O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

sábado, 11 de outubro de 2008

925) Debate sobre a historia e as restricoes legais

Sobre o politicamente correto que tambem ataca a História:

Point de vue
Liberté pour l'histoire!
Pierre Nora
LE MONDE, 10.10.08

Les historiens sont aujourd'hui appelés à se mobiliser contre l'ingérence du pouvoir politique dans le domaine de la recherche et de l'enseignement historiques et à s'insurger contre la multiplication des lois criminalisant le passé. C'est ce qui en avait motivé près d'un millier, depuis 2005, à se regrouper derrière René Rémond dans une association, Liberté pour l'Histoire.

Ce combat a pris en 2007 une dimension européenne, avec un projet de décision-cadre adoptée par le Parlement européen en première lecture. Elle instaure pour tous les "génocides, crimes de guerre à caractère raciste et crimes contre l'humanité", un délit de "banalisation grossière", et même de "complicité de banalisation" passibles de peines d'emprisonnement, quelles que soient l'époque des crimes en cause et l'autorité (politique, administrative ou judiciaire) qui les a considérés comme établis. Mesure-t-on jusqu'où c'est aller ?

La loi Gayssot, destinée en 1990 à lutter contre le négationnisme, avait créé, à propos des crimes contre l'humanité tels que définis au procès de Nuremberg, un délit de "contestation". Cette loi n'était nullement dirigée contre les historiens, mais, au contraire, contre les militants du mensonge historique. Elle a eu cependant un effet pervers : en déclenchant une émulation des groupes particuliers de mémoire qui revendiquaient pour eux-mêmes les protections que la loi Gayssot garantissait aux juifs, elle ouvrait la porte à une concurrence législative qui, elle, visait directement les historiens.

C'est ainsi qu'il y a eu, en 1992, une réforme du code pénal introduisant deux nouvelles catégories de crimes, le "génocide" et le "crime contre l'humanité" autres que le crime nazi défini en 1945. Cette réforme a rendu possible les lois mémorielles ultérieures : celle de 2001 reconnaissant le "génocide" arménien de 1915 et, la même année, la loi Taubira qualifiant de crime contre l'humanité la traite et l'esclavage perpétrés à partir du XVe siècle par les nations occidentales. Sans parler de la loi Mekachera de 2005, portant "reconnaissance de la nation en faveur des Français rapatriés" et flanquée du fameux article sur "le rôle positif de la présence française outre-mer", disposition finalement annulée en 2006 devant la levée de boucliers et l'intervention du président de la République.

Avec ce projet de décision-cadre, hélas introduit par la France, on change carrément de registre.

Il ne s'agit nullement de nier l'horreur et l'ampleur des crimes, ni la nécessité de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, plus urgente que jamais. Mais il faut bien comprendre qu'au nom des sentiments qui l'inspirent et des intentions qui l'animent, on est en train de nous fabriquer à échelle européenne et sur le modèle de la loi Gayssot une camisole qui contraint la recherche et paralyse l'initiative des enseignants.

Au moment de la loi Gayssot, les survivants des victimes et les orphelins étaient sous nos yeux, et les auteurs des abominations encore bien vivants. Avec la loi Taubira, on remonte à cinq ou six siècles, et avec l'Arménie, à des crimes dans lesquels la France n'a aucune part. A quand la Vendée ? A quand la Saint-Barthélemy ? A quand les albigeois, les cathares, à quand les croisades ? C'est déjà fait pour Austerlitz, où, sur l'injonction du président de la République, en 2006, avaient été annulées les festivités du bicentenaire parce que venait d'être rappelé le rétablissement de l'esclavage en Haïti par Napoléon. C'est aussi déjà fait pour Corneille, dont le quatrième centenaire de la naissance a été mis en veilleuse parce qu'on lui avait découvert des parents qui avaient trempé dans le commerce triangulaire.

Chacun peut comprendre qu'il ne s'agit aucunement pour les historiens de défendre on ne sait quel privilège corporatif ou de se barricader dans une approche scientifique du passé, insensibles à la souffrance humaine et aux plaies toujours ouvertes. Les historiens, de par leur rôle social et leurs responsabilités civiques, se trouvent être seulement en première ligne dans une affaire qui engage l'indépendance de l'esprit et les libertés démocratiques.

La notion de crime contre l'humanité est peut-être un progrès de la conscience universelle et une saine réaction devant des crimes imprescriptibles. Mais elle ne saurait s'appliquer rétroactivement ni sur le plan intellectuel, ni sur le plan moral, ni, a fortiori, sur le plan juridique.

C'est ce qui explique que des historiens et non des moindres qui, sur le moment, avaient été retenus de se joindre à nous dans la condamnation de toute forme de loi qualifiant le passé pour préserver la spécificité de la loi Gayssot, se joignent à nous aujourd'hui.

C'est ce qui explique aussi la spontanéité avec laquelle des historiens de toute l'Europe, et au-delà, se sont tournés vers nous. Parce que si la France a le triste privilège d'être la première, et même la seule, à s'être lancée dans la répression législative en série de la négation des crimes de masse, nous avions, nous, l'antériorité d'une association qui se donnait pour but de faire reconnaître la liberté des enseignants et des chercheurs contre les interventions politiques et les pressions idéologiques de toute nature et origine. Des rassemblements du même type sont en voie de se constituer, en Italie, aux Pays-Bas, ou déjà constitués, comme, en Belgique, Pléthore de mémoire.

Tout n'est peut-être pas perdu. Les responsables politiques à tous les niveaux ne paraissent pas sourds au message des historiens. Puissent-ils entendre celui que nous lançons ici !

Pierre Nora, est historien et membre de l'Académie française, président de l'association Liberté pour l'Histoire.

quinta-feira, 2 de outubro de 2008

924) Dez novas regras de diplomacia

Interesse renovado, ou contínuo (o que percebo por novos comentários postados a este post), significa que determinados temas continuam a despertar o interesse de curiosos, aspirantes, colegas ou simplesmente apreciadores de questões relativas à vida diplomática.
O post abaixo origina-se em um texto mais amplo que eu tinha produzido em 2001, e que foi várias vezes reproduzido em outros sites, boletins, blogs, etc. Foi o primeiro texto que eu publiquei na revista eletrônica Espaço Acadêmico (setembro de 2001).
Dado o interesse, ele foi republicado em formato resumido em meu primeiro blog, como abaixo, e permito-me retranscrevê-lo novamente três anos depopis.

Quinta-feira, 22 de Dezembro de 2005
62) Dez regras modernas de diplomacia
Paulo Roberto de Almeida

Este ensaio breve sobre as novas regras da diplomacia, me foi inspirado pela leitura de um livro de um diplomata português do século XIX: Frederico Francisco de la Figanière: Quatro regras de diplomacia (Lisboa: Livraria Ferreira, 1881, 239 p.). Ao lê-lo, passei a redigir imediatamente algumas regras mais adaptadas ao século XXI. O trabalho foi escrito originalmente entre Chicago (em 22 de julho de 2001) e depois novamente em viagem de São Paulo a Miami e daí a Washington (em 12 de agosto de 2001). Foi publicado originalmente na série “Cousas Diplomáticas” (nº 1), da revista eletrônica Espaço Acadêmico, e espero poder ampliá-lo assim que me for dada oportunidade.

Reflexões rápidas para futuro desenvolvimento...

1. Servir a pátria, mais do que aos governos, conhecer profundamente os interesses permanentes da nação e do povo aos quais serve; ter absolutamente claros quais são os grandes princípios de atuação do país a serviço do qual se encontra.
O diplomata é um agente do Estado e, ainda que ele deva obediência ao governo ao qual serve, deve ter absoluta consciência de que a nação tem interesses mais permanentes e mais fundamentais do que, por vezes, orientações momentâneas de uma determinada administração, que pode estar guiada — mesmo se em política externa isto seja mais raro — por considerações “partidárias” de reduzido escopo nacional. Em resumo, não seja subserviente ao poder político, que, como tudo mais, é passageiro, mas procure inserir uma determinada ação particular no contexto mais geral dos interesses nacionais.

2. Ter domínio total de cada assunto, dedicar-se com afinco ao estudo dos assuntos de que esteja encarregado, aprofundar os temas em pesquisas paralelas.
Esta é uma regra absoluta, que deve ser auto-assumida, obviamente. Numa secretaria de estado ou num posto no exterior, o normal é a divisão do trabalho, o que implica não apenas que você terá o controle dos temas que lhe forem atribuídos, mas que redigirá igualmente as instruções para posições negociais sobre as quais seu conhecimento é normalmente maior do que o do próprio ministro de estado ou o chefe do posto. Mergulhe, pois, nos dossiês, veja antigos maços sobre o assunto (a poeira dos arquivos é extremamente benéfica ao seu desempenho funcional), percorra as estantes da biblioteca para livros históricos e gerais sobre a questão, formule perguntas a quem já se ocupou do tema em conferências negociadoras anteriores, mantenha correspondência particular com seu contraparte no posto (ou na secretaria de estado), enfim, prepare-se como se fosse ser sabatinado no mesmo dia.

3. Adotar uma perspectiva histórica e estrutural de cada tema, situá-lo no contexto próprio, manter independência de julgamento em relação às idéias recebidas e às “verdades reveladas”.
Em diplomacia, raramente uma questão surge do nada, de maneira inopinada. Um tema negocial vem geralmente sendo “amadurecido” há algum tempo, antes de ser inserido formalmente na agenda bilateral ou multilateral. Estude, portanto, todos os antecedentes do assunto em pauta, coloque-o no contexto de sua emergência gradual e no das circunstâncias que presidiram à sua incorporação ao processo negocial, mas tente dar uma perspectiva nova ao tema em questão. Não hesite em contestar os fundamentos da antiga posição negociadora ou duvidar de velhos conceitos e julgamentos (as idées reçues), se você dispuser de novos elementos analíticos para tanto.

4. Empregar as armas da crítica ao considerar posições que devam ser adotadas por sua delegação; praticar um ceticismo sadio sobre prós e contras de determinadas posições; analisar as posições “adversárias”, procurando colocá-las igualmente no contexto de quem as defende.
Ao receber instruções, leia-as com o olho crítico de quem já se dedicou ao estudo da questão e procure colocá-las no contexto negocial efetivo, geralmente mais complexo e matizado do que a definição de posições in abstracto, feita em ambiente destacado do foro processual, sem interação com os demais participantes do jogo diplomático. Considerar os argumentos da parte adversa também contribui para avaliar os fundamentos de sua própria posição, ajudando a revisar conceitos e afinar seu próprio discurso. Uma saudável atitude cética — isto é, sem negativismos inconseqüentes — ajuda na melhoria constante da posição negociadora de sua chancelaria.

5. Dar preferência à substância sobre a forma, ao conteúdo sobre a roupagem, aos interesses econômicos concretos sobre disposições jurídico-abstratas.
Os puristas do direito e os partidários da “razão jurídica” hão de me perdoar a deformação “economicista”, mas os tratados internacionais devem muito pouco aos sacrossantos princípios do direito internacional, e muito mais a considerações econômicas concretas, por vezes de reduzido conteúdo “humanitário”, mas dotadas, ao contrário, de um impacto direto sobre os ganhos imediatos de quem as formula. Como regra geral, não importa quão tortuosa (e torturada) sua linguagem, um acordo internacional representa exatamente — às vezes de forma ambígua — aquilo que as partes lograram inserir em defesa de suas posições e interesses concretos. Portanto, não lamente o estilo “catedral gótica” de um acordo específico, mas assegure-se de que ele contém elementos que contemplem os interesses do país.

