Sobre a suposta concentração da ciência e tecnologia no plano mundial
Cerca de dois anos atrás, ao fazer uma resenha de um livro sobre ciência e tecnologia no mundo, coloquei-me frontalmente contra a tese principal do autor, que pretendia confirmar velhas teses "terceiro-mundistas" sobre a concentração da pesquisa científica no mundo e, consequentemente, da inovação tecnológica. Mesmo sem dispor dos dados básicos relativos aos centros de produção de ciência e tecnologia, ou seja, sem fundamentar quantitativamente meus argumentos, coloquei-me em oposição completa às teses do autor, seja porque elas contrariavam os dados da realidade visível, em nossos países, seja ainda porque elas contrariavam o simples bom senso.
Minha resenha, publicada na revista do CGEE, Parcerias Estratégicas, despertou a ira do autor do livro -- na verdade, uma tese acadêmica, defendida na UnB, em banca contando com professores que supostamente partilhavam das teses do autor -- que pretendeu responder negando minha resenha e considerando-a pouco fiel às idéias defendidas em sua obra. Talvez fosse isso mesmo, mas eu pretendo ficar do lado da realidade, não de autores que realimentam velhas teses desgastadas pelo tempo e que contrariam simplesmente a racionalidade do desenvolvimento dos mercados.
Minha resenha pode ser lida nestas coordenadas:
“A produção do conhecimento nas sociedades contemporâneas: a concentração e as desigualdades são inevitáveis?”, Brasília, 25 novembro 2006, 11 p.
Resenha de Fernando Antonio Ferreira de Barros: A tendência concentradora da produção de conhecimento no mundo contemporâneo (Brasília: Paralelo 15 – Abipti, 2005, 307 p.), aproveitando algumas idéias da primeira (1536)
In Parcerias Estratégicas (Brasília: CGEE; nº 23, dezembro 2006; ISSN: 1413-9375; p. 435-446; link).
O autor respondeu à minha resenha por artigo de réplica, “A tendência concentradora da produção de conhecimento no mundo contemporâneo, Réplica, Fernando Antônio Ferreira de Barros”, na mesma revista Parcerias Estratégicas (Brasília: CGEE; nº 25, dezembro 2007; ISSN: 1413-9375; p. 291-300; link).
Neste último dia do ano de 2008, o Le Monde (data de capa de 1.01.2009) traz uma matéria que confirma largamente minhas teses. A ler e refletir.
Recherche : la Chine en passe de combler son retard
LE MONDE, 31.12.08
Dépenses, compétences, publications scientifiques, brevets : la Chine, comme le montre le dernier rapport bisannuel de l'Observatoire des sciences et des techniques (OST) qui vient de paraître, a progressé de manière spectaculaire sur tous les fronts de la recherche et du développement (R & D).
Même si, comme le signalait une enquête de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), les dépenses et les avancées de la recherche chinoise doivent être relativisés (Le Monde du 30 août 2007), cette puissance s'intensifie incontestablement.
Alors que les Etats-Unis demeurent, et de loin, la superpuissance en matière de recherche et développement avec une dépense intérieure de 280 milliards de dollars (198 milliards d'euros), loin devant l'Union européenne (UE) avec 199 milliards de dollars et le Japon (113 milliards de dollars), la Chine s'invite à la table des grands avec une dépense de 101 milliards de dollars.
Une dynamique de progrès y est enclenchée. Ce pays a multiplié par plus de deux ses dépenses intérieures en R & D entre 2000 et 2005, propulsant sa part dans les dépenses mondiales de 6,2 % à 11,8 %, tandis que celles des Etats-Unis, de l'UE, et du Japon dans une moindre mesure, ont régressé. Mais alors que les dépenses publiques s'affichent en forte augmentation aux Etats-Unis (+ 20 % entre 2000 et 2005) et dans l'Union européenne (+ 4 %) , elles diminuent au Japon (- 19 %) et en Chine (- 21 %). A l'inverse, le secteur privé gagne du terrain dans ces deux pays.
