Isso é pura demagogia eleitoreira. Mais: é pura idiotice.
Mas vai fazer sucesso, e vai ganhar.
Os franceses adoram "descobrir" que o capitalismo é perverso, e que é preciso derrotá-lo.
Vão conseguir.
E vão afundar o país junto...
A menos que seja só demagogia...
François Hollande esquisse son programme
- Bourses et marchés : Fustigeant "l'impôt de bourse" de Nicolas Sarkozy, M. Hollande a proposé une "véritable taxe sur les transactions financières avec ceux qui la veulent en Europe". Il évoque aussi une "agence publique de notation européenne".
- Zone euro : François Hollande évoque un "pacte de responsabilité de gouvernance et de croissance" en Europe qui initierait une coordination des politiques économiques et des "grands travaux". Il maintient son engagement de renégocier l'accord européen de décembre 2011. Il reprend aussi l'idée de l'émission d'"euro-obligations" pour "mutualiser" les dettes des pays européens les plus en difficulté.
- Industrie : Le candidat socialiste évoque la réindustrialisation comme "une priorité" de son mandat s'il est élu. Pour cela, il évoque une"banque publique d'investissement", mesure reprise par Nicolas Sarkozy, qui parle, lui de banque de l'industrie. Il assure vouloir mobiliser l'épargne en faveur des PME via des produits d'épargne spécifiques, et menace les entreprises qui délocaliseraient de devoir rembourser les aides reçues. Il promet de donner la priorité aux PME, qui bénéficieraient de baisses d'impôt et d'une "banque des PME". Enfin, il promet de réaliser en dix ans la couverture intégrale de la France en très haut débit Internet.
- Fiscalité : M. Hollande a répété son ambition d'une réforme fiscale, qui passera par des suppressions de niches fiscales et de mesures prises depuis 2002 par la droite. Il assure qu'il reviendra "sur les dérogations à l'impôt sur la fortune", ou encore qu'il taxera le capital "au même niveau que le travail". Il promet aussi un impôt supplémentaire à 45 % au-delà de 150 000 euros de revenu, et promet de plafonner les niches fiscales à 10 000 euros.
- Retraites : Le candidat PS a évoqué une nouvelle négociation sur la question des retraites, mais assuré que "tous ceux qui auront 60 ans et 41 années retrouveront le droit de partir à la retraite à taux plein". La négociation porterait notamment sur la question de la pénibilité et le niveau de décote.
- Laïcité : M. Hollande a commencé par affirmer qu'il inscrirait, s'il est élu, la loi de 1905 dans la Constitution. Une proposition qui pose question : la Constitution reconnaît déjà, dans son article premier, le caractère laïque de la République – ce que n'a pas manqué de relever l'UMP sitôt après le discours. La précision pourrait dès lors porter sur le fait que la République ne finance pas de culte quel qu'il soit.
- Institutions : Il a rappelé les mesures présentes dans le projet socialiste : introduction d'une part de proportionnelle à l'Assemblée, parité en politique, droit de vote des étrangers aux élections locales, indépendance de la justice. Il s'est fait menaçant, disant qu'il serait "impitoyable à l'égard de la corruption", et promettant "malheur aux élus qui y succomberont". Il a répété qu'il réduirait "de 30 % les indemnités du président et des membres du gouvernement" afin de "donner l'exemple". Fustigeant longuement les "dérives" du sarkozysme – sans le nommer –, il a également promis qu'il reviendrait sur le mode de nomination des patrons de l'audiovisuel public pour en rendre le pouvoir à une "autorité indépendante".
- Parité et libertés : François Hollande a rappelé l'engagement socialiste du "droit au mariage et à l'adoption pour tous les couples" sans question de sexe, et promis une "loi sur la parité" et la "suppression de toutes les exonérations de charges" des entreprises qui ne rémunéreraient pas hommes et femmes au même niveau à compétences et postes égaux.
- Immigration : il a promis d'être "être ferme à l'égard de l'immigration, mais de traiter dignement les étrangers en situation régulière et ceux qui ont vocation à l'être sur la base de critères objectifs".
