O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

sexta-feira, 30 de dezembro de 2011

Le génocide arménien : l'extermination (1/3) - Vincent Duclert, Le Monde



Le génocide arménien : l'extermination (1/3)

LEMONDE.FR | 29.12.11 | 17h14   •  Mis à jour le 29.12.11 | 17h27

Photo du génocide arménien, prise à Alep en 1915.

Photo do Génocide Arménien, prise en Alep, 1915, AFP

Professeur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Vincent Duclert est notamment spécialiste de l'affaire Dreyfus. Son travail sur les mobilisations intellectuelles l'a amené à s'intéresser à la question du génocide arménien, et au-delà, à la vie intellectuelle en Turquie. Il a notamment publié un ouvrage sur les engagements intellectuels turcs dans les années 2000, L'Europe a-t-elle besoin des intellectuels turcs ? (Armand Colin, 2010) à travers l'étude de plusieurs pétitions emblématiques de l'évolution de la société turque, notamment celle du 15 décembre 2008 de demande de pardon aux Arméniens pour la "grande catastrophe" de 1915. La traduction de ce livre devait être publiée en Turquie par l'éditeur Ragip Zarakolu, mais celui-ci a été arrêté comme "terroriste" le 29 octobre et ses manuscrits saisis. Vincent Duclert a co-fondé avec Hamit Bozarslan, Cengiz Cagla, Yves Deloye, Diana Gonzalez et Ferhat Taylan le Groupe international de travail (GIT) "Liberté de recherche et d'enseignement en Turquie" (www.gitfrance.fr et www.gitinitiative.com)

