Cada vez que eu ouço alguém propor algo, eu logo saco minha calculadora -- maneira de dizer -- e me ponho a pensar em quanto custaria tal medida, quais seriam as consequências (muitas involuntárias, sequer pensadas) de tal proposta, que tipo de efeitos diretos e indiretos adviriam de tais políticas...
Políticos -- nem todos, mas a maioria -- em geral são irresponsáveis.
A começar pelo fato de que são pessoas pagas com o nosso dinheiro para gastar o dinheiro dos outros, ou seja, o nosso.
Em época de eleições, então, eles ficam particularmente excitáveis, e especialmente estúpidos.
Começam a fazer propostas estapafúrdias, sempre para atrair votantes, mesmo sabendo que estão enganando as pessoas.
Alguns são apenas ingênuos (o que não os exime de serem estúpidos, também).
Outros são estúpidos deliberadamente, mesmo sabendo que sua ideias são negativas e provocariam mais mal do que bem.
Querem um exemplo? Políticos do PCdoB (e outros assemelhados) que vivem pregando o socialismo, mesmo sabendo que esse empreendimento criminoso provocou, ao longo do século XX, um número incontável de mortos -- assassinados, mortos de fome, deixados para morrer -- provavelmente na casa das dezenas de milhões (alguns colocam em mais de cem milhões de mortos, diretos e indiretos).
Mas, em geral, os políticos são mesmo estúpidos, e assessorados por assessores estúpidos, ou mal intencionados.
Alguns, que não são políticos -- como alguns acadêmicos, por exemplo -- incidem nas mesmas estupidezes, ou por estupidez pura e simples, ou por má-fé e desonestidade, também pura e simples.
Querem exemplos?
Eu tenho vários, alguns americanos, outros europeus, vários brasileiros, muitos latino-americanos.
Não vou dar os nomes, pois vocês sempre podem sugerir...
Em todo caso, eu apreciaria, muito mesmo, que no Brasil existisse um site, um instituto, um foro, que se encarregasse de examinar as propostas estúpidas de políticos demagogos e publicasse o custo para a sociedade de suas propostas idiotas.
Como este site francês, por exemplo, que está esquentando os tambores para as eleições presidenciais.
Eu vou estar lá, e vou ter de ouvir, pelo rádio, na televisão, vou ter de ler, nas revistas e jornais, propostas estúpidas de políticos estúpidos.
Enfim, parece que vou ter de recorrer várias vezes a este site, que se encarrega de medir o custo das propostas idiotas de políticos inconsequentes, demagogos, estúpidos...
Se existisse um site como este no Brasil, eu colaboraria voluntariamente.
Vejam em: http://www.chiffrages-dechiffrages2012.fr/blog/
Paulo Roberto de Almeida
CHIFFRAGES-DÉCHRIFFAGES 2012
J.-L. Mélenchon :
Créer 200 000 logements sociaux par an
Coût : 520 M€ par an
Le coût de la création de 200 000 logements sociaux par an pendant 5 ans, soit 80 000 logements de plus par an que ce qui est prévu pour 2012 (120 000 logements), est estimé à 520 M€ par an.
La construction de logements sociaux peut être subventionnée par l’Etat via les prêts locatifs aidés d’intégration (PLAI), les prêts locatifs à usage social (PLUS) ou les prêts locatifs sociaux (PLS) et bénéficier d’aides fiscales (TVA à taux réduit et exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties).
Les dépenses publiques consacrées au logement représentaient déjà 2 % du PIB en 2009. On peut estimer que la proposition du candidat consisterait à maintenir les crédits publics consacrés au logement à leur niveau actuel.
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F. Hollande :
Créer 300 000 logements sociaux sur 5 ans
Coût : 444 M€ par an
Le coût de la création de 300 000 logements sociaux sur 5 ans, soit 60 000 logements de plus par an que ce qui est prévu pour 2012 (120 000 logements), est estimé à 444 M€ par an.
La construction de logements sociaux peut être subventionnée par l’Etat via les prêts locatifs aidés d’intégration (PLAI), les prêts locatifs à usage social (PLUS) ou les prêts locatifs sociaux (PLS) et bénéficier d’aides fiscales (TVA à taux réduit et exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties).
La majoration de 5 % du taux d’obligation de logements sociaux par commune et l’augmentation des pénalités associées n’auraient pas d’impact sur les finances de l’Etat. Ces mesures se traduiraient par un redéploiement au profit des EPCI et des fonds régionaux d’aménagement urbain (FRAU) pour augmenter la construction de logements sociaux.
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E. Joly :
Engager un plan d’investissement massif pour la réhabilitation thermique des bâtiments
Coût : 243 M€ par an
Le coût d’un plan d’investissement massif dans la réhabilitation thermique des bâtiments est estimé à 243 millions d’euros par an. Ce montant a été établi à partir des aides actuellement allouées pour les travaux de rénovation thermique des logements privés.
L’estimation médiane est obtenue en prenant l’hypothèse que 100 % des logements aidés peuvent prétendre aux aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et que 43 000 logements par an bénéficient de l’aide de solidarité écologique (ASE), comme cela est actuellement prévu. On considère que le coût moyen de la rénovation thermique des bâtiments tertiaires serait de 15 €/m² et qu’il n’y aurait pas de hausse massive du recours au crédit d’impôt pour le développement durable (CIDD).
