O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

Mostrando postagens com marcador Alemanha nazista. Mostrar todas as postagens
Mostrando postagens com marcador Alemanha nazista. Mostrar todas as postagens

sexta-feira, 1 de março de 2019

República Federal paga pensão a colaboradores da Alemanha nazista



Qui sont les 54 Français liés au régime nazi qui perçoivent encore une pension de l'Etat allemand ?

Ils sont 54 à vivre sur le sol français et avoir bénéficié d\'une prestation du gouvernement allemand au titre de la Seconde Guerre mondiale.
Ils sont 54 à vivre sur le sol français et avoir bénéficié d'une prestation du gouvernement allemand au titre de la Seconde Guerre mondiale. (BAPTISTE BOYER / FRANCEINFO)
Cette prestation ne concerne "que des victimes de guerre" et exclut des versements à "une personne qui aurait commis un crime de guerre". Mais en France, l'affaire suscite un profond malaise.
"Rente pour service rendu au IIIe Reich""collabo". Fin février, les parlementaires belges n'ont pas eu de mots assez forts pour fustiger une allocation versée par l'Allemagne au titre de la Seconde Guerre mondiale. Selon eux, ces pensions ont été accordées à des collaborateurs belges du régime nazi, membres de la Waffen-SS, condamnés après-guerre dans leur pays. Et la Belgique pourrait ne pas être la seule nation concernée. Selon le ministère du Travail allemand, 2 033 personnes ont touché ces pensions le mois dernier, dans le monde. 
L'affaire a suscité un profond malaise en France, Jean-Luc Mélenchon appelant à interdire le versement de cette pension, encadrée par une loi allemande de 1951. Paris a même demandé à Berlin d'expliciter le profil des bénéficiaires en France, mercredi 27 février. Car parmi les bénéficiaires figurent 54 personnes vivant sur le sol français. Qui sont-elles exactement ? D'anciens collaborateurs nazis en font-ils partie ? Pour l'instant, personne à Paris ne connaît leur identité. "Nous n’avions pas connaissance de cette pension", a même reconnu la secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq. Franceinfo a donc tenté d'en savoir plus. 

Un montant maximum de 1 300 euros

Contacté par franceinfo, le ministère fédéral du Travail et des Affaires sociales allemand est catégorique sur les conditions de versement de la prestation, d'un montant maximum de 1 300 euros. Selon la loi fédérale sur l'assistance aux victimes de guerre de 1951 qui encadre son versement, elle concerne les personnes ayant subi des dommages pour leur santé au cours de la Seconde Guerre mondiale.
"Les bénéficiaires peuvent donc être d'anciens soldats de la Wehrmacht [l'armée allemande du IIIe Reich] ou des victimes civiles de la guerre. Parmi eux, il peut y avoir, par exemple, des personnes ayant perdu un membre lors d'un bombardement", explique le ministère. Et de préciser que cela ne consiste pas en une pension réservée à des combattants ayant servi dans l'armée allemande. 
Aucune prestation de ce type n'est versée par l'Allemagne pour service rendu dans la Wehrmacht ou dans la Waffen-SS.Le porte-parole du ministère du Travail allemand à franceinfo
Si le ministère assure ne pas connaître le nom des récipiendiaires, il indique que parmi les 54 personnes concernées en France figurent des ressortissants français et des Allemands qui résident sur le territoire français. 

Aucun condamné pour "crime de guerre"

Selon le ministère, aucun des 54 n'a toutefois été condamné pour "crime de guerre". La loi de 1951 a d'ailleurs été renforcée dans ce sens à la fin 1997 : elle exclut "tout demandeur ayant violé les principes d'humanité ou l'Etat de droit pendant le régime nazi." En vertu de cette règle, le ministère précise à franceinfo que l'octroi de la prestation a été refusé dans 99 cas depuis 1998.
Dans le détail, le versement de ces indemnités revient aux seize Länder, les Etats fédérés qui forment l'Allemagne. Ces derniers examinent les demandes et ont toute autorité pour accorder, refuser ou retirer la prestation.
Pour ce qui est du profil des récipiendiaires, "le ministère local de la Sarre examine actuellement si d'anciens membres de la Waffen-SS pourraient figurer parmi ces bénéficiaires", précise le porte-parole du ministère fédéral du Travail et des Affaires sociales allemand. En effet, d'anciens soldats, enrôlés de gré ou de force dans la Wehrmacht, peuvent percevoir cette prestation. Contacté par franceinfo, le ministère local de la Sarre, qui gère les bénéficiaires qui résident en France, n'a pas répondu à nos sollicitations.  

