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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

segunda-feira, 26 de maio de 2014

Eleicoes europeias: os anti-europeus ganham nitidamente; menos Europa?(Le Monde)


Elections européennes : les résultats dans chaque pays

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
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Les premières projections, pays par pays, sont diffusées par les médias et le Parlement européen. Les résultats définitifs sont peu à peu connus depuis 23 heures, heure de la fermeture des derniers bureaux de vote en Italie.

Le taux de participation s'est établi à 43,09 % dans l'ensemble de l'Union européenne, un taux stable par rapport aux précédentes élections, en 2009, où il avait atteint son niveau le plus bas, à 43 %.
Le Parti populaire européen (droite) arrive en tête du scrutin, avec 212 sièges, selon les estimations provisoires, contre 273 dans le Parlement sortant. Cette forte érosion ne profite pas aux socialistes, qui font un peu moins bien qu'en 2009 (185 élus, contre 196), après leurs revers en France en particulier. Le groupe des libéraux-démocrates est en troisième position, avec 71 élus, contre 83 dans l'hémicycle sortant.
Allez directement au pays de votre choix en cliquant sur son initiale :
Nous mettrons régulièrement cet article à jour.
  • Allemagne : les conservateurs en tête
Résultats définitifs. Les électeurs allemands ont donné une avance confortable au parti de la chancelière Angela Merkel (CDU-CSU, droite démocrate-chrétienne et conservatrice) avec 35,3 % des suffrages (36 sièges), malgré une percée du parti anti-euro AFD (Alternative pour l'Allemagne).
Le SPD (Parti social démocrate) est crédité de 27,3 % des voix (27 sièges), contre 20,8 % en 2009, tandis que l'AFD, créé au printemps 2013, réalise un score de 7 % qui lui permet de faire son entrée au Parlement européen (7 sièges). C'est aussi le cas des néonazis du NPD (Parti national démocrate, 1 % des suffrages, 1 siège), l'Allemagne ayant supprimé une règle fixant un seuil d'entrée minimal de 3 %. Les écologistes remportent 10 sièges avec 10,7 % des voix et, à l'extrême gauche, Die Linke enregistre 7,4 % des suffrages (6 sièges).
  • Autriche : les conservateurs en tête
Résultats définitifs. Selon les résultats définitifs compilés par l'agence de presse APA, les conservateurs chrétiens-démocrates de l'ÖVP (Parti du peuple autrichien) sont arrivés en tête du scrutin avec 27,3 % des suffrages (2,7 % de moins qu'en 2009), devant les sociaux-démocrates du SPÖ, qui atteignent 24,2% (+ 0,5 %). Le SPÖ et l'ÖVP gouvernent ensemble l'Autriche dans une coalition dominée par le SPÖ.
Le parti d'extrême droite FPÖ, qui espère constituer un groupe commun avec notamment le Front national, est troisième du scrutin avec 20,5% des suffrages, contre 12,7% en 2009. L'ÖVP devrait pourvoir 5 ou 6 des 18 sièges de députés européens attribués à l'Autriche. Le SPÖ aurait 5 sièges, le FPÖ 4. Les Verts progressent de plus de 4 points par rapport à 2009 pour obtenir 14 % des voix et 2 ou 3 sièges. Le parti libéral NEOS (8,5 %) obtient un siège.
  • Belgique : les séparatistes flamands en tête
