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terça-feira, 18 de fevereiro de 2020

Histoire Culturelle du Brésil - ARBRE et IHEAL-CREDA

L'Association pour la Recherche sur le Brésil en Europe (Arbre) et les éditions de l'Iheal-Creda vous convient l25 février 2020 à 19h, à la Maison de l'Amérique Latine pour une discussion autour de l'ouvrage:
Présentation par Laura de Mello e Souza, professeur d’histoire du Brésil, Sorbonne Université
Débat avec les auteurs: 
Silvia Capanema (Université Sorbonne Paris Nord), 
Olivier Compagnon (IHEAL), Jacques Leenhardt (EHESS)

En présence des coordinatrices de l’ouvrage : 
Juliette Dumont (IHEAL) et Anaïs Fléchet (Paris-Saclay, UVSQ)
Des rythmes du candomblé aux avant-gardes esthétiques les plus radicales, la culture joue un rôle central dans l’émergence du Brésil contemporain. Issu du dialogue entre historiens français et brésiliens, cet ouvrage parcourt des domaines variés, de la littérature romantique à la musique populaire en passant par le théâtre et le cinéma, la mise en scène des corps, la mémoire et la fabrique de héros culturels. Les constructions identitaires, les politiques culturelles, les phénomènes d’emprunts et de métissage sont au coeur de la réflexion. Quatre décennies après l’émergence de l’histoire culturelle, cet ouvrage dresse un bilan d’étape et pointe les tendances actuelles de la recherche. Au fil des treize essais qui le composent, il donne à voir, à lire et à entendre la diversité brésilienne dans la perspective d’une histoire culturelle transnationale, loin de toute tentation exotique. 

Histoire culturelle du Brésil (XIXe - XXIe siècles), Sous la direction de: Juliette Dumont, Anaïs Fléchet et Mônica Pimenta Velloso. Ont également collaboré à cet ouvrage : Silvia Capanema, Olivier Compagnon, Diogo Cunha, Jacques Leenhardt, Isabel Lustosa, Marco Morel, Marcos Napolitano, Pascal Ory, Rosangela Patriota, Sébastien Rozeaux, Mariana Villaça.

L’ouvrage est consultable en ligne sur OpenEdition Books  https://books.openedition.org/iheal/8606 et disponible sur le Comptoir des Presses d'Universités: http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100349610 
Agenda de la Maison de l'Amérique latine: http://www.mal217.org/fr/agenda/histoire-culturelle-du-bresil


Préface, introduction générale et bibliographie au lien suivant

Éditions de l'IHEAL-Creda
Campus Condorcet
bureau 5019 - 5e étage
5, cours des Humanités
93322 Aubervilliers cedex
Tél.: +331 88 12 01 45 - +33 6 86 45 43 82


Association pour la Recherche sur le Brésil en Europe
75019 Paris

quarta-feira, 5 de setembro de 2018

Apres l'incendie, le déluge de sottises - Arbre

       L’Arbre pense que le problème est du au deux dernières années, ce qui est d’une mauvaise foi incroyable.
L’Academie n’a plus des limites pour des sottises pareilles...
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Paulo Roberto de Almeida
Envoyé: lundi 3 septembre 2018 à 23:06
De: ARBRE <arbrecontact@gmail.com>
À: ARBRE <arbrecontact@gmail.com>
Objet: Communiqué à propos de l'incendie du Museu Nacional/Comunicado sobre o incêndio no Museu Nacional
Communiqué à propos de l’incendie au Museu Nacional - Brésil
 
