O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

Mostrando postagens com marcador crise financeira grega. Mostrar todas as postagens
Mostrando postagens com marcador crise financeira grega. Mostrar todas as postagens

domingo, 16 de outubro de 2011

O conto da cigarra e da formiga: versão União Monetaria Europeia

Pois é, sempre tem cigarras e sempre tem formigas neste mundo. E as formigas estão sempre sendo chamadas a ajudar as pobres das cigarras, que estão morrendo de frio e de fome por não terem trabalhado tão intensamente quanto as formigas, ou por não terem simplesmente trabalhado, vivendo do que lhes dava a natureza -- o sol, as praias, aquela vida meio baiana, dos gregos -- e não acumulando para dias menos favoráveis.
Bem, o que vão fazer as formigas?: deixar as cigarras ao relento, arruinando sua reputação?
Talvez fosse o caso de tirar as praias (não dá para tirar o sol) da administração das cigarras e deixá-las sob gerenciamento das formigas, para rentabilizar os investimentos e amortizar a ajuda que está sendo prestada.



Claire Gatinois
Le Monde, 14/10/2011

On les appelle les "égoïstes" de la zone euro. Ces pays, qui, comme la Slovaquie, rechignent à payer pour sauver la Grèce et les dérapages budgétaires des autres "maillons faibles" du sud de l'Europe.
Après avoir voté contre, le Parlement de Bratislava a finalement approuvé, jeudi 13 octobre, l'élargissement du Fonds européen de stabilité financière (FESF) nécessaire au sauvetage d'Athènes. Mais en hésitant, le pays a effrayé les dirigeants européens et mis au jour la rigidité de la gouvernance de la zone et l'exaspération de certains membres : la Slovaquie mais aussi les Pays-Bas, la Finlande et, dans une moindre mesure, l'Allemagne. Point sur ces "égoïsmes".

La Slovaquie : ne pas payer pour plus riches qu'eux. Le blocage du vote sur l'élargissement du FESF au Parlement slovaque a d'abord répondu à un calcul purement politique. Il a permis à l'opposition de précipiter la chute du gouvernement de centre-droit.
Mais il a aussi fait écho à un ressentiment, "compréhensible" de la population, reconnaît Sylvain Broyer, économiste chez Natixis. La Slovaquie, entrée dans la zone euro en 2009, reste un pays pauvre. Plus pauvre que la Grèce et les autres nations que le pays est censé secourir. La retraite des fonctionnaires slovaques s'élève en moyenne à 600 euros par mois, contre 850 euros en Grèce. Même si le coût de la vie est moins cher en Slovaquie, le pays a le sentiment de payer pour assurer les retraites des fonctionnaires grecs.
Le soutien au FESF pourrait coûter au pays jusqu'à 7,7 milliards d'euros en garanties, soit 13 % du produit intérieur brut (PIB), souligne M. Broyer, qui rappelle que le pays bénéficie des fonds structurels européens, soit 1,6 milliard d'euros par an.
Les Pays-Bas : l'éthique protestante et l'esprit du capitalisme. Membre du club fermé des pays notés AAA par les agences de crédit, la Hollande est un exemple de rigueur et de discipline budgétaire. Selon les calculs de Natixis, compte tenu des recettes courantes, le pays ne mettrait qu'1,7 an à rembourser sa dette contre 2,02 ans pour la France et 2,3 pour le Royaume-Uni. Selon le Fonds monétaire international (FMI), son déficit budgétaire représentera 3,8 % du PIB en 2011 et 2,8 % en 2012. En dessous de la ligne jaune du traité de Maastricht (3 %).
"Cette discipline exemplaire est le résultat d'une fiscalité sévère qui trouve son fondement dans une forme d'éthique protestante", estime Shahin Vallée, économiste au centre Bruegel. Au Pays-Bas, on comprend donc mal de devoir aider encore et encore un pays comme la Grèce, "qui n'a pas présenté un budget à l'équilibre depuis cinquante ans", pointe Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale au Graduate Institute de Genève.
La Finlande : le refus de l'aléa moral. Le pays peut mettre en avant des finances saines malgré la crise. Selon le FMI, la Finlande sera en excédent budgétaire en 2012. Le pays rappelle aussi s'être sorti seul d'une crise bancaire dans les années 1990. Pourquoi aujourd'hui soutenir ceux qui, comme la Grèce, n'ont pas respecté les règles du jeu ?
La Finlande incarne aussi le réflexe de repli sur soi. Après sa percée aux dernières élections législatives (19 % des voix), le parti nationaliste les Vrais Finlandais a pu exiger et obtenir des garanties contre les prêts à la Grèce. De tous les "égoïstes", le pays est ainsi, selon M. Vallée, "le seul à présenter un véritable euroscepticisme".
L'Allemagne : échaudée par la réunification. Angela Merkel affiche depuis quelques semaines une grande fermeté pour sauver la Grèce et éviter la contagion de la crise. Mais jeudi, la chancelière s'est encore fait rattraper par l'opinion publique.
Huit instituts d'économistes ont lancé un appel aux gouvernements pour arrêter d'investir leur énergie dans le sauvetage de la Grèce. "Les sommes engagées peuvent augmenter à l'infini", alertent-ils.
Ces experts savent de quoi ils parlent. Les transferts financiers entre l'ex-RFA et l'ex-RDA après la réunification ont coûté 1 300 milliards d'euros en vingt ans à l'Allemagne de l'Ouest. Et les Allemands considèrent avoir souffert pour redresser leurs finances publiques. Avec succès : le déficit budgétaire devrait atteindre 0,9 % du PIB cette année.
Si l'Allemagne, l'un des principaux contributeurs de l'euro, ne peut être considérée au sens strict du terme comme "égoïste", elle appartient au clan des durs, adeptes de la discipline budgétaire, et veut s'assurer que toute aide sera assortie d'engagements fermes.