>> Lire le deuxième et le troisième volet de l'entretien
Le génocide de 1915 a été précédé par une autre vague de massacres, vingt ans plus tôt. En 2006, vous avez édité un discours prononcé par Jean Jaurèsà la Chambre des députés le 3 décembre 1896, alors que des massacres faisaient rage dans l'Empire ottoman (Il faut sauver les Arméniens, Mille et une nuits). Le dirigeant socialiste soulignait que les tueries s'accompagnaient de la volonté de dissimuler ce qui était en train de seproduire. En quoi était-ce inédit ?
La volonté de dissimulation des massacres au XIXe siècle, notamment ceux commis par les Turcs contre les Grecs dans la guerre d'indépendance (1822-1830), est récurrente. Mais le fait nouveau ici est le caractère organisé de cette dissimulation. Le pouvoir du sultan Abdulhamid II (1876-1909) en vient à payer la presse européenne pour qu'elle ne parle pas de ces massacres. C'est ce que dénonce aussi Jaurès à la tribune.
Comment caractériseriez-vous les massacres de 1894-1896 ?
Plus de 200 000 personnes ont été massacrées, mais à cela s'ajoute un processus de spoliation, et même d'humiliation de tout un peuple, qui accélère un phénomène déjà ancien. Or, la dégradation collective et individuelle favorise la réalisation des génocides : plus une population est bien intégrée, moins il est facile de la fairedisparaître. Les grands massacres de 1894-1896 rendent possible le génocide de 1915. Ils sont aussi pré-génocidaires dans la manière dont la mort est administrée.
Il y a eu un acharnement sur les corps, une volonté de destruction des familles et des communautés, une cruauté exceptionnelle dans la mise à mort des personnes. Dans les régions d'Anatolie où les Arméniens, parfois, étaient majoritaires (laGrande Arménie), les tueries sont perpétrées par des populations musulmanes et par des régiments "hamidiés", une cavalerie kurde placée sous l'autorité du sultan.
A Constantinople, c'est le petit peuple arménien, celui qui travaille par exemple dans le bazar, qui est massacré. Des stocks de gourdins, un instrument redoutable pour briser les crânes, avaient été auparavant écoulés dans toute la ville. Il faut sesouvenir qu'au Rwanda, avant le déclenchement du génocide de 1994, des importations massives de machettes avaient été réalisées… Lorsque les Arméniens protestent contre les tueries, leurs manifestations sont décimées par la même violence, avec ou sans l'aide des forces armées.
Comment et pourquoi ces massacres pré-génocidaires s'arrêtent-ils ?
D'abord, le sultan estime qu'il est arrivé à ses fins, notamment la réduction du pourcentage d'Arméniens en Anatolie. Et puis les pressions internationales, celle du gouvernement anglais et, finalement, celle du gouvernement français (la pression de Jaurès et des intellectuels a fini par payer) commencent à agir. Mais si les massacres s'arrêtent, la persécution continue. Des Arméniens prennent le chemin de l'exil. Et un nouveau massacre pré-génocidaire s'accomplit en 1909 à Adana et en Cilicie, impliquant cette fois la responsabilité du nouveau régime jeune-turc qui a mis fin à la tyrannie du "sultan rouge" Abdulhamid II.
Peut-on dire que c'est l'effondrement de l'Empire ottoman qui produit le génocide ?
La perte progressive des territoires européens, au XIXe siècle, et les prétentions russes dans le Caucase, font peu à peu basculer l'Empire, jusque-là fondé sur une coexistence relativement pacifique entre les communautés, dans l'ultra-nationalisme. Or la modernisation de l'Empire est venue profondément de cet ancrage européen. C'est là que s'est développé le mouvement Jeune-Turc. Le sentiment d'un Empire assiégé, menacé en Europe et dans le Caucase, nourrit une rhétorique sur l'ennemi intérieur. Au final, les Arméniens, qui passaient pour la minorité la plus fidèle, deviennent désignés comme des traîtres en puissance parce qu'ils constituent la minorité la plus nombreuse.
Les Grecs sont vus comme moins menaçants : ils ont leur pays. Les Arméniens, eux, n'ont pas de foyer national. On les accuse d'être les agents des puissances européennes qui se disputent le contrôle des ressources de l'Empire ottoman… Dans le même temps, avec les pertes de territoires, des milliers de musulmans chassés d'Europe s'implantent au cœur de l'Anatolie. Ils y transportent leur humiliation, leur haine du Chrétien, de l'Européen, et y transfèrent les pratiques de violence extrême produites par les guerres balkaniques. Ces populations seront très sensibles à la propagande ultra-nationaliste et anti-chrétienne de l'Empire ottoman finissant.
Peu à peu s'impose l'idée que l'Empire doit se ressourcer dans sa nature turque. Ce mouvement s'accompagne d'un racialisme qui fait des chrétiens, notamment les Arméniens, un danger mortel pour cette "turcité" proclamée.
Mais la réponse nationaliste n'est pas la seule : le déclin de l'Empire ottoman suscite aussi une réponse libérale de la part des Jeunes-Turcs, qui se diviseront ensuite entre libéraux et nationalistes (dits "unionistes"). C'est ce dernier courant qui triomphe à partir de 1909 puis à la veille de la Première Guerre mondiale.
Les massacres de 1894-1896 sont dénoncés très fortement à l'étranger. Mais qu'en est-il à l'intérieur de la Turquie ?
Le sultan Abdulhamid nie ces massacres, mais les réseaux diplomatiques européens, et le maillage des écoles missionnaires, notamment anglaises et américaines, recueillent et diffusent l'information. L'élite jeune-turque se renforce contre la tyrannie hamidienne. Les leaders arméniens contribuent fortement à cette opposition libérale.
Y a-t-il parallèlement une revendication indépendantiste arménienne ?
Pour les Arméniens, la révolution des Jeunes-Turcs, en 1908-1909, va représenterun grand espoir. La liberté allait être apportée à l'Empire ottoman ; ils vont en conséquence se battre pour elle. C'est d'ailleurs une des autres raisons qui feront d'eux une cible prioritaire de la dictature unioniste à travers le génocide. Qu'il y ait eu dans certains groupes ou partis des revendications d'indépendance nationale, c'est vrai. Mais l'essentiel du mouvement arménien se projette dans une modernisation et une démocratisation en profondeur de l'Empire.
Pourquoi les événements de 1915 seront-ils si différents ?
D'abord on a affaire à un nouveau pouvoir, la dictature des membres du Comité Union et Progrès, qui ont pris le pouvoir en 1913 après l'effondrement des guerres balkaniques. Cette faction liée à l'Allemagne, globalement favorable à la guerre, est traversée par des conceptions racialistes et pan-turquistes.
La défaite contre l'armée tsariste à Sarikamish, dans le Caucase, en janvier 1915, précipite la décision de déporter les Arméniens aux fins d'extermination. Officiellement, il faut les éloigner du front pour éviter qu'ils ne jouent le rôle de cinquième colonne. Mais l'argument ne tient pas : les Arméniens restent fidèles à l'Empire, ils combattent loyalement dans l'armée ottomane. La première des tâches du gouvernement unioniste sera d'éliminer ces officiers et soldats arméniens loyaux, affaiblissent d'autant une armée ottomane en pleine retraite.
La date habituellement retenue pour dater le commencement du génocide est le 24 avril 1915, jour d'une grande rafle de notables et d'intellectuels à Constantinople. Mais les persécutions ont débuté plus de vingt ans plus tôt, comme on l'a vu. Il fautenvisager le génocide arménien comme un continuum de persécutions, de spoliations et de massacres.
En 1915, les procédures d'élimination sont différentes et l'intention génocidaire est clairement constituée : les Arméniens des centres urbains (sauf ceux de Constantinople, finalement préservés après la grande rafle du 24 avril parce qu'indirectement protégés par les ambassades et autres communautés étrangères), sont éloignés pour éviter que des grands massacres dans les villes n'entraînent des désordres, et ne se produisent sous les yeux des consuls et diplomates, autant de témoins oculaires.
Sans les déplacements de population, il aurait été difficile de construire une interprétation de l'histoire selon laquelle l'extermination n'a pas eu lieu. Sur les routes d'Anatolie, l'extermination est rationnalisée et "peu coûteuse" : elle se fait sans témoins ni dégâts socio-économiques. Coordonnés par l'Organisation spéciale (OS), sorte d'Etat dans l'Etat – police politique et administration de la terreur –, les massacres seront réalisés par certaines populations locales, surtout kurdes, par des bandits de droit commun au service de l'OS, et aussi par les détachements réguliers, avec plus ou moins de zèle. De nombreux orphelins seront récupérés par les gendarmes.
L'extermination se fait par l'assassinat massif, la faim et la soif, la noyade. Les témoignages insistent particulièrement sur les viols, mutilations et massacres de femmes, d'enfants et de nouveaux-nés commis par les génocidaires. Les survivants qui arrivent dans le désert de Syrie sont précipités vivants dans des grottes, quand d'autres trouvent finalement refuge en Cilicie, ou au Dersim, ou encore à Alep, là où l'écrivain juif autrichien Franz Werfel découvrira des orphelins misérables et décidera d'écrire Les Quarante jours de Musa Dagh (1933).
Que se passe-t-il alors, hors de l'Empire ?
Les Alliés, ennemis de l'Empire ottoman, ont tout intérêt à révéler les preuves de cette extermination. Mais elle est aussi dénoncée par des sources plus indépendantes, comme certains missionnaires allemands, et par le travail des Américains, notamment l'ambassadeur à Constantinople, Henry Morgenthau, qui fait un travail exceptionnel pour alerter son gouvernement et l'opinion publique. En France, certains parlementaires comme Marcel Cachin se mobilisent. Mais on est en situation de guerre totale en Europe, la barbarie est générale, et la tragédie arménienne reste au second plan.
Comment le génocide cesse-t-il ?
Contrairement aux grands massacres de 1894-1896, le génocide ne s'arrête pas. On estime qu'il y avait 1,5 million d'Arméniens dans l'Empire en 1896, puis 1,3 million en 1915, à la veille du génocide, qui a lui-même fait environ 900 000 morts. Le moment central est 1915-1916, mais jusqu'à la fin de la guerre, la machine est en action et des "génocides miniatures", selon l'expression de l'historien Vahakn Dadrian, se produisent – dans le Caucase notamment.
Propos recueillis par Jérôme Gautheret