Estimations. Les Belges élisent 12 députés européens néerlandophones, 8 francophones et 1 germanophone. Les estimations pour le collège électoral germanophone ne sont pas connues pour l'instant.
Avec 18,45 % des voix, l'Alliance néoflamande (NVA) de Bart De Wever obtient le plus de sièges (4) et arrive en tête du collège électoral néerlandophone. En 2009, la NVA n'avait obtenu qu'un seul siège. Les conservateurs du Parti démocrate-chrétien flamand arrivent deuxièmes chez les néerlandophones, avec 13,79 % des suffrages, et conservent trois sièges. Avec 13,75 % des votes, Open VLD (libéraux-démocrates) perd un siège et enverra deux députés au Parlement européen.
Côté francophone, le Parti socialiste du premier ministre Elio Di Rupo arrive en tête avec 9 % des voix et obtient 3 sièges. Les libéraux-démocrates du Mouvement réformateur (MR) obtiennent 8,874 % des voix et trois sièges également, soit un de plus qu'en 2009. Les Verts du parti Ecolo ne totalisent que 3,68 % des voix et ne conservent qu'un seul siège sur les deux remportés en 2009.
  • Bulgarie : le centre droit en tête
Estimations. Le parti de centre droit GERB (Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie) sort premier avec 28,6 %, devant les socialistes du BSP, qui obtiennent 19,8 % des voix, selon les sondages à la sortie des urnes. Le Mouvement pour les droits et les libertés DPS capte 14,9 % des votes, suivi du BBT (Bulgarie sans censure) avec 11,1 % et du Bloc réformiste à 6,4 %.
  • Chypre : les conservateurs en tête
Résultats définitifs. Les conservateurs du Rassemblement démocrate (DISY), au pouvoir, arrivent en tête avec 37,7 % des voix, tandis que le Parti progressiste des travailleurs (AKEL), second (26,9 %), reculerait fortement par rapport à 2009 (34,9 %). Le parti de centre droit DIKO obtient 10,8 % des voix, le Mouvement social-démocrate (EDEK) et le Parti vert de Chypre (KOP), coalisés, enregistrant eux respectivement 7,7 % et 6,7 % des suffrages.
  • Croatie : les conservateurs en tête
Estimations. Selon des estimations, les conservateurs de la coalition HDZ-HSP AS seraient en tête avec 41,39 % des voix (5 sièges), suivis des sociaux-démocrates (29,79 %, 4 sièges), des écologistes (9,41 %, 1 siège) et des libéraux (6,99 %, 1 siège). La commission électorale a indiqué que la participation était en hausse de 1,9 % par rapport aux élections de 2013, lorsque la Croatie a fait son entrée dans l'Union européenne.
  • Danemark : l'extrême droite en tête
Résultats définitifs. Le Parti populaire danois, une formation anti-immigration, a largement remporté les élections européennes au Danemark avec 26,7 % des voix, selon les résultats définitifs rendus publics dans la nuit de dimanche à lundi. Ces résultats lui donnent quatre des treize sièges que le Danemarkenvoie au Parlement européen, soit deux fois plus que lors des précédentes élections européennes en 2009. Le DF a largement distancé les sociaux-démocrates au pouvoir à Copenhague, qui obtiennent 19,1 % des voix et voient leur nombre de sièges au Parlement européen réduit de quatre à trois.
  • Espagne : les conservateurs et les socialistes perdent du terrain