domingo, 2 de outubro de 2011

Alemanha-Grecia: um caso de amor e odio - Todd Buchholz



OP-ED CONTRIBUTOR

Germany’s Mediterranean Envy

Solana Beach, Calif.
GREECE is broke and broken. Its budget deficit bulges near 10 percent of gross domestic product, while the Germans choke theirs down to just 1.5 percent.
Ask a typical German why and he’ll say: “They drink and dance during the day. We wait for sunset.” That’s the image. The hard-working, disciplined, punch-the-clock-on-time German stays solvent and sober. In contrast, the Mediterranean neighbor lolls around in fertile fields of lemons and olives.
And yet most Germans go along, if grudgingly, with bailouts. Recent elections show the Social Democrats and Greens picking up votes, even though they are even more euro-friendly than Angela Merkel’s government. Why are Germans willing to reach deep into their pockets for many billions of euros to bail out Zorba the Greek and his lackadaisical neighbors?
The standard answer: to safeguard the German economy. But this is flabby reasoning. Despite the Great Recession, the German economy has been bouncing along at a decent pace with a 7 percent unemployment rate, and it even racks up a trade surplus with China. Sure, adopting the euro in 1999 sliced border-crossing costs for German companies, but European monetary union was never chiefly about money. If money was the biggest concern, Germany would never have surrendered the gilded Deutsche mark, controlled by the austere, trusted Bundesbank, for a euro that might someday be twisted by a rabble of politicians baying for votes from Slovenians.
No, Germany’s real motivation to help Greece is not cash; it’s culture. Germans struggle with a national envy. For over 200 years, they have been searching for a missing part of their soul: passion. They find it in the south and covet the loosey-goosey, sun-filled days of their free-wheeling Mediterranean neighbors.
In the early 1800s, Goethe reported that his travels to Italy charged him up with new creative energy. Later, Heinrich Heine made the pilgrimage, writing to his uncle: “Here, nature is beautiful and man lovable. In the high mountain air that you breathe in here, you forget instantly your troubles and the soul expands.”
Nietzsche claimed that the staid German psyche was stunted and needed more than a beer stein of passion. He was fascinated by ancient Greece and famously juxtaposed sober Apollo with that reckless, wine-drinking southerner, Dionysus. A dose of Dionysus might not be so bad, he figured.
Today, Germany still looks too Apollonian. Companies like BMW and Siemens conquer industrial markets by manufacturing flawless, perfectly timed motors. But when do Germans experience the fun of Dionysus? Only when vacationing in Greece, Italy, Spain and Portugal.
Even then, they struggle to find the right balance. In Thomas Mann’s novella “Death in Venice,” the humorless, authoritarian protagonist Gustav von Aschenbach loses his regal bearing and becomes infatuated while in Italy, letting go of his strait-laced ways. Aschenbach lurches from overly repressed to overly sensualized, dyeing his hair, rouging his cheeks and stuffing his mouth with overripe strawberries.
And then there’s Sigmund Freud, an Austrian whose Germanic surname translates as “joy.” If only. Freud, too, thought that Italy and the south offered a tantalizing “softness and beauty” that could save the Teutonic psyche. Instead of Nietzsche’s Apollo and Dionysus, Freud poses superego and id. The id hosts a wild imagination and ecstasy. The superego is that German librarian-frau with her hair tied up in the bun telling you to “shush!”
On the map of Germany you can find quite a few towns with my family name of Buchholz. My wife once scolded me for acting too uptight, saying “You take all the fun out of everything.” Wow, I felt both powerful and bad. I could take all of the fun out ofeverything. Forget Apollo — even Zeus didn’t have that much power! But a starchier-than-thou power sickens the soul.
So today Germany has the power and the discipline and yet still feels bad for its neighbors. Germans are simply unwilling to sever the emotional bond they feel with their unhurried but passionate brothers and sisters to the south.
During Oktoberfest, Germans in biergartens will lift a glass and sway arm in arm to a popular, schmaltzy German tune called “Griechischer Wein” (“Greek Wine”). Haunting and rousing, the lyrics compare Greek wine to the “earth’s blood.” The German narrator spies a group of Greek men drinking together and longs to be with them. He doesn’t even have to ask, for the dark-eyed men stand up and invite him to join them.
Despite a history of proclaiming their superiority, deep down Germans are not sure they’ve got it right, after all.
Todd G. Buchholz is the author of “Rush: Why You Need and Love the Rat Race.”


