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sexta-feira, 30 de agosto de 2019

Incendies en Amazonie : la France participe-t-elle à la déforestation ? - Benoit Zagdoun (Franceinfo)

Incendies en Amazonie : la France participe-t-elle à la déforestation ?

La forêt amazonienne est aussi victime du déboisement en Guyane française, mais dans une bien moindre mesure qu'au Brésil. En revanche, la France est grande consommatrice de soja brésilien.

Une zone de la forêt amazonienne déboisée et brûlée le 24 août 2019 près de Porto Velho (Brésil).
Une zone de la forêt amazonienne déboisée et brûlée le 24 août 2019 près de Porto Velho (Brésil). (CARLOS FABAL / AFP)
"On ne peut pas soutenir un modèle (…) qui favorise la déforestation de l’Amazonie et se prétendre le gardien de l’Amazonie." Le ton de l'eurodéputé écologiste Yannick Jadot s'est fait accusateur, lundi 26 août, au micro de franceinfo, alors qu'Emmanuel Macron affichait sa volonté de prendre la tête d'une mobilisation internationale contre les incendies qui ravagent la forêt amazonienne, au grand dam de son homologue brésilien, Jair Bolsonaro.
"La France participe de la déforestation en Guyane", a affirmé le député européen, avant d'ajouter : "La France favorise le développement d’un élevage où les animaux (…) sont nourris au soja brésilien." Sur France 2, Emmanuel Macron lui a donné en partie raison, reconnaissant que, sur la question des importations de soja brésilien, "on a une part de complicité". Des affirmations à remettre en perspective.

En Guyane, une déforestation limitée

La Guyane est le territoire le plus boisé de France. La forêt s'étend sur 8 millions d'hectares et recouvre environ 96% des terres, indique l'Office national des forêts (ONF). Cette forêt tropicale est publique à 99,4%. Elle est même domaniale, c'est-à-dire propriété de l'Etat, à 30%. Et seule une infime partie (0,6%) est privée, contrôlée par le Centre national d'études spatiales (Cnes) et le Centre spatial guyanais. Depuis 2007, la Guyane compte aussi le plus grand parc national de France, le Parc amazonien de Guyane, qui couvre 3,4 millions d'hectares. La responsabilité de la puissance publique dans la gestion de cet espace est donc quasi totale.
"Le plateau des Guyanes, qui comporte notamment la Guyane française, le Guyana et le Suriname, a des taux de déforestation extrêmement faibles et a maintenu un couvert forestier quasi intact par rapport à d'autres parties de l'Amazonie, aux zones andines ou brésiliennes", observe Laurent Kelle, responsable du WWF en Guyane.
En Guyane, on est très, très loin du reste de l'Amazonie, où on casse la forêt et on voit après ce qu'on fait.Pierre Courtiade, coordinateur du pôle énergie de l'Ademe en Guyaneà franceinfo
Entre 1990 et 2012, entre 3 000 et 3 300 hectares de cette forêt ont disparu chaque année, victimes de la la déforestation, d'après l'Institut géographique national (IGN). L'expansion de l'agriculture et de l'élevage est responsable de la disparition de 1 500 à 2 000 hectares par an, détaille la revue Territoire en mouvement. L'orpaillage, légal comme clandestin, entraîne la perte de 800 à 1 000 hectares par an – à parts égales, d'après Laurent Kelle. Et la construction d'infrastructures, routières mais aussi urbaines, cause le déboisement de quelque 400 hectares chaque année.
"Cela peut paraître beaucoup vu de métropole, mais c'est très peu à l'échelle amazonienne", relativise Lilian Blanc, chercheur en écologie forestière au Centre de coopération internationale en recherche agronomique (Cirad). Ces 3 000 à 3 300 hectares de forêt rasés annuellement représentent environ 0,04% du territoire guyanais. "La déforestation en Guyane n'a rien à voir avec le contexte brésilien", insiste l'écologue. Au Brésil, la déforestation opère à une tout autre échelle. En 2018, ce sont 1,3 million d'hectares de forêt tropicale primaire qui y ont disparu, selon le World Resources Institute. Soit environ 0,4% de la forêt amazonienne restante au Brésil, déjà réduite de 20% depuis 1970.

