Temas de relações internacionais, de política externa e de diplomacia brasileira, com ênfase em políticas econômicas, em viagens, livros e cultura em geral. Um quilombo de resistência intelectual em defesa da racionalidade, da inteligência e das liberdades democráticas.
O que é este blog?
Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, que é diretor do Instituto de Pesquisas Estratégicas da Escola Militar francesa argumenta que é preciso avançar no conceito de Responsabilidade de Proteger (R2P), no sentido de integrar a preservação do meio ambiente como uma das preocupações relevantes da comunidade internacional.
Em seu artigo, ele parte do caso brasileiro para a redefinição da noção de soberania, essencial para a preservação de um bem comum para toda a humanidade, indicando os meios coercitivos (não desejáveis) e os indutivos (preferíveis) para esse objetivo.
Contraindre un Etat à assurer la sauvegarde d’un bien commun de l’humanité implique de redéfinir la notion de souveraineté, explique Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire.
Cette catastrophe a suscité des réactions du secrétaire général de l’ONU et de plusieurs chefs d’Etat. Si la France est en première ligne –« Notre maison brûle »,a réagi le président Macron, parlant d’une« crise internationale »–, c’est, non seulement, pour défendre un intérêt national en tant que pays amazonien, par son département de Guyane, mais aussi et surtout pour porter des valeurs universelles.
La forêt amazonienne est, en effet, un cas particulier : comme les « espaces communs » tels l’océan, l’atmosphère, les pôles ou encore l’espace, elle constitue une ressource dont les bienfaits bénéficient à tous et dont la destruction nuirait à tous. Mais, contrairement à eux, elle est située sur le territoire d’Etats souverains, qui n’hésitent pas à le rappeler :« L’Amazonie appartient au Brésil », avait ainsi martelé le président Bolsonaro en juillet, avant de répondre au président Macron qu’il s’ingérait dans« un problème interne ».Celui qui s’estime propriétaire d’un bien peut décider qu’il porte la responsabilité d’en prendre soin – ce qui était le cas jusqu’alors – ou qu’il a le droit de ne pas le faire, ce qui semble être le cas désormais.
Climatosceptique, M. Bolsonaro ne cache pas qu’il considère la protection de l’environnement comme un obstacle au développement économique. Depuis son arrivée au pouvoir, la déforestation s’est accélérée. En juin 2019, elle avait augmenté de 88 % par rapport à l’année précédente, selon les chiffres de l’agence spatiale brésilienne – dont le directeur s’est fait limoger après cette révélation. Le président est en outre accusé d’êtreresté inactif face aux incendiespendant plusieurs semaines.
« Responsabilité de protéger »
Le cas brésilien est spectaculaire mais il n’est certainement pas le seul. Se pose donc une question générale : comment contraindre un Etat souverain à protéger un bien commun qui se trouve sur son territoire et dont la destruction aurait un impact planétaire ?
D’abord en défendant une redéfinition de la souveraineté-pouvoir (le pouvoir d’opprimer sa population ou de détruire son environnement) vers une souveraineté-responsabilité (la responsabilité d’en prendre soin). C’est l’un des fondements de la notion de « responsabilité de protéger » (R2P) acceptée par l’ensemble des Etats membres de l’ONU comme s’appliquant aux atrocités de masse (génocide, crimes contre l’humanité, nettoyage ethnique, crimes de guerre). L’idée est que l’Etat a la responsabilité première de prévenir et de faire cesser ces crimes sur son territoire mais que, s’il échoue, par manque de volonté ou de capacité, la communauté internationale a une responsabilité subsidiaire d’intervenir.
Aujourd’hui, la destruction de l’environnement ne figure pas dans son champ d’application et, à l’exception d’une tentative infructueuse de l’alors ministre français des affaires étrangères et européennes Bernard Kouchner et de quelques autres de faire valoir que la R2P s’applique aussi aux catastrophes naturelles – lorsque le cyclone Nargis avait dévasté la Birmanie en 2008 et que le gouvernement refusait l’aide internationale –, il n’y a pas de précédent.
Une manière indirecte d’inclure l’environnement dans la responsabilité de protéger serait d’affirmer que les actions délibérées, généralisées ou systématiques causant des dommages étendus, durables et graves à l’environnement naturel portent atteinte non seulement à la sécurité de la planète mais aussi aux conditions d’existence de l’humanité. De ce point de vue, lecrime d’écocideest aussi une forme de crime contre l’humanité. Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait en outre estimer qu’en contribuant au changement climatique, la destruction de la forêt amazonienne constitue une menace envers la paix et la sécurité internationales, lui permettant d’adopter des réponses coercitives.