Résultats définitifs. Les deux grands partis traditionnels espagnols, le Parti populaire (PP), de droite, au pouvoir depuis 2011, et le Parti socialiste (PSOE), d'opposition, reculent de manière spectaculaire face à de petites formations, notamment de gauche. Sur un total de 54 députés européens, le PP remporte 16 sièges contre 24 actuellement tandis que le PSOE gagne 14 députés contre 23, cédant du terrain face aux petites formations comme Podemos, né de la mouvance des indignés, qui entre au Parlement européen avec cinq sièges. Outre Podemos, les écolo-communistes de Izquierda plural (Gauche plurielle) gagnent six députés, contre deux dans le Parlement sortant. Le petit parti centriste UPyD passe d'un à quatre sièges.
  • Finlande : la droite en tête
Résultats définitifs. Le Parti de la coalition nationale (KOK, droite) est arrivé en tête avec 22,6 % des suffrages (3 sièges, spot autant qu'aux dernières élections), suivi par le Parti du centre (KESK) avec 19,7 % (3 sièges). Avec 12,3 % des voix (2 sièges), le Parti social-démocrate (SDP) a été devancé de peu par les souverainistes de Vrais Finlandais (PS), qui a obtenu 12,9 % (2 sièges). Ils sont suivi des écologistes et de l'Alliance de gauche (9,3 % et 1 siège chacun) et du Parti du peuple suédois (6,7 %, 1 siège). Les chrétiens-démocrates perdent leur unique siège avec 5,2 % des voix.
  • France : l'extrême droite en tête
Résultats définitifs. Le Front national est le grand vainqueur de ces élections européennes. Selon les résultats complets dévoilés par le ministère de l'intérieur, le parti de Marine Le Pen arrive en tête avec 24,85 % des voix et 24 députés.
L'UMP obtient 20,80 % des suffrages (20 sièges), le Parti socialiste 13,98 % (13 sièges), l'UDI-Modem 9,92 % (7 sièges). Europe Ecologie-Les Verts 8,95 % (6 sièges), le Front de gauche totalise 6,33 % des votes et obtient 3 sièges. C'est un élu divers gauche d'outre-mer qui occupera le dernier siège.
  • Grèce : la gauche radicale en tête
Estimations. Le parti Syriza (Coalition de la gauche radicale) serait légèrement en avance sur le mouvement de droite Nouvelle Démocratie (ND), du premier ministre, Antonis Samaras, selon les premières estimations sortie des urnes. Dirigé par Alexis Tsipras, Syriza, qui a bâti sa campagne électorale sur la dénonciation des mesures de rigueur, obtiendrait entre 26 % et 30 % des voix et la ND entre 23 % et 27 %, selon un sondage commun réalisé par six instituts diffusé sur les chaînes de télévision du pays.
La formation d'extrême droite Aube dorée (XA) obtiendrait, elle, un score compris entre 8 % et 10 %, en progression par rapport à son résultat obtenu lors des législatives de 2012, où elle avait remporté 6,9 % des suffrages. Les socialistes du Pasok (Mouvement socialiste panhellénique) obtiendraient de 7 % à 9 % des voix.
  • Hongrie : les conservateurs d'Orban loin devant
Résultats définitifs. Le parti conservateur Fidesz du dirigeant hongrois Viktor Orban a largement dominé les élections européennes en Hongrie, remportant 51,5% des suffrages (12 des 21 sièges). Le Jobbik, un parti ultranationaliste au discours volontiers raciste, antisémite et anti-Roms, arrive en seconde position avec 14,7 % des voix (3 sièges). Il recule toutefois de six points par rapport à son score des législatives du 6 avril. Troisième force, le parti socialiste MZSP ne sort pas de sa crise. Avec 10,9% des voix, il n'aura que 2 députés. L'opposition de gauche avait obtenu 26 % aux législatives. Le MZSP avait formé pour l'occasion une alliance avec des petites formations centristes.
  • Irlande : les candidats indépendants en tête
Estimations. Un sondage de sortie des urnes réalisé par la télévision et la radio nationale, Raidió Teilifís Éireann, indique une participation de 51,2 %. Outre la percée des candidats indépendants, qui ont remporté 27 % des suffrages, les libéraux-démocrates du Parti républicain (Fianna Fáil) et les conservateurs du Fine Gael ont totalisé 22 % des voix chacun. Le parti de gauche radicale Sinn Fein rassemble 17 % des votes et le parti vert (Green Party), 6 %.
  • Italie : le Parti démocrate en tête
Résultats définitifs. Le Parti démocrate (centre-gauche) du chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, a remporté haut la main les élections européennes avec 40,8 % des suffrages, distançant de près de 20 points les eurosceptiques du Mouvement 5 Etoiles (M5S) de Beppe Grillo, selon des résultats définitifs diffusés lundi.
Le parti Forza Italia (centre-droit) de l'ex-premier ministre, Silvio Berlusconi, a obtenu 16,8 %, en très forte baisse sur ses scores habituels et sous la barre symbolique des 20 %, selon les chiffres du ministère de l'intérieur. La Ligue du Nord, parti anti-immigration et anti-euro, a fait mieux que prévu avec 6,2 % mais reste à distance de ses records historiques quand elle frisait les 10 %.
