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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

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domingo, 11 de maio de 2014

O Capital, do seculo XIX ao XXI. Esquerda francesa: do seculo XIX ao XVIII, sempre para tras...

Aqui está uma prova do atraso mental da esquerda francesa: ao resenhar o livro do social-democrata Thomas Piketty, que só pretende uma taxa sobre as grandes fortunas e o patrimônio dos muitos ricos, este socialista ainda pretende que o correto seria buscar o igualitarismo.
Enfim, nada mudou, e nada mudará...
Paulo Roberto de Almeida 

La gauche contre elle-même

LE MONDE | 
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Thomas Piketty, économiste, à l'Assemblée nationale, le 13 mars.
Thomas Piketty, économiste, à l'Assemblée nationale, le 13 mars. | AFP/FRED DUFOUR

Il n'est pas très original, j'en ai conscience, de s'inquiéter de l'état dans lequel se trouvent aujourd'hui la gauche et la pensée de gauche, pour autant qu'il soit possible de distinguer ces deux registres. Mais dans la mesure où la gauchepolitique semble s'enfoncer dans les abîmes d'un désastre qui s'annonce historique, on peut comprendre que ceux qui croient encore aux vertus d'une démarche de transformation sociale cherchent à rattacher le peu d'espoir qui leur reste à tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une contribution progressiste à la réflexion théorique.

La tentation est grande, dans un tel contexte, de prendre pour d'extraordinaires avancées progressistes ce que, en d'autres temps, on aurait considéré comme des concessions destinées à sauver le système, et même d'aller jusqu'à sentir un souffle « révolutionnaire » dans ce qu'il conviendrait d'interpréter comme un aboutissement et un réaménagement de ce qu'a produit la « révolution conservatrice » depuis le début des années 1980.

LES CÉNACLES IDÉOLOGIQUES
Je pense, par exemple, au livre de l'économiste Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle (Seuil, 2013), qui ne peut apparaître comme un livre de gauche que parce que les cénacles idéologiques dont il est proche se sont acharnés à démolirau préalable tout ce qui faisait que la gauche était la gauche. Il suffirait pour s'enconvaincre de constater que ceux qui l'applaudissent dans les journaux français sont les mêmes qui insultaient hier Pierre Bourdieu lorsqu'il dénonçait les ravages répandus par le néolibéralisme.
On ne s'en étonnera pas : le livre de Piketty paraît en France dans une collection dirigée par Pierre Rosanvallon, l'ancien animateur de la Fondation Saint-Simon, qui entendait réunir de manière durable des universitaires, des journalistes, des responsables politiques et des grands patrons avec pour objectif d'organiser le basculement du champ intellectuel de la gauche vers la droite, de Marx vers Tocqueville ou, plus exactement, de Sartre, Foucault et Bourdieu vers Raymond Aron.
Le regard porté sur le monde social par Piketty participe de cette problématique aronienne de l'individualisation construite contre l'idée même de classes sociales, contre l'idée de déterminismes sociaux et de reproduction et, par conséquent, contre toute approche en termes d'exploitation et de luttes, de domination et de conflictualité. C'est la démarche qui sous-tend tout son livre : ce qui définit la « modernité démocratique », répète-t-il, c'est que les inégalités sociales sont justes et justifiées si elles sont fondées sur le travail et le mérite individuels.
Son ouvrage constitue ainsi le deuxième temps de l'entreprise de destruction de la pensée de gauche : pour que le capitalisme soit acceptable et que les inégalités soient acceptées, il est nécessaire de limiter – par l'impôt – celles qui deviennent chaque jour un peu plus scandaleuses et un peu moins justifiables. La critique du « capital » et quelques mesures fiscales interviennent ici pour sauver le paradigme où l'on pense le monde social sans les classes et les antagonismes de classes.

