O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

Mostrando postagens com marcador Grecia. Mostrar todas as postagens
Mostrando postagens com marcador Grecia. Mostrar todas as postagens

sábado, 1 de outubro de 2011

Europeus querem solucao facil aos problemas de divida publica

Sempre tem alguém com um plano genial para salvar os irresponsáveis. Este plano é interessante, mas coloca imediatamente o problema da soberania grega: a Grécia vai entregar suas joias da Coroa para serem administradas por um comitê europeu?
Pode ser que sim, no desespero. Mas os gregos vão continuar saindo às ruas, inutilmente aliás...
Paulo Roberto de Almeida


Eureca, le "plan secret" pour venir en aide à la Grèce

LEMONDE.FR | 28.09.11 | 19h54   •  Mis à jour le 28.09.11 | 21h17
Lors des manifestations contre la politique d'austérité, à Athènes, au printemps dernier.
Lors des manifestations contre la politique d'austérité, à Athènes, au printemps dernier.AFP/ARIS MESSINIS
Le casse-tête grec n'en finit pas de faire réfléchir les économistes. Cette fois, c'est le cabinet allemand Roland Berger Consultants qui propose un nouveau plan pourvoler au secours de la Grèce et de la zone euro. Baptisé "Eureca", ce projet vise àalléger la dette grecque sans nuire aux créanciers, et à relancer l'économie du pays pour stabiliser l'euro. Un programme ambitieux, dont le mécanisme est calqué sur la Treuhand, le système mis en place en Allemagne au moment de la réunification, en 1990, pour restructurer et privatiser près de huit mille cinq cents entreprises de l'ex-RDA.
D'après le quotidien La Tribunequi en publie les grandes lignes, l'élément central de ce ce "plan secret" est en effet la création d'une société holding reprenant les actifs de l'Etat grec (ports, aéroports, banques, autoroutes, téléphonie, immobilier...). Au total, la valeur de ces actifs est estimée à 125 milliards d'euros par l'influent cabinet allemand. Ce holding serait ensuite vendu à une institution européenne "financée par les Etats, dont le siège pourrait être situé au Luxembourg, proche de celui du Fonds européen de stabilisation financière".
Grâce à ces fonds dégagés, la Grèce pourrait alors rembourser une partie de sa dette auprès des pays de la zone euro. Selon les évaluations des experts, cette opération aurait pour effet immédiat de ramener à 88 % son ratio dette/PIB, au lieu de 145 % aujourd'hui. De plus, "l'exposition de la BCE à la dette grecque serait réduite à zéro, ce qui ne peut qu'exercer un effet apaisant sur les contribuables européens".
ÉVITER DE "BRADER" LES ACTIFS GRECS
Le holding européen, de son côté, pourrait restructurer ces actifs grecs avant de les privatiser. Ils seraient privatisés et non plus bradés, ce qui serait le cas s'ils devaient être vendus maintenant, dans l'urgence. C'est ce qui fait toute la force de ce projet, pour l'économiste Jean-Paul Fitoussi, directeur de recherche à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) : "On a poussé la Grèce à effectuer un vaste plan de privatisations, et ce que l'on sait, c'est quevendre des actifs à l'heure actuelle serait une catastrophe tant les marchés financiers ne savent pas à quel saint se vouer, et ne savent pas apprécier ces actifs", analyse-t-il. Vendre ces actifs aujourd'hui reviendrait donc à "les brader".Dans cette perspective "si un système est inventé qui permet de différer leur vente, c'est une excellente chose".
Pour maximiser la valeur des actifs privatisés de l'Etat grec, l'institution fiduciaire européenne devrait investir environ 20 milliards d'euros supplémentaires pour lesrestructurer. Une partie des recettes réalisée grâce à ces privatisations serait alors réinjectée dans l'économie grecque pour relancer la croissance et créer des emplois. Un vaste stimulus qui représenterait 8 % du PIB du pays, et qui permettrait "d'améliorer les recettes fiscales, de créer deux cent cinquante mille emplois, et de relancer la Grèce dans une spirale où elle peut aller vers une réduction de sa dette", selon Charles-Edouard Bouée, membre du comité exécutif du cabinet de stratégie Roland Berger, interrogé par France Info.
"LA DETTE REDESCENDRA SOUS LES 70 % DU PIB"
Les experts allemands tablent ainsi sur une reprise de la croissance grecque"d'environ 5 % par an au cours des trois ou quatre prochaines années, au lieu des 5 % de récession qu'elle affronte aujourd'hui." Une reprise de la croissance "qui permettrait également de faire en sorte d'augmenter les recettes fiscales de l'Etat",selon Bruno Colmant, associé chez Roland Bergercité par le webmagazine économique belge Express.be.
Le holding serait chargé de piloter la privatisation de ces actifs, avec une échéance fixée à 2025 pour "déboucler" (clore) les opérations. Un horizon beaucoup plus long que la durée de vie de la Treuhand, créée en 1990 et fermée en 1994"même si un certain nombre d'opérations se sont finalisées au cours des années 2000", note La Tribune. Les économistes de Roland Berger Consultants ont calculé que, même si aucune privatisation n'était réalisée – hypothèse peu probable, souligne le quotidien économique – "la dette de la Grèce redescendra mécaniquement sous les 70 % du PIB, ce qui est une amélioration notable par rapport à la situation d'aujourd'hui".
RÉTICENCE DES BANQUES ET DES MARCHÉS
Ce nouveau plan pourrait apporter une bouffée d'oxygène à une économie grecque asphyxiée par la pression des marchés. "C'est une solution qui pourrait êtreextrêmement attractive pour les Grecs, car il s'agit d'une relance économique, et en même temps cela permettrait d'arrêter la spéculation", analyse Charles-Edouard Bouée. Les spéculateurs devraient en effet encaisser leurs pertes, ce qui devraitfreiner la spéculation sur d'autres dettes et limiter la casse dans la zone euro.
Toutefois, ce plan ne fait pas l'unanimité. Le gouvernement allemand et certains responsables de la troïka (l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) se sont prononcés en faveur d'une telle mesure. Mais le projet risque de se heurter à l'opposition des banques et des marchés financiers, "les premières parce qu'elles ont probablement leur idée sur la privatisation des actifs grecs, les seconds parce que la situation d'incertitude actuelle permet des jeux multiples et rémunérateurs", analyse La Tribune. D'autant que de nombreux acteurs financiers doutent déjà des estimations de base retenues par le cabinet pour développer leur plan. Notamment celles concernant le montant de la dette grecque, qui aurait aujourd'hui dépassé les 145 % évoqués dans le rapport.
Charlotte Chabas

