Os franceses, de direita ou de esquerda, têm um enorme problema de semântica, ou de vocabulário. Eles não gostam da palavra "globalisation", e preferem escrever e falar "mondialisation".
Pura birra, como diria alguém, com os americanos. Sim, de esquerda ou de direita, os franceses também não suportam ouvir ou ler que os americanos os salvaram duas vezes dos alemães, sem o que eles teriam perdido duas guerras -- como perderam, de fato -- e estariam, ou teriam ficado, muito piores sem a ajuda, fundamental, americana.
Eles não gostam de serem lembrados desses fatos tão simples.
Bem, talvez seja por isso que eles aderem a essa tal de "diplomacia contestadora", com a qual certamente concordarão vários partidários aqui.
Sim já se disse que o Brasil é capaz de dizer não, como se isso fosse um traço distintivo de uma diplomacia que se preze.
Em todo caso, deixo vocês com um francês que conhece bem o Brasil, já foi convidado dezenas de vezes, vem com prazer, e fala o que gostam de ouvir seus interlocutores tupiniquins...
Paulo Roberto de Almeida
"Le ressort de la diplomatie contestataire sera cassé quand nous comprendrons le mot mondialisation"
Bertrand Badie
Le Monde Idées, 15 Juin 2010
Zoo : Que signifie exactement diplomaties contestataires ? Après tout, chaque Etat est souverain, n'a-t-il pas le droit de dicter sa propre conduite des affaires ?
Bertrand Badie : Dans la vision classique, les relations internationales étaient affaire de compétition entre puissances.
Dans l'Europe du XIXe siècle, et même encore jusqu'à la seconde guerre mondiale, des Etats de puissance comparable venaient à s'affronter, espérant chacun pouvoir l'emporter sur les autres ou du moins améliorer sa propre situation.
La bipolarité a, d'un certain point de vue, confirmé et simplifié cette vision, puisque deux blocs de puissance équivalente s'affrontaient avec l'espoir de tirer un avantage sur l'autre.
Aujourd'hui, les choses ont profondément changé : les acteurs sont beaucoup plus nombreux, et surtout, de puissance très inégale. A tel point que la plupart des Etats qui composent la scène internationale n'ont pas le moindre espoir de faire jeu égal avec ceux qui prétendent la dominer.
Dès lors, le jeu des petits ou des moyens renvoie à un dilemme nouveau : soit être clientélisé par une superpuissance, soit se replier sur sa faiblesse pour n'avoir aucune existence au plan international.
Ceux des Etats qui refusent une telle alternative construisent une diplomatie non plus fondée sur la puissance, mais sur la contestation : celle-ci est à la portée de tous, elle est considérablement moins coûteuse, elle mobilise des moyens rhétoriques, symboliques ou, à la rigueur, des instruments très élémentaires de puissance ; elle permet d'exister sur la scène internationale, d'y acquérir même une certaine visibilité, souvent plus grande que le poids réel des Etats qui la pratiquent, et elle peut même créer une situation de nuisance qui pèse grandement sur le jeu diplomatique mondial.
A la limite, le petit et le faible, se trouvant moins entravés par tout un ensemble de contraintes communes aux grandes puissances, peuvent, sur ces bases, développer une politique proactive là où les puissances classiques sont alors condamnées à être réactives.
De tous ces points de vue, la diplomatie contestataire se révèle payante, même si elle connaît des gradations : entre la contestation autoritaire et martiale de la Corée du Nord et celle, plus rhétorique et symbolique, du Venezuela de Chavez, il y a une marge très grande dans laquelle on retrouve des acteurs aussi différents qu'Ahmadinejad, Robert Mugabe ou Loukatchenko.
A l'extrême limite, des diplomaties qui connaissent une assise et une modération plus grandes peuvent également y recourir de manière partielle, à l'instar du Brésil de Lula, de l'Afrique du Sud ou même de la Turquie.
Il ne faut pas tenir une telle diplomatie pour dérisoire ; ce serait une erreur de ne voir chez toutes que de la nuisance : elles contribuent aussi à transformer le système international, à réviser certaines conceptions figées qui s'y sont enkystées, à remettre en cause des dominations faciles et évidentes au premier coup d'oeil, mais dysfonctionnelles à long terme.
Albert : N'est-il pas légitime de contester l'évolution des relations internationales devant l'hégémonie américaine qui tend à dominer l'ordre mondial ?
Bertrand Badie : Oui, cette diplomatie contestataire a sa part de légitimité.
Surtout que, depuis 1989, une sorte de consensus forcé s'est imposé sur la scène internationale. La superpuissance ne trouve plus son pareil ; un bloc "occidental" prétend se constituer sur une ligne oligarchique, revendiquant un droit naturel d'imposer sa propre vision sur l'ensemble de la scène internationale.
Outre qu'une telle évolution est douteuse sur le plan éthique, difficilement acceptable par ceux qui ne s'identifient pas à un tel bloc, elle crée les conditions d'un conservatisme politique, économique et social, pour ne pas dire culturel, qui peut se révéler dangereux et qui, loin d'avoir éteint les principaux conflits, tend aujourd'hui, au contraire, à les aggraver.
Aux facteurs que vous énoncez, il convient d'ajouter la paralysie du multilatéralisme, notamment depuis le départ de Kofi Annan, la montée en puissance des diplomaties de club et des nouvelles formes d'oligarchie plus ou moins formalisées, autant d'éléments qui rétrécissent le débat, qui l'insèrent dans un cadre limitant les possibilités de réforme et de transformation de l'espace mondial.
Il convient de redonner au monde les vertus d'un réel pluralisme sans lequel la mondialisation risque d'être dévoyée et utilisée par certains de manière néfaste : le langage de la contestation en cela peut faire sens, encore faut-il que les règles du système international et les idéologies qui se développent à la marge de celui-ci ne donnent pas à cette contestation une dimension de violence et de négation de l'altérité qui pourrait aggraver encore les formes nouvelles de conflictualité.
Robert : Cette contestation est tout de même condamnable?
Bertrand Badie : Toute contestation n'est pas en soi condamnable. Au contraire, elle s'inscrit dans un débat nécessaire.
Ce sont les formes et les usages de cette contestation qui, comme je l'indiquais à l'instant, peuvent conduire à des pratiques bien sûr dangereuses et condamnables.
En fait, on ne s'étonnera pas de retrouver à l'échelle mondiale ce que l'on a constaté à l'échelle des sociétés européennes au XIXe siècle : face à une domination qui n'est pas institutionnellement limitée ou contrôlée, se forment des contestations qui dérivent très vite dans la violence, l'arbitraire ou l'absolue intolérance.
Ce terrible face-à-face que les vieilles sociétés européennes ont connu au début de l'ère industrielle n'a disparu que grâce à un effort d'institutionnalisation, de redistribution, et surtout, de reconnaissance des altérités.
Les choses sont devenues moins graves le jour où les classes ouvrières européennes ont pu accéder à la citoyenneté : on peut souhaiter qu'il en soit rapidement de même pour les peuples marginalisés au sein de l'espace mondial.
Andrew : Pour qu'il y ait contestation, il faut qu'il y ait une tendance majoritaire. Or, aujourd'hui, les Américains ont moins la main sur la gestion des affaires mondiales, l'Europe est malade, les BRIC, pas assez convainquant pour proposer une alternative crédible. N'est-ce pas dès lors plus facile de contester dans ces conditions ?
Bertrand Badie : Vous avez en grande partie raison. La contestation à l'échelle mondiale n'aurait certainement pas cette vigueur si les formes actuelles de domination n'étaient pas en crise, tant sur le plan matériel que symbolique.
On est même, de ce point de vue, dans une situation optimale, des plus favorables à la montée en force des contestations les plus radicales. Car d'une part, les puissances dominantes sont affaiblies, mais d'autre part, elles revendiquent avec force leur unité, notamment à travers la réhabilitation de l'idée d'"Occident", et elles cherchent, depuis le néoconservatisme et ses succédanés européens plus récents, à pérenniser leur leadership en adhérant à des formules de plus en plus particularistes, exclusives, stigmatisant l'autre, et manquant au grand principe kantien du respect, consistant à valoriser l'autre surtout lorsqu'il vous est très différent.
La campagne de stigmatisation de l'islam, qui confond souvent des formes de radicalité extrémiste avec toute une culture ou une religion, en est un exemple particulièrement probant mais extraordinairement dangereux.
Mag : La politique étrangère américaine depuis 2003 (invasion de l'Irak) peut-elle être qualifiée de "contestataire" étant donnée qu'elle va parfois à l'inverse des positions du conseil de sécurité de l'ONU, à l'instar des diplomaties iraniennes ou Nord-Coréennes ?
Pauline : L'ingérence des Etats-Unis n'est ce pas de la diplomatie contestataire ?
Bertrand Badie : Certes, on est toujours le contestataire de quelqu'un : il arrive même au Medef de contester des politiques ou des pratiques économiques...
C'est d'ailleurs dans la ligne de ce que vous venez de dire que les Etats-Unis ont été plusieurs fois qualifiés à leur tour d'Etat voyou. Mais il convient ici non pas d'isoler des pratiques de contestation, mais de comprendre des choix politiques et de gouvernement faisant de la contestation une arme pour exister et pour défier une puissance dominante.
Les Etats-Unis marquent leur domination en défiant certaines règles et certaines institutions, mais certainement pas en cherchant à dénoncer des formes de leadership qui s'exerceraient à leurs dépens.
Prado : Quels sont les effets pour le Brésil d'avoir parrainé l'Iran, la Venezuela et Cuba ?
Bertrand Badie : Non, le Brésil ne "parraine" ni l'Iran, ni le Venezuela, ni Cuba. La diplomatie brésilienne est en réalité beaucoup plus subtile. Elle s'inscrit dans une relecture de la mondialisation en considérant que celle-ci n'est viable que si les politiques étrangères des uns et des autres gardent le contact avec tous, luttent contre les phénomènes d'isolement ou de marginalisation qui ont mécaniquement et toujours conduit à la radicalité.
Il faut quand même bien comprendre, et il serait temps, que la mondialisation ne conduit pas tant à la compétition de puissances et à la confrontation qu'à l'interdépendance et l'interpénétration des Etats.
C'est une lecture partielle et surpolitisée qui tend à réintroduire, souvent de manière artificielle et excessive, les formes anciennes de conflictualité.
Les puissances émergentes comme le Brésil, la Turquie, l'Afrique du Sud, ont une excellente carte à jouer. Etant à la charnière des pauvres et des riches, des anciens forts et des toujours faibles, elles peuvent accomplir une médiation active dans un contexte où les tensions Nord-Sud sont de plus en plus vives et de plus en plus dangereuses. Elles ont l'avantage d'être audibles et crédibles par tous ou presque tous : le Brésil et la Turquie ont cette qualité exceptionnelle d'être en bons termes et en situation de respect avec à peu près tous les acteurs de l'espace mondial. Ils bénéficient ainsi d'un avantage diplomatique considérable par rapport aux grandes puissances d'hier.
La stabilité internationale passera tôt ou tard par la reconnaissance de leur posture médiatrice, à condition que ces Etats s'accrochent à ces nouvelles pratiques qu'ils ont inaugurées et ne s'en trouvent pas maladroitement dissuadés.
BreakingNews : La poussée diplomatique du Brésil (accord de Téhéran) oblige-t-elle le Venezuela, la Colombie et l'Argentine à prendre des initiatives internationales pour suivre le rythme de Lula ?
Bertrand Badie : Le jeu du Venezuela est depuis quelques années assez clair, consistant à déborder Lula sur sa "gauche", pratiquant une diplomatie un ton plus contestataire que celle du grand voisin brésilien.
A ce jour, l'habileté de Lula a contribué à marginaliser quelque peu le jeu de Chavez, dont effectivement on entend moins parler.
La grande question est de savoir si, avec la prochaine élection présidentielle au Brésil, cette option pourra être conservée à Brasilia et si le leader vénézuélien ne tirera pas profit de l'avènement d'une nouvelle équipe à la tête de son grand voisin.
La Colombie d'Uribe a joué dans cette compétition la carte américaine, qui a été confirmée lors de la récente élection présidentielle. Tout indique que la puissance andine continuera à jouer la carte des Etats-Unis dans le subcontinent de demain.
Enfin, l'Argentine maintient ce rôle difficile d'éternel second face à son voisin du nord : au hasard des élections, ce rôle fluctue entre un suivisme diplomatique de Brasilia, qui a été pratiqué par le président Kirschner, puis son épouse, et un retour vers l'orbite américaine, comme on a pu le constater autrefois et comme on pourrait bien le voir à nouveau lors de la prochaine élection présidentielle.
Dans tous les cas de figure, c'est bien le paradigme d'une contestation modérée qui structure, en point ou en contrepoint, les diplomaties latinoaméricaines qui en tout cas ont durablement coupé du suivisme étatsunien qu'on a connu autrefois.
007 : Pour vous, la Turquie est-elle entrée dans le club des diplomaties contestataires ?
Bertrand Badie : Encore une fois, nous prenons la contestation non pas comme une catégorie unique, mais comme une hypothèse qui permet de décrire toute une gradation de pratiques diplomatiques réelles.
Il y a évidement une part de contestation dans la nouvelle diplomatie turque : d'une part, parce que Ankara en a besoin pour s'affirmer comme puissance régionale compatible avec tous ses voisins, d'autre part, parce que le refus que l'Union européenne lui a opposé a généré chez les dirigeants comme au sein de l'opinion publique turque un goût nouveau pour la dénonciation des formes consacrées de domination.
Le vote turc au Conseil de sécurité lors des débats sur la résolution 1929 sanctionnant l'Iran est un inédit que les chancelleries auraient intérêt à méditer. Il y avait bien longtemps que la Turquie n'avait pas exprimé de façon si nette et si claire son opposition à la politique occidentale qui ce jour-là entendait mener le jeu.
Phil : Quelle est désormais la marge de manoeuvre de l'Iran ?
Bertrand Badie : Justement, le propre de la diplomatie contestataire est d'avoir une marge de manoeuvre bien plus large que celle des Etats qui accomplissent une politique de domination.
La contestation peut s'émanciper de principes acquis, voire de règles reconnues. Elle ouvre un éventail d'options considérablement plus large que la poursuite d'objectifs précis et programmés.
La diplomatie iranienne a déjà remporté un succès non négligeable en réussissant à mettre la question du nucléaire israélien au centre des débats sur la non-prolifération. Si on continue à la sanctionner et à lui montrer des muscles, elle peut s'ingénier à renforcer sa contestation et à faire monter les enchères avec les puissances qui la menacent.
Le paradoxe de la diplomatie contestataire tient au fait que plus on s'occupe d'elle et l'invective, plus elle se renforce et accroît ses capacités de nuisance.
Beau programme en perspective qui, soit dit en passant, contribue aussi à museler un peu plus l'opposition au sein de la société iranienne, qui ne peut en aucune façon risquer de gêner les crispations nationalistes de ses dirigeants !
Scpo bdx : Que pensez-vous de la situation en Corée du nord à court terme ?
Bertrand Badie : Le paradoxe tient au fait que la Corée du Nord a besoin d'interdépendance, ne serait-ce que pour survivre. Par le choix contestataire, elle cherche à créer les conditions de sa rentrée dans le jeu international et de son acceptation comme partenaire, comme déjà les précédents épisodes (1994) l'avaient révélé.
Ses interlocuteurs tendent en ce moment à jouer le jeu inverse, renforçant un peu plus l'isolement de Pyongyang, croyant avec beaucoup d'illusions que cette attitude pourrait conduire le système nord-coréen à changer.
Krusty : Si les diplomaties contestataires sont le signe de la crise de légitimité de la structure actuelle des relations internationales, le fait de réformer le Conseil de Sécurité peut-il, par exemple, être un moyen de trouver un nouvel équilibre ?
Bertrand Badie : C'est effectivement le signe d'un manque de légitimité de notre système international, mais pas seulement.
Comme je le suggérais tout à l'heure, c'est aussi une façon d'exister, de ne pas disparaître dans l'anonymat du cortège des 192 Etats, et c'est également une manière de gouverner sa propre société.
Dès lors, si une réforme positive du système international peut aider à décrisper cette contestation, il faudrait que cette réforme puisse aller bien au-delà d'une simple adaptation institutionnelle.
Bien sûr, un Conseil de sécurité réformé et élargi serait un signal fort et positif. Mais outre qu'une telle réforme paraît pour l'instant très improbable, elle n'aurait d'effet qu'à la surface du système tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Le ressort de la diplomatie contestataire ne sera vraiment cassé que lorsque nous comprendrons enfin ce que veut dire "mondialisation", ce que signifie pour la première fois dans l'histoire de l'humanité la coexistence d'Etats si profondément inégaux dans leurs ressources, leur niveau de vie et la reconnaissance dont ils disposent.
Jamais dans l'histoire de tels fossés n'ont été officialisés comme aujourd'hui. On ne sait pas passer d'un système international fait d'un club d'ego à un système englobant une humanité tout entière dont les décalages matériels et symboliques qui les séparent sont si grands.
CM : La politique de la main tendue d'Obama est-elle encore crédible ?
Bertrand Badie : Elle sonnait juste car elle tentait de rectifier une politique étrangère qui, justement, était totalement ignorante de l'altérité. A ce titre, elle a été largement bien accueillie.
Mais le plus dur reste à faire : un an après le discours du Caire, le passage à l'acte devient indispensable pour maintenir la crédibilité des propos.
Du coup, un grand problème vient à apparaître : les politiques étrangères dominantes ont-elles les moyens pratiques de désamorcer les contestations, de les décourager et de les décrédibiliser ? La difficulté du président américain à dénoncer les récentes initiatives israéliennes montre que le chemin est particulièrement ardu.
Telenil : L'anti-américanisme se retrouve dans le discours de plusieurs des pays qui pratiquent la "diplomatie contestataire". Faut-il y voir une ligne commune, ou ces pays critiquent-ils séparément la première puissance mondiale, sans se rapprocher les uns des autres ?
Bertrand Badie : L'antiaméricanisme est un ciment des diplomaties contestataires pour une raison évidente : la contestation est un discours qui s'adresse bien sûr au dominant.
Maintenant, il y a entre les antiaméricanismes des différences de substance : celui qui s'est établi au Moyen-Orient est très nettement dominé par l'alignement de Washington sur Tel-Aviv, tandis que celui qui s'est installé en Amérique latine est beaucoup plus diffus, renvoyant à une mémoire beaucoup plus vaste.
C'est probablement pour cela qu'il serait simpliste de postuler l'homogénéité des diplomaties contestataires et leur capacité de se confondre dans un même moule. Toutes les tentatives récentes ou plus anciennes de fusion ont abouti à l'échec.
La vraie crainte, que j'aimerais ne pas avoir, est qu'un dénominateur commun vienne à se constituer autour d'une répudiation globale d'un bloc occidental qui se reconstitue sur sa prétention hiérarchique.
A ce moment-là, la contestation se confondrait avec la volonté de dépasser une humiliation commune : le risque serait alors élevé que la diplomatie de contestation se transforme en conflit d'humiliation.
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