La question des "malgré-nous", enrôlés de force 

Parmi les pistes explorées par les autorités allemandes figure ainsi le cas des "malgré-nous" et "malgré-elles", ces 135 000 Alsaciens et Mosellans enrôlés de force dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. A partir de 1941, le régime nazi avait mis en place des campagnes de recrutement et déclaré obligatoire le service militaire dans l'armée allemande pour tous les jeunes Français de la région Alsace-Moselle. "S’ils n’y allaient pas, leurs proches étaient déportés dans les camps de travail", explique Gérard Michel, de l'Association des déportés, évadés, incorporés de force (ADEIF), à franceinfo. 
Certains d'entre eux font-ils partie des 54 personnes concernées par le versement de cette pension controversée ? Non, répond avec véhémence une des membres de l'ADEIF du Bas-Rhin, contactée par franceinfo. "A notre connaissance, il n'y a pas de 'malgré-nous' parmi les 54. En tout cas, aucun n'a fait de demande pour la percevoir."  Même son de cloche du côté de l'historien Nicolas Mengus, qui gère le site malgre-nous.eu. Selon lui, aucun "malgré-nous" ou "malgré-elles" ne touche une pension de l’Allemagne, même en tant que victime de guerre. En effet, en 1945, les "malgré-nous" ont été reconnus par le gouvernement français comme des anciens combattants.
Les enrôlés de force ont obtenu la carte d’ancien combattant de l’armée française et touchent à ce titre une pension du ministère des Armées.Nicolas Mengus, historien à franceinfo
Deux autres procédures pour une plus grande reconnaissance de ces anciens combattants sont d'ailleurs en cours, dont l'une visant à faire reconnaître leur incorporation de force comme un crime contre l'humanité. "Mais peut-être y a-t-il, parmi les 54, des 'enrôlés de force' qui n'ont pas été reconnus comme tels par la France et qui, en tant que victimes de guerre, ont demandé une prise en charge en Allemagne ?", se questionne, auprès de franceinfo, l'historien Frédéric Stroh, spécialiste de l'incorporation de force. 

Les "volontaires" de la Wehrmacht

De leur côté, 8 000 Français se sont engagés volontairement dans l’armée allemande pour combattre sous cet uniforme. Les plus controversés sont ceux de la "Charlemagne" (la division française de la Waffen-SS), qui se sont engagés par conviction politique, rappelle l'historien Geoffrey Diebold, auteur d'un mémoire de recherche sur Les Engagés volontaires alsaciens dans la Wehrmacht et la Waffen-SS, de 1940 à 1945. Certains ayant collaboré avec le régime nazi pourraient donc figurer dans la liste des 54 personnes.
Reste à connaître l'histoire exacte de tous ces engagés. Car d'autres "volontaires", la plupart jeunes et issus de milieu modeste, n'ont pas eu "grand choix" au moment de signer leur engagement dans l'armée allemande, assure Geoffrey Diebold, qui a étudié les dossiers des 2 428 engagés alsaciens, dont 1 442 ont signé pour la Wehrmacht et 872 pour la Waffen-SS (l'affectation des 114 autres n'est pas connue).
Des circonstances expliquent leur ralliement : certains se sont engagés pour éviter d'aller sur le front russe, en choisissant la marine ou l'aviation allemande ; d'autres fuyaient une situation familiale compliquée ou cédaient à la pression de parents pro-nazis. 
Les officiers allemands faisaient de la propagande dans les écoles. A la fin de leur discours, ils faisaient signer aux élèves un papier. Une fois rentrés chez eux, ils comprenaient qu'ils s'étaient engagés.Geoffrey Diebold, historienà franceinfo   
L'historien rappelle également que parmi les "volontaires", certains avaient été arrêtés parce qu'ils affichaient une attitude "anti-nazie". La police du IIIe Reich leur laissait alors le choix entre l'engagement volontaire ou le camp de concentration. 
Sans information officielle de la part du gouvernement allemand, difficile de se faire une idée précise des bénéficiaires. Pour l'historien Nicolas Mingus, la discrétion, voire la gêne, en vigueur outre-Rhin s'explique par un souci de précaution. "Il y a des rancœurs très vives encore qui peuvent être attisées parce qu'ils touchent une pension. Il ne faut pas que cela devienne une chasse aux sorcières. Tant qu'on ne sait pas qui c'est et les conditions de leur entrée dans l'armée allemande, comment juger ?"

sábado, 4 de agosto de 2018

Souza Dantas, o querido embaixador - Luiz Antônio Araujo (BBC)

Souza Dantas, um justo entre os justos, um grande diplomata, que soube preservar a dignidade nos momentos mais sombrios da história, com a Europa dominada pelo nazi-fascismo e o Brasil sob a ditadura do Estado Novo, quando Vargas e seu ministro da Justiça denegavam oficialmente vistos para cidadãos de "origem semita". 
O filme de Luiz Fernando Goulart, "Querido embaixador", é baseado na obra "Quixote nas trevas" do historiador Fabio Koifman, e meu amigo Fabio Pereira Ribeiro​ está preparando uma tese, na Sorbonne, sobre os anos franceses do embaixador Souza Dantas. 
Excelente matéria da BBC.
Paulo Roberto de Almeida 

Quem foi o embaixador brasileiro que contrariou Hitler e Vargas para ajudar fugitivos do nazismo

O embaixador Souza Dantas, ao centro, conversando com Oswaldo Aranha (esq.) e Getúlio Vargas (dir.)Divulgação 
O embaixador Souza Dantas, ao centro, conversando com Oswaldo Aranha (esq.) e Getúlio Vargas (dir.)
Raphael Zimetbaum guarda na memória os detalhes do dia em que seu pai viajou de Marselha, cidade portuária do sul da França, com destino a Vichy. Corria o ano de 1940, e os Zimetbaum, oriundos de Antuérpia, na Bélgica, compartilhavam com milhões de outros europeus a condição de refugiados num continente mergulhado na Segunda Guerra Mundial. Entre os indesejáveis pelo ditador nazista da Alemanha, Adolf Hitler, a família de Raphael tinha um agravante contra si: eram judeus.