quarta-feira, 29 de junho de 2011

A tragédia grega e a comédia brasileira - Carlos Pio

A tragédia grega e a comédia brasileira
Carlos Pio
Professor de Economia Política Internacional, UnB
http://carlospio.wordpress.com

Temos assistido, atônitos, o desenrolar de mais uma crise financeira. A Grécia é a bola da vez. Apesar do novo protagonista, o enredo da tragédia é o mesmo das crises anteriores: sistema financeiro globalizado, bancos privados internacionais emprestando muito a governos fiscalmente irresponsáveis, governantes que preferem gastar mais a promover reformas condizentes com os novos tempos, sistemas políticos engessados pela força dos grupos de interesse que representam setores privilegiados das respectivas sociedades.

Mais particularmente, quais são os problemas da Grécia? Primeiro, uma dívida externa superior ao tamanho da economia nacional (€ 340bi, ou o equivalente à metade do PIB do Brasil). Segundo, um estado ineficiente, inchado e gastador. Terceiro, um conjunto de regras econômicas, políticas, sociais e culturais que emperram a produtividade das firmas, desestimulam as pessoas a trabalhar mais e de forma inovadora, impõem custos produtivos elevados, incertezas jurídicas e ineficiências generalizadas. Quarto, a impossibilidade de desvalorizar o câmbio uma vez que integra uma união monetária (a zona do Euro). Desde que acompanhada de medidas voltadas para minimizar seus efeitos inflacionários, a desvalorização é uma das medidas mais eficazes para reequilibrar as transações financeiras entre residentes e estrangeiros – porque ajusta automaticamente os custos e os preços domésticos aos internacionais –, possibilitando gerar e economizar divisas e, assim, pagar a dívida externa.

Qual a solução? A maneira mais eficiente de equacionar tais problemas envolve: reestruturar o estado, promovendo o enxugamento dos desperdícios, a prevalência do mérito na administração pública e profundos cortes orçamentários (de preferência poupando apenas os que beneficiam os cidadãos mais pobres ou vulneráveis); reformar as instituições que inibem os ganhos de produtividade – essenciais à prosperidade das pessoas e empresas; eliminar privilégios concedidos a empresas, setores econômicos e grupos da sociedade (como os funcionários públicos) os quais impõem custos elevados a outros grupos – consumidores (famílias e firmas) e contribuintes, por exemplo.

