O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

quarta-feira, 31 de dezembro de 2008

986) Desconcentracao da pesquisa cientifica mundial

Sobre a suposta concentração da ciência e tecnologia no plano mundial
Cerca de dois anos atrás, ao fazer uma resenha de um livro sobre ciência e tecnologia no mundo, coloquei-me frontalmente contra a tese principal do autor, que pretendia confirmar velhas teses "terceiro-mundistas" sobre a concentração da pesquisa científica no mundo e, consequentemente, da inovação tecnológica. Mesmo sem dispor dos dados básicos relativos aos centros de produção de ciência e tecnologia, ou seja, sem fundamentar quantitativamente meus argumentos, coloquei-me em oposição completa às teses do autor, seja porque elas contrariavam os dados da realidade visível, em nossos países, seja ainda porque elas contrariavam o simples bom senso.
Minha resenha, publicada na revista do CGEE, Parcerias Estratégicas, despertou a ira do autor do livro -- na verdade, uma tese acadêmica, defendida na UnB, em banca contando com professores que supostamente partilhavam das teses do autor -- que pretendeu responder negando minha resenha e considerando-a pouco fiel às idéias defendidas em sua obra. Talvez fosse isso mesmo, mas eu pretendo ficar do lado da realidade, não de autores que realimentam velhas teses desgastadas pelo tempo e que contrariam simplesmente a racionalidade do desenvolvimento dos mercados.

Minha resenha pode ser lida nestas coordenadas:
“A produção do conhecimento nas sociedades contemporâneas: a concentração e as desigualdades são inevitáveis?”, Brasília, 25 novembro 2006, 11 p.
Resenha de Fernando Antonio Ferreira de Barros: A tendência concentradora da produção de conhecimento no mundo contemporâneo (Brasília: Paralelo 15 – Abipti, 2005, 307 p.), aproveitando algumas idéias da primeira (1536)
In Parcerias Estratégicas (Brasília: CGEE; nº 23, dezembro 2006; ISSN: 1413-9375; p. 435-446; link).

O autor respondeu à minha resenha por artigo de réplica, “A tendência concentradora da produção de conhecimento no mundo contemporâneo, Réplica, Fernando Antônio Ferreira de Barros”, na mesma revista Parcerias Estratégicas (Brasília: CGEE; nº 25, dezembro 2007; ISSN: 1413-9375; p. 291-300; link).

Neste último dia do ano de 2008, o Le Monde (data de capa de 1.01.2009) traz uma matéria que confirma largamente minhas teses. A ler e refletir.


Recherche : la Chine en passe de combler son retard
LE MONDE, 31.12.08

Dépenses, compétences, publications scientifiques, brevets : la Chine, comme le montre le dernier rapport bisannuel de l'Observatoire des sciences et des techniques (OST) qui vient de paraître, a progressé de manière spectaculaire sur tous les fronts de la recherche et du développement (R & D).

Même si, comme le signalait une enquête de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), les dépenses et les avancées de la recherche chinoise doivent être relativisés (Le Monde du 30 août 2007), cette puissance s'intensifie incontestablement.

Alors que les Etats-Unis demeurent, et de loin, la superpuissance en matière de recherche et développement avec une dépense intérieure de 280 milliards de dollars (198 milliards d'euros), loin devant l'Union européenne (UE) avec 199 milliards de dollars et le Japon (113 milliards de dollars), la Chine s'invite à la table des grands avec une dépense de 101 milliards de dollars.

Une dynamique de progrès y est enclenchée. Ce pays a multiplié par plus de deux ses dépenses intérieures en R & D entre 2000 et 2005, propulsant sa part dans les dépenses mondiales de 6,2 % à 11,8 %, tandis que celles des Etats-Unis, de l'UE, et du Japon dans une moindre mesure, ont régressé. Mais alors que les dépenses publiques s'affichent en forte augmentation aux Etats-Unis (+ 20 % entre 2000 et 2005) et dans l'Union européenne (+ 4 %) , elles diminuent au Japon (- 19 %) et en Chine (- 21 %). A l'inverse, le secteur privé gagne du terrain dans ces deux pays.

La démographie est un autre indicateur mis en avant dans le rapport de l'OST. Sur les 140 millions d'étudiants recensés dans le monde, 40,3 % sont en Asie, contre 25,8 % en Europe, 15,3 % en Amérique du Nord, 9 % en Amérique centrale et du Sud et 5,6 % en Afrique. Dotée d'un capital humain gigantesque - et bien qu'une faible proportion de sa population ait accès à l'enseignement supérieur -, la Chine est le pays qui compte le plus grand nombre d'étudiants : 23,4 millions, contre 17,3 millions aux Etats-Unis.

Même chose en termes de chercheurs. Sur les 6 millions recensés dans le monde, l'OST pointe que 35,2 % d'entre eux vivent en Asie, contre 32,8 % en Europe et 25,4 % en Amérique du Nord. A eux seuls, les Etats-Unis concentrent 1,4 million de chercheurs, contre 1,3 million dans l'UE et 1,1 million en Chine. C'est cependant au Japon que la densité de chercheurs par rapport à la population active est la plus forte (10,6 chercheurs pour 1 000 actifs), ce ratio s'établissant à 9,21 aux États-Unis et à 5,70 dans l'Union, très loin devant la Chine qui ne dispose que de 1,43 chercheur pour 1 000 actifs.

GRANDE PRODUCTIVITÉ
Les publications constituent aussi un indicateur précieux pour mesurer la dynamique des équipes de recherche. La croissance de l'Asie, qui a gagné plus de 4 points entre 2001 et 2006, passant de 18,3 % à 22,4 % dans la part mondiale des publications, est là encore patente. Pour la seule Chine, le bond en avant a été phénoménal, le pays progressant de 96 % au cours de la période, se propulsant au troisième rang mondial "avec 7 % des publications toutes disciplines confondues", soit trois places de mieux qu'en 2001.

Toutefois, cette productivité ne s'accompagne pas d'une grande visibilité. Non seulement l'Union européenne reste le numéro un incontesté en matière de publications scientifiques (33,3 %), devant les Etats-Unis (26,2 %), mais, de surcroît, "l'impact" de ces travaux (c'est-à-dire le nombre de citations entraîné par une publication) - particulièrement ceux des Américains - est bien plus fort que celui des Asiatiques.

Autre indice important du dynamisme technologique d'un pays, les demandes de brevet européen de pays d'Asie explosent : leur part a augmenté de 41 %, tandis que celle des demandes émanant des pays d'Europe et d'Amérique du Nord a baissé de 11 %, toujours sur la période 2000-2006. Au sein du continent asiatique, la hausse des dépôts de brevets de la Corée du Sud (+ 205 %) et de la Chine (+ 124 %) est particulièrement remarquable. L'OST cite notamment la progression de cette dernière en électronique-électricité, celle de l'Inde en chimie - matériaux et pharmacie - et biotechnologies et celle de la Corée du Sud en instrumentation, notamment.

Au plan mondial cependant, l'Europe, et l'UE en particulier avec 37,3 % des demandes de brevet, les Etats-Unis avec 28,9 % et le Japon (17,8 %) restent largement majoritaires. Ces trois grands dominent également le système de brevets américain, les Etats-Unis bénéficiant de plus de la moitié des demandes déposées (51,3 %), devant le Japon (21,3 %) et l'UE (14,7 %). Mais ici comme sur le Vieux Continent, leurs parts - à l'exception de celle du Japon - diminuent au profit de la Chine (+ 261%) et des dix pays d'Asie du Sud-Est regroupés dans l'Asean (+ 84 %).

Brigitte Perucca
Le Monde, édition du 01.01.09

Addendum em 5.01.2009:
América Latina: A ciência cresce, apesar da crise
Nora Bär
in Jornal da Ciência e-mail, 5.01.2009

Aumenta o número de cientistas, de publicações e de pedidos de patentes, mas é preciso mais investimento privado

Nora Bär é editora de Ciência e Saúde do jornal La Nacion, Argentina:

Aunque la "crisis" amenace la economía mundial, el año que acaba de cerrarse arroja un balance positivo para la ciencia local y del resto de América latina. Con todos los indicadores en crecimiento (inversión, recursos humanos, publicaciones, patentes), se consolida un período de expansión de alrededor de seis años que, según los especialistas, debería continuar.

Tales son las conclusiones que surgen de la precisa radiografía que traza "El estado de la ciencia", informe elaborado anualmente por la Red Iberoamericana de Indicadores de Ciencia y Tecnología (Ricyt), del Programa de Ciencia y Tecnología para el Desarrollo, y el Observatorio Iberoamericano de Ciencia, Tecnología e Innovación, perteneciente al Centro de Altos Estudios Universitarios de la Organización de Estados Iberoamericanos para la Educación, la Ciencia y la Cultura.

"Hay muchos motivos para ser optimistas -dice el doctor Mario Albornoz, coordinador de la Ricyt y director del Centro Argentino de Información Científica y Tecnológica del Conicet-. El carro se ha puesto en marcha. Exitos tenemos muchos. El asunto es lograr que esos casos excepcionales de cualquiera de nuestros países se conviertan en la regla."

Para Albornoz, aunque la inversión en ciencia crece en forma despareja, otros indicadores -como el aumento de recursos humanos dedicados a actividades científico-tecnológicas, o el de publicaciones en revistas de primer nivel internacional- dejan entrever un panorama alentador.

"El único país que supera una inversión del 1% del PBI en ciencia es Brasil -comenta-. El resto está lejos de ese nivel [la Argentina llega al 0,49%]. Pero aunque hubo un crecimiento leve en la inversión, hubo uno importantísimo en calidad. América latina es la región que más crece en publicaciones en todas las bases de datos, y no sólo en el Science Citation Index(SCI)."

Aunque no con el ímpetu de Brasil, la producción científica local medida por las publicaciones en revistas internacionales también creció vigorosamente: en la última década pasó de 4262 a 5935 en el SCI; de 1994 a 2669, en la base Pascal, y de 658 a 1426, en Compendex, por citar sólo algunas.

"Después de los años «malos», principalmente como consecuencia de la crisis de 2001, los científicos encontraron un clima que les permitió trabajar tranquilos y recuperar el entusiasmo", dice Albornoz.

Otro dato positivo es el retorno de investigadores, que ya superan los 600, "un número nada despreciable", según el especialista.