Quando a França foi invadida pela máquina de guerra do Terceiro Reich, e o governo local trocou a capital francesa de Paris para Vichy, a única esperança de salvação para os judeus em solo francês passou a ser a imigração. Poucos países, porém, permitiam-se acolher os fugitivos, concedendo-lhes vistos de entrada. O Brasil, sob a ditadura do Estado Novo, encabeçada por Getúlio Vargas, não era exceção. Ainda assim, a viagem do pai de Raphael tinha o objetivo de fazer contato com o embaixador brasileiro.
"Meu pai e meu tio foram de Marselha para Vichy de trem. Foram recebidos pelo embaixador no hotel. Ele disse: 'Não há muito que eu possa fazer', e mostrou o telegrama que o proibia de dar vistos. Meu pai insistiu. Ao final da conversa, o embaixador disse: "Já é tarde. Por que vocês não se hospedam num hotel aqui perto e voltam amanhã de amanhã, que eu vou pensar?".
Ao retornar no dia seguinte, os Zimetbaum receberam um papel timbrado da embaixada do Brasil. O documento, redigido em francês, dizia: "Bom para entrar no Brasil". Era o visto que salvaria a vida da família, permitindo-lhe escapar pelo Atlântico da morte certa na Europa ocupada.
No filme "Querido Embaixador", dirigido Luiz Fernando Goulart, Souza Dantas é vivido pelo ator Norival Rizzo
O homem que desafiou duas ditaduras para auxiliar pelo menos mil fugitivos do nazismo não era um jovem idealista e temerário. O embaixador Luiz Martins de Souza Dantas tinha 64 anos em 1940 e só não havia sido aposentado compulsoriamente por idade quatro anos antes em razão de uma exceção aberta por Getúlio Vargas, "tendo em vista os notórios serviços prestados ao governo brasileiro pelo seu atual embaixador na França". 
Nasceu em 1876 no Rio, então capital imperial, numa família carioca de origem baiana, e ingressara no serviço diplomático aos 20 anos, menos de um mês depois da graduação em Direito. Fez uma longa e exitosa carreira. Servira em Berna (Suíça), São Petersburgo (Rússia), Roma, Buenos Aires e novamente Roma, com uma passagem de alguns meses pelo comando do Itamaraty.
Nomeado embaixador em 1919, na capital italiana, Souza Dantas era um diplomata da velha escola do Império, que recrutava servidores entre a elite e valorizava relações pessoais. "Isso explica por que tinha um retrato de Mussolini pendurado na parede da embaixada", escreveu Orlando de Barros, professor do Programa de Pós-graduação em Ciências Sociais da Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ).
Quando Souza Dantas trocou a embaixada de Roma pela de Paris, em 1922, o ditador Benito Mussolini foi pessoalmente à estação de trem se despedir, tal era sua popularidade, revela Luiz Fernando Goulart, diretor da filme Querido embaixador, uma cinebiografia com estreia prevista para este sábado (5).
A embaixada na França era o posto mais importante da diplomacia brasileira nos anos 1920. Paris era a capital política e intelectual do mundo, e o francês era a língua franca da diplomacia, das ciências e das artes. Na chamada Cidade Luz, Souza Dantas firmou reputação de bon vivant. Gastava fortunas em jantares e recepções, colhendo, em contrapartida, um prestígio que lhe permitiu ficar no posto por quase um quarto de século. 
Além da foto autografada de Mussolini, exibia na embaixada as imagens do rei da Itália Vittorio Emmanuele; de Santos Dumont, do ex-presidente francês Raymond Poincaré e do poeta italiano Gabriele D'Annunzio (que o chamava de "ambasciatore delle grazie" - embaixador das graças). 
Sob o domínio nazista, um passaporte diplomático poderia representar a diferença entre a vida e a morte
Relatos atribuem ao diplomata brasileiro um time de amantes, especialmente atrizes: Madeleine Carlier - a quem presenteou com uma casa de campo em Nantes -, Marie Bell e Arletty. Segundo um contemporâneo, "os colunistas mediam a importância de qualquer reunião pela nota de sua presença". Seu amigo Heitor Lyra contava que, um dia, convidado pelo embaixador para jantar no Ritz, viu a estilista Coco Chanel, que morava no hotel, abrir um "largo sorriso" e perguntar ao amigo se ele tinha ido visitá-la.
Solteiro até os 57 anos, o embaixador casou-se em 30 de setembro de 1933 com Elise Meyer Stern, viúva americana residente em Paris. Era irmã de Eugene Meyer, dono do jornal The Washington Post. Embora a noiva fosse judia, a cerimônia seguiu o rito católico.
Informado como poucos, Souza Dantas teria comunicado o Itamaraty da queda de Paris em junho de 1940 antes do exército alemão (chamado de Wehrmacht) entrar na cidade. Os nazistas suspeitaram até o final de que fizesse espionagem para os Aliados. Com a retirada do governo francês para Bordeaux e, depois, para Vichy, e a capitulação final ao Reich, a França sofreu uma grave fratura política. Os alemães mantiveram autoridade sobre o Norte, incluindo Paris, enquanto a porção sulista, chamada de Zona Livre, era entregue ao governo colaboracionista do marechal Philippe Pétain.