Mas tudo isso é duro demais, tanto para os grupos privilegiados – que não querem largar o tacho – quanto para os governantes, que nestes se apoiam para obter votos, recursos de campanha e emprego, quando abandonam a política. Sinal disso são as marchas diárias de grupos de comunistas e sindicalistas bem-vestidos e alimentados que enfrentam a polícia nas ruas para protestar contra o austero pacote negociado pelo governo com os credores da dívida externa grega. Há razões de sobra para duvidar de que o governo atual – ou qualquer outro – encontre apoio social ou parlamentar para enfrentar a ida dos que não querem os ajustes às instituições do capitalismo na pátria do teatro, da filosofia, das artes plásticas, da mitologia, e de tantas coisas mais.

Por ironia do destino, no mesmo momento em que hordas acampavam à frente do Parlamento grego, em Washington o representante do Brasil declarava apoio a Christine Lagarde, ministra das finanças da França, na disputa pela diretoria-geral do FMI – um dos fiadores dos pacotes de socorro à Grécia. Foi, de fato, mera coincidência, mas uma daquelas cheias de significado. Explico.

Lagarde disputava o cargo com o presidente do Banco Central do México, Agustín Carstens. E o mexicano representava três coisas muito diferentes: uma alternativa latino-americana à dominação europeia no Fundo, justamente quando ele tem que equacionar um problema gigantesco no Velho Continente; uma opção vinda de um país que sofreu mais de uma crise financeira como a que ora afeta a República Helênica; a escolha de um dirigente cujo país realizou diversas reformas econômicas e financeiras nas últimas duas décadas, abriu-se para o mundo e ganhou respeito e mercados ao fazer justamente aquilo que todos, especialmente o FMI, precisará exigir dos gregos – governo, sociedade e empresas.

Mas Guido Mantega preferiu jogar no lixo o discurso (fácil) contra a predominância dos governos de países ricos nos organismos financeiros internacionais, em especial o FMI, a apoiar alguém que tinha todas aquelas qualidades. Ficou com Lagarde para não dar o gostinho da vitória ao liberalismo mexicano. O descompasso de Mantega na política internacional tem uma lógica: procura sonegar, dos brasileiros, tanto o reconhecimento de que o nosso passado grego nacional-desenvolvimentista foi um fracasso retumbante, quanto o árduo aprendizado de que é fundamental reformar as instituições e as mentalidades (política, econômica e empresarial) prevalecentes com vista a promover a eficiência e a prosperidade, como simbolizava o mexicano Carstens.

Diante da tragédia grega, a comédia do governo brasileiro.
--
Carlos Pio
Professor of International Political Economy, Universidade de Brasília
http://carlospio.wordpress.com/
http://groups.yahoo.com/group/economiapolitica_brasil/
www.shelfari.com/carlospio

domingo, 9 de maio de 2010

Da Grecia a Europa: a crise vista por um liberal - Guy Sorman

Cómo el socialismo destruye Europa
por Guy Sorman
May 7, 2010 ⋅

Hoy en día, no es la crisis griega lo que convendría explicar, sino el camino que condujo hasta ella. No se trata de reabsorber la deuda griega o española: se trata de poner un plazo o no a la estrategia del declive europeo

La tragedia del euro sobrepasa con mucho el único caso de Grecia y esta tragedia sólo es financiera en apariencia. El mal es más profundo: alcanza a todos los países miembros o acabará por alcanzarlos a todos. No bastará con poner un poco de orden en las cuentas públicas, salvar a Grecia de la quiebra y tranquilizar a los acreedores de España y Portugal. Estos remiendos financieros no evitarán el contagio general de todos los países miembros de la Unión ya que a todos les aqueja el mismo mal. Algunos querrían quitar importancia a este mal. En el FMI, en el Banco Central Europeo, en los ministerios nos dicen: es financiero, es técnico, sabemos actuar, ya pasará, basta con algunos créditos, con persuadir a los alemanes, con reducir un poco el gasto público. ¿Y todo volverá a empezar como si no hubiese habido crisis en absoluto? ¡Qué ilusión, qué ceguera y sobre todo que negación de la realidad! ¿La realidad? Los fundamentos de la Unión Europea son incompatibles con la manera en que se gestionan los Estados europeos. Es decir, la Unión Europea es de origen liberal, concebida como tal en filosofía política y en economía y sólo es posible gestionarla de manera liberal, mientras que todos los gobiernos nacionales, aunque fueran de derechas, crearon, de hecho, unos gigantescos Estados del Bienestar de inspiración socialista.