Liu Xiabo, premio Nobel da Paz: prisioneiro da China - livro


The Freedom Writer

The Wall Street Journal (Bookshelf), 30/12/2011
Writings on Tibet, Tiananmen Square and Chinese society by Liu Xiaobo, the imprisoned dissident who won the 2010 Nobel Peace Prize.
When the dissident Liu Xiaobo won the 2010 Nobel Peace Prize from his prison cell, the Chinese government reacted hysterically—denouncing the Nobel Committee, retaliating against Norway diplomatically and trying to intimidate foreign governments out of sending representatives to the ceremony. Mr. Liu had been arrested nearly two years earlier, just before the release of Charter 08, a declaration of democratic principles for China inspired by Charter 77, the Czechoslovak initiative led by the playwright (and later Czech president) Václav Havel that, 31 years earlier, led to the Velvet Revolution and inspired people throughout the Soviet bloc.
China's leaders should feel just as aggrieved by "No Enemies, No Hatred," a collection that shows why the Communist Party fears this 56-year-old intellectual-turned-activist and his ideas. In essays on China's rise, Tibet, the impact of materialism and nationalism on morality and sex, the 2008 Olympics, and much more, Mr. Liu advances the antithesis to the Party line, writing "free from fear," as co-editor Perry Link puts it in his valuable introduction.
The essays appeared mainly in publications based in the U.S. and Hong Kong and found their way back to China via the Internet, which Mr. Liu celebrates, perhaps only half-jokingly, as evidence of a divine being. Interspersed throughout are poems, often searing, that attest to Mr. Liu's intellectual as well as emotional partnership with his wife, Liu Xia, an artist currently under house arrest. Rounding out the book are documents including the text of Charter 08, Mr. Liu's poignant statements at his 2009 trial and the verdict sentencing Mr. Liu to 11 years in prison.
The title "No Enemies, No Hatred" is taken from the June 2, 1989, announcement by Mr. Liu and a few comrades of a hunger strike at Tiananmen Square. Several essays and poems, and his final statement to the court, reflect the profound influence on Mr. Liu of the Tiananmen protests and massacre—events the Party still distorts and denies. In 1989, Mr. Liu, then a visiting professor of literature in New York, came home to join the protesters, consciously rejecting what he saw as the passivity of most Chinese intellectuals. On the night of June 3-4, as troops advanced, killing indiscriminately, Mr. Liu saved lives by persuading students to leave Tiananmen and negotiating their safe passage. He survived but retained a burden of guilt about his comparatively mild prison experience ("deathly bored . . . but that's about it"), his forced "confession" and the disproportionate attention "luminaries" received for their role in the protests.
Mr. Liu's writing is most personal when writing about Tiananmen, but all of the essays display a distinctly humane spirit. He takes evident pride in the changes that ordinary Chinese have brought about despite the Communist Party's tight grip on power. "Moral authority, in the popular view, lies increasingly with the people," he writes in an essay that was later cited at his trial as evidence of subversion. Repression is the only element of totalitarianism still in place in China, and even it, Mr. Liu says, has unintended consequences, no longer turning people into "political leper[s]" but "actually helping a person to achieve spiritual wholeness."
Reforms for which the Communist Party takes credit and is lauded abroad originated in pressure from "the bottom up," he writes in "Xidan Democracy Wall and China's Enlightenment." Xidan is an area in central Beijing where, in 1978, brave souls hung posters on a "Democracy Wall" criticizing the Party and arguing for liberalization. This movement, he argues—not Party-sponsored debate—triggered official reforms, fostered a new solidarity among dissidents that influenced the wei quan ("rights defense") movement of the past decade, and transformed the language of dissent from "Maoist cant."
Mr. Liu has a keen eye for the cynicism and hypocrisy that warps Chinese society, fed by propaganda extolling wealth, power and national pride. Youth turn their "patriotism" on and off like a switch, he writes. "When these students are cursing America, they are filled with righteous indignation; when sitting on a plane headed for Boston, their hearts are even more wild with joy." Intellectuals who bend with the political winds come in for no less scorn. Chinese Leaders' embrace of Confucius—a "mediocre" thinker—signaled "the moment Chinese intellectuals arrived in hell on earth, because now they were nothing more than handmaidens to power," he writes in "Yesterday's Stray Dog Becomes Today's Guard Dog."
But Mr. Liu is not a purist. He urges tolerance and respect, including for those working inside the system. Nevertheless, he distinguishes between tolerance and compromising on principle, warning that "when the 'rise' of a large dictatorial state that commands rapidly increasing economic strength meets with no effective deterrence from outside, but only an attitude of appeasement . . . the results will not only be another catastrophe for the Chinese people but likely also a disaster for the spread of liberal democracy in the world."
When Mr. Liu won the Nobel, Havel wrote to him of being "touched" but not surprised that Charter 08 drew inspiration from Charter 77 (a compliment Havel returned by working to free Mr. Liu and defend Charter 08 until his death earlier this month): "There simply exists a sort of moral minimum that is common to the entire world and thanks to which people from countries as different and far apart as the Czech Republic and China can strive for the same values and sympathize with each other, thereby creating the basis for true—not simply feigned—friendship." Mr. Liu already shares a great deal with Havel, chiefly a faith in individuals and the impact they can have on a totalitarian system. One day, we can hope, Mr. Liu will also join him in having brought about the end of a communist regime.