Souza Dantas teria sido o primeiro embaixador a se transferir para Vichy, numa decisão posteriormente seguida por outros representantes estrangeiros. Permitia, no entanto, que alguns de seus subordinados mantivessem contato com as autoridades alemãs em Paris, a fim de trocar informações que repassava ao Itamaraty.
Pouco antes de deixar a cidade ocupada, passou a expedir vistos diplomáticos para quem os pedisse sem exigir nada em troca. A atitude era uma desobediência frontal à política migratória de Vargas, que, na época, proibia a concessão de vistos a "semitas e outros indesejáveis". Antes mesmo da instauração da ditadura do Estado Novo, em novembro de 1937, o governo Vargas tentara impedir o ingresso de judeus no país por meio das chamadas "circulares secretas" do Itamaraty - a primeira delas, sob o nº 1.127, fora editada em junho daquele ano.
Esta placa comemorativa em Paris reconhece Souza Dantas como um "grande amigo da França"
A maioria dos chefes de missões brasileiras no Exterior cumpria à risca a determinação. Em abril de 1938, menos de um ano depois da emissão da primeira circular, o cônsul-geral em Budapeste, Mário Moreira da Silva, comunicou ao ministro das Relações Exteriores, Oswaldo Aranha, a recusa de visto de entrada no Brasil a 55 indivíduos, "todos declaradamente de origem semita". 
"Os refugiados estávamos submetidos aos maiores escárnios, às maiores torturas, os soldados franceses pegando ratos e enfiando no colo das mulheres, no peito, para espantar, coisa horrorosa. E, no meio disso, nós ficamos, até que, de repente, se ouve que existia um Dom Quixote que se chamava... meu Deus do céu, me escapa agora... o famoso embaixador Dantas, que disse o seguinte: 'Abra as portas da embaixada que eu vou dar vistos diplomáticos'. E deu", conta o ator e diretor teatral polonês Ziembinski, um dos beneficiados pelo diplomata.
A legislação brasileira estabelecia que vistos só poderiam ser concedidos mediante apresentação de documentos como certidões negativas de antecedentes policiais e atestados de saúde, de profissão e de "origem étnica", inacessíveis para refugiados naquelas condições. A maioria dos que procuravam Souza Dantas era portadora dos chamados passaportes Nansen, fornecidos pela defunta Liga das Nações para apátridas.
"Ele assinava vistos até em cardápios de restaurantes", afirma Goulart.
Em 12 de dezembro de 1940, Oswaldo Aranha expediu a circular 1.498, pela qual era reiterada a proibição de concessão de vistos a judeus. Souza Dantas passou então a assinar os documentos com datas anteriores à da circular. Nem todos os que auxiliou se dirigiram ao Brasil. Em fins de 1941, depois de ter sido repreendido pelo governo brasileiro por sua prodigalidade no fornecimento de vistos, tornou-se alvo de inquérito administrativo. Na época, porém, a pressão dos Estados Unidos fazia Vargas se inclinar em favor dos Aliados, e o Brasil romperia relações com o Eixo em janeiro de 1942.
A Praça da Ópera, em Paris, foi o último endereço de Souza Dantas antes da sua morte, em 1954
Enquanto as investigações no Itamaraty prosseguiam, os nazistas invadiram a Zona Livre e bateram à porta da embaixada brasileira em Vichy à procura de arquivos. O conselheiro Trajano Medeiros do Paço, que vivera em Berlim e era fluente em alemão, disse aos militares que os papéis haviam sido queimados. Ao oficial da Gestapo que lhe perguntou a razão da medida, respondeu: "Porque nós conhecemos vocês". 
Os policiais invadiram a embaixada. Chamado em sua residência, Souza Dantas, aos 66 anos, protestou energicamente: "Os senhores estão violando as leis das convenções internacionais. Estamos aqui em solo brasileiro. Peço-lhes imediatamente que se afastem". E ficou sob a mira das pistolas da Gestapo. Foi retido por 14 meses na Alemanha, sendo libertado em troca de prisioneiros alemães detidos no Brasil.
De volta ao Rio, soube que o inquérito do Itamaraty havia sido arquivado, mas foi relegado ao ostracismo até o final da Segunda Guerra. Afetada pela senilidade, a esposa, Elisa, foi levada pela família para os Estados Unidos, onde morreu em 1952. Em abril de 1954, quase octogenário e com a saúde debilitada, foi a vez de Souza Dantas morrer em seu último endereço parisiense, um quarto do Grand Hôtel, na Praça da Ópera. O inventário listava poucos bens. O corpo foi trasladado para o Brasil. 
O nome de Souza Dantas está inscrito no Jardim dos Justos entre as Nações, em Israel, como um dos que ajudaram a salvar judeus do Holocausto.