Une exploitation forestière encadrée

"La forêt guyanaise est certainement la forêt tropicale la mieux gérée du monde, assure Lilian Blanc. Et sa gestion est planifiée et encadrée par l'ONF." Depuis 2012, l'office s'est d'ailleurs engagé dans une démarche de certification de la forêt guyanaise, afin de garantir une gestion durable de la ressource. "En Guyane, les exploitants forestiers ne prélèvent que quatre à cinq arbres à l'hectare contre dix au Brésil. Et les forestiers ne passent sur une parcelle que tous les 65 ans. Les arbres ont le temps de se régénérer et la biodiversité est préservée, expose l'écologue du Cirad. Au Brésil, les passages se font tous les cinq ou dix ans. C'est cette rapidité qui rend la forêt si vulnérable au feu. Et c'est cette forêt-là qui brûle aujourd'hui." 
La production de bois est faible en Guyane, de l'ordre de 90 000 mètres cubes par an. A titre de comparaison, dans les Landes, elle atteint un million de mètres cubes.Lilian Blanc, chercheur en écologie forestière au Ciradà franceinfo
En Guyane, la forêt amazonienne n'est pas non plus grignotée par l'agriculture et l'élevage, comme au Brésil. Dans cette région d'outre-mer, "il n'y a pas de volonté de pousser les grandes installations comme au Brésil, et ces implantations agricoles sont parfaitement contrôlées par l'Etat", explique Pierre Courtiade, qui constate cependant "une demande et une volonté légitime de développer l'agriculture et l'élevage". "En Guyane, la population double tous les quinze ans, il manque actuellement 7 000 logements et l'autosuffisance alimentaire ne dépasse pas 20%. On ne peut pas laisser les gens vivre dans des bidonvilles et il faut bien les nourrir. Les exploitations agricoles couvrent 30 000 hectares aujourd'hui. Et il en faudrait 50 000 hectares d'ici quinze ans pour nourrir tout le monde", chiffre le responsable de l'Ademe.

Mais une politique à géométrie variable

"L'Etat n'a pas toujours mis en avant comme une priorité la préservation de la forêt amazonienne en Guyane", pointe toutefois l'écologue Lilian Blanc. En 2015, lorsqu'il était ministre de l'Economie, Emmanuel Macron a ainsi soutenu le gigantesque et controversé projet minier Montagne d'or. Un soutien qu'il a confirmé en 2017, après son arrivée à l'Elysée. L'exécutif a finalement annoncé son abandon, en mai. Mais le président de la compagnie minière ne s'avoue pas vaincu, arguant que le projet n'est pas finalisé.
"Depuis 2014-2015, il y a énormément de spéculation de la part de multinationales autour des ressources minières guyanaises. Les demandes de permis d'exploration sont en hausse et concernent des milliers d'hectares", observe Laurent Kelle, responsable du WWF en Guyane. Des cartes de ces installations minières d'exploration ou d'exploitation qui mitent la forêt guyanaise sont consultables sur le cadastre minier officiel, mais aussi sur Panoramine, à l'initiative de l'association Ingénieurs sans frontières. D'après les ONG comme le collectif Or de question, opposé aux méga-projets d'extraction en Guyane, les activités minières, légales ou non, occupent 360 000 hectares de forêt.
"Il y aurait une incohérence à continuer d'octroyer des titres de prospection miniers, voire à terme des permis d'exploitation, et d'afficher une volonté de protéger l'Amazonie. Si, demain, on autorise une industrie minière en Guyane, on aura une activité économique incompatible avec la protection de l'environnement", prévient Laurent Kelle.
En 2019, on a encore recensé 132 sites miniers illégaux dans le parc national guyanais. La création de ce parc a contribué à lutter et à limiter l'impact de l'orpaillage illégal, mais on ne peut pas se satisfaire de ce bilan.Laurent Kelle, responsable du WWF en Guyaneà franceinfo
"Le gouvernement oscille entre deux tendances, au gré des pressions locales, nationales et internationales", analyse Lilian Blanc. D'un côté, les partisans d'une préservation totale de la forêt. De l'autre, les tenants de son utilisation comme outil de développement économique. En 2017, lors de la dernière grande crise sociale guyanaise contre la vie chère, l'Etat a lâché du lest face aux seconds. "Aujourd'hui, c'est plutôt le courant conservationniste [favorable à la préservation de la forêt] qu'on entend", estime l'écologue.

