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terça-feira, 13 de março de 2012

O fascismo em acao, na Siria: os que apoiam, os que protestam

Bem, de vez em quando o fascismo não é só aquela vontade de controlar as mentes e os corações das pessoas -- como ocorre de ordinário, no mundo, com partidos ordinários -- mas também manifestações concretas, de poderes devastadores do Estado contra sua própria população, que não tem o direito, ao que parece, de manifestar pacificamente para pedir eleições livres, mudança de governo, até mudança completa de regime, como é o direito inalienável de todos os povos (pelo menos formalmente estabelecida depois da Declaração dos Direitos Humanos de 1948, da qual a Síria é signatária, mas não cumpre).
Pois é, na Síria, justamente, o fascismo está em ação, matando desapiedadamente o seu próprio povo, ao qual se denega o direito de manifestar pacificamente por eleições livres e mudança de governo, inclusive em favor de uma imprensa livre, não controlada pelo Estado, como em outras partes de pretende fazer, inclusive aqui mesmo no Brasil, por esse embrião do "fascismo comunicativo", que se chama EBC.
Mas, um teste para saber quem é amigo do fascismo e quem se opõe a suas manifestações e práticas é justamente este: quem assina petições em favor das liberdades democráticas, quem se posiciona concretamente contra o massacre de civis desarmados?
Em nosso país, o exemplo está dado abaixo: o ex-presidente FHC assinou o manifesto.
Seria interessante ver personalidades do poder atual fazerem o mesmo.
Ou será que eles estão impedidos por regras de conivência mútua? Por exemplo: acordos de "cooperação" entre o partido dominante na Síria, o Bath, e o partido dominante no Brasil?
O que impediria líderes políticos brasileiros de se manifestar mais concretamente contra os massacres?
Mais oito ou dez mil mortos?
Paulo Roberto de Almeida

L'appel de personnalités à retirer le "permis de tuer" à Bachar Al-Assad

LEMONDE.FR avec AFP | 13.03.12 | 06h48   •  Mis à jour le 13.03.12 | 09h16
Des combattants de l'Armée syrienne libre s'abritent d'un bombardement, le 11 mars 2012, à Idlib.
Des combattants de l'Armée syrienne libre s'abritent d'un bombardement, le 11 mars 2012, à Idlib.AP/Rodrigo Abd

Près de cinquante personnalités, anciens dirigeants politiques, Prix Nobel de la paix et intellectuels ont appelé les membres du Conseil de sécurité des Nations unies à s'unir pour retirer au président syrien son "permis de tuer", dans une lettre ouverte publiée lundi.

Dans le texte diffusé dans le Financial Times et publié mardi 13 mars dans Le Figaro, ces personnalités de plus de vingt-sept nationalités estiment que "les divisions au sein de la communauté internationale ont donné au gouvernement d'Assad un permis de tuer" et demandent que "ce permis lui soit maintenant retiré".
L'appel coïncide avec la réunion des ministres des affaires étrangères au Conseil de sécurité lundi, à New York, sur "les leçons du Printemps arabe", qui devaitévoquer la Syrie.
"RESTAURER LA PAIX ET LA STABILITÉ"
Les signataires exhortent le gouvernement russe à "se joindre aux efforts collectifs pour mettre un terme rapidement au conflit et restaurer la paix et la stabilité en Syrie et dans la région". La lettre demande aux membres du Conseil de sécurité d'adopter une résolution appelant notamment le régime syrien à cesser les attaques contre la population, à libérer les détenus emprisonnés depuis le début de la révolte et à faciliter la mise en œuvre d'une aide humanitaire d'urgence.
L'appel est signé par les anciens présidents brésilien Fernando Henrique Cardoso et sud-africain Frederik de Klerk, par David Miliband, ancien ministre des affaires étrangères britannique, par Richard von Weizsäcker, ancien président de laRépublique Fédérale d'Allemagne, par l'ancien ministre de la justice français Robert Badinter et par les deux Prix Nobel de la paix Shirin Ebadi  et la Libérienne Leymah Gbowee.
"Cette horreur doit cesser, s'est indignée l'Iranienne Shirin Ebadi, dans le communiqué. La réunion des ministres des affaires étrangères aujourd'hui à New York doit sortir le Conseil de sécurité de sa léthargie, l'unifier derrière la Ligue arabe et passer une résolution par consensus."