Financement collectif
Si l’usage de la force – une intervention militaire pour établir un périmètre de protection et empêcher la déforestation par exemple – semble farfelue et dangereuse car certainement contre-productive, on ne peut exclure que, dans une situation similaire dans dix ou vingt ans, si l’enjeu est alors perçu comme vital, la question finisse par se poser. Aujourd’hui, la coercition consiste à exercer une pression croissante sur l’Etat hôte du bien commun à protéger (accord UE-Mercosur,importations, etc.).
Une autre approche, par l’incitation, serait de financer collectivement la protection : la communauté internationale pourrait créer un fonds d’investissement environnemental pour inciter les Etats ayant un bien commun mondial sur leur territoire à en prendre soin. L’aide serait conditionnée à la mise en place de politiques favorables à l’environnement. La réponse peut aussi être régionale, avec la mise en place de brigades internationales de bombardiers d’eau par exemple, sur le modèle européen du nouveau mécanisme « rescEU », mis en place cette année.
Dans tous les cas, il est important, d’une part, de ne pas braquer l’opinion publique du pays concerné car c’est sur elle, sur la société civile, qu’il faudra s’appuyer pour infléchir des politiques gouvernementales, et c’est pourquoi l’offre de coopération est dans un premier temps préférable à ce qui pourrait être perçu comme une punition humiliante. D’autre part, il faut comprendre les logiques économiques à l’œuvre et prendre le problème à la racine. Dans le cas du Brésil, ladéforestation est due à la culture de sojaet à l’élevage bovin, c’est-à-dire, in fine, à la demande mondiale de viande. Tant que celle-ci continuera d’augmenter, la forêt, donc le climat, seront menacés.
Jean-Baptiste Jeangène Vilmerest directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM). Il est l’auteur du « Que sais-je ? »La Responsabilité de protéger(Paris: PUF, 2015).
The Amazon is reaching a dangerous tipping point. We need to scale solutions now if we have any chance of saving it
World Economic Forum, August 30, 2019
News coverage of the catastrophic impacts of global warming are everywhere. From theArctictoBrazil, the house is clearly on fire. One study recently estimated that the productivity of the10 most important agricultural cropshas on average decreased worldwide due to a warmer and drier climate. Make no mistake, climate change is already contributing to hunger,migration and conflict. And while we face a climate emergency of unprecedented scale, there are also signs of possible solutions. Scaling measures to reverse climate change will require large-scale disruption, clarity of purpose and unwavering commitment.
The Amazon basin iscentre-stagein the debate over the causes of and solutions to global warming. Spanning over 7 million square kilometres, it accounts for over40 percentthe world´s entire stock of tropical forests, 20 per cent of the global fresh water supply and regulates rainfall, cloud cover and ocean currents. As media headlines around the world are showing, these forests are under threat due tofires,relentless deforestation and degradation. Much of this is caused by cattle rearing, soy production, mining and selective logging.
Scientists are concerned that the Amazon is perilously close toa tipping-pointcreating conditions so hot and dry that local species could not regenerate. If20-25 percentof the tree cover is deforested, the basin’s capacity to absorb carbon dioxide would collapse. Ifthis happens, the world´s largest tropical forest will become its biggest patch of scrubland. This would not only lead to rapid deterioration of biodiversity, it would profoundly upset the process of evapotranspiration which influences cloud cover and the circulation of ocean currents.
Countries like Brazil have a central role to play in the protection of the Amazon basin. Part of the reason is geographic – 60 percent of the Amazon is in Brazil, with the rest divided up between Bolivia, Colombia, Ecuador, Guyana, Peru, Suriname and Venezuela. Until recently, Brazil had a positive record havingreduced deforestation by roughly 80 percentbetween 2005 and 2012. This did not happen by accident, but rather through concerted public investment in law enforcement, the creation of protected areas that acknowledged the rights of indigenous people, and the restricting of rural credit to law abiding farmers. Amoratorium on soy produced in deforested areasafter 2006 was also critical.
