O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

quinta-feira, 13 de dezembro de 2012

Reformar a Franca: uma missao (quase) impossivel? (Institut Montaigne)

Não sei se vai dar certo, provavelmente não, mas é uma tentativa para reformar o país dos irredutíveis gauleses, antes que eles caiam na decadência completa...
Paulo Roberto de Almeida

L’Institut Montaigne formule 15 propositions pour réaliser 60 milliards d’économies.

En France, la dépense publique représente désormais l'équivalent de 56 % de la richesse nationale. Le président de la République a confirmé le mois dernier son engagement de réaliser 50 milliards d’euros d’économies sur l’ensemble du quinquennat et a prévu de réaliser un effort supplémentaire de 10 milliards pour financer la politique de compétitivité, soit au total 60 milliards d'euros (trois points de PIB).

Convaincu que le rétablissement des comptes publics et de notre compétitivité passe par une réduction de la dépense publique, l’Institut Montaigne publie aujourd’hui son rapport Redonner sens et efficacité à la dépense publique. 15 propositions pour 60 milliards d’économies. Il y présente sa feuille de route pour réaliser 57,2 milliards d’euros d’économies d’ici à 2017 tout en préservant la qualité de notre service public. Cet effort est ambitieux, mais raisonnable au regard des plans engagés ailleurs en Europe.

Depuis plusieurs décennies, l’action publique a trop souvent consisté à créer de nouvelles dépenses sans évaluer ni leur efficacité ni celle des dépenses déjà existantes. Les dépenses de prestations sociales et de subventions diverses au monde économique représentent plus de la moitié de la dépense publique et plus des trois quarts de son accroissement au cours des trente dernières années. Sur la même période, le niveau des recettes a été inférieur de trois à quatre points de PIB à celui des dépenses.

Cet écart jamais comblé entre dépenses et recettes a creusé la dette année après année, jusqu’à faire naître une nouvelle catégorie de dépenses, en passe de devenir la première de toutes et de paralyser l’action publique : la charge d’intérêts. La dépense publique est ainsi devenue sa propre ennemie.

Réduire le niveau des dépenses publiques n’est pas la seule voie permettant d’assainir durablement nos finances publiques, et plus tard, d’alléger la charge fiscale et sociale pour restaurer notre compétitivité. C'est cette réduction même qui redonnera son sens à la dépense publique et confiance dans l’action publique.

Si toutes ces réformes n'ont pas vocation à être mises en œuvre au même moment ni au même rythme, il est possible d'obtenir une réduction de la dépense publique suffisamment puissante pour désendetter le pays et dégager des marges de manœuvre pour les dépenses ou les réductions fiscales les plus essentielles.

PROPOSITIONS 

Des propositions concrètes sont formulées dans le rapport pour :

-progresser dans l’évaluation et la gouvernance d’ensemble des finances publiques ;

- poursuivre les efforts de maîtrise des dépenses de fonctionnement et les élargir à toutes les administrations publiques (10 Md€) et engager une réduction des dépenses de personnel dans les trois fonctions publiques (9 Md€) ;

- réduire les dépenses d’intervention, notamment dans cinq domaines d’action publique, en en améliorant l’efficacité :

1/ Dans le domaine de l’assurance maladie (85 Md€ hors hôpitaux), il est possible de réaliser des économies de 15,5 Md€ sans réduire l’accès aux soins et sans avoir recours à des déremboursements. Cela suppose de se concentrer davantage sur l’amélioration du rapport coût/efficacité des soins.

2/ Concernant l’assurance chômage (30 Md€), des économies de l’ordre de 4,4 Md€ pourrait être dégagées, par exemple en rétablissant un régime d'allocations dégressives.

3/ En matière de logement, le volume atteint par la dépense publique (40 Md€) nous distingue de tous nos voisins. L’Institut Montaigne propose de revoir les dispositifs existants pour réaliser une économie de 9,4 Md€ tout en améliorant la situation des ménages les plus modestes.

4/ La politique familiale, à laquelle les Français sont très attachés, représente 60 Md€ hors quotient familial. Elle pourrait mieux atteindre ses objectifs tout en dégageant de substantielles économies, de l’ordre de 7 Md€.

5/ S’agissant des prestations sociales de solidarité, la suppression de la prime pour l’emploi dégagerait des marges de manœuvre pour revaloriser la partie du RSA visant à inciter au retour à l’emploi. Le reste de l’économie serait affecté au désendettement. Au total, l’économie s’élèverait à 1,4 Md€.

Retrouvez l’intégralité des propositions opérationnelles dans le rapport ainsi que sa synthèse sur notre site internet.

>> Télécharger le rapport
>> Télécharger la synthèse
>> Télécharger les propositions opérationnelles


Institut Montaigne / 38, rue Jean Mermoz / 75008 Paris
Tél. +33 (0)1 58 18 39 29 / Fax. +33 (0)1 58 18 39 28
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Noticias de um duopolio: as companhias aereas...

