Diplomatizzando

Temas de relações internacionais, de política externa e de diplomacia brasileira, com ênfase em políticas econômicas, viagens, livros e cultura em geral. Um quilombo de resistência intelectual em defesa da racionalidade, da inteligência e das liberdades democráticas. Ver também minha página: www.pralmeida.net (em construção).

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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Meus livros podem ser vistos nas páginas da Amazon. Outras opiniões rápidas podem ser encontradas no Facebook ou no Threads. Grande parte de meus ensaios e artigos, inclusive livros inteiros, estão disponíveis em Academia.edu: https://unb.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida

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segunda-feira, 18 de fevereiro de 2013

O longo prazo, na internet - Blogs do Le Monde

Interessante, muito interessante postagem de um dos blogs do Le Monde, Internet Actu, sobre pesquisas cobrindo prazos extremamente longos, como os trabalhados pelo cientista americano Jared Diamond em seu Armas, Germes e Aço, publicado na França sob um título totalmente diferente.
Li esse livro e gostei muito, embora não concorde com todas as suas teses, ou sua visão e abordagem, para mim excessivamente ambientalista e ecológica, e menos cultural-institucional, como prefiro.
Em todo caso, vale ler não só o post, como seguir todos os links ali colocados para o aprofundamento da discussão e conhecimento dessas pesquisas levadas a efeito por Samuel Arbesman.
Paulo Roberto de Almeida

15 février 2013


Les blogs du Le Monde

Sortir de la tyrannie du présent

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La quantité massive de données dont nous disposons sur tous les sujets, des sciences sociales aux systèmes environnementaux, nous laisse espérer la possibilité de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Mais les arbres ne cachent-ils pas la forêt ? Le mathématicien Samuel Arbesman (@arbesman) affirme dans Wired qu'il nous faut désormais compléter ces big data par les "long data" : des informations sur les phénomènes lents, se développant sur le très long terme. Pour cela, nous devons collecter et surtout interpréter des données s'étendant sur plusieurs siècles, voire des millénaires.
Un exemple de ce genre de travail, cité par Arbesman, est l'oeuvre Jared Diamond, auteur de Guns, Germs and Steel (traduit en français sous le titre De l’inégalité parmi les sociétés - Wikipédia). Pour Diamond, les seules raisons pour lesquelles certaines civilisations se sont développées pour créer des institutions complexes (ce qui ne signifie pas meilleures) sont à chercher dans les conditions matérielles aux origines de l'Histoire. Ainsi le développement des pays de la zone eurasiatique s'expliquerait, entre autres, par leur situation sur un axe est-ouest (grosso modo l'itinéraire de la "route de la soie") sur lequel les techniques d’élevage et d'agriculture peuvent aisément transiter. En effet cet axe ne connait pas de différences climatiques majeures (les transferts se déroulent à peu près sous la même latitude), ce qui évite une acclimatation trop difficile des plantes et des bêtes. Au contraire, l’Afrique et l’Amérique du sud sont structurées sur un axe nord-sud, qui rend les communications et le transfert de technologies plus difficile. Pour Diamond, prendre en compte ces aspects matériels est la seule manière d'éviter une vision raciste de l’histoire, comme lorsqu’on imagine que certaines cultures ont bloqué l'innovation. Dans cette vision à très long terme, les différences culturelles se voient gommées et on ne perçoit plus qu'une humanité unique en relation avec son environnement.
Si ces "long data" peuvent présenter un grand intérêt pour les historiens, sont-elles vraiment importantes pour qui cherche à envisager le futur ?
De fait, se concentrer sur le présent est susceptible d'introduire certains biais dans notre analyse, notamment la "déviation du standard", (shifting baseline). Autrement dit, combattre notre tendance à considérer que notre état présent est le mètre étalon avec lequel nous pouvons juger l’évolution d'un phénomène. Pour exemple, Arbesman cite la baisse constante de la population de cabillauds de Terre-Neuve. Les effets de la surpêche ont été tellement lents qu'il a été impossible pour les pêcheurs d'en réaliser les conséquences. A leurs yeux, la situation qu'ils vivaient était toujours "normale", même quand elle ne l'était plus...
De plus, précise le mathématicien, les "long data" ne nous servent pas qu'à évaluer les évolutions lentes. Ils servent aussi à contextualiser les transformations rapides. Ils nous permettent de comprendre la mécanique des changements brutaux, d'observer la fréquence de ces derniers au cours de l'histoire, et prédire - peut-être - leur développement.
Mais si les "big data" décollent aujourd'hui, c'est parce que nous disposons des outils nécessaires pour les recueillir, ce qui n'est pas forcément le cas des données historiques. Comment travailler sur les "long data" ? Arbesman cite deux exemples de textes présentant et exploitant ces données, comme l'article de Michael Kremer pour le Quarterly Journal of Economics "La croissance de la population et le changement technologique : d'il y a 1 million d'années à 1990"(.pdf) ou le livre de Tertius Chandler, 4 siècle de croissance urbaine : un recensement historique. En France, on peut bien sûr citer le classique d'Emmanuel Leroy-Ladurie, "L'histoire du climat depuis l'an mil".
Parmi les outils disponibles, citons par exemple Google Ngrams, qui permet de tracer l'historique de l'usage d'un mot depuis l'an 1500, grâce à une analyse des livres numérisés par Google Books. Évidemment, cela ne commence qu'à l’invention de l'imprimerie, et le fonds n'est pas exhaustif. Mais c'est un début qui a lancé un nouveau champ d'études, la culturomique, reposant sur une analyse quantitative des termes étudiés. Le premier article du domaine a été publié en 2011 (.pdf) (voir "Quand Google Books permet de comprendre notre génome culturel").