Et des importations de soja brésilien

Mais la France n'est pas seulement directement responsable des dommages qu'elle peut faire subir à la forêt amazonienne en Guyane, elle est aussi indirectement comptable de la déforestation en Amazonie brésilienne, notamment. Selon un rapport publié en juin par Greenpeace, s'appuyant sur la base de données Comtrade des Nations unies sur le commerce mondial, la France importe chaque année quelque 2 millions de tonnes de soja en provenance du Brésil, qui en a produit plus de 113 millions de tonnes en 2019, selon l'AFP. En 2017, le soja brésilien représentait ainsi 61% de l'ensemble du soja importé par la France, faisant du Brésil le premier fournisseur de soja de l'Hexagone, d'après Greenpeace. Ce soja était principalement destiné à l'alimentation animale dans les élevages, selon l'ONG.
Mais si la culture du soja, dont le Brésil est le premier exportateur mondial devant les Etats-Unis, a été l'une des principales causes de déforestation en Amazonie brésilienne, le moratoire entré en vigueur en 2006 a permis d'y mettre un quasi coup d'arrêt. La culture du soja n'est plus responsable que de 1% du déboisement contre 30% il y a trois ans, soit tout de même plus de 2 millions d'hectares, d'après Mighty Earth. L'ONG note toutefois que des géants du secteur ont reporté leur expansion sur les pays voisins, l'Argentine, le Paraguay ou la Bolivie.
Ces activités agricoles n'occupent d'ailleurs qu'environ 6,5% de la surface déboisée au Brésil. "L'élevage bovin extensif est le principal facteur de déforestation de l'Amazonie. Un peu plus de 65% des terres déboisées en Amazonie sont aujourd'hui occupées par des pâturages", pointe à l'AFP Romulo Batista, chercheur chez Greenpeace. Des entreprises françaises portent en outre une part de responsabilité dans l'exploitation illégale du bois de la forêt amazonienne au Brésil, d'après Greenpeace. Dans une enquête parue en 2018, l'ONG a accusé 19 sociétés d'avoir été complices de ce trafic en 2016 et 2017 en s'approvisionnant en bois exotique extrait de concessions dont les plans d'exploitation étaient frauduleux.
L'association Envol Vert a calculé l'"empreinte forêt" des Français. Elle estime qu'il faut raser en moyenne 352 m2 de forêt par Français pour répondre à nos habitudes de consommation. Le soja compte à lui seul pour 206 m2. Cela représente 2,4 millions d'hectares d'arbres arrachés pour l'ensemble de la population française, soit presque la superficie de la Bretagne. Des forêts qui disparaissent à cause de nos modes de vie en Amérique du Sud, mais aussi en Asie du Sud-Est et en Afrique.

Franceinfo est partenaire de la consultation "Comment les médias peuvent-ils améliorer la société ?" avec Make.org, Reporters d’Espoirs et plusieurs autres médias. Si vous souhaitez y participer, vous pouvez proposer vos idées et voter sur celle des autres participants dans le module ci-dessous.

Proteger a Amazônia: redefinir R2P - Jean-Baptiste Jeangène Vilmer

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, que é diretor do Instituto de Pesquisas Estratégicas da Escola Militar francesa argumenta que é preciso avançar no conceito de Responsabilidade de Proteger (R2P), no sentido de integrar a preservação do meio ambiente como uma das preocupações relevantes da comunidade internacional.
Ademais do artigo abaixo reproduzido, publicado no Le Monde (28/08/2019, p. 24), há uma entrevista que ele concedeu para a Radio France Culture: https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/faut-il-un-droit-dingerence-international-ecologique
 
 Em seu artigo, ele parte do caso brasileiro para a redefinição da noção de soberania, essencial para a preservação de um bem comum para toda a humanidade, indicando os meios coercitivos (não desejáveis) e os indutivos (preferíveis) para esse objetivo.
Paulo Roberto de Almeida

« Il faut mieux protéger l’Amazonie »

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer
Le Monde, 28 Août 2019

Contraindre un Etat à assurer la sauvegarde d’un bien commun de l’humanité implique de redéfinir la notion de souveraineté, explique Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire.

Actuellement consumée par des dizaines de milliers de feux et une déforestation qui rase l’équivalent de deux terrains de football par minute, la forêt amazonienne agonise sous nos yeux. Parce qu’il s’agit de la plus grande forêt tropicale au monde, du plus grand réservoir de biodiversité et de l’un des principaux stabilisateurs climatiques de la planète, nous souffrirons tous de sa destruction.
Cette catastrophe a suscité des réactions du secrétaire général de l’ONU et de plusieurs chefs d’Etat. Si la France est en première ligne – « Notre maison brûle », a réagi le président Macron, parlant d’une « crise internationale » –, c’est, non seulement, pour défendre un intérêt national en tant que pays amazonien, par son département de Guyane, mais aussi et surtout pour porter des valeurs universelles.
La forêt amazonienne est, en effet, un cas particulier : comme les « espaces communs » tels l’océan, l’atmosphère, les pôles ou encore l’espace, elle constitue une ressource dont les bienfaits bénéficient à tous et dont la destruction nuirait à tous. Mais, contrairement à eux, elle est située sur le territoire d’Etats souverains, qui n’hésitent pas à le rappeler : « L’Amazonie appartient au Brésil », avait ainsi martelé le président Bolsonaro en juillet, avant de répondre au président Macron qu’il s’ingérait dans « un problème interne ». Celui qui s’estime propriétaire d’un bien peut décider qu’il porte la responsabilité d’en prendre soin – ce qui était le cas jusqu’alors – ou qu’il a le droit de ne pas le faire, ce qui semble être le cas désormais.
Climatosceptique, M. Bolsonaro ne cache pas qu’il considère la protection de l’environnement comme un obstacle au développement économique. Depuis son arrivée au pouvoir, la déforestation s’est accélérée. En juin 2019, elle avait augmenté de 88 % par rapport à l’année précédente, selon les chiffres de l’agence spatiale brésilienne – dont le directeur s’est fait limoger après cette révélation. Le président est en outre accusé d’être resté inactif face aux incendies pendant plusieurs semaines.