- Energie : Le candidat a également promis qu'il organiserait un "débat sur l'avenir de l'énergie en France". Il a réitéré son engagement à baisser "la part du nucléaire de 75 % à 50 % d'ici 2025", mais n'a pas évoqué les fermetures de réacteurs, sujet de querelles avec les écologistes, dont il n'a pas évoqué l'accord, se contentant d'expliquer : "Nous avons besoin d'une industrie nucléaire forte pour inventer les technologies de demain, mais aussi des énergies renouvelables." Il promet l'instauration d'un "tarif progressif de l'eau, du gaz et de l'électricité" pour fixer les prix au bénéfice des ménages les plus modestes.
- Afghanistan : François Hollande a assuré qu'il organiserait le retrait des troupes françaises – "notre mission est terminée" – dès le sommet de l'OTAN prévu fin mai 2012.
- Europe : Parmi les mesures européennes, M. Hollande évoque une "politique commerciale" commune, mais aussi "des règles de réciprocité"dans les échanges commerciaux, un embryon de mesure protectionniste, ou encore une "taxe carbone aux frontières" qui frapperait les produits importés.
- Allemagne : M. Hollande propose un nouveau "cycle de coopération" dans l'Union, qui passerait en premier lieu par un "nouveau traité franco-allemand" sur le modèle de celui signé entre le chancelier Adenauer et le général de Gaulle le 22 janvier 1963.
- Santé : M. Hollande promet d'encadrer le dépassement d'honoraires, de "combattre les déserts médicaux", d'instaurer une nouvelle tarification qui "conforte l'hôpital public" et promet qu'à la fin de son mandat, "personne ne sera à plus de 30 minutes d'un lieu de traitement des urgences médicales".
- Logement : Autre priorité de M. Hollande, la construction de logements. Le candidat socialiste, a évoqué plusieurs pistes nouvelles et non prévues dans le projet socialiste, comme la mise à disposition par l'Etat de "tous ses terrains disponibles" pour que les collectivités locales y construisent du logement social. Il promet un doublement du plafonnement du livret A (actuellement de 15 300 euros), une épargne qui finance le logement social. S'il évoque "l'encadrement des loyers" dans les zones "où les prix sont excessifs", et menace de multiplier par cinq les sanctions financières infligées par les communes qui ne respectent pas la loi solidarité renouvellement urbain (SRU).
- Sécurité : M. Hollande promis d'"aider plus les territoires qui en ont besoin", mais aussi la mise en place de "zones de sécurité prioritaires" là où la délinquance est la plus élevée, mais aussi "1 000 postes supplémentaires" par an dans la police, la justice, la gendarmerie. Il a mis sur le même plan "la délinquance financière, la fraude fiscale" et les "petits caïds", promettant : "La République vous rattrapera".
- Cuture : Education artistique généralisée ou "aménagement culturel" du territoire, vu comme une "priorité", la culture aura également droit à une "nouvelle étape de décentralisation", a assuré M. Hollande. Il a également répété la promesse faite quelques jours auparavant de"remplacer" la loi Hadopi, "inapplicable", par "une grande loi signant l'acte II de l'exception culturelle française" et qui "défendra les créateurs et l'accès aux oeuvres par Internet".
- Education : Revenant sur la thématique sur laquelle il a mené sa campagne de la primaire socialiste, il a de nouveau promis de "créer 60 000 postes supplémentaires dans l'éducation". Un nouveau glissement sémantique : la gauche du PS avait critiqué l'interprétation faite par Jérôme Cahuzac, chargé du volet financier du programme qui évoquait, lui, des transferts de poste, sans créations nouvelles. Ces postes seraient affectés en priorité en maternelle et en primaire. Les rythmes scolaires seraient revus et François Hollande promet qu'à la fin du quinquennat, le nombre de jeunes sortant du système scolaire, 150 000 aujourd'hui, "soit divisé par deux".
- Enseignement supérieur : M. Hollande a également promis une "allocation d'études sous condition de ressources" pour les étudiants, sans en évoquer le coût. Il a aussi une nouvelle fois promis la mise en place de son "contrat de génération", l'embauche d'un jeune et le maintien d'un salarié dans l'emploi en échange de baisses de charges. Et le candidat de conclure, en affirmant ne vouloir être jugé que "sur un objectif : est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012 ?".
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