Vers la psychohistoire - et au-delà !

Finalement tout cela est-il bien neuf ? Les historiens ont déjà remarqué, notamment avec Fernand Braudel, le rôle du temps long, et de la différence entre la temporalité du politique et celle des mentalités.
Mais la manipulation des "long data" vise autre chose qu'une simple compréhension des phénomènes historiques. Il s'agit de découvrir dans les évènements des constantes mathématiques qui nous permettent de repérer des patterns, des modèles, des structures indépendantes de ces évènements.
Ce qui, après la culturomique, nous amène à un autre néologisme, la cliodynamique. Voici ce qu'en dit son fondateur, l'écologiste et historien Peter Turchin :
"Qu'est-ce qui a causé la chute de l'Empire romain ? Plus de 200 explications ont été proposées, mais il n'existe pas de consensus sur celles qui sont plausibles et celles qui doivent être rejetées. La situation est aussi risible que si, en physique, la théorie du phlogistique et la thermodynamique existaient simultanément. Cet état de choses nous empêche d'avancer... Nous avons besoin d'une science sociale historique, car les processus qui agissent sur de longues durées peuvent affecter la santé des sociétés. Il faut que l'histoire devienne une science analytique, et même prédictive"
.
On retrouve dans ce discours le fantasme de la psychohistoire, imaginée par l'auteur de Science Fiction Isaac Asimov dans sa série Fondation consistant à étudier les motivations psychologiques des évènements historiques pour les prédire, et qui hante depuis quelque temps les sciences de la complexité (voir par exemple les travaux de Dirk Helbing et Bar-Yam que nous avions évoqué) et dont la cliodynamique n'est qu'un nouvel avatar.
Le premier essai d'Arbesman consacré explicitement à l'histoire (.pdf) porte sur la naissance et la disparition des empires. Son texte est assez mathématique et difficile à suivre, mais heureusement pour nous, il en a donné un résumé dans un article paru originellement dans le Boston Globe (mais accessible ici). Le titre pose une question tout à fait d'actualité : "Combien de temps l'Amérique va-t-elle durer ?"
Arbesman a analysé les durées de vies de 41 empires qui se sont succédés au cours de l'histoire et a projeté les résultats sur une courbe. Il constate que leur longévité moyenne est de 215 ans. Rappelons que l'actuel empire américain en compte quelque 225 depuis l'adoption de sa constitution en 1787. Doit-on le considérer en fin de vie ? Non, car cette "moyenne" ne permet en aucun cas d'effectuer la moindre déduction. En effet, la courbe dessinée par Arbesman correspond à ce qu'on appelle une "distribution exponentielle" en statistique. La caractéristique de cette distribution est qu'elle est "sans mémoire". Autrement dit, les chances qu'a un empire de s'effondrer dans un avenir proche sont les mêmes, qu'ils aient persisté 80 ans, comme celui d'Attila, ou 1000, comme celui d'Elam. "C'est assez différent de la durée de vie humaine, pour laquelle plus on est vieux, plus on a de chances de mourir. La possibilité pour un empire de disparaître est la même chaque année." Imaginez une population d'individus immortels, mais dont la majorité décèderait à 80 ans des suites d'accidents divers...
"Cela perturbe notre manière de concevoir les choses - comment la force des institutions crée une puissante fondation susceptible de garantir la stabilité ; ou comment, dans le passé, la longue histoire d'une dynastie pouvait lui conférer une légitimité qui la mettait au rang des dieux".
Et ce n'est pas tout. Les empires ne sont pas les seuls à connaître cette distribution. C'est également le cas pour les espèces animales et pour les entreprises.
Quelle est la cause de cette disparition brutale ? Elle semble liée pour Arbesman au phénomène darwinien dit de la "Reine Rouge", en hommage au personnage qui, dans Alice de l'autre côté du miroir, court pour pouvoir rester à la même place. Autrement dit, ces structures s'effondrent, car elles ne savent pas s'adapter assez rapidement aux changements du milieu.
"Peu importe à quel point un empire est adapté à un environnement et aux civilisations voisines, celles-ci essaient aussi de faire plus ou moins la même chose. Au final, la probabilité de survie ne change pas. Pour citer les brochures des fonds de pension, la performance passée n'indique rien des résultats futurs".
Il est évident que de tels travaux ne sauraient être déduits des "big data" centrées sur le présent. Seul un travail comparatif portant sur plusieurs millénaires peut permettre d'arriver à ce genre de conclusions.