sábado, 1 de outubro de 2011

Europeus querem solucao facil aos problemas de divida publica

Sempre tem alguém com um plano genial para salvar os irresponsáveis. Este plano é interessante, mas coloca imediatamente o problema da soberania grega: a Grécia vai entregar suas joias da Coroa para serem administradas por um comitê europeu?
Pode ser que sim, no desespero. Mas os gregos vão continuar saindo às ruas, inutilmente aliás...
Paulo Roberto de Almeida


Eureca, le "plan secret" pour venir en aide à la Grèce

LEMONDE.FR | 28.09.11 | 19h54   •  Mis à jour le 28.09.11 | 21h17
Lors des manifestations contre la politique d'austérité, à Athènes, au printemps dernier.
Lors des manifestations contre la politique d'austérité, à Athènes, au printemps dernier.AFP/ARIS MESSINIS
Le casse-tête grec n'en finit pas de faire réfléchir les économistes. Cette fois, c'est le cabinet allemand Roland Berger Consultants qui propose un nouveau plan pourvoler au secours de la Grèce et de la zone euro. Baptisé "Eureca", ce projet vise àalléger la dette grecque sans nuire aux créanciers, et à relancer l'économie du pays pour stabiliser l'euro. Un programme ambitieux, dont le mécanisme est calqué sur la Treuhand, le système mis en place en Allemagne au moment de la réunification, en 1990, pour restructurer et privatiser près de huit mille cinq cents entreprises de l'ex-RDA.
D'après le quotidien La Tribunequi en publie les grandes lignes, l'élément central de ce ce "plan secret" est en effet la création d'une société holding reprenant les actifs de l'Etat grec (ports, aéroports, banques, autoroutes, téléphonie, immobilier...). Au total, la valeur de ces actifs est estimée à 125 milliards d'euros par l'influent cabinet allemand. Ce holding serait ensuite vendu à une institution européenne "financée par les Etats, dont le siège pourrait être situé au Luxembourg, proche de celui du Fonds européen de stabilisation financière".
Grâce à ces fonds dégagés, la Grèce pourrait alors rembourser une partie de sa dette auprès des pays de la zone euro. Selon les évaluations des experts, cette opération aurait pour effet immédiat de ramener à 88 % son ratio dette/PIB, au lieu de 145 % aujourd'hui. De plus, "l'exposition de la BCE à la dette grecque serait réduite à zéro, ce qui ne peut qu'exercer un effet apaisant sur les contribuables européens".
ÉVITER DE "BRADER" LES ACTIFS GRECS
Le holding européen, de son côté, pourrait restructurer ces actifs grecs avant de les privatiser. Ils seraient privatisés et non plus bradés, ce qui serait le cas s'ils devaient être vendus maintenant, dans l'urgence. C'est ce qui fait toute la force de ce projet, pour l'économiste Jean-Paul Fitoussi, directeur de recherche à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) : "On a poussé la Grèce à effectuer un vaste plan de privatisations, et ce que l'on sait, c'est quevendre des actifs à l'heure actuelle serait une catastrophe tant les marchés financiers ne savent pas à quel saint se vouer, et ne savent pas apprécier ces actifs", analyse-t-il. Vendre ces actifs aujourd'hui reviendrait donc à "les brader".Dans cette perspective "si un système est inventé qui permet de différer leur vente, c'est une excellente chose".
