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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

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terça-feira, 27 de maio de 2014

Eleicoes europeias: um voto punitivo contra os partidos nacionais - Nikolaus Blome

Opinion: A Victory for European Democracy

Der Spiegel, May 25, 2014
The European Parliament in Strasbourg, France: For the first time, voters have decided on one of the most important posts in the European Union. Zoom
AFP
The European Parliament in Strasbourg, France: 
For the first time, voters have decided on one of the 
most important posts in the European Union.
Although voter turnout was down in many places and right-wing populists scored significant gains, this weekend's European Parliament election was historically important. It has shifted the balance of power in Europe in favor of voters.
For the first time in the European Union's history, the major parties in the European Parliament launched top candidates who campaigned for the job of European Commission president and gave stump speeches across much of Europe in an experiment that affected more than 400 million voters.
The aim of creating the leading candidates was to establish a central feature in what are essentially national elections and also the personalization of the campaign and the intensification of the election on television. The hope had been that voter participation would increase enough on Sunday to hold the right-wing populists at bay in most countries.
The experiment didn't work as many had hoped it would.
Jean-Claude Juncker campaigned on behalf of the conservative Christian Democrats and Martin Schulz for the center-left Social Democrats. Both candidates took on the task of creating a truly European election to the point of exhaustion. Throughout, they had to tackle a number of small and large adversities that at times put them under great strain.
Voters Settle Scores
Despite their efforts, the two didn't manage to increase voter turnout dramatically. They had more success in doing so in countries where the economy is doing relatively well, like Germany. In countries like France, Italy, Britain, Austria and Greece, however, their campaigns didn't succeed in a drowning out domestic debates and sensitivities. Instead, voters in those countries on the left and on the right settled scores with their own governments. For them, anti-EU parties were a means to an end, and national considerations outweighed European issues. As happened in the past, the vote was used to punish national parties.
On this issue, the experiment of fielding leading candidates was a failure. The election was, however, still a historically important one.
It may not be the case in Germany, but it will make waves in domestic politics in some member states and rock the current situation. Above all, the balance of power has shifted in Europe -- providing quite a bit more to the European Parliament and the voters.
The two leading candidates, with their personalization of the election, have created some facts that will be hard to change. It is very hard to imagine that the leaders of the EU member states would be able to prevent election victor Jean-Claude Juncker from becoming the next president of the European Commission if a majority in parliament backs him. The traditional "grand coalition" in the European Parliament between the conservative Christian Democrats (the European People's Party) and the center-left Social Democrats (Socialists and Democrats) will this time be led by the conservatives and is likely to achieve that needed majority. What that ultimately means is that leaders like Germany's Angela Merkel, who has said the winner wouldn't automatically become the EU Commission president, will have to yield to the wishes of voters. Although the leaders will still be free to choose other important EU posts, including the other members of the Commission, a very important one has likely now been turned over to the discretion of voters. That's how things should be and it is a positive development.
Although the experiment with the leading candidates didn't work out as well as people had hoped, it still proved to be a worthwhile endeavor. Even if voter turnout wasn't as great as it could have been, this election has still made Europe more democratic.

segunda-feira, 26 de maio de 2014

Eleicoes europeias: os anti-europeus ganham nitidamente; menos Europa?(Le Monde)


Elections européennes : les résultats dans chaque pays

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
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Les premières projections, pays par pays, sont diffusées par les médias et le Parlement européen. Les résultats définitifs sont peu à peu connus depuis 23 heures, heure de la fermeture des derniers bureaux de vote en Italie.

