Com mais de 25 milhões de mortos (e contando...), a Aids já representa uma grande hecatombe na história da humanidade. Não tenho certeza de que, proporcionalmente à população total, ela tenha ultrapassado a peste negra na Europa medieval, mas ela representa sem dúvida um flagelo universal, que toca mais de perto a África e alguns outros países em desenvolvimento.
A matéria abaixo do Le Monde desta sexta-feira 18 de agosto de 2006, faz um pequeno balanço dos esforços internacionais em seu combate e coloca as questões do momento.
Apenas como registro...
Le defi du sida
Le Monde, 2006-08-18 Editorial
«Passons aux actes». Le theme de la XVIe conference internationale sur le sida, reunie a Toronto du dimanche 13 au vendredi 18 août, renvoie la communauté internationale, les gouvernements, les institutions a leurs responsabilité. La pandemie a deja tué plus de 25 millions de personnes depuis son apparition, en 1981, et elle continue de s'étendre. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 1,6 million de malades des pays les moins riches bénéficient de traitements, sur les 6,8 millions qui en auraient besoin.
Ce résultat représente malgré tout un véritable progrès. Mais, chaque année, 450 000 malades supplémentaires seulement bénéficient des traitements alors que, dans le même temps, plus de 4 millions de nouvelles infections sont recensées.
Des efforts considérables doivent donc être faits, en termes de prévention et de soins, si la communauté
internationale veut honorer les engagements pris aux Nations unies. Il s'agit d'assurer d'ici à 2010 l'accès universel aux traitements et d'inverser d'ici à 2015 le cours de l'épidémie. D'où une triple exigence: mettre en place une politique de prévention globale, rendre les traitements anti-VIH accessibles, financer de façon pérenne la lutte contre le sida.
Grâce à la concurrence créée par les médicaments génériques, le coût des trithérapies a diminué de façon spectaculaire ces dernieres années. La Fondation Clinton a ainsi pu négocier avec plusieurs fabricants de generiques un traitement pour 140 dollars par patient et par année. Mais le virus devient résistant. Tot ou tard, il faut prendre le relais avec un traitement dit "de seconde ligne". Or, comme le rappelle l'ONG Médecins sans frontières, à coût équivalent, un tel traitement permet de prendre en charge près de dix fois moins de patients. Diminuer le coût est donc imperatif.
De meme, comme l'a affirmé Jacques Chirac, dans un message lu mardi a Toronto, les pays riches devraient s'interdire "de demander aux pays pauvres de renoncer dans des accords bilateraux à ce que les accords de l'OMC Organisation mondiale du commerce ont pu leur apporter." Comment accepter en effet que des pays parmi les plus touches renoncent à faire usage du mecanisme de l'OMC des "licences obligatoires" - qui permet légalement de passer outre les brevets sur les médicaments - en contrepartie d'un accord de libre-échange, comme le leur demandent les Etats-Unis? La France a annoncé un doublement de sa contribution au Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme et met en place avec d'autres pays des mécanismes pour pérenniser les sources de financement. C'est dans cette voie qu'il faut persévérer. En faisant notamment en sorte, pour l'Europe, que les pays membres de l'UE parlent d'une seule voix.
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