SOUTENIR DES POLITIQUES DE REDISTRIBUTION
D'entrée de jeu, il nous avertit que le problème central n'est pas l'ampleur des inégalités, mais ce sur quoi elles s'appuient. Ceux qui possèdent des fortunes colossales les doivent non à leurs mérites, mais à l'accumulation du patrimoine et à sa transmission par l'héritage. D'où l'idée qu'il faut instaurer un impôt progressif sur le capital afin de soutenir des politiques de redistribution.
Qui pourrait être contre de telles mesures ? Et l'on est saisi de stupeur en voyant les gouvernements de gauche – en France notamment – les refuser. Au fond, si le livre de Thomas Piketty est reçu comme un livre de gauche, c'est parce que la gauche au pouvoir est encore moins à gauche que lui.
L'accueil réservé à la traduction anglaise de ce livre par quelques personnalités de l'establishment universitaire américain et le succès international qu'elles lui ont ainsi assuré devraient inciter ses lecteurs à une très grande prudence. Il faut vraiment que ces économistes titrés et nantis évoluent dans un monde coupé des réalités pour pouvoir s'émerveiller qu'un livre vienne, en 2014, leur révéler que le capitalisme est un système dans lequel la richesse produite par la société ne bénéficie pas à tous, mais seulement à une infime minorité. Et leur permettre d'entirer l'étonnante conclusion que cela prouve que le capitalisme, « ça ne marche pas »
On pourrait soutenir au contraire que cela prouve que « ça marche », et depuis longtemps, puisque c'est ce qui le définit. Si mes souvenirs d'étudiant ne me trompent pas, un livre intitulé Le Capital (au XIXe siècle) l'avait bien établi.
Dans un article paru dans la New York Review of Books, Paul Krugman opère un déplacement édifiant. Il oriente avant tout l'analyse sur la concentration du capital dans les mains de quelques-uns et non plus sur les inégalités de revenus entre les différentes couches de salariés, comme on le faisait jusqu'ici. Il y aurait d'un côté les (très) riches et de l'autre le reste de la population qui gagne sa vie en travaillant, et les écarts au sein de cette population seraient, dans un tel cadre, relativement secondaires. En ce sens, Paul Krugman ne trahit pas le livre qu'il promeut, et c'est même la raison pour laquelle il affirme le trouver si novateur.

LE MYTHE DE L'IDÉOLOGIE MÉRITOCRATIQUE
La discussion critique que mène l'économiste américain ne se situe pas dans un espace de gauche : ses adversaires sont les économistes de l'école de Chicago, les tenants d'un libéralisme pur et dur, les éditorialistes de la droite américaine… Et, contre eux, il dit et redit que le livre de Thomas Piketty démontre que ceux qui possèdent des fortunes colossales ne les doivent pas à leur travail ou à leur mérite personnels, mais au patrimoine constitué et hérité. Et il peut donc lirel'ouvrage de Piketty comme un démontage en règle de l'idéologie méritocratique, qui sert de mythe fondateur à la société américaine ou en tout cas à ses classes dominantes.
Mais soit il se trompe grossièrement, soit il nous leurre. Car Thomas Piketty ne cesse de promouvoir l'idéologie méritocratique. Simplement, il la situe à l'étage du dessous. On pensera plutôt que la vision méritocratique et inégalitaire de Paul Krugman se trouve confortée par celle que lui offre  Thomas Piketty : le mérite ne se situe pas chez ceux dont la richesse est indécente, mais dans les autres strates de la société, où les inégalités de salaire, si amples soient-elles, se voient ainsi légitimées.
Au point qu'on peut se demander comment il est possible que personne, à ma connaissance, n'ait soulevé aux Etats-Unis une question aussi cruciale que douloureuse : en insistant sur le mérite personnel comme fondement juste des inégalités, on renvoie à leur responsabilité individuelle, à leur manque de talent ou de compétence tous ceux qui ne réussiront pas à sortir de la pauvreté. Et comme il est fort probable que cela concernera au tout premier chef les habitants des ghettos noirs des grandes villes, nous nous trouvons finalement devant une idéologie qui n'est pas très éloignée de celle de l'infériorité raciale.
Cela doit nous conduire à interroger les slogans d'un mouvement comme « Occupy Wall Street ». Si intéressant qu'ait pu être ce mouvement, et si prometteur d'un regain des mobilisations contre la violence économique et sociale exercée par le pouvoir de la finance internationale, il faut bien admettre que sa manière d'opposer le 1 % représentant la fraction la plus riche d'une nation aux 99 % qui représenteraient le « peuple » assemblé revient à effacer les différences considérables à l'intérieur d'un groupe si vaste. C'est comme si la hiérarchie entre les classes disparaissait dans le geste de la révolte contre quelques profiteurs et spoliateurs. Mais non !