Le taux de participation s'est établi à 43,09 % dans l'ensemble de l'Union européenne, un taux stable par rapport aux précédentes élections, en 2009, où il avait atteint son niveau le plus bas, à 43 %.
Le Parti populaire européen (droite) arrive en tête du scrutin, avec 212 sièges, selon les estimations provisoires, contre 273 dans le Parlement sortant. Cette forte érosion ne profite pas aux socialistes, qui font un peu moins bien qu'en 2009 (185 élus, contre 196), après leurs revers en France en particulier. Le groupe des libéraux-démocrates est en troisième position, avec 71 élus, contre 83 dans l'hémicycle sortant.
Allez directement au pays de votre choix en cliquant sur son initiale :
Nous mettrons régulièrement cet article à jour.
  • Allemagne : les conservateurs en tête
Résultats définitifs. Les électeurs allemands ont donné une avance confortable au parti de la chancelière Angela Merkel (CDU-CSU, droite démocrate-chrétienne et conservatrice) avec 35,3 % des suffrages (36 sièges), malgré une percée du parti anti-euro AFD (Alternative pour l'Allemagne).
Le SPD (Parti social démocrate) est crédité de 27,3 % des voix (27 sièges), contre 20,8 % en 2009, tandis que l'AFD, créé au printemps 2013, réalise un score de 7 % qui lui permet de faire son entrée au Parlement européen (7 sièges). C'est aussi le cas des néonazis du NPD (Parti national démocrate, 1 % des suffrages, 1 siège), l'Allemagne ayant supprimé une règle fixant un seuil d'entrée minimal de 3 %. Les écologistes remportent 10 sièges avec 10,7 % des voix et, à l'extrême gauche, Die Linke enregistre 7,4 % des suffrages (6 sièges).
  • Autriche : les conservateurs en tête
Résultats définitifs. Selon les résultats définitifs compilés par l'agence de presse APA, les conservateurs chrétiens-démocrates de l'ÖVP (Parti du peuple autrichien) sont arrivés en tête du scrutin avec 27,3 % des suffrages (2,7 % de moins qu'en 2009), devant les sociaux-démocrates du SPÖ, qui atteignent 24,2% (+ 0,5 %). Le SPÖ et l'ÖVP gouvernent ensemble l'Autriche dans une coalition dominée par le SPÖ.
Le parti d'extrême droite FPÖ, qui espère constituer un groupe commun avec notamment le Front national, est troisième du scrutin avec 20,5% des suffrages, contre 12,7% en 2009. L'ÖVP devrait pourvoir 5 ou 6 des 18 sièges de députés européens attribués à l'Autriche. Le SPÖ aurait 5 sièges, le FPÖ 4. Les Verts progressent de plus de 4 points par rapport à 2009 pour obtenir 14 % des voix et 2 ou 3 sièges. Le parti libéral NEOS (8,5 %) obtient un siège.
  • Belgique : les séparatistes flamands en tête
Estimations. Les Belges élisent 12 députés européens néerlandophones, 8 francophones et 1 germanophone. Les estimations pour le collège électoral germanophone ne sont pas connues pour l'instant.
Avec 18,45 % des voix, l'Alliance néoflamande (NVA) de Bart De Wever obtient le plus de sièges (4) et arrive en tête du collège électoral néerlandophone. En 2009, la NVA n'avait obtenu qu'un seul siège. Les conservateurs du Parti démocrate-chrétien flamand arrivent deuxièmes chez les néerlandophones, avec 13,79 % des suffrages, et conservent trois sièges. Avec 13,75 % des votes, Open VLD (libéraux-démocrates) perd un siège et enverra deux députés au Parlement européen.
Côté francophone, le Parti socialiste du premier ministre Elio Di Rupo arrive en tête avec 9 % des voix et obtient 3 sièges. Les libéraux-démocrates du Mouvement réformateur (MR) obtiennent 8,874 % des voix et trois sièges également, soit un de plus qu'en 2009. Les Verts du parti Ecolo ne totalisent que 3,68 % des voix et ne conservent qu'un seul siège sur les deux remportés en 2009.
  • Bulgarie : le centre droit en tête
Estimations. Le parti de centre droit GERB (Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie) sort premier avec 28,6 %, devant les socialistes du BSP, qui obtiennent 19,8 % des voix, selon les sondages à la sortie des urnes. Le Mouvement pour les droits et les libertés DPS capte 14,9 % des votes, suivi du BBT (Bulgarie sans censure) avec 11,1 % et du Bloc réformiste à 6,4 %.
  • Chypre : les conservateurs en tête
Résultats définitifs. Les conservateurs du Rassemblement démocrate (DISY), au pouvoir, arrivent en tête avec 37,7 % des voix, tandis que le Parti progressiste des travailleurs (AKEL), second (26,9 %), reculerait fortement par rapport à 2009 (34,9 %). Le parti de centre droit DIKO obtient 10,8 % des voix, le Mouvement social-démocrate (EDEK) et le Parti vert de Chypre (KOP), coalisés, enregistrant eux respectivement 7,7 % et 6,7 % des suffrages.
  • Croatie : les conservateurs en tête
Estimations. Selon des estimations, les conservateurs de la coalition HDZ-HSP AS seraient en tête avec 41,39 % des voix (5 sièges), suivis des sociaux-démocrates (29,79 %, 4 sièges), des écologistes (9,41 %, 1 siège) et des libéraux (6,99 %, 1 siège). La commission électorale a indiqué que la participation était en hausse de 1,9 % par rapport aux élections de 2013, lorsque la Croatie a fait son entrée dans l'Union européenne.
  • Danemark : l'extrême droite en tête
Résultats définitifs. Le Parti populaire danois, une formation anti-immigration, a largement remporté les élections européennes au Danemark avec 26,7 % des voix, selon les résultats définitifs rendus publics dans la nuit de dimanche à lundi. Ces résultats lui donnent quatre des treize sièges que le Danemarkenvoie au Parlement européen, soit deux fois plus que lors des précédentes élections européennes en 2009. Le DF a largement distancé les sociaux-démocrates au pouvoir à Copenhague, qui obtiennent 19,1 % des voix et voient leur nombre de sièges au Parlement européen réduit de quatre à trois.
  • Espagne : les conservateurs et les socialistes perdent du terrain