Un changement de perception du temps

Au-delà des possibilités prédictives de ces long data, leur usage nous permet de nous débarrasser de la maladie court-termiste propre à nos civilisations. On est tenté de mettre en rapport la thèse d'Arbesman avec l'école contemporaine de la big history, menée notamment par l'Australien David Christian, qui veut synchroniser l'ensemble de l'histoire humaine avec celle de notre planète et de l'univers. Ainsi, dans son livre Maps of Time, Christian raconte notre histoire depuis le big bang. Un autre exemple - fameux - de big history est la chronologie cosmique de Carl Sagan, qui compresse sur une seule année l’histoire de l'univers. Si le big bang s'est produit le premier janvier à minuit, alors les dinosaures ont disparu le 29 décembre l'être humain moderne apparaît à 23 h 58. Quant à Christophe Colomb, il n’a atteint les Amériques qu'une seconde avant le début de l'année suivante...
Paradoxalement le goût pour la big history n'est pas forcément incompatible avec une certaine concision, puisque David Christian a entrepris à Ted de raconter l'histoire du monde en... 18 minutes. Cela n'est finalement pas étonnant : lorsque nous envisageons d'aussi grandes périodes, les détails perdent de leur importance tandis que les patterns importants apparaissent, ce qui permet en fait au final une description "accélérée"...