PERPÉTUATION DES INÉGALITÉS SOCIALES
Ce « peuple » n'est pas un ensemble homogène, dans lequel régneraient simplement des différences secondaires (et méritées) de statuts ou de salaires.Or l'analyse focalisée sur les inégalités les plus obscènes tend à installer pour le reste du monde social un continuum entre les niveaux de revenus, séparés par des « déciles » ou des « centiles », et dans lequel les écarts seraient pleinement justifiés. Cette idéologie du mérite et du talent (attestés et ratifiés par les titres scolaires) est pourtant l'un des vecteurs les plus puissants de la légitimation et de la perpétuation des inégalités sociales.
En réduisant la notion de « capital » au seul capital économique, Thomas Piketty néglige délibérément – c'est inscrit dans sa perspective d'ensemble – le rôle majeur du capital culturel et du capital social comme formes décisives de l'héritage : l'implacable logique de la distribution différentielle des possibilités d'accès à ce qu'il estime fondé sur le mérite (les écoles d'élite, les professions les mieux rémunérées…)
Il n'est pas très difficile de reconstituer comment, en défaisant toute perception du monde en termes d'appartenance à une classe sociale, mobilisée ou potentiellement mobilisable par le moyen des luttes ou par celui du vote pour un parti de gauche, on s'exposait à ce qui allait fatalement se produire : la reconstitution de ce groupe par le moyen du vote pour un parti d'extrême droite.
Paul Krugman et son collègue Joseph Stiglitz promettent à Thomas Piketty le prix Nobel (décerné par la Banque de Suède). Cette médaille risque pourtant d'avoir un revers bien sombre : la montée du Front national en France et des partis fascistes en Europe.
Didier Eribon
Le Monde daté 10 mai 2014

sábado, 29 de março de 2014

A Desigualdade: um problema para os igualitaristas - Axel Kayser

Pois é, como os igualitaristas criticados na introdução do meu amigo Orlando Tambosi, ao texto de Axel Kayser, transcrito abaixo, eu também acho que a desigualdade é um grande problema, pelo menos para mim, que acho uma grande injustiça minha situação atual.
Passei a vida inteira ralando nos estudos, trabalhando de dia e estudando de noite, acumulei títulos e mais títulos, publiquei mais de uma dúzia de livros, e o que tenho agora? Quase nada!
Ganho tanto num ano inteiro de trabalho quanto um desses futebolistas famosos ganham em menos de um mês. Isso é uma injustiça tremenda. O cara era pobre, como eu aliás, vivia em favela, nunca estudou na vida, passava o tempo em peladas de futebol, mal sabe falar, quando fala não diz coisa com coisa, mas vive em mansão, tem carros de luxo, frequenta restaurantes caros, coisas que passam ao largo do meu orçamento. Uma tremenda injustiça! Nem falo daquele cantor de rap semi-analfabeto, que também ganha fortunas com suas músicas medíocres, de letras indecifráveis ou indecorosas. 
Não suporto tanta injustiça! Vou pedir para o governo fazer alguma coisa. Mas que não seja como aquele idiota do François Hollande que mandou taxar todos eles a 75% da renda acima de 1 milhão de euros, pois eles podem decidir ir embora do país. Quero todos iguais aqui dentro. 
Seria isso possível?
Vejamos o que diz este analista. 
Paulo Roberto de Almeida 

Para os coletivistas, a simples formulação da pergunta constitui escândalo. Igualitaristas radicais, eles defendem a igualdade em detrimento das liberdades. De costas para a história, ignoram que, onde o igualitarismo imperou, as liberdades foram suprimidas: o comunismo continua sendo o grande exemplo.  Quase todos os Estados praticam alguma forma de igualdade, compatível com a democracia, enquanto o igualitarismo é antidemocrático por natureza, pois sacrifica as liberdades individuais. A propósito do tema, segue um texto de Axel Kayser, presidente do think tankchileno Fundação para o Progresso:


A muchas personas, el mero hecho de formular esta pregunta les parece inaceptable. Evidentemente, piensan ellos, la desigualdad es un gran problema. Como diría la Presidenta Bachelet: la desigualdad es nuestro "gran enemigo". La declaración de Bachelet, sin duda en sintonía con el Zeitgeist, no es irrelevante. Como advirtiera John Stuart Mill, el clima de opinión intelectual define en buena medida la evolución institucional de un país y puede tener consecuencias desastrosas. 

De ahí que sea pertinente examinar el postulado igualitarista críticamente de modo de establecer qué es realmente lo que ataca y qué es lo que propone. Como primera cuestión, este ejercicio requiere analizar cuál es el origen de la desigualdad. Y este no es otro, como notó Courcelle-Seneuil hace un siglo y medio, que la naturaleza humana. 

Todos somos diferentes, es decir, desiguales. Nuestros talentos, capacidades, inteligencia, disposición al esfuerzo y todos los demás factores que definen nuestro ingreso varían de una persona a otra. En una sociedad de personas libres estas desigualdades afloran permitiendo que cada uno haga el mejor uso de los talentos, suerte y capacidades de que dispone para servir a otros. Esto es lo que se conoce como principio de división del trabajo que Adam Smith explicara tan magistralmente en "La Riqueza de las Naciones", obra poco leída por liberales y aún menos leída por los críticos del liberalismo. 

Bajo un "sistema de libertad natural", como lo llamó Smith, habrá algunos que sean panaderos, otros ingenieros, habrá abogados, herreros, profesores, deportistas, campesinos, obreros, etc. También habrá muchos que cambien de profesión en el camino, mientras otros comenzarán pobres y terminarán ricos, y viceversa. 

En este sistema los ingresos variarán de acuerdo a la valoración que el resto de los miembros de la sociedad hace del aporte de cada persona. Se trata de un sistema que satisface necesidades y deseos ajenos, y en el cual los méritos no juegan ni pueden jugar un rol relevante. 

Cuando usted va a comprar carne de cerdo no le interesa saber si el carnicero fue personalmente a cazar, cuchillo en mano, un jabalí en la montaña o si el animal fue producido en masa a un mínimo esfuerzo. Tampoco le interesa si el productor de un cierto bien es buena persona. Usted no paga por el mérito sino por el producto. Si es bueno y a un precio razonable, lo compra; si no, busca otro. En ese sentido el consumidor, como explicó Ludwig von Mises, es despiadado y el empresario está obligado a satisfacerlo si quiere sobrevivir. 

Esta libertad de elegir de acuerdo a las propias valoraciones constituye la esencia de la democracia del mercado y es lo que explica que Alexis Sánchez gane miles de veces más por patear una pelota que una enfermera por salvar vidas, a pesar de que lo primero sea menos meritorio que lo segundo. Lo fascinante de este sistema de libertad es que, a pesar de contravenir intuiciones de justicia bastante generalizadas, es sin duda alguna el que permite el mayor progreso económico y social para todos los miembros de la comunidad. 

Si mañana un ingeniero japonés descubriera la fórmula para producir energía limpia a costo casi cero, no solo ese ingeniero se haría millonario, sino que el ingreso de la mayoría de los habitantes del mundo se incrementaría exponencialmente. Esa es la historia del capitalismo, el que indudablemente no produce igualdad sino riqueza. Cuando Friedrich Hayek observó, para escándalo de los socialistas, que la desigualdad era parte fundamental de la economía de libre mercado, no estaba más que constatando que esta se deriva del principio de división del trabajo sobre el que descansa nuestro bienestar y nuestra civilización. 

