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segunda-feira, 11 de junho de 2012

O mundo se tornando mais estupido? Certamente, os idiotas aparecem...

Não tenho nenhuma dúvida, agora, de que o mundo está se tornando mais estúpido, graças ao aumento do número de idiotas que conseguem se comunicar pelos modernos meios, e se tornam mais eloquentes, mais ofensivos na expressão de sua estupidez. Assim está plenamente respondida a pergunta que eu fazia alguns anos atrás:

  • Está aumentando o número de idiotas no mundo?

  • E isso se deve, fundamentalmente, ao fundamentalismo religioso, com perdão pela redundância. São os criacionistas, moderna encarnação da intolerância religiosa e da mais abstrusa crença nos livros religiosos, que estão levando o mundo ao retrocesso, talvez parcial, talvez temporário, mas ainda assim uma tragédia para os progressos da ciência no mundo.
    Observem, porém, que o criacionismo não está em contradição com a teoria da seleção natural -- este no nome correto para a evolução darwiniana -- e cabe perfeitamente no seu esquema explicativo.
    Com efeito, o darwinismo não postula uma evolução linear, progressiva e progressista, sempre numa única direção, para o melhor e o mais aperfeiçoado do ponto de vista qualitativo, ou supostamente mais racional.
    Longe disso. O que o darwinismo e a teoria da evolução postulam é que as espécies vão se adaptando aos desafios do meio, e às oportunidades criadas pelo meio -- e pelos acidentes naturais -- para sobreviver, se expandir, dar origem a novas espécies.
    O velho fundamentalismo bíblico, que postulava uma explicação ingênua, baseada inteiramente e literalmente na Gênese para explicar a origem do mundo e a criação das espécies, tinha sido eliminado, por inadequado, dos livros escolares. Agora surgiu uma nova variante, mais preparada tecnicamente, mais sofisticada, e que oferece aos ingênuos, e aos idiotas, uma "explicação" mais "convincente" sobre o mundo, o que os tranquiliza. Isso é darwinismo, e seleção natural.
    Algumas espécies "estúpidas" de dinossauros sobreviveram a outras, supostamente mais fortes ou preparadas, por simples acaso da natureza, antes que outros acidentes eliminassem gregos e goianos saurópodes do mapa da terra. Isso é darwinismo.
    Hoje temos espécies de estúpidos literais sobrevivendo e se expandindo, graças aos recursos da internet, o que permite aos idiotas alcançarem outros idiotas, e os convencerem de que estão "certos" numa escala antes inimaginável.
    O que é preocupante é que os idiotas influenciem os manuais escolares, o que vai inviabilizar os progressos científicos de outros idiotas que se deixarem convencer por eles.
    Isso não é irrecuperável ou fatal, pois a ciência e a racionalidade sempre vão prevalecer, mas que no curto prazo isso atrasa um país, isso atrasa.
    O Brasil é a prova viva disso, quando temos a idiotice do criacionismo também fazendo progressos por aqui. Mas, antes, muito antes, tivemos uma idiotice maior ainda, que continua fazendo progressos: a tal de pedagogia do oprimido, que Paulo Freire, um fundamentalista pouco pedagógico, criou e disseminou por milhares e milhares de pedagogas freireanas pelo Brasil e pelo mundo afora.
    Estamos totalmente na teoria darwiniana e na seleção natural. Para desgosto nosso, dos racionais e científicos, os idiotas estão dominando parcialmente o mundo.
    Um dia passa, mas o mal já está feito, como na Coréia do Sul, como evidenciado na matéria abaixo do Le Monde.
    Paulo Roberto de Almeida 