Arbesman conclut son article par une référence à la Long Now Foundation (@longnow) créée par Stewart Brand, l'un des personnages les plus influents de la deuxième moitié du XXe siècle, dont la biographie a été récemment traduite en français par C&F éditions sous le titre Aux sources de l'utopie numérique.
L’expression "long maintenant" (Long now) a été forgée le musicien Brian Eno, qui avait remarqué - notamment chez les New-Yorkais - la tendance à réduire leur "ici" à l'environnement immédiat (voire les quatre murs de leur appartement) et leur "maintenant" aux dernières excitations secouant l'actualité. "Je veux vivre dans un grand ici et un long maintenant" avait alors pensé Eno. Une idée reprise par Brand, qui projette de nous rendre conscients du lent passage du temps en faisant construire une horloge qui tinterait tous les 10 000 ans. Le choix d'une telle perspective temporelle permet de relativiser notre recours à la technologie. L'horloge, conçue par Danny Hillis (inventeur multi-casquettes, et notamment pionnier du web sémantique avec Freebase), sera ainsi uniquement composée de pièces mécaniques. Pourquoi ? Parce que l'équipement électronique s'use plus vite et, à terme, s'avère plus vulnérable aux avaries. Bref, les bons vieux mécanismes d’horlogerie sont plus efficaces.
Certaines habitudes se sont développées chez les adeptes du "long maintenant", comme précéder les dates d'un chiffre. Ainsi, nous serions en 02013, et la Révolution française aurait eu lieu en 01789. Cette simple astuce sémantique permet de s'apercevoir que des dates qui semblent éloignées sont en réalité assez voisines (01789 paraît plus proche de 02013 que 1789 de 2013). Pour Brand, la vision du "long maintenant" nous libère de l'idéologie du court terme, et de croyances comme la Singularité, concept que Brand n'apprécie guère...
La Fondation Long Now propose différents séminaires et articles nous proposant une remise en question de nos habitudes mentales, comme cette intervention de Steven Pinker sur la violence, qui explique que nos sociétés n'ont jamais été aussi peu violentes qu'aujourd'hui, alors même que notre peur de la violence n'a jamais été aussi forte. Sur le blog de la fondation, on découvre de multiples recherches sur le temps long, comme par exemple (en réaction d'ailleurs à l’article de Samuel Arbesman), une analyse sur plusieurs siècles des cycles d'activité solaire, ou une histoire de la déforestation. On y apprend que cette habitude de détruire l'environnement forestier, loin d'être une nouveauté due à l’industrialisation, est présente depuis les débuts de l'histoire et pour cause. L'homme des anciennes civilisations détestait les forêts, endroits dangereux et mystérieux par excellence. Certes, notre capacité à la destruction s'est considérablement accrue aujourd'hui, mais il est intéressant de comprendre que les racines de nos comportements remontent aux origines de l'humanité...
Autre projet intéressant mentionné sur le blog de la fondation, l’expérience du journaliste Paul Salopek qui a décidé de refaire à pied et en sac à dos les 60 000 km parcourus jadis par nos ancêtres, séparant l’Éthiopie de la Patagonie, et qui se fait l’apôtre d'un "journalisme lent".
"L'énorme volume d'informations générées par les journalistes professionnels ou citoyens, des tweets aux blogs ou que sais-je encore, ne peut qu’entraîner un échec. C'est un tsunami d'informations, qu'on ne peut quasiment pas traiter. Nous n'avons pas besoin de plus d'informations, nous avons besoin de plus de sens... Il faut beaucoup ralentir pour comprendre comment les grandes histoires globales contemporaines, comme le changement climatique, les conflits, la pauvreté, ou les migrations de masse se retrouvent interconnectées", explique-t-il.
Comment entrer soi-même de plein pied dans la perception de ce temps long, ce "vaste ici et ce long maintenant" ? Le blog de la Long Now nous présente pour cela le travail d'un artiste allemand, Lorenz Potthast, qui a mis au point un système de "réalité ralentie". Il s'agit d'un simple casque en aluminium contenant des lunettes 3D reliées à une caméra qui enregistre l’environnement qui n'arrive à l'oeil du spectateur qu'une fois considérablement ralenti...
The Decelerator Helmet - A slow motion for Real Life from Lorenz Potthast on Vimeo.
Pas sûr que cela nous suffise... Mais c'est déjà ça.
Rémi Sussan
Posted by Paulo Roberto de Almeida at 15:19 Um comentário:
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Labels: Le Monde, longo prazo, Samuel Arbesman

sábado, 19 de junho de 2010

Apostando no crescimento a longo prazo

O texto abaixo foi escrito em 2006, mas acredito que ele possa apresentar, ainda, alguma validade. Em todo caso, as apostas estão abertas...

Apostando no crescimento econômico no longo prazo
Paulo Roberto de Almeida (1 julho 2006)