Résultats définitifs. Les deux grands partis traditionnels espagnols, le Parti populaire (PP), de droite, au pouvoir depuis 2011, et le Parti socialiste (PSOE), d'opposition, reculent de manière spectaculaire face à de petites formations, notamment de gauche. Sur un total de 54 députés européens, le PP remporte 16 sièges contre 24 actuellement tandis que le PSOE gagne 14 députés contre 23, cédant du terrain face aux petites formations comme Podemos, né de la mouvance des indignés, qui entre au Parlement européen avec cinq sièges. Outre Podemos, les écolo-communistes de Izquierda plural (Gauche plurielle) gagnent six députés, contre deux dans le Parlement sortant. Le petit parti centriste UPyD passe d'un à quatre sièges.
  • Finlande : la droite en tête
Résultats définitifs. Le Parti de la coalition nationale (KOK, droite) est arrivé en tête avec 22,6 % des suffrages (3 sièges, spot autant qu'aux dernières élections), suivi par le Parti du centre (KESK) avec 19,7 % (3 sièges). Avec 12,3 % des voix (2 sièges), le Parti social-démocrate (SDP) a été devancé de peu par les souverainistes de Vrais Finlandais (PS), qui a obtenu 12,9 % (2 sièges). Ils sont suivi des écologistes et de l'Alliance de gauche (9,3 % et 1 siège chacun) et du Parti du peuple suédois (6,7 %, 1 siège). Les chrétiens-démocrates perdent leur unique siège avec 5,2 % des voix.
  • France : l'extrême droite en tête
Résultats définitifs. Le Front national est le grand vainqueur de ces élections européennes. Selon les résultats complets dévoilés par le ministère de l'intérieur, le parti de Marine Le Pen arrive en tête avec 24,85 % des voix et 24 députés.
L'UMP obtient 20,80 % des suffrages (20 sièges), le Parti socialiste 13,98 % (13 sièges), l'UDI-Modem 9,92 % (7 sièges). Europe Ecologie-Les Verts 8,95 % (6 sièges), le Front de gauche totalise 6,33 % des votes et obtient 3 sièges. C'est un élu divers gauche d'outre-mer qui occupera le dernier siège.
  • Grèce : la gauche radicale en tête
Estimations. Le parti Syriza (Coalition de la gauche radicale) serait légèrement en avance sur le mouvement de droite Nouvelle Démocratie (ND), du premier ministre, Antonis Samaras, selon les premières estimations sortie des urnes. Dirigé par Alexis Tsipras, Syriza, qui a bâti sa campagne électorale sur la dénonciation des mesures de rigueur, obtiendrait entre 26 % et 30 % des voix et la ND entre 23 % et 27 %, selon un sondage commun réalisé par six instituts diffusé sur les chaînes de télévision du pays.
La formation d'extrême droite Aube dorée (XA) obtiendrait, elle, un score compris entre 8 % et 10 %, en progression par rapport à son résultat obtenu lors des législatives de 2012, où elle avait remporté 6,9 % des suffrages. Les socialistes du Pasok (Mouvement socialiste panhellénique) obtiendraient de 7 % à 9 % des voix.
  • Hongrie : les conservateurs d'Orban loin devant