Rio-Fortaleza a R$ 4,4 mil – via Buenos Aires

Duopólio TAM-GOL causa estrago no bolso de quem deseja passar o Réveillon no Rio ou Natal

por Leandro Mazzini
fonte | A A A
Desdenhando de uma CPI em 2013, o duopólio TAM-GOL causa estrago no bolso de quem deseja passar o Réveillon no Rio ou Natal, alguns dos destinos mais procurados. Quem comprar as últimas passagens vai pagar até R$ 5 mil por apenas um trecho, revela pesquisa da coluna, para voos em 29 de Dezembro (sábado). O surreal é o da Gol, em parceria com Emirates: Rio-Fortaleza a R$ 4.380: sai do Galeão para Ezeiza, em Buenos Aires, volta para Guarulhos e enfim decola para o Nordeste. São 26 horas de voo.
 Melhor nadando
 Os manauaras sofrerão. Manaus-Rio pela TAM sairá a R$ 4.988 e taxas, com duração de 15 horas (1 parada) – um voo direto dura 4h. A Gol cobrará R$ 3.367, com 9h de voo.
Volta ao mundo
  Manaus-Natal pela Azul, com três paradas (Belém, Recife e Fortaleza) ficará a R$ 4.033 em 9h de voo. Rio-Fernando de Noronha com duas paradas e 10h custará R$ 3.220.
 CPI no Hangar
 O deputado Osmar Junior (PcdoB-PI) trabalha para que o próximo presidente da Câmara abra a CPI das Aéreas. Dia desses, Teresina-Brasília saiu a R$ 3.100 pela TAM.

Autoritarios querem controlar a internet (e o Brasil?)

Companheiros certamente estariam de acordo com chineses, russos, cubanos e outros celerados...
Editorial

Global Internet Diplomacy

Representatives of 193 countries are meeting in Dubai to update a treaty known as the International Telecommunication Regulations that was last negotiated in 1988 and governs the exchange of telephone traffic between countries.
Opinion Twitter Logo.

But a group of countries led by Russia and China are trying to use the deliberations, the first in 24 years and taking place under United Nations auspices, to undermine the open spirit of the Internet.
The United States, the European Union and other countries have rightly resisted any such effort, which is also supported by the United Arab Emirates, Saudi Arabia, Sudan, Algeria, Iraq and Bahrain. It is bad enough that most of these countries already restrict the online speech of their citizens, but now they want international law to endorse their control and censorship of the Internet and possibly even tighten control in ways that would make it harder for users to get information online and allow governments to monitor Internet traffic more readily.
One particularly disturbing element of their proposal, a copy of which was leaked last week to the Web site WCITleaks.org, has the potential to cause major disruptions to the Internet by giving each country the ability to manage Web addresses and numbering.
That important logistical task is currently overseen by the nonprofit organization known as the Internet Corporation for Assigned Names and Numbers — and it should stay that way. ICANN already coordinates with governments, civil society groups and Internet service providers to assign and manage domain names . Allowing each country to manage and potentially politicize that function by giving favorable treatment to some groups or providers would risk fragmenting the Internet, which is useful precisely because it’s universal and operates on the basis of globally accepted standards.
Other parts of the proposal would give broad powers to countries over “matters of Internet governance.” Analysts say that language appears to legitimize and validate controls over content and access that many nations already use by including them in an international treaty.
The Internet provisions are ill-considered diversions from what should be the core purpose of the conference: finding ways to expand access to communications technology, including reducing international cellphone roaming charges and lowering the cost of wireless and broadband services by encouraging competition.
Organizers of the conference, which ends on Friday afternoon, have already said that no proposals or a final treaty will be put to a vote. Instead, they say an agreement will be reached through consensus. The envoy representing Washington, Terry Kramer, has made it clear that the United States will not accept any language on Internet controls, which he says does not belong in a treaty that should properly focus on telecommunications. Subjecting the Internet to more overlapping and unneeded regulations would only serve to weaken it.