    Offensive anti-Darwin en Corée du Sud


    J'ai brièvement signalé, il y a quelques jours sur Twitter, un sondage sur l'implantation des idées créationnistes dans les cerveaux américains, en me disant que ce énième rappel d'un phénomène fort connu ne méritait pas plus que d'être signalé en passant. J'ai sans doute eu tort. J'aurais dû consacrer un billet entier à ce sondage car si les médias finissent par se lasser de parler des créationnistes (un peu comme il finissent par ne plus traiter les attentats meurtriers en Irak que dans des brèves routinières), cela constitue une victoire supplémentaire pour ces négationnistes de la science. Ce sondage Gallupdisait donc que 46 % des Américains pensaient que l'homme avait été créé, tel qu'il est aujourd'hui, par Dieu il y a moins de dix millénaires. Un résultat extrêmement stable car, depuis trente ans, ce chiffre évolue dans une fourchette comprise entre 40 et 47 % de la population. A ces 46 %, il faut ajouter sans barguigner la grosse frange (32 %) imprégnée de néo-créationnisme, qui croit dans la version de l'histoire plus subtile selon laquelle l'homme est bien le fruit d'une évolution mais que celle-ci a été guidée par Dieu, lequel a mené des formes de vie moins "avancées" à l'aboutissement magnifique qu'est Homo sapiens.
    Au final, il ne sont que 15 % à penser que la présence actuelle de l'homme sur Terre ne doit rien à Dieu. Il est vrai que le contexte religieux américain n'aide pas, quand on voit qu'un influent télévangéliste texan, John Hagee, se permet d'ordonner aux athées de quitter le pays. Autre exemple : en avril, le Tennessee est devenu, sous la pression du lobby créationniste, le deuxième Etat (après la Louisiane) autorisant les enseignants à proposer en classe des substituts à l'évolution darwinienne, sous le prétexte d'aider les élèves à juger "de manière objective des forces et des faiblesses des théories scientifiques existantes". En faisant mine d'oublier que l'évolution en biologie est un phénomène avéré et non une simple hypothèse...
    La croisade des créationnistes américains ne s'arrête pas aux frontières de leur propre pays. Je ne l'apprends que maintenant grâce à un article publié par Naturemais, en Corée du Sud, une offensive anti-Darwin a porté ses fruits au mois de mai. Une pétition lancée par la Society for Textbook Revise (STR, que l'on pourrait traduire par Société pour la révision des manuels) a demandé le retrait des références à l'évolution darwinienne dans les livres scolaires. Le mois dernier, le ministère sud-coréen de l'éducation, de la science et de la technologie a révélé que de nombreux éditeurs allaient suivre cette pétition qu'il leur avait transmise et publier des versions révisées de leurs manuels. Ne figurerait notamment plus le schéma ci-contre montrant l'évolution du cheval au cours des temps, alors qu'il s'agit d'un excellent exemple du processus évolutif. Comme l'explique le correspondant de Nature à Séoul, le STR a comme objectif affiché sur son site Internet de supprimer des manuels scolaires"l'erreur" que constitue à ses yeux l'évolution, ce afin de "corriger" la vision que les élèves ont du monde qui les entoure. Il fait aussi campagne pour que ne soient plus mentionnées l'idée de l'évolution de l'espèce humaine et les magnifiques observations des becs de pinsons des Galapagos par Darwin, qui l'aidèrent à formuler ses idées sur la spéciation et la sélection naturelle.
    Quel rapport avec les créationnistes américains ? Le STR est en fait une émanation de la Korea Association of Creation Research (KACR), une organisation chrétienne (le christianisme est une des deux principales religions en Corée du Sud) qui constitue elle-même la branche sud-coréenne de l'Institute for Creation Research(ICR). L'ICR a été créé en 1970 au Texas par une des figures les plus importantes du créationnisme américain de la deuxième moitié du XXe siècle, Henry Morris. Cet ingénieur spécialiste de l'hydraulique se fit remarquer en co-écrivant, avec John Whitcomb, ce qui devint un best-seller chez les chrétiens fondamentalistes américains : The Genesis Flood. Paru en 1961, ce livre voulait démontrer qu'il n'y avait pas de désaccord véritable entre la science et une lecture littérale de l'épisode biblique du Déluge : celui-ci pouvait parfaitement s'expliquer, à condition évidemment de remettre en cause les méthodes de datation des roches ainsi que les connaissances sur la géologie et les fossiles. Vendu à 300 000 exemplaires et traduit en plusieurs langues (dont le coréen), The Genesis Flood a été le point de départ du renouveau créationniste, en montrant que la science pouvait "s'adapter" à la religion.
    Le but officiel de l'ICR (et aussi de la KACR) est de s'appuyer sur des personnes au profil scientifique (chercheurs ou ingénieurs) afin de monter des soi-disant programmes de recherche, comme par exemple sur l'âge de la Terre : les 4,5 milliards d'années de notre planète sont en effet difficilement compatibles avec ce que dit la Bible... De la même manière, il est assez succulent de voir les contorsions réalisées pour prouver que l'Univers lui-même n'a que quelques milliers d'années. En réalité, l'objectif principal de ces "recherches" consiste à instiller le doute sur la validité des méthodes scientifiques et leur  meilleure cible, c'est bien entendu la jeunesse. D'où l'offensive menée en direction des établissements et des programmes scolaires par les créationnistes de tout poil, aux Etats-Unis mais aussi en Corée du Sud où ils n'ont, semble-t-il, rencontré aucune véritable résistance... Pour terminer, je vais reprendre, tellement elle est d'actualité, la citation de la journaliste américaine Katherine Stewart, que j'avais donnée dans un précédent billet : "Les nouveaux négationnistes de la science semblent dire que si vous ne pouvez pas faire taire la science, vous devriez faire taire les écoles."
    Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)

    domingo, 14 de agosto de 2011

    Esta aumentando o numero de idiotas no mundo?: a proposito do criacionismo (e suas derivacoes catolicas)