O fascismo em construcao no mundo: web controlada por governos

Sim, o fascismo não está em construção apenas no Brasil, mas um pouco em todas as partes do mundo onde governos pensam que podem, que devem cercear o acesso à informação por parte dos simples cidadãos, que precisam controlar jornalistas e seu acesso a dados que eles, governos autoritários, consideram sensíveis, ou eventualmente prejudiciais aos políticos que ocupam -- temporariamente, se espera -- o poder.
A vocação totalitária se esconde nas mais diversas situações, por vezes até em Estados formalmente democráticos que possuem partidos com vocação totalitária.
A Repórteres Sem Fronteiras deveria se interessar mais ao caso do Brasil, e seu fascismo em construção, sobretudo nas comunicações, onde reinam espíritos autoritários e vocações totalitárias...
Paulo Roberto de Almeida

2011, année noire pour la liberté d'expression en ligne

LEMONDE.FR avec AFP | 12.03.12 | 11h26   •  Mis à jour le 12.03.12 | 12h06
La carte pour 2011 des pays "ennemis d'Internet" et des pays "sous surveillance" de Reporters sans frontières.
La carte pour 2011 des pays "ennemis d'Internet" et des pays "sous surveillance" de Reporters sans frontières.RSF

L'année 2011 "restera comme une année d'une violence sans précédent" contre les citoyens actifs sur la Toile, avec la mort de cinq d'entre eux et plus de 200 arrestations, soit une hausse de 30 % par rapport à 2010, estime Reporters sans frontières (RSF), dans son rapport 2012 (pdf) sur les ennemis d'Internet mis en ligne lundi. "Les 'net-citoyens' ont été, en 2011, au cœur des changements politiques qui ont affecté le monde arabe. Ils ont tenté, aux côtés de journalistes, detenir la censure en échec mais en ont, en contrepartie, payé le prix fort", déclare RSF dans un communiqué.

Le rapport, qui contient chaque année une liste des pays considérés comme"ennemis d'Internet" et de pays "sous surveillance", salue les progrès réalisés par deux pays : la Libye, tout d'abord, à la suite de la chute du colonel Kadhafi, et le Venezuela, où "l'adoption, en 2011, de législations potentiellement liberticides pour le Net n'a pour le moment pas été suivie d'effet particulièrement néfaste". Les deux pays quittent la liste des pays sous surveillance, même si l'organisation de défense de la liberté d'expression se dit "vigilante".
FILTRAGE ACCRU
En revanche, deux nouveaux pays ont fait leur entrée dans la catégorie des pays sous surveillance : le Kazakhstan et l'Inde. Pour ce dernier, RSF note que depuis les attentats de Bombay en 2008 "les autorités indiennes ont renforcé leur surveillance du Web et la pression sur les intermédiaires techniques, tout en rejetant publiquement les accusations de censure".
Deux pays sont également passés du statut "sous surveillance" à celui d'"ennemi d'Internet". Le Bahreïn et la Biélorussie, où la censure et la surveillance des opposants politiques se sont nettement renforcées en 2011. En réponse au printemps arabe, le Bahreïn a notamment renforcé la liste des sites et services bloqués dans le pays, et procédé à une vague d'arrestations d'opposants et de net-citoyens. En Biélorussie, outre un filtrage accru, RSF note le développement des"conversations préventives", durant lesquelles la police "incite" les personnes à ne pas manifester ou exprimer leurs opinions. Le Bahreïn et la Biélorussie rejoignent ainsi l'Arabie saoudite, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l'Iran, l'Ouzbékistan, la Syrie, le Turkménistan et le Vietnam dans la liste des "ennemis d'Internet".
LA FRANCE TOUJOURS "SOUS SURVEILLANCE"
Entrée dans la liste des pays sous surveillance l'an dernier, la France figure toujours dans cette catégorie pour l'édition 2012 du rapport. Pour RSF, deux éléments justifient ce classement : d'une part, la multiplication des procédures judiciaires contre les journalistes, et d'autre part, la mise en place de nouveaux mécanismes de filtrage du Web.
"Le gouvernement a pris le contre-pied de décisions judiciaires ou de recommandations internationales condamnant le filtrage ou la suspension de l'accès à Internet, et ce dans un contexte de pressions sur les sources des journalistes. La France ne doit pas sacrifier la liberté d'expression en ligne et la neutralité du Net à la tentation sécuritaire ou à la protection du droit d'auteur", dénonce RSF, citant pêle-mêle les lois Hadopi, Loppsi 2, sur les jeux en ligne, ou encore le blocage du site Copwatch.
Plus généralement, l'organisation s'inquiète de la tendance des grandes démocraties "à céder aux tentations sécuritaires ou à prendre des mesures disproportionnées pour protéger le droit d'auteur", et des pressions de plus en plus fortes exercées sur les fournisseurs d'accès à Internet et autres fournisseurs de services pour qu'ils participent à la surveillance d'internautes ou au blocage de sites. Des pays comme la Turquie ou la Corée du Sud ont ainsi renforcé leurs systèmes de filtrage d'Internet.
RSF note toutefois un point positif dans ce tableau globalement sombre : la mobilisation de plus en plus importante des citoyens pour préserver leur droit d'accès à l'information et leur liberté d'expression, dans le cadre du mouvement de protestation contre le traité ACTA par exemple. "Les internautes des pays dits 'libres' ont appris à se mobiliser pour conserver leurs acquis", se félicite RSF.