O agronegocio brasileiro: relatorio oficial sobre comercio exterior

Governo publica estudo sobre comércio exterior do agronegócio brasileiro
 

 
Está disponível no portal do Ministério da Agricultura, Pecuária e Abastecimento (Mapa) a edição 2012 do estudo “Comércio Exterior da Agropecuária Brasileira: Principais Produtos e Mercados”. A publicação foi elaborada pelo Departamento de Promoção Internacional do Agronegócio (DPI) do Mapa. Dividido em seis capítulos, a pesquisa apresenta um panorama sucinto da produção agrícola no Brasil e das vendas externas do país. O comércio exterior é analisado por três focos: setorial, mercados e fornecedores. De acordo com o trabalho, o valor das exportações cresceu em média 17,1% entre 2006 e 2011. A produção anual de grãos aumentou 33% no mesmo período e a participação do agronegócio no PIB brasileiro foi de 22,7% em 2011. A produtividade média por hectare expandiu 27,5% entre as safras 2005/2006 e 2010/2011, enquanto a área plantada aumentou apenas 4,3%. O Brasil também permanece como maior exportador de açúcar, café, suco de laranja, soja em grão e carne de frango e o segundo lugar para carne bovina, óleo de soja e farelo de soja. São Paulo continua sendo o maior produtor agrícola do Brasil e a China se tornou o principal destino das exportações agrícolas brasileiras. A publicação está disponível na íntegra e pode ser baixada tanto nas versões em inglês quanto em português. Para a publicação em português, clique aqui. Para a publicação em inglês, clique aqui.       Fonte: agricultura.gov.br
Palavras chave: estudo comércio exterior

Candidaturas na OMC: dilemas do Brasil - Marcelo de Paiva Abreu

Barbas de molho na OMC
Marcelo de Paiva Abreu*
O Estado de São Paulo, segunda-feira, 10.12.12

As regras para a escolha do sucessor de Pascal Lamy como diretor-geral da Organização Mundial do Comércio (OMC) estabelecem que as candidaturas para sua sucessão devem ser apresentadas este mês. Ainda não está claro se o Brasil lançará candidato próprio ou se apenas tentará influir na eleição. Por muitas razões, seria recomendável que não lançasse candidato próprio.
Para recordar: Lamy foi escolhido em 2005 e reconduzido em 2009. Beneficiou-se da fragmentação dos votos dos países em desenvolvimento. No início do processo, apresentaram-se como candidatos Jaya Cuttaree, das Ilhas Maurício; Carlos Pérez del Castillo, do Uruguai; Pascal Lamy, da França; e Luiz Felipe de Seixas Corrêa, do Brasil. O Brasil não poderia apoiar Pérez del Castillo, em vista dos atritos na reunião ministerial de Cancún, em 2003, em torno da minuta de declaração ministerial preparada pelo diplomata uruguaio, então presidente do Conselho-Geral da OMC. O documento teria deixado de refletir adequadamente os interesses das economias em desenvolvimento e, em particular, dos membros do que seria no futuro o G-20 da OMC, com o Brasil, a Índia e a China em posição proeminente. Além da óbvia simpatia dos EUA e da União Europeia, Pérez contou com o apoio dos anfitriões mexicanos, que apoiavam os países desenvolvidos.
Pérez iniciou a campanha com grande antecipação e Seixas Corrêa acabou sendo excluído da lista de candidatos na primeira rodada. O Brasil foi colocado na posição penosa de ter de escolher, na rodada final, entre Lamy e Pérez, acabando por apoiar o candidato latino-americano. Pérez perdeu, apesar do favoritismo inicial, inclusive nas cotações da tradicional casa de apostas londrina Ladbrokes. Se o Itamaraty tivesse acompanhado as cotações da Ladbrokes, teria moderado suas ilusões quanto ao candidato brasileiro ser a segunda escolha de quase todos.
Embora o rodízio regional não seja tradição da OMC e do Gatt - desde 1947 coube a um representante de país em desenvolvimento apenas o meio mandato do tailandês Supachai Panitchpakdi (2002-2005) -, talvez agora seja, afinal, a vez de um candidato africano ou latino-americano. A vacância da Secretaria-Geral da Conferência das Nações Unidas para Comércio e Desenvolvimento (Unctad) pode ter relevância na sucessão da OMC.
Para lançar candidato brasileiro, o governo deveria levar em conta esse retrospecto desfavorável e avaliar se as arestas do passado estariam superadas. Não se acredita que as memórias uruguaias ou mexicanas sejam particularmente curtas, embora, por razões distintas, não sejam prováveis candidaturas exitosas dos dois países. No caso do México, por Angel Gurria ocupar a Secretaria-Geral da OCDE, e no do Uruguai, pela peculiaridade da situação que ensejou a postulação de Pérez. O Brasil, por sua vez, ocupa a Secretaria-Geral da FAO desde o início de 2012. Devem ser também lembradas novas arestas latino-americanas criadas na esteira dos atritos no FMI, que levaram à transferência da Colômbia da cadeira brasileira para a cadeira do México.
Há outros obstáculos a considerar. O Brasil disporia, em tese, de bom candidato, o embaixador Roberto Azevedo, seu representante na OMC, com ampla experiência em diversos episódios relacionados à solução de controvérsias na própria OMC, em particular os emblemáticos panels sobre açúcar e algodão com resultados adversos para a União Europeia e os EUA. Também contribuiu para a construção da boa imagem do Brasil como país comprometido com o sistema comercial multilateral a participação muito positiva na malograda reunião ministerial da OMC de julho de 2008, quando, a despeito das posições obstrucionistas da China e da Índia, houve séria tentativa de romper o impasse e salvar a Rodada Doha.
Desde então, essa imagem positiva do Brasil na OMC tem sido erodida espetacularmente. Em parte, pelo aumento de tarifas, a reboque da Argentina, em mais um episódio que demonstra que, no Mercosul, é o rabo que abana o cachorro. Não se discute a legalidade de tais aumentos no âmbito da OMC, pois resultam em tarifas dentro dos limites consolidados na Rodada Uruguai. Mas não há dúvida de que tais aumentos violam compromissos - que talvez não devessem ter sido assumidos - de congelamento da proteção acordados no âmbito do G-20 financeiro.
Muito mais sérias para comprometer a imagem multilateral do Brasil são as medidas ilegais que, de forma muito rudimentar, aumentam significativamente a proteção ao setor automotivo, por meio de tratamento discriminatório das importações na imposição do IPI, baseado em critérios de conteúdo local.
No plano das ideias, a reputação brasileira também tem sofrido, e poderá sofrer bem mais, com a insistência na proposta de incorporar às tradicionais medidas de defesa comercial provisões relativas a flutuações cambiais. Contas sumárias indicam que tarifas compensatórias de flutuações cambiais desde 1998 teriam oscilado entre 2% ad valorem em 2001 e 233% em 2011!
O governo brasileiro deveria botar as barbas de molho, abrir mão de candidatos nacionais e tentar influir nas escolhas seja na OMC, seja na Unctad. Mas, com base no retrospecto recente, talvez seja irrealista esperar bom senso do governo.