« Responsabilité de protéger »

Le cas brésilien est spectaculaire mais il n’est certainement pas le seul. Se pose donc une question générale : comment contraindre un Etat souverain à protéger un bien commun qui se trouve sur son territoire et dont la destruction aurait un impact planétaire ?
D’abord en défendant une redéfinition de la souveraineté-pouvoir (le pouvoir d’opprimer sa population ou de détruire son environnement) vers une souveraineté-responsabilité (la responsabilité d’en prendre soin). C’est l’un des fondements de la notion de « responsabilité de protéger » (R2P) acceptée par l’ensemble des Etats membres de l’ONU comme s’appliquant aux atrocités de masse (génocide, crimes contre l’humanité, nettoyage ethnique, crimes de guerre). L’idée est que l’Etat a la responsabilité première de prévenir et de faire cesser ces crimes sur son territoire mais que, s’il échoue, par manque de volonté ou de capacité, la communauté internationale a une responsabilité subsidiaire d’intervenir.
Aujourd’hui, la destruction de l’environnement ne figure pas dans son champ d’application et, à l’exception d’une tentative infructueuse de l’alors ministre français des affaires étrangères et européennes Bernard Kouchner et de quelques autres de faire valoir que la R2P s’applique aussi aux catastrophes naturelles – lorsque le cyclone Nargis avait dévasté la Birmanie en 2008 et que le gouvernement refusait l’aide internationale –, il n’y a pas de précédent.
Une manière indirecte d’inclure l’environnement dans la responsabilité de protéger serait d’affirmer que les actions délibérées, généralisées ou systématiques causant des dommages étendus, durables et graves à l’environnement naturel portent atteinte non seulement à la sécurité de la planète mais aussi aux conditions d’existence de l’humanité. De ce point de vue, le crime d’écocide est aussi une forme de crime contre l’humanité. Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait en outre estimer qu’en contribuant au changement climatique, la destruction de la forêt amazonienne constitue une menace envers la paix et la sécurité internationales, lui permettant d’adopter des réponses coercitives.

Financement collectif

Si l’usage de la force – une intervention militaire pour établir un périmètre de protection et empêcher la déforestation par exemple – semble farfelue et dangereuse car certainement contre-productive, on ne peut exclure que, dans une situation similaire dans dix ou vingt ans, si l’enjeu est alors perçu comme vital, la question finisse par se poser. Aujourd’hui, la coercition consiste à exercer une pression croissante sur l’Etat hôte du bien commun à protéger (accord UE-Mercosur, importations, etc.).
Une autre approche, par l’incitation, serait de financer collectivement la protection : la communauté internationale pourrait créer un fonds d’investissement environnemental pour inciter les Etats ayant un bien commun mondial sur leur territoire à en prendre soin. L’aide serait conditionnée à la mise en place de politiques favorables à l’environnement. La réponse peut aussi être régionale, avec la mise en place de brigades internationales de bombardiers d’eau par exemple, sur le modèle européen du nouveau mécanisme « rescEU », mis en place cette année.
Dans tous les cas, il est important, d’une part, de ne pas braquer l’opinion publique du pays concerné car c’est sur elle, sur la société civile, qu’il faudra s’appuyer pour infléchir des politiques gouvernementales, et c’est pourquoi l’offre de coopération est dans un premier temps préférable à ce qui pourrait être perçu comme une punition humiliante. D’autre part, il faut comprendre les logiques économiques à l’œuvre et prendre le problème à la racine. Dans le cas du Brésil, la déforestation est due à la culture de soja et à l’élevage bovin, c’est-à-dire, in fine, à la demande mondiale de viande. Tant que celle-ci continuera d’augmenter, la forêt, donc le climat, seront menacés.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer est directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM). Il est l’auteur du « Que sais-je ? » La Responsabilité de protéger (Paris: PUF, 2015).