O fascismo em construção no Brasil (3): o caso da EBC: tentaculos internacionais


TV do governo quer ter jornalistas em todos os continentes

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ANDREZA MATAIS
FLÁVIA FOREQUE
DE BRASÍLIA
O governo quer contratar jornalistas em todos os continentes para abastecer com informações oficiais seus veículos de comunicação.
A meta está prevista no plano de trabalho da EBC (Empresa Brasil de Comunicação) apresentado pela nova direção da estatal que assumiu em dezembro e controla uma TV, uma agência de notícias e uma rádio.
O primeiro passo foi dado na última semana quando a empresa reativou a cobertura na África, enviando um correspondente para Maputo, capital de Moçambique.
O custo de manter um repórter para abastecer a TV, que tem audiência próxima a zero, e os demais veículos é de R$ 543,21 mil anuais.
Com 192 jornalistas concursados e quatro anos de existência, a EBC informou que optou por contratar um profissional porque "não possui jornalista com a qualificação necessária para desenvolver o trabalho".
A EBC só conta com repórteres próprios no Brasil em três Estados (RJ, SP e MA) e no DF, onde é a sua sede.
O contrato com o repórter de Moçambique foi assinado sem licitação, na semana passada, com empresa que tem cinco meses de existência.
Emerson Penha, dono da empresa, foi escolhido, de acordo com a EBC, "por ter realizado inúmeras coberturas internacionais", entre as citadas, nenhuma na África.
Até janeiro, Moçambique foi o destino de apenas 0,96% das exportações brasileiras para a África.
A EBC diz que Moçambique é o maior país de língua portuguesa na África e abriga empresas brasileiras importantes como a Vale.
Segundo a EBC, o plano de trabalho é para 2012, mas o envio de pessoal para os demais continentes irá ocorrer "assim que o orçamento permitir essa expansão".
A empresa mantém também posto em Buenos Aires, "onde os serviços das agências de notícias não costumam ter eficiente qualidade".
O orçamento da empresa pública para este ano é de R$ 416,5 milhões. No Brasil, atinge 1.700 dos 5.565 municípios.
Ainda na cobertura internacional, a nova direção da EBC abriu licitação de R$ 800 mil para contratar uma empresa que ofereça serviços de produção de TV e transmissão de sinal via satélite em viagens de autoridades.
Justifica que a agenda da presidente Dilma no exterior é fechada de última hora, o que torna a negociação com as emissoras locais "sempre problemáticas".

O fascismo em construção no Brasil (2): o caso da EBC, grandes pretensoes


Blog de Lauro Jardim
9:26 \ Televisão

Franklin cresce

Franklin emplaca mais um nome na EBC
Franklin Martins continua aumentando a sua influência na EBC. No próximo dia 10, o conselho de administração da empresa vai analisar a nomeação de Ottoni Fernandes, seu ex-secretário executivo na Secom, para a diretoria internacional, um novo cargo a ser criado na estrutura. Pela proposta, Ottoni também cuidaria do escritório da EBC em São Paulo.
Por Lauro Jardim