Pour maximiser la valeur des actifs privatisés de l'Etat grec, l'institution fiduciaire européenne devrait investir environ 20 milliards d'euros supplémentaires pour lesrestructurer. Une partie des recettes réalisée grâce à ces privatisations serait alors réinjectée dans l'économie grecque pour relancer la croissance et créer des emplois. Un vaste stimulus qui représenterait 8 % du PIB du pays, et qui permettrait "d'améliorer les recettes fiscales, de créer deux cent cinquante mille emplois, et de relancer la Grèce dans une spirale où elle peut aller vers une réduction de sa dette", selon Charles-Edouard Bouée, membre du comité exécutif du cabinet de stratégie Roland Berger, interrogé par France Info.
"LA DETTE REDESCENDRA SOUS LES 70 % DU PIB"
Les experts allemands tablent ainsi sur une reprise de la croissance grecque"d'environ 5 % par an au cours des trois ou quatre prochaines années, au lieu des 5 % de récession qu'elle affronte aujourd'hui." Une reprise de la croissance "qui permettrait également de faire en sorte d'augmenter les recettes fiscales de l'Etat",selon Bruno Colmant, associé chez Roland Bergercité par le webmagazine économique belge Express.be.
Le holding serait chargé de piloter la privatisation de ces actifs, avec une échéance fixée à 2025 pour "déboucler" (clore) les opérations. Un horizon beaucoup plus long que la durée de vie de la Treuhand, créée en 1990 et fermée en 1994"même si un certain nombre d'opérations se sont finalisées au cours des années 2000", note La Tribune. Les économistes de Roland Berger Consultants ont calculé que, même si aucune privatisation n'était réalisée – hypothèse peu probable, souligne le quotidien économique – "la dette de la Grèce redescendra mécaniquement sous les 70 % du PIB, ce qui est une amélioration notable par rapport à la situation d'aujourd'hui".
RÉTICENCE DES BANQUES ET DES MARCHÉS
Ce nouveau plan pourrait apporter une bouffée d'oxygène à une économie grecque asphyxiée par la pression des marchés. "C'est une solution qui pourrait êtreextrêmement attractive pour les Grecs, car il s'agit d'une relance économique, et en même temps cela permettrait d'arrêter la spéculation", analyse Charles-Edouard Bouée. Les spéculateurs devraient en effet encaisser leurs pertes, ce qui devraitfreiner la spéculation sur d'autres dettes et limiter la casse dans la zone euro.
Toutefois, ce plan ne fait pas l'unanimité. Le gouvernement allemand et certains responsables de la troïka (l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) se sont prononcés en faveur d'une telle mesure. Mais le projet risque de se heurter à l'opposition des banques et des marchés financiers, "les premières parce qu'elles ont probablement leur idée sur la privatisation des actifs grecs, les seconds parce que la situation d'incertitude actuelle permet des jeux multiples et rémunérateurs", analyse La Tribune. D'autant que de nombreux acteurs financiers doutent déjà des estimations de base retenues par le cabinet pour développer leur plan. Notamment celles concernant le montant de la dette grecque, qui aurait aujourd'hui dépassé les 145 % évoqués dans le rapport.
Charlotte Chabas

sexta-feira, 23 de setembro de 2011

Tentando entender declaracoes economicas: se alguem entendeu, me ajude, por favor...