Yet these gains were short-lived, since deforestation levelsincreased steadilyabout five years ago. Part of the reason is that several large agribusinesses pushed back, concerned that Brazil’s robust environmental protections were cutting into their profits. The then ruling government and congress caved,pardoning prior illegal deforestation activities in 2012and reducing the number of protected areas. Between 2013 and 2018,deforestation soaredby over 70 percent, with many land users feeling newly empowered and immune to penalties. The scale of deforestationcontinued its dramatic upward trajectoryunder the administration of President Jair Bolsonaro that took power in 2019.
So what steps can be taken?
The most obvious involves doling out penalties. This includes imposing heavy fines on companies withdirty supply chains,divestment strategiestargeting key violators, publicizedproduct boycottsandenvironmental campaignsshaming those involved in illicit activities. But all this requires better evidence, including more investment in thescientific detection of illegal deforestationandsustained enforcement of existing lawsrelated to environmental crimes. The key is to reduce land-grabbing and unproductive land use. In doing so, this can decrease deforestation while simultaneously raising the value of agricultural production by increasing productivity of under-used deforested areas.
The public and private sectors can also incentivize sustainable land use and forest conservation. For example, expanding political and financialsupport for progressive governorsand civil society groups promoting sustainability is key. Consider the work of the Brazilianclimate, forestry and agriculture coalitionthat is advocating for public and private partnerships to curb deforestation, stimulate land restoration and increase land-use efficiency. The coalition includes banks,beef packing groups, agricultural producers and landowners who are committed to more sustainable business practices. They are acting out of enlightened self-interest, especially since demanding international creditors are expecting greener supply chains.
While still only one part of the solution, there are encouraging signs of new efforts to finance sustainable agribusiness. Take the case of theResponsible Commodities Facilityunveiled by the London Stock Exchange. It is the world’s first green bonds scheme to provide low-interest credit lines for sustainable food production. Farmers that use degraded pasture and avoid clearing forests for agriculture are provided access to up to $1 billion over the next four years to plant close to 190 million tons of soy and corn. The facility also seeks to protect and restore up to 3.7 million kilometres of the Brazilian savanna (“Cerrado biome”) – which is alsounder threat- to reduce 250 million tons of carbon dioxide emissions.
Meanwhile, the Chinese-owned trading firm COFCO International has joined forces with 20 banks to issue a$2.1 billion financing facilityto support sustainability. The facility pegs the margin that a group must pay to its progress in meeting environmental, social and corporate governance targets in agricultural commodities in Brazil. The goal is to promote sustainable sourcing of soy and re-invest margins savings into reforestation and protecting land in the Amazon. Other traders such asOlam and Louis Dreyfus have also agreedto renew similar sustainability financing arrangements valued at over $750 million.
What’s the World Economic Forum doing about deforestation?
Halting deforestation is essential to avoiding the worst effects of global climate change.
The destruction of forests creates almost as much greenhouse gas emissions as global road travel, and yet it continues at an alarming rate.
In 2012, we brought together more than 150 partners working in Latin America, West Africa, Central Africa and South-East Asia – to establish theTropical Forest Alliance 2020: a global public-private partnership to facilitate investment in systemic change.
The Alliance, made up of businesses, governments, civil society, indigenous people, communities and international organizations, helps producers, traders and buyers of commodities often blamed for causing deforestation to achieve deforestation-free supply chains.
TheCommodities and Forests Agenda 2020, summarizes the areas in which the most urgent action is needed to eliminate deforestation from global agricultural supply chains.
The Tropical Forest Alliance 2020is gaining groundon tackling deforestation linked to the production of four commodities: palm oil, beef, soy, and pulp and paper.
Get in touchto join our mission to halt to deforestation.
Ultimately, the beef industry is key to reducing deforestation since 80 percent of the cleared areas under agriculture use is covered with pastureland. Many international importers and sellers are keen togreen their supply chainsto avoid global consumer backlash. While still very early days, Marfrig Global Foods, one of the world’s largest beef producers, recently launchedsustainability bonds. Marfrig´s $500 million dollar decade-long offering brings together a number of large banks to support investments that avoid deforestation and reduce carbon emissions. Marfrig already launched several initiatives to encourage suppliers to adopt zero-carbon practices and certify products with the Rainforest Alliance. For the system to work, traceability guarantees are essential. Domestic meat producers in Brazil are also wary since the larger chains that sell their products –Carrefour, Casino, Walmart and others– are foreign owned (and are committed to zero carbon standards, in principle).