O fascismo em construcao no Brasil (1): o caso da EBC, números e dados

Pretendo iniciar uma série sobre a construção do fascismo no Brasil.
Sim, do fascismo, e repito em maisúsculas: DO FASCISMO.
Muita gente -- ingênua ou desinformada -- pensa que fascismo é um assunto do passado europeu, aquelas coisas histriônicas (camisas negras, marchas de militantes fanatizados ao estilo militar, ditadores de opereta ou megalomaníacos de bigode ridículo, muita gesticulação, machismo espetacular, até um lado folclórico ou carnavalesco de gente paramentada, saudações ao chefe, etc) e, sobretudo, a força bruta, o lado militarista, da mobilização compulsória (e compulsiva) das pessoas, da organização centralizada, do Estado total e outras imagens clássicas do totalitarismo ordinário.
Não, fascismo não é isso, ou não é só isso.
Esse tipo de figuração dos anos 1920 ou 1930 efetivamente já passou, e os fascistas não precisam mais recorrer a essa pirotecnia toda para se implantar e dominar a sociedade.
O fascismo é uma coisa insidiosa: grupos organizados de militantes autoritários, quando não totalitários, que pensam controlar a sociedade, submetendo-a à autoridade de um partido, de uma ideia, de uma vontade, que é justamente a de subordinar todos os indivíduos ao Estado, de fazê-los obedecer sua vontade totalitária de comandar os corações e mentes das pessoas.
Começa por extrair da sociedade todos os recursos vivos que ela possui, a submerger suas organizações cívicas, sociais, nos canais de transmissão do partido totalitário, e a dominar, submeter todos os seus meios de comunicação, para transmitir apenas a doutrina dos chefes, a vontade do déspota, a opinião autorizada, a única possível.
O fascismo é antes de tudo um estado mental, a do Estado que tudo pode e tudo faz.
Por isso, os fascistas, os verdadeiros fascistas -- não a versão ridicularizada pela história, depois de muita guerra e destruição, é verdade -- se apossam dos meio de comunicação, e pretendem que todos rezem pela sua cartilha totalitária.
O fascismo no Brasil está se instalando insidiosamente, e tenho procurado aqui dar notícias de seu desenvolvimento, de sua implantação progressiva, sobretudo na área econômica -- que é a que me interessa intelectualmente -- mas confesso que estava negligenciando o seu lado mais prático, e mais perverso: a submissão das mentes pela propaganda oficial, esse Goebbels de fancaria que tentam nos impingir pela existência de uma "central de comunicações" do governo, um fascismo potencial que pode trazer mais prejuízos ao povo brasileiro que o simples custo orçamentário (e este já é enorme).
Por isso, vou deslocar minha atenção a esse órgão fascista por excelência que é a Empresa Brasileira de Comunicação (talvez fosse mais apropriado "de comunicações", pois eles se pretendem mesmo "plurais" e pervasivos, omnipresentes e oniscientes).
Vou transmitir os dados disponíveis e depois fazer minha análise do que considero ser o fascismo em contrução no Brasil.
É meu direito, e minha liberdade, mesmo ao custo de ataques dos fascistas disfarçados, apresentar dados e discutir suas implicações para todos nós, cidadãos comprometidos com as mais amplas liberdades, que os fascistas querem submeter, esmagar, cercear, impedir.
Não com a minha passividade.
Aguardem mais posts sobre isto.
Paulo Roberto de Almeida

Os números da EBC – orçamento, pessoal e audiência 26.02.2012 - 7:00 

Blog do 

A EBC (Empresa Brasil de Comunicação) é uma estatal criada em 2007. Tem melhorado seus resultados, mas ainda mais gasta do que ganha dinheiro. É o que mostram dados sobre o orçamento da instituição desde sua fundação. Todos os dados estão em tabelas ao longo deste post.
Em 2008, quando passou a funcionar mais para valer, o déficit foi de R$ 286,5 milhões. Em 2009, R$ 367,7 milhões. Em 2010, R$ 429,6 milhões. No ano passado, 2011, o valor foi de R$ 367,8 milhões –uma queda em relação a 2010.
O diretor-presidente da EBC, Nelson Breve, participou em 24.fev.2012 do Poder e Política, programa de entrevistas do UOL e da Folha. Ele falou sobre a ideia de diversificar a carteira de clientes da EBC para além do governo federal a fim de conseguir receita própria para a estatal.
Breve declarou que já manteve conversas com a TV Cultura, controlada pelo governo de São Paulo (do PSDB) e com a Câmara Municipal de São Paulo (presidida por um político do PSD). Abaixo, trecho em vídeo da entrevista em que Nelson Breve fala sobre o tema. Para assistir em smart phones e tablets clique aqui.
(ver este link)

Estatal do governo federal, a EBC gere uma série de veículos públicos de comunicação, como a TV Brasil e as rádios Nacional e MEC. Ao todo, tem 2.222 funcionários: 339 jornalistas, 668 pessoas no departamento administrativo e 1.215 em áreas operacionais.
A audiência dos veículos da EBC não acompanha a grandiosidade de seu déficit nem do quadro de funcionários. A TV Brasil, que poderia ser o principal veículo da empresa, tem resultados pífios de audiência. Em 2011, segundo o Ibope, teve audiência média de 0,1% em São Paulo, 0,4% no Rio de Janeiro e 0,3% em Brasília.
(A seguir...)

segunda-feira, 12 de março de 2012

Agencia Brasil adota comportamento fascista e pretende intimidar este blogueiro

O assunto começa a ficar divertido.
Quem não leu os fundamentos do problema, pode primeiro passar por este meu post, imediatamente anterior:

Agencia Brasil tenta esconder seu Portugues deficiente



1) Agora vejam o que me escreve o "Editor-chefe", pago com o meu dinheiro para intimidar cidadãos livres:


On 12/03/2012, at 23:04, Ivanir Bortot wrote:
Prezado Senhor Paulo. Como lhe informei. O nosso título não está e nunca esteve errado, como lhe informei pelo link da matéria e consta nos nossos registros. Caso o senhor não faça a correção no que foi publicado pelo seu blog, o assunto será remetido ao nosso departamento jurídico para que medidas judiciais sejam tomadas. 
Atenciosamente
Ivanir José Bortot

2) E o que eu acabo de lhe responder: 

Perfeito.
Você está pretendendo me intimidar, ou só gastando o meu dinheiro à toa, como sempre?
Vou fazer uma matéria sobre os gastos da inútil Agência Brasil.
Acho que vocês merecem esse tipo de atenção da imprensa livre...
-----------------------------------
Paulo Roberto de Almeida

3) E agora acrescento este comentários: 

Como já escrevi, apenas em regimes fascistas podemos encontrar uma imprensa oficial, que não se contenta apenas em transmitir informações -- o que agências livres, privadas, também fazem, de modo muito melhor, sem gastar o meu, o seu, o nosso dinheiro, com matérias politicamente dirigidas -- mas que pretendem também deter a verdade oficial, a palavra certa.
Isso se chama Big Brother, o que, convenhamos, é um pouco ridículo e já passou de moda.
Pode ser que pessoas com mentalidade fascista não suportem receber gozação de cidadãos livres.
Pode ser que regimes apreciados pelo companheiro redator-chefe façam esse tipo de intimidação contra cidadãos livres.
Num país livre, esse tipo de comportamento deveria apenas ser ridicularizado.
E, claro, servir de advertência para o que significa viver sob regimes fascistas.
O funcionário em questão deveria ter vergonha de ficar gastando o meu dinheiro com matérias inúteis como essa, que só conseguem chamar a atenção para o seu lado intolerante, intimidatório, aliás sem qualquer senso de humor.
Em qualquer país normal, o Parlamento, um tribunal de contas, agências encarregadas do bom uso do dinheiro público -- que aliás não é público, mas extorquido dos cidadãos -- já teriam há muito fechado essa agência inútil que tem a pretensão de se apelidar com o nome do país.
Lamento que o Brasil não seja um país normal, e que tenha serviçais anormais que pretendem policiar cidadãos livres...
Paulo Roberto de Almeida 

Agencia Brasil tenta esconder seu Portugues deficiente

Jornalistas oficiais (ou seja, pagos com o nosso dinheiro) cometem erros, isso é normal.
Quem não os comete?
Todos nós, inclusive este modesto blogueiro -- que costuma escrever rápido, mas os dedos nem sempre acompanham a rapidez ainda maior do pensamento, e também disponho de pouco tempo disponível para ler tudo e refletir sobre o que vale a pena -- todos nós, repito, cometemos erros.
Quando o erro é grande, e compromete a informação, vale a pena corrigir. Pequenos erros de digitação não justificam o esforço e não vale a pena corrigir.
Mas, por vezes, alguns erros causam surpresa, pois é difícil, admitamos, trocar um "s" por um "ç" apenas por erro de digitação. É preciso um pouco mais de alguma coisa para cair nesse tipo de erro.
A matéria abaixo CERTAMENTE não valia a pena transcrever, pois é tão anódina, tão sem importância, que poderia passar impune, como tantos erros formais e substantivos cometidos nos mais diversos setores de atividade, por governos, por opositores do governo, por simples cidadãos. Eu a postei apenas num momento de distração, como puro "divertissement", como diriam os franceses.
Mas a Agência Brasil não tem apenas um exército de jornalistas pagos com o nosso dinheiro para escrever mal as matérias que "caem", literalmente, em sua mesa de trabalho.
Eles também um exército de vigilantes, pagos com o nosso dinheiro, dedicados a saber o que o público que paga o salário deles pensa de sua atividade.
Bem, pelo menos no que me concerne, penso mal.
Preferia não ter de pagar a jornalistas oficiais, pois a imprensa é algo especificamente social, pertinente à liberdade que tem a sociedade de se informar.
Imprensa oficial costuma existir em Estados fascistas, que também gostam de controlar a sociedade para saber o que a sociedade pensa do Estado.
Bem, pelo menos no que me concerne, penso mal.
Sobretudo quando alguém pretende cercear minha liberdade de pensar e de falar mal do governo e de jornalistas que são pagos com o meu dinheiro, e ainda se ocupam de coisas inúteis, como esta que vai aqui  abaixo reproduzida.
Por que eles não vão catar coquinho, com o dinheiro deles, e não com o meu?
Eu também penso que a própria Agência Brasil é um ERRO MONUMENTAL que não deveria ter sido cometido. Já que foi, que ela seja eliminada o mais cedo possível. É um desejo e tenho esse direito.
Pois bem, estou me pronunciando aqui PELA EXTINÇÃO DA AGÊNCIA BRASIL.
Ou será que eu deveria escrever EXTINSSÃO?
Também pode ser.
É o que desejo para a Agência Brasil.
Será que o seu Editor-chefe vai me escrever reclamando do meu pedido de dupla EXTINÇÃO-EXTINSSÃO?
Pode escrever reclamando. Publicarei novamente.
Um blog democrático e aberto como este aceita debates. Mesmo alguns totalmente inúteis...
Até de jornalistas pagos com o meu dinheiro, que aliás não deveriam existir...
Paulo Roberto de Almeida