"Tal vez no tenga la envergadura que podría tener, pero lo cierto es que antes se nos iban -reflexiona-. Es algo que no se puede pasar por alto. Y menos aún si se tiene en cuenta que la tendencia es creciente. Todo indica que este año serán más aún."

Otra de las noticias auspiciosas que deja 2008 es el excelente momento por el que está pasando el Conicet, que está consolidándose y continúa creciendo a razón de más de 2000 investigadores por año.

"Y lo ha hecho sin tensiones ni conflictos -subraya Albornoz-. Hay quienes observan que el aumento en el número de becas [para el ingreso a la carrera de investigador] que se conceden hace que baje el tradicional nivel de excelencia. Pero los brasileños también dieron becas para doctorados masivamente, y aunque luego muchos fueron fracasos académicos, el crecimiento está a la vista? Por otro lado, es tan bueno que pueda haber una salida académica para que los pibes no tengan que irse afuera..."

Un capítulo novedoso en la actividad científico-tecnológica de la región es el del patentamiento. El número de patentes es uno de los indicadores utilizados para medir los resultados de los sistemas de innovación y desarrollo, pero como tradicionalmente la investigación en América latina se hacía en ámbitos académicos no había tradición de patentamiento. En el país, el Conicet es la institución, entre las públicas y las privadas, que más número de patentes solicitó.

"Las propias universidades tomaron conciencia de que tienen que alentar el patentamiento, y ahora hay incluso argentinos que están patentando en los grandes mercados, lo que significa que tienen esperanzas de que sus desarrollos sean competitivos en el plano internacional", explica Albornoz.

Dentro de este panorama estimulante, subsiste lamentablemente un dato negativo: "El drama, sobre todo en nuestro país, es la falta de inversión privada. Brasil encontró una manera de estimularla a través de las concesiones de explotación de servicios públicos. En la Argentina estamos atrasados, igual que el resto de América latina. Y eso no es culpa del sistema científico, sino consecuencia del tipo de estructura económica de nuestros países. Tiene más herramientas para corregirlo el ministro de Economía que el de Ciencia", afirma el especialista.

Sin embargo, enseguida concluye: "Los engranajes se han puesto en marcha y hacen prever que [este proceso de crecimiento] no va a decaer, porque hay optimismo, hay gente de calidad trabajando y hay apoyo institucional. Si además mejora el financiamiento, creo que puede haber un salto interesante".
(La Nacion, 2/1)

985) Um balanço de final de ano, com alguma explicação para tal...

Um balanço de final de ano, com alguma explicação para tal...
Paulo Roberto de Almeida
(www.pralmeida.org; pralmeida@mac.com)
Em 31 de dezembro de 2008

A cada final, ou começo, de ano, somos todos tentados a empreender uma espécie de balanço do ano que se passou e a estabelecer algum tipo de planejamento, ou agenda de trabalho, para o ano que se inicia. Isto é próprio desta época, pois a maior parte das pessoas e empresas segue o calendário anual, gregoriano no caso de nossas sociedades ocidentais, para fins de balanço periódico, para contabilidade (e eventual distribuição de lucros), para estoque patrimonial, levantamento de ativos em caixa, ou seja lá o que for.
No que me concerne, não tenho dividendos a distribuir, nem saldos a contabilizar, ou dívidas a pagar – a não ser a rotação normal dos cartões de crédito – e muito menos teria contas a prestar a alguém, a não ser à minha família e minha própria consciência. Sou um ser livre, tanto quanto permitido pela minha condição de funcionário público, de professor universitário e de colaborador voluntário, regular ou ocasional, para uns tantos pasquins eletrônicos que insistem em me ter como escritor anarco-literário. Mas, essa “prestação de contas” eu posso fazer se desejar, pois ninguém irá me cobrar nada se não o fizer. Esta condição que exibimos, de pessoas livres em sociedades livres, é algo relativamente novo na história da humanidade, tendo se consolidado apenas a partir do Iluminismo europeu e do constitucionalismo contemporâneo, sendo ainda desconhecida em determinadas sociedades (felizmente, cada vez em menor número).
A rigor, só posso empreender um balanço de meus trabalhos escritos, pois esta é, talvez, a parte mais visível de minha atividade pessoal, a que mais me engaja, me cativa e me atrai, em sua simplicidade aparente.
(...)

(Aos que desejarem continuar lendo este último trabalho do ano de 2009, permito-me encaminhá-los a este link.)

segunda-feira, 29 de dezembro de 2008

984) China: movimento Carta 08 pede democracia e reformas profundas

O precedente mais imediato desta iniciativa, abaixo transcrita, situa-se exatamente um século atrás, quando estudantes começaram manifestações pacíficas para modernizar o então sistema imperial, acabar com a autocracia e criar um moderno sistema parlamentar na China.
O resultado foi a revolução republicana de Sun-Yat Sen, em 1911, que acabou com a monarquia e tentou instalar um regime republicano parlamentar.
Não foi possivel estabilizar um regime democrático, inclusive porque a China vivia submetida ao regime de concessões em favor das principais potências imperiais européias, EUA inclusive, a partir dos tratados desiguais de 1844 (que terminaram apenas um século depois, em plena Segunda Guerra) que concederam Honk-Kong para a GB por um século e impuseram o sistema de extra-territorialidade em favor dos estrangeiros, que inclusive dispunham de zonas exclusivas em várias cidades e portos.
A China, já humilhada pelo Japão em 1895, mergulhou, a partir dos anos 1920, num quadro de guerras intermitentes entre generais e chefes regionais, o que impeliu o Japão a invadi-la e submetê-la, a partir da Mandchuria, em 1931.
O resto foi história, de guerra ou de totalitarismo, inclusive o massacre de Nanquim, perpetrado pelos japoneses, em 1937, e a guerra civil depois da derrota do Japão, em 1945, que culminou com a vitória dos comunistas em 1949, e a expulsão dos nacionalistas para Taiwan.
Talvez a Carta 08 consiga seus objetivos, dentro de mais uma geração, provavelmente, quando a prosperidade for suficiente para que o Partido Comunista admita uma liberalização ampliada...
A China NUNCA conheceu democracia, jamais... (como a Russia, aliás...).
-------------
Paulo Roberto de Almeida

China's Charter 08
The New York Review of Books, Volume 56, Number 1 · January 15, 2009
Translated from the Chinese by Perry Link

The document below, signed by more than two thousand Chinese citizens, was conceived and written in conscious admiration of the founding of Charter 77 in Czechoslovakia, where, in January 1977, more than two hundred Czech and Slovak intellectuals formed a

loose, informal, and open association of people...united by the will to strive individually and collectively for respect for human and civil rights in our country and throughout the world.

The Chinese document calls not for ameliorative reform of the current political system but for an end to some of its essential features, including one-party rule, and their replacement with a system based on human rights and democracy.

The prominent citizens who have signed the document are from both outside and inside the government, and include not only well-known dissidents and intellectuals, but also middle-level officials and rural leaders. They chose December 10, the anniversary of the Universal Declaration of Human Rights, as the day on which to express their political ideas and to outline their vision of a constitutional, democratic China. They want Charter 08 to serve as a blueprint for fundamental political change in China in the years to come. The signers of the document will form an informal group, open-ended in size but united by a determination to promote democratization and protection of human rights in China and beyond.

Ler o Manifesto Carta 08 e outras informações, neste post do meu blog dedicado a textos para leitura.

983) Obras raras roubadas do Museu Emilio Goeldi, de Belem

Fazendo a minha parte e colaborado na divulgacao.

Obras raras extraviadas do Museu Goeldi
***********************

Caros amigos

Peço que ajudem a divulgar o fato.

A circulação da notícia é a uma forma de impedir a
comercialização destas peças.

Att.

Beatriz Kushnir
Diretora
Arquivo Geral da Cidade do Rio de Janeiro
Rua Amoroso Lima, 15
Cidade Nova 20211-120
Tel.: (21) 2503 3097 ou 2273-3141/ 4582
Tel/Fax: (21) 2273-4582
www.rio.rj.gov.br/arquivo

biak@pcrj.rj.gov.br

arquivog@pcrj.rj.gov.br


Prezados(as) colegas,

Segue em anexo a lista de obras raras extraviadas do Museu
Goeldi.

Todos os livros e in-folios possuem, na página de rosto, uma
marca d'água com o número do registro, um carimbo e anotações a
lápis com o número da chamada.

Solicito que divulguem para o maior número possível de pessoas.
Para aqueles que frequentam leilões, feiras de antiguidades,
sebos, alfarrabistas e livreiros, inclusive na internet, peço que
fiquem atentos (principalmente os amigos de São Paulo que
frequentam a feira do MASP).

A Polícia Federal disponibilizou um telefone para denúncias,
ativo 24 horas: 91-3214-8014.


Atenciosamente,

Nelson Sanjad


INVENTÁRIO DA COLEÇÃO ESPECIAL DE OBRAS RARAS DA BIBLIOTECA
DOMINGOS SOARES FERREIRA PENNA DO MUSEU PARAENSE EMÍLIO GOELDI

Relação dos In-folios Extraviados


Des Murs, O. Iconographie ornithologique. Nouveau recueil general
de planches d’oiseaux pur server de suite et de complément aux
planches eluminées de Buffon...Paris, 1849. 2v. Reg.
877/61(Atlas) (In-folio 66)

Hernandez, Francisco. Rerum medicarum Novae Hispaniae thesaurus,
seu plantarum, animalium, mineralium... Roma, Ex Typographcio
Iacobi Mascardí, 1628. Reg. 428/59 (In-folio 6)

Maryaen, Maria Sybilla. ...Over de voortteeling ou wonderbaerlyke
veranderingen der Surinaamsche insecten...Amsterdam, Jean
Frederic Bernard, 1730. Reg. 763/61 (In-folio 60)

Mikan, J. C. Delectus florae et faunae brasiliensis...
Vindobonae, Typis Antonii Strauss, 1820. Reg. 751/61
(In-folio 50)

Piso, Willem. Indiae utriusque re naturali et medica libri
quatuordecim Amstelaedami, Apud Ludovicum et Danielem, 1658. Reg.
877/61 (In-folio 67)

Pohl, Ioanne Emanuele. Planrtarum Brasiliae ícones et
descriptions hactenus ineditae iussu et auspiciis Francisci Primi
imperatoris et regis augustissimi... Vindobonae, 1827-31. Reg.
185/62 (In-folio 95)