6. Afastar ideologias ou interesses político-partidários das considerações relativas à política externa do país.
A política externa tende geralmente a elevar-se acima dos partidos políticos, bem como a rejeitar considerações ideológicas, mas sempre somos afetados por nossas próprias atitudes mentais e algumas “afinidades eletivas” que podem revelar-se numa opção preferencial por um determinado tipo de discurso, “mais engajado”, em lugar de outro, supostamente mais “neutro”. Poucos acreditam no “caráter de classe” da diplomacia, mas eventualmente militantes “classistas” gostariam de ajudar na “inflexão” política ou social de determinadas posições assumidas pelo país internacionalmente, sobretudo quando os temas da agenda envolvem definição de regras que afetam agentes econômicos e expectativas de ganhos relativos para determinados setores de atividade. Deve-se buscar o equilíbrio de posições e uma definição ampla, verdadeiramente nacional, do que seja interesse público relevante.

7. Antecipar ações e reações em um processo negociador, prever caminhos de conciliação e soluções de compromisso, nunca tentar derrotar completamente ou humilhar a parte adversa.
O soldado e o diplomata, como ensinava Raymond Aron, são os dois agentes principais da política externa de um Estado — embora atualmente outras forças sociais, como as ONGs e os homens de negócio, disputem espaço nos mecanismos decisórios burocráticos — mas, à diferença do primeiro, o segundo não está interessado em ocupar território inimigo ou destruir sua capacidade de resistência. Ainda que, em determinadas situações negociais, o interesse relevante do país possa ditar alguma instrução do tipo “vá ao plenário com todas as suas armas (argumentativas) e não faça prisioneiros”, o confronto nunca é o melhor método para lograr vitória num processo negociador complexo. A situação ideal é aquela na qual você “convence” as outras partes negociadoras de que aquela solução favorecida por seu governo é a que melhor contempla os interesses de todos os participantes e na qual as partes saem efetivamente convencidas de que fizeram o melhor negócio, ou pelo menos deram a solução possível ao problema da agenda.

8. Ser eficiente na representação, ser conciso e preciso na informação, ser objetivo na negociação.
Considere-se um agente público que participa de um processo decisório relevante e convença-se de que suas ações terão um impacto decisivo para sua geração e até para a história do país: isto já é um bom começo para dar dignidade à função de representação que você exerce em nome de todos os seus concidadãos. Redija com clareza seus relatórios e seja preciso nas instruções, ainda que dando uma certa latitude ao agente negocial direto; não tente fazer literatura ao redigir um anódino memorandum, ainda que um mot d’esprit aqui e ali sempre ajuda a diminuir a secura burocrática dos expedientes oficiais. Via de regra, estes devem ter um resumo inicial sintetizando o problema e antecipando a solução proposta, um corpo analítico desenvolvendo a questão e expondo os fundamentos da posição que se pretende adotar, e uma finalização contendo os objetivos negociais ou processuais desejados. No foro negociador, não tente esconder seus objetivos sob uma linguagem empolada, mas seja claro e preciso ao expor os dados do problema e ao propor uma solução de compromisso em benefício de todas as partes.

9. Valorize a carreira diplomática sem ser carreirista, seja membro da corporação sem ser corporativista, não torne absolutas as regras hierárquicas, que não podem obstaculizar a defesa de posições bem fundamentadas.
Geralmente se entra na carreira diplomática ostentando certo temor reverencial pelos mais graduados, normalmente tidos como mais “sábios” e mais preparados do que o iniciante. Mas, se você se preparou adequada e intensamente para o exercício de uma profissão que corresponde a seus anseios intelectuais e responde a seu desejo de servir ao país mais do que aos pares, não se deixe intimidar pelas regras da hierarquia e da disciplina, mais próprias do quartel do que de uma chancelaria. Numa reunião de formulação de posições, exponha com firmeza suas opiniões, se elas refletem efetivamente um conhecimento fundamentado do problema em pauta, mesmo se uma “autoridade superior” ostenta uma opinião diversa da sua. Trabalhe com afinco e dedicação, mas não seja carreirista ou corporativista, pois o moderno serviço público não deve aproximar-se dos antigos estamentos de mandarins ou das guildas medievais, com reservas de “espaço burocrático” mais definidas em função de um sistema de “castas” do que do próprio interesse público. A competência no exercício das funções atribuídas deve ser o critério essencial do desempenho no serviço público, não o ativismo em grupos restritos de interesse puramente umbilical.

10. Não faça da diplomacia o foco exclusivo de suas atividades intelectuais e profissionais, pratique alguma outra atividade enriquecedora do espírito ou do físico, não coloque a carreira absolutamente à frente de sua família e dos amigos.
A performance profissional é importante, mas ela não pode ocupar todo o espaço mental do servidor, à exclusão de outras atividades igualmente valorizadas socialmente, seja no esporte, seja no terreno da cultura ou da arte. Uma dedicação acadêmica é a que aparentemente mais se coaduna com a profissão diplomática, mas quiçá isso represente uma deformação pessoal do autor destas linhas. Em todo caso, dedique-se potencialmente a alguma ocupação paralela, ou volte sua mente para um hobby absorvente, de maneira a não ser apenas um “burocrata alienado”, voltado exclusivamente para as lides diplomáticas. Sim, e por mais importante que seja a carreira diplomática para você, não a coloque na frente da família ou de outras pessoas próximas. Muitos se “sentem” sinceramente diplomatas, outros apenas “estão” diplomatas, mas, como no caso de qualquer outra profissão, a diplomacia não pode ser o centro exclusivo de sua vida: os seres humanos, em especial as pessoas da família, são mais importantes do que qualquer profissão ou carreira.

segunda-feira, 29 de setembro de 2008

923) Ano Judaico: 5769

Sem dúvida é excepcional que um povo, no planeta Terra, possa comemorar esse longo período de história, não exatamente contínua, mas apresentando de toda forma certa linearidade cultural e sobretudo religiosa.
Isso corresponde, aproximadamente a 273 gerações (considerando-se que cada geração possa corresponder a 25 anos).
Nem o povo chinês, provavelmente outro dos mais longevos, histórica e culturalmente falando, do mundo, pode exbir tal linearidade histórica ou religiosa.
Meus cumprimentos ao povo judeu, aos seus atuais descendentes, sobretudo meus agradecimentos intelectuais pelo imenso aporte que esse pequeno povo fez em benefício de toda a humanidade, nos campos da filosofia, da medicina, das ciências em geral, e sobretudo em benefício da tolerância mútua, do respeito à vida, de valores elevados de direitos humanos e de solidariedade.
Shalom e longa vida ao povo judeu.
São os meus modestos votos.
Paulo Roberto de Almeida

quinta-feira, 25 de setembro de 2008

922) Homenagem a um amigo historiador

A propósito do falecimento do historiador gaúcho Braz Augusto Aquino Brancato

Carmen Licia e eu, amigos de longa data do Professor Braz Brancato, colegas de pesquisa histórica e espectadores interessados na sua fecunda obra de pesquisador, de docente e de avaliador de cursos de história, gostariamos de deixar nosso testemunho de sentida admiração e de reconhecimento profissional pela grande obra realizada pelo professor Brancato. À Sandra Maria Lubisco Brancato, sua esposa de todas as horas, aos seus filhos, nossas mais sentidas condolências pelo seu passamento e nossa reafirmação de sincero elogio pela seriedade com que ele conduziu suas múltiplas atividades na área da História durante toda a sua vida.

Braz Augusto Aquino Brancato
Ex-embaixador comenta o falecimento de Braz Augusto Aquino Brancato
Rubem Amaral Jr.
Revista de História da Biblioteca Nacional
24.09.2008

Através da coluna "Diálogo com o autor" da Revista de História, recebi a triste notícia do falecimento de meu bom amigo Braz Augusto Aquino Brancato. Conheci-o em Madrid nos idos de 1980, quando ele e sua esposa ali se encontravam fazendo doutorado em História na Universidade Complutense. Desde então, mantivemos regular contato. Anos depois, tive o prazer de hospedá-lo alguns dias em Lisboa e, há alguns meses, recebi sua visita em Brasília, por ocasião de uma reunião da CAPES, órgão de que era consultor.

Resultado de sua tese de doutorado, o livro "Don Pedro I de Brasil, Posible Rey de España" foi prefaciado pelo seu antigo mestre espanhol Professor Emérito Manuel Ballesteros Gaibrois e recebeu da banca examinadora a qualificação "Sobresaliente cum laude", a máxima nota. O Instituto Espanhol de Cooperação Ibero-Americana também concedeu-lhe o Primeiro Prêmio de Teses Doutorais em 1984.

Braz era graduado em História e em Direito pela PUCRS, universidade onde lecionou e exerceu diferentes cargos por longos anos, inclusive de Presidente do seu Conselho Editorial e da revista Estudos-Ibero-Americanos, na qual colaborou com numerosos trabalhos. Seu nutrido currículo acadêmico incluía, além das atividades docentes, uma extensa lista de participações em bancas examinadoras, orientação de pós-graduandos, apresentação de trabalhos em congressos, publicação de artigos em diversos órgãos nacionais e estrangeiros, coordenação e edição de obras coletivas e etc.

Além de seu sólido preparo intelectual, era um homem cordial de grande integridade, excelente chefe de família e leal amigo de seus amigos. Com as minhas reiteradas condolências aos familiares, gostaria de deixar esse testemunho de minha estima, admiração e saudade.

terça-feira, 23 de setembro de 2008

921) Perolas do processo de seleçao academica

Apenas para registro, a modo de informaçao, muito postergada, sobre justificativas esfarrapadas das entidades de fomento acadêmico. Compreendo inteiramente que as possibilidades efetivas sejam em número desproporcionalmente menor em relação às demandas realizadas, mas a desculpa não poderia ser mais incoerente e sem sentido.

Oliveira Lima e a diplomacia brasileira
Em julho de 2004, respondendo a iniciativa do Centro de Memória do CNPq, eu encaminhei um projeto, na temática acima descrita, para ser eventualmente acolhido como um livro na Coleção Memória do Saber do CNPq.
Em meados daquele mês, recebi telefonema do vice-presidente do CNPq, dizendo que tinha aprovado o projeto, mas recomendava ampliação do trabalho para outros aspectos que não apenas a diplomacia, com participação de outros estudiosos. Encaminhei coorrespondência a outros pesquisadores, com vistas a verificar a possibilidade dessa ampliação.
Entretanto, por carta de 6 de outubro de 2004, assinada pelo Secretário Executivo da Coleção Memória do Saber, fui informado que meu projeto não tinha sido retido nos 20 projetos selecionados dentre os 137 recebidos.
Esta foi a justificativa:
“Informamos que o seu projeto não foi aprovado, considerando a segunte avaliação dos pareceristas: ‘A proposta é pouco fundamentada, não situando historicamente o personagem”.