Tenho confiança básica no crescimento econômico a longo prazo, isto é, eu tenho plena convicção de que os agentes econômicos sempre vão responder favoravelmente aos estímulos dados pelas condições econômicas existentes, a despeito mesmo de retrocessos eventuais – recessões ou mesmo depressões temporárias, causadas por crises e outras falhas no funcionamento dos mercados – e problemas criados pelos próprios homens, ou seja, por suas falhas institucionais.
Não se trata de fé, ou de crença subjetiva, e sim de expectativa otimista, fundada no conhecimento da história – ou seja na experiência passada – e na certeza de que os homens, em seu conjunto, sempre são racionais e previsíveis, a despeito de que alguns, individualmente, possam estimular irracionalidades por julgamentos errados ou apostas equivocadas. Em outros termos, acredito que as sociedades humanas tendem a melhorar e que a prosperidade e o bem estar tendem a alcançar um número progressivamente maior de pessoas, diminuindo progressivamente os imensos contingentes de miseráveis existentes no planeta.
Não sou um especialista em crescimento econômico, sequer sou economista, mas grande parte de minhas leituras “sérias” se dá nesse terreno do desenvolvimento econômico e da regulação institucional. Leio muitos livros de história, pois eles nos iluminam quanto aos erros passados, de maneira a poder evitar que continuemos a cometer as mesmas bobagens que nossos antepassados. Por exemplo, protecionismo sempre é um alívio a curto prazo, mas uma aposta errada no médio e longo prazo. Políticas de “proteção ao emprego” sempre vão desempregar mais no médio e longo prazo, e acredito que o melhor a fazer é enfrentar os desafios do chamado “desemprego tecnológico” ou da concorrência externa introduzindo as medidas corretas de adaptação competitiva e de reconversão produtiva, de maneira a melhor capacitar a economia e os recursos humanos. Outro exemplo: políticas estatais sempre aparecem como “racionais” numa perspectiva imediata, mas acabam criando distorções que, em última instância, redundam numa progressão mais lenta dos ganhos de produtividade, uma vez que atos estatais nunca fazem um cálculo correto – sequer aproximado – em relação aos custos e benefícios das políticas setoriais que estão sendo introduzidas, assim como seu impacto mais amplo na economia como um todo.
Estes são alguns exemplos do que aprendi na leitura constante e aplicada dos livros de história e de economia, bem como na observação atenta da realidade que me cerca, inclusive aquela – que conheci razoavelmente bem – dos socialismos realmente existentes nos seus anos de apogeu e declínio (anos 1970-80). Por essas e outras razões, gostaria de partilhar com um público mais amplo algumas questões que encontrei num site de apostas a longo prazo. Sim, apostas, pois não há coisa mais “econômica” e “matematizável” do que apostas. Mas, neste caso, trata-se de coisa séria:

O crescimento econômico no mundo tende a aumentar ou a diminuir?

Pelo escrevi acima, minha resposta só pode ser inequivocamente positiva. Mas você não é obrigado a acreditar em mim. Se quiser apostar, pode fazê-lo, num site especializado.
Trata-se do Long Bets, um site especializado em predições de longo prazo – algumas alcançando até o fim da expansão do universo (mas não s sabe se o site vai resistir até lá). Pois bem, leio na predição 194, o que está transcrito abaixo, e volto a comentar essa questão ao final.

Mark A. Bahner predicts: “The world per-capita GDP in the year 2000 was approximately $7,200. The world per-capita GDP (in year 2000 dollars) will exceed $13,000 in the year 2020, $31,000 in 2040, $130,000 in 2060, $1,000,000 in 2080, and $10,000,000 in 2100.” Validade da predição: 2005-2100 (95 years).

Explicação: “Bahner's Argument:
In the Winter 2000 issue of the Journal of Economic Perspectives, Nobel laureate Robert E. Lucas Jr. predicts that the world per-capita economic growth rate will fall over the 21st century, from approximately 3.1 percent per year in 2000 to approximately 2.3 percent per year in 2100. Starting from a world per-capita GDP of $7,200 in the year 2000, this produces a per-capita GDP in the year 2100 of approximately $94,000 (in year 2000 dollars). This value is far too low (by more than a factor of 100). Further, Dr. Lucas' prediction that the world per-capita GDP growth rate will fall throughout the 21st century is also wrong.
The Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), in their Third Assessment Report (TAR), predicts a maximum world per-capita GDP in the year 2100 of approximately $140,000 (in year 2000 dollars). The IPCC reports a survey of "economic literature" as providing a maximum value of approximately $110,000 (in year 2000 dollars). Both of these values are also far too low (by more than a factor of 70).
The world per-capita GDP growth rate will increase throughout the 21st century, from approximately 3% per year at the start of the century to more than 10% per year at the end of the century. This acceleration of economic growth will occur because of improvements in technology, particularly computer technology.
This bet is open to Robert E. Lucas, Jr., Herman Daly, any member of the IPCC, or any member of the economics who has published a prediction of economic growth over the 21st century.”
Transcrição de predição no site Long Bets (http://www.longbets.org/194)

Talvez as predições quanto ao ritmo de crescimento econômico (mais de 10% ao ano) ao final do corrente século sejam um tanto quanto otimistas, mas o esforço é digno de nota. Acredito, pessoalmente, que a transição demográfica, a ser cumprida em praticamente todos os países em meados deste século, bem como limites físicos à expansão do produto, tendo em vista esse relativo declínio populacional, poderão reduzir um pouco as perspectivas para o crescimento econômico mundial de médio e longo prazo, mas a aposta de Mark A. Bahner me parece fazer todo o sentido. Quem discordar pode apostar contra, mas vai ter de esperar um pouco para retirar o seu prêmio...