Sagra, Ramon de la. Album de aves cubanas reunidas durante el
viagem de D. Ramon de la Sagra dedicado a S. M. Dona Isabel II.
Paris, Imp. Litografia de Maulde y Renou, 1842. Reg. 180/61
(In-folio 30)

Spix, Jean de. Simiarum et vespertiolinum brasiliensium species
novae histoire naturelle des spèces nouvelles de singes et de
chauves-souris observées et recueillies pendant de voyage dans
l’interieur du Brasil
dans les annés 1817, 1818, 1819, 1820

Monachii, Typis Francis Seraphici Hübschmanni, 1823. Reg. 759/61
(In-folio 57)

Spix, Johann Baptist von. Species novae ranarum quas in itinere
annis 1817-1820 per Brasilian jussu auspiciis Maximilliani Jophi
I... operas a spixio anno 1824 editi tabulas revisit, denuo
imprimendas coloribus imbuendas curavit dr. Car. Phil de
Martius... Monachii, Imprensis Editoris, 1839. Reg. 202/61
(In-folio 33)

Wied-Neuwied, Mximilian. Abbildungen zur naturgeschichte
brasilliens. Weiner, 1823. Reg. 104/61 (In-folio 24)


RELAÇÃO DE LIVROS EXTRAVIADOS

Agassiz, Louis. Contributions to the Natural History of the
United States of America...Boston, 1857. 2v. Reg. 134-135/61

Anstett, J. Ph. Historia natural popular, descripção
circunstanciada dos três reinos da natureza...3 ed. Rio de
Janeiro, Laemmert, 1873. Falta o registro 2320/75

Barbosa Rodrigues, João. Plantas novas cultivadas no Jardim
Botânico do Rio de Janeiro I-VI. Descríptas...1891-98. Reg 340/60

Barbosa, Rodrigues, João. Hortus fluminensis ou breve notícia
sobre as plantas cultivadas no Jardim Botânico do Rio de Janeiro,
para servir de guia aos visitantes...Rio de Janeiro, Typ.
Leuzinger, 1894. Reg. 210/58

Brabourne, Lord. The Birds of South America London, 1912-17.
Reg. 73-74/58

Coudreau, Henri. Voyage au Yamundá 21 janvier à 27 juin 1899.
Paris, A. Lahure, 1899. Falta o registro 282/90

Cramer, Pierre. Pappilons exotiques des trois parties du monde.
L´Asie, l´Afrique et l´Amerique rassemblés et
décrits...Amsterdam, 1779-1791. Falta o registro 829/61

Darwin, Charles. A monograph on the sub-class Cirripedia, with
figures of all the species...London, Ray Society, 1851-1854.
2v.Reg. 125-126/61

Engler, Adolf. Die naturlichen pflanzenfamilien...Leipzig,
Wilhelm Engelman, 1887-1909. Falta o registro 216/59

Estados Unidos. Pacific Railroad Survey. Reports of explorations
and survey to ascerta in the most praticable...Route for a
railroad from Mississippi Rivers to the Pacific Ocean.
Washington, 1853-1859. 18v. Reg. 70-87/65 (Encadernados juntos)

Estados Unidos.Geographical and geological explorations, and
surveys west of the one Hundredth Meridian. Report upon
geographical and geological explorations and surveys
west...Washington, Printing Office, 1875. Reg. 240/61

Feuillés, Louis. Histoire des plantes medicinales. Qui sont plus
em usage aux Royaymes du Peru & du Chily dans l´Amérique
Meridionale...[1725?]. Reg 341/60

Gaertner, Joseph. De fructibus et seminibus
platarum...Stutgardiae, Typis Academiae Carolinae, Tupingae,
Typis Guilielmi Henrici Schrammii, 1788-91. Falta registro 59/60

Goeldi, Emílio Augusto. Ensaio sobre o Dr. Alexandre Rodrigues
Ferreira; mormente em relação às suas viagens na Amazônia sua
importância como naturalista. Belém, Alfredo Silva, 1895. Reg.
712/57

Goeldi, Oswaldo. 10 gravuras em madeira. Rio de Janeiro, Off.
Graf. Pongetti & Cia, 1930. Reg. 1265/60

Goode, George Brown. The fishery industries of the United
State...Washington, Government Printing Office, 1884. Reg.
1166/61

Holbrook, John Edwards. North american herpetology or a
description of the reptiles inhabiting the United States...
Philadelphia, J. Dobson, 1836. Reg. 137/61

Huebner, Jacob. Sammlung exotischer schnetterlinge errichtet von
Jacob hubner (1806)...Neue engliche facsimile ausgabe...von P.
Wytsman mit ammerkungs – Text von W. F. Kirby ...Brussel, V.
Verteneuill und L. Dsmet, 1894-1908. Falta o registro 828/61

Kidder, Daniel Parish. Sketches of residence and travels in
Brasil, embracing historical and geographical notices of the
Empire at is several provinces. Philadelphia, Serin & Ball;
London, Wiley & Putnam, 1845. 2v. Reg.204-205/57

Koningsberger, J. C. Java zoologisch en biologisch...Buitenzorg
Drukkerij Dep., 1911-1915. 9 fasc. Falta o registro 595/61

Luciani, Arturo. O Estado do Amazonas (Brasil)...Genova, A.
Motofarno, 1899. Reg. 3339/75

Oberthur, Charles. Études de lipedoptérologie comparée...Rennes,
Imp. Oberthur, 1917. Reg. 225/66

Poeppig, Eduard. Reise in Chile, Peru und auf dem amazonenstrone
wahrend der jahre. Leipzig F. Fleischer, 1835-6. Falta o
registro 739/61

Ralph, Thomas Shearman. Ícones carpologicae. London, 1849. Reg.
35/60

Seitz, Adalbert. Lês macrolépitoptèresdu Globe.Revision
systematique dês macrolépidoptères connus a ce jour, publié ane
lê concoms dês spécialistes lês plus renommés...Paris, 1913-27.
Falta o registro 17/63

Shaw, George. General zoologie, or systematic natural
history...With plates from the first authorities and most select
specimens, engraved principally by Mr. Hearth. London G.
Kearsley, 1802. 2v. Reg. 116-117/61

Spix, Johann Baptist von. Serpentum brasiliensium species novae
ou histoire naturelle des espécies nouvelles de serpens,
recueillies et observées pendant le voyage dans l´interieur du
Brésil dans lês années 1817-1820...écrite d´aprés les notes du
voyageur par Jean Wagler...Monachii, Typis Franc. Seraph.
Hübschunanni, 1824. Reg.317/59

Stoll, Gaspar. Representation exactement colorée d´après nature
des spectres ou phasmes, des nantes, des sauterelles, des
grillons...Amsterdan, J. C. Sepp et Fils, 1813. 2v. em 1. Reg
730/61

Westwood, John Obadiah. Catalogus of Orthopterous
Insects...London, Trustes British Museum, 1859. Reg. 772/61

Wytsman, P. Genera insetorum...Bruxelles, V. Vertenevil et
Desmet, 1902-15. 33v. Faltam registros 436/61 e 1277/61.

sábado, 27 de dezembro de 2008

982) Globalizacao e antiglobalizacao: um livro preliminar

Compilei, num pequeno livro artesanal, meus escritos dos últimos anos sobre a globalização e a antiglobalização. Nada de muito elaborado, posto que não modifiquei os ensaios originais, geralmente publicados na revista digital Espaço Acadêmico, em Meridiano 47, ou em outros veículos disponíveis a esse tipo de debate unilateral.
Abaixo um sumário (apenas os títulos) dos ensaios compilados deste novo livro:

Globalizando: ensaios sobre a globalização e a antiglobalização (2009)

que pode ser descarregado integralmente neste link.

Sumário:

À maneira de prefácio:
O altermundialismo, uma enfermidade infantil da globalização

Parte I
Globalização
1. O Brasil e os primeiros 500 anos de globalização capitalista
2. Contra a corrente: treze idéias fora do lugar sobre as relações internacionais
3. A globalização e as desigualdades: quais as evidências?
4. Três vivas ao processo de globalização: crescimento, pobreza e desigualdade
5. Distribuição mundial da renda: evidências desmentem concentração e divergência
6. O Brasil e os impactos econômicos e sociais da globalização
7. Globalização perversa e políticas econômicas nacionais: um contraponto

Parte II
Antiglobalização
8. Contra a anti-globalização: Contradições, insuficiências e impasses do movimento
9. A globalização e seus descontentes: um roteiro sintético dos equívocos
10. A globalização e seus benefícios: um contraponto ao pessimismo
11. Fórum Social Mundial: nove objetivos gerais e alguns grandes equívocos
12. Um outro Fórum Social Mundial é possível… (aliás, é até mesmo necessário)
13. Fórum Social Mundial 2008: menos transpiração, mais inspiração, por favor...
14. Fórum Surreal Mundial: pequena visita aos desvarios dos antiglobalizadores
15. Uma previsão marxista...
16. Perguntas impertinentes a um amigo anti-globalizador

À guisa de conclusão:
Se, nouvelle manière (ou as qualidades do homem na globalização)

Obras de Paulo Roberto de Almeida

Os que desejarem, antes de efetuar o download do livro conhecer melhor o seu conteúdo, podem consultar o índice, neste link.

Comentários, críticas, sugestões são bem vindos (com o devido registro de que se trata de uma compilação particular, não um livro destinado a edição comercial).

981) Forum Social Mundial de Belem, 2009: uma analise critica

Não, não vou participar do próximo conclave anual do Fórum Social Mundial, a realizar-se em Belém, no final de janeiro de 2009. Tampouco participei de qualquer uma das edições anteriores, a partir de Porto Alegre, em 2001, e depois em várias capitais alternativas ao longo dos anos.
O que nunca me impediu de acompanhar atentamente suas promessas (muitas) e resultados (poucos, if any). Geralmente o faço com um olho crítico, como compete a qualquer pessoa de bom senso, ou minimamente dotada de alguns neurônios, que pretende encarar a realidade não através de slogans simplistas e redutores, mas por uma reflexão ponderada sobre o que é realista ou não nesses encontros onde existe mais transpiração do que propriamente inspiração.
Abaixo meu mais recente ensaio sobre a questão (mas apenas o começo), publicado no site Mundorama deste sábado, 27.12.2009.
Acredito que os promotores do evento e seus acadêmicos mais festivos não vão gostar do que eu escrevo, e suponho assim que eles tampouco irão me convidar para as próximas edições (o que tampouco me impedirá de continuar acompanhando os seus desvarios.).
Divirtam-se...