La démographie est un autre indicateur mis en avant dans le rapport de l'OST. Sur les 140 millions d'étudiants recensés dans le monde, 40,3 % sont en Asie, contre 25,8 % en Europe, 15,3 % en Amérique du Nord, 9 % en Amérique centrale et du Sud et 5,6 % en Afrique. Dotée d'un capital humain gigantesque - et bien qu'une faible proportion de sa population ait accès à l'enseignement supérieur -, la Chine est le pays qui compte le plus grand nombre d'étudiants : 23,4 millions, contre 17,3 millions aux Etats-Unis.
Même chose en termes de chercheurs. Sur les 6 millions recensés dans le monde, l'OST pointe que 35,2 % d'entre eux vivent en Asie, contre 32,8 % en Europe et 25,4 % en Amérique du Nord. A eux seuls, les Etats-Unis concentrent 1,4 million de chercheurs, contre 1,3 million dans l'UE et 1,1 million en Chine. C'est cependant au Japon que la densité de chercheurs par rapport à la population active est la plus forte (10,6 chercheurs pour 1 000 actifs), ce ratio s'établissant à 9,21 aux États-Unis et à 5,70 dans l'Union, très loin devant la Chine qui ne dispose que de 1,43 chercheur pour 1 000 actifs.
GRANDE PRODUCTIVITÉ
Les publications constituent aussi un indicateur précieux pour mesurer la dynamique des équipes de recherche. La croissance de l'Asie, qui a gagné plus de 4 points entre 2001 et 2006, passant de 18,3 % à 22,4 % dans la part mondiale des publications, est là encore patente. Pour la seule Chine, le bond en avant a été phénoménal, le pays progressant de 96 % au cours de la période, se propulsant au troisième rang mondial "avec 7 % des publications toutes disciplines confondues", soit trois places de mieux qu'en 2001.
Toutefois, cette productivité ne s'accompagne pas d'une grande visibilité. Non seulement l'Union européenne reste le numéro un incontesté en matière de publications scientifiques (33,3 %), devant les Etats-Unis (26,2 %), mais, de surcroît, "l'impact" de ces travaux (c'est-à-dire le nombre de citations entraîné par une publication) - particulièrement ceux des Américains - est bien plus fort que celui des Asiatiques.
Autre indice important du dynamisme technologique d'un pays, les demandes de brevet européen de pays d'Asie explosent : leur part a augmenté de 41 %, tandis que celle des demandes émanant des pays d'Europe et d'Amérique du Nord a baissé de 11 %, toujours sur la période 2000-2006. Au sein du continent asiatique, la hausse des dépôts de brevets de la Corée du Sud (+ 205 %) et de la Chine (+ 124 %) est particulièrement remarquable. L'OST cite notamment la progression de cette dernière en électronique-électricité, celle de l'Inde en chimie - matériaux et pharmacie - et biotechnologies et celle de la Corée du Sud en instrumentation, notamment.
Au plan mondial cependant, l'Europe, et l'UE en particulier avec 37,3 % des demandes de brevet, les Etats-Unis avec 28,9 % et le Japon (17,8 %) restent largement majoritaires. Ces trois grands dominent également le système de brevets américain, les Etats-Unis bénéficiant de plus de la moitié des demandes déposées (51,3 %), devant le Japon (21,3 %) et l'UE (14,7 %). Mais ici comme sur le Vieux Continent, leurs parts - à l'exception de celle du Japon - diminuent au profit de la Chine (+ 261%) et des dix pays d'Asie du Sud-Est regroupés dans l'Asean (+ 84 %).
Brigitte Perucca
Le Monde, édition du 01.01.09
Addendum em 5.01.2009:
América Latina: A ciência cresce, apesar da crise
Nora Bär
in Jornal da Ciência e-mail, 5.01.2009
Aumenta o número de cientistas, de publicações e de pedidos de patentes, mas é preciso mais investimento privado
Nora Bär é editora de Ciência e Saúde do jornal La Nacion, Argentina:
Aunque la "crisis" amenace la economía mundial, el año que acaba de cerrarse arroja un balance positivo para la ciencia local y del resto de América latina. Con todos los indicadores en crecimiento (inversión, recursos humanos, publicaciones, patentes), se consolida un período de expansión de alrededor de seis años que, según los especialistas, debería continuar.