  • Lettonie : les conservateurs en tête
Estimations. Un sondage réalisé par la télévision publique LTV1 et l'agence Latvias Fakti donne les conservateurs du parti Unité (Vienotība) vainqueurs, avec 31,2 % des voix, suivis par le parti social démocrate Harmonie (Saskaņa), qui récolte 13,1 % des suffrages, et les antifédéralistes d'Alliance nationale (Nacionālā apvienība), qui totalisent 11,7 % des votes.
  • Lituanie : victoire ses sociaux-démocrates
Estimations. Les sociaux-démocrates arriveraient en tête en Lituanie, avec 23 % de suffrages (3 sièges), suivis des centristes du DP (17 %, 2 sièges), des chrétiens-démocrates (13,50 %, 2 sièges) et des libéraux-démocrates (11 %, 2 sièges). La participation est beaucoup plus élevée qu'en 2009, avec 44,91 % contre 15,7 %, selon la commission électorale.
  • Malte : le Parti travailliste devant
Estimations. Le Parti travailliste, qui a remporté les deux précédentes élections européennes depuis l'adhésion de Malte à l'UE, en 2004, arrive en tête avec 53 % des voix, selon ses propres estimations. Arrivent ensuite les conservateurs du Parti nationaliste (PN), qui totalisent 40 % des suffrages. Loin derrière, les Verts obtiennent 2,7 % des votes.
  • Pays-Bas : recul de l'extrême droite
Estimations. Selon une enquête réalisée par Ipsos et publiée le 23 mai, jour du vote aux Pays-Bas, par la télévision publique néerlandaise NOS, le Parti pour la liberté (Partij voor de Vrijheid, PVV) du leader d'extrême droite Geert Wilders n'est crédité que de 12,2 % des voix, contre 17 % cinq ans plus tôt, qui se traduisent par trois sièges au Parlement, contre cinq en 2009. Les centristes (15,6 %) et les chrétiens-démocrates (15,2 %), crédités de quatre sièges chacun, termineraient en tête du scrutin , selon la même source. Les Pays-Baspeuvent élire vingt-six députés européens.
  • Pologne : les conservateurs en tête
Estimations. Si les conservateurs de Plateforme civique arrivent en tête du scrutin avec 32,8 % des votes, ils sont talonnés à droite par les eurosceptiques de Droit et Justice (31,8 %). Loin derrière, suivent l'Alliance de la gauche démocratique (9,6 %), le Congrès de la nouvelle droite (7,2 %), et le Parti populaire polonais (7 %), selon le quotidien Gazeta Wyborcza.
  • Portugal : l'opposition socialiste devance le centre droit
Résultats quasi définitifs. Avec 27,7 % des voix (-12,38 points), la coalition de centre droit au pouvoir est largement devancée par l'opposition socialiste (31,45 %, +4,8 points), traduisant un fort rejet de sa politique d'austérité, selon les résultats quasi définitifs portant sur 99,37% des bureaux de vote. Ce résultat constitue un sérieux revers pour le premier ministre Pedro Passos Coelho, à un peu plus d'un an des élections législatives.
La répartition définitive des sièges devait être communiquée ultérieurement. Mais les projections donnent au PS de 7 à 9 députés, contre de 6 à 8 pour la coalition au pouvoir formée par le Parti social-démocrate PSD (centre droit) et le CDS (conservateur). Le taux d'abstention, traditionnellement très élevé auPortugal aux Européennes, s'est établie à 66,1 %, battant le record de 64,46 % enregistré en 1994. 
  • République tchèque : les libéraux en tête
Résultats définitifs. Les centristes d'ANO sont victorieux d'une courte tête (16,13 %, 4 sièges), devant l'opposition de centre droit (15,95 %, 4 sièges) et les sociaux-démocrates du premier ministre Bohuslav Sobotka (14,17 %, 4 sièges). Suivent ensuite les communistes (10,98 %, 3 sièges) et le parti de centre droit KDU-CSL (9,95 %, 3 sièges). Les eurosceptiques des « Démocrates civiques » n'ont remporté que 7,67 % des suffrages (2 sièges). Le scrutin, qui se tenait vendredi et samedi, n'a mobilisé qu'un peu moins de 20 % des Tchèques.
  • Roumanie : la droite mène le scrutin
Estimations. Surprise en Roumanie, le taux de participation de 25 % annoncé par les sondages a été dépassé. Selon les premières estimations, environ 30 % des Roumains ont voté (contre 27,6 % en 2009). La droite, notamment le Parti national libéral (PNL), a mené ce scrutin. Le Parti démocrate libéral (PDL), dont est issu le président de centre-droit, Traian Basescu, est lui sanctionné pour sa politique d'austérité imposée aux Roumains. Les socialistes du Parti social-démocrate (PSD), alliés à deux petits partis satellites rassemblent 42 % des voix, mais les grands perdants de ces élections sont les extrémistes et les nationalistes roumains.
  • Royaume-Uni : le parti eurosceptique en tête