segunda-feira, 20 de julho de 2015

Alemanha nazista: o telegrama que empurrou Hitler ao suicidio (Le Monde)

Etats-Unis : découverte du télégramme qui a poussé Hitler au suicide

Le Monde, Jeudi 16 Juillet 2015
Etats-Unis : découverte du télégramme qui a poussé Hitler au suicide
Tombé aux oubliettes, le télégramme qui a marqué la fin du IIIème Reich a été retrouvé aux Etats-Unis. Il vient d'être vendu aux enchères près de 55 000 dollars.
Alors que le monde fête cette année le 70 ème anniversaire de la Seconde Guerre Mondiale, un détail important a refait surface. Selon le magazine en ligne Slate, il s'agit d'un télégramme écrit par Hermann Göring, commandant en chef de la Luftwaffe, qui aurait précipité le suicide d'Adolf Hitler, le 30 avril 1945. Tombé dans l'oubli, le document est réapparu aux Etats-Unis pendant une vente aux enchères le 11 juillet dernier, dans l'Etat du Maryland. Il a été cédé à un acquéreur anonyme pour la modique somme de 54 675 dollars alors que la prix de départ de la vente était à 15 000 dollars. Le télégramme en question faisait partie de nombreux dossiers, tous récupérés dans le bunker du Führer par le capitaine américain Benjamin Bradin en 1945. Plus d'un mois après le suicide d'Adolph Hitler découragé par son impuissance face aux Alliés, les troupes américaines avaient pris possession de plusieurs points stratégiques des forces de l'Axe. Conservé dans une banque locale en Caroline du Sud (USA), le document n'a été découvert qu'en 1958 par le fils du capitaine, James Bradin. 

Un document historique
James, alors "étudiant et futur colonel de l'armée", a apporté le télégramme à son professeur, Robert Rieke. D'après Slate, ce dernier s'est "(rendu) compte de son importance historique".
 Dans le message envoyé au Führer, Hermann Göring qui s'inquiète pour la situation d'Hitler et sa succession, rappelle à ce dernier qu'il peut disposer des pleins pouvoirs si cela s'avère nécessaire (décret du 29 juin 1941): "vous avez mentionné certaines décisions pour moi et souligné que je serais, si des négociations devenaient nécessaires, en meilleure position que vous à Berlin (...) (si) vous avez perdu votre liberté d'action".
Hitler aurait ainsi mis fin à ses jours, désespéré par sa défaite face aux Alliés et par la trahison de son commandant.

sábado, 15 de fevereiro de 2014

Primeira Guerra Mundial e o debate de historiadores: quao culpado foi o Imperio Alemao? - Der Spiegel

A Alemanha, país, ou nação, de imensas realizações nos campos da cultura, da ciência, da filosofia, da história, continua a ser uma sociedade torturada por ações e processos vergonhosos em seu passado, nomeadamente a Primeira Guerra Mundial (ainda em debate) e os doze anos de nazismo, que causaram incomensuráveis desastres em toda a Europa e em boa parte do mundo, inclusive no terreno das ideias e motivações, pois pequenos nazistas ainda pululam um pouco em todas as partes proclamando a superioridade de uns sobre outros, e instilando ódio, desprezo, racismo, intolerância, quando não crimes e genocídios.
O genocídio, a despeito de já existir implicitamente antes e sob variadas circunstâncias, tomou uma forma definitiva no século 20, com os massacres nazistas sobre populações indefesas e com o terrível holocausto, que pretendeu eliminar todo um povo, conseguindo matar 5 ou 6 milhões de judeus em várias partes da Europa.
O fato é que os alemães continuam a ser angustiados e torturados por sua terrível história, não de todo o povo alemão, mas de alguns líderes nefastos, nacionalistas e racistas ao extremo, a ponto de provocar catástrofes inacreditáveis, no que foram seguidos sempre pela massa inerme de cidadãos pouco educados, que são sempre em maior número que o pequeno número de ilustrados que tentam se opor aos desastres.
Essa responsabilidade o povo alemão carrega consigo, e seus historiadores deveriam trabalhar sobre ela. Mas parece que alguns pretendem, na verdade, descarregar tamanha responsabilidade, e se eximir de tantas culpas.
O debate continua, como se pode ver pela longa matéria abaixo, que continua nos links finais, não transcritos neste post, mas que valeria conferir.
Paulo Roberto de Almeida

World War I Guilt: 