    Tenho sido alertado, por diversos meios, para o crescimento do número de católicos normais -- com escusas pelo "normais", mas é que podem existir os anormais, também, como em qualquer outro agrupamento humano -- que pregam, como os evangélicos e outras tribos religiosas mais fundamentalistas, o direito de escolas religiosas, neste caso católicas, ensinarem também a versão "criacionista" da criação do mundo e da espécie humana paras as crianças matriculadas nesses estabelecimentos.

    Com perdão dos mais sensíveis, já vou classificar esse tipo de iniciativa entre as idiotices que assaltam o mundo, de modo preocupantemente crescente, se ouso dizer.
    Com efeito, o besteirol criacionista -- como vêem sequer atribuo a esse ajuntamento de bobagens o estatuto de "versão", sequer de "teoria", o que seria uma ofensa ao pensamento racional e científico -- vem sendo desde muito tempo propagado por seitas religiosas as mais diversas, geralmente vinculadas à vertente reformista, ou protestante, dos cultos cristãos. Começou, provavelmente, com os batistas -- que ensinam a tradição bíblica elementar, e totalmente ingênua -- da criação do mundo e dos homens, depois se espalhou por outras seitas evangélicas, algumas assumindo uma suposta "teoria" do "desenho inteligente" -- que não deixa de ser misticismo igual -- que tenta, como as outras, colocar deus como a origem de todas as coisas.
    Enfim, tudo isso tem sua função nas pregações religiosas, que, como se sabe, tentam sempre congregar seus fiéis em torno de preceitos básicos que sempre colocam seu deus no centro de tudo, assegurando com isso a fidelização de pessoas que poderiam, de outro modo, buscar outras explicações para os chamados "mistérios do mundo" (que não são mistérios, obviamente, apenas fenômenos ainda não devassados pela pesquisa científica).
    O que era, até pouco tempo atrás, o apanágio de seitas protestantes, unicamente, e que faziam disso um cavalo de batalha em escolas laicas, ou públicas, por querer impor suas crenças num sistema basicamente neutro e infenso às religiões, parece estar contaminando, ultimamente, grupos ou indivíduos católicos igualmente, o que é, além de idiota, preocupante.

    A Igreja Católica há muito já se afastou das bobagens geocêntricas que tinham levado a processos memoráveis num passado distante, e mais recentemente ela já se reconciliou com a teoria darwinista, que permanece a base de qualquer estudo científico em matérias biológicas e naturais para qualquer pessoa que pretenda seguir carreira nessas áreas. O processo de laicização e de secularização já avançou bastante em sociedades cristãs do Ocidente, de maneira que as escolas públicas, agora separadas das Igrejas em grande medida, com padrões curriculares obrigatórios ou não, ensinam as teorias científicas sobre o mundo e as sociedades humanas. Escolas religiosas são livres para ter disciplinas ligadas a seus credos, mas se um país formaliza currículos básicos nas áreas científicas, o mais provável é que a ciência tenha precedência, até obrigatória, sobre a religião, nos currículos padronizados que serão objeto de exames e de requerimentos necessários para outras etapas de ensino. A religião é confinada, como é o certo, a seu domínio exclusivo, separado do ensino formal de ciências, de história, de filosofia, etc.
    É curioso, portanto, ver católicos empenhados em que o criacionismo seja ensinado nas escolas, ao mesmo título e com a mesma ênfase que as teorias científicas.

    Sinto muito, mas só posso classificar essa atitude como retorno à idiotice, que eu pensava estar recuando em função da disseminação do pensamento científico no mundo.
    Creio que vou ter de revisar um trabalho anterior sobre o assunto:

    Está aumentando o número de idiotas no mundo?
    revista Espaço Acadêmico (ano 6, nr. 72, maio de 2007; ISSN: 1519-6186).
    Via Política (29.04.2007).