Résultats définitifs. Les eurosceptiques de l'UKIP recueillent un score historique de 27,5 % : c'est la première fois depuis 1910 que ni les travaillistes, ni les conservateurs remportent une élection dans le pays. Le Labour arrivent deuxième de justesse (25,4 %), juste devant les conservateurs (23,9 %). Les libéraux-démocrates, les plus pro-européens, essuient une défaite catastrophique (6,9 %), les Verts leur passant devant (7,9 %).
  • Slovaquie : les sociaux-démocrates en recul
Estimations. Selon la presse slovaque, huit partis auraient franchi la barre des 5 % des suffrages nécessaires pour obtenir des élus. Le parti Smer-Social démocratie (SMER-SD) du premier ministre, Robert Fico, n'a obtenu que 24 % des voix, alors qu'il espérait 35 %, comme en 2009. Il semble avoir pâti tout particulièrement de la très faible participation (moins de 13 %), son électorat étant le moins proeuropéen. Il perd un des cinq sièges qu'il avait dans le Parlement européen sortant.
Les neuf autres sièges, sur les treize attribués à la Slovaquie, reviennent à des partis conservateurs ou libéraux dont les résultats s'étalent entre 6 et 13 % des votes. Un seul siège devrait revenir à une formation eurosceptique (Olano, Les Citoyens ordinaires et personnalités indépendantes), qui est membre du groupe des conservateurs britanniques. Le Parti national slovaque (SNS), associé au Front national, n'obtient que 3,8 % des voix et disparaît du Parlement européen.
  • Slovénie : les conservateurs en tête
Estimations. Les sondages de sortie des urnes donnent les conservateurs vainqueurs. Le Parti démocrate slovène (SDS) arrive en tête avec 24,6 % des voix et remporte 3 sièges sur 8 au Parlement européen. Le Parti populiste slovène (SLS) et le Parti chrétien populaire (NSI), également conservateurs, obtiennent 15,2 % des voix et 2 sièges. Le Parti démocrate des retraités slovènes (Desus), les sociaux-démocrates (SD) et Je crois (Verjamem), remportent un siège chacun avec respectivement 9,1 %, 10,6 % et 7,9 % des voix.
  •  Suède : les sociaux-démocrates devant les écologistes
Résultats provisoires. Le parti social-démocrate SAP arriverait en tête du suffrage avec 24,7 % des voix, tandis que les écologistes font une percée à 15,1 % des voix, devançant même le parti conservateur du premier ministre, Fredrik Reinfeldt, (13,4 %). L'extrême droite remporterait 9,70 % des suffrages, faisant son entrée au Parlement européen, à égalité avec le parti féministe.