Ainda estou tentando entender certas frases pronunciadas assim como quem está saindo da praia e se preparando para entrar no chuveiro. Ou como quem está chegando agora, de penetra, numa festa cujo anfitrião não é lá muito conhecido.
Ou quem desembarca de Marte, da Lua, wherever...
Vejamos: o que isto quer dizer?:
"...o governo enfrenta a volatilidade do dólar com tranquilidade, e avisou que “ainda” não foram adotadas medidas extraordinárias para acalmar o nervosismo do mercado."
PRA: O governo vai acalmar o nervosismo do mercado? My God: nosso governo é mais poderoso do que todo o G20 reunido...
E isto aqui?
"Também ainda não compramos dólares em quantidade, porque acredito que as coisas vão se ajustar. Mas estamos prontos, completamente prontos."
PRA: Ou seja: senhores especuladores, preparem-se. Podem vir quentes que eu estou fervendo. Portanto, tragam seus dólares, ao preço que for, que eu compro. Quanto mais melhor. E saibam que se aplicarem em títulos do nosso governo sempre tão generoso, vocês têm direito a uma gorda remuneração, cinco ou seis vezes do que vocês poderiam ganhar em qualquer outro mercado. Portanto, venham, seus felizardos...
E ainda esta aqui, sobre a Grécia?:
"Além de vender o Parthenon, o que mais que ela pode vender? As ilhas gregas? Não acho que essa solução seja correta. Eu não posso te convidar para uma festa de debutantes e não deixar você comer o bolo."
PRA: Bolo? Eu também quero. Mas a Grécia pretende ter o bolo e também comer o bolo? Uau! Essa é mágica, e sempre leio algo semelhante quando analistas abordam algum equívoco econômico, ou seja: comer o pudim e ainda assim ficar com o pudim. Entenderam?
Finalmente, vamos ajudar, mas não contem com o nosso dinheiro...
" 'Uma das nossas responsabilidades é garantir que a economia internacional não tenha um crescimento muito baixo. É uma responsabilidade dos emergentes, porque somos o segmento hoje que segura o crescimento internacional e queremos participar da solução'.
Dilma afirmou que o Brasil está disposto a contribuir politicamente para a solução da crise, mas não dará dinheiro de suas reservas para um fundo de estabilização:
— Vou muito claramente ao ponto: o governo brasileiro não acha que nós solucionaremos o problema europeu, por exemplo, colocando o dinheiro das nossas reservas no fundo de estabilização, porque não é esse o problema. Nós faremos qualquer medida que o mundo reparta entre si desde que fique claro qual é o caminho que querem adotar. Não achamos que a questão é falta de dinheiro, mas falta de recursos políticos."
PRA: Eu só gostaria de saber quanto valem esses "recursos políticos". Se a Grécia, por exemplo, quiser resolver definitivamente seus atuais problemas econômicos, com quais, ou quantos, "recursospolíticos" ela pode contar? E o Brasil, não vai dar nenhum?
Perguntas ao léu...
Paulo Roberto de Almeida

Dilma: governo está pronto para agir no câmbio
Cristiane Jungblut e Fernanda Godoy
O Globo, 23/09/2011