Fórum Surreal Mundial: Pequena visita aos desvarios dos antiglobalizadores
Paulo Roberto de Almeida

1. Globalizados contra a globalização: reação freudiana?

Os participantes do próximo conclave do Fórum Social Mundial, a realizar-se em Belém, de 27 de janeiro a 1° de fevereiro de 2009, podem congratular-se por serem os mais globalizados do planeta: eles desfrutam, provavelmente, de 100% de inclusão digital por meio da internet (sem considerar celulares e outros gadgets do mundo moderno), ou seja, fazem uma utilização plena das possibilidades abertas pela atual sociedade da informação. Todo o processo de informação preliminar sobre o FSM, de convocação e de mobilização preventivas, assim como o registro simultâneo e instantaneamente disseminado de suas ruidosas reuniões, colocadas (escusado dizer) sob o signo da anti-globalização, todo ele terá sido assegurado e efetivamente realizado 100% online, isto é, sob o signo do mundo virtual, que é praticamente um sinônimo da globalização.
E, no entanto, os alegres participantes do piquenique anual da antiglobalização se reunirão para, entre outros objetivos, conspurcar, atacar e combater os próprios mecanismos que possibilitaram, viabilizaram e permitiram todas essas facilidades de informação, de comunicação e de interação recíproca. Não é contraditório? Aliás, não parece completamente estapafúrdia essa revolta irracional contra os seus meios de expressão? Eu - como não pretendo usufruir de minha cota permitida de ilogismo e de irracionalidade - respondo imediatamente que SIM.

Para ler o resto, clique neste link.

980) Atividades sobre o Brasil na Universidade de York, em Toronto, Canada

Brazilian Studies Seminar
Centre for Research on Latin America and the Caribbean (CERLAC)

York University
Presents:

1) Joel Outtes on January 21st 2009
Title of proposed talk: “Cities Representing the Nation: Planning and Nation Building in Brazil and Argentina (1894-1945)”
This presentation investigates the genesis of a discourse on urbanismo (city planning) in Brazil and Argentina between 1894 and 1945 using the ideas of Michel Foucault on discipline and his concept of bio-power. The demographic pattern of the major cities in both countries from 1890 onwards and the renewals of the centres of these cities are also discussed. The research looks at the use of planning as an element of nation building and ideas defining eugenics (race betterment) as an important aspect of city planning.
Other sections are dedicated to the plans proposed for the same cities in the 1920s and to urban representations, such as ideas about social reform, the role of hygiene as a point of departure for planning, and the relationship of ideas on Taylorism (scientific management) and the city. In addition, the paper discusses the planners opposition to elections, when they claimed that they were the only ones qualified to deal with urban problems and therefore they should be employed in the state apparatus. This discipline would affect the freedom of movement of human bodies, and is therefore approached through Foucault’s concepts of bio-power and discipline.

About Joel Outtes:
Prof. Joel Outtes is a Planner, Geographer, Architect and Historian with two Masters (Urban and Regional Development, Federal University of Pernambuco, Brazil & Urban Studies, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris) and a Doctorate from the University of Oxford. He won several prizes and awards (Brazilian Ministry of Culture, Association of American Geographers, British Society for Latin American Studies, Latin American Studies Association) and has been a professor in several countries and institutions. Prof. Outtes is developing research projects on the so-called "Urban International" (The Critical Comparative Historical Geography of International Planning and Housing Institutions since the Late 19th Century), Crime and Illegal Territories in Brazil as well as comparative urban issues broadly speaking. He is currently a tenured Associate Professor at the Federal University of Rio Grande do Sul in Porto Alegre-RS, Brazil, where he is the Head of GEST- The Group for the Study of Societies and Territories. He is also a Visiting Faculty in several universities and a PhD Tutor in various disciplines in the Social Sciences at Warnborough University in the United Kingdom.

Location of the seminar:
Room 280 York Lanes
4700 Keele St.
Canada M3J 1P3
Toronto ON
Canada
time: 12:30 to 2:30pm
Contact
Coordinator Brigitte Grossmann Cairus

2) Sandro Miranda on February 04th 2009
Title of proposed talk: “Celebrating and reflecting on the first anniversary of Pan TV”
Created in 2008 by a group of professionals from various areas, including journalism, photography, music, radio and television, the PanTV team approaches daily issues in a different and innovative way of education and entertainment. PanTV’s mission is to promote the integration between the English and Portuguese-speaking population in Canada through an online video/TV channel. For the Portuguese speakers, it presents Canada in a way many viewers have never seen, while bringing information about Brazil and other Portuguese-speaking countries to our English-speaking public.
Director and host of PanTv’s Panzine, Sandro Miranda will be sharing his thoughts and insights about the challenges he and his team faced throughout its first year of production. Furthermore, he will elaborate on the content and the style of PanTV’s webcast programs based on researchers and experts' statements that deal with relevant topics involving Canada and Brazil. We encourage participants to visit PanTV’s website prior to Sandro’s talk, to stimulate discussion and feedback: www.pantv.ca .

About Sandro Miranda:
In Toronto, Brazilian born Sandro Miranda has been deeply involved with the Brazilian community and has been working as a journalist, musician, photographer and interpreter. Back in Brazil, he worked as a journalist and photographer reporter. He graduated in Social Communication and Journalism at the Pontifícia Universidade Católica de Campinas (PUC) and started his carrier in Sumare, Sao Paulo, in 1995. He worked as freelancer in many different publishers in Campinas region and contributed for many local journalistic articles for magazines and tabloids.
Singer and author of lyrics for the Torontonian bands Samba Porrada and Monstro, Sandro has been showing his talent in many cultural events in the city, including the ROM (Royal Ontario Museum) and Brazil Fest. Member of the Canadian Association of Journalists, he currently works as a freelance photojournalist for many newspapers and magazines and as an event photographer for the Torontonian private companies and the midia: www.tupiphoto.com and for the last year he has also been the director of the video webcast program Panzine –Pantv: www.pantv.ca/panzine_en.html

Location of the seminar:
Room 280 York Lanes
4700 Keele St.
Canada M3J 1P3
Toronto ON
Canada
time: 12:30 to 2:30pm

3) Frederico Fernandes on February 11th 2009
Title of proposed talk: “Making the Cartography of Oral Poetics in Brazil: Studies and Perspectives on Poetics of voice”
Poetics of voice are understood as every oral expression belonging to an oral culture and depicting a written literature and/or performance such as: plays, polypoetry, video poetry, cyberpoetry, etc. In Brazil, we can
say that the interest in the poetics of voice has developed in the 16th century, when the travelers collected and wrote some myths, legends and others oral stories from the New World. Since then, the textual approaches of oral circulation have changed drastically. The oral narrative analysis of Sílvio Romero (1851-1914), Camara Cascudo (1898-1986), Oswaldo Elias Xidieh (b.1918), and Antonio Candido (b.1918), the most important Brazilian theorists on traditional and oral narratives, reveals different
relationships between scholars and storytellers, as well as diverse approaches to oral texts. They were highlighting social aspects in their criticisms when their thinking became saturated with the influence of
oral narratives during the formation of Brazilian miscegenation.
Since the last decade, the research on poetics of voice has increased in Brazilian graduate courses, mainly in Literature Studies. In this way, the seminar aims to discuss some issues of the project “Cartography of Oral Poetics in Brazil”, undertaken by a network of 15 universities. We use the term “cartography” not as a geographic (spatial) treatment on which we draw the criticisms and illustrate the criticized objects, but as a
description of a set of different views and thoughts in a determined space/time relationship. It is a metacriticism on the art/craft of connecting and analyzing oral poetic texts. Cartography intends to place
the oral poetry researcher in front of different chains of thought and to provoke dialogue among them. Finally, it allows him/her to have a critical view on his own research and to think of concepts and forms of
relationships with his/her research subject.

About Frederico Fernandes:
Frederico Fernandes is a professor of Theory of Literature at Universidade Estadual de Londrina (Paraná - Brasil) and a Visiting International Scholar at Brock University (St. Catharines- ON - Canada). He has been publishing articles in international academic journals, as well as book chapters in refereed academic books. Some of his most recent book publication include: Entre histórias e tererés (2002), Oralidade e Literatura
(2003); Cultura afro-brasileira, expressões religiosas e questões escolares (2006); Oralidade e Literatura 2 (2007); Oralidade e Literatura 3 (2007); A voz e o sentindo (2007).

Location of the seminar:
Room 305 York Lanes
4700 Keele St.
Canada M3J 1P3
Toronto ON
Canada
time: 12:30 to 2:30pm

4) May Bletz on February 18th 2009
Title of proposed talk: “Female poverty in Memórias de Marta, by Júlia Lopes de Almeida”
Around twenty years ago feminist scholars rediscovered the work of the writer and intellectual Júlia Lopes de Almeida (1863-1934), principally through reprinting her novels by Editorial de Mulheres in Florianópolis. This past summer Lopes de Almeida’s first novel Memórias de Marta (1889) was reprinted.
Nicolau Sevcenko, in “A inserção compulsória do Brasil na Belle Époque” has intensitvely studied the so-called “aburguesamento intensivo” of the urban landscape in Rio de Janeiro (33). Urban reforms requested by the mayor Pereira Passos (1903-06), inspired by the works of Baron Haussman in Paris, signalled a growing repression and expulsion of the urban poor.
All of these themes are elaborated in this extraordinary novel, which in great detail destribes the life of a cortiço, where washerwomen, single mothers schoolteachers and prostititures try to survive.

About May Bletz:
May E. Bletz received her BA in Latin American Studies from the University of Leiden, the Netherlands, and her PhD from the Department of Spanish and Portuguese at New York University. She is currently an assistant professor at the Department of Modern languages, Literatures and Cultures at Brock University.