Résultats définitifs. Le parti conservateur Fidesz du dirigeant hongrois Viktor Orban a largement dominé les élections européennes en Hongrie, remportant 51,5% des suffrages (12 des 21 sièges). Le Jobbik, un parti ultranationaliste au discours volontiers raciste, antisémite et anti-Roms, arrive en seconde position avec 14,7 % des voix (3 sièges). Il recule toutefois de six points par rapport à son score des législatives du 6 avril. Troisième force, le parti socialiste MZSP ne sort pas de sa crise. Avec 10,9% des voix, il n'aura que 2 députés. L'opposition de gauche avait obtenu 26 % aux législatives. Le MZSP avait formé pour l'occasion une alliance avec des petites formations centristes.
  • Irlande : les candidats indépendants en tête
Estimations. Un sondage de sortie des urnes réalisé par la télévision et la radio nationale, Raidió Teilifís Éireann, indique une participation de 51,2 %. Outre la percée des candidats indépendants, qui ont remporté 27 % des suffrages, les libéraux-démocrates du Parti républicain (Fianna Fáil) et les conservateurs du Fine Gael ont totalisé 22 % des voix chacun. Le parti de gauche radicale Sinn Fein rassemble 17 % des votes et le parti vert (Green Party), 6 %.
  • Italie : le Parti démocrate en tête
Résultats définitifs. Le Parti démocrate (centre-gauche) du chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, a remporté haut la main les élections européennes avec 40,8 % des suffrages, distançant de près de 20 points les eurosceptiques du Mouvement 5 Etoiles (M5S) de Beppe Grillo, selon des résultats définitifs diffusés lundi.
Le parti Forza Italia (centre-droit) de l'ex-premier ministre, Silvio Berlusconi, a obtenu 16,8 %, en très forte baisse sur ses scores habituels et sous la barre symbolique des 20 %, selon les chiffres du ministère de l'intérieur. La Ligue du Nord, parti anti-immigration et anti-euro, a fait mieux que prévu avec 6,2 % mais reste à distance de ses records historiques quand elle frisait les 10 %.
  • Lettonie : les conservateurs en tête
Estimations. Un sondage réalisé par la télévision publique LTV1 et l'agence Latvias Fakti donne les conservateurs du parti Unité (Vienotība) vainqueurs, avec 31,2 % des voix, suivis par le parti social démocrate Harmonie (Saskaņa), qui récolte 13,1 % des suffrages, et les antifédéralistes d'Alliance nationale (Nacionālā apvienība), qui totalisent 11,7 % des votes.
  • Lituanie : victoire ses sociaux-démocrates
Estimations. Les sociaux-démocrates arriveraient en tête en Lituanie, avec 23 % de suffrages (3 sièges), suivis des centristes du DP (17 %, 2 sièges), des chrétiens-démocrates (13,50 %, 2 sièges) et des libéraux-démocrates (11 %, 2 sièges). La participation est beaucoup plus élevée qu'en 2009, avec 44,91 % contre 15,7 %, selon la commission électorale.
  • Malte : le Parti travailliste devant
Estimations. Le Parti travailliste, qui a remporté les deux précédentes élections européennes depuis l'adhésion de Malte à l'UE, en 2004, arrive en tête avec 53 % des voix, selon ses propres estimations. Arrivent ensuite les conservateurs du Parti nationaliste (PN), qui totalisent 40 % des suffrages. Loin derrière, les Verts obtiennent 2,7 % des votes.
  • Pays-Bas : recul de l'extrême droite