Brasília, 1628: 1 julho 2006, 2 p.
Posted by Paulo Roberto de Almeida at 16:30 Nenhum comentário:
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Paulo Roberto e Carmen Lícia

Paulo Roberto e Carmen Lícia
No festival de cinema de Gramado, 2016

Breve Perfil

Paulo Roberto de Almeida
Doutor em Ciências Sociais, com vocação acadêmica voltada para os temas de relações internacionais, de história diplomática do Brasil e para questões do desenvolvimento econômico. Profissionalmente, sou membro da carreira diplomática desde 1977. Minhas preocupações cidadãs voltam-se para os objetivos do desenvolvimento nacional, do progresso social e da inserção internacional do Brasil. Entendo que cinco das condições básicas para que tais objetivos sejam atingidos podem ser resumidas como segue: macroeconomia estável, microeconomia competitiva, boa governança, alta qualidade dos recursos humanos e abertura ao comércio internacional e aos investimentos estrangeiros. Este blog serve apenas de divertissement. Para meus trabalhos mais sérios, ou pelo menos de caráter acadêmico, ver o site http://www.pralmeida.org/.

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  • Tobias Barreto: ingresso no IHG-DF
  • Manifesto Globalista
  • The Great Destruction on Brazil
  • Manual pratico de decadência
  • Miséria da Oposição no Brasil
  • Pensamento Diplomatico Brasileiro
  • Tratado Geral da Mafia
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Uma reflexão...

Recomendações aos cientistas, Karl Popper:
Extratos (adaptados) de Ciência: problemas, objetivos e responsabilidades (Popper falando a biólogos, em 1963, em plena Guerra Fria):
"A tarefa mais importante de um cientista é certamente contribuir para o avanço de sua área de conhecimento. A segunda tarefa mais importante é escapar da visão estreita de uma especialização excessiva, interessando-se ativamente por outros campos em busca do aperfeiçoamento pelo saber que é a missão cultural da ciência. A terceira tarefa é estender aos demais a compreensão de seus conhecimentos, reduzindo ao mínimo o jargão científico, do qual muitos de nós temos orgulho. Um orgulho desse tipo é compreensível. Mas ele é um erro. Deveria ser nosso orgulho ensinar a nós mesmos, da melhor forma possível, a sempre falar tão simplesmente, claramente e despretensiosamente quanto possível, evitando como uma praga a sugestão de que estamos de posse de um conhecimento que é muito profundo para ser expresso de maneira clara e simples.
Esta, é, eu acredito, uma das maiores e mais urgentes responsabilidades sociais dos cientistas. Talvez a maior. Porque esta tarefa está intimamente ligada à sobrevivência da sociedade aberta e da democracia.
Uma sociedade aberta (isto é, uma sociedade baseada na idéia de não apenas tolerar opiniões dissidentes mas de respeitá-las) e uma democracia (isto é, uma forma de governo devotado à proteção de uma sociedade aberta) não podem florescer se a ciência torna-se a propriedade exclusiva de um conjunto fechado de cientistas.
Eu acredito que o hábito de sempre declarar tão claramente quanto possível nosso problema, assim como o estado atual de discussão desse problema, faria muito em favor da tarefa importante de fazer a ciência -- isto é, as idéias científicas -- ser melhor e mais amplamente compreendida."

Karl R. Popper: The Myth of the Framework (in defence of science and rationality). Edited by M. A. Notturno. (London: Routledge, 1994), p. 109.

Uma recomendação...

Hayek recomenda aos mais jovens:
“Por favor, não se tornem hayekianos, pois cheguei à conclusão que os keynesianos são muito piores que Keynes e os marxistas bem piores que Marx”.
(Recomendação feita a jovens estudantes de economia, admiradores de sua obra, num jantar em Londres, em 1985)

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