Location of the seminar:
Room 305 York Lanes
4700 Keele St.
Canada M3J 1P3
Toronto ON
Canada
time: 12:30 to 2:30pm

5) Maria Amelia Rodriguez da Silva Enriquez on March 04th 2009
Title of proposed talk: "Curse or blessing? The mineral rent used by the larger mining cities in Brazil"
One of the rare consensus among the different development of resources-base economy’s analytical perspectives concerns to the strategic role of the rent from the mineral extraction, as a decisive tool to assure that the temporary wealth generated in the present can turn into permanent income in the future. For this reason, the evaluation, distribution and use of the mining rent plays a central importance for the perspective of the sustainable development of mining cities. The Brazilian legislation assures to the municipal districts participation in the financial results of the mineral extraction that it is accomplished in their territories, through the Financial Compensation for the Mineral Exploration (CFEM), a type of royalty ad valorem, whose taxes reach up to 3% of the liquid revenue of the mineral production. However, the legislation doesn't determine how those resources should be spent. In that way, the use of that income presents wide variation among the mining Brazilian cities. Starting the study from a sample of the 15 larger mining cities in eight Brazilian states was possible to identify two patterns of use of CFEM that we denominated "sustained use" and " the pitfall of the single treasure." In that sense, the article discusses which the pressure factors that are from behind of those patterns, as well as the institutional arrangements that are more favorable to the sustained use.

About Maria Amelia R. das S. Enriquez:
Maria Amelia R. das S. Enriquez received her doctorate in sustainable development from CDS/UnB (2007), Masters in Geosciences from Universidade Estadual de Campinas (1993), specialization in economic theory from CESEP/PA (1987) and BA in Economy from Universidade Federal do Pará (1986). Currently she is a professor at Universidade da Amazônia and at Universidade Federal do Pará and the president of the Sociedade Brasileira de Economia Ecológica (ECOECO). Her areas of expertise include mining, regional development, strategic planning and her studies encompasses the analysis of sustainable development, mineral industry and regional impacts on municipalities that serve as base for mining in Brazil. Since May 2008, she works as a consultant for the Secretaria de Geologia, Mineração e Transformacão Mineral (SGM) from Ministério das Minas e Energia (MME).

Location of the seminar:
Room 280 York Lanes
4700 Keele St.
Canada M3J 1P3
Toronto ON
Canada
time: 12:30 to 2:30pm

6) Laurentino Gomes on March 18th
Title of proposed talk: “1808: how a mad queen, a fearful prince and a corrupt court deceived Napoleon and changed the History of Portugal and Brazil forever”
Discovered by the Portuguese in 1500, Brazil was truly invented as a country only in 1808, the year the Portuguese royal family arrived at Rio de Janeiro running away from the troops of French emperor Napoleon Bonaparte. Until then, Brazil not yet existed.
At least, not as it is today: an integrated country, of continental dimensions, borders and culture well defined, and inhabitants who identify themselves as Brazilians. Up to 1807, it was only one great farm, from where Portugal took off primary products, such as sugar, timber and tobacco, as well as gold and diamonds. That is, one extrativist colony, without any notion of national identity.
The coming of the prince regent D. João’s royal court would radically transform this scenario. In only thirteen years, between the arrival, in 1808, and the departure, in 1821, of the Portuguese court, Brazil would change from an isolated, forbidden and ignorant colony to an independent nation. None other period of Brazilian history would witness so deep and decisive changes - in so little time. The result was the Independence, in 1822.
The preservation of the territorial integrity was the great achievement of D. João. Without the arrival of the Portuguese court, the Brazilian regional conflicts would have gone deep, to such a point that the separation between the provinces would be almost inevitable. Brazil would not be this continental country of today, but a territory divided in different nations. Thanks to D. João, Brazil was kept as the country of continental dimensions of today.
This was also an event without precedents in the history of the humanity. Never before had one European court crossed an ocean to live and run an empire in the other side of the world. D. João was the only European sovereign to set the feet in American lands in four centuries of domination.

About Laurentino Gomes:
Journalist with a MBA degree at Universidade de São Paulo (USP), Laurentino Gomes, 53, is the author of 1808: how a mad queen, a fearful prince and a corrupt court deceived Napoleon and changed the History of Portugal and Brazil forever, the last year’s best selling non-fiction book in Portuguese language and winner of the Jabuti literary prize. With over 400 000 copies sold in Brazil and Portugal, the book describes the Portuguese royal family move to Brazil two hundred years ago, fleeing the Napoleon’s army invasion of Portugal. Prior to writing this book, Laurentino worked 28 years as an editor for the newspaper O Estado de S. Paulo and VEJA, the leading newsweekly magazine in Brazil. He lives in São Paulo with his wife and four children.

Location of the seminar:
Room 280 York Lanes
4700 Keele St.
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Toronto ON
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time: 12:30 to 2:30pm

7) Hendrik Kraay at 280 York Lanes on April 01st
Title of proposed talk: “Celebrating September 7th: Official and Popular Celebrations of Brazilian Independence in Rio de Janeiro, 1823-1889”
This presentation examines how Brazilian independence was commemorated in the capital of Rio de Janeiro during the imperial regime (1822-1889). It focuses on three key elements: (1) the press debate about the nature of independence and the political institutions of the constitutional monarchy established in 1822; (2) the evolution of official commemorations of 7 September, constructed as Brazil’s independence day in the first years after 1822; (3) the two periods during which popular celebrations assumed significant proportions, the late 1850s (dominated by the Sociedade Ipiranga) and 1870-1885 (dominated by the Sociedade Comemorativa da Independência do Império). These popular celebrations, particularly those of the Sociedade Comemorativa, reveal an important level of popular patriotism and engagement with the state. Parallels between these civic celebrations and the other popular festivals of these years (carnival and the Holy Spirit festival) indicate a need to conceptualize popular culture more broadly. The upper-class and government reaction to the Sociedade Comemorativa – the society was taken over and completely transformed before 1887’s independence celebrations – came in the context of the ending of slavery (1888) and the popular abolitionist movement, both of which threatened Brazilian social hierarchies.

About Hendrik Kraay:
After completing obtaining his B.A. and M.A. at the University of Toronto, Hendrik Kraay received his doctorate from the University of Texas at Austin in 1995. He subsequently held a Social Sciences and Humanities Research Council and honorary Killam postdoctoral fellowship at the University of British Columbia. Since 1997, he has taught at the University of Calgary, where he is now an associate professor of history. His principal publications include Race, State, and Armed Forces in Independence-Era Brazil: Bahia, 1790s-1840s (2001); Afro-Brazilian Culture and Politics: Bahia, 1790s-1990s (edited, 1998); Nova História Militar Brasileira (co-edited with Celso Castro and Vitor Izecksohn, 2004); I Die with My Country: Perspectives on the Paraguayan War, 1864-1870 (co-edited with Thomas L. Whigham, 2004); and Negotiating Identities in Modern Latin America (edited, 2007). His is currently completing a book-length study of civic rituals in imperial Brazil, which examines the celebration on the so-called “days of national festivity” commemorated by the imperial regime, 1822-1889. This research has been supported by the Social Sciences and Research Council of Canada and the Brazilian Coordenação do Aperfeiçoamento do Pessoal Superior (through a foreign visiting professor fellowship held at the Universidade Federal do Rio de Janeiro).

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4700 Keele St.
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8) Ivani Vassoler on April 15th
Title of proposed talk: “The Quest for Urban Sustainability in the South: Drawing Lessons from the Governance Process in Curitiba, Brazil”
Many urban areas around the world, and particularly in the developing countries, suffer from similar problems: heavily congested traffic, lack of effective public transportation insufficient housing, overwhelming pollution and the decay of urban spaces. Ineffective government exacerbates these problems.
Going against this trend, the city of Curitiba, capital of the Paraná State in the south of Brazil, found creative ways to transform a small and chaotic town into a thriving metropolis. Exactly how did Curitiba achieve this success? Which policies and programs were effective and which ones weren't? What roles did the public play in the transformation process?
Using interviews with urban planners, politicians, scholars, and residents, and analyzing hundreds of policy documents, pieces of legislation and scholarly studies, this my study on the Curitiba governance process offers an analytical model based on the idea that public entrepreneurs are powerful catalysts for change in the urban arena. The chronicles of Curitiba's journey provide a guide for urban planners and administrators worldwide.

About Ivani Vassoler:
Ivani Vassoler, a U.S.-Brazilian born scholar, is currently an assistant professor of international politics at the State University of New York, Fredonia, where she is also the coordinator of an interdisciplinary academic program in International Studies. Her book Urban Brazil: Visions, Afflictions and Governance Lessons was published in the United States in 2008. She has also published articles on democratization and urbanization, and has made editorial contributions to newspapers and to the Encyclopedia of U.S.-Latin American Relations to be published by the CQ Press of Washington DC. She is involved in international education projects, with the planning, organization and coordination of study abroad programs for undergraduates in Brazil and Mexico. She received a Ph.D. in Government and Politics from the University of Maryland, and a Master's Degree in International Relations from the University of San Diego, California. Previous to her life in the academia, professor Vassoler held a successful career in journalism, with work assignments in Brazil, Latin America and the United States. She grew up in São Paulo, where she graduated with a B.A. in Journalism from the Faculdade Cásper Líbero.

Location of the seminar:
Room 280 York Lanes
4700 Keele St.
Canada M3J 1P3
Toronto ON
Canada
time: 12:30 to 2:30pm

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Coordinator Brigitte Grossmann Cairus

quarta-feira, 24 de dezembro de 2008

979) Bolsas de Acao Afirmativa: preparacao de plano de estudos

Recebi, de um candidato à carreira diplomática, presumivelmente negro, um pedido de ajuda na preparação de um plano de estudos para poder candidatar-se à Bolsa do Programa de Ação Afirmativa do Instituto Rio Branco, que contempla aspirantes afrodescentes com apoio financeiro durante um ano, para a contratação de professores particulares, compra de livros e outros materiais de estudo, pagamento de cursinho, etc.
Devo dizer que sou filosoficamente contrário a esse programa, que me parece inscrever-se num esforço de militantes negros, apoiado pelo próprio governo, para desenvolver uma série de iniciativas de conteúdo racialista, que reputo como especialmente nefasto para o futuro da sociedade brasileira, a introduzir um elemento de apartheid nas relações entre grupos étinicos formadores do povo brasileiro.
Sou a favor de bolsas para aqueles desprovidos de meios, sem qualquer critério racial.
Isso não me impede, contudo, de responder à consulta do candidato, como fiz abaixo, logo em seguida à transcrição da mensagem recebida (devidamente descaracterizada).