Estimations. Selon une enquête réalisée par Ipsos et publiée le 23 mai, jour du vote aux Pays-Bas, par la télévision publique néerlandaise NOS, le Parti pour la liberté (Partij voor de Vrijheid, PVV) du leader d'extrême droite Geert Wilders n'est crédité que de 12,2 % des voix, contre 17 % cinq ans plus tôt, qui se traduisent par trois sièges au Parlement, contre cinq en 2009. Les centristes (15,6 %) et les chrétiens-démocrates (15,2 %), crédités de quatre sièges chacun, termineraient en tête du scrutin , selon la même source. Les Pays-Baspeuvent élire vingt-six députés européens.
  • Pologne : les conservateurs en tête
Estimations. Si les conservateurs de Plateforme civique arrivent en tête du scrutin avec 32,8 % des votes, ils sont talonnés à droite par les eurosceptiques de Droit et Justice (31,8 %). Loin derrière, suivent l'Alliance de la gauche démocratique (9,6 %), le Congrès de la nouvelle droite (7,2 %), et le Parti populaire polonais (7 %), selon le quotidien Gazeta Wyborcza.
  • Portugal : l'opposition socialiste devance le centre droit
Résultats quasi définitifs. Avec 27,7 % des voix (-12,38 points), la coalition de centre droit au pouvoir est largement devancée par l'opposition socialiste (31,45 %, +4,8 points), traduisant un fort rejet de sa politique d'austérité, selon les résultats quasi définitifs portant sur 99,37% des bureaux de vote. Ce résultat constitue un sérieux revers pour le premier ministre Pedro Passos Coelho, à un peu plus d'un an des élections législatives.
La répartition définitive des sièges devait être communiquée ultérieurement. Mais les projections donnent au PS de 7 à 9 députés, contre de 6 à 8 pour la coalition au pouvoir formée par le Parti social-démocrate PSD (centre droit) et le CDS (conservateur). Le taux d'abstention, traditionnellement très élevé auPortugal aux Européennes, s'est établie à 66,1 %, battant le record de 64,46 % enregistré en 1994. 
  • République tchèque : les libéraux en tête
Résultats définitifs. Les centristes d'ANO sont victorieux d'une courte tête (16,13 %, 4 sièges), devant l'opposition de centre droit (15,95 %, 4 sièges) et les sociaux-démocrates du premier ministre Bohuslav Sobotka (14,17 %, 4 sièges). Suivent ensuite les communistes (10,98 %, 3 sièges) et le parti de centre droit KDU-CSL (9,95 %, 3 sièges). Les eurosceptiques des « Démocrates civiques » n'ont remporté que 7,67 % des suffrages (2 sièges). Le scrutin, qui se tenait vendredi et samedi, n'a mobilisé qu'un peu moins de 20 % des Tchèques.
  • Roumanie : la droite mène le scrutin
Estimations. Surprise en Roumanie, le taux de participation de 25 % annoncé par les sondages a été dépassé. Selon les premières estimations, environ 30 % des Roumains ont voté (contre 27,6 % en 2009). La droite, notamment le Parti national libéral (PNL), a mené ce scrutin. Le Parti démocrate libéral (PDL), dont est issu le président de centre-droit, Traian Basescu, est lui sanctionné pour sa politique d'austérité imposée aux Roumains. Les socialistes du Parti social-démocrate (PSD), alliés à deux petits partis satellites rassemblent 42 % des voix, mais les grands perdants de ces élections sont les extrémistes et les nationalistes roumains.
  • Royaume-Uni : le parti eurosceptique en tête