En ese contexto, sostener, como hizo Bachelet, que la desigualdad es el enemigo equivale a afirmar que la libertad y la diversidad humana son el enemigo. Si no fuera así y la libertad no fuera considerada el enemigo, no sería necesario reemplazar la cooperación voluntaria de las personas por intervención estatal, que es lo que proponen los igualitaristas a sabiendas de que solo el Estado permite alcanzar, mediante la coacción, resultados políticamente deseados como la igualdad. La mejor prueba de que la búsqueda de igualdad es, a pesar del notable esfuerzo de John Rawls, necesariamente incompatible con la libertad son los regímenes totalitarios socialistas. Su máxima fue precisamente que la desigualdad y, por tanto, la economía libre eran el gran enemigo.

El resultado es conocido. Obviamente, esto no es lo que pretende Bachelet ni la mayoría de los igualitaristas. Pero el camino que proponen recorrer, muchas veces con las mejores intenciones, sin duda conduce en la dirección de restringir la libertad de las personas afectando el bienestar de la sociedad. La fórmula liberal, por el contrario, propone maximizar espacios de libertad y ayudar solo a quienes por sus medios no logran surgir. En otras palabras, para los verdaderos liberales la desigualdad no es el problema. El problema es la pobreza. Lo que importa es que todos estén mejor y no que estén igual. Si un liberal tuviera que elegir entre duplicar los ingresos actuales de todos los chilenos, desde el más rico al más pobre, manteniendo con ello la desigualdad relativa existente hoy, o reducir a la mitad los ingresos del 15% más acomodado para convertirnos en un país muchísimo más igualitario, el liberal elegiría la primera opción. En cambio, un igualitarista convencido, como Bachelet, de que la desigualdad y no la pobreza es el gran enemigo a ser derrotado, preferiría la segunda opción desmejorando a algunos sin mejorar a nadie.

quarta-feira, 21 de agosto de 2013

Professores sao contra a meritocracia; eles preferem a mediocracia... - artigo de Jose Goldemberg

Estou sabendo de manifestação e greve de professores (ou do sindicato de professores) no Rio de Janeiro, nesta semana, sendo que um dos slogans dos ditos cujos é:
Fim da Meritocracia.
Certamente: a meritocracia é uma coisa chata, pois premia os mais esforçados e deixa na amargura os incompetentes os vagabundos, os relapsos, uma tremenda injustiça.
Melhor é a isonomia, todo mundo ganhando o mesmo, socialisticamente, independentemente de resultados e do desempenho dos alunos. Afinal de contas, nossa Constituição coloca a igualdade como um dos valores fundamentais do país.
Essa coisa de meritocracia atrapalha tudo isso, os altos princípios constitucionais...
Esse professor aí abaixo, só pode ser maluco...
Nossa Constituição não está fazendo 25 anos (com 73 emendas) por nada. Ela está aí para isso mesmo: consagrar a mediocracia, e o atraso.
Paulo Roberto de Almeida