Expliquémonos: en los comienzos de Europa, un empresario (no un diplomático, sino un comerciante de coñac familiar de Estados Unidos), Jean Monnet, tras la Segunda Guerra Mundial, reparó en que los gobiernos europeos nunca habían logrado, y no lograrían nunca, hacer de Europa una zona de paz y de prosperidad. Sustituyó el motor diplomático por el motor económico; consideraba que el libre cambio y el espíritu emprendedor deberían generar unas «solidaridades concretas» que eliminarían la guerra y la miseria. Esta institución liberal de Jean Monnet fue ratificada el 9 de mayo de 1950 por los principales artífices de la primera Comunidad Económica Europea, tres demócratacristianos: Konrad Adenauer, Alcide De Gasperi y Robert Schuman. Estos hombres compartían una misma concepción moral de la política y un mismo análisis económico, y se mostraban recelosos con el estadismo que entonces se identificaba, con razón, con los totalitarismos guerreros. La Comisión de Bruselas, y más tarde el Banco Central Europeo, no han dejado de ser fieles a ese espíritu liberal original. El libre cambio, gracias al apoyo constante de la Comisión de Bruselas, atizó el espíritu de empresa frente a los proteccionismos y los monopolios nacionales. Y se creó el euro para obligar a los Estados a equilibrar su presupuesto, siguiendo la línea de la teoría monetaria liberal.

Desgraciadamente, los gobiernos nacionales creyeron que sería posible acumular los beneficios de la Europa liberal, a la vez que se superponían las delicias electorales del socialismo. Aquí se llama «socialismo» al crecimiento infinito del Estado del Bienestar, a la acumulación de seguros sociales y de empleos protegidos por el Estado.

Ese socialismo de hecho, sedimentación de promesas electorales y de derechos adquiridos, se desarrolló en Europa infinitamente más rápido que la economía y que el número de habitantes. Por tanto, este socialismo de hecho sólo podía financiarse a crédito, se creía que sin riesgos, ya que el euro parecía «fuerte». Este euro fuerte enloqueció a sus poseedores: de repente todo parecía asequible con el crédito. Ello tuvo como consecuencia un endeudamiento notablemente homogéneo, en todos los países europeos, del orden del 100% de la riqueza nacional: entre el 91% en Alemania y el 133% en Grecia, una diferencia bastante modesta entre los dos extremos, reflejo de una misma trayectoria socio-estatal. Hoy en día, la diferencia entre Alemania, Grecia, España o Francia, depende menos del endeudamiento y de la manera de gestionar los Estados -más bien similares- que de la capacidad de reembolso variable dependiendo de los deudores. Todos los Estados europeos han sido gestionados «a la socialista», en contradicción con los principios liberales de la Unión Europea: algunos serán capaces de hacer frente a los vencimientos mejor que otros, pero todos han seguido juntos la misma trayectoria.

¿Explicarán esta trayectoria fatal? Las ideologías son su verdadera causa. El socialismo domina los espíritus en Europa, mientras que el mundo universitario, mediático e intelectual acosa al liberalismo. Apoyar al mercado frente al Estado y preconizar el Estado modesto se considera en Europa una perversión «estadounidense». Y la ideología socialista está lo suficientemente arraigada como para que a un político le sea casi imposible resultar elegido sin prometer aún más solidaridad pública y aún menos riesgo público. Estos Estados del Bienestar, debido a su coste financiero y a la falta de responsabilización ética que legitiman, han asfixiado el crecimiento económico en Europa: somos el continente del declive, pero del declive solidario.

Fuente: ABC (Spain)

Y ahora nos presentan la factura griega: no será la primera de esa clase. ¿Qué hacemos con ella? Sería lícito que no la pagáramos: en el fondo, ¿por qué un modesto contribuyente francés o alemán debería pagar los impuestos que evadió un griego rico, todo ello para financiar a los sindicatos o a los militares griegos? Pero las finanzas europeas son tan enrevesadas que el euro que debe Grecia se lo debe en realidad a un banco alemán o francés. Por consiguiente, que los no griegos corran o no a socorrer a Grecia no cambiará nada: nuestra quiebra será colectiva. Nos creíamos ciudadanos de un país, pero somos deudores para todos. Si los europeos no pagan la factura griega, las facturas de Portugal, España e Italia llegarán rápidamente a continuación ya que la bancarrota de Grecia repercutiría sobre el valor de todos nuestros euros.

¿Cómo se sale de una tragedia? Ganando tiempo, negándola, suicidándose o diciendo la verdad. En este momento de la historia que vivimos, no es posible prever cuál de estos supuestos prevalecerá. En los comienzos de Europa, Jean Monnet dijo la verdad y los hombres de Estado se la explicaron a los pueblos: éstos la entendieron. Hoy en día, no es la crisis griega lo que convendría explicar, sino el camino que condujo hasta ella. No se trata de reabsorber la deuda griega o española: se trata de poner un plazo o no a la estrategia del declive europeo. A fin de cuentas, deberíamos darles las gracias a los griegos quienes por imprudencia, eso sí, han interrumpido la siesta europea.

sexta-feira, 7 de maio de 2010

Know-how (ou nou-rau) economico brasileiro para ajuda a Grecia...