In its 2019 report, theIntergovernmental Panel on Climate Changerecommended a host of initiatives that could help reduce deforestation. Not all of them involve policies or investments in Brazil, of course. For example, if all of us reduce food waste, less food and therefore less land will be necessary to feed the world’s growing population. A more balanced human diet that includes (much) less animal protein would likewise reduce the emissions associated with food production. These are not optional extras, but essential behavioral shifts that are critical for mitigating catastrophic climate change. While necessary, these transitions will take time.
Ultimately, the fate of our climate and ecosystems depends on what happens next in the Amazon. Brazil has shown how deforestationcan be rapidly reducedthrough a combination of public and private policies. The prospects for government change are uncertain. To the contrary, Brazil’s current political leadership has said it intends to scale-up exploitation of the Amazon for cattle, minerals and timber. The president and environment minister are also hostile to climate science, having recentlysacked the head of the space instituteresponsible for monitoring deforestation.
Have you read?
Growing numbers of foreign governments and domestic business coalitions fear that the government’s policies are putting the Amazon at risk. After months of sabre-rattling with the Brazilian authorities,NorwayandGermanypostponed contributions to the $1 billion Amazon Fund. The president of France and chancellor of Germany have alsodescribed the situation in the Amazonas an “acute emergency”, calling for it to be at the top of the agenda for the G7. Meanwhile, in Brazil, the presidents of the Sustainable Development Business Council and Brazilian Association of Agribusinesshave criticizedgovernment proposals to open up protected forests, with the latter calling it anunmitigated disaster. The Brazilian Tree Industry (IBÁ), representing over $10.7 billion of exports, is worried that the country’s hard-earned reputation for conservation could be irreparably damaged.
Brazilians also appear to be increasingly receptive to a more sustainable approach to protecting the Amazon. Opinion polls have shown that Brazilians favor forest conservation and respect the rights of indigenous peoples: more than96 percent of thembelieve the government needs to take more action to prevent illegal deforestation and86 percent of them opposeopening-up protected indigenous areas to exploitation. Earlier this month, several senatorswithdrew a proposalto terminate the "legal reserve" in the face of mounting public pressure. This week thehead of Congress saidthey would establish commissions to deal with fires in the Amazon and propose solutions. While it will be challenging to steer Brazil back to the road of sustainability, the costs of not doing so are incalculable.
O cientista político Olivier Dabène, professor da Sciences Po (Instituto de Estudos Políticos de Paris), diz que o embate dos últimos dias entre Paris e Brasília ofereceu um “bálsamo fantástico” ao líder francês.
“Bolsonaro lhe foi muito útil. É um alvo fácil, tem um quê de palhaço imprevisível, é alguém que vai retrucar uma provocação com virulência, com uma provocação maior ainda”, afirma o pesquisador, que também presidente o Observatório Político da América Latina e do Caribe.
Nesse sentido, prossegue Dabène, centrar fogo no presidente brasileiro permite a Macron desviar a atenção da opinião pública da França, “onde as coisas não vão exatamente bem no país”.
Para o professor, “um mínimo de respeito à soberania brasileira deveria impedirque se debatesse a internacionalização da floresta”, ainda mais considerando que Brasília não estava na lista de participantes da cúpula do G7 (clube de países ricos), em que a ideia foi aventada.
“Isso é ridículo, denota desprezo por um Estado que não seria capaz de proteger sua floresta.”
Sim, pelo menos nas últimas décadas. Historicamente,as relações bilaterais são boas, posso até dizer ótimas. Então [a animosidade] choca um pouco. Não são dois países que tenham o hábito de se confrontar assim. Houve um estremecimento quando os franceses tentaram libertar [a então senadora e candidata à Presidência da Colômbia] Íngrid Betancourt [refém das Farc de 2002 a 2008]. Ocorreu uma violação do espaço aéreo brasileiro que suscitou uma crise curta.
Mas não devemos exagerar o alcance do embate atual. Não me parece tão grave assim. Vivemos uma época em que, inspirados por Donald Trump, os políticos deixaram de lado os discursos meramente retóricos e se divertem tentando ser “sinceros”, quando não insultando.
Trata-se então de um conflito desenhado para as câmeras e para as plateias internas de cada presidente?
Sim, ainda que haja diferenças entre as posturas dos dois. Bolsonaro é o arquétipo do dirigente que fez uma campanha populista, em cima de declarações improvisadas que viraram uma arma eleitoral bem-sucedida. Agora, leva essa franqueza populista à política externa de seu país.