Bem, para que cada um possa julgar, efetivamente, que a minha proposta era pouco fundamentada, eu a transcrevo agora, aqui abaixo:

Coleção Memória do Saber do CNPq
Apresentação de Proposta


1. Nome do referencial objeto de estudo:
Oliveira Lima e a diplomacia brasileira

2. Nome do proponente:
Paulo Roberto de Almeida

3. Justificativa da proposta:
Examinar a contribuição de Oliveira Lima, como intelectual diplomata, para o pensamento diplomático, como pesquisador, para o campo da história diplomática, e, como diplomata da ativa, para a formacao de uma agenda de política externa do Brasil.
O trabalho fará uma reflexão sobre a política externa na época de transição do Império para a República e na era do Barão do Rio Branco (e um pouco mais além, até meados dos anos 1920), com base na contribuição de OL, a partir dos principais escritos publicados, no que se refere aos principais problemas de sua época (e que de certa forma ainda são desafios de hoje): diplomacia regional, conteúdo econômico da diplomacia, papel do diplomata, relações com os EUA, Japão, América Latina etc. Poderá terminar por uma reflexão sobre alguém que foi obscurecido por personalidades mais fortes (Barão do Rio Branco) e sobre sua importância para a atual diplomacia brasileira.
O trabalho servirá também para recuperar alguns “papéis perdidos” para os atuais historiadores brasileiros, assim como para o público em geral e para os diplomatas em particular (seleção de textos mais relevantes).

Esquema provisório de trabalho
Oliveira Lima e a diplomacia brasileira
1. Introdução: por que Oliveira Lima?
(recuperação de seu papel, seus escritos e sua importância para a diplomacia brasileira; principais fontes primárias e secundárias sobre sua obra; a Biblioteca Oliveira Lima da Universidade Católica de Washington: livros e escritos de OL)

Primeira Parte:
Oliveira Lima e sua época
2. Um diplomata belle-époque
(breve resumo da vida e da produção acadêmico-jornalístico-historiográfica de OL, no contexto brasileiro e internacional )
3. Oliveira Lima e a diplomacia brasileira na transição para a República
(itinerário funcional de OL e principais características da diplomacia brasileira entre 1889 e 1902)
4. O acadêmico e o Barão: choque de concepções diplomáticas
(razões e circunstâncias dos desentendimentos e entrechoques: questões pessoais e de definições de política externa)
5. Ascensão e queda do “Dom Quixote Gordo”
(fama intelectual e desencontros funcionais: incidentes de carreira, “desgraça política”, auto-exílio, obscurecimento posterior)

Segunda Parte:
Visões da política externa brasileira: a contribuição de Oliveira Lima
6. O Brasil e o mundo: alianças e preferências continentais
(visão geral das concepções diplomáticas de OL, com base nas suas várias obras publicadas, escritos jornalísticos e papéis pessoais)
7. O Brasil e os Estados Unidos: autonomia e aproximação
(relações americanas, doutrina Monroe, o papel dos EUA no contexto regional e internacional, relações com o Brasil; ver arquivos diplomáticos e os ofícios produzidos por OL)
8. Diplomacia regional: o cone sul e as repúblicas bolivarianas
(a visão de OL das relações platinas e andinas do Brasil, com destaque para a Argentina: visão hegemônico-imperial ou de cooperação regional?, o papel das grandes potências européias e dos EUA nos problemas regionais; corolário Roosevelt à doutrina Monroe)
9. Diplomacia econômica: promoção comercial avant la lettre
(a renovação do papel econômico do diplomata, em complemento ao mandato consular, e as funções de apoio à atividade exportadora pelo MRE)
10. Direito internacional e emergência do multilateralismo
(questões da paz e segurança internacional , meios pacíficos de solução de conflitos: as conferências de paz da Haia, conferências americanas, a opção pelo arbitramento e os problemas do equilíbrio regional)
11. Diplomacia funcional: o diplomata e a modernização do serviço exterior
(críticas de OL à estrutura e funcionamento da diplomacia brasileira: antecipação de mudanças ou irrelevância funcional?)

Terceira Parte:
Duas épocas da política externa brasileira: modernidade de Oliveira Lima?
12. O Brasil e os grandes atores: Europa, Argentina, Estados Unidos, Japão
(as posições de OL são relevantes para a nossa época?)
13. O Brasil e a cooperação regional: do conflito à integração
(da desconfiança à de aliança e integração: OL antecipou algo?)
14. Diplomacia econômica: emergência e afirmação de um estilo diplomático
(das conferências americanas ao multilateralismo econômico contemporâneo)
15. Conclusões: podemos aprender algo com Oliveira Lima, ainda hoje?
(lições, ensinamentos, equívocos de OL; sua utilidade para a diplomacia brasileira na perspectiva do século XXI)

Quarta Parte:
Antologia de Oliveira Lima?
1) Nos Estados Unidos, impressões politicas e sociaes (Leipzig, F. A. Brockhaus, 1899; 524 p.) (trechos)
2) Panamericanismo (Monroe – Bolivar – Roosevelt)
(Rio de Janeiro [etc.] H. Garnier, 1907; 342 p.) (trechos)
3) América Latina e América Inglesa: a evolução Brasileira comparada com a Anglo-Americana (Rio de janeiro. Livraria Garnier [1914?] (trechos)
4) “O Panamericanismo e a Liga das Nações” in Boletim da União Pan-Americana,
Washington: ano XX, nº 3, março 1921, p. 154-169 (trechos)

Apêndice:
Cronologia da vida e da obra de OL e etapas da política externa brasileira
Fontes e bibliografia:
Fontes primárias (arquivos diplomáticos, papéis e manuscritos OL, depoimentos da época
Fontes impressas e publicadas (relatórios do MRE, jornais e periódicos contemporâneos)
Obras de Oliveira Lima
Fontes secundárias (obras sobre Oliveira Lima e a diplomacia brasileira)
Obras gerais

4. Programa de trabalho:
(a ser definido em função da aceitação do projeto)

5. Relação de colaboradores e de suas atribuições:
Assistente de pesquisa (a ser definido entre alunos de mestrado)

6. Estimativa de despesas:
1. Remuneração do autor: R$ 3.000,00
2. Assistente de pesquisa, três meses (R$ 1.000,00 por mês = R$ 3.000,00)
3. Secretária-digitadora, um mês: R$ 700,00
4. Pesquisas no Arquivo Diplomático do RJ, passagens e diárias: R$ 2.000,00
Total: R$ 8.700,00

7. Cronograma de atividades:
( a ser definido em função da aceitação do projeto)

8. Curriculum abreviado do autor:
Paulo Roberto de Almeida é doutor em Ciências Sociais pela Universidade de Bruxelas, mestre em Planejamento Econômico pela Universidade de Antuérpia e diplomata de carreira desde 1977. Tem atuado como professor convidado em diversas instituições brasileiras e estrangeiras e é pesquisador autônomo em temas de história diplomática brasileira e de relações econômicas internacionais. Publicou inúmeros trabalhos e diversos livros nessas áreas, com destaque para o processo de integração regional, o multilateralismo econômico e a diplomacia econômica do Brasil (ver principais publicações e outros dados do autor em www.pralmeida.org).

9. Estimativa do número de páginas (texto e ilustrações):
350 a 400 pp. (poucas ilustrações)

Brasília, 7 de julho de 2004

domingo, 21 de setembro de 2008

920) Hayek sobre as limitações humanas na antecipação do futuro

O filósofo austriaco e prêmio Nobel de economia Friedrich Hayek já figura neste blog, em posição preeminente (ver coluna da direita) sobre a melhor atitude a se adotar em relação aos dogmaas humanos. Agora ele comparece com uma seleção de frases coletadas pelo economista brasileiro Rodrigo Constantino a propósito da liberdade humana e a visão de futuro.

"Human reason can neither predict nor deliberately shape its own future. Its advances consist in finding out where it has been wrong."

"To make the best available knowledge at any given moment the compulsory standard for all future endeavor may well be the most certain way to prevent new knowledge from emerging."

"Freedom granted only when it is known beforehand that its effects will be beneficial is not freedom."

"Our freedom is threatened in many fields because of the fact that we are much too ready to leave the decision to the expert or to accept too uncritically his opinion about a problem of which he knows intimately only one little aspect."

"It is his concern with the impersonal process of society in which more knowledge is utilized than any one individual or organized group of human beings can possess that puts the economists in constant opposition to the ambitions of other specialists who demand powers of control because they feel that their particular knowledge is not given sufficient consideration."

"Most of the advantages of social life, especially in its more advanced forms which we call 'civilization', rest on the fact that the individual benefits from more knowledge than he is aware of."

"It would be an error to believe that, to achieve a higher civilization, we have merely to put into effect the ideas now guiding us; if we are to advance, we must leave room for a continuous revision of our present conceptions and ideals which will be necessitated by further experience."

"Liberty is essential in order to leave room for the unforeseeable and unpredictable."

"Humiliating to human pride as it may be, we must recognize that the advance and even the preservation of civilization are dependent upon a maximum of opportunity for accidents to happen."

sexta-feira, 5 de setembro de 2008

919) Livre acesso a periodicos academicos

Um diretorio de revistas acadêmicas de livre acesso
http://www.doaj.org/

Welcome to the Directory of Open Access Journals.
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segunda-feira, 1 de setembro de 2008

918) Indigenismo: uma utopia ingenua, e talvez perigosa, ou pelo menos equivocada...

Um excelente artigo de um sociólogo latino-americano, vivendo nos EUA, sobre o indigenismo (ou talvez fosse o caso de dizer: sobre a ideologia indigenista).
Acredito que o presidente boliviano Evo Morales faria bem em ler este artigo, mas acredito também que ele não iria gostar...

Reflections from Latin America
Indigenism and Economics
Ibsen Martinez*
September 1, 2008

In some of my articles on Latin America I have used the word "indigenism".
Last April, I received a courteous e-mail from my editor. I cannot resist quoting an excerpt:
As an ordinary American, I don't know very well what it ['indigenism'] means or connotes. It's apparently a term that has come to have a lot of connotations in Latin America. To a native English-speaking reader like myself trying to make sense of it, the word 'indigenous' suggests native peoples—that is, the people who inhabited Latin America before the Spanish explorers ever arrived there. A word like 'indigenism' might suggest that they—the people who lived there before the Spanish ever arrived—should have greater influence in modern politics. But obviously the fact that there is a new word also suggests that maybe the word means something more complex and modern—for example, that there is a modern culture, perhaps intertwined, involving both the originally-indigenous peoples and whatever influences have occurred since.

I looked the word up in several English dictionaries and all I could find was "indigenous", "indigenizing" or even "indigenization". Obviously, "indigenism", at least as I have used it in my past columns, is an ambiguous cognate meaning something complex and modern, as my editor suggests. Something that has many connotations in our region, too. And something that runs deep in the minds of millions of ordinary Latin Americans in many countries like Mexico, Brazil, Paraguay and the Andean countries of Ecuador, Peru and Bolivia.
All together, they have a population of more than 300 million people. And in each one of these countries various forms of indigenism thrive with disparate consequences for their economies.
Instead of a single paragraph, I decided to write a full article on indigenismo. I thought that it might help me get a better grasp of one of the most perplexing Spanish words currently used throughout Latin America by politicians, scholars, journalists, talk-show hosts and, at times, even by truly indigenous persons. I shall try to delve as best as I can into what indigenismo entails when it comes down to Latin American economic matters.
The VOX General Dictionary of Spanish defines indigenismo as
1. The study and extolling of the ancient cultural traits of autochthonous peoples of [Latin] America that have become part of the local European civilization,
2. Political doctrine aimed at vindicating both indigenous and mestizo people's rights
3. Any Spanish American idiomatic expression that appropriates any indigenous word's common usage.

All three entries are essentially correct, but I would also point out that indigenism was primarily an opinion current favorable to the autochthonous peoples that attained great influence as far back as the 16th century. Thus, it is not a modern concept.
Yet, this ancient humanist-inspired current, however diffuse, has been permanent ever since the first contacts between Europeans and the indigenous peoples of South America to this day. Columbus' first idealized depictions of the population he had just met this side of the Atlantic clearly deserve to be held as the earliest products of Latin American indigenism.
First conceived and nurtured by Catholic priests during the colonial era, indigenism has survived through all the stages of Latin American history. It was kept alive after the Independence by countless associations dedicated to protect the indios and it cannot distinctly be identified with any particular social class.
Of course, indigenism drags the burden of the conquistadores's bad conscience as well as that of the criollos—white settlers of Spanish descent—and mestizos in face of the aboriginal populations' backwardness and sufferings. Indigenism, however, has seldom placated that everlasting bad conscience.
Furthernore, indigenism is also a literary, artistic and political movement that began developing itself during the second half of the 19th century in many of our newly-born "republics". It those times it was clear to many intellectuals and politicians that, even after independence, segregation of the indios from the mainstream society hindered the foundation of true nations.
One of the paradoxes involved in Latin American indigenism lies in the fact that, more often than not, it has been a white meditation on the indio, usually written in the conqueror's language, Spanish.
Subcomandante Marcos, the witty and masked leader of the zapatista guerilla in Chiapas, Mexico, is an apt example of this paradox: he is a sociologist of white upper middle-class origins and a prolific indigenista essayist, too. From another point of view, Peruvian writer Mario Vargas Llosa affirms in his book Archaic Utopia (1996) that current Latin American indigenism, such as the one represented by Marcos, is still mostly a "European mythologizing" of Rousseau's "good savage". Still, ever since independence from Spain was attained, indigenism has posed some very difficult questions to our societies.
How to eliminate ethnic and cultural differences that kept the various constituents of the population apart—the indios, the white creole elite, and the mestizo—so that they could merge in a society that could truly be called a nation? How to absorb the aboriginal otherness into the fabric of a nationality? At the same time, how to assert any common national identity based exclusively on aboriginal values and mores?
These are just a few of the contradictions indigenism tried to solve during the 19th and 20th centuries. But if there is something that remains clear it is that the 21st century's Latin American indigenism is tightly connected with all forms of nationalist radical populism. Henri Favre, a respected French expert on the subject, goes as far as saying that "indigenism is the most privileged form of nationalism in Latin America".1
In a sense, Latin American ongoing indigenism is the flip side of globalization. In terms of its application to history, it attempts to invent an aboriginal "collectivist tradition" and retain it as something essentially different from other cultures and societies, to build a estate-oriented, populist ideology on such a tradition.
To be true, today there are as many indigenist currents in Latin American as there are countries where the indigenous population is significantly large.
The Mexican revolution ( 1910-1920) was the great period of intellectual and artistic indigenism in Latin America. The Mexican muralist movement, embodied in the works of José Clemente Orozco or Diego Rivera, became, in the eyes of many other Latin American artists, something worthy of imitation. The same can be said of the various literary indigenista trends—in essays, novels and poetry—that spread out in Latin America during the first half of the 20th century. But it was radical politics what cleared the way to transform indigenism in a major political force throughout the region.
1927 was a good year for both the New York Yankees and political indigenism in Latin America. José Carlos Mariátegui, a brilliant Peruvian Marxist writer, began publishing a series of essays asserting, for the first time in Latin American intellectual history, that indigenism should be inseparable from socialism.
According to Mariátegui, only a Marxist-oriented collectivism could successfully replace feudal and capitalist societies in the Andean countries —Ecuador, Peru, Bolivia—and bring justice and welfare to the descendants of the ancient Incan Empire.
Neither [European] civilizaton nor the white man's alphabet—he wrote—will upbring the indigenous soul. The myth, the idea of a socialist revolution will. The indio's only hope must be revolutionary.
The Marxist perspective that Latin American indigenism acquired ever since misrepresents pre-Hispanic indigenous communities as collective and philanthropic "good savage" societies. Furthermore, it posits the impossibility of founding democratic and liberal institutions on "feudal and neocolonial economies".
To deny Spanish atrocities during the Conquest period would be as loathsome as denying the Holocaust. But it is just as deceitful to describe pre-Hispanic societies as egalitarian Utopias.
Yet, more than eighty years after Mariátegui's book was first published, a diversity of indigenisms thrives throughout the continent. Certainly, it is more nuanced in those countries where mestizaje—a Spanish word that refers to peoples of mixed race—is a distinctive trait of their societies, such as Colombia or Venezuela. Miscegenation, it would seem, attenuates segregationism and scolds racist attitudes.
Though there have been Mayan Indians guerrillas in Guatemala, especially active during the 1980s, the end of the Cold War extinguished them the same way as it put an end to all Central American civil wars. The Zapatista irregulars in Chiapas, Mexico, might still attract scores of radical U.S. and European tourists, but it never posed a credible threat to Mexican democratic institutions.
Today, indigenism is a major political force only in the Andean countries, a 3 million square-Km region once called Tahuantinsuyo, the greatest and oldest empire ever developed in pre-Hispanic America.
This Incan Empire, as it was also known, was headquartered in the now Peruvian city of Cuzco. Its Pacific coastline stretched for more that 5000 km. When the Spaniards first arrived during the early 15th century, the Incan Empire extended over what now is Ecuador, Peru and Bolivia. At the height of its might, during the 13th century, it comprised large expanses of what now are Colombia and Northern Chile and Argentina. This only fact would explain why indigenism in the Andean countries has morphed into a force that simply will not go away and must be reckoned with.
Nobody can deny that president Evo Morales, who is the first indigenous ruler of after 500 hundred years of Bolivian history, represents a majority of his country's indigenous population.
According to a 2001 official census, 45 percent out of a total of some 8 million inhabitants consider themselves to be pueblos originarios—native peoples. They all sit on South America's second-biggest gas reserves. Yet, excepting Haiti, Bolivia is undeniably one of the most unequal countries in Latin America.
Mr. Morales is intent in having a new constitution approved via referendum. His "indigenous constitution", as it is called, vindicates the same fictional ancient forms of pre-Hispanic collectivism that, according to Mariátegui, chastized personal profit and produced wealth for all.
The irony of it is that a majority of followers of Mr. Morales simply cannot imagine that Tahuantinsuyo was in fact a ruthless theocracy, a tyrannical regime with an economy based on slave work. Furthermore, they reject the idea that integrating into a globalized world economy should not necessarily imply bowing to any foreign imperialism.
Should Mr. Morales go his way, his constitution would only strengthen presidential powers and embed a state-led socialist economy.
For all its philanthropic ideals, indigenism has only made it more difficult to attain true economic growth and it has done so just when the Andean countries should be going through the best of its times.

Notes:
1 Henri Favre, L'Indigenisme, Presses Universitaires de France, Col. Que sais-je?, Paris, 1996.

* Ibsen Martinez is a columnist, journalist, and award-winning playwright from Caracas, Venezuela. His writings have appeared in El Nuevo Herald, Miami, Letras Libres, Madrid, and El Pais in Madrid. Since 1995, he has written a weekly column for El Nacional.

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terça-feira, 19 de agosto de 2008

917) O investimento direto estrangeiro no crescimento: um estudo sobre os EUA

Com alguma caução para as diferenças estruturais entre as duas economias, esse estudo sobre o papel do IED na economia americana pode servir para alguma inferência indireta sobre seu papel na economia brasileira, supondo-se que algumas relações econômicas em nível microeconômico permaneçam válidas independentemente das dimensões ou características macroeconômicas do país focado.

Working Paper
Policy Liberalization and FDI Growth, 1982 to 2006 [pdf]
Matthew Adler and Gary Clyde Hufbauer

Global economic expansion over the last three decades has been remarkable. While nominal world GDP has increased four times, world trade flows have grown more than six-fold, and the stock of foreign direct investment (FDI) has grown by roughly 20 times since 1980. The sources of global trade and investment growth are well known—general economic expansion, policy liberalization, and better communications and technology—but the impact of each source is unclear.

Adler and Hufbauer attempt to uncover the contribution of policy liberalization to the rising ratios of US inward and outward FDI stocks to GDP over the last three decades. Drawing on stylized facts and an unorthodox calculation method the authors estimate that roughly 30 percent of US inward FDI stock growth and 18 percent of US outward FDI stock growth between 1982 and 2006 can be attributed to policy liberalization. In total, and as a conservative measure, US inward and outward FDI stock growth between 1982 and 2006 contributed roughly $234 billion annually to the level of US real GDP in 2006. Of this annual gain, roughly $77 billion results from the expected rate of FDI stock growth (as a simple consequence of GDP growth); $48 billion is attributable to FDI stock growth from policy liberalization; and $112 billion is attributable to FDI stock growth from "everything else"—a combination of market forces and technological change.

>> Read full working paper [pdf]

>> See also Does Foreign Direct Investment Promote Development?

916) Ambicoes nucleares do Brasil: uma analise a partir dos EUA

Brazil's Nuclear Ambitions: Worrisome?
Council on Hemispheric Affairs

On Thursday, July 31, Brazilian authorities gave the final go ahead to the civilian nuclear power company, Electronuclear, to continue construction of the country's third nuclear power plant. Though the decision to revitalize the 22-year-old nuclear reactor, Angra 3, came late last year, plans were finalized in July by the government's environmental regulatory agency. Electronuclear, a subsidiary of the state-owned energy firm Electrobras, plans to begin construction in February.

Brazilian officials must constantly address the country's still inadequate supply of energy if they hope to see Brazil continue on the path to becoming a superpower. For this reason, together with several major new discoveries of oil deposits off Brazil's coastline, a confident President Luiz Inácio Lula da Silva hails the developing nuclear initiative as one that could ensure an increased supply of energy to the population. However, there are grave political and economic implications of any turn to nuclear energy that he is taking, that should not be overlooked or minimized.

For Full Article Click Here

This analysis was prepared by COHA Research Associate Elizabeth Reavey.

sábado, 16 de agosto de 2008

915) Um novo conceito de busca na internet: www.cuil.com

Muitos já sabem da nova ferramenta de busca disponível na internet: www.cuil.com
Ele tem um conceito diferente de busca, com ferramentas mais direcionadas para o que interessa no conceito, ou nos termos selecionados, aparentemente de forma relacional, não por meio do volume bruto de consultas, como parece ser o sistema do Google.
Fiz um pequeno teste, colocando meu próprio nome, entre aspas, como referência básica e os resultados podem ser resumidos como segue:

Cuil: o retorno foi de apenas 3,659
Google: o retorno foi de 29.600, obviamente com muitos homônimos e muitas repetições.

O que parece distinguir o Cuil é o cuidado com a informação substantiva, em si, não a busca por terceiros. Obviamente, também neste sistema, a ferramenta direcionou para outros "PRAs", ou até a "Paulos" isolados, mas de modo geral, as referências são consistentes, como estes exemplos (alguns desconhecidos até para mim) podem permitir constatar:

1) UW Press - : Envisioning Brazil: A Guide to Brazilian...
Marshall C. Eakin, professor of history at Vanderbilt University and the executive director of the Brazilian Studies Association, is the author and editor of several books, including Tropical Capitalism: The Industrialization of Belo Horizonte and Brazil: The Once and Future Country. Paulo Roberto de Almeida is...

2) Table of contents for Envisioning Brazil
Geography Cyrus B. Dawsey III xxx Part Three Counterpoints: Brazilian Studies in Britain and France 13. The British Contribution to the Study of Brazil Leslie Bethell xxx 14. Comparative Development of the Study of Brazil in the United States and France Edward A. Riedinger xxx Part Four Bibliographic and Reference...

3) Relações Brasil-Estados Unidos : assimetrias e...
All about Relações Brasil-Estados Unidos : assimetrias e convergências by Paulo Roberto de Almeida (org. ). LibraryThing is a cataloging and social networking site for booklovers.

4) Environment: Brazilians See Plot to Steal Amazonian...
Diplomat Paulo Roberto de Almeida, then serving at the Brazilian embassy in Washington, drew up a report about the fraud, available (in Portuguese) at www.pralmeida.org. There, the Web site www.brasil.iwarp.com is identified as the origin of the rumors. The site's slogan, "Brasil, ame-o ou deixe-o" (Brazil, love...

5) EconPapers: Políticas de Integração Regional no...
By Paulo Roberto de Almeida; Abstract: Presentation and analysis of the regional diplomacy of Luis Inácio Lula da Silva s government (2003-2006), with a. EconPapers Home About EconPapers. Working Papers Journal Articles Books and Chapters Software Components. Authors. JEL codes New Economics Papers. Advanced Search...

(e assim por diante)

Segundo artigo publicado no Financial Times, e reproduzido no Valor Econômico em 29 de julho último, o novo sistema de buscas contaria com um número de páginas indexadas três vezes superior ao do Google. O novo mecanismo classifica as buscas por seu conteúdo, não por sua popularidade, o que parece ser relevante para pesquisadores, como eu, que estão atrás de conteúdo, e no Google se deparam com zillhões de referências, nem todas pertinentes.

Curioso que o sistema vai buscar coisas aparentemente perdidas em listas de discussões, como esta participação minha numa lista de historia economica, da qual nem me lembrava mais:

HES: Re: QUERY--All pre-1936 economists were laissez faire
Paulo Roberto de Almeida pralmeida at mac.com
Fri Jan 26 14:02:30 EST 2007

* Previous message: HES: Re: QUERY--All pre-1936 economists were laissez faire
* Next message: HES: Re: QUERY--All pre-1936 economists were laissez faireadvocates?
* Messages sorted by: [ date ] [ thread ] [ subject ] [ author ]

Paul Johnson's Modern Times also gives special emphasys to the
dirigisme of Herbert Hoover (an almost Saint Simonien "ingenieur
social") and early technocratism during the twenties. He dismisses
the so called laissez-faire of this period, pointing to early signs
of state interventionism, much before the rise of proto-forms of
keynesianism.
So, cloks have to be turned back almost ten years, before the
official start of keynesian policies in middle thirties.

Paulo Roberto de Almeida

* Previous message: HES: Re: QUERY--All pre-1936 economists were laissez faire
* Next message: HES: Re: QUERY--All pre-1936 economists were laissez faireadvocates?
* Messages sorted by: [ date ] [ thread ] [ subject ] [ author ]

A conferir: www.cuil.com

terça-feira, 5 de agosto de 2008

914) O Brasil na presidencia pro-tempore do Mercosul: segundo semestre de 2008

Presidência Pro Tempore do Brasil no Mercosul
Mensagem do Ministro das Relações Exteriores, Embaixador Celso Amorim

O Brasil assumiu, no mês de julho, a Presidência Pro Tempore do Mercosul. Temos pela frente um semestre de muito trabalho para, em conjunto com nossos sócios, consolidarmos as conquistas recentes do Bloco e avançarmos nos temas mais importantes para o processo de integração.

O Mercosul permitiu aos nossos cidadãos se conhecerem melhor e se sentirem cada vez mais partes de um projeto comum de integração, que, nas palavras do Presidente Lula, “nos faz mais fortes, respeitados e independentes”. Ao facilitar os fluxos de comércio e de investimentos e a circulação de pessoas entre seus Estados Partes, o Mercosul contribuiu de maneira notável para a consolidação da democracia e da paz na região. Trata-se de um projeto complexo e ambicioso. Por isso mesmo, há, ainda, muitos desafios a enfrentar.

No campo econômico-comercial, pretendemos, durante a PPTB, continuar aperfeiçoando a União Aduaneira. Atuaremos para fortalecer a Tarifa Externa Comum e incrementar ainda mais o comércio intrazona. Daremos continuidade aos esforços de promoção da integração produtiva. Há significativo espaço para que nossas empresas estabeleçam conexões e parcerias em nível regional. Pretendemos, nesse contexto, desenvolver as normas que permitirão o pleno funcionamento, no futuro próximo, do Fundo de Apoio a Pequenas e Médias Empresas. O tratamento das assimetrias permanecerá uma prioridade de nossa atuação e permeará todas as nossas iniciativas.

As questões sociais também receberão especial atenção. Buscaremos aprimorar a coordenação nas áreas de educação, cultura, saúde, trabalho, meio ambiente, direitos humanos, para citar apenas alguns setores da maior importância para nossas sociedades. Graças ao processo de integração, as autoridades dos Estados Partes dialogam, hoje, com grande freqüência e intensidade. Essa troca de experiências reforça a aproximação entre nossas sociedades.

Seguiremos apoiando os trabalhos do Parlamento do Mercosul, importante espaço para o fortalecimento da institucionalidade democrática do Bloco.

Agiremos, igualmente, na esfera do “Mercosul Cidadão”, que tem influência direta na vida daqueles que residem e trabalham nos Estados Partes. Facilitar o trânsito entre as fronteiras e reduzir os entraves para a circulação das pessoas são ações fundamentais para que o Mercosul seja visto como uma realidade concreta e positiva por todos os habitantes da região.

Estamos confiantes que, durante a Presidência brasileira, daremos a contribuição necessária para que o Mercosul continue a ser motivo de orgulho para todos nós ao promover a solidariedade, a prosperidade, a justiça social e a democracia em todos os países da região.

http://www.mercosul.gov.br/

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Salamaleques diplomáticos à parte, que são inevitáveis nesse tipo de documento, referências sempre otimistas quanto ao futuro do desenolvimento econômico e social na região e a seus progressos "democráticos", que tambem percorrem todo discurso nessa área, vamos deixar de lado tudo o que é "fortalecer", "consolidar", "avançar" e
outros verbos ativos desse tipo que apenas rendem homenagem ao déjà vu, ao lugar comum e ao more of the same.
De tudo o que vejo, as duas únicas coisas que se pretende empreender, mesmo, e fazer avançar, são estas aqui:

"Pretendemos, nesse contexto, desenvolver as normas que permitirão o pleno funcionamento, no futuro próximo, do Fundo de Apoio a Pequenas e Médias Empresas. O tratamento das assimetrias permanecerá uma prioridade de nossa atuação e permeará todas as nossas iniciativas."

Ou seja, o Mercosul confirma uma vocação, reforçada na presente administração, de pretender resolver problemas econômicos não pela via do mercado, da abertura e da competição, mas pela via da atuação estatal, da distribuição governamental de recursos públicos, do dirigismo econômico. Acredito, pessoalmente, que esse tipo de atuação represente uma gota d'agua no oceano de "necessidades" e que o melhor a fazer, para os governos, seria reforçar as externalidades positivas -- infra-estrutura, comunicação, capacitação educacional, ambiente de negocios, de modo geral -- que possam permitir a atuação facilitada das empresas privadas, as únicas, finalmente, que criam oportunidades de emprego e que geram, portanto, renda e riqueza na região e fora dela. Governos apenas reciclam recursos que eles capturam na esfera privada, e ao faze-lo nem sempre agem de modo eficiente ou imparcial.

segunda-feira, 4 de agosto de 2008

913) Uma homenagem a um lutador contra o totalitarismo: Alexander Solzhenitsyn

Dois textos em homenagem a um simples escritor, mas um dos mais poderosos do século XX: primeiro Christopher Hitchens, depois o The Economist.

The Man Who Kept On Writing
Alexander Solzhenitsyn lived as if there were such a thing as human dignity.
By Christopher Hitchens
Posted Monday, Aug. 4, 2008

Every now and then it happens. The state or the system encounters an individual who, bafflingly, maddeningly, absurdly, cannot be broken. Should they manage to survive, such heroes have a good chance of outliving the state or the system that so grossly underestimated them. Examples are rather precious and relatively few, and they include Nelson Mandela refusing an offer to be released from jail (unless and until all other political detainees were also freed) and Alexander Solzhenitsyn having to be deported from his country of birth against his will, even though he had become—and had been before—a prisoner there.

Two words will always be indissolubly connected to the name of Alexander Isayevich: the acronym GULAG (for the initials of the Stalinist system of penitentiary camps that dotted the Soviet landscape like a pattern of hellish islands) and the terse, harsh word Zek, to describe the starved and overworked inhabitants of this archipelago of the new serfdom. In an especially vivid chapter of his anatomy of that ghastly system, Solzhenitsyn parodied Marxist-Leninist theories of self-determination to argue that the Zeks were indeed a nation unto themselves. In his electrifying first book, One Day in the Life of Ivan Denisovich, he did in a way delineate the borders and customs of an undiscovered country with a doomed and unknown citizenry. He became an anthropologist of the totalitarian in a way not understood since David Rousset's L'Univers Concentrationnaire. If you are interested in historical irony, you might care to notice that any one chapter of Ivan Denisovich, published in Novy Mir during the Khrushchev de-Stalinization, easily surpassed in its impact any number of books and tracts that had taken "Socialist Realism" as their watchword. The whole point about "realism"—real realism—is that it needs no identifying prefix. Solzhenitsyn's work demonstrates this for all time.

To have fought his way into Hitler's East Prussia as a proud Red Army soldier in the harshest war on record, to have been arrested and incarcerated for a chance indiscretion, to have served a full sentence of servitude and been released on the very day that Stalin died, and then to have developed cancer and known the whole rigor and misery of a Soviet-era isolation hospital—what could you fear after that? The bullying of Leonid Brezhnev's KGB and the hate campaigns of the hack-ridden Soviet press must have seemed like contemptible fleabites by comparison. But it seems that Solzhenitsyn did have a worry or a dread, not that he himself would be harmed but that none of his work would ever see print. Nonetheless—and this is the point to which I call your attention—he kept on writing. The Communist Party's goons could have torn it up or confiscated or burned it—as they did sometimes—but he continued putting it down on paper and keeping a bottom drawer filled for posterity. This is a kind of fortitude for which we do not have any facile name. The simplest way of phrasing it is to say that Solzhenitsyn lived "as if." Barely deigning to notice the sniggering, pick-nose bullies who followed him and harassed him, he carried on "as if" he were a free citizen, "as if" he had the right to study his own country's history, "as if" there were such a thing as human dignity.

And, once he succeeded in getting The Gulag Archipelago into print, even in pirate editions overseas, it became obvious that something terminal had happened to the edifice of Soviet power.

Of course, one cannot have everything. Nelson Mandela has been soft on Daniel arap Moi, Fidel Castro, Muammar Qaddafi, and Robert Mugabe, and soft on them even when he doesn't need them anymore as temporary allies in a difficult struggle. When Solzhenitsyn came to the United States, he was turned away from the White House, on Henry Kissinger's advice, by President Gerald Ford. But, rather than denounce this Republican collusion with Brezhnev, he emptied the vials of his wrath over Americans who liked rock music. The ayatollahlike tones of his notorious Harvard lecture (as I called them at the time) turned out not to be misleading. As time went by, he metamorphosed more and more into a classic Russian Orthodox chauvinist, whose work became more wordy and propagandistic and—shall we be polite?—idiosyncratic with every passing year.

His most recent book, Two Hundred Years Together, purported to be a candid examination of the fraught condition of Russian-Jewish relations—a theme that he had found it difficult to repress in some of his earlier work. He denied that this inquiry had anything in common with the ancient Russian-nationalist dislike of the cosmopolitan (and sometimes Bolshevik-inclined) Jew, and one must give him the benefit of any doubt here. However, when taken together with his partisanship for Slobodan Milosevic and the holy Serb cause, his exaltation of the reborn (and newly state-sponsored) Russian Orthodox Church, and his late-blooming admiration of the cold-eyed Vladimir Putin, the resulting mixture of attitudes and prejudices puts one in mind more of Dostoyevsky than of Tolstoy. Having denounced "cruel" NATO behavior in the Balkans, without ever saying one word about the behavior of Russian soldiers in Chechnya, Solzhenitsyn spent some of his final days in wasteful diatribes against those Ukrainian nationalists who were, rightly or wrongly, attempting to have their own Soviet-era horrors classified as "genocide."

Dostoyevsky even at his most chauvinistic was worth a hundred Mikhail Sholokhovs or Maxim Gorkys, and Solzhenitsyn set a new standard for the courage by which a Russian author could confront the permafrost of the Russian system. "A great writer," as he put it in The First Circle, "is, so to speak, a secret government in his country." The echo of Shelley's remark about poets being the "unacknowledged legislators of the world" may or may not be deliberate. But it serves to remind us that writers, however much they may disown the idea, are nonetheless ultimately responsible for the political influence that they do choose to exert. Therein lies the germ of tragedy.


An icon of his age
The Economist,Aug 4th 2008

The death of Alexander Solzhenitsyn gives Russia a chance to reflect on authoritarianism

PROPHETS are without honour in their own country—at least until they die. For most of his adult life in the Soviet Union, Alexander Solzhenitsyn was persecuted. In exile in the West from 1974, his gloomy philippics and increasingly turgid prose aroused more bafflement than appreciation. After he returned to Russia in 1994, he was welcomed but then ignored.

His death is a chance to make amends, although whether a Russia that is increasingly nostalgic for its totalitarian past will chose to take it is another matter. In an online poll (admittedly wildly unscientific) taken in recent weeks, the totalitarian leader Joseph Stalin is a front-runner for the title of greatest Russian. It was criticism of Stalin, expressed privately in a letter to a friend, that landed Mr Solzhenitsyn with an eight-year sentence in the camps. It counted for little that he was a twice-decorated artillery officer, on the front-line of the Red Army's triumph over Nazi Germany.

Having experienced the crimes of Stalinism at first hand, he exposed them in both fiction and factual form. "One Day in the Life of Ivan Denisovich", published in 1962, gave Soviet citizens their first opportunity to read about the brutality, squalor, humiliation and fear of daily life in a prison camp, all told in the matter-of-fact style of a Russian folk tale. "The Gulag Archipelago" described the system, its tortures, rules and subculture, in relentless, gruesome, encyclopedic form. Modern scholars, able to research the subject with a freedom that Mr Solzhenitsyn could never have dreamed of, say it is astonishingly accurate.

His other books are more patchy. Although he detested the ravages of communist rule on Russian language and culture, the clunky techniques of Socialist Realism are all too visible in works such as "The Cancer Ward". His later works are mostly panoramic histories of Russia in the past century that most readers found impenetrable. His latest work, a lengthy series of reflections on Jewish-Russian relations, prompted charges of anti-semitism that he furiously denied.

Mr Solzhenitsyn was a loyal communist in his youth. As a young man, he dreamed of writing a history of the Russian revolution, oblivious to the Stalinist terror going on around him. As a bright, young maths student, he once said he could easily have ended up being recruited by the NKVD, the secret police, to perpetrate terror. Instead he became its most potent critic. His political awakening came from long talks in prison with Arnold Susi, an Estonian lawyer jailed for being a minister in a non-communist government. That friendship survived for many years after both men were released.

As well as the gulag, Mr Solzhenitsyn's titanic willpower triumphed over other adversaries: cancer, censorship and Soviet bureaucratic intimidation. In 1970 he won the Nobel prize for literature, but declined to accept it in person for fear that he would not be allowed to return to the Soviet Union. But by 1974, the Soviet authorities had had enough: he was bundled onto a plane to West Germany, to spend two decades abroad. Those in the West who had championed his cause were disconcerted to find that he saw the capitalist system as little better than communism. He denounced materialism and moral emptiness, and lived in increasing seclusion in a remote corner of New England.

As communism collapsed, his books, once read only in flimsy, blurred carbon copies, could all be published legally inside the Soviet Union. But he detested the man who brought that about: Boris Yeltsin, the first freely-elected leader in Russia's history, spurning his offer of a state decoration. He could not, he said accept honours from a man who had brought misery on his people.

To the consternation of some of his supporters, he did accept an award from the ex-KGB officer who became Mr Yeltsin's successor, Vladimir Putin. He even seemed to downplay Mr Putin's role in the KGB, saying that every country needed an intelligence service. Yet, although he praised the self-respect and stability that Russia had regained under Mr Putin, he remained deeply critical of its politics and the corruption and greed that capitalism had exposed and fuelled.

That message, often delivered in sententious, near messianic tones, had little appeal. A television programme consisting largely of all but unwatchable monologues lingered painfully on the airwaves and then died, unlamented. Few read his books.

But his death is a chance for Russia's rulers to say what they think about totalitarianism. Was the collapse of the Soviet Union the "geopolitical catastrophe" of the last century? Or is the real disaster the failure of an independent Russia to cast off the chains of authoritarianism and empire? If Russia's new president, Dmitry Medvedev, goes beyond simply offering condolences to the Solzhenitsyn family, his thoughts on that would be eagerly awaited.

domingo, 3 de agosto de 2008

912) Os democratas nem sempre foram protecionistas...

OPINION
Democrats Once Did Free Trade
By DOUGLAS A. IRWIN and AMITY SHLAES
The Wall Street Journal, August 2, 2008; Page A11

The failure of the Doha Round of trade negotiations seven years after its launch does not call for despair. The removal of trade barriers and the reduction of subsidies remain worthwhile objectives, and past experience has shown that difficult multilateral negotiations can be completed. But turning talks into agreements will require leadership that can endure a long, lurching process, without instant success.

Cordell Hull, America's longest serving secretary of state (1933 to 1944), was one such leader. Even today, the Tennessee Democrat should be a model for politicians of all backgrounds.

Hull believed that trade was one of the best ways to prevent a repeat of the carnage of World War I. He wrote: "Though realizing that many other factors were involved, I reasoned that, if we could get a freer flow of trade -- freer in the sense of fewer discriminations and obstructions -- so that one country would not be deadly jealous of another, and the living standards of all countries might rise, thereby eliminating the economic dissatisfaction that breeds war, we might have a reasonable chance for lasting peace."

Removing obstacles to trade was not easy. Congress kept tight control over its ability to write the tariff laws that governed imports of thousands of itemized products. The Republicans ruled the 1920s and were committed to protectionism. Britain turned against free trade and adopted discriminatory imperial preferences. Other countries kept wartime controls on trade in place.

Franklin Roosevelt named Hull secretary of state in 1933, but at first lent scant support to Hull's cause. New Dealers, believing that the government should manage trade and not free it, were suspicious of him. But Hull fought a hard battle to get the administration to propose and Congress to enact the Reciprocal Trade Agreements Act of 1934.

This legislation, a forerunner to what we today call Trade Promotion Authority, authorized the executive branch to undertake trade agreements. It also got Congress out of the business of determining tariffs on an item-by-item basis that bred the infamous Hawley-Smoot tariff of 1930. After the act, Hull traveled to Latin America and negotiated tariff reductions that strengthened the credibility of America's "Good Neighbor Policy."

Hull's efforts to reduce trade barriers were not a big success in his day. Then, as now, Democrats were divided in their support for freer trade. With Europe heading toward war, the secretary of state's initiatives were too little too late.

Hull understood that trade was a long-term project whose benefits might emerge after he and Roosevelt left the stage. During World War II, he continued to work to foster multilateral cooperation by creating the United Nations as well as promoting trade. He worked himself sick, but Roosevelt so appreciated his drive that he nominated Hull to receive the Nobel Peace Prize, which he won in 1945.

Even after Hull retired, his spirit continued to animate U.S. policy. In 1947, the U.S. and 22 other nations met in Geneva, Switzerland, to finalize the text of the General Agreement of Tariffs and Trade, or GATT. It did not go smoothly. The defiant Republican Congress passed legislation restricting imports of wool. Australia, a major wool exporter, threatened to walk out of the negotiations and bring the British Commonwealth with it, dooming the GATT.

In what Assistant Secretary of State William Clayton called "the greatest act of political courage that I have ever witnessed," President Harry Truman not only vetoed the bill, but snubbed Congress by authorizing a 25% reduction in the wool tariff. Many other stumbling blocks were overcome to conclude the agreement.

According to one recent study, the initial GATT agreements increased the trade of participating countries by nearly 100% relative to nonparticipants in the late 1940s. Nevertheless, the American plans to fold the GATT into a broader agreement under a new body, the International Trade Organization, failed completely by 1950.

Still, there was mounting evidence of the validity of Hull's ideas. Trade fostered postwar economic recovery, which ensured that Western Europe remained our ally. West Germany and Japan began to move from basket cases to economic miracles. We tend to take all this for granted today, but it did not happen by accident.

Those who are frustrated by the pace of the Doha trade negotiations today might take comfort in knowing that the U.S. and its trading partners did not reach a major tariff-reduction agreement until the conclusion of the Kennedy Round in 1967, 20 years after the original Geneva conference. One of those who fought for those advances was Sen. Al Gore (D., Tenn.) a friend of Hull and the father of Vice President Al Gore.

In light of this history, the collapse of the Doha Round should be viewed as a temporary setback. With persistence, the goal of liberalizing world trade can still be reached.

Mr. Irwin, an economics professor at Dartmouth, is co-author of "The Genesis of the GATT," just published by Cambridge University Press. This article is excerpted from "Cordell Hull and the Case for Optimism," a working paper published this week by the Council on Foreign Relations, where Ms. Shlaes is a senior fellow.

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From the Council of Foreign Relations website:

Trade Liberalization: Cordell Hull and the Case for Optimism
A CGS Working Paper
Author:
Douglas A. Irwin, Robert E. Maxwell ’23 Professor of Arts and Sciences, Department of Economics, Dartmouth College
Council on Foreign Relations Press
July 2008
35 pages

DOWNLOAD THE FULL TEXT OF THE PAPER HERE (178K PDF)

Overview:
The news that the Doha Round of the World Trade Organization has broken down in Geneva has made many Americans pessimistic about the future of multilateral trade agreements. Politicians on both sides view such protracted negotiations as not worth the effort. Still, multilateral trade agreements are indeed worth pursuit. Often, rounds that appear to have failed in the end do succeed—that holds for the Uruguay Round, which preceded the current one. Over the past seventy-five years trade agreements have helped the United States not only on the economic front but also as a tool in foreign policy. Binding Europe within a multilateral framework, for example, helped secure European nations as allies for the duration of the Cold War. In the multilateral discussion, not only governance but also individual people have mattered. The key to advancing the free-trade cause is political leadership of the sort demonstrated by a heroic but near-forgotten figure, the late secretary of state Cordell Hull of Tennessee.

In this Center for Geoeconomic Studies Working Paper, Douglas A. Irwin of Dartmouth makes the case for optimism. He traces Cordell Hull’s path through the decades and shows how Hull’s legacy lights the way for leaders of both political parties.

The Author:
Douglas A. Irwin is the Robert E. Maxwell professor of arts and sciences in the department of economics at Dartmouth College. He is coauthor of The Genesis of the GATT and author of Free Trade Under Fire and Against the Tide: An Intellectual History of Free Trade, and is currently working on a history of U.S. trade policy from colonial days to the present.

quinta-feira, 24 de julho de 2008

911) Observatorio das independências ibero-americanas: 200 anos de historia

O Real Instituto Elcano, da Espanha, dá início a uma série que pode demorar muitos anos, talvez 15 anos, uma vez que se trata de comemorar os 200 anos do início dos processos de independência das colônias ibéricas das Américas.
Abaixo os dois primeiros artigos da série.

Análisis: América Latina

Los riesgos de España frente a los bicentenarios: populismos, nacionalismos e indigenismos
Carlos Malamud
Los Bicentenarios de la independencia son importantes conmemoraciones de carácter nacional y en esta oportunidad tendrán un alto contenido simbólico para la mayor parte de los socios hispanoamericanos de España, dado su carácter fundacional. Se trata, además, de una conmemoración que incumbe a la vez a España y a los países hispanoamericanos como protagonistas de los mismos hechos históricos.

Materiales de interés
Observatorio de los Bicentenarios
A partir de 2008 y a lo largo de más de 15 años, las repúblicas latinoamericanas conmemorarán los bicentenarios de su independencia de las coronas ibéricas. Se trata de unas celebraciones cuyo protagonismo recae fundamentalmente en los países de América Latina, pero a las que España, en virtud de sus tradicionales lazos históricos, culturales y lingüísticos, y dada la importancia de sus relaciones actuales, quiere sumarse. Para ello, piensa asociarse a algunas iniciativas impulsadas desde diversos ámbitos sociales destinadas a acercar más las dos orillas del Atlántico.

El 4 de mayo pasado, el Consejo de Ministros creó la Comisión Nacional para la Conmemoración de los Bicentenarios, encargada de implementar el programa de actividades conmemorativas. Esta Comisión, de la que forma parte el Real Instituto Elcano a través de su presidente, Gustavo Suárez Pertierra, tiene como finalidad la preparación, programación, organización y coordinación de todo tipo de actividades para conmemorar estos acontecimientos, impulsando y coordinando las acciones que se lleven a cabo desde las Administraciones Públicas, así como desde otras privadas. Preside la Comisión, en calidad de embajador extraordinario plenipotenciario, el ex presidente del Gobierno Felipe González, figura de gran prestigio en España y América Latina.

Elcano y los Bicentenarios

La actuación del Real Instituto Elcano en relación a los Bicentenarios no se agota en la Comisión Nacional. El Instituto cuenta con un plan de actuación propio a través del cual, y en colaboración con otras instituciones, pretende participar en las celebraciones fomentando –en su calidad de Centro de Estudios Internacionales y Estratégicos–, el diálogo y la reflexión para impulsar el acercamiento de las visiones sobre nuestro pasado común y las relaciones presentes y futuras entre España y América.

Dentro de este plan más amplio de actividades, que incluye conferencias, seminarios y mesas redondas, además de publicaciones monográficas, presentamos este Especial, pensado como un observatorio desde el que mirar, dar a conocer y poner en común las propuestas y debates sobre la temática de los Bicentenarios que vayan surgiendo. Para ello hemos diseñado una sección de fichas–país, con amplia información y análisis de la independencia de los diferentes países así como actos y otras iniciativas públicas de conmemoración. Igualmente, incluimos una sección de noticias, bibliografía y enlaces seleccionados a través de los cuales queremos ofrecer a nuestros lectores toda la información y herramientas de análisis que se vayan produciendo desde ahora y en los próximos años.

Calendario de las independencias
Argentina: 25 de mayo de 1810
(Primer Gobierno Patrio)
9 de Julio de 1816
(Declaración de la Independencia)

Bolivia: 5 de mayo de 1809
(Grito de Independencia en la antigua ciudad de Chuquisaca, hoy Sucre)

Brasil: 7 de septiembre de 1822
(Declarada)

Chile: 18 de septiembre de 1810
(Primera Junta)
12 de febrero de 1818
(Declaración de la Independencia)

Colombia: 20 de julio de 1810
(Declaración)
7 de agosto de 1819
(Definición)

Ecuador: 10 de agosto de 1809
24 de mayo de 1822
(Batalla de Pichincha)

Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua: 15 de septiembre de 1821
1 de julio de 1823
(El Congreso Centroamericano declara la independencia de España, México y de cualquier otra nación)

México: 16 de septiembre
(Grito de independencia)
27 de septiembre de 1821
(Declaración de la Independencia)

Paraguay: 14 de mayo de 1811
(Alzamiento militar)
3 de octubre de 1813
(celebración del Congreso)

Perú: 28 de julio de 1821
9 de diciembre de 1824
(consolidada – Batalla de Ayacucho)

Uruguay: 25 de agosto de 1825
28 de agosto de 1828
(reconocida – Convención Preliminar de Paz)

Venezuela: 5 de julio de 1811
(Firma del Acta de Declaración de Independencia)

terça-feira, 22 de julho de 2008

910) Off topic: pausa para uma boa causa, a do direito dos cidadãos a conhecer a vida pregressa (e a ficha corrida) dos seus candidatos...

Secao direitos do cidadao:
votar em quem merece ser votado.

Tentei acessar há pouco a página da Associação dos Magistrados Brasileiros, que traz a lista de candidatos envolvidos em algum tipo de processo:
neste link.

Deu isto: HTTP/1.1 Server Too Busy
Ou a lista é muito longa, ou tem muita gente interessada em ver. Talvez os proprios, interessados em que ela nao seja vista...
Opçoes abertas para apostas...

Parece que um conhecido político paulista, prefeito, governador, prefeito e governador novamente, candidato a presidente contra Tancredo Neves na última eleição presidencial indireta do regime militar, lidera a lista dos transgressores, com muitos processos por crimes financeiros e outras falcatruas...

909) I Encontro de Historiadores Sul-Americanos. Rio de Janeiro, 24 de julho de 2008

A Fundação Alexandre de Gusmão e o Instituto de Pesquisa de Relações Internacionais
convidam para

I Encontro de Historiadores Sul-Americanos
200 Anos de Independência. Olhar o Futuro numa Perspectiva Sul-Americana
Rio de Janeiro, Palácio Itamaraty, 24 de Julho de 2008

Programa:
9 horas - Abertura
Embaixador Jeronimo Moscardo, Presidente da Fundação Alexandre de Gusmão
Embaixador Samuel Pinheiro Guimarães, Secretário-Geral do Ministério das Relações Exteriores
Embaixador Carlos Henrique Cardim, Diretor do Instituto de Pesquisa de Relações Internacionais

9 e 30 às 13 horas - Debate

Debatedores:
Argentina – Professor Doutor Mário Rapoport
Bolívia – nome a confirmar
Brasil – Professor Doutor Amado Cervo (UnB)
Chile – Professor Doutor Luciano Tomassini
Colômbia – nome a confirmar
Equador – Professor Marco Naranjo
Guiana – Professor Doutor Tato C. Mangar
Paraguai – Professor Doutor Juan Carlos Herken Krauer
Peru – Professor Doutor Manuel Burga
Suriname – Professor Doutor Jerome Egger
Uruguai – Professor Doutor Gerardo Caetano
Venezuela – Professor Doutor Jorge Pérez Mancebo

Convidados:
Professor Doutor Gilmar Masiero (UnB)
Professora Doutora Maria Hermínia Tavares de Almeida (USP)
Professora Doutora Cristina Soreanu Pecequilo (UNESP)
Jornalista Mauro Santayana (JB) – falta confirmar
Professor Doutor Eiiti Sato (UnB)
Professor Doutor Wanderley Guilherme dos Santos (UCAM)
Professor Doutor Willians Gonçalves (UERJ)

Encerramento – 13 horas

Local: Palácio Itamaraty Rio de Janeiro
Data: 24 de julho de 2008 às 9 horas
Contato e dúvidas: funag@mre.gov.br ou ipri@mre.gov.br
Telefone de contado: (61) 3411-9124 ou 3411-9115

Download dos Textos Acadêmicos
An Overview of Suriname’s Economy in the 19th and 20th Century - Jerome Egger, Suriname
La História económica del Paraguay: balance de realizaciones y desafios - Juan Carlos Herken Krauer, Paraguai
Una Historia Económica de Venezuela: balance de realizaciones y desafios - Jorge Perez Mancebo, Venezuela
Argentina: Economia y Política Internacional, los procesos históricos - Mário Rapoport Argentina
A História Econômica do Brasil: balanço de realizações e desafios - Amado Luiz Cervo, Brasil
Economia y Sociedad en Chile: un bosquejo histórico - Luciano Tomassini, Chile

quinta-feira, 17 de julho de 2008

908) O Brasil visto pela Stanley Foundation

Brazil and the Changing Global Order
Stanley Foundation
July 2008

Across politics, economics, culture, military strength, and more, a new group of countries have growing influence over the future of the world. And a number of issues vital to US and global security are rapidly evolving due to a changing global order. "Rising Powers: The New Global Reality" takes an in-depth look at the rapidly changing global order and what it means for the United States. This article is a part of a series related to this Stanley Foundation effort.

Brazil is one of nine countries that the Stanley Foundation sees as changing the global scene. With vast natural resources the country has seemingly unending potential to grow and develop. Brazil is already flexing its muscle as a regional leader and a real player in key international venues.

Today, Brazil is one of the fastest growing parts of the global economy, a bio-fuels pioneer on the fast track to energy self-sufficiency, a booming haven for foreign investment, and a test case for a new approach to governance in Latin America. On the other hand, barriers to global leadership for Brazil include a long history of political volatility with only a short tenure of democratic rule coupled with unstable economic growth and high levels of poverty, inequality, and crime.

Still, it is clear that Brazil is already playing an influential role in international affairs, and it has a place among major global players if it can overcome its obstacles to growth and keep itself on a path toward stable development.

The foundation has produced a one-hour public radio documentary about Brazil titled "Brazil Rising." The full audio and transcript are available here. And our Rising Powers special Web feature has even more about Brazil including video, interviews, and suggested articles from around the world.

Please send us your thoughts about Brazil, the changing global order, and the materials offered in our Rising Powers effort. Comments may be reprinted on the Web, in this newsletter, and in related materials.

Radio Documentary
Brazil Rising (Now Available)
Produced by the Stanley Foundation with KQED Public Radio and KUT Austin

But a new Brazil is emerging on the world stage. Brazil today is one of the fastest growing players in the global economy, a bio-fuels pioneer on the fast track to energy self-sufficiency, a booming haven for foreign investment, and a test case for a new approach to governance in Latin America.

Can Brazil successfully chart a new path that overcomes the country’s grinding poverty and its tide of violent crime, while still preserving the country’s unique environment?

Will the new Brazil continue as a strategic partner for the United States or could it become a formidable competitor? How will the rest of the world accommodate Brazil’s seemingly unstoppable growth?

In “Brazil Rising,” released in June 2008, veteran public radio journalist David Brown takes listeners on a personal journey across the country, exploring Brazil’s view of itself, its neighbors, and the world.

“Brazil Rising”—produced by Simon Marks, Kristin McHugh, and Keith Porter —is a Stanley Foundation production in association with KQED Public Radio and KUT Austin.

The full program is available as a MP3 file here. A complete transcript is available here.

For radio stations, the full program along with promotional materials are now available on PRX.

More information about Brazil's role in the shifting global order is here.

quarta-feira, 16 de julho de 2008

907) Forcas navais: capacidade de projecao de poder externo

Um excelente artigo do historiador da Universidade Estadual de Maringá, publicado originalmente no blog Mundorama Net, neste link.

Os porta-aviões e o domínio dos mares: estratégia naval contemporânea
João Fábio Bertonha
16 Jul 2008

Até a Segunda Guerra Mundial, uma grande potência naval se media pelo número e a qualidade dos seus encouraçados. Assim, todas as grandes Marinhas, como a francesa ou a dos Estados Unidos, procuravam reunir o maior número possível desses navios e de suas unidades de apoio, como cruzadores e destróieres. Do mesmo modo, países que procuravam ascender ao domínio dos mares não podiam se furtar a adquiri-los. Foi este o caso da Alemanha pré-1914, que se lançou numa verdadeira corrida com a Inglaterra pela posse da maior frota de encouraçados, e mesmo o de Brasil, Argentina e Chile, que tiveram sua própria corrida naval, em escala menor, no início do século XX.
No decorrer da Segunda Grande Guerra, contudo, a capacidade dos aviões embarcados em porta-aviões de eliminarem, com bombas e torpedos, as grandes frotas de encouraçados, cruzadores e navios menores mudou de vez o cenário da guerra naval. Nos ataques britânicos à frota italiana em Taranto, em 1940, ou no bombardeio japonês em Pearl Harbour, em 1941, esta capacidade ficou evidente e a batalha de Midway, em 1942 - a primeira grande batalha naval na qual as duas frotas não viram uma a outra - é simbólica da transição entre um mundo dominado por encouraçados para outro onde o domínio dos mares se centra na posse de porta-aviões, o que não se modificou até os dias atuais.
O que se alterou, com certeza, foi a capacidade destes navios de combate, cada vez maiores, com mais aviões e armas, e os custos e capacidade industrial e logística para a sua construção e manutenção. Se, na Segunda Guerra Mundial, era possível construir um porta-aviões leve a partir do casco de um navio mercante, essa possibilidade é muito menor atualmente.
De qualquer modo, a simples verificação de uma listagem dos porta-aviões construídos, em atividade e planejados, disponível em sites como Wikipédia e outros, é um excelente canal para verificarmos as pretensões navais e estratégicas da maioria das potências do planeta e a evolução dessas pretensões no passado, no presente e no futuro.
Em primeiro lugar, temos os países que tiveram algum tipo de contato com porta-aviões, mas que acabaram por abdicar da sua posse. É o caso da Alemanha ou do Japão, cujas experiências com porta-aviões foram suspensas pós-1945 ou de países como Argentina, Canadá e Holanda, que não operam mais porta-aviões há alguns anos.
Temos aqui claramente, no primeiro caso, um reflexo da derrota na Segunda Guerra Mundial, que levou Japão e Alemanha a abdicarem de um papel mais ativo no cenário mundial, e, no segundo, a incapacidade de certos países para dar conta das imensas despesas necessárias para a manutenção de uma força embarcada e/ou a decisão de concentrar os recursos navais em outras missões. No caso argentino, a decisão de não substituir o seu antigo porta-aviões por outro, em 1999, foi quase uma admissão de derrota na tradicional corrida naval com o Brasil.
Temos também o caso de um país que começou a construir, ainda que em caráter embrionário, uma força de porta-aviões que ambicionava disputar o domínio dos mares com o Ocidente, mas cuja decadência econômica e implosão política levou o projeto a um final melancólico: a União Soviética. Ela começou a experimentar com porta-aviões e porta-helicópteros de menor capacidade nos anos 70 e estava caminhando para construir modelos mais poderosos quando da ruína do Estado.
Hoje, a sua herdeira, a Rússia, tem apenas um navio deste tipo. É um barco - o Almirante Kuznetsov - muito superior aos projetos soviéticos anteriores, mas, ainda assim, tem capacidade limitada de projeção de poder. Se, nos anos 70 e 80, a URSS imaginou contestar o domínio ocidental nos mares, a Rússia, hoje, não tem mais esta pretensão, o que se reflete na renúncia, ao menos por agora, a uma grande força aeronaval.
Certas potências emergentes, até por desejarem uma maior participação nos assuntos mundiais e saberem da importância de alguma capacidade de projeção de poder nos oceanos para dar sustentação a esta, já estão experimentando, há algum tempo, com porta-aviões. É o caso de Brasil, Índia e China.
No caso brasileiro, a compra de um porta-aviões, nos anos 50, foi mais uma questão de política interna do que outra coisa. A decisão, contudo, de substituí-lo por um mais moderno, em 2000, talvez reflita as crescentes aspirações internacionais do país. É claro que a compra do atual São Paulo também atendeu a interesses corporativos da Marinha. Também está claro que a capacidade de projeção de poder que o Brasil dispõe com seu porta-aviões - que tem antigos caças A-4; eletrônica, em geral, ultrapassada e pouca, ou nenhuma, capacidade de ação longe das costas brasileiras - é, com certeza, mínima ou nula. Mas o simples fato de o Brasil ser um dos poucos países a dispor de uma aviação embarcada - e o único na América Latina - talvez indique algum desejo de maior projeção internacional.
No caso indiano, sua Marinha opera antigos porta-aviões desde os anos 60 e ela adquiriu um modelo ex-soviético em 1997. Mais importante, contudo, é que ela encomendou duas unidades da classe Vikrant, de quase 40 mil toneladas, para entrada em serviço nos próximos anos. Aqui, parece evidente o esforço de dotar o país de capacidade real de projeção de poder, ao menos no oceano Índico.
A China ainda não está construindo uma força real de porta-aviões, até porque isto, provavelmente, geraria imensa desconfiança por parte dos Estados Unidos, o que não interessa a Pequim no momento. Mas o fato de eles terem adquirido cascos de antigos porta-aviões soviéticos da Rússia e da Ucrânia para desmonte e estudo (depois de que se tornaram, curiosamente, atrações turísticas) indica que eles sabem que suas pretensões de grande potência demandarão, no futuro, uma marinha oceânica e que esta só será viável com uma forte aviação embarcada, pelo que eles parecem estar interessados em acumular know-how sobre o assunto.
Antigas potências européias também parecem estar procurando alternativas para recuperar alguma capacidade de projeção oceânica, mas tentando dar conta das realidades financeiras e econômicas. Itália e Espanha, por exemplo, após experiências com porta-aviões leves, normalmente com aviões de decolagem vertical e helicópteros, estão agora construindo navios um pouco maiores e com maior capacidade. A Austrália também parece retomar este caminho. Estes países não têm os recursos para construírem grandes porta-aviões, mas o fato de procurarem adquirir unidades um pouco maiores é um reconhecimento de que elas são necessárias para as ambições internacionais de seus países.
Ninguém parece ter entendido melhor esta lição, contudo, do que França e Inglaterra. A França, sempre desejosa de garantir o seu espaço no cenário internacional, tem operado com porta-aviões convencionais desde 1945 e, em 2001, com o Charles de Gaulle, passou a contar com o maior porta-aviões convencional que não pertence à Marinha dos EUA. Ainda que seja um barco pequeno perto dos gigantes americanos, é imenso frente aos pequenos porta-aviões dos outros países da Europa, num sinal claro das ambições da França no terreno naval.
Outro país europeu que reconheceu que a posse de pequenos porta-aviões com meia dúzia de aeronaves de decolagem vertical pode ser útil em alguns casos (como quando da Guerra das Malvinas), mas que é insuficiente para sustentar uma real política de projeção de poder foi a Inglaterra. País com tradição naval conhecida e que operou uma forte aviação embarcada por todo o século XX, o governo inglês havia optado, nas últimas décadas, por renunciar aos porta-aviões convencionais em favor dos menores e mais baratos. Hoje, contudo, o governo inglês planeja a construção de duas unidades dos gigantes da classe Queen Elisabeth, que, quando em serviço, voltarão a dar à Royal Navy uma real capacidade oceânica.
A grande senhora dos oceanos, contudo, é ainda a Marinha dos Estados Unidos. Com seus doze super porta-aviões, quase todos da classe Nimitz, e seus grupos de batalha, sua capacidade de controle dos oceanos é insuperável. O mesmo número de navios de desembarque anfíbio e controle de área marítima, das classes Wasp e Tarawa, com mais ou menos o mesmo tamanho e a mesma combinação de aeronaves de decolagem vertical e helicópteros dos novos porta-aviões leves europeus, garante ainda maior capacidade de projeção de poder.
Com a construção de mais um porta-aviões da classe Nimitz e outro da classe Wasp e a projetada entrada em serviço da classe Gerald Ford (ainda maior e mais poderosa), a Marinha dos EUA procura garantir o controle dos oceanos ainda por muitas décadas no futuro. Dada a imensa superioridade dos seus porta-aviões e de sua Marinha em geral sobre todos os outros, parece provável que os esforços americanos serão bem sucedidos. Se os EUA continuarão a ser o centro do sistema internacional nos anos a seguir, é ponto em aberto, mas seu controle dos oceanos é um excelente ativo a favor desta pretensão.

João Fábio Bertonha é Professor da Universidade Estadual de Maringá - UEM (fabiobertonha@hotmail.com).