1) Primeiro o vigilante do ar detecta algum problema com este blog, sob o título de "Crítica? Zombaria?"

----- Mensagem encaminhada -----
De: "Jefferson Bispo Ferreira" <jefferson.ferreira@ebc.com.br>
Para: "Gilberto Goncalves Costa" <gilberto.costa@ebc.com.br>
Enviadas: Segunda-feira, 12 de Março de 2012 14:38:31
Assunto: Crítica? Zombaria?

 Uma amiga, e também ex-aluno sua, mandou-me isso hoje. Acho que deveria dar uma olhada.


-- 
Jefferson Ferreira
61) 9685-2522
3799-5339/5355
Agência Brasil - EBC

======

2) Aí, eles deram uma olhada. E o tal Editor-chefe da Agência pretende uma " imediata retratação" da minha parte.

On 12/03/2012, at 22:00, Ivanir Bortot wrote:
Prezado Sr. Paulo Almeida

Estou lhe enviando o link  http://agenciabrasil.ebc.com.br/noticia/2012-03-09/agu-e-itamaraty-avaliam-acao-para-suspender-bloqueio-de-contas-da-diplomacia-brasileira publicada no último dia 09 de março de 2012, cuja o título é "AGU e Itamaraty avaliam ação para suspender bloqueio de contas da diplomacia brasileira na Itália". A matéria é a mesma que esta publicada neste momento na Agência Brasil.

Assim, considero um equivoco atribuir  à  Agência Brasil o título: "AGU avalia suspenção de bloqueio de contas da diplomacia brasileira." Não publicamos nenhuma matéria com este título. Caso o senhor tenha lido ou visto o referido título em alguma outro veículo de comunicação, que tenha usado nosso conteúdo, a responsabilidade pelo erro é deste veículo.

Solicito uma imediata retratação, de sua parte, em relação às palavras desabonadoras publicadas em seu blog sobre os profissionais da Agência Brasil.

Atenciosamente. 
Ivanir José Bortot
Editor-chefe da Agência Brasil. 

=========

3) Minha resposta ao cidadão pago com o meu dinheiro para cercear minha liberdade de expressão:

Prezado Senhor Ivanir,
Não fui eu quem inventou o título. Tanto vocês, ou o repórter, e seus chefes cometeram a impropriedade de circular um título errado, que foi capturado pelo Google Reader, que faz isso automaticamente, por computador. Ou seja, ninguém inventou o título a não ser a fonte.
Portanto, quem deve se retratar é a Agência Brasil, por publicar títulos (e possivelmente matérias também) com Português deficiente.
O fato de que vocês tenham corrigido o título da matéria não contradiz o fato de que vocês erraram.
Seria tão mais simples reconhecer o erro e prometer que não vão reincidir...
Sugiro cursos de Português para os seus jornalistas...
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Paulo Roberto de Almeida
pralmeida@me.com
www.pralmeida.org
diplomatizzando.blogspot.com

domingo, 11 de março de 2012

A la Recherche du Temps Perdu - Pierre Proust Malan (ops...)

Com perdão de Proust, da Economist e do próprio Pedro S. Malan, transcrevo aqui, sob um título estapafúrdio, o excelente artigo que ele publica no Estadão deste domingo (como faz a cada mês).
Ele se satisfaz com o fato de os companheiros estarem, tantos depois de se oporem bestamente a coisas muito simples e nada ideológicas, como ele diz, se rendendo às evidências, e tomando medidas necessárias para acelerar o crescimento.
Eu não me congratulo com ninguém, apenas repito como Roberto Campos: 
"O Brasil é um país que não perde oportunidade de perder oportunidades", 
e acrescentaria: "...e alguns perdem mais do que outros"...
Os companheiros, por exemplo, perderam várias oportunidades de mudar suas crenças infantis e suas posturas irracionais. 
Vai demorar um pouco mais, mas ainda vamos vê-los preconizando a privatização do Banco do Brasil e da Petrobras... Vai demorar, mas vão chegar lá, por puro pragmatismo...
Paulo Roberto de Almeida 