PROGRAMA DE AÇÃO AFIRMATIVA DO INSTITUTO RIO BRANCO QUANTO A BOLSAS-PRÊMIO DE VOCAÇÃO PARA A DIPLOMACIA

On 24/12/2008, at 13:14, (XXX) wrote:

Mensagem enviada pelo formulário de Contato do SITE.
Nome: (XXX)
Cidade: São Paulo

Boa Tarde Professor!
Estou escrevendo para pedir um auxilio do senhor quanto ao processo do PROGRAMA DE AÇÃO AFIRMATIVA DO INSTITUTO RIO BRANCO QUANTO A BOLSAS-PRÊMIO DE VOCAÇÃO PARA A DIPLOMACIA.
Defendi meu doutorado em 2007 e desde então venho tentando ingressar nessa honrosa carreira. Desde minha graduação já tinha interesse, mas devido ao meu anseio em terminar meus estudos academicos fui deixando a oportunidade para adiante. Vou fazer o processo agora em 2009 pra tentar uma bolsa, haja visto que infelizmente me encontro desempregado e creio ser uma otima oportunidade para suprir minhas deficiencias (caso consiga). Nesse caso, peço desculpas ao senhor, mas queria saber quanto ao fato de que tenho que montar umn plano de estudos pra enviar ao Instituto Rio Branco, mas não tenho muita segurança de como deve ser esse plano. Se é algo parecido como um plano de pesquisas. Desde já peço desculpas pelo incomodo e agradeço pela atenção dispensada a minha pessoa.
Boas Festas
(XXX)

Minha resposta foi a seguinte:

(XXX),
Eu não tenho muita experiência com esse programa e não sei como e quais são os critérios de selecao, mas suponho, justamente, que muito depende de seu plano de estudos, que deve ser claro, objetivo e conciso.
Creio que uma estrutura ideal seria esta:

A. Informações pessoais
B. Formação academica
C. Avaliação da preparação pessoal ao concurso do IRBr
(pequena avaliacao qualitativa das suas "fortalezas" e "debilidades" em função da formação e das leituras)
D. Plano de Estudos
Dirigidos: curso em SP (custos, tempo, etc)
Pessoais: dedicacação especifica e reforçada em determinadas leituras, em função de C.
Listagem das materias que necessitam preparação reforçada: 1. Portugues; 2. Ingles...etc
E. Custos estimados
(avaliação geral das despesas a serem incorridas com os cursos, compra de livros, professor particular em certas matárias, assinatura de revistas e jornais, internet a cabo, etc)
F. Cronograma tentativo
(distribuição de todas essas atividades ao longo de um ano de bolsa)
G. Declaração final sobre o Programa
(especificar porque e quanto a bolsa seria importante para voce, renda pessoal, situacao familiar, profissional, etc...)

-------------
Paulo Roberto de Almeida

domingo, 21 de dezembro de 2008

978) Journal de Genève: disponivel online, desde 1826

Maravilha para pesquisadores de historia diplomatica, como eu, por exemplo...
PRA

ARCHIVES: Journal de Genève

Les archives du Journal de Genève sont désormais accessibles en ligne à l’adresse www.letempsarchives.ch

Dans le cadre de son 10ème anniversaire, Le Temps (www.letemps.ch), met en ligne l’intégralité du Journal de Genève, en collaboration avec la Bibliothèque nationale suisse (www.nb.admin.ch) et la Bibliothèque de Genève (www.ville-ge.ch/bge/).

Deux millions d’articles sont désormais consultables sur le web, gratuitement. Pour la première fois en Suisse, la totalité des archives d’un quotidien francophone est numérisée et mise à disposition du public: un défi à la fois technique et financier.
Cette entreprise pionnière a été réalisée en collaboration avec Le corpus compte 172 années de parution (1826-1998), 550'000 pages imprimées et représente 30 mètres linéaires. Fondé par James Fazy, le quotidien a contribué à façonner la Suisse sur le plan politique, économique, culturel et social. Il a été le témoin constant et souvent engagé de ce qui se passait dans le monde, à l’affût permanent du débat d’idées.
Les archives du Journal sont désormais accessibles 24h/24h, à l’adresse suivante : www.letempsarchives.ch. Les recherches par mot-clé, par date ou par jour de la semaine sont proposées, avec des possibilités limitation par période ou par contenu (articles, titres des articles, images, publicité). Vous pouvez ensuite afficher la page ou l’article précis qui vous intéresse.
Précédemment sous exploitée, la collection complète du Journal de Genève ainsi numérisée permet aux utilisateurs de trouver ce qu’ils recherchent sans avoir à connaître dans quels volumes et à quelle période ils doivent mener leurs investigations. Ce vaste programme de valorisation des archives du Journal de Genève a vu le jour grâce à un partenariat conclu entre des institutions publiques et privées permettant ainsi de réunir le financement nécessaire.
Le Temps a également pu compter sur la générosité de mécènes, à savoir la Fondation de famille Sandoz, MIRABAUD & Cie Banquiers privés et Publigroupe.

Genevieve Clavel-Merrin
Coopération nationale et internationale
Département de l’intérieur DFI
Office fédéral de la culture OFC
Bibliothèque nationale suisse BN
Hallwylstr. 15, CH-3003 Berne

Tél +41 31 322 89 36
Fax +41 31 322 84 63
genevieve.clavel@nb.admin.ch
www.nb.admin.ch

"Au début est le verbe – Encyclopédies en Suisse“
www.nb.admin.ch/expositions

sábado, 20 de dezembro de 2008

977) Uma contribuicao pelo menos estranha: dinheiro de campanha contra a Aids para a Biblioteca Clinton...

Se se confirmar, é de fato bizarro...
Parece estranho que um organismo criado para combater a Aids na Africa possa doar 25 milhoes de dólares para um Fundo destinado a constituir a Biblioteca Clinton, no Arkansas. Pelo menos é o que se deduz da matéria abaixo coletada nos meios de imprensa e na internet.
Primeiro, uma matéria de imprensa sobre as tribulações do casal Clinton sobre as doações à Fundação Clinton e seu possível impacto nas relações exteriores dos EUA, ou pelo menos no trabalho da Secretária de Estado Hillary Clinton.
Depois, uma informação sobre a UnitAid.
A grande interrogante é como se foi chegar a isso…

1) Doações problemáticas…
500M PROBLEMS FOR MADAME SECRETARY
By DICK MORRIS & EILEEN MCGANN
New York Post, December 19, 2008

Now that Bill Clinton has released the list of his 205,000 donors who have given close to $500 million to his library and foundation, it is clear why he resisted releasing the list while his wife was running for president.
Now, compelled by the Obama transition team to make it public as a condition of his wife's appointment as secretary of state, it becomes clear that the list is a virtual encyclopedia of conflicts of interest for the husband of a senator - to say nothing of the husband of an incoming secretary of state.
The list reveals another key center of conflicts of interest in Kazakhstan, the former Soviet republic, now home to some of the world's greatest mineral deposits and ruled by a corrupt dictator, Nursultan Nazarbayev, who, according to The New York Times, has all but quashed political dissent.
Bill Clinton visited Kazakhstan and met with its president on Sept. 6, 2005, accompanied by Canadian mining financier Frank Giustra.
Soon after, Giustra was awarded a highly lucrative contract to mine uranium there. Now, lo and behold, Frank Giustra turns up having given the library and foundation between $10 million and $25 million and the Clinton Giustra Sustainable Growth Initiative of Canada gave $1 million to $5 million more.
And Clinton got $1 million to $5 million from Lakshmi Mittal, the fourth-wealthiest person on the Forbes billionaire list and a member of the Foreign Investment Council in Kazakhstan.
In addition, Clinton further fished in troubled waters by taking $1 million to $5 million from Victor Pinchuk, the son-in-law of the controversial former president of the Ukraine.
Given the complexities of US policy toward the former Soviet republics in Central Asia, it is hard to see how this massive and incestuous relationship cannot but complicate Hillary's independence.
One of the largest donors to the library and foundation was UNITAID, an international organization largely controlled by France, which donated more than $25 million. And the conflicts of interest are not all just foreign. Corporate bailout recipients and recipient wannabes donated to the Clinton fund. They include AIG, Lehman, Merrill, the Citi Foundation and General Motors.
And, almost as an afterthought, the list reveals a donation of at least $250,000 from Denise Rich, presumably in return for her ex-husband's presidential pardon.
How could a US senator possibly serve dispassionately while her husband was collecting money from these donors on this kind of scale? And how could we have almost elected a president without realizing these conflicts existed? And how on earth can a secretary of state function with these conflicts hanging over her head?

2) Agora a pergunta: por que a UNITAID deveria efetuar uma doação de mais de US$ 25 milhões para a Biblioteca Clinton?

Uma informação da Internet:

Why UNITAID?

For several years, the international community has been looking for new tools to ensure sustained financing for development and the fight against hunger and poverty. .A consensus has emerged on the value of innovative sources of finance to respond to this global challenge. With one child getting HIV/AIDS every 20 seconds and one child dying from malaria every 30 seconds in the developing countries, there is an urgent need to address a global State of emergency, where patients are in the South when medicines are in the North.
In 2004, a group of 44 pioneering countries agreed on the need for additional stable resources for development and committed to develop innovative mechanisms and has started working on implementing innovative development financing mechanisms.
France and Brazil, along with other countries and international organizations, opened a discussion on the need to facilitate access to drugs for the world's poorest people as part of the fight against the major pandemic diseases. In 2006, France, Brazil, Chile, Norway and the United Kingdom decided to create an international drug purchase facility called UNITAID to be financed with sustainable, predictable resources. As an economically neutral tool the tax on air tickets was considered as the most suitable instrument.
This mechanism seeks to fill a critical gap in the global health financing landscape: the need for sustained strategic market intervention to drive price reduction and increases in supply.
UNITAID was officially launched on 19 September 2006 in New York on the occasion of the Opening Session of the United Nations General Assembly by France’s President Jacques Chirac, Brazil’s President Luiz Inacio Lula da Silva, Norway’s Prime Minister Jens Stoltenberg, Chile’s Foreign Minister Alejandro Foxley Rioseco, Great Britain’s Parliamentary Under-Secretary of International Development Gareth Thomas, United Nations Secretary-General Kofi Annan, the Republic of the Congo’s President Denis Sassou-Nguesso and the former U.S. President Bill Clinton.