Culpability Question Divides Historians Today

By Dirk Kurbjuweit
Der Spiegel, February 14, 2014
(The article you are reading originally appeared in German in issue 7/2014 (February 10, 2014) of DER SPIEGEL.)
This year marks the 100th anniversary of the outbreak of World War I and the 75th of the start of World War II. Questions over the degree of German guilt remain contentious among historians, who have been fighting over the issue for years.
In his book "The Blood Intoxication of the Bolsheviks," published in the early 1920s, a certain R. Nilostonsky described a particularly horrific form of torture used in the Russian civil war. A rat was placed into an iron pipe, which was then pressed against the body of a prisoner. When the torturers placed the other end of the pipe against a fire, the panic-stricken rat had only one choice: to eat its way through the prisoner
When Hitler met with his officers on Feb. 1, 1943, after the defeat at Stalingrad, he told them that he suspected some German prisoners were likely to commit treason. "You have to imagine a prisoner being brought to Moscow, and then imagine the 'rat cage.' That prisoner will sign anything."
Historian Ernst Nolte published an essay in the Frankfurter Allgemeine Zeitung newspaper on June 6, 1986. In it, he suggested that Hitler's use of the term "rat cage" meant that the Nazi leader had heard of the Soviet form of torture involving a rat and a pipe. For Nolte, this served as evidence of the fear that Hitler and his men had of the Russians, a fear that could have "prompted" them to commit genocide.
In 1988, historian Hans-Ulrich Wehler published a book in which he devoted an entire chapter to the "rat cage," in an effort to prove that Nolte's theory was wrong.
As much as their debate seemed to revolve around rats, the real issue was culpability. How much guilt has Germany acquired throughout its history? And does the anecdote about Hitler and the Russian rat torture somehow diminish German guilt?
This year will be a historic one, marking three important anniversaries: the 100th anniversary of the eruption of World War I, the 75th anniversary of the start of World War II and the 25th anniversary of the fall of the Berlin Wall. The first two dates have been the source of heated debates among German intellectuals. The Fischer controversy in the early 1960s had to do with assigning blame for the eruption of World War I, while the dispute between historians in the mid-1980s revolved around culpability for the Holocaust. Both debates were informed by the positions in what was then a divided nation, including views on German unification.
History is not just history, but also a part of the present. This is especially true of Germany. The overwhelming history of the 20th century engulfed the country and shaped the consciousness of politically active citizens.
Both debates ended in victory for those who advocated Germany accepting the greatest possible culpability and therefore sought to exclude the possibility of German reunification, fearing that a unified Germany could lead to fatal consequences, perhaps even a third world war. As a result, German consciousness was strongly influenced by this acceptance of guilt for decades to come.
A New Identity for Germans?
In the meantime, new information has come to light on the issues in both debates, which tends to support the losing side. Could this lead to a new national identity for Germans?
The importance of this question underscores the need to revisit the Fischer controversy and the dispute among historians in this historic year. It also focuses our attention, once again, on a controversial concept of the day: revisionism. It was once anathema to one side of the debate, and subsequently to the other. But it's a necessary debate.
A device that has already been relegated to history stands on the desk of Hans-Ulrich Wehler: a typewriter. In a sense, Wehler lives between the Netherlands and Italy, in a white house on the outskirts of the northwestern German city of Bielefeld, near the underground Dutch-Italian natural gas pipeline. For Wehler, living so close to the pipeline means that nothing can be built to spoil his view. When he sits in his office, he looks out at trees and meadows. Behind him are enough books to take an ordinary person an entire life to read, but for Wehler they represent only a small portion of his reading material.
He was a professor at the University of Bielefeld for 25 years. His most important work is a book called "Deutsche Gesellschaftsgeschichte" (German Social History). Wehler, 82, is a slim, cheerful man with a hint of the singsong accent typical of the Rhineland region.
When he was an assistant professor at the University of Cologne in the early 1960s, Wehler attended a colloquium led by Hamburg historian Fritz Fischer. But he was disappointed. He had expected something wild and exciting, but Fischer was a conservative man who "engaged in the conventional history of diplomacy."
Destroying a Comfortable Relationship with the Past
In 1961, Fischer published a book called "Germany's Aims in the First World War." A sentence in Fischer's book led to many changes. For Fischer, the German Reich bore "a substantial share of the historical responsibility for the outbreak of the general war."
The young Wehler was speechless. He had been waiting for a sentence like that.
At the time, West Germany was a country that felt relatively at ease with its past. The "national master narrative," the account of Germany's good past, still existed. The 12 Nazi years were certainly viewed as horrific, but they were also largely repressed at the time. German history prior to the Nazi era was viewed as anything from tolerable to heroic, including the history of World War I. German historians of the early postwar period clung to a word that had been used by former British Prime Minister David Lloyd George: "slid." In George's view, the major powers had slid into the war, which meant that everyone was equally culpable or innocent.
Fischer's theories destroyed this comfortable relationship with the past. He saw a continuity between the war objectives and 1914 and 1939: great conquests with the goal achieving global power. The German Empire became a precursor to the Nazi regime and World War I an overture to World War II. "A mine has been placed against the good conscience of the Germans," SPIEGEL, which agreed with Fischer's ideas, wrote in its review of his book.
For Gerhard Ritter, an important historian at the time, Fischer's book was intolerable. He had served the German Kaiser as a soldier in World War I, and he believed that Fischer's theories were a "national disaster." He was uninterested in revisionist history. The Fischer controversy had begun, a debate that was carried out in newspapers and magazine, and at the 1964 "Historikertag" (Conference of German Historians) in Berlin.
Wehler says he defended Fischer "as much as possible." But he was still too young at the time to be taken seriously as a historian.
The dispute soon became political. In 1964, the German Foreign Ministry tried to prevent Fischer from traveling to the United States to give a series of lectures. In 1965, Franz Josef Strauss, the deputy chairman of the conservative faction in the German parliament, the Bundestag, called upon the government to do everything in its power "to combat and eradicate the habitual, negligent and deliberate distortions of German history and Germany's image today, distortions that are sometimes made with the intention of dissolving the Western community."
Strauss was troubled by the idea of "sole moral responsibility," which was not something Fischer had mentioned but had become a central concept in the dispute. This is often the case in debates, when they become condensed into individual words and sentences, making do with less than complete accuracy in the interest of strengthening an argument.
Carving History into Stone
Fischer's view prevailed. Whether the term being used was "sole responsibility" or a "significant share of the historic responsibility," the national master narrative had been destroyed -- an agreeable outcome for those who dominated the public dialogue starting in the late 1960s, the student revolutionaries who came to be known as the 1968 generation.
In 1972 historian Immanuel Geiss, one of Fischer's students, said: "The overwhelming role played by the German Reich in the outbreak of World War I and the offensive character of Germany's war objectives is no longer a point of controversy, nor is it disputable." It was as if he were carving history into stone.
Geiss knew how to make this final state of the history of World War I politically useful. In his view, the Fischer controversy had produced a new kind of person, "the German who had become insightful." From the 1972 perspective, Geiss had developed instructions for this person. The first and second world wars, he said, had resulted in "the need to make do with the status of lesser powers in Europe," as well as the "final liquidation of all patriotic dreams of a German Reich." He was referring to the possibility of German reunification. "Any attempt to circumvent these political consequences, to squeeze past them, would inevitably lead to a third phase of German power politics, hence leading to a third world war initiated, once again, by Germany."
Four decades later, over lunch at Potsdamer Platz in Berlin, Herfried Münkler, 62, shoots that notion down. A third world war? Nowhere in sight. Power politics? Difficult question. Germany is a power in Europe once again, but primarily an economic one. Münkler is critical of Germany, which, as "the strongest player at the center is keeping itself out of the political fray."