Résultats définitifs. Les eurosceptiques de l'UKIP recueillent un score historique de 27,5 % : c'est la première fois depuis 1910 que ni les travaillistes, ni les conservateurs remportent une élection dans le pays. Le Labour arrivent deuxième de justesse (25,4 %), juste devant les conservateurs (23,9 %). Les libéraux-démocrates, les plus pro-européens, essuient une défaite catastrophique (6,9 %), les Verts leur passant devant (7,9 %).
  • Slovaquie : les sociaux-démocrates en recul
Estimations. Selon la presse slovaque, huit partis auraient franchi la barre des 5 % des suffrages nécessaires pour obtenir des élus. Le parti Smer-Social démocratie (SMER-SD) du premier ministre, Robert Fico, n'a obtenu que 24 % des voix, alors qu'il espérait 35 %, comme en 2009. Il semble avoir pâti tout particulièrement de la très faible participation (moins de 13 %), son électorat étant le moins proeuropéen. Il perd un des cinq sièges qu'il avait dans le Parlement européen sortant.
Les neuf autres sièges, sur les treize attribués à la Slovaquie, reviennent à des partis conservateurs ou libéraux dont les résultats s'étalent entre 6 et 13 % des votes. Un seul siège devrait revenir à une formation eurosceptique (Olano, Les Citoyens ordinaires et personnalités indépendantes), qui est membre du groupe des conservateurs britanniques. Le Parti national slovaque (SNS), associé au Front national, n'obtient que 3,8 % des voix et disparaît du Parlement européen.
  • Slovénie : les conservateurs en tête
Estimations. Les sondages de sortie des urnes donnent les conservateurs vainqueurs. Le Parti démocrate slovène (SDS) arrive en tête avec 24,6 % des voix et remporte 3 sièges sur 8 au Parlement européen. Le Parti populiste slovène (SLS) et le Parti chrétien populaire (NSI), également conservateurs, obtiennent 15,2 % des voix et 2 sièges. Le Parti démocrate des retraités slovènes (Desus), les sociaux-démocrates (SD) et Je crois (Verjamem), remportent un siège chacun avec respectivement 9,1 %, 10,6 % et 7,9 % des voix.
  •  Suède : les sociaux-démocrates devant les écologistes
Résultats provisoires. Le parti social-démocrate SAP arriverait en tête du suffrage avec 24,7 % des voix, tandis que les écologistes font une percée à 15,1 % des voix, devançant même le parti conservateur du premier ministre, Fredrik Reinfeldt, (13,4 %). L'extrême droite remporterait 9,70 % des suffrages, faisant son entrée au Parlement européen, à égalité avec le parti féministe.