PS.: Um amigo me enviou uma informação reservada que me permito colocar aqui, sem atribuição de origem:
Citando:
"...a discussão sobre como criar um adicional sobre passagens aéreas passou [por órgãos do governo, que me permito suprimir, PRA]. O Lula tinha ido a um encontro internacional e anunciado que o Brasil iria criar esse imposto/adicional sobre passagens, sem consultar ninguém. Acontece que não há previsão constitucional para esse tipo de imposto. A Constituição brasileira não prevê imposto para financiar ajuda internacional.
A ordem [trecho suprimido] é fazer de conta que o discurso não aconteceu. Depois colocamos algo no orçamento para aplacar as críticas."
Fim de citação.
PRA: De fato, o que sei é que o Brasil vem participando do UnitAid com contribuições orçamentárias, provavelmente na rubrica do Ministério das Relações Exteriores.

976) Venezuela: uma interminavel novela politica

Chávez impede que opositores tomem posse
Depois das ameaças com tanques, líder venezuelano tem recorrido às vias civis contra oposição, diz 'El País'
Agências internacionais
Agência Estado

CARACAS - Depois das ameaças com tanques, o presidente venezuelano Hugo Chávez está utilizando as vias civis para impedir que os governadores e prefeitos da oposição que venceram as eleições de 23 de novembro tomem posse, informou nesta sexta-feira, 19, o jornal El País. A aliança de partidos que se opõe a Chávez venceram em cinco dos 22 Estados do país e em prefeituras importantes como a da capital Caracas, mas todos os opositores têm enfrentado dificuldade para assumir o cargo.

Segundo o El País, três semanas depois de vencer o pleito, César Pérez Vivas, governador eleito de Táchira, não pôde tomar posse, porque o Parlamento regional - de maioria chavista - se nega a convocar uma sessão para o juramento. Enquanto isso, continua no poder o governador Ronald Blanco, partidário de Chávez.
Ainda segundo o diário, no Estado de Carabobo acontece uma situação parecida. Diante da rejeição do Parlamento local para convocar a sessão para o juramento, o governador opositor eleito Henrique Salas foi empossado por um juiz. Depois de três dias, esse mesmo juiz foi suspenso de seu cargo por ordens "superiores", e um juizado superior anulou a posse que ele havia outorgado.
Reeleição indefinida

Chávez não poderá ganhar o plebiscito sobre a emenda constitucional para permitir a reeleição presidencial ilimitada sem recorrer à fraude ou o uso da força, assinalou nesta sexta o jornal americano Washington Post. A publicação repercutiu em editorial a aprovação em primeira discussão pela Assembléia Nacional venezuelana de um projeto de emenda constitucional para permitir a reeleição presidencial ilimitada que Chávez tenta aprovar a fim de poder se candidatar pela terceira vez, em 2012, à Presidência da Venezuela.

Chávez quebrou sua palavra de que respeitaria a derrota no referendo de dezembro do ano passado que, caso vencesse, lhe permitira justamente se candidatar novamente. A segunda e última discussão do projeto será votada em 5 de janeiro, e depois será entregue pelo Legislativo ao Conselho Nacional Eleitoral (CNE), que terá que organizar em 30 dias um plebiscito sobre a emenda constitucional.

"Tanto a história como as pesquisas demonstram que ele (Chávez) não pode ganhar este plebiscito sem o uso da força ou a fraude", advertiu o jornal. O Postargumenta que o "futuro do presidente venezuelano não é brilhante" levando em conta os resultados das eleições regionais de novembro.

Além disso, o preço do combustível derivado do petróleo pesado caiu abaixo de US$ 35 por barril, muito inferior ao fixado pelo governo nos orçamentos e do qual analistas independentes estimam que Chávez necessita para manter seu projetos cheios de despesas públicas.

O Post também lembra que em um mês, Chávez perderá de vista seu "inimigo favorito", o presidente de EUA, George W. Bush, e que seu sucessor, o presidente eleito, Barack Obama, poderá ser mais popular que o atual líder americano.

Neste panorama, Chávez poderia ter moderado suas políticas e se aproximado da oposição, mas, ao contrário, apressou-se em "montar" outro plebiscito que eliminaria o limite a sua Presidência, quando já perdeu o ano passado uma aposta semelhante. As pesquisas indicam, além disso, que atualmente só um terço dos venezuelanos apoiariam esta iniciativa.

Veja também:
Emenda de reeleição é aprovada em 1ª discussão na Venezuela

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Depois desta (e de outras que virão, certamente), qualquer um que disser que o Chávez é um democrata, ou que na Venezuela há um excesso de democracia (referindo-se a todas as consultas "populares), estará no minimo zombando da inteligência alheia...
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Paulo Roberto de Almeida

sexta-feira, 19 de dezembro de 2008

975) Revista Brasileira de Política Internacional, todos os números disponiveis...

Revista Brasileira de Política Internacional
Pesquise número por número...

A mais antiga, certamente nao a mais "velha", revista de politica internacional editada no Brasil, a Revista Brasileira de Política Internacional, tem absolutamente todos os seus números à disposição de todo e qualquer pesquisador.
Trata-se de instrumento indispensável para o conhecimento e a análise de todos os processos relevantes da política internacional nestas últimas cinco décadas, assim como dos lances mais importantes da diplomacia brasileira no período.
Como eu fui um dos responsáveis pela transferência da revista de sua antiga sede editorial, no Rio de Janeiro (1958-1992), para Brasília (a partir de 1993), é com especial prazer que informo essa possibilidade de leitura e pesquisa, graças aos esforço do amigo e colega professor Antonio Carlos Lessa, do IRel-UnB.

Abaixo os links para leitura de cada um dos números da revista, disponíveis em blog proprio, em seis blocos, como segue:


RBPI - Vol. 51 - No. 2/2008
http://pt-br.wordpress.com/tag/rbpi/ (bloco mais recente)

http://pt-br.wordpress.com/tag/rbpi/2/

http://pt-br.wordpress.com/tag/rbpi/3/

http://pt-br.wordpress.com/tag/rbpi/4/

http://pt-br.wordpress.com/tag/rbpi/5/

e http://pt-br.wordpress.com/tag/rbpi/6/ (mais antigo)
RBPI - Vol. 1 - Nº 1 - Março - 1958

Bom proveito aos pesquisadores..
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Paulo Roberto de Almeida

quarta-feira, 17 de dezembro de 2008

974) Talvez o fascismo seja isto: ocupacoes indiscriminadas e imposicao pela forca...

No post anterior, eu especulava sobre os elementos reais que pudessem justificar uma aproximação do "modelo ideal" (no sentido weberiano, obviamente) do fascismo da atual situação brasileira. Talvez tenhamos um exemplo, como no elemento abaixo.

Via campesina ocupa MME e pede estatização do petróleo
do Boletim Congresso em Foco
Terça-feira, 16 de dezembro de 2008

Cerca de 250 integrantes da Via Campesina – movimento formado por organizações de trabalhadores rurais, entre elas o Movimento dos Sem Terra (MST) – ocupam na manhã desta segunda-feira (15) a entrada do Ministério de Minas e Energia (MME). Em ato simbólico, os movimentos reivindicam o cancelamento da 10ª Rodada de Licitações de Bloco para Exploração e Produção de Petróleo, marcada para 18 de dezembro, no Rio de Janeiro.
Até o momento, a manifestação segue pacífica. Uma comissão de 20 integrantes da Via se reúne agora com o secretário-executivo Márcio Zimmermann. Segundo a assessoria de imprensa dos movimentos, o grupo exige que seja vedada a participação de empresas estrangeiras na exploração do petróleo no Brasil e que os recursos advindos dessa exploração sejam destinados a políticas públicas. Eles argumentam que o petróleo é um bem-público e deve ser de domínio estatal.
No documento da campanha “O petróleo tem que ser nosso”, os campesinos da Via defendem que “o petróleo é um recurso natural estratégico e finito, que deve ficar sob controle do Estado e sua renda deve ser vinculada a investimentos em educação, saúde, trabalho, moradia e reforma agrária, garantindo melhores condições de vida para o povo e um futuro melhor para as próximas gerações de brasileiros”.
De acordo com o documento, no 10° leilão, o governo pretende passar para empresas petroleiras privadas 130 blocos para pesquisa de petróleo e gás natural, com cerca de 70 mil km² divididos em oito setores, em Sergipe-Alagoas, Amazonas, Paraná, Potiguar, Parecis, Recôncavo e São Francisco. (Renata Camargo)

Leia abaixo a íntegra do documento:

O petróleo tem que ser nosso!

Estamos em luta em defesa do cancelamento da 10ª Rodada de Licitações de Blocos para Exploração e Produção de Petróleo e Gás Natural, marcada para 18 de dezembro, no Rio de Janeiro. O petróleo é um recurso natural estratégico e finito, que deve ficar sob controle do Estado e sua renda deve ser vinculada a investimentos em educação, saúde, trabalho, moradia e reforma agrária, garantindo melhores condições de vida para o povo e um futuro melhor para as próximas gerações de brasileiros.

Neste leilão, o governo pretende passar para empresas petroleiras privadas 130 blocos para pesquisa de petróleo e gás natural, com cerca de 70 mil km² divididos em oito setores, em Sergipe-Alagoas, Amazonas, Paraná, Potiguar, Parecis, Recôncavo e São Francisco. O presidente Lula tem a responsabilidade de cumprir o compromisso de que os recursos do petróleo da camada do pré-sal serão voltados para o atendimento das necessidades do povo brasileiro. Agora, cobramos do presidente o cancelamento dessa rodada, sinalizando que o petróleo deixará de ser matéria-prima para os lucros das petroleiras nacionais e estrangeiras.

A discussão sobre o futuro do petróleo, que pode mudar a história do nosso país e contribuir na resolução de problemas sociais históricos, não pode ficar restrita às salas de reunião em Brasília. O povo tem o direito de participar das grandes definições sobre o futuro do petróleo e do país, como aconteceu na campanha "O Petróleo é nosso", que teve como desfecho a criação da Petrobras e o monopólio estatal de exploração e produção.

Nós, centrais sindicais, movimentos populares, estudantes, organizações da sociedade civil, temos propostas para mudanças na regulação do setor do petróleo e do gás. Defendemos mudanças na Lei do Petróleo e o fim do modelo de concessão, que comprometeram gravemente a soberania nacional e entregaram o petróleo para petroleiras privadas, que pagam no nosso país os impostos e participações especiais mais baixos do mundo.

Em 10 anos, o governo federal entregou mais de 500 blocos de petróleo para 72 conglomerados econômicos, sendo a metade estrangeiros. Precisamos retomar o monopólio da União sobre o petróleo, como prevê a Constituição de 1988 (artigo 177). Por isso, a Lei do Petróleo de 1997, uma das heranças malditas do governo Fernando Henrique Cardoso, deve ser revogada e todos os leilões devem ser cancelados.