NOVA YORK e WASHINGTON. A presidente Dilma Rousseff afirmou ontem que o governo enfrenta a volatilidade do dólar com tranquilidade, e avisou que “ainda” não foram adotadas medidas extraordinárias para acalmar o nervosismo do mercado. Ela deixou claro que o governo está “completamente pronto” para isso, se necessário. A presidente, que encerrou ontem a viagem de cinco dias a Nova York, disse que o Brasil tem que se preparar para a nova fase da crise global, que será de recessão ou estagnação prolongada.
Dilma disse não acreditar que a economia internacional sairá da crise adotando mais medidas recessivas e cobrou uma solução imediata para a Grécia. Sobre a inflação brasileira, reiterou que a preocupação é constante. Segundo ela, como o Brasil sofre as consequências indiretas da crise na Europa e nos EUA, o país tem o direito de discutir as saídas:
— Não estamos tomando ainda nenhuma medida não usual. São as mesmas medidas de sempre, como swaps. Também ainda não compramos dólares em quantidade, porque acredito que as coisas vão se ajustar. Mas estamos prontos, completamente prontos. Não somos responsáveis pela crise e não somos aqueles que sofrem a crise diretamente, não há a menor dúvida. Mas também não se pode alegar que não soframos as consequências indiretas da crise — afirmou a presidente.
Após conversar com os presidentes dos EUA, Barack Obama, e da França, Nicolas Sarkozy, e com o premier britânico, David Cameron, Dilma disse que a solução para a crise na Grécia não pode esperar até a reunião do G-20, em Cannes (França), nos dias 3 e 4 de novembro.
— É importantíssimo que a prioridade seja dada à solução da crise soberana, que se constitua um processo de resgate ordenado da Grécia, que delimite os efeitos e as consequências da situação grega, impedindo que ela afete outras economias.
A presidente criticou a política da União Europeia (UE) para a Grécia:
— Não creio em uma saída que obrigue a Grécia, sistematicamente, a fazer cortes de 20%, cortar todo o seu funcionalismo público, vender o Parthenon. Além de vender o Parthenon, o que mais que ela pode vender? As ilhas gregas? Não acho que essa solução seja correta. Eu não posso te convidar para uma festa de debutantes e não deixar você comer o bolo.
Dilma reiterou que o Brasil está sempre preocupado em combinar crescimento com controle da inflação.
— Tudo indica que a tendência internacional é deflacionária. Mais cedo ou mais tarde, essa característica vai ocorrer no mundo. Nossa preocupação com a inflação é perene. Sempre o nosso olhar está divido entre olhar a inflação e, ao mesmo tempo, sustentar o crescimento. E combinar essas duas formas de perceber a questão.
Para Mantega, alta do dólar é aversão a risco
Segundo ela, o país “não pode ficar pregando receituários para o mundo”, mas quer assumir suas responsabilidades:
— Uma das nossas responsabilidades é garantir que a economia internacional não tenha um crescimento muito baixo. É uma responsabilidade dos emergentes, porque somos o segmento hoje que segura o crescimento internacional e queremos participar da solução.
Dilma afirmou que o Brasil está disposto a contribuir politicamente para a solução da crise, mas não dará dinheiro de suas reservas para um fundo de estabilização:
— Vou muito claramente ao ponto: o governo brasileiro não acha que nós solucionaremos o problema europeu, por exemplo, colocando o dinheiro das nossas reservas no fundo de estabilização, porque não é esse o problema. Nós faremos qualquer medida que o mundo reparta entre si desde que fique claro qual é o caminho que querem adotar. Não achamos que a questão é falta de dinheiro, mas falta de recursos políticos.
Ao falar sobre guerra cambial, Dilma voltou a criticar a falta de articulação internacional para a formulação de políticas macroeconômicas, e criticou as políticas monetária e de juros do Fed (o banco central americano):
— Mesmo entendendo por que é importante para alguns países expandirem a sua política monetária e colocar seus juros a zero, este fato cria uma competitividade indevida. Enquanto houver esse tipo de procedimento, haverá guerra cambial.
Dilma disse que a valorização recente do dólar não foi um fato isolado no Brasil, mas sim um movimento internacional. Já o ministro da Fazenda, Guido Mantega, avaliou ontem como um movimento normal a desvalorização do real em relação ao dólar, como parte de uma aversão a risco:
— Estamos tendo um movimento paradoxal, porque até recentemente era o dólar que estava se desvalorizando. Mas quando o risco aumenta, o movimento é contrário.
COLABOROU Fernando Eichenberg



sexta-feira, 8 de julho de 2011

A tragedia do euro: uma visao liberal (Juraj Karpis)

The Euro: Its Inevitable End
by Juraj Karpis
Mises Daily, July 7, 2011

[Foreword to the Slovak edition of The Tragedy of the Euro, (2011).]

The political project of the euro is in deep trouble. It seems that Friedman's curse is beginning to materialize. Despite the European Union and International Monetary Fund's pledging three-quarters of a trillion of our euros to put out the debt-crisis wildfire, interest rates on troubled sovereign debts are even higher than before the announcement of the bailout funds. Not that this is a surprise to anyone.

Another loan to an already overindebted country is not a real solution to its problems — something private investors know very well. It's just a very expensive buying of time for those who happened to own the bonds and wonder what to do now. During this bought time, one can pretend that the problem will disappear thanks to sudden and miraculous economic growth. Ireland got bailed out. Portugal got bailed out. For Greece, one bailout was not enough.

Now, just a year later, Greece is asking again for the common European credit card in order to support a standard of living they became accustomed to thanks to the euro and with which it is very hard to part. Greece is a perfect example of the consequences of the implicit bailout guarantee from other EMU member states. A country on the edge of default with a debt-to-GDP ratio of over 150 percent — even after "radical" austerity measures — posted a public-finance deficit of 10.5 percent of GDP in 2010.

One troubling question keeps reappearing — What will happen to the patchwork safety net if the Italian or Spanish elephant falls into it? Will it hold? Or would Germany and the other countries holding it be better off letting go, so as to avoid being pulled over the cliff of default as well?

Today, we Slovaks are no longer just uninvolved bystanders, watching with interest as the euro drama unfolds. Since 2009, the euro's problems are our problems too, and now our chips are on the table. When you see press conferences announcing newer and bigger bailout packages, just divide the figures quoted by 100 to find out just how much European "solidarity" will cost us.

