento hidrelétrico do rio Paraná, na altura das Sete Quedas. Como resultado da missão, Jobim elaborou um relatório que recomendava a construção da usina. 

O golpe militar de 1964, porém, alterou o projeto original. As turbinas, em vez de serem importadas da extinta União Soviética, foram compradas de uma multinacional alemã. Resultado: a obra, orçada em US$ 1,3 bilhão no governo Jango, teria custado dez vezes mais, US$ 13 bilhões, no regime militar.“Existem evidências de que houve corrupção durante a ditadura. O cerceamento dos mecanismos de controle, a elevação do fundo público e o aparelhamento do Estado por agentes empresariais privados levou a uma elevação significativa dos desvios de recursos públicos, pagamentos de propina e outras formas de irregularidade”, afirma o historiador Pedro Henrique Pedreira Campos, Doutor em História pela Universidade Federal Fluminense (UFF), professor do Departamento de História da Universidade Federal Rural do Rio de Janeiro (UFRRJ) e autor do livro Estranhas Catedrais – As Empreiteiras Brasileiras e a Ditadura Civil-Militar (1964-1988) (2014). “No caso da Usina Hidrelétrica de Itaipu, existem acusações de que teria havido desvio na realização da obra, em particular no fornecimento das turbinas e dos equipamentos elétricos usados na obra. Não existe um número preciso sobre o custo da corrupção e a elevação de preço. Na época, não foi feita a apuração do caso, mas, tudo aponta que a obra custou mais caro devido à apropriação indevida de recursos”. Para piorar a situação, a tal mala xadrez, que guardava os documentos que comprovariam o esquema de corrupção, foi encontrada vazia por sua mulher e filha na casa do Cosme Velho. 

Indignada com a tese de suicídio, Lygia Jobim não se deu por vencida. Travou incontáveis batalhas para provar que seu pai não tirara a própria vida. Uma dessas batalhas foi vencida em dezembro de 2014 quando, por ocasião da publicação de seu relatório final, a Comissão Nacional da Verdade (CNV) declarou que Jobim foi sequestrado, mantido em cativeiro por dois dias e meio, em local incerto, e interrogado sob tortura. “Suas características levam-nos a crer que se tenha tratado de um crime de Estado, consumado por motivação exclusivamente política”, concluiu o relatório. “Não nos surpreenderia que o sequestro, a tortura e o assassinato do embaixador José Pinheiro Jobim tivessem conexão com seu projeto de livro acerca da construção de Itaipu, cujo lançamento poderia suscitar amplo debate sobre o tema”. 

“A ditadura militar trouxe consigo um regime de terror. Agentes do Estado perpetraram graves violações de direitos humanos, protegidos pela impunidade. As vítimas nem sempre tinham relação direta com ações voltadas à derrubada da ditadura, mas eram atingidas pelo simples fato de suas condutas significarem alguma contestação aos governos militares”, contextualiza o advogado Pedro Dallari, ex-relator da Comissão Nacional da Verdade (CNV). “O assassinato da estilista Zuzu Angel (1921-1976) é demonstrativo desse regime de terror: sem ter militância política, ela foi morta em função de sua persistência na procura do filho Stuart Angel Jones (1946-1971), preso e executado pela ditadura e cujos restos mortais nunca foram localizados”. 

Outra vitória importante foi conquistada em setembro de 2018 quando, quase 40 anos depois da morte de Jobim, a Comissão Especial sobre Mortos e Desaparecidos Políticos (CEMDP), órgão ligado ao Ministério dos Direitos Humanos (MDH), determinou que sua certidão de óbito fosse retificada. A causa de sua morte, então, passou a constar como “morte não natural, violenta, causada pelo Estado brasileiro, no contexto da perseguição sistemática e generalizada à população identificada como opositora política ao regime ditatorial de 1964 a 1985”. “O reconhecimento da responsabilidade do Estado foi, sem dúvida, importantíssimo. Mas, ainda tenho esperança de saber os nomes de seus torturadores e onde o mantiveram preso”, declara Lygia. “Além disso, não luto só por mim. Minha luta nunca chegará ao fim enquanto este país não tiver dignidade e não respeitar seus cidadãos. Enquanto outros sentirem a dor que, até hoje, eu sinto”. 

Quer conhecer mais sobre a história do Itamaraty? Confira o post sobre os 60 anos da nomeação do primeiro embaixador negro do Brasil.



André Bernardo
André Bernardo 

André Bernardo é jornalista. Aficcionado por cinema, literatura e música produziu conteúdo para mais de 80 jornais, como Zero Hora, Correio Braziliense e Diário de Pernambuco. Colabora para sites, como BBC Brasil, VICE e UOL, e revistas, como Superinteressante, MONET e Galileu. É autor do livro "A Seguir, Cenas do Próximo Capítulo (Panda Books)", sobre teledramaturgia brasileira.