The Amazon is reaching a dangerous tipping point - WEF

The Amazon is reaching a dangerous tipping point. We need to scale solutions now if we have any chance of saving it

An aerial view shows a tract of Amazon rainforest which has been cleared by loggers and farmers for agriculture, near the city of Santarem, Para State April 20, 2013. The Amazon rainforest is being eaten away at by deforestation, much of which takes place as areas are burnt by large fires to clear land for agriculture. Initial data from Brazil's space agency suggests that destruction of the vast rainforest - the largest in the world - spiked by more than a third over the past year, wiping out an area more than twice the size of the city of Los Angeles. If the figures are borne out by follow-up data, they would confirm fears of scientists and environmental activists who warn that farming, mining and Amazon infrastructure projects, coupled with changes to Brazil's long-standing environmental policies, are reversing progress made against deforestation. Environmental issues will be under the spotlight as a United Nations Climate Change Conference opens in Warsaw, Poland, on November 11. Picture taken on April 20, 2013.
Deforestation in the Brazilian Amazon rainforest has spiked alarmingly in recent months. 
Image: REUTERS/Nacho Doce 
World Economic Forum, August 30, 2019

News coverage of the catastrophic impacts of global warming are everywhere. From the Arctic to Brazil, the house is clearly on fire. One study recently estimated that the productivity of the 10 most important agricultural crops has on average decreased worldwide due to a warmer and drier climate. Make no mistake, climate change is already contributing to hunger, migration and conflict. And while we face a climate emergency of unprecedented scale, there are also signs of possible solutions. Scaling measures to reverse climate change will require large-scale disruption, clarity of purpose and unwavering commitment.
The Amazon basin is centre-stage in the debate over the causes of and solutions to global warming. Spanning over 7 million square kilometres, it accounts for over 40 percent the world´s entire stock of tropical forests, 20 per cent of the global fresh water supply and regulates rainfall, cloud cover and ocean currents. As media headlines around the world are showing, these forests are under threat due to fires, relentless deforestation and degradation. Much of this is caused by cattle rearing, soy production, mining and selective logging.
Scientists are concerned that the Amazon is perilously close to a tipping-pointcreating conditions so hot and dry that local species could not regenerate. If 20-25 percent of the tree cover is deforested, the basin’s capacity to absorb carbon dioxide would collapse. If this happens, the world´s largest tropical forest will become its biggest patch of scrubland. This would not only lead to rapid deterioration of biodiversity, it would profoundly upset the process of evapotranspiration which influences cloud cover and the circulation of ocean currents.
Guardian graphic | Source: Brazilian National Institute for Space Research
Countries like Brazil have a central role to play in the protection of the Amazon basin. Part of the reason is geographic – 60 percent of the Amazon is in Brazil, with the rest divided up between Bolivia, Colombia, Ecuador, Guyana, Peru, Suriname and Venezuela. Until recently, Brazil had a positive record having reduced deforestation by roughly 80 percent between 2005 and 2012. This did not happen by accident, but rather through concerted public investment in law enforcement, the creation of protected areas that acknowledged the rights of indigenous people, and the restricting of rural credit to law abiding farmers. A moratorium on soy produced in deforested areas after 2006 was also critical. 
Yet these gains were short-lived, since deforestation levels increased steadilyabout five years ago. Part of the reason is that several large agribusinesses pushed back, concerned that Brazil’s robust environmental protections were cutting into their profits. The then ruling government and congress caved, pardoning prior illegal deforestation activities in 2012 and reducing the number of protected areas. Between 2013 and 2018, deforestation soared by over 70 percent, with many land users feeling newly empowered and immune to penalties. The scale of deforestation continued its dramatic upward trajectoryunder the administration of President Jair Bolsonaro that took power in 2019. 
Smoke billows during a fire in an area of the Amazon rainforest near Porto Velho, Rondonia State, Brazil, Brazil August 21, 2019.
Smoke billows during a fire in an area of the Amazon rainforest near Porto Velho, Rondonia State, Brazil, Brazil August 21, 2019. 
Image: REUTERS/Ueslei Marcelino
So what steps can be taken? 
The most obvious involves doling out penalties. This includes imposing heavy fines on companies with dirty supply chains, divestment strategies targeting key violators, publicized product boycotts and environmental campaignsshaming those involved in illicit activities. But all this requires better evidence, including more investment in the scientific detection of illegal deforestation and sustained enforcement of existing laws related to environmental crimes. The key is to reduce land-grabbing and unproductive land use. In doing so, this can decrease deforestation while simultaneously raising the value of agricultural production by increasing productivity of under-used deforested areas. 
The public and private sectors can also incentivize sustainable land use and forest conservation. For example, expanding political and financial support for progressive governors and civil society groups promoting sustainability is key. Consider the work of the Brazilian climate, forestry and agriculture coalition that is advocating for public and private partnerships to curb deforestation, stimulate land restoration and increase land-use efficiency. The coalition includes banks, beef packing groups, agricultural producers and landowners who are committed to more sustainable business practices. They are acting out of enlightened self-interest, especially since demanding international creditors are expecting greener supply chains. 
While still only one part of the solution, there are encouraging signs of new efforts to finance sustainable agribusiness. Take the case of the Responsible Commodities Facility unveiled by the London Stock Exchange. It is the world’s first green bonds scheme to provide low-interest credit lines for sustainable food production. Farmers that use degraded pasture and avoid clearing forests for agriculture are provided access to up to $1 billion over the next four years to plant close to 190 million tons of soy and corn. The facility also seeks to protect and restore up to 3.7 million kilometres of the Brazilian savanna (“Cerrado biome”) – which is also under threat - to reduce 250 million tons of carbon dioxide emissions.
Meanwhile, the Chinese-owned trading firm COFCO International has joined forces with 20 banks to issue a $2.1 billion financing facility to support sustainability. The facility pegs the margin that a group must pay to its progress in meeting environmental, social and corporate governance targets in agricultural commodities in Brazil. The goal is to promote sustainable sourcing of soy and re-invest margins savings into reforestation and protecting land in the Amazon. Other traders such as Olam and Louis Dreyfus have also agreed to renew similar sustainability financing arrangements valued at over $750 million. 