Em busca do tempo perdido

Pedro S. Malan
O Estado de S.Paulo11 de março de 2012

A sempre inteligente revista britânica The Economist, que já existia havia quase 30 anos quando Marcel Proust nasceu, acaba de criar, exatos 90 anos após a morte do grande escritor, um "índice Proust", que procura medir o "tempo perdido", ou melhor, a extensão do retrocesso (em anos) causado pela grave crise econômica, financeira e fiscal que há quase meia década assola o mundo desenvolvido.
A medida até agora mais simples desse retrocesso já era preocupante: dos 34 países mais "desenvolvidos", 28 não haviam alcançado, em 2011, o nível de produto per capita que tinham em 2007. A revista The Economist utiliza mais seis indicadores, além do produto interno bruto (PIB): consumo privado, desemprego, salário real, preços de ativos financeiros, preços de habitação e riqueza familiar. Uma média de retrocessos - tempo perdido em anos - em cada uma das três categorias em que estão agrupados esses indicadores produz o "índice Proust".
Alguns dos resultados: para a Grécia o relógio teria sido atrasado 12 anos. Irlanda, Itália, Portugal e Espanha teriam "perdido" sete anos ou mais. A Inglaterra, oito. Os Estados Unidos, epicentro do abalo sísmico que afetou a economia mundial, estariam, na média dos indicadores acima, com um atraso de dez anos. A revista não apresenta índices de Proust para países "em desenvolvimento". Mas é sabido que, dentre os 150 membros desse grupo, cerca de 33 teriam, em 2011, renda per capita inferior à que tinham em 2007.
Isso não significa, de forma alguma, nenhuma projeção para os anos à frente que seriam necessários para recuperar os anos "perdidos". É sabido que médias desse tipo podem encobrir tanto (ou mais) do que revelam. E que alguns dos indicadores do índice acima podem mudar muito mais rapidamente que outros, como, por exemplo, preços de ativos, após longos períodos de declínio. O fato é que, em definitivo, não era uma "marolinha", como se disse por aqui.
Os países de alta renda, cujas dificuldades têm consequências de ordem sistêmica, em seu conjunto, deverão crescer menos de 2% entre 2007 e 2012, enquanto no mesmo período a China, a Índia e o Brasil deverão crescer - e por motivos distintos - cerca de, respectivamente, 56%, 43% e 21%. Fica cada vez mais claro que esta crise está levando a uma mudança estrutural na composição da demanda e da oferta globais. E exigindo, de todos os países, respostas adequadas em termos de políticas domésticas - para além da área econômica.
Não é apenas o mundo desenvolvido que precisa lançar-se numa proustiana busca do tempo perdido para "recuperá-lo" - por meio de uma melhor memória de seu passado, base para uma visão de seu futuro. Permito-me ilustrar o ponto acima reproduzindo um texto recente: "Os principais obstáculos do rápido desenvolvimento econômico são internos, e não externos. Entre as restrições óbvias estão falhas de governança, gastos desnecessários com subsídios (...), um histórico terrível em termos de educação e saúde para a maioria da população, leis trabalhistas rígidas, infraestrutura inadequada e restrições ao uso eficiente da terra".
Como diria o grande Ancelmo Gois, "deve ser duro viver em um país assim". Apesar de soar muito familiar, a observação vem de um livro recém-lançado, com o título A Índia após a Crise Mundial, de Shankar Acharya, ex-assessor econômico do chefe de Governo indiano. O que sugere que, mesmo para um país que deve crescer mais que o dobro do Brasil entre 2007 e 2012, existe uma enorme necessidade de "buscar o tempo perdido". Até porque as deficiências mencionadas acima constituem oportunidades de investimento e apontam para a necessidade de continuidade no processo de reformas que permitiram o enorme progresso daquele país.
A grande lição não deveria passar despercebida por nós, brasileiros. E talvez não esteja. Em meu artigo neste espaço no segundo domingo do mês passado (Vivendo e aprendendo), mencionei que os leilões de concessão ao setor privado dos aeroportos de Guarulhos, Viracopos e Brasília vinham com um atraso de muitos anos, mas representavam, afinal, uma vitória do pragmatismo sobre a ideologia. Uma busca do tempo perdido para recuperá-lo - pensando no futuro.
Pois bem, nas últimas semanas tivemos outro exemplo: com 14 anos de atraso (tempo perdido) os fatos e os argumentos acabaram prevalecendo sobre a ideologia e o corporativismo. O governo Dilma Rousseff, afinal convencido de que o regime de previdência dos servidores públicos era absolutamente insustentável no médio e no longo prazos, decidiu mobilizar-se para mudá-lo, mostrando um entendimento que faltou ao governo Lula.
Existem muitos outros avanços possíveis e necessários exatamente agora que fica cada vez mais claro que o crescimento econômico sustentado a taxas superiores a 4% ao ano exige uma taxa de investimento privado mais elevada, especialmente em infraestrutura. Há que ampliar o regime de concessões (já que o lulopetismo não pode ouvir falar em privatizações) nessas áreas. E isso é urgente.
A ideia de que o problema fundamental do crescimento brasileiro é reduzir juros e desvalorizar o câmbio ainda é muito arraigada entre nós - assim como a suposição equivocada de que o governo pode colocar as taxas reais de juros e câmbio onde quiser. Menos arraigada entre nós é a necessidade de entender por que certos países foram e outros estão sendo bem-sucedidos no presente, como os asiáticos. Estes construíram um complexo e eficiente sistema educacional e uma invejável estrutura logística de transportes, cadeias de suprimentos e mecanismos pragmáticos de cooperação regional, sem perder de vista a sua integração com o resto do mundo.
É muito importante extrair dessas experiências - nada ideológicas - as lições corretas para o nosso futuro.    
ECONOMISTA, FOI MINISTRO DA FAZENDA NO GOVERNO FERNANDO HENRIQUE CARDOSO
E-MAIL: MALAN@ESTADAO.COM.BR