Ms. Bork is director of democracy and human rights at the Foreign Policy Initiative.

O Mestre dos Mares: um filme magnifico - Patrick O'Brien

Acabo de ver, e recomendo:


Master and Commander: The Far Side of the World is a 2003 film directed by Peter Weir, starring Russell Crowe as Jack Aubrey, with Paul Bettany as Stephen Maturin and released by 20th Century FoxMiramax Films and Universal Studios. The film's plot and characters are adapted from three novels in author Patrick O'Brian's Aubrey–Maturin series, which has a total of 20 novels of Jack Aubrey's naval career.
At the 76th Academy Awards, the film was nominated for 10 Oscars, including Best Picture. It won in two categories, Best Cinematography and Best Sound Editingand lost in all other categories to The Lord of the Rings: The Return of the King.
The film takes place in May 1805, during the Napoleonic Wars. Captain "Lucky Jack" Aubrey of HMS Surprise is ordered to pursue the French privateer Acheron, and "Sink, Burn, or take her a Prize." As the film opens, the British warship is ambushed by AcheronSurprise is heavily damaged, while its own cannon fire does not penetrate the enemy ship's hull. Using smaller boats, the crew of Surprise tow the ship into a fog bank and evade pursuit. Aubrey learns from a crewman who saw Acheron being built that it is heavier and faster than Surprise, and the senior officers consider the ship out of their class. Aubrey notes that such a ship could tip the balance of power in Napoleon's favour if allowed to plunder the British whaling fleet at will. He orders pursuit of Acheron, rather than returning to port for repairs. Acheron again ambushes Surprise, but Aubrey slips away in the night by using a clever decoy buoy and ships lamps.
Following the privateer south, Surprise rounds Cape Horn and heads to the Galapagos Islands, where Aubrey is sure Acheron will prey on Britain's whaling fleet. The ship's doctor, Maturin, is interested in the islands' fauna and flora; Aubrey promises his friend several days' exploration time. When Surprise reaches the Galapagos they recover the survivors of a whaling ship destroyed by Acheron. Realizing the ship is close, Aubrey hastily pursues the privateer. Maturin feels that Aubrey is going back on his word, and is following Acheron more out of pride than duty, something which Aubrey flatly denies, although not without acknowledging that he has exceeded his orders in pursuit of the privateer.
Marine officer Captain Howard attempts to shoot an albatross, but accidentally hits Maturin. The surgeon's mate informs Aubrey that the bullet and a piece of cloth it took with it must be removed, but the operation should be performed on solid ground. Despite closing on Acheron, Aubrey turns around and takes the doctor back to the Galapagos. Maturin performs surgery on himself using a mirror. Giving up the pursuit of the privateer, Aubrey grants Maturin the chance to explore the island and gather specimens before they head for home. On crossing the island looking for a species of flightless cormorant, the doctor discovers Acheron on the other side of the island. Abandoning most of his specimens, Maturin warns Aubrey, and Surprise readies for battle. Due to Acheron's sturdy hull, Surprise must get in close to deal damage. After observing the camouflage ability of one of Maturin's specimens—a stick insect—Aubrey disguises Surprise as a whaling ship; he hopes the French would move close to capture the valuable ship rather than destroy it. The Acheron falls for the disguise and is disabled. Aubrey leads boarding parties across the wreckage, engaging in fierce hand-to-hand combat before the ship is captured. Looking for the Acheron's captain, Aubrey is directed to the sickbay, where a French doctor tells him the captain is dead and offers Aubrey the commander's sword.
Acheron and Surprise are repaired; while Surprise will remain in the Galapagos, the captured Acheron is to be taken to Valparaíso. As Acheron sails away, Maturin mentions that their doctor had died months ago. Realizing the French captain deceived him by pretending to be the ship's doctor, Aubrey gives the order to beat to quarters and escort Acheron to Valparaíso. Maturin is again denied the chance to explore the Galapagos. Aubrey wryly notes that since the bird Maturin seeks is flightless, "it's not going anywhere", and the two play a selection of Luigi Boccherini as the crew assumes battle stations.