DIP: os companheiros adorariam ter um...


NESTA DATA
O Departamento de Imprensa e Propaganda é fechado por Getúlio Vargas
O fim do Departamento de Imprensa e Propaganda aconteceu em 25 de maio de 1945.
Opinião e Notícia, 25 de maio, 2014

O Departamento de ImpreNsa e Propaganda (DIP) fora criado mediante a preocupação de Getúlio com o desenvolvimento dos meios de comunicação no país. Com isso, ele via necessidade de controlar, manipular, regular e censurar todas as empresas comunicacionais que atuavam em solo brasileiro. Outro motivo para a criação desse órgão era o de que Vargas chegara ao poder sem nenhum suporte partidário e precisava fortalecer sua imagem perante a massa e disseminar os ideais do Estado Novo.
Com isso, o DIP começou a controlar todos os meios de comunicação existentes no país. Sobre o comando de Lourival Flores, os departamentos de divulgação, radiodifusão, teatro, cinema, turismo e imprensa do órgão tinham como tarefas ordenar, guiar e centralizar a publicidade local e exterior; censurar todos os tipos de empresas e promover eventos patrióticos e exposições. Para melhorar a imagem de Getúlio, foi criado o programa “Hora do Brasil”, o qual transmitia uma série de matéria exaltando as realizações feitas no governo. Além disso, foi incluído em todas as sessões de cinema, antes do filme começar, uma série de documentários em formato de curta-metragem, que ficou conhecido como “Cinejornal Brasileiro”.
O Departamento era visto como um ‘superministério’, por ser de extrema eficácia e de suma importância para Getúlio Vargas. E com tanta influência sobre os meios midiáticos, no dia do aniversário do presidente, 19 de abril, o departamento o intitulou como “Dia do Presidente”, fato que obrigava a imprensa fazer propaganda da ditadura.
A força e o medo que a censura do DIP causava era visto nas redações dos jornais na época. Os jornalistas sempre minimizavam as informações contra Getúlio ou o governo de qualquer forma possível. Caso os agentes do DIP encontrassem algo relativo sobre Vargas, eles tinham autonomia para suspender o fornecimento de papel e até fechar a empresa. As empresas que falavam bem do Getúlio tinham seu espaço publicitário comprado para a implantação da propaganda oficial. O fim do DIP aconteceu em 1945, após o fim da censura feita no jornal O Estado de São Paulo.

Gustavo Franco: Os amigos da inflação e seus disfarces (Estadao)

Os amigos da inflação e seus disfarces

Gustavo H.B. Franco

O Estado de S.Paulo, 25 de maio de 2014


As primeiras teorias sobre a inflação eram como a cartografia primitiva: roteiros para a imaginação muito mais que representações científicas e confiáveis da verdadeira geografia. A inflação surgiu mais ou menos na mesma época e lugar que o "papel-moeda", sendo muito natural e espontâneo que se associasse uma coisa à outra. Afinal, a inflação é a perda de poder aquisitivo da moeda, simples assim.