Avec l'incendie qui a détruit le Museu Nacional à Rio de Janeiro la nuit du 2 septembre 2018, disparaissent un haut lieu du patrimoine du Brésil et de l’humanité, ainsi qu’un des centres de recherche en anthropologie sociale et en sciences naturelles parmi les plus importants d’Amérique latine. Cette perte irréparable est le fruit de choix budgétaires qui ont paupérisé de manière dramatique cette importante institution, dont la direction avait exposé à plusieurs reprises au cours des dernières années son désarroi et ses craintes au sujet de l’état du bâtiment. 
L’Association pour la Recherche sur le Brésil en Europe manifeste son soutien envers le personnel du Museu Nacional et déplore le sort réservé à la culture, à l’éducation et à la recherche au Brésil, notamment depuis le vote de l’amendement constitutionnel de décembre 2016 gelant pour 20 ans les dépenses publiques.
Nous profitons de ce communiqué pour donner de la visibilité à une opération de sauvegarde de la mémoire du musée et de ses archives qui a été lancée par les étudiants du programme de muséologie de l'UNIRIO. Les personnes détenant des photographies des documents, collections et locaux du musée sont invitées à les partager via l'adresse mail thg.museo@gmail.com
 
Enfin, le Museu Nacional ayant été un lieu de recherche fondamental pour plusieurs de nos membres, nous joignons à ce communiqué le témoignage d’Antoine Acker, actuellement chercheur à l’Université de Zurich :
« En 2016, j'ai passé deux semaines de recherche quotidienne dans les archives historiques du musée, une véritable mine d'or pour l'histoire de l'environnement et des sciences. Pour s’y rendre, il fallait traverser des labyrinthes composés d'animaux préhistoriques, de fossiles et d’instruments de laboratoire, et je me suis égaré plus d’une fois au milieu d’oiseaux tropicaux empaillés. Il y avait très peu de visiteurs, on croisait de temps à autres une ou deux personnes. La plupart du temps, je parcourais les longs couloirs de l’institution seul et dans un silence presque complet, perturbé seulement par le plancher ancien grinçant sous mes pas et un vieux système de climatisation défectueux. Ces circonstances m’amenaient régulièrement à oublier que je me trouvais dans un espace public au coeur de la ville; elles me donnaient le sentiment étrange et délicieux de voyager dans le temps, sans avoir la certitude de pouvoir retrouver mon chemin vers le présent. Parmi les archives, les dossiers de l'ancien Conseil Fédéral Forestier, sur lesquels j’ai eu le plaisir de travailler, constituaient une pièce maîtresse pour construire une histoire de la législation et du militantisme environnemental au Brésil dans le temps long. Ils comprenaient des documents encore jamais analysés et de grande valeur, sur la circulation des connaissances environnementales entre différentes institutions latino-américaines, et surtout sur les coulisses de la préparation du code forestier brésilien de la fin des années 1950 au milieu des années 1960. Cette législation précoce et très avancée de protection de l'environnement, à l’époque unique au monde pour un pays tropical, fut l'un des rares projets du Brésil démocratique et progressiste à survivre au coup d’Etat militaire de 1964. Contre toute attente, elle fut adoptée en pleine dictature, grâce au travail inlassable d’une poignée de fonctionnaires environnementalistes, véritables guerriers du service public prêts à tous les sacrifices pour préserver les forêts du Brésil. J’avais le projet de retourner aux archives du musée pour pouvoir écrire cette belle histoire, si peu connue en dépit de son importance. Elle s‘est envolée en fumée, avec les oiseaux empaillées, les os de dinosaures, les millions de livres, de documents et d’artefacts irremplaçables, et puis avec Luzia, le plus ancien squelette humain connu dans les Amériques. Je ne peux donc qu’être en deuil suite à cet incendie, en tant qu’historien, ami du Brésil et environnementaliste, et souhaite écrire ma profonde solidarité avec le monde scientifique brésilien, avec les personnels de tous les musées et toutes les archives du pays qui luttent quotidiennement pour sauver leurs collections en dépit de l’impardonnable mauvaise volonté du gouvernement, et avec la société brésilienne qui, frappée depuis deux ans par un terrible bond en arrière démocratique, social et écologique, vient de perdre définitivement un trésor d'une valeur inestimable. » 
Comunicado sobre o incêndio no Museu Nacional
Com o incêndio que destruiu o Museu Nacional no Rio de Janeiro na noite de 2 de setembro de 2018, desaparece um templo do patrimônio brasileiro e da humanidade, assim como um dos centros de pesquisa em antropologia social e em ciências naturais mais importantes da América Latina. Essa perda irreparável é fruto das escolhas orçamentárias que pauperizaram de maneira dramática essa importante instituição, cuja direção já havia exposto diversas vezes nos últimos anos seu desespero e seus temores em relação ao estado do prédio.
A Association pour la Recherche sur le Brésil en Europe manifesta seu apoio ao pessoal do Museu Nacional e repudia o estado de abandono da cultura, educação e pesquisa no Brasil, em especial desde o voto da emenda constitucional de dezembro de 2016 que congelou por 20 anos os gastos públicos.
Nós aproveitamos este comunicado para dar visibilidade a uma operação de recuperação da memória do museu e de seus arquivos lançada pelos estudantes do programa de museologia da UNIRIO. Todos que possuírem fotografias de documentos, coleções e espaços do museu são convidados a compartilhá-las pelo endereço thg.museo@gmail.com.
 