O filme é baseado numa série de novelas: 
  1. Master and Commander (1970)
  2. Post Captain (1972)
  3. HMS Surprise (1973)
  4. The Mauritius Command (1977)
  5. Desolation Island (1978)
  6. The Fortune of War (1979)
  7. The Surgeon's Mate (1980)
  8. The Ionian Mission (1981)
  9. Treason's Harbour (1983)
  10. The Far Side of the World (1984)
  11. The Reverse of the Medal (1986)
  12. The Letter of Marque (1988)
  13. The Thirteen Gun Salute (1989)
  14. The Nutmeg of Consolation (1991)
  15. Clarissa Oakes (1992) - (The Truelove in the USA)
  16. The Wine-Dark Sea (1993)
  17. The Commodore (1995)
  18. The Yellow Admiral (1996)
  19. The Hundred Days (1998)
  20. Blue at the Mizzen (1999)
  21. The Final Unfinished Voyage of Jack Aubrey (2004) - (21 in the USA)

 escritas por Patrick O'Brien, nom de plume de  Richard Patrick Russ, um grande nome da literatura inglesa.
O'Brian's books were written and published in the same chronological sequence as the events as they describe, beginning with Master and Commander in 1800 and carrying through to the final novels, set shortly after Waterloo.
However, they do not strictly follow history. The first six books quickly move through twelve years of the Napoleonic Wars, as established by frequent reference to historical events, with The Fortune of Warending on 1 June 1813 with the battle between the Shannon and Chesapeake. Yet the series then enters a kind of fantasy-time in which it takes another dozen novels to progress to November 1813. Much of this period is spent at sea, with little or no connection to real-world history, and the events of the novels take up substantially more time than the few months 'available'. External historical reference returns withThe Yellow Admiral: towards the beginning of this novel it is stated that the British army under the Duke of Wellington has entered France from Spain, therefore in November 1813. A narrative apparently lasting several months ensues before a specific arrival at Christmas 1813; thereafter the book moves swiftly through the events of Napoleon's last defeats on land, his abdication, his exile to Elba, and it ends with his escape from Elba, which was on 26 February 1815. O'Brian wrote that he had "made use of hypothetical years, rather like those hypothetical moons used in the calculation of Easter: an 1812a as it were or even an 1812b".[7] In effect, the period June–November 1813 is stretched out to accommodate events that ought to occupy five or six years.


quinta-feira, 29 de dezembro de 2011

Forum Surreal Mundial: voltam os desocupados a Porto Alegre

O pessoal que não tem nada de interessante a dizer, sobre a crise, sobre a economia global, sobre temas relevantes, enfim, volta a se reunir no Brasil, como sempre em Porto Alegre, apenas por que lá os integrantes desse coisa bizarra que se chama Fórum Social Mundial conseguem subsídios públicos, ou seja, fazer com que os cidadãos comuns paguem por seus desvarios.
Ainda vou escrever sobre isso, apesar de já ter escrito muito sobre esses malucos, neste livro:
Globalizando: ensaios sobre a globalização e a antiglobalização (Rio de Janeiro: Lumen Juris Editora, 2011, xx+272 p.; Inclui bibliografia; ISBN: 978-85-375-0875-6; link: http://www.pralmeida.org/01Livros/2FramesBooks/107Globalizando.html).
Paulo Roberto de Almeida 


Com o apoio do PT do RS, vem aí o FSM, a reunião global dos ressentidos
Jornalista Políbio Braga, 29/12/2011

A partir do dia 14 de janeiro, nova edição do Fórum Social Mundial ocorrerá no RS. Desta vez o evento sairá  em Porto Alegre, Canoas, São Leopoldo e Novo Hamburgo.

. Trata-se de uma reunião global organizada pelas esquerdas mais ressentidas pela derrota mundial do comunismo, incapazes de absorver o insucesso e buscar a convivência democrática com os movimentos políticos, sociais e econômicos que venceram a batalha. Essa gente arrebanhou para o evento os desajustados de toda ordem, que não conseguem enquadrar-se como elementos de progresso da raça humana.

. Não é por acaso que o FSM saia majoritariamente em Estados e prefeituras ocupadas pelo PT, que sempre estão dispostos a financiar o ressentimento esquerdista mundial, usando para isto os generosos cofres públicos.