Münkler, who teaches political science at Berlin's Humboldt University, has just written a book about World War I, "Der Grosse Krieg" (The Great War). He refers to Fritz Fischer's research as "outrageous, in principle," noting that the historian limited his research to German archives, ignoring Russian, English and French material. This, says Münkler, meant that Fischer couldn't have discovered that the other major powers also had reasons to go to war.Confusing Scenarios and Political Plans
Besides, says Münkler, Fischer "confused scenarios and political plans." The German military leaders had in fact developed war plans, just as everyone else had, he explains. They were determined to be prepared. But the political leadership did not embrace these plans, says Münkler. Australian historian Christopher Clark reaches similar conclusions in his book "The Sleepwalkers." There are similarities between sleepwalking and sliding into war. Both involve uncontrolled movements.
Nevertheless, Münkler finds the Fischer controversy "helpful in terms of political history" and sees "a positive effect of mistakes." It was necessary, says Münkler, for the Germans to turn to their history once again, for something to break open and for the national master narrative to give way to a critical consciousness.

domingo, 29 de dezembro de 2013

A violencia extrema na historia da Uniao Sovietica: uma ditadura baseada na forca bruta

URSS: uma história de violência

União das Repúblicas Socialistas Soviéticas (URSS) foi marcada pela violência extrema



No dia 30 de dezembro de 1922, foi instituída a União das Repúblicas Socialistas Soviéticas (URSS). A dominação comunista da Europa Oriental resultou a partir de uma das revoluções mais sangrentas do século XX, a Revolução Russa.
No começo do século XX, a Rússia era um império feudal, enquanto seus vizinhos já estavam num processo de industrialização. Comandada pelo czar Nicolau II, uma crise se desenrolava no país. Em 1915, através de coalizões de operários e camponeses, cidadãos exigiam o fim da monarquia, revoltados com as desigualdades sociais, principalmente entre campo e cidade.

O czar prometeu criar eleições para o Parlamento, chamado de Duma, que ficaria responsável por elaborar uma Constituição. A oposição estava dividida entre os mencheviques e os bolcheviques. Os primeiros se deram por satisfeitos com a promessa de reforma política de Nicolau, mas o partido Bolchevique, não. Liderados por Vladimir Lênin, eles exigiam o fim da monarquia, o que levou a barricadas e ataques, contidos violentamente pelo governo. Em 1917, acontece a revolução que depõe a família real e instaura um governo provisório.
A Revolução Russa e a criação da URSS foi marcada pela violência exacerbada. Essa violência começa muito antes da reconhecida exterminação da família real, com o “exército do abastecimento”. Quando foi instaurado o governo provisório, uma crise geral abalava a nação, inclusive com falta de alimentos. O exército então era mandado ao campo para buscar mantimentos para os militares e o governo. As cobranças de impostos dessas milícias armadas foram a origem da maioria dos motins e revoltas camponesas que eclodiram em 1919 e acentuaram o contraponto entre campo e cidade.
Nessa espiral de violência, mesclavam-se brutalidades “arcaicas”, como a flagelação pública, e violências “modernas” destinadas a aniquilar “o inimigo interno”, como a desocupação dos vilarejos , mandando seus moradores para campos de concentração e fuzilamentos em massa de reféns.
O Exército Vermelho dos Operários e dos Camponeses é considerado um dos exércitos mais violentos do século passado.  Em seu recém-publicado livro “Berlin: The Downfall, 1945″ (Berlim: A Queda, 1945), o historiador inglês Antony Beevor descreve as atrocidades cometidas pelas tropas vencedoras contra civis indefesos nos países derrotados, principalmente contra as mulheres, vítimas de violência sexual numa escala nunca vista nos tempos modernos. O exército buscava expansão territorial e instauração de uma União Socialista.
A onda de violência que veio de parte do Império, que reprimia os revolucionários russos, foi adotada durante a instauração socialista, em 1922, e permaneceu durante seu governo, com expurgos e mortes. A Rússia tem uma das histórias mais sangrentas dos últimos tempos. Depois de prender o czar e sua família, em 1917, toda a família real foi executada no ano seguinte.
A URSS ainda teve papel decisivo em outras guerras. Na Segunda Guerra Mundial, abriu mão de um pacto de não agressão com a Alemanha para se tornar um dos países que mais conseguiu exterminar os exércitos alemães. E ainda, na Guerra Fria, o antagonista principal dos Estados Unidos. Depois de finalizada, A União se dividiu em 14 países, sendo o principal, a Rússia.