Já Macron precisava de um G7 que tivesse repercussão, ainda que ninguém esperasse muita coisa dessa cúpula. A expectativa era apenas a de que os outros líderes tentassem não irritar muito Trump. Mas ele [o francês] tinha em mente uma diplomacia retumbante, feita de lances vistosos e jogadas audaciosas.
Desse ponto de vista, os incêndios na Amazônia representaram um bálsamo fantástico para Macron, e ele soube se aproveitar disso. Bolsonaro lhe foi muito útil. É um alvo fácil, tem um quê de palhaço imprevisível, é alguém que vai retrucar uma provocação com virulência, com uma provocação maior ainda...
Resta a ver o efeito disso sobre a opinião pública na França, em um momento no qual as coisas não vão exatamente bem no país.
Então Bolsonaro tem alguma razão ao dizer que Macron instrumentalizou um problema interno do Brasil, quis tirar proveito dele?
Sim, isso me parece claro. Os dois jogaram o mesmo jogo: fizeram política interna com diplomacia. É claro que o conflito não foi inventado do nada, que há um problema de fundo: o respeito a compromissos ambientais, ao Acordo de Paris sobre a mudança climática. Mas os brasileiros têm razão em dizer que os franceses não respeitam seus próprios engajamentos e que apontar o dedo para o Brasil ajuda a desviar o foco disso.
E como o sr. vê o comentário do presidente brasileiro sobre a “mentalidade colonialista” de Macron ao falar em “crise internacional” na Amazônia?
Quando Bolsonaro faz isso, rejeita novamente a linguagem moderada dos governantes. Mas não está totalmente errado. A atitude do G7 de dar lições a um país que não foi convidado à mesa de discussão é inapropriada.
A soberania e o anticolonialismo são ideias sempre associadas à floresta amazônica. Trata-se de um tema sensível, o que os franceses às vezes não percebem. Para o Brasil, falar em bem comum da humanidade [referindo-se à Amazônia] não faz sentido. Entendo o choque de algumas pessoas.
Um mínimo de respeito à soberania brasileira deveria impedir que se debatesse a internacionalização da floresta. O Brasil não é o Polo Sul; ninguém vai recortar a Amazônia em zonas pequenas controladas por países estrangeiros. Isso é ridículo, denota certo desprezo por um Estado que não seria capaz de proteger sua floresta.
Para a França, é muito mais fácil criticar o Brasil –e ainda mais o Brasil de Bolsonaro— do que a China e os Estados Unidos. Ou mesmo a Alemanha, grande poluidora com carvão.
O fato de a Amazônia não ter sido mencionada no documento final da cúpula do G7 foi tido pelo Itamaraty como uma vitória brasileira. É possível fazer essa leitura?
Até se pode pensar assim, mas Macron também já teve uma vitória ao atrelar a Amazônia à ratificação ou não do acordo comercial entre União Europeia e Mercosul.
Macron deveria palpitar sobre gestão florestal no Brasil quando a preservação da parte da Amazônia situada na Guiana Francesa é contestada, sobretudo devido à proliferação do garimpo ilegal?
Exato. Esse é um dos temas em que a atuação da França é muito criticável, e Macron sabe disso. Então é prático desviar a atenção para a Amazônia brasileira, enquanto ativistas protestam contra as licenças dadas a mineradoras e atividades extrativistas muito poluentes. É hipocrisia.
Passada a briga de agora, qual será o futuro das relações entre França e Brasil?
Não estamos longe de uma tempestade em copo d’água [nesse episódio da Amazônia]. Não acho que as relações serão afetadas por muito tempo. Deve haver um apaziguamento rápido.
No que diz respeito à ratificação do acordo, Macron não tem interesse em manter longamente seu veto, porque isso o isolaria na Europa, e ele tem a ambição de encarnar o futuro do continente, seu renascimento. Não acho que esteja disposto a pagar esse preço. E acho que alguns diplomatas brasileiros sabem disso.