No Brasil, entretanto, logo emergiu um visão alternativa e imaginosa que tomava emprestada à engenharia uma palavra que mudaria para sempre nossa maneira de olhar as mazelas da economia: dizia-se que a inflação brasileira era "estrutural".
Esse palavreado nos colocava em pleno Quartier Latin e, com toda razão, conferia a devida complexidade ao fenômeno, que deixava de pertencer às más intenções de governantes fabricantes de papel pintado e passava ao domínio de criaturas temíveis, como os monstros que ilustravam os espaços vazios dos mapas de antigamente: latifúndios, gargalos, cartéis e pontos de estrangulamento. Tinha-se, assim, de forma nem tão sutil, uma transferência da culpa pelo problema, um truque de grande impacto sobre os debates públicos sobre o combate à inflação.
A "inflação estrutural", em suas múltiplas encarnações, sempre compreendia uma variação recorrente de um preço importante, geralmente os de alimentos, mercê da (supostamente) baixa produtividade no setor causada pela estrutura agrária dominada pelo latifúndio, e da repercussão viciosa do "choque de oferta" patrocinada pelos oligopólios e oligopsônios.
Não era uma boa teoria, tanto que caiu para a gaveta das curiosidades próprias dos primeiros anos do fenômeno. Mas a mensagem central resultou duradoura: essa inflação que tinha "raízes no setor real" deveria ser combatida através de reformas que atacassem "estruturas", agrária ou de classes sociais, de tal sorte que parecia tolo pensar que a política monetária pudesse afetar o poder de compra da moeda. A estabilização apenas ocorreria com a reforma agrária, ou com o socialismo.
O legado mais duradouro e popular da "teoria da inflação estrutural" era tão simples quanto devastador: a (suposta) inutilidade das políticas de estabilização convencionais, argumento que ainda soa como poesia para os amigos da inflação.
Poucos se dão conta da importância e da contundência desse drible dado pelos "estruturalistas": nunca se fazia uma defesa aberta da inflação, mas um ataque às políticas monetárias ortodoxas e à austeridade. Em retrospecto, deveria ser claro que "o inimigo do meu inimigo é meu amigo" e os "estruturalistas" estavam trabalhando a favor da inflação, às vezes admitindo "expropriar os rentistas" ou "tributar a riqueza ociosa", um argumento que frequentemente se associava a lord Keynes.
Porém, os "desenvolvimentistas" sempre conseguiam se afastar da (autoria da) inflação, que se tornava, assim, uma criatura órfã, um mal impessoal, um cadáver sem o assassino para se tornar um inimigo público. Quem eram os amigos da inflação? Não deveria ser difícil apontar os culpados, mas o fato é que o Brasil nunca teve rosto para tornar o patrono da inflação. Quem percorrer os cadernos de imagens dos livros sobre a inflação, como o da jornalista Miriam Leitão, vai encontrar fotos de prateleiras vazias, máquinas de remarcação e cédulas cheias de zeros ou carimbos, mas nenhum economista desses que criticam os "métodos convencionais" de combate à inflação.
Em tempos mais recentes, os amigos da inflação ampliaram o arsenal de pretextos para a complacência com a inflação com uma espécie de ressurreição torta da "inflação estrutural", eis que a inflação observada no segmento de serviços do IPCA - que está rodando na faixa de 10% anuais - estaria associada à ascensão da classe média, processo desejável, uma espécie de "inflação do bem", refletindo fenômenos fora do alcance da política monetária. O inflacionismo estaria em busca de uma aliança com o politicamente correto.
Há enorme heterogeneidade dentro de "serviços" no IPCA, com uma infinidade de histórias sobre mercados específicos. Há fenômenos associados ao ciclo imobiliário (aluguel, condomínio, estacionamento), outras ao turismo (passagens aéreas, hotéis, motéis, espetáculos), e os serviços que incluem componentes digitais (celulares, internet, fotocópia). Há a "inflação médica", decorrente de mais "tecnologia embarcada", mas o setor seguramente possui economias de escala, o mesmo valendo para os serviços educacionais. E há os itens afetados pelo salário mínimo (consertos e serviços pessoais), e também a deflação dos eletrônicos (duráveis, ou mais baratos ou melhores).
O que há de comum nesses enredos?
Existem centenas, talvez milhares, de histórias de mudanças de preços relativos, vale dizer, sobre "inflação (ou deflação) estrutural", pois o sistema de preços está sempre a vibrar, como um organismo vivo e irrequieto. Quem tem 50 teorias sobre inflação estrutural na verdade não tem nenhuma. Se existe algum traço comum em cada uma dessas narrativas de "choques de oferta" é que todos os preços são na mesma moeda, que pode valer mais ou menos, dependendo da política monetária.
A verdadeira discussão não é sobre se a inflação nos serviços é "benigna", mas sobre complacência com a inflação. A alusão a uma nova inflação estrutural serve apenas para trazer de volta uma tese conhecida e maléfica: se há uma boa explicação "não monetária" para a existência da inflação, segue-se que a política monetária não funciona, ou produz um desemprego desnecessário para corrigir o incorrigível.
A própria presidente disse recentemente que reduzir a meta de inflação de 4,5% (na verdade 6,5%) para 3% faria o desemprego pular para 8% ou mais.
De onde saiu essa matemática?
Se fosse verdade, a redução na taxa de inflação de 916% para 5%, observada entre 1994 e 1997 (taxas acumuladas para o ano calendário), teria criado um caos. Em vez disso, o desemprego oscilou de 5,1% para 5,7%. Para quem não é do ramo parece mágica, não é mesmo?
O fato é que as autoridades governamentais prosseguem com o velho truque de antagonizar o combate à inflação e não a inflação, assim se esquivando de fazer uma defesa aberta dessa sua criatura amiga, órfã apenas na aparência, que parece nascer de causas naturais sem que ninguém lhe dê o que comer.
Quem são os amigos da inflação?
Basta olhar para os inimigos do combate à inflação.
EX-PRESIDENTE DO BANCO CENTRAL E SÓCIO DA RIO BRAVO INVESTIMENTOS

Milton Friedman sobre igualdade, ou igualitarismo, e liberdade


domingo, 25 de maio de 2014

O Brasil dos companheiros virou um pais sem lei, sem ordem, sem respeito aos direitos dos cidadaos pagadores de impostos, virou um circo de vagabundos alimentados com dinheiro publico (ou seja, nosso)