. Ao contrário de eventos como o Fórum da Liberdade, o Fórum Social Mundial só consegue ir adiante porque lança mão do dinheiro que o povo paga na forma de impostos para que os governos ofereçam contrapartidas decentes nas áreas de segurança, educação e saúde.

. O Brasil e o RS não tem por que comemorar uma reunião global ressentida, sectária, atrasada e de discurso único, onde as divergências e o contraditório estão permanentemente proibidos.


Demagogia de genero na Colombia: salario igual para mulheres e homens

Legisladores adoram contrariar tendências de mercado, como os da Colômbia, que acabam de adotar a determinação legal de se pagar salários iguais para homens e mulheres.
Como os mesmos legisladores não conseguem influenciar os níveis de produtividade entre os gêneros, bem como reduzir os custos relativamente superiores da contratação de mulheres pelos empregadores, o que eles vão acabar produzindo, na verdade, maior desemprego feminino.
Esta é a consequência inevitável deste gesto demagógico. Posso apostar nisso. Alguém quer apostar comigo? Teremos de verificar os números de desemprego, ou de emprego, entre gêneros, na Colômbia, dentro de um ano aproximadamente, e verificar a tendência.


Renata Giraldi*
Repórter da Agência Brasil, 29/12/2011 - 9h58
Brasília – O presidente da Colômbia, Juan Manuel Santos, sancionou a lei que determina que homens e mulheres tenham equivalência de salários. A medida atende a uma série de apelos de entidades de defesa das mulheres que se queixavam da discriminação salarial por sexo ou gênero, como definem os especialistas.
"Acabo de aprovar a lei que elimina a discriminação que existe contra as mulheres em matéria salarial", disse o presidente. Segundo ele, estudos recentes mostram que mulheres que ocupam os mesmos cargos de homens e têm tarefas idênticas às desempenhadas por eles chegam a receber um salário 20% inferior.
Santos determinou ainda que o Ministério do Trabalho atue com "muito rigor" no cumprimento da nova lei. De acordo com o departamento nacional de estatísticas da Colômbia, no trimestre entre agosto e outubro de 2011, a população economicamente ativa estava estimada em 22,8 milhões de pessoas, dos quais 9,76 milhões, o equivalente a 42,8%, eram mulheres.
Na relação de desempregados, estimados em cerca de 2,18 milhões, 1,24 milhões de pessoas eram mulheres, o equivalente a 56,8%.
*Com informações da Presidência da República da Colômbia e da agência pública de notícias de Portugal, Lusa // Edição: Juliana Andrade