What’s the World Economic Forum doing about deforestation?


Halting deforestation is essential to avoiding the worst effects of global climate change. 
The destruction of forests creates almost as much greenhouse gas emissions as global road travel, and yet it continues at an alarming rate.
In 2012, we brought together more than 150 partners working in Latin America, West Africa, Central Africa and South-East Asia – to establish the Tropical Forest Alliance 2020: a global public-private partnership to facilitate investment in systemic change.
The Alliance, made up of businesses, governments, civil society, indigenous people, communities and international organizations, helps producers, traders and buyers of commodities often blamed for causing deforestation to achieve deforestation-free supply chains. 
The Commodities and Forests Agenda 2020, summarizes the areas in which the most urgent action is needed to eliminate deforestation from global agricultural supply chains. 
The Tropical Forest Alliance 2020 is gaining ground on tackling deforestation linked to the production of four commodities: palm oil, beef, soy, and pulp and paper.
Get in touch to join our mission to halt to deforestation.
Ultimately, the beef industry is key to reducing deforestation since 80 percent of the cleared areas under agriculture use is covered with pastureland. Many international importers and sellers are keen to green their supply chains to avoid global consumer backlash. While still very early days, Marfrig Global Foods, one of the world’s largest beef producers, recently launched sustainability bonds. Marfrig´s $500 million dollar decade-long offering brings together a number of large banks to support investments that avoid deforestation and reduce carbon emissions. Marfrig already launched several initiatives to encourage suppliers to adopt zero-carbon practices and certify products with the Rainforest Alliance. For the system to work, traceability guarantees are essential. Domestic meat producers in Brazil are also wary since the larger chains that sell their products – Carrefour, Casino, Walmart and others – are foreign owned (and are committed to zero carbon standards, in principle).
In its 2019 report, the Intergovernmental Panel on Climate Change recommended a host of initiatives that could help reduce deforestation. Not all of them involve policies or investments in Brazil, of course. For example, if all of us reduce food waste, less food and therefore less land will be necessary to feed the world’s growing population. A more balanced human diet that includes (much) less animal protein would likewise reduce the emissions associated with food production. These are not optional extras, but essential behavioral shifts that are critical for mitigating catastrophic climate change. While necessary, these transitions will take time. 
Ultimately, the fate of our climate and ecosystems depends on what happens next in the Amazon. Brazil has shown how deforestation can be rapidly reducedthrough a combination of public and private policies. The prospects for government change are uncertain. To the contrary, Brazil’s current political leadership has said it intends to scale-up exploitation of the Amazon for cattle, minerals and timber. The president and environment minister are also hostile to climate science, having recently sacked the head of the space instituteresponsible for monitoring deforestation. 

Have you read?