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E. Joly :
Créer 800 000 logements en 5 ans
Coût : 413 M€ par an
Le coût pour l’Etat de la construction de 800 000 logements en cinq ans, soit 160 000 par an et 40 000 de plus que ce qui est prévu pour 2012 (120 000 logements), est estimé à 413 millions d’euros par an.
La construction de logements sociaux peut être subventionnée par l’Etat via les prêts locatifs aidés d’intégration (PLAI), les prêts locatifs à usage social (PLUS) ou les prêts locatifs sociaux (PLS) et bénéficier d’aides fiscales (TVA à taux réduit et exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties).
Par ailleurs, les organismes HLM constructeurs de logements sociaux devront recourir à davantage de prêts pour faire face à cette accélération du nombre de logements à construire. Ce recours massifs aux prêts bancaires générerait un surcoût pour l’Etat, estimé entre 450 et 500 millions d’euros par an.
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M. Le Pen :
Créer un chèque « premier logement »
La mesure proposée vise à créer un chèque « premier logement » pour les jeunes qui souhaitent accéder pour la première fois à la propriété et bénéficier ainsi d’un crédit d’impôt. Cette mesure, novatrice, est impossible à chiffrer compte tenu de l’absence d’indication sur le type de crédit d’impôt et sur les montants du chèque. A défaut de chiffrage à proprement parler, il est proposé d’indiquer quelques données chiffrées sur les jeunes primo-accédants et une estimation indicative, en s’appuyant sur un crédit d’impôt récemment supprimé.
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N. Sarkozy :
Lancer un second Programme national de rénovation urbaine (PNRU 2)
Coût : 1,2 Md€ par an
Le coût d’un second programme national de rénovation urbaine (PNRU 2) est estimé à 1,2 milliard d’euros par an, sur la base du coût du PNRU 1 actuellement en vigueur.
Une variation de 20 % des montants alloués au précédent programme a été considérée pour les hypothèses haute et basse. Un chiffrage plus précis nécessiterait une définition plus approfondie des contours de ce PNRU 2.
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F. Hollande :
Rétablir la retraite à 60 ans sous conditions
Coût : 5 Mds€ par an
Le coût net d’un retour à la possibilité de liquider sa retraite à 60 ans pour les personnes ayant commencé à travailler tôt et ayant la durée requise pour une retraite à taux plein est estimé à 5 Mds€ par an en 2017.
La montée en charge du coût de la mesure serait assez progressive, de l’ordre d’1 Md€ / an entre 2012 et 2017. Une hausse de 0,1% par an des cotisations retraite et un relèvement du forfait social de 8 à 20% permettraient de dégager des recettes équivalentes au coût de cette mesure.
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M. Le Pen :
Supprimer l’Aide Médicale de l’Etat
Gain : 341 M€ par an
Le gain engendré par la suppression de l’Aide Médicale de l’Etat (AME) de droit commun est estimé à 341 millions d’euros par an.
Le chiffrage à 543 millions d’euros par an (Projet annuel de performance 2012) apparaît surévalué car il ne prend pas en compte le déport vers le dispositif de « soins urgents ». Cet effet n’impacterait pas immédiatement le budget général de l’État, dans la mesure où la dotation de l’État est forfaitaire, mais il viendrait creuser le déficit de l’assurance maladie, qui assure le remboursement aux établissements de santé des dépenses réalisées à ce titre.
Considérant que ce déport serait uniquement constitué de dépenses d’hospitalisation, il pourrait être raisonnablement estimé à hauteur de 50 % des dépenses hospitalières prévisionnelles pour 2012 relevant de l’AME de droit commun. L’économie toutes administrations publiques confondues serait alors ramenée à 341 millions d’euros en 2012. Toutefois, cette économie ne prend pas en compte les coûts, potentiellement bien plus élevés, que générerait une propagation des affections contagieuses au sein de la population.
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M. Le Pen :
Sortir de l’euro
Cette proposition consiste en une sortie de la France de l’Euro et un retour au Franc, suivis d’une dévaluation de la monnaie nationale nouvellement créée. Si cette dévaluation aurait potentiellement un effet positif sur l’économie réelle à court terme, cet effet serait plus que compensé par les effets récessifs de la mesure. En effet, le relèvement des taux d’intérêt consécutif à la crainte des marchés des risques inflationnistes et les efforts supplémentaires de réduction des dépenses publiques et de hausse de la fiscalité (nécessaires au maintien de la crédibilité de la France sur les marchés financiers) affecteraient lourdement la croissance française.
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M. Le Pen :
Créer 40 000 places de prison supplémentaires
Coût : 2,5 Mds€ par an
Le coût de la création de 40 000 places de prison supplémentaires d’ici 2017, pour porter la capacité totale à 96 500 places, est estimé à environ 2,5 milliards d’euros en 2017 (année où les dépenses atteindront leur maximum), se décomposant à égalité entre des dépenses d’investissement et des dépenses de fonctionnement supplémentaires liées à l’accroissement de la population carcérale.
Si le Front national compte les 12 000 créations nettes prévues actuellement par le gouvernement, son objectif correspondrait en réalité à une progression de 28 000 places nettes. La création de ces 28 000 places nettes implique la création de 42 000 places brutes, car les créations de places nouvelles s’accompagnent généralement de la suppression de places dans des prisons vétustes ou inadaptées.
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