OLIVIER DABÈNE, 60
Professor de ciência política na Sciences Po (Instituto de Estudos Políticos de Paris) preside, na mesma instituição, o Observatório Político da América Latina e do Caribe. Autor de Atlas du Brésil (2013), já foi pesquisador visitante na USP, na Universidade Oxford e na Universidade do Texas, entre outras
Pre-order Living WaterFOR RELEASE SEPTEMBER 1, 2019
Marine wildlife is under siege worldwide, from overfishing, loss of habitat, and the growing impact of climate change. Their survival is dependent on a wider human interest in the non-human world. Marine ecotourism can be a powerful conservation tool, delivering jobs and community income, while putting millions in contact with aquatic living wonders. José Truda Palazzo, Jr., one of the world’s most respected environmental activists, provides a global perspective on how communities can use marine wildlife without taking them from the sea. He explores the history, successes, challenges, and threats to a thriving marine eco-tourism industry, and assures us humankind can live alongside marine species without causing them harm.
This book is a Stormbird title–powerful books about people and nature
Editors: José Truda Palazzo Jr Genre: Nonfiction Released: September 1, 2019 Size: 216×140 mm Pages: TBA Format: Paperback and eBook ISBNs: TBA
Author
José Truda Palazzo Jr is an environmental activist, writer and explorer who has dedicated himself to the environmental cause continuously for almost forty years. In the 1970´s, when Brazil was still under a military dictatorship, he became one of Brazil’s leading voices against Japanese whaling in its waters and led a research and conservation project which ensured the recovery of a breeding population of Southern Right Whales in Southern Brazil.
Poucas vezes, acho que nenhuma, na diplomacia brasileira um ser tão desqualificado foi cogitado para ser embaixador do Brasil. Pode ser para qualquer país, o mais poderoso ou o mais miserável do planeta, não importa: ser embaixador compreende, implica, subentende, exige, requer, pede certa capacidade para o cargo, experiência, savoir-faire, conhecimento de línguas, mas sobretudo, SOBRETUDO, uma atitude DIGNA, de representar o BRASIL e seus interesses nacionais.
Esse sujeito que está sendo cogitado para ser embaixador em Washington – mas poderia ser o embaixador em BRUZUNDANGAS – não possui nenhuma qualificação para o cargo, como todos sabem.
A razão principal de sua INCOMPATIBILIDADE com a missão se deve, SOBRETUDO, ao fato de que, de acordo com a diplomacia atual, ele está SENDO INDICADO porque já prestou SUBMISSÃO A TRUMP, o que é uma VERGONHA para o Brasil e os brasileiros.
Paulo Roberto de Almeida
Bolsonaro anuncia que filho irá aos EUA se reunir com Trump
BRASÍLIA - O presidente Jair Bolsonaro anunciou nesta quinta-feira que seu filho, o deputado Eduardo Bolsonaro (PSL-SP), viajará aos Estados Unidos para um encontro com o presidente norte-americano, Donald Trump.
De acordo com o próprio Eduardo, ele --que será indicado para ser o próximo embaixador do Brasil nos EUA-- e o ministro das Relações Exteriores, Ernesto Araújo, embarcam na noite desta quinta para Washington e terão um encontro na sexta com Trump.
"Vamos tratar ali dentro dos assuntos da Amazônia e do G7. O presidente Trump dá muita abertura. Assim como o presidente Bolsonaro, ele é uma pessoa muito simples, muito informal. Então certamente vamos entrar nesses assuntos", disse Eduardo.
Segundo o deputado, ele vai agradecer ao presidente norte-americano pela defesa que fez do Brasil durante a reunião do G7 e contra a posição do presidente francês, Emmanuel Macron, sobre a elevação dos incêndios florestais na Amazônia.
Ao anunciar a viagem durante cerimônia no Palácio do Planalto, Bolsonaro afirmou que seu filho iria aos Estados Unidos, mas não chegou a citar inicialmente que seu ministro iria também. Eduardo, ao contrário, fez questão de dizer que a viagem estava sendo organizada por Araújo e ele apenas fazia parte da comitiva.
Perguntado se trataria também da sua indicação para a embaixada e se o encontro com Trump ajudaria na sua aprovação pelo Senado, o deputado lembrou que os EUA já deram o agrément, o documento de aceite da indicação, e ressaltou que agora precisa conversar com os senadores.
"Já é um fato notório essa boa relação com a Casa Branca", disse o deputado.
Apesar de já ter recebido o agrément, a indicação de Eduardo ainda não foi enviada pelo presidente ao Senado, onde o deputado terá que passar por sabatina e pela votação na Comissão de Relações Exteriores e em plenário.
O Planalto ainda não tem certeza de que tem votos suficientes para aprovar seu nome, já que a votação é secreta e há resistência à vontade do presidente de nomear seu filho para um dos principais pontos da diplomacia brasileira.