O Estado brasileiro: debate e agenda (3) - Paulo Kramer


A nova mania brasileira: a autoajuda financeira

Paulo Kramer
Congresso em Foco, 28/12/2011
Na última mesa, discutiu-se a nova moda de buscar conselhos para aplicações e negócios no modelo dos livros de autoajuda
A terceira e última mesa, presidida pelo professor Paulo Calmon, do Ipol e do Centro de Estudos Avançados de Governo e Administração Pública (Ceag/UnB), contou com estes expositores: Elaine da Silveira Leite,  doutoranda em sociologia pela Universidade Federal de São Carlos (Ufscar). Escreveu o capítulo 14: “Financialization, crisis, and a new mania in Brazil”); José Roberto Ferreira Savoia, administrador de empresas e docente da Faculdade de Economia e Administração da Universidade de São Paulo (FEA/USP. Capítulo 9: “Pension reform in Brazil: addressing a social pact”); e Fernando Sotelino, banqueiro de investimentos e professor da School of International and Public Affairs da Universidade de Columbia (capítulo 12: “The financial services industry”). Debatedor: Marcos Köhler, economista e consultor legislativo do  Senado Federal, atualmente dirigindo a Secretaria de Finanças (Safin) daquela Casa.
A palestra de Elaine Silveira Leite – “Financeirização, Estado e crise: uma nova mania no Brasil” –  versou sobre o mundo dos gurus de autoajuda financeira e a recente popularização do mercado de ações entre os brasileiros de classe média. Segundo ela, o caminho para esse processo foi aberto nas duas últimas décadas, com os governos FHC (‘venda’ à sociedade de um novo modelo de administração pública, mais “gerencial’, modelado conforme histórias de sucesso de empresas privadas, em contraposição ao velho modelo “burocrático”), Lula (familiarização da opinião pública com  uma aristocracia sindical hoje no comando de grandes fundos de pensão estatais) e com as campanhas publicitárias e de relações públicas da Bolsa Mercantil & de Futuros/Bolsa de Valores de São Paulo (BMF/Bovespa), comparando, por exemplo, o jogador Pelé a um lote de ações cuja cotação jamais parou de subir desde a Copa do Mundo de 58.
A expositora propôs o que eu chamaria de  uma sociologia do conhecimento da crescente curiosidade e  do novo interesse  de brasileiros – sem  nenhum contato anterior com esse mercado –  pelo universo abstrato e volátil das operações em bolsa. Descobriu uma indústria editorial-promocional que movimenta muito dinheiro tendo por referências conselheiros como Gustavo Cerbasi, autor, entre outros títulos, do bestseller Casais inteligentes enriquecem juntos (em colaboração com sua mulher, Adriana) e eventos como a Expomoney, que, a cada mês, monta sua tenda em uma capital brasileira para levar os leitores e leitoras de Cerbasi e outros a entrar em contato direto com seus ídolos. Deparou, também, com o culto do sucesso financeiro – e das virtudes que conduzem a ele, como disciplina, temperança, autocontrole e poupança – fomentado por denominações evangélicas pentecostais e neopentecostais, como a Assembleia de Deus e a Igreja Universal do Reino de Deus. E constatou que até mesmo o governo federal começa a estimular a inserção de conteúdos de educação financeira em seus programas assistenciais (Bolsa Família) e de microcrédito popular.
Posso estar enganado, mas percebi no tom de fala da jovem socióloga uma atitude de condescendente reprovação ante a propagação do que ela considera uma mania financeira, decerto alienada e alienante. Fazer o  quê? É o enfoque-padrão de uma intelectualidade acadêmica e midiática que, no Brasil,  ignora o quanto a sua ojeriza à ganância capitalista e à ‘vulgaridade’ do motivo do lucro é legatária da tradição católica contrarreformista que aqui se instalou desde os primórdios da colonização portuguesa.
Talvez involuntariamente, sei lá, a apresentação de Elaine da Silveira Leite reafirmou o vigor e a atualidade do fecundo e mais que centenário insight weberiano sobre o impacto extrarreligioso da ética protestante: o capitalismo apresenta, entre os seus elementos constitutivos centrais, uma forte dimensão moral.
(Bem provável que a palestrante não concordaria com a minha dica, mas, mesmo assim, aproveito para recomendar aos leitores  dois pensadores americanos cujas  obras, a um tempo, esclarecem e enaltecem o legado  da imaginação moral do capitalismo liberal, contrastando-o com as catástrofes sociais engendradas no Ocidente, desde os anos 60, alvorada da presente era de ativismo demente e relativismo niilista  pelos apóstolos do Estato-babá e de uma visão de ‘justiça social’ baseada unicamente em  uma infinidade de direitos e nenhum dever: a historiadora das ideias Gertrude Himmelfarb [Victorian minds: a study of intellectuals in  crisis and ideologies in transitionPoverty and compassion: the moral imagination of the late VictoriansThe de-moralization of society: from Victorian virtues to modern valuesOn looking into the abyss: untimely thoughts on culture and society e The moral imagination: from Edmund Burke to Lionel Trilling]; e o sociólogo e criminologista James Q. Wilson – pai da teoria das janelas quebradas, que, nos anos 80 e 90, fundamentou a vitoriosa estratégia  de  segurança pública da tolerância zero, do ex-prefeito republicano de Nova York Rudolph Giuliani. O caminho mais acessível para conhecer o pensamento de Wilson sobre criminalidade, moralidade e política pública consiste em logar www.nationalaffairs.com e baixar, inteiramente grátis, os seus artigos na extinta revista The Public Interest – berço intelectual do neoconservadorismo do seu editor-em-chefe Irving Kristol [marido, recentemente falecido, de Himmelfarb]), e de seus editores-adjuntos [pensadores de primeira como os sociólogos Nathan Glazer e Daniel Bell, entre muitos e muitos outros].   Trata-se de periódico tremendamente influente no debate político e cultural dos Estados Unidos não só durante os 40 anos em  que foi publicado [1965/2005], mas até hoje, por intermédio da segunda geração de neoconservadores discípulos de Kristol e seu grupo, como David Brooks, colunista do New York Times.)
Na sua apresentação – “Reforma previdenciária no Brasil: construindo um pacto social” –, o professor Savoia reiterou um diagnóstico já bem conhecido, mas (ao  menos no meu leigo entender) inovou ao avançar uma perspectiva otimista sobre a factibilidade dessa reforma.