Acredito ser imperdível, para os que apreciam humor econômico (com toda a sutileza permitida pelo gênero, claro).
Como não sou o autor, não adianta debater comigo, apenas ler e se divertir (para os que gostam do gênero, claro, pois sempre tem aqueles que vão ficar rangendo os dentes e ser tentados a responder, o que eu já digo que é inútil, pois não sou autor, apenas divulgador. A única coisa que fiz foi trocar GDP por PIB, pois acho que o pessoal estava tentando escrever em grego, ou alguma dessas línguas bárbaras...). PRA.

Pacote de ajuda brasileira para a Grécia
Trilha Liberal, 7 de maio de 2010

Está embarcando hoje para Atenas uma delegação de especialistas brasileiros, enviados como cortesia pelo Itamaraty. Economistas do IPEA estão preparando apresentações ao governo Grego provando que o gasto público grego é da mais alta qualidade, e que a produtividade do servidor público grego é mais alta do que a do setor privado, o que garantirá taxas de crescimento do PIB acima do mercado, e resolverá supostos problemas fiscais. 'O problema são os juros', concluirá o palestrante.

O adjunto econômico da UNASUL acompará a delegação brasileira e fará uma apresentação expondo as experiências do Instituo Nacional de Estatísticas da Argentina, em sua constante missão de esclarecer alguns numeros mal-entendidos e mal-interpretados pelo mercado, usando estatísticas macroeconômicas responsáveis socialmente e da mais alta qualidade.

Especialistas da FGV irão fazer uma apresentação mostrando que o endividamento grego, embora relativamente alto, é uma consequência do modelo de estado escolhido democraticamente pelos gregos, que afinal inventaram essa estória toda, logo sabem o que estão fazendo e merecem respeito.

Portando, os especialistas brasileiros mostrarão com seus estudos econométricos precisos que o mercado está redondamente enganado sobre uma suposta deterioração nas contas públicas gregas.

Técnicos do BNDES vão apontar para a Grécia o caminho brasileiro, comprovadamente uma invenção tupiniquim como a palavra saudade e a jabuticaba. A receita brasileira diz que em tempos de crise, é essencial que o estado tome a liderança dos investimentos tanto no setor público quanto privado. E em épocas sem crise, com mais motivos ainda é necessário que o estado faça o mesmo.

Através dos recursos espontaneamente recolhidos dos trabalhadores pelo Fundo de amparo ao trabalhador português, irlandês e grego (FAT PIG) os brasileiros demonstrarão que investimentos estatais em grandes empresas européias garantirão um sólido crescimento para estes países e para a Europa como um todo.

O BNDES também já anunciou o interesse brasileiro em investimentos em parceria no setor de azeite de oliva, desde que a tecnologia seja compartilhada com o Brasil. A Petrobrás anunciou o interesse de investir no azeite de oliva como um combustível alternativo bastante econômico.

Uma delegação da JBS-Friboi acompanhá os representantes brasileiros para conhecer técnicas de preparo do churrasco grego, e sondar um possível investimento em uma unidade de processamento de alimentos, com o aval do banco, para produzir churrasco grego usando picanha 100% brasileira.

A Caixa Econômica Federal mostrará seus planos de habitação no Brasil para os próximos anos, que de acordo com a Caixa e o governo, formam a estratégia ótima para sair da crise. Todos precisam de casas para morar, e é evidente que o sonho da casa própria gera um ciclo virtuoso na economia, gerando empregos e renda. Portanto, é extremamente necessário que o setor de habitação tenha juros mais baixos, para que os gregos deixem para trás suas casinhas brancas nos morros, e passem a morar em habitações de qualidade.

Para não atrair a atenção dos repórteres internacionais, que não o deixam em paz um minuto sequer após sua consagração como grande líder internacional, a delegação brasileira transportará o presidente Luís Inácio Lula da Silva dentro do compartimento executivo de um cavalo gigante de madeira.

O presidente explicará, em termos simples, que nunca antes na história da Grécia houve tanto progresso quanto nos últimos anos, e que todos estes problemas não passam de especulação dos mercados e da imprensa européia que não aceitam que os países mais pobres da Europa possam ter direito a ter uma vida digna.
Postado por Julek às 12:37 PM