Growing numbers of foreign governments and domestic business coalitions fear that the government’s policies are putting the Amazon at risk. After months of sabre-rattling with the Brazilian authorities, Norway and Germany postponed contributions to the $1 billion Amazon Fund. The president of France and chancellor of Germany have also described the situation in the Amazon as an “acute emergency”, calling for it to be at the top of the agenda for the G7. Meanwhile, in Brazil, the presidents of the Sustainable Development Business Council and Brazilian Association of Agribusiness have criticized government proposals to open up protected forests, with the latter calling it an unmitigated disaster. The Brazilian Tree Industry (IBÁ), representing over $10.7 billion of exports, is worried that the country’s hard-earned reputation for conservation could be irreparably damaged. 
A growing number of politicians and business leaders recognize that their future depends on a more proactive approach to protecting the Amazon. For example, several state governors have publicly rejected the federal government’s measures, called for decentralizing international aid to the states, and advocated for more cooperation to protect Amazon resources. Eight former environment ministers and a former agriculture minister have come out in opposition to the president’s proposals. And after the government´s policies came under criticism from the likes of The Economist, New York Times and Financial Times, local groups have felt more emboldened to push back.
Brazilians also appear to be increasingly receptive to a more sustainable approach to protecting the Amazon. Opinion polls have shown that Brazilians favor forest conservation and respect the rights of indigenous peoples: more than 96 percent of them believe the government needs to take more action to prevent illegal deforestation and 86 percent of them oppose opening-up protected indigenous areas to exploitation. Earlier this month, several senators withdrew a proposal to terminate the "legal reserve" in the face of mounting public pressure. This week the head of Congress said they would establish commissions to deal with fires in the Amazon and propose solutions. While it will be challenging to steer Brazil back to the road of sustainability, the costs of not doing so are incalculable.

Macron: hipócrita segundo brasilianista Olivier Dabene (FSP)

Macron é hipócrita e não respeita compromissos ambientais, diz cientista político

Para professor da Sciences Po, briga com Bolsonaro foi 'bálsamo fantástico' para líder francês

O presidente da França, Emmanuel Macron, resvala na hipocrisia ao atacar a política ambiental do governo Jair Bolsonaro, já que o país europeu não cumpre vários compromissos listados no Acordo de Paris sobre a mudança climática.
O cientista político Olivier Dabène, professor da Sciences Po (Instituto de Estudos Políticos de Paris), diz que o embate dos últimos dias entre Paris e Brasília ofereceu um “bálsamo fantástico” ao líder francês.   
“Bolsonaro lhe foi muito útil. É um alvo fácil, tem um quê de palhaço imprevisível, é alguém que vai retrucar uma provocação com virulência, com uma provocação maior ainda”, afirma o pesquisador, que também presidente o Observatório Político da América Latina e do Caribe.
Outra prova dessa hipocrisia de Macron, diz o professor, é o fato que Paris segue distribuindo licenças para mineradoras atuarem na faixa da Amazônia situada na Guiana Francesa
Nesse sentido, prossegue Dabène, centrar fogo no presidente brasileiro permite a Macron desviar a atenção da opinião pública da França, “onde as coisas não vão exatamente bem no país”.
Para o professor, “um mínimo de respeito à soberania brasileira deveria impedir que se debatesse a internacionalização da floresta”, ainda mais considerando que Brasília não estava na lista de participantes da cúpula do G7 (clube de países ricos), em que a ideia foi aventada.
“Isso é ridículo, denota desprezo por um Estado que não seria capaz de proteger sua floresta.”  
Sim, pelo menos nas últimas décadas. Historicamente, as relações bilaterais são boas, posso até dizer ótimas. Então [a animosidade] choca um pouco. Não são dois países que tenham o hábito de se confrontar assim. Houve um estremecimento quando os franceses tentaram libertar [a então senadora e candidata à Presidência da Colômbia] Íngrid Betancourt [refém das Farc de 2002 a 2008]. Ocorreu uma violação do espaço aéreo brasileiro que suscitou uma crise curta.
Mas não devemos exagerar o alcance do embate atual. Não me parece tão grave assim. Vivemos uma época em que, inspirados por Donald Trump, os políticos deixaram de lado os discursos meramente retóricos e se divertem tentando ser “sinceros”, quando não insultando.
Trata-se então de um conflito desenhado para as câmeras e para as plateias internas de cada presidente?
Sim, ainda que haja diferenças entre as posturas dos dois. Bolsonaro é o arquétipo do dirigente que fez uma campanha populista, em cima de declarações improvisadas que viraram uma arma eleitoral bem-sucedida. Agora, leva essa franqueza populista à política externa de seu país.
Já Macron precisava de um G7 que tivesse repercussão, ainda que ninguém esperasse muita coisa dessa cúpula. A expectativa era apenas a de que os outros líderes tentassem não irritar muito Trump. Mas ele [o francês] tinha em mente uma diplomacia retumbante, feita de lances vistosos e jogadas audaciosas.
Desse ponto de vista, os incêndios na Amazônia representaram um bálsamo fantástico para Macron, e ele soube se aproveitar disso. Bolsonaro lhe foi muito útil. É um alvo fácil, tem um quê de palhaço imprevisível, é alguém que vai retrucar uma provocação com virulência, com uma provocação maior ainda...
Resta a ver o efeito disso sobre a opinião pública na França, em um momento no qual as coisas não vão exatamente bem no país.
Então Bolsonaro tem alguma razão ao dizer que Macron instrumentalizou um problema interno do Brasil, quis tirar proveito dele?
Sim, isso me parece claro. Os dois jogaram o mesmo jogo: fizeram política interna com diplomacia. É claro que o conflito não foi inventado do nada, que há um problema de fundo: o respeito a compromissos ambientais, ao Acordo de Paris sobre a mudança climática. Mas os brasileiros têm razão em dizer que os franceses não respeitam seus próprios engajamentos e que apontar o dedo para o Brasil ajuda a desviar o foco disso.
E como o sr. vê o comentário do presidente brasileiro sobre a “mentalidade colonialista” de Macron ao falar em “crise internacional” na Amazônia?
Quando Bolsonaro faz isso, rejeita novamente a linguagem moderada dos governantes. Mas não está totalmente errado. A atitude do G7 de dar lições a um país que não foi convidado à mesa de discussão é inapropriada.
A soberania e o anticolonialismo são ideias sempre associadas à floresta amazônica. Trata-se de um tema sensível, o que os franceses às vezes não percebem. Para o Brasil, falar em bem comum da humanidade [referindo-se à Amazônia] não faz sentido. Entendo o choque de algumas pessoas.
Um mínimo de respeito à soberania brasileira deveria impedir que se debatesse a internacionalização da floresta. O Brasil não é o Polo Sul; ninguém vai recortar a Amazônia em zonas pequenas controladas por países estrangeiros. Isso é ridículo, denota certo desprezo por um Estado que não seria capaz de proteger sua floresta.    
Para a França, é muito mais fácil criticar o Brasil –e ainda mais o Brasil de Bolsonaro— do que a China e os Estados Unidos. Ou mesmo a Alemanha, grande poluidora com carvão.
O fato de a Amazônia não ter sido mencionada no documento final da cúpula do G7 foi tido pelo Itamaraty como uma vitória brasileira. É possível fazer essa leitura?
Até se pode pensar assim, mas Macron também já teve uma vitória ao atrelar a Amazônia à ratificação ou não do acordo comercial entre União Europeia e Mercosul.
Macron deveria palpitar sobre gestão florestal no Brasil quando a preservação da parte da Amazônia situada na Guiana Francesa é contestada, sobretudo devido à proliferação do garimpo ilegal?
Exato. Esse é um dos temas em que a atuação da França é muito criticável, e Macron sabe disso. Então é prático desviar a atenção para a Amazônia brasileira, enquanto ativistas protestam contra as licenças dadas a mineradoras e atividades extrativistas muito poluentes. É hipocrisia.
Passada a briga de agora, qual será o futuro das relações entre França e Brasil?
Não estamos longe de uma tempestade em copo d’água [nesse episódio da Amazônia]. Não acho que as relações serão afetadas por muito tempo. Deve haver um apaziguamento rápido.
No que diz respeito à ratificação do acordo, Macron não tem interesse em manter longamente seu veto, porque isso o isolaria na Europa, e ele tem a ambição de encarnar o futuro do continente, seu renascimento. Não acho que esteja disposto a pagar esse preço. E acho que alguns diplomatas brasileiros sabem disso.