Defendemos a criação de um fundo soberano, com resguarda constitucional, para garantir que todos os recursos provenientes da renda do petróleo e do gás sejam usados para atender as necessidades do nosso povo e das próximas gerações. Não podemos deixar que os recursos naturais sejam usados para sustentar políticas econômicas neoliberais, com o pagamento do superávit primário. O governo deve fortalecer a Petrobras, aumentando a sua participação acionária a longo prazo, reforçando seu caráter público e nacional. Não podemos deixar que interesses privados controlem os nossos blocos de petróleo e gás nem dirijam a Petrobrás.

O petróleo tem que ser nosso! O pré-sal é do povo brasileiro!
COMITÊ NACIONAL CONTRA A PRIVATIZAÇÃO DO PETRÓLEO E DO GÁS

973) Nascimento do fascismo? Talvez...

O fascismo assume várias características, entre elas o culto do líder e o abastardamento das instituições, quando não a supressão de sua independência, em nome de uma causa nacional supostamente unificadora, geralmente a serviço desse mesmo líder.
Não tenho certeza de quais seriam os elementos analíticos principais que permitem a Reinaldo Azevedo aproximar esse tipo de regime político do atual modelo brasileiro de governança, mas certamente ele tem motivos para fazê-lo.
A ler e refletir.

IGNORANTES E FASCISTÓIDES
Blog Reinaldo Azevedo (17.12.2008):

O fascismo foi o regime do "vulgo". Embora, em latim, a palavra "vulgus" também signifique povo, eu a tomo aqui no sentido de "multidão" — a massa amorfa que adota como definitivas as falsas verdades, pautadas pela ignorância e pelo preconceito. Alguém poderá objetar, com alguma razão, que o sistema não difere muito do socialismo. Na vocação totalitária, sim. Mas o fascismo tem particularidades: à diferença de seu congênere de esquerda, ele teve o apoio das massas. Os socialistas só se mantiveram – ou se mantêm, onde subsistem – no poder em razão do aparato repressivo. Os vários fascismos foram inequivocamente populares, contavam com a adesão entusiasmada do chamado "HOMEM COMUM", em nome do qual alguns "jornalistas" anunciam falar hoje em dia.
Raramente ou nunca o "homem comum" da Alemanha, da Itália, da Espanha ou de Portugal se sentiram tão representados como nos governos, respectivamente, de Hitler, Mussolini, Franco ou Salazar. No Brasil, o período de adoração a Getúlio Vargas coincide com o auge do Estado Novo — o fascismo caboclo. Em todos os casos, e também no brasileiro, o autoritarismo, ou a tirania mesmo, como expressão de uma dita "vontade" nacional, seduziu fatias do pensamento. Todos esses modelos deram à luz os "intelectuais do regime", que se dedicaram, então, à tarefa de demonstrar a identidade de propósitos entre o "líder" e o açougueiro da esquina. Para o fascismo e os fascistas, os detalhes não interessam, mas as idéias gerais — os "detalhes" pertencem à esfera dos regimes burgueses.
É evidente que vou chegar ao Brasil. Lula não é um líder fascista porque, por ora ao menos, as condições institucionais brasileiras não permitem. Mas seus homens de propaganda talham a figura do líder fascistóide, sempre pronto a dar um conforto intelectual aos açougueiros, a dizer aquelas "verdades" genéricas que tornam sábia a estupidez. E seus mistificadores cantam, então, as glórias de sua sabedoria, de seu vocabulário desassombrado, de sua camaradagem sempre hostil aos matizes e aos detalhes. Se o fascismo podia criar a sua máquina de imprensa e propaganda, censurando o jornalismo livre, os fascistóides, por ora, se contentam em criar a "imprensa do regime".
Essa imprensa oficial tem duas faces — ou, melhor, se manifesta em duas frentes: há os jornalistas da grande imprensa que cedem à patrulha e passam, então, a fazer o jogo do poder, falando, eles também, como os açougueiros do regime, e há a canalha comprada mesmo, minoridades morais que se colocam a serviço do poder porque pagas para isso. Quem é mais desprezível?
É difícil saber. Corromper-se por dinheiro é pior do que corromper-se por alinhamento ideológico ou covardia? Não tenho resposta. O regime dos açougueiros é instituído com a conivência dos dois grupos. Talvez o corrompido ideológico seja ligeiramente inferior porque, se os tontons-maCUTs realmente triunfarem, ele também acaba indo em cana — ao passo que o jornalista venal estará sempre dizendo as verdades eternas do poder. Assim, o que adere ao regime por "convicção" talvez consiga ser um tantinho mais asqueroso do que o outro: porque, além de tudo, é burro.
Não sou porta-voz de açougueiros, do tal "homem comum" – uma categoria que só existe na cabeça de gente do miolo mole. Porto a voz apenas das minhas convicções, esperanças e angústias. Mas considero que é uma questão de respeito com o telespectador saber ao menos o que diz a Constituição antes de entrevistar um presidente do Supremo Tribunal Federal.
Não vale alegar a condição de "pessoa comum" para dizer ignorâncias e irrelevâncias indignadas.

Por Reinaldo Azevedo | 17:18 | comentários (60)

terça-feira, 16 de dezembro de 2008

972) IPEA novamente: os comentarios se multiplicam

Depois que eu transcrevi um post do Blog do Reinaldo Azevedo neste blog (ver abaixo, post 967), recebi diversos comentários e algumas indicações de novos posts, como este, que transcrevo abaixo, de um blog de sete alunos do curso de economia da PUC-Rio.

Segunda-feira, 15 de Dezembro de 2008

Pintaram o Ipea de preto

Ocorreu a morte anunciada do Ipea. Todas as pessoas que acompanham o que vem acontecendo no Insituto de Pesquisa Econômica Aplicada, o Ipea, desde que Marcio Pochman chegou a sua presidência, esperavam por uma prova ruim para a seleção dos futuros integrantes do órgão. Foi pior.

A prova de conhecimentos básicos, comum a todos os cargos, não estava ruim, apenas refletia o fraco conteúdo presente no edital, já comentado nesse blog. Apenas uma pergunta trivial sobre econometria.

Já a prova de conhecimentos específicos foi estapafúrdia. Poderia discorrer sobre o absurdo e a tendênciosidade da prova, mas suas questões falam por si só:

Certo ou errado?: “A especulação financeira vislumbra como luz no fim do túnel o brilho do tesouro nacional.”

Certo ou errado?: "O termo neoliberalismo designa uma corrente de organização da atividade econômica que capciosamente ecoa um movimento histórico com o qual em realidade e na prática não partilha fundamentos e princípios."

Certo ou errado?: "Para os Estados, a tecnologia afeta a soberania."

Corpo de um texto da prova: "O Consenso de Washington -a infame lista que apontava a autoridades monetárias de países em desenvolvimento o que fazer e o que não fazer- havia se dilapidado em grande parte."

Não pára por ai. Inúmeros são os exemplos de atrocidades e idelogias nessa prova, quem quiser pode postá-los nos comentários.

O número de pessoas que entrará por esse concurso será grande, além da intenção da presidência de usar essa prova para criar uma reserva de futuros "pesquisadores". Se nada for feito contra esse concurso, e dificilmente algo será, o Ipea como instituto de pesquisa econômica aplicada morreu.

Defensores da nova presidência argumentavam que o Ipea seria um Instituto de Pesquisa Estratégica. Com esse exame de seleção, nem isso poderá ser. Será no máximo um órgão para reproduzir a ideologia do momento, um porta-voz de luxo do governo.

Postado por Tiago Caruso às 07:13 29 comentários
Marcadores: prova Ipea

971) Globalizacao nas Americas: conferencia sobre as interacoes e reacoes

Globalisation in the Americas
Newcastle, Inglaterra, Março 2009

**Postgraduate conference announcement and advance call for abstracts**
NIASSH, Newcastle Institute for the Arts, Social Sciences and Humanities,
Newcastle University, ARG, Americas Research Group Postgraduate

About the Americas Research Group at Newcastle University
The Americas Research Group at Newcastle University has existed since 2003. It brings together scholars who work on all parts of the Americas at Newcastle, and other regional universities, to explore connections and comparisons across the hemisphere, and across disciplines. In recent years the Group has organized workshops, lectures, seminars, postgraduate conferences and discussion groups on a wide variety of themes, and we would like to invite postgraduate researchers to our next conference:

Globalisation in the Americas: Interactions and Reactions

For further information about ARG events, please visit our website at:
http://www.ncl.ac.uk/niassh/americas/

Venue: Newcastle University, UK
Date: 11th March 2009
Keynote: Mrs. Rosemary Thorp, Emeritus Fellow of St Antony’s College, Oxford University

Call for Papers
Journalist, economist and leading commentator on globalisation, migration and European issues, Philippe Legrain, offers the following definition of globalisation:
This ugly word is shorthand for how our lives are becoming increasingly intertwined with those of distant people and places around the world-economically, politically, and culturally. These links are not always new, but they are more pervasive than ever before. (Legrain, 2002: 4)

Legrain’s description of globalisation as an ‘ugly word’ attests to the controversy surrounding what is more neutrally described as the increasing interconnectedness of modern life. These connections embrace economics, politics and culture on the global, local and personal scales. For many commentators this phenomenon is nothing new but represents an intensification of continuing processes of global integration.
The Americas are particularly pertinent sites in discussions of globalisation, both because of their historical and present-day geo-political positions. Columbus’s fateful ‘discovery’ of the Americas in 1492 heralded the start of a truly global system of trade, and irrevocably changed the world’s political, economic and cultural configurations. The current position of the US in world power structures provokes reactions around the globe and from the ‘other’ Americas. NAFTA and the Cuban trade embargo are just two examples of the US’s controversial economic and political stances towards its Latin American neighbours. South America interacts with its Northern counterpart both in the global political and economic arenas, and also within the US itself. People of ‘Latin’ origin or descent now make up 15%, or some 45.5 million of the US population (US Census, 2008), with this figure predicted to triple by 2050 (USA
Today, 2008). This, together with growing Latino political participation, as seen in the recent US presidential election, may herald the rise of an influential political and cultural force within the US.
This postgraduate conference aims to explore the interactions and reactions triggered by the contested, and often highly controