quinta-feira, 23 de junho de 2011

Acordo agricola no G20 (financeiro, nao comercial): seguranca alimentar

Alguém aí já ouviu falar outra vez do G20 comercial? Aquele, cantado em prosa e verso pelo grande lider genial dos povos (não, não é do Stalin, nem de Kim Il Sung, que estou falando), que iria transformar a relação de forças no mundo e que iria alterar drasticamente a tal de geografia comercial mundial?
Pois é, parece que esse G20 (ninguém sabe, ao certo, seu actual membership, que variou tremendamente ao longo de sua história errática) submergiu depois que as negociações comerciais multilaterais da Rodada Doha entraram em compasso de espera, imediatamente depois de Cancún, e depois de Hong Kong e Potsdam.
O G20 que se está tratando aqui é o financeiro, constituído de fato (ele já existia antes, mas andava parado) depois da crise americana de 2008 e que agora se reuniu sob o formato setorial dos responsáveis de agricultura.
Não que eu considerasse sua primeira versão uma maravilha: Sarkozy queria simplesmente usá-lo parda legitimar a pornográfica política agrícola europeia, da qual esses subvencionistas franceses são os principais usuários (mais na qualidade de recebedores, diga-se de passagem, do que na de pagadores). Face à resistência de americanos e brasileiros, caminhou-se num sentido mais razoável, ou seja, de coordenação de informação sobre estoques agrícolas, algo que indianos e chineses hesitam em fazê-lo (bizarramente, eles são nossos "sócios" no G20 comercial, hoje dormitando em algum escaninho burocráticos dos sulistas).
Bem, espero que se faça o que é sensato, aliás, não se sabe por que os responsáveis agrícolas não pensaram nessa ideia genial antes: simplesmente manter uma coordenação sobre os estoques existentes. Parece ridículo, mas as ideias mais simples por vezes tardam a prevalecer...
Paulo Roberto de Almeida

Accord au G20 agricole sur la lutte contre la volatilité des prix
Le Monde avec AFP et Reuters, 23.06.2011

Les prix des matières premières, agricoles notamment, ont flambé ces derniers mois.
Les ministres de l'agriculture des pays du G20, réunis à Paris, ont conclu un accord pour lutter contre la volatilité des prix agricoles, a annoncé, jeudi 23 juin, le ministre français Bruno Le Maire.

Sur bien des sujets, les avancées sont réelles, a souligné M. Le Maire, pour qui cette réunion du G20, la première ayant rassemblé des ministres de l'agriculture, devait adopter un accord ambitieux. Il a ainsi cité le "Forum de réaction rapide", constitué de hauts responsables du G20 et destiné à "agir rapidement afin de prévenir ou d'atténuer les crises mondiales des prix alimentaires", selon le texte adopté jeudi.

Véritable "Conseil de sécurité agricole", il doit en principe éviter que ne se renouvelle une flambée des prix du blé telle celle, l'an dernier, lorsque la Russie avait unilatéralement interrompu ses exportations en raison de la sécheresse, a expliqué M. Le Maire.

La France avait proposé un plan d'action, fondé sur cinq "piliers" : réinvestir dans l'agriculture mondiale pour "produire plus et mieux" ; accroître la transparence des marchés ; améliorer la coordination internationale pour prévenir et gérer les crises ; développer des outils de gestion du risque lié à la volatilité des prix agricoles ; réguler les marchés de dérivés de matières premières agricoles.

DES MESURES NON COERCITIVES
Les ministres ont ainsi décidé d'augmenter la production agricole mondiale, en cherchant par exemple à améliorer la productivité en ce qui concerne le blé, selon la déclaration finale. Sur la transparence des stocks agricoles, dont l'Inde et la Chine se méfiaient, considérant que ces informations étaient stratégiques, le G20 va mettre en place un système d'information sur les marchés, baptisé AMIS.

Cette base vise "à encourager" les pays à "partager leurs données" et à améliorer les systèmes d'information existants" sans toutefois prévoir de mesure coercitive", a expliqué le directeur général de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation, Jacques Diouf.

"S'il n'y avait pas eu d'accord des ministres de l'agriculture, il n'y aurait rien eu du tout", a déclaré M. Le Maire en réponse aux critiques sur l'insuffisance des mesures antispéculation préconisées. Cet accord est une "première étape", a-t-il fait valoir.

LA SPÉCULATION ABSENTE DES DISCUSSIONS
L'accord signé jeudi pour lutter contre la volatilité des prix agricoles est "très positif", a estimé Xavier Beulin, président de la FNSEA, principal syndicat agricole français. En ce qui concerne la régulation des marchés financiers traitant des produits agricoles, la FNSEA "attend que le G20 finances prenne bien en compte" cette question et que "le G20 chefs d'Etat confirme ces avancées", a ajouté M. Beulin.

Les organisations non gouvernementales ont de leur côté réservé un accueil mitigé au chapitre de l'accord faisant référence aux agrocarburants (éthanol et biodiesel), souvent accusés d'être l'un des facteurs de la hausse des prix de certains produits agricoles, comme le maïs ou la canne à sucre : One a salué le "maintien dans la déclaration finale" de cette question, tandis qu'Oxfam s'est dite déçue, reprochant aux membres du G20 agricole de ne traiter que "l'impact et les conséquences de la volatilité des prix sans s'attaquer aux causes de cette dernière".

G20 agricole
LES CLÉS
La constitution de stocks, enjeu majeur du G20 agricole
ENTRETIEN
Pierre Jacquet : "Les pays du G20 doivent se parler pour éviter la panique en cas de crise alimentaire"
ECLAIRAGE
Un difficile compromis à trouver pour réguler les marchés
POINT DE VUE
G20 : cinq priorités pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale

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