Copa de sangue

25 de maio de 2014 | 2h 05
Editorial O Estado de S.Paulo
A manifestação promovida quinta-feira na capital paulista pelo Movimento dos Trabalhadores Sem-Teto (MTST)ilustra bem a situação vivida hoje pelas grandes cidades brasileiras, a começar pelas duas mais importantes, São Paulo e Rio de Janeiro - total desrespeito pela população, que tem seus deslocamentos prejudicados pela ocupação de vias importantes, justamente em horários críticos; ameaça pelos manifestantes de recurso também à violência física, se contrariados; desafio aberto às autoridades que, amedrontadas, preferem proteger os que assim infringem a lei, em vez de colocá-los em seu devido lugar e cumprir o dever elementar de manter a ordem pública.
Foram 15 mil manifestantes, segundo a Polícia Militar (PM), mas poderiam ser apenas mil, ou mesmo quinhentos, porque hoje qualquer meia dúzia de gatos-pingados afoitos e autointitulados integrantes de movimentos sociais conseguem com a maior facilidade, à hora que bem entendem, interromper a circulação em ruas e avenidas escolhidas a dedo para perturbar a vida da maior cidade do País. Eles começaram seu protesto no Largo da Batata, em Pinheiros, às 18 horas, passaram pelas Avenidas Faria Lima e Cidade Jardim, pegaram a Marginal do Pinheiros, bloqueando todas as suas pistas no sentido zona sul, e encerraram a manifestação na Ponte Estaiada.
Não sem antes realizar ali uma assembleia a céu aberto, indiferentes à confusão provocada no trânsito. É fácil de imaginar os transtornos causados pelo "protesto" do MTST, nesse horário de pico, naquelas vias importantes. "Protesto" que incluiu os mais diversos ingredientes - crítica à realização da Copa do Mundo e reivindicações referentes à moradia, à educação, ao transporte e à saúde. Como quem quer tudo na verdade não quer nada, essa estranha salada só pode ter sido feita como pretexto para agitar.
A irresponsabilidade dos líderes do MTST não parece ter limites. Uma das provas disso foi a arregimentação até de crianças e idosos para participar da manifestação. Como há sempre a possibilidade de atos desse tipo, com 15 mil pessoas, fugirem ao controle - mesmo com a atitude benevolente da PM, que se limitou a proteger os manifestantes que pisoteavam o direito de ir e vir dos paulistanos -, o risco foi grande de alguém se ferir. E disso sabiam seus organizadores, que usaram covardemente aquelas pessoas como escudo.
Igualmente grave - e demonstração de profunda indiferença às agruras dos paulistanos - foi promover o tal "protesto" logo em seguida aos dois dias em que a cidade sofreu com a greve selvagem de motoristas e cobradores.
E tem mais. O líder do MTST, Guilherme Boulos, a nova vedete dos movimentos ditos sociais - nos quais nunca se sabe onde começa a baderna e onde termina o social -, fez uma clara ameaça, a propósito da ocupação de uma grande área na zona leste, perto do Estádio Itaquerão, onde se realizará o jogo de abertura da Copa: "Se eles (policiais com ordem judicial para reintegração de posse) quiserem desocupar sem negociar, sem dar garantias reais àquelas famílias, vai haver resistência. Se eles insistirem, vai ter uma Copa de sangue".Tendo em vista a desenvoltura com que ele e seus companheiros vêm agindo impunemente, é melhor não duvidar de sua palavra e se preparar para o pior.
Se chegamos a essa situação, é porque assistimos há já algum tempo a uma confusão deliberada entre o direito inquestionável da população de se manifestar, criticar e apresentar pacificamente reivindicações e a baderna pura e simples, promovida por aqueles que, por razões políticas e ideológicas, quando não por impulsos criminosos, estão interessados apenas na agitação. Por isso, promovem seus "protestos" atropelando todas as regras que, nos regimes democráticos, regulam essa matéria, a começar pela obrigação de avisar com antecedência sua realização e pedir autorização para tal.
Igual responsabilidade têm os governantes que, para não serem acusados de "repressores", não permitem que a polícia preserve a ordem pública e proteja os direitos da maioria. Poderão pagar caro por isso, acusados pela população de conivência com a bagunça.