A barbárie em Berlim

Por Igor Fuser
Causa Nacional (causanacional.net), 17/05/2013

Antony Beevor:

Berlin: The Downfall, 1945 (Berlim: A Queda, 1945

Dia 30 de abril de 1945. No topo do Reichstag, o Parlamento alemão, um soldado agita a bandeira da União Soviética sobre Berlim em ruínas. Uma década após o fim do regime comunista, essa foto ainda é motivo de orgulho para os russos, símbolo de sua vitória sobre os nazistas na Segunda Guerra Mundial. Em um livro recém-publicado, o historiador inglês Antony Beevor traz à tona imagens bem menos heróicas do avanço final do Exército Vermelho. Elaborado com base em quatro anos de pesquisas nos arquivos soviéticos antes inacessíveis e em entrevistas com mais de 50 sobreviventes, russos e alemães, Berlin: The Downfall, 1945 (Berlim: A Queda, 1945) descreve as atrocidades cometidas pelas tropas vencedoras contra civis indefesos no país derrotado, principalmente contra as mulheres, vítimas de violência sexual numa escala nunca vista nos tempos modernos. De acordo com as estimativas de dois hospitais da cidade, citadas por Beevor, entre 95 mil e 130 mil mulheres foram estupradas pelos russos em Berlim – muitas delas várias vezes seguidas, por grupos que chegavam a mais de dez soldados.
O sexo forçado com as mulheres dos inimigos vencidos figura na história de todas as guerras, desde a Antiguidade, como parte do butim dos conquistadores. Na ocupação da Alemanha pelas forças soviéticas, essa prática – agora se sabe – atingiu dimensões de pura selvageria. “Nossos soldados violaram todas as alemães que acharam em seu caminho, dos 8 aos 80 anos”, relatou a jornalista russa aposentada Natalya Gesse, que acompanhou a ofensiva como correspondente de guerra. “Eram um exército de estupradores.” Berlinenses idosos, entrevistados pelo autor, ainda se lembram dos gritos das vítimas noite adentro. Era impossível não ouvi-los, pois todas as janelas da cidade estavam quebradas. Num convento nos arredores de Berlim, a fúria sexual dos soldados não poupou ninguém. Foram violentadas freiras, meninas pequenas, mulheres grávidas e até mesmo mães que tinham acabado de dar à luz. Igual destino tiveram as russas, judias e polonesas libertadas do trabalho escravo na Alemanha nazista. Beevor deixa claro que nem todas as unidades soviéticas participaram dos abusos. Houve tentativas de manter a disciplina, como a de um general que matou um tenente ao vê-lo organizar uma fila de soldados para se servirem de uma alemã deitada no chão. Mas, como regra geral, a barbárie correu solta, estimulada pelo álcool e pelo desejo de vingar os horrores praticados pelos nazistas na URSS, onde deixaram mais de 20 milhões de mortos. As notícias da orgia de estupros na Alemanha ocupada chegaram até o ditador Josef Stalin, que preferiu se omitir. “O Exército Vermelho convenceu a si mesmo de que, por ter assumido a missão moral de libertar a Europa do fascismo, poderia fazer tudo o que quisesse, tanto no campo político quanto no pessoal”, analisa o autor.

Duas semanas após o lançamento, o livro de Beevor já atingiu o primeiro lugar na lista dos mais vendidos na Inglaterra, repetindo o sucesso de sua obra anterior, de 1998 – um relato sobre a batalha de Stalingrado apontado por especialistas como o melhor trabalho sobre o assunto. Para não ser acusado de sensacionalismo, o historiador excluiu do texto os detalhes mais chocantes, deixando-os para seu site na internet (www.antonybeevor.com). Mas a denúncia dos crimes soviéticos é só uma faceta do livro, que também revela episódios inéditos da derrocada nazista. Em meados de abril de 1945, por exemplo, a Orquestra Filarmônica de Berlim deu o último concerto durante a guerra: O Crepúsculo dos Deuses, de Wagner. À saída, militantes da Juventude Hitlerista distribuíam cápsulas de cianido – um veneno fulminante – para quem preferisse a morte a encarar o apocalipse iminente. Muitos, se soubessem o que os esperava, teriam aceitado a oferta.