Agencia Brasil: suspendida da "suspencao"

Nota a posteriori, em 13/03/2012:

Sob o título totalmente sarcástico de "Agência Brasil tem novo Dissionario da Lingua Brasileira (whatever...)", eu havia postado uma matéria recebida do Google Reader como tendo a dita Agência como origem. Fui leviano, e deveria ter verificado antes a procedência real da matéria, mesmo tendo recebido do Google Reader, que "captura" matérias as mais variadas quase que imediatamente, e eu até diria que praticamente simultaneamente a sua postagem (já aconteceu comigo mesmo, de receber em menos de um minuto matéria que acabava de postar).
Fiz comentários derrisórios e depreciativos, no que toca o Português do jornalista e de seus colegas, o que foi, reconheço, leviano e irresponsável, mas se tratrava, obviamente, de uma brincadeira e de uma gozação.
Eu mesmo sou corrigido continuamente por meus leitores, alguns de boa vontade, pois constatam tratar-se de erro de digitação, ou mesmo de distração, outros de forma muito maldosa, com demonstrações óbvias de desprezo e vigilância militante (por razões claramente políticas, eu até diria fundamentalistas).
Ao me penitenciar pela impropriedade da ação, e ao me desculpar com os atingidos pelo meu gesto leviano, quero, de toda forma, confirmar minha total desconformidade com o "Ministério da Propaganda" e com a "Agência da Verdade" criada por um partido de tendências claramente autoritárias, o que recebe, obviamente meu total repúdio, como leitor de Orwell e defensor da total liberdade em matéria de comunicação, o que exclui radicalmente -- quero frizar radicalmente -- qualquer agência pública de notícias.
Governo tem de governar; quem tem de informar é a imprensa; o governo no máximo fornece os dados para a sociedade, e a imprensa se desejar, e se for do interesse social, publicará.
Todo o resto é conversa para autoritários inconscientes.
Paulo Roberto de Almeida

Eis a notícia com o erro ortográfico cometido por um retransmissor de notícias, que não vem ao caso, agora, denunciar.


AGU avalia suspenção de bloqueio de contas da diplomacia brasileira

Por Gilberto Costa
Brasília - O Ministério das Relações Exteriores e a Advocacia Geral da União (AGU) estão analisando medida judicial contra o bloqueio das contas bancárias usadas pela Embaixada do Brasil e consulados na Itália.

O bloqueio foi pedido por uma firma italiana que elaborou projetos para o trem-bala Rio-São Paulo, mas não recebeu o pagamento devido pela estatal Valec Engenharia, Construções e Ferrovias, ligada ao Ministério dos Transportes.

A Agência Brasil tentou contato com a Valec, mas não obteve retorno. Segundo o Itamaraty, o caso é apenas ´uma questão jurídica que não afeta a relação Brasil-Itália´. Conforme a decisão de recurso, o governo brasileiro poderá ter que contratar escritório de advocacia italiano para a ação judicial.

Conforme notícia publicada hoje pelo jornal O Estado de S. Paulo, em setembro do ano passado o Tribunal de Arezzo, na Toscana, condenou o Brasil a pagar R$ 36,4 milhões. O país não apresentou recurso à época.
Agência Brasil
Bravo, perfeito, companheiros; vocês provaram que o conteúdo é mais importante que meras notícias.
Paulo Roberto de Almeida