To mention solidarity while bailing out countries with irresponsible fiscal policy — and banks misled by the ECB's illusory easy-money policy — leaves a bad taste in Slovaks' mouths. This kind of "solidarity" is not permitted by the recently ratified Lisbon treaty. Moreover, the Slovak worker can only dream of a Greek-level pension, and Slovakia's own banking sector had to be restructured just a decade ago at a huge cost (over 10 percent of GDP). And now, as the second-poorest EMU member, we are expected to send money to pay Portuguese public workers and to save French banks after their unwise investments in Ireland?

There was not much of a discussion about euro adoption in Slovakia. The eagerness of politicians, experts, and the lay public to adopt the euro as soon as possible is easy to understand. The euro was supposed to protect us from our own politicians, who clearly showed what they are capable of in the late '90s. And it was flattering, too, to finally be a leader in at least something among our postcommunist neighbors. But this desire clouded our perception of the club we were about to join.

Yes, the common currency has its advantages, and monetary nationalism is costly and economically indefensible. But many ignore the key question of the currency's quality: What is the backing of the currency and who controls its production? In fear of another failure by our own political class, we forgot that the euro is not a gold standard lying outside the reach and control of politicians, but only a bigger and more complicated political project with all the ills that attend this sort of centrally planned structure. The fact that a politician speaks French or German doesn't make him a morally pristine agent free of any self-interest.

Thanks to its institutional character, the euro is a common resource utilized by the EMU countries. Control of money production, and all related benefits, has been moved from national governments into the platonically guarded supranational space of the eurosystem. Suddenly, it is possible to cover public-finance deficits with newly created euros, while the costs of this process — in the form of price inflation, various asset bubbles, and a deformed production structure — fall not just on the irresponsible country but on all members of the club.

Slovaks have a very intense historical experience with common resources. For them, the tragedy of the commons is not just an abstract economic concept, and the saying "He who does not steal, steals from his family" hints at an intimate public understanding of all the problems brought about by ill-defined or undefended property rights. The rules of the Stability and Growth Pact were supposed to police the euro commons, but the countries involved have simply ignored the rules, making the pact into an impotent manifesto.

With the onset of the financial crisis, the illusion created by newly created money and cheap loans not backed by savings evaporated. Losses from malinvestments — along with necessary reductions in standards of living or deep cuts in generous social benefits — are painful but inevitable. Changes in the rules of the euro game (the creation of the European Stabilization Mechanism by the addition of a new article to the Lisbon treaty) should allow a shifting of the losses from the places where they originated to taxpayers in other countries.

The European Union is changing into a wealth-redistribution mechanism between countries before our eyes. The potential default of one member state is automatically — and illogically — associated with the end of the union or even a potential war in Europe by EU representatives. However, hardly anything stirs nationalistic passion more than inequitable transfers of wealth. And an increase of indebtedness among the last relatively healthy countries left in the effort to avert the inevitable defaults doesn't add to the strength of the euro.

After 2013, as a part of the permanent European Stabilization Mechanism, Slovakia is projected to guarantee debts of up to almost six billion euros (one-fifth of the current government debt). You won't find risks like this in the official Slovak SWOT pre-EMU-entry analyses. Neither would you find discussion about possible government failures and fiscal free riding allowed by the institutional setup of the eurosystem there. We saw the euro as we wanted to see it, not as it really was. Ireland was presented as a role model for the positive effects of the common European currency, not as a Celtic Tiger on the steroids of irresponsible European monetary policy. The evidence of misuse of the euro for irresponsible fiscal policy was right in front of us, and in spite of the countless breaches of the Stability and Growth Pact, nobody held the fiscally unsound countries responsible. Nobody had to pay.

Even though we have already made the decision and the euro is already in our pockets, it's not yet too late in Slovakia to focus on the issues that didn't resonate enough in the pre-entry, euro-optimistic discussion. At least we will better understand what is happening to our money these days.

Juraj Karpiš is a cofounder of the free-market Institute of Economic and Social Studies in Bratislava. His work focuses on monetary policy, public finance, and healthcare systems. See Juraj Karpis's article archives.
This article is the foreword to The Tragedy of the Euro, the Slovak edition (2011).

Ludwig von Mises Institute
518 West Magnolia Ave.
Auburn, AL 36832

domingo, 9 de maio de 2010

O grande teste do euro: a Grecia pode afundar o SME

O editorial abaixo do Estadão coloca os números na mesa, permitindo uma informação sobre a magnitude dos desafios a serem enfrentados pela Grécia.
Na verdade, o dinheiro que os europeus estão colocando no pacote de ajuda, deve reverter em benefício de seus próprios bancos, que emprestaram para a Grécia irresponsavelmente.