Começando por sublinhar o abismo entre os privilégios previdenciários de uma minoria de servidores públicos e os minguados benefícios da esmagadora maioria de aposentados pelo chamado Regime Geral do INSS, o palestrante recordou que, até a década de 40 do século passado, o Brasil gastava mais com educação do que com previdência; depois da Segunda Guerra Mundial, porém, isso se inverteu, e os gastos com aposentadorias e pensões dispararam. Hoje, o país gasta com cidadãos e cidadãs acima dos 60 anos 12% do seu PIB (tanto quanto a Bélgica, que tem o dobro de idosos).
A grande questão é: como compatibilizar as despesas previdenciárias e o ajuste das contas públicas com a necessidade e o potencial de crescimento da economia brasileira? Melhor que a resposta chegue bem antes de 2030, quando, advertiu Savoia, os estacionamentos terão de criar o dobro das vagas atualmente reservadas aos idosos, e as isenções de pagamento do   IPTU concedidas pelas prefeituras aos contribuintes nessa faixa tenderam a provocar um colapso das finanças municipais.
À primeira vista, o problema parece insolúvel, pois os lobbies dos sindicatos e, sobretudo, das categorias mais influentes do setor público (juízes, procuradores, policiais federais, funcionários de empresas estatais, entre outras corporações profissionais) formam poderoso ‘grupo de veto’ contra qualquer proposta mais abrangente de reforma, obrigando o Estado a gastar muito com idosos e pouco com crianças e jovens.
Neste ponto, o expositor indicou o que lhe parece uma nova janela de oportunidade reformista: o crescente aperto financeiro dos governos estaduais e municipais terminaria por levar esses atores, sempre com grande peso no sistema político brasileiro, a buscar uma colaboração, um novo “pacto” com a União, de maneira a criar regras previdenciárias menos onerosas para os cofres públicos.
Fernando Sotelino alertou para uma  especificidade do sistema financeiro brasileiro. Em comparação com o México, onde praticamente 90% dos bancos são privados, e com China e Índia (predomínio esmagador dos bancos estatais), no Brasil existe um equilíbrio entre uns e outros  e também entre a banca privada nacional e a estrangeira (só para ilustrar: Banco do Brasil, Bradesco e Itaú, Santander e HSBC).
Desde o início do Real (1994) e a adoção do Proer (Programa de Estímulo à Reestruturação e ao Fortalecimento do Sistema Financeiro Nacional, no ano seguinte), o setor passou por três etapas de mudança: de 95 a 98 (“consolidação assistida pelo governo”, com a eliminação de numerosos bancos estaduais  tremendamente deficitários); de 99 a 2007 (“a festa” de fusões e incorporações sob a égide do tripé virtuoso, formado pelas metas de inflação, o câmbio flutuante e a responsabilidade fiscal); de 2008 até agora (crise, forçando uma onda de “redimensionamentos”: Itaú incorpora o Unibanco, Banco do Brasil compra o Banco Votorantim etc).
Sotelino apontou uma incômoda contradição: apesar da sofisticação dos seus profissionais e dos seus instrumentos e instituições no setor financeiro e a despeito da  governança  corporativa dos bancos brasileiros, internacionalmente reconhecida como robusta, e da sua alavancagem – proporção entre capital e empréstimos  bancários – sob controle, o Brasil, “depois de 17 anos de Real e de Proer, ainda não consegue emitir títulos de 10 anos a 9% fixos de rendimento no mercado internacional”. E este, enfatizou Sotelino, é “um termômetro importante” da  capacidade de crescimento sustentado. Enquanto isso, “China, Índia e México lançam títulos de 10 anos a 7%, e o mercado compra.”
Trocando em miúdos: “Ainda não conquistamos credibilidade a longo prazo”. E a classe média brasileira “paga 100% ao ano no cartão de crédito e 35% também ao ano no financiamento do automóvel – e ainda acha bom…”
Sem fazer uma referência direta ao rebote do dirigismo nos últimos anos do governo Lula (“Tiramos o olho da bola, essa a percepção do mercado internacional”), abordada por outros palestrantes, Sotelino sugeriu que a imagem financeira do Brasil lá fora não tem grande probabilidade de se dissolver tão cedo.
O debatedor Köhler abriu sua fala com uma frase do economista austríaco Joseph Schumpeter (“O empresário inovador é o único líder que não gosta de ser seguido”) para deixar claro que o Brasil não deve esperar que alguém lhe dê de presente “a  receita do enriquecimento”. Aludindo aos problemas previdenciários apontados por Savoia, disparou: “Nós, brasileiros, somos exímios fabricantes de pretextos para defender o nosso corporativismo.”
Segundo Marcos Köhler, mesmo com todos os avanços das políticas para a  macroeconomia,   o país ainda padece de um “vácuo  de regulação microeconômica”. Deu como exemplo o Cade (Conselho Administrativo de Defesa Econômica), com sua missão de ‘xerife da concorrência’: “No episódio da fusão da Nestlé-Garoto [gigantes da indústria de chocolate], o órgão se comportou como um leão desdentado, se curvou diante do fato consumado”, ao invés de condicionar seu sinal verde para a  operação a uma profunda análise de suas repercussões concorrenciais no mercado brasileiro. Com efeito, acrescentou que a passividade da regulação estatal é o outro lado do chamado custo Brasil: “Não é só a carga tributária; a oligopolização também encarece boa parte do que os brasileiros compram”. Nessa conexão, lembrou que uma forte razão por que, nos shoppings de Brasília, os preços das roupas masculinas  são absurdamente altos – não apenas em comparação com os outlets de Miami, mas com São Paulo, Rio e outras capitais – é o fato de que as três ou quatro lojas principais pertencem ao mesmo dono.
A história, prosseguiu Köhler, se repete no setor financeiro, com o alto grau de concentração no mercado bancário: “O sistema, sem dúvida, é eficiente, ‘prudencial’, mas, sob certo aspecto, é mal regulado. Daí os spreads [diferença entre os juros que o banco paga ao depositante e cobra do tomador de empréstimo] serem tão brutais. O segmento dos cartões de crédito também é muito oligopolizado” – completou.
Pois é, assim caminha o Estado brasileiro, administrando, com prejuízo para a sociedade, uma enorme soma de corporativismos, favoritismos e oligopólios. Dá vontade de parafrasear os publicistas do passado que clamavam contra “muita saúva” e “pouca saúde”: corporativismo e oligopólio, as duas pragas do Brasil são!
(Final)