Universidade e meritocracia

19 de agosto de 2013
José Goldemberg * - O Estado de S.Paulo
Suficiente já foi dito sobre as propostas de plebiscito, democracia direta e outras que foram feitas pelo Poder Executivo em respostas às grandes manifestações populares de junho. Várias delas são notoriamente atabalhoadas e demagógicas e, felizmente, estão sendo gradativamente abandonadas, à medida que o bom senso se impõe.
Há, porém uma consequência duradoura e deletéria da orientação política geral que se implantou há cerca de dez anos no País, que é a de tentar agradar a todos os setores da sociedade e cooptá-los em nome do sucesso eleitoral e da permanência no poder. O que é alarmante é esse comportamento estar atingindo agora as melhores universidades brasileiras. Ora são cotas de diversos tipos para ingresso nas universidades públicas para compensar discriminações ocorridas no passado; ora são propostas de eleições diretas para dirigentes universitários, como se essas instituições de ensino superior fossem clubes recreativos ou sindicatos; ora é serviço civil obrigatório para resolver os problemas do precário atendimento médico à população; ora a importação de médicos - e por aí vai.
O que tudo isso tem em comum é que tenta eliminar algo fundamental: a meritocracia. Isto é, que a aptidão ou o conhecimento sejam o critério principal do sucesso, quer na conquista de cargos de direção, quer na realização de trabalhos técnicos e científicos, no caso das universidades.
A meritocracia foi uma das grandes conquistas da Revolução Francesa (1789-1799), em que foram eliminados os privilégios da aristocracia. O sucesso posterior de Napoleão Bonaparte como grande general deveu-se em grande parte à escolha de oficiais pelo mérito, e não por seus títulos de nobreza, como ocorria antes de 1789.
É esse o significado da palavra igualdade na trilogia que caracterizou aquela revolução - liberdade, igualdade e fraternidade. O que se almejava na ocasião era igual oportunidade para todos.
A mesma característica têm as grandes escolas de ensino superior criadas na França pós-revolução, como a Escola Politécnica de Paris, a Escola Normal Superior e a Escola Nacional de Administração, que formam até hoje os quadros dirigentes franceses e nas quais o ingresso é feito exclusivamente pelo mérito. Vale a pena mencionar aqui que a ideia básica da meritocracia foi incorporada até por Karl Marx, ao esboçar como seria um mundo onde a exploração do trabalho pelo capital fosse eliminada: um mundo em que "cada um daria de acordo com suas habilidades e cada um receberia de acordo com suas necessidades".
A meritocracia é um princípio que sempre esteve presente no desenvolvimento da ciência, área em que ela é soberana e o uso de títulos e de poder nada pode contra a evidência. A História está cheia de episódios em que autoridades tentaram suprimir ou manipular a evidência científica. Todas essas tentativas falharam.
As grandes universidades do mundo seguem o mesmo princípio e as brasileiras que pretendem atingir um nível comparável ao delas não poderiam adotar critérios diferentes. O que está ocorrendo no Brasil, contudo, é que existem visões conflitantes dentro do próprio governo federal quanto ao papel das universidades públicas.
Por um lado, o governo cria programas de incentivo à inovação tecnológica, promove estágios no exterior por meio do programa Ciência sem Fronteiras e de outros que se destinam a melhorar o desempenho das universidades, essencial para aumentar a competitividade econômica do País. Por outro, cria cotas sociais e raciais, que no curto e no médio prazos tendem a baixar o nível dessas universidades, que já deixam a desejar em muitas áreas.
Introduzir cotas nas universidades públicas brasileiras como instrumento para compensar/corrigir discriminação racial ou social pode ser mais fácil e menos oneroso do que resolver o problema fundamental, que é tornar o ensino médio melhor, o que daria mais oportunidades aos estudantes de menor renda. Mas essa é uma falsa solução.
O que a experiência nacional e internacional da introdução de cotas nas universidades nos diz é que elas não garantem que os alunos cotistas tenham o desempenho esperado, encorajam a evasão e, em particular nas áreas mais competitivas (medicina, engenharia e direito), podem levar a uma redução da qualidade dos cursos. Além disso, estabelecem um novo tipo de discriminação: contra o branco pobre (em relação ao negro pobre) e contra o pobre (branco ou negro) cuja família economizou para mandar o filho à escola privada a fim de prepará-lo melhor para os vestibulares. Há um documento recente sobre Ações Afirmativas nas Universidades Brasileiras, preparado pela Academia de Ciências do Estado de São Paulo, que discute essas questões.
Outro problema é a gestão das universidades públicas, ameaçada pela escolha de reitores por eleições diretas. Universidades têm autonomia didática, científica e administrativa, como determina o artigo 207 da Constituição da República, mas não são soberanas, sendo fundamental que não percam de vista os interesses gerais da sociedade. A eleição direta de reitores pela comunidade universitária implica sério risco de tornar as universidades prisioneiras de demandas corporativas.
Essa é a razão por que os reitores são escolhidos pelos governadores dos Estados nas universidades estaduais e pela presidente da República no caso das federais, em listas preparadas pelos conselhos universitários, nos quais os professores titulares são a maioria e os alunos e funcionários estão amplamente representados. Introduzir eleições diretas cria também o não menor risco de as universidades deixarem de cumprir suas funções básicas: o ensino, a pesquisa e a prestação de serviços à sociedade.
* José Goldemberg é professor emérito da USP e foi reitor da mesma universidade.