Uma sexta-feira dramática
Editorial - O Estado de S.Paulo
09 de maio de 2010

A devastação dos mercados financeiros da Europa foi interrompida pelo fim de semana - dois dias de calmaria para reavaliação da crise grega, da situação das dívidas soberanas e das perspectivas do euro. Na sexta-feira, as bolsas europeias continuaram em queda mesmo depois de anunciada a aprovação do pacote de ajuda pelo Parlamento alemão e pelas autoridades de vários outros países, incluída a França. No começo da tarde já estavam garantidos oficialmente mais de 60 bilhões, cerca de três quartos do auxílio de 80 bilhões prometidos pelos governos da união monetária para os próximos três anos. Sobre os 30 bilhões oferecidos pelo FMI não há dúvida. Além disso, o Legislativo grego havia sacramentado na véspera o programa de ajuste exigido como condição para a grande operação de socorro. As autoridades do país assumiram o compromisso de austeridade e reforma apesar dos combates de rua entre a polícia e milhares de manifestantes enfurecidos.

Não só os governos e o FMI se mobilizaram para socorrer a Grécia e tentar evitar o contágio de outras economias em condições fiscais também precárias. Bancos alemães e seguradoras decidiram contribuir com 8 bilhões para o pacote de ajuda e, além disso, prometeram manter linhas de crédito no valor de 3,3 bilhões, próximas de expirar, e congelar por três anos 4,8 bilhões em bônus gregos.

No fim do pregão, as bolsas europeias acumulavam a maior perda semanal desde novembro de 2008. No dia, as quedas ficaram na faixa de 3,3% na Alemanha e na Espanha a 4,6% na França. Ações de bancos estiveram entre as mais desvalorizadas, porque, apesar dos compromissos de ajuda, o temor de um calote continuou assombrando os mercados.

O primeiro teste ocorrerá no dia 19, quando o Tesouro grego enfrentará um vencimento de obrigações no valor de 8,5 bilhões. Se os governos europeus agirem com suficiente rapidez, liberando a primeira parcela da ajuda prometida, dificilmente as autoridades gregas deixarão de atender os credores. Falta ver, também, se o compromisso dos bancos alemães já beneficiará o governo da Grécia nesse primeiro vencimento. Mas o temor do calote envolve outras considerações, segundo analistas.

O pacote de ajuda combinado pelos governos da zona do euro e pelo FMI, argumentam, pode ser insuficiente para as necessidades da Grécia. Se executar com muita severidade seu programa de ajuste, o governo grego levará três anos para reduzir o déficit fiscal de cerca de 13,5% do PIB para algo próximo de 3%. O crescimento econômico será provavelmente muito limitado e a conta de juros continuará a crescer, inflando a dívida.

Dificilmente, dizem os mais pessimistas, as autoridades gregas poderão evitar uma renegociação dos débitos. O acordo entre o governo alemão, os bancos e as seguradoras do país, para um auxílio conjunto à Grécia, já produzirá um efeito semelhante ao de uma renegociação. Mas será um efeito parcial, poderão argumentar os mais pessimistas.

Nos próximos dias - depois do salutar intervalo do fim de semana - será possível avaliar mais claramente o efeito psicológico da oficialização do pacote pelas autoridades da zona do euro.

No meio do pânico da sexta-feira, ministros de Finanças do Grupo dos 7, formado por Estados Unidos, Japão, Canadá, Alemanha, França, Reino Unido e Itália, improvisaram uma videoconferência para discutir a crise grega - ou, mais exatamente, a crise do euro.

Também na sexta-feira a chanceler alemã, Angela Merkel, convocou os governantes da zona do euro para aperfeiçoar as normas da união monetária, para maior controle dos governos e dos bancos. Será preciso enquadrar todos os governos mais severamente. Se a crise tivesse começado na Espanha, não na Grécia, o contágio de toda a região teria sido muito mais veloz.

As decisões anunciadas pelos governos de vários países e pelos bancos alemães foram as melhores notícias da semana. Falta conferir se serão suficientes para atenuar o nervosismo dos mercados e impedir uma nova onda de problemas bancários e eliminar o risco de uma recaída europeia na recessão. Isso custaria muito para todo o mundo.