sexta-feira, 23 de maio de 2014

Europeus equivocados vao votar pelo novo totalitarismo, ou pelo velho fascismo - Roger Cohen (NYT)

Poor Angry Magnetic Europe
MAY 22, 2014

BERLIN — Europe at the centenary of the war that devoured it is voting in elections for the European Parliament that will no doubt reflect the anger, disillusionment and boredom of people inclined to cast their ballots for an array of protest parties, many from the xenophobic right, some from the pander-to-Putin left.
Political sentiment across the Continent has converged at a grumpy and small-minded nadir. There is anger about high unemployment. There is pessimism over the future. There is irritation at immigration. There is alienation from the European Union. What, the chorus goes, has Brussels ever done for me? The answer, of course, is that it has brought peace, removed borders and spread once unimaginable prosperity. But this achievement is no longer enough or no longer deemed relevant.
In some ways Europe’s mood resembles America’s. Focus has narrowed and solidarity atrophied. Europe, like America, does not want to die for anyone else. It has turned inward, wanting its own problems solved, and damn the Libyans and Syrians and Ukrainians and whoever else may be making demands through their plight.
Anyone who believes the spread of freedom, democracy and the rule of law matters is a “warmonger.” The sharing economy is in vogue because it affords a better deal on a car ride or a room. Sharing politics is not because it may involve sacrifice for faraway people with strange names.
So the National Front in France, and the U.K. Independence Party in Britain, and Jobbik in Hungary and Die Linke (the Left) in Germany — parties from right and left that have expressed varying degrees of admiration for President Vladimir Putin and his homophobic irredentism (Russian-speaking gays need not apply for admission to the imperium) — are all likely to benefit from a diffuse anger, in which anti-Americanism mingles with general spleen.
Never have the idea and the ideal of the 28-member European Union been so weakened, at least within its borders, to the point that several fringe parties take Putin’s Eurasian Union with its promise of good times in Belarus seriously. Just outside the Union it is a different story. Europe is magnetic still. The dissonance between the Union as perceived by many of its more than 500 million citizens, and the Union as it is idealized and ached for by millions on its fringes or in faraway lands, is complete.
The European Parliament election coincides with a critical election Sunday in Ukraine, where Putin has created havoc by annexing Crimea, dispatching thugs to stir unrest in the eastern part of the country, and inventing a “fascist” threat in Kiev to conceal his own growing affinities with such politics (his beloved, much lamented Soviet Union of course allied with Nazi Germany in 1939 before Hitler tore up the pact in 1941; attraction to fascism is nothing new in Moscow).
On Kiev’s Independence Square, known as the Maidan, where Ukrainians died in numbers to escape the rule of an incompetent kleptomaniac backed by Putin, the European Union flag flies in several places. It is equally visible on surrounding streets. It is draped down the facade of the Ukrainian Foreign Ministry. It stands for something important in Kiev, something that seems almost unimaginable to Europeans in the confusion of their bile: the glowing possibility of freedom and dignity and pluralism, the possibility of a normal life.
 “Europe is a promise of liberty,” said Nataliya Popovych, an activist in the Maidan movement. “As for Putin’s Eurasian Union, we have been in that cage before. Why would we go back? Through Maidan Ukrainians killed Homo Sovieticus in themselves. In Russia and some parts of the east of Ukraine, Homo Sovieticus is still alive.”
It is not dead in Western Europe, either. As my colleague Andrew Higgins noted, Aymeric Chauprade, the National Front’s top European Parliament candidate for the Paris region, trooped off to Moscow last year to declare that, “Russia has become the hope of the world against new totalitarianism.” We live in a time when sentences need to be turned on their heads. The “new totalitarianism” is of course emanating from Moscow.
But Europe is suddenly full of what Germans now call the Putinversteher — literally someone who understands Putin, more loosely a Putin apologist. Europeans of different stripes see him standing up to America, incarnating “family values,” countering a loathed European Union, and just being tough. Germans in surprising numbers are discovering their inner sympathy for Russia, a complex emotion in which anti-Americanism, romanticism, guilt and gratitude for Moscow’s acceptance of unification all play a part. The old temptation in Germany to look eastward is not entirely overcome after all.
Europeans would do well to lift their gaze from the small world of their current anger toward those blue and gold flags fluttering on the Maidan, the better to recall what freedom means and with what sacrifice it has been attained.

A version of this op-ed appears in print on May 23, 2014, in The International New York Times.