Tales son las conclusiones que surgen de la precisa radiografía que traza "El estado de la ciencia", informe elaborado anualmente por la Red Iberoamericana de Indicadores de Ciencia y Tecnología (Ricyt), del Programa de Ciencia y Tecnología para el Desarrollo, y el Observatorio Iberoamericano de Ciencia, Tecnología e Innovación, perteneciente al Centro de Altos Estudios Universitarios de la Organización de Estados Iberoamericanos para la Educación, la Ciencia y la Cultura.
"Hay muchos motivos para ser optimistas -dice el doctor Mario Albornoz, coordinador de la Ricyt y director del Centro Argentino de Información Científica y Tecnológica del Conicet-. El carro se ha puesto en marcha. Exitos tenemos muchos. El asunto es lograr que esos casos excepcionales de cualquiera de nuestros países se conviertan en la regla."
Para Albornoz, aunque la inversión en ciencia crece en forma despareja, otros indicadores -como el aumento de recursos humanos dedicados a actividades científico-tecnológicas, o el de publicaciones en revistas de primer nivel internacional- dejan entrever un panorama alentador.
"El único país que supera una inversión del 1% del PBI en ciencia es Brasil -comenta-. El resto está lejos de ese nivel [la Argentina llega al 0,49%]. Pero aunque hubo un crecimiento leve en la inversión, hubo uno importantísimo en calidad. América latina es la región que más crece en publicaciones en todas las bases de datos, y no sólo en el Science Citation Index(SCI)."
Aunque no con el ímpetu de Brasil, la producción científica local medida por las publicaciones en revistas internacionales también creció vigorosamente: en la última década pasó de 4262 a 5935 en el SCI; de 1994 a 2669, en la base Pascal, y de 658 a 1426, en Compendex, por citar sólo algunas.
"Después de los años «malos», principalmente como consecuencia de la crisis de 2001, los científicos encontraron un clima que les permitió trabajar tranquilos y recuperar el entusiasmo", dice Albornoz.
Otro dato positivo es el retorno de investigadores, que ya superan los 600, "un número nada despreciable", según el especialista.
"Tal vez no tenga la envergadura que podría tener, pero lo cierto es que antes se nos iban -reflexiona-. Es algo que no se puede pasar por alto. Y menos aún si se tiene en cuenta que la tendencia es creciente. Todo indica que este año serán más aún."
Otra de las noticias auspiciosas que deja 2008 es el excelente momento por el que está pasando el Conicet, que está consolidándose y continúa creciendo a razón de más de 2000 investigadores por año.
"Y lo ha hecho sin tensiones ni conflictos -subraya Albornoz-. Hay quienes observan que el aumento en el número de becas [para el ingreso a la carrera de investigador] que se conceden hace que baje el tradicional nivel de excelencia. Pero los brasileños también dieron becas para doctorados masivamente, y aunque luego muchos fueron fracasos académicos, el crecimiento está a la vista? Por otro lado, es tan bueno que pueda haber una salida académica para que los pibes no tengan que irse afuera..."
Un capítulo novedoso en la actividad científico-tecnológica de la región es el del patentamiento. El número de patentes es uno de los indicadores utilizados para medir los resultados de los sistemas de innovación y desarrollo, pero como tradicionalmente la investigación en América latina se hacía en ámbitos académicos no había tradición de patentamiento. En el país, el Conicet es la institución, entre las públicas y las privadas, que más número de patentes solicitó.
"Las propias universidades tomaron conciencia de que tienen que alentar el patentamiento, y ahora hay incluso argentinos que están patentando en los grandes mercados, lo que significa que tienen esperanzas de que sus desarrollos sean competitivos en el plano internacional", explica Albornoz.
Dentro de este panorama estimulante, subsiste lamentablemente un dato negativo: "El drama, sobre todo en nuestro país, es la falta de inversión privada. Brasil encontró una manera de estimularla a través de las concesiones de explotación de servicios públicos. En la Argentina estamos atrasados, igual que el resto de América latina. Y eso no es culpa del sistema científico, sino consecuencia del tipo de estructura económica de nuestros países. Tiene más herramientas para corregirlo el ministro de Economía que el de Ciencia", afirma el especialista.
Sin embargo, enseguida concluye: "Los engranajes se han puesto en marcha y hacen prever que [este proceso de crecimiento] no va a decaer, porque hay optimismo, hay gente de calidad trabajando y hay apoyo institucional. Si además mejora el financiamiento, creo que puede haber un salto interesante".
(La Nacion, 2/1)
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