OLIVIER DABÈNE, 60
Professor de ciência política na Sciences Po (Instituto de Estudos Políticos de Paris) preside, na mesma instituição, o Observatório Político da América Latina e do Caribe. Autor de Atlas du Brésil (2013), já foi pesquisador visitante na USP, na Universidade Oxford e na Universidade do Texas, entre outras 

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Marine wildlife is under siege worldwide, from overfishing, loss of habitat, and the growing impact of climate change. Their survival is dependent on a wider human interest in the non-human world. Marine ecotourism can be a powerful conservation tool, delivering jobs and community income, while putting millions in contact with aquatic living wonders. José Truda Palazzo, Jr., one of the world’s most respected environmental activists, provides a global perspective on how communities can use marine wildlife without taking them from the sea. He explores the history, successes, challenges, and threats to a thriving marine eco-tourism industry, and assures us humankind can live alongside marine species without causing them harm.
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This book is a Stormbird title–powerful books about people and nature
EditorsJosé Truda Palazzo Jr 
Genre: Nonfiction
Released: September 1, 2019
Size: 216×140 mm
Pages: TBA
Format: Paperback and eBook
ISBNs: TBA

Author

José Truda Palazzo Jr.José Truda Palazzo Jr is an environmental activist, writer and explorer who has dedicated himself to the environmental cause continuously for almost forty years. In the 1970´s, when Brazil was still under a military dictatorship, he became one of Brazil’s leading voices against Japanese whaling in its waters and led a research and conservation project which ensured the recovery of a breeding population of Southern Right Whales in Southern Brazil.