*Marcelo de Paiva Abreu, doutor em economia pela Universidade de Cambridge, é professor titular no Departamento de Economia da PUC-Rio.

Uma lagrima para... Albert Hirschman (2) - Paulo Roberto de Almeida

Assim que cheguei em Washington, em 1999, minha primeira tarefa foi organizar a cerimônia de entrega da comenda da Ordem do Cruzeiro do Sul, que o presidente Fernando Henrique Cardoso havia concedido a seu amigo Albert Hirschman.
Transcrevo abaixo o texto que preparei para ocasião, na forma não revista.
Eu escolhi diversos títulos dos livros de Hirschman, para rechear esse discurso.
Paulo Roberto de Almeida 

715. “In Praise of a Wise Man”, Washington, 22 outubro 1999, 3 pp. Discurso em honra do Prof. Albert Hirschman, por ocasião da entrega das insígnias do Ordem do Cruzeiro do Sul, lido pelo Emb. Rubens Antonio Barbosa na Embaixada em 29.10.1999.


In Praise of a Wise Man
Prof. Albert Hirschman Award Speech
Order of the Southern Cross
Ordem do Cruzeiro do Sul
Speech delivered by
Ambassador Rubens Antonio Barbosa,
Washington, October 29, 1999

Distinguished Professor Albert Hirschman;
Ladies and Gentlemen;
This is a very special occasion, Professor Hirschman, not so much for you, as you have already received many honors, special distinctions, national orders, Mélanges Offertes and Festschriften worldwide, but rather for those of us who are privileged to share this moment with you.
         We are truly honored to gather here today to award you the Commander insignia of the Order of the Southern Cross, which has been bestowed upon you by your old friend, President Fernando Henrique Cardoso.
         I know it is customary, at events of this kind, to speak of the recipient’s wisdom, influence, and prominence.
         It is not my intention, however, to indulge in such an exercise of laudatory congratulations, although your accomplishments in various fields of the humanities and the social sciences are certainly worthy of such praise.
         Rather, let me simply try to chronicle the intellectual accomplishments of your entire lifetime through the titles and the principal topics of several of your books, as they are an indication of your own Journey Towards Progress.
         You began your intellectual path towards knowledge by reflecting on the foundations of National Power, which could be promoted and enhanced through an appropriate guidance of, and action on, the Structure of Foreign Trade.
         You have applied your knowledge and practical experience, acquired in Europe and the United States, to the analysis of Economic Policy Making in Latin America, just as you have dealt with a variety of Latin American Issues in a number of Essays and Comments about the entire region, as well as on specific countries, such as Colombia and Brazil.
         Taken as a whole, your books on Latin America, specifically on the Strategy of Economic Development, represent one of the most impressive intellectual and bibliographic contributions offered by a single scholar to our comprehension of the problems of a vast range of countries.
         Sometimes with Passion, always with great Interest, and certainly equipped with Political Arguments of the finest intellectual quality, you have argued in favor of a more humane kind of Capitalism in Latin America and elsewhere, Before its Triumph over alternative modes of production induced some complacency towards the less insidious faces of capitalism by many members of the Academia. 
         With a great Loyalty towards the Public Interest, you have raised your Voice to prevent a further Decline of States or Organizations and, while defending the so-called “subordinate class,” making your own contribution to a successful Exit from the human poverty and suffering that afflicts developed and developing countries alike.        
Your Essays have always pointed to some form of Trespassing, as you have sought to go Beyond the more common realms of Economics and Politics, seeking a Shifting Involvement and trying to Get Ahead Collectively.
         A constant trait in your academic work and, in fact, in your entire life, has been your capacity to analyze, and perhaps intellectually combine, Rival Views of Market and Society, as well as to Cross Boundaries, so as to fight the Rhetoric of Reaction and other social illnesses encore.  Neither the Perversity of certain economic arrangements, nor the Futility of the so-called leisure class has prevented you from acting politically in pursuit of your ideals.
         Cultivating what you yourself have called A Propensity to Self-Subversion, you stand as a model of a socially engaged person, devoted to the well being of the whole Gemeinschaft.
         Your humanistic qualities would have allowed you to engage in similar activities regardless of the era in which you were born, whether as a political man in a Greek agora, a civis Romanus during the Roman Republic, a free burguer in a medieval town of your native Germany, an honnête citoyen engaged in the transformation of the Ancien Régime, a freedom Fighter during the era of the American struggle for independence, a comrade to our own Liberators in Latin America, perhaps even as an intellectual leader of the Communard movement in the Paris of the late Empire or, finally, and most importantly, what you have been most of your life: a teacher, a Herr Professor, a Philosophe in the old Kantian style, a Uomo di Scienza, a Wise Man in its purest form.
         For all these qualities, and much more, President Fernando Henrique Cardoso has decided to award you the Commander Insignia of the Brazilian Order of the Southern Cross, which I now have the immense pleasure and distinct honor to present to you.