Por fim, o Museu Nacional tendo sido um lugar de pesquisa fundamental para vários de nossos membros, anexamos a este comunicado o testemunho de Antoine Acker, atualmente pesquisador da Universidade de Zurich:
 
Em 2016 passei duas semanas pesquisando todos os dias no arquivo histórico do museu: era uma mina de ouro para a história ambiental e da ciência. Para chegar lá precisava atravessar labirintos de animais pré-históricos, fósseis e instrumentos de laboratório, e muitas vezes acabei me perdendo no meio de pássaros tropicais empalhados. Havia pouquíssimos visitantes, só de vez em quando cruzava-me com uma pessoa ou duas. No geral, caminhava pelos longos corredores sozinho e num silêncio quase completo, atrapalhado só pelo velho assoalho rangendo sob os meus passos e por um sistema de ar condicionado antigo e deficiente. Isso muitas vezes me fazia esquecer que estava num espaço público e me dava a sensação esquisita e deliciosa de viajar no tempo, sem ter a certeza de poder achar o meu caminho de volta para o presente. No arquivo, as pastas do antigo Conselho Florestal Federal eram chave para construir uma história de longo prazo da legislação e da militância ambiental no Brasil. Continham documentos nunca analisados e de grande valor, sobre a circulação do conhecimento ambiental entre diversas instituições da América Latina e sobre os bastidores da preparação do código florestal brasileiro. Essa legislação precoce de proteção ambiental, na época única no mundo para um país tropical, foi um dos raros projetos do governo Goulart que sobreviveu ao golpe de 64. Foi adotado no tempo do regime militar, graças à ação infatigável de funcionários conservacionistas, verdadeiros guerreiros do serviço público, prontos a todos os sacrifícios para preservar as florestas do Brasil. Eu tinha o projeto  voltar lá para poder escrever esta linda história, tão importante e desconhecida. Ela se foi nas chamas, junto aos pássaros empalhados, aos ossos de dinossauros, a milhares e milhares de livros, documentos e artefatos insubstituíveis, e a Luzia, o esqueleto humano mais antigo já encontrado nas Américas. Estou de luto como historiador, como amigo do Brasil e como ambientalista, e quero escrever a minha profunda solidariedade com o mundo científico brasileiro, com o pessoal de todos os museus e arquivos do país que luta cotidianamente para salvar as suas coleções apesar da má vontade criminosa do governo, e com a sociedade brasileira que além dos contínuos retrocessos sofridos nos últimos dois anos, perdeu definitivamente um tesouro de incalculável valor.”

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Association pour la Recherche sur le Brésil en Europe
43 rue de l'Ourcq
75019 Paris