Uma lagrima para...Albert O. Hirschman 1915–2012 (1) - Princeton University

Albert O. Hirschman 1915–2012

Links:
[1] https://www.ias.edu/sites/default/files/images/Albert-Hirschman_byHernanDiaz_0.jpg

quarta-feira, 12 de dezembro de 2012

Economia: a marcha do atraso - Marcus Pestana

Estado e economia: a marcha forçada para o atraso“A questão mais importante para a avaliação de um governo é a condução da economia. É o desenvolvimento econômico que gera renda e emprego, sendo o principal instrumento de promoção da cidadania. E aí, PT e PSDB têm visões bastante diferenciadas”

A formação da opinião pública numa eleição obedece a múltiplos fatores. Às vezes, aspectos acidentais ou secundários podem decidir uma eleição. Mas, em tese, a opção da sociedade é construída a partir da escolha da melhor proposta de governo. Sendo assim, PSDB e PT têm o dever de explicitar suas divergências e suas propostas.
A questão mais importante para a avaliação de um governo é a condução da economia. É o desenvolvimento econômico que gera renda e emprego, sendo o principal instrumento de promoção da cidadania. E aí, PT e PSDB têm visões bastante diferenciadas.
Ficamos sabendo agora que teremos um crescimento pífio do PIB em 2012, em torno de 1%. Menos que os Brics e que os principais países latino-americanos. A desindustrialização é cada vez mais clara. Os estímulos fiscais e creditícios pontuais não estão funcionando. A infraestrutura se coloca como um gigantesco obstáculo ao crescimento sustentado. O PT, há dez anos no governo, não teve clareza e coragem de empreender a nova rodada de reformas estruturais e, mesmo antes da crise mundial de 2008, perdeu oportunidades e construiu o cenário atual marcado por baixo crescimento, baixa produtividade e uma sombria perspectiva de médio e longo prazo.
Por trás disso está uma visão equivocada do PT sobre as relações entre Estado e economia, onde predomina uma anacrônica visão nacional-desenvolvimentista-estatista. Há no PT uma profunda desconfiança em relação à iniciativa privada, à sociedade e ao mercado. E aí, os nós para a construção das necessárias parcerias não são desatados. A visão do PT não enxerga a urgência de atrairmos investimentos privados a partir de um ambiente regulatório saudável. Mesmo quando as parcerias são construídas, é o “Leviatã moderno” que elege ganhadores e perdedores no balcão do BNDES ou nas desonerações fiscais seletivas. A timidez e a falta de convicção se revelam a cada momento no pré-sal, nas concessões e na retórica atrasada.
O PSDB oferece outra perspectiva. Um Estado dimensionado pelas reais necessidades da sociedade. Um Estado mais coordenador, indutor, regulador, do que “fazedor”. Um Estado que acredite com firme convicção nas parcerias público-privadas e nas entidades do espaço público não estatal. Um Estado profissionalizado e moderno que faça uma regulação transparente, democrática e republicana. Um Estado que mantenha ferramentas como a Petrobras, Banco do Brasil, BNDES, Caixa e Correios, mas que delegue funções para a iniciativa privada e o terceiro setor, e se concentre na melhoria das políticas públicas sociais e na regulação da economia social de mercado.
Às vezes, as campanhas se desviam para temas absolutamente secundários. Mas, no fundo, o que está em jogo é o bem-estar da população e a definição de se o governo vai ser uma alavanca ou um entrave ao desenvolvimento.
E aí, PSDB e PT propõem horizontes bastante diferentes.


Sobre o autor

Marcus Pestana
* Marcus Pestana é Presidente do PSDB de Minas Gerais e Deputado Federal eleito em 2010 com 161.892 votos. Na Câmara dos Deputados, é titular da Comissão Especial da Reforma Política, membro permanente da Comissão de Seguridade Social e Família (Saúde), suplente da Comissão de Finanças e Tributação e vice-presidente da Frente Parlamentar da Saúde. No Instituto Teotônio Vilela (ITV), é Diretor de Estudos e Pesquisas.
Outros textos de Marcus Pestana.

Politica economica: um remendo aqui, outro acola' -Editorial OESP

A estratégia da mesmice

Editorial O Estado de S.Paulo, 10 de dezembro de 2012

Com resultado pior que o do ano passado, a economia brasileira completa dois anos de estagnação, mas nem isso basta para induzir o governo a uma ampla revisão de sua política. Há quem aprenda com o fracasso, mas a presidente Dilma Rousseff e seu ministro da Fazenda, Guido Mantega, preferem repetir as fórmulas já testadas com pouco ou nenhum sucesso. A insistência no Programa de Sustentação do Investimento (PSI), lançado em 2009 como ação anticrise, é mais uma prova dessa preferência. Uma das poucas novidades, nos últimos meses, foi o anúncio de um plano de investimentos em transportes, mas é cedo para apostar no êxito dessa iniciativa. Falta ver se o governo, ao fixar as regras do jogo, criará condições para uma cooperação produtiva com o setor privado, parceiro indispensável nos grandes planos de expansão e reforma da infraestrutura.
O governo lançou o PSI em 2009, num esforço para tirar o País da crise. O governo forneceria dinheiro ao Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES) para financiar compras de máquinas e outros investimentos empresariais. Era um programa de emergência, mas foi prorrogado várias vezes e deveria, finalmente, acabar no fim de 2012. Sua renovação por mais um ano, agora, comprova mais uma vez a pobreza de repertório da política econômica. Uma das poucas inovações, desta vez, é a tentativa de envolver os bancos privados.
Recursos congelados em depósitos compulsórios serão liberados, se os bancos quiserem destiná-los a empréstimos para investimentos. Essa fatia deverá corresponder a 15% dos R$ 100 bilhões previstos para o PSI em 2013. Sem obrigação de participar, os bancos ainda terão de avaliar se valerá a pena fornecer empréstimos de longo prazo com juros inferiores aos de mercado.
O Tesouro, segundo o ministro da Fazenda, "provavelmente" deverá fornecer recursos ao BNDES para a realização dos empréstimos. É cedo para mencionar valores, disse ele, mas a história do PSI é muito clara. Desde o início do programa, em 2009, até setembro deste ano, o banco liberou R$ 276,6 bilhões para financiamentos vinculados ao esquema. Desse total, R$ 250,2 bilhões foram emprestados pelo Tesouro, até julho deste ano. O resto, R$ 26,4 bilhões, corresponde ao retorno da carteira de contratos, segundo o relatório trimestral do BNDES.
Em resumo, o Tesouro tem sido a fonte de recursos do PSI, numa perigosa reedição, com algumas inovações, da conta movimento eliminada oficialmente no fim dos anos 90. Essa conta foi extinta depois de ter sido, por muitos anos, um grave fator de perturbação do regime fiscal e da ordem monetária. Também essa lição tem sido menosprezada pelo governo.
Os efeitos do PSI foram limitados também pela política de aplicações do BNDES. Quase dois terços do dinheiro - 63,5% - foram destinados a empresas grandes, perfeitamente capazes, em muitos casos, de obter financiamentos de outras fontes.
Uma distorção adicional aparece quando se examinam os empréstimos destinados ao Programa de Aceleração do Crescimento (PAC). A Petrobrás, sua Refinaria Abreu e Lima e a Transportadora Associada de Gás, vinculada à estatal, receberam R$ 26 bilhões, 68,4% desse conjunto de créditos. Desde o começo do PSI até setembro deste ano, portanto, o Tesouro repassou dinheiro ao BNDES para financiar principalmente grandes empresas - algumas muito grandes - e uma parcela desproporcional dos recursos foi para o setor estatal.
Dirigentes da Confederação Nacional da Indústria (CNI) pediram à presidente, na quarta-feira passada, a prorrogação de dois outros benefícios temporários: o desconto do Imposto sobre Produtos Industrializados (IPI), concedido a alguns setores, e o Reintegra, reembolso equivalente a 3% das exportações.
Se o governo concordar, será mais uma repetição. Uma estratégia de longo prazo daria mais segurança aos investidores e seria mais eficaz, mas sua formulação seria mais trabalhosa e poderia envolver negociações complicadas. O governo prefere a política dos remendos. Neste ano os incentivos fiscais devem custar R$ 45 bilhões. O resultado é um crescimento abaixo de pífio.

Batalha Naval (erros de politica economica) - Alexandre Schwartsman

Batalha Naval
Alexandre Schwartsman
Folha de S.Paulo, 12/12/20

Os 18 leitores já perceberam que tenho uma modesta diferença com a equipe econômica no que diz respeito à política adotada há algum tempo no Brasil: eles a consideram genial, um modelo de como gerir o país no contexto de um mundo instável; eu, por outro lado, a classifico como uma abominação, provavelmente a principal responsável pelo medíocre desempenho recente do país, que, na ausência de mudanças, deve ser também a marca registrada dos anos que virão.

Dentre todas suas características, porém, o que mais me incomoda é a percepção do improviso constante. O governo parece atirar em todas as direções, na esperança que alguma das suas medidas atinja o alvo e afunde o submarino adversário, mas a falta de um diagnóstico retira destes disparos um mínimo de orientação. Deste modo as chances destas ações gerarem um processo de crescimento sustentável são muito baixas, para não dizer nulas.

Tomemos, por exemplo, a recente desoneração da folha salarial do setor de construção civil. Trata-se, à primeira vista, de uma proposta meritória: o setor responde sozinho por cerca de 8% do emprego no país e é uma porta tradicional para o mercado de trabalho no caso da mão de obra com baixa qualificação. Ao mesmo tempo os salários no setor têm crescido aceleradamente (pouco mais de 9% na comparação com o ano passado, segundo dados da FGV), de modo que um alívio nos encargos tem a possibilidade de ajudar o segmento.

Falta, todavia, a visão do conjunto da economia. Com a taxa de desemprego na casa de 5% a 5,5%, parece claro que já operamos muito próximos ao pleno emprego, senão acima dele. Nestas circunstâncias, o estímulo à contratação de trabalhadores em um setor, no caso a construção civil, deve elevar também os salários em outros setores, notadamente o industrial, cujo salário de admissão é apenas um pouco inferior ao observado na construção.

Isto, contudo, agrava a perda de competitividade da indústria, uma vez que a elevação salarial já tem superado persistentemente o crescimento da produtividade mesmo antes da adoção da medida. Adicione-se a isto que a manufatura, ao contrário da construção, está sujeita à concorrência internacional, de modo que enfrenta limites à sua capacidade de repasse das elevações salariais aos preços. Como tenho argumentado, este é o principal fator limitante da expansão da produção industrial.

Trata-se de um clássico caso de cobertor curto: o incentivo à construção conflita com o objetivo de crescimento manufatureiro. Assim, muito provavelmente o governo terá que adotar novas medidas para compensar a indústria, incluindo novas rodadas de proteção e desvalorização cambial.

No entanto tais políticas também têm consequências negativas, seja do ponto de vista de elevação dos preços domésticos (a inflação parece que vai superar os 5,5% em 2012, o que me coloca na posição desconfortável de ter sido otimista demais nas minhas previsões no começo do ano), seja do ponto de vista de incentivos à expansão da produtividade e do investimento.

Poderia me estender, mas acredito que o argumento ficou claro. Por falta de um diagnóstico coerente o governo tem mais objetivos do que instrumentos, o que gera conflitos de políticas e reiterados remendos, daí a percepção inevitável (e correta) de improvisação persistente.

Desta forma, enquanto a equipe econômica não entender que o problema no Brasil não reside na fraqueza do consumo e da demanda, e sim no baixo crescimento da produtividade no contexto de uma economia próxima ao pleno emprego, não há porque imaginar que este padrão (se é que assim podemos chamá-lo) de política possa ser alterado.

Se há alguma certeza acerca dos rumos da economia no futuro próximo é que testemunharemos novos pacotes a intervalos crescentemente reduzidos e com a mesma efetividade para acelerar o crescimento até agora observada.

Água, água e água...


Como capturar um espiao toupeira - Book review (WSJ)

How to catch a mole
Christina Shelton
The Wall Street Journal, December 12, 2012
 
Aldrich Ames, a Central Intelligence Agency officer for close to three decades, was arrested in February 1994 for espionage. Ames had used his position at the CIA's Directorate of Operations to pass information to Moscow, compromising Soviet sources working for the agency. For his treason, Ames was convicted and received a life sentence without parole.
 
Sandra Grimes and Jeanne Vertefeuille, longtime veterans of the CIA's clandestine service, were at the forefront of a small group assigned the mission, in early 1991, to expose the traitor in their midst. Ms. Grimes and Ms. Vertefeuille dedicate their revealing book about the Ames affair to GRU (Soviet Military Intelligence) Gen. Dmitriy Polyakov and others who risked their lives only to be sold out by Ames.
The authors present themselves as advocates for their heroes, whose stories they felt deserved to be told. This is especially the case with Gen. Polyakov, whom they considered the "Crown Jewel." He provided outstanding positive intelligence for over two decades (1962-85). In the early 1960s, he even helped expose four American servicemen who were spying for the GRU. Polyakov was first compromised by FBI Special Agent Robert Hanssen in 1979 and subsequently recalled from duty. But it was after Ames also identified him in 1985 as a spy for the U.S. that he was executed.
The first half of "Circle of Treason" focuses on the sources Ames exposed. He was responsible for the execution of at least 10 Soviet intelligence officials and the imprisonment of others. The authors provide intriguing insights into the background and tradecraft of a number of productive operations the CIA ran against the GRU and KGB from the 1960s through the 1980s. They also show how, when operations went wrong or were compromised by traitors, sources paid with their lives.
Take the case of Adolf Tolkachev, an engineer who, from 1978 to 1985, passed a great deal of information on Soviet missiles, radars and other military systems. "Tolkachev produced hundreds of rolls of film," the authors write. "It sometimes changed the direction of our own research and development and, by doing so, saved the U.S. government billions of dollars." Money was of course an important motivating factor for Tolkachev, but, the authors note, so was anti-communism: "If he had not had a security clearance, he would have been active as a dissident." Tolkachev's heroism was answered with execution in 1986 after another CIA traitor, Edward Lee Howard, gave him up to the KGB. "In the unlikely event that the KGB had any unanswered questions after Howard's reporting," the authors write, "Ames would have been in a position to fill the gaps."

Circle of Treason

By Sandra Grimes and Jeanne Vertefeuille
(Naval Institute Press, 228 pages, $29.95)
Then there was the problem of defectors deliberately sent by Moscow to provide false or misleading information to the West. Yuri Nosenko, for example, defected in 1964 on the heels of Anatoliy Golitsyn, who had warned that any defections after his would be false and designed by the KGB to mislead the West about Golitsyn's information. The authors use such cases to draw attention to a decades-long CIA bureaucratic controversy. On one side were those, like longtime counterintelligence chief James Angleton, who favored the so-called "Monster Plot" theory, holding that most defectors were in fact controlled by the KGB. On the other side were those, including the authors, who generally discounted the possibility of such penetrations. They believed that Moscow wouldn't trust Soviet intelligence officers with knowledge of state secrets to come under the control of a foreign service. It is a debate that will likely remain unsettled until the KGB archives are fully opened.
The second half of the book describes actions that the agency took when the agency's Soviet operations started hemorrhaging after June 1985. The CIA had to determine if there was a mole inside the organization, if a communications penetration existed, or if KGB operations were being designed to mislead the agency about its source losses. To catch the mole, the agency team drew up a shortlist of potential traitors based on access to information. The spy-hunters then "followed the money" and found that Ames and his second wife, Rosario, were living well beyond their known incomes. The team also compared the dates of Ames's official visits with Soviet embassy personnel against the dates of large deposits in his bank account. There was a direct correlation. (The financial forensic methods pioneered by the team that caught Ames are still in use today.)
The authors note that the hunt for this traitor, one of their former co-workers, took nine years—far longer than planned—due to bureaucratic roadblocks and shifting priorities. But they give little consideration to the CIA's internal resistance to the idea that one of the agency's own could be culpable.
The book also comes up short when analyzing the problem of defectors dispatched and controlled by the Soviets. The authors' insistence on the idea that false defections were almost nonexistent doesn't square with the Soviet proclivity for deception and disinformation. As the authors concede, for example, KGB officer Aleksandr Zhomov, who attempted to defect in 1988, was actually sent "to deceive us" on the subject of the 1985 losses. The author's theory also fails to account for the many unsolved anomalies, contradictions and coincidences surrounding specific defector cases.
Even so, "Circle of Treason" has the advantage of being written by two intelligence professionals, not by academics or journalists, and thus is an authoritative account of the Soviet sources that were providing the U.S. with invaluable information during the Cold War until Ames betrayed them. Because classified material on operational cases was going to be made public, the CIA took over three years to approve the book's publication. The authors note that 90% of the disputes were resolved in their favor.
Ms. Shelton served for three decades as a Soviet analyst in various intelligence agencies, including as a chief of the Soviet Branch, Counterintelligence Division at the Defense Intelligence Agency. She is the author of "Alger Hiss: Why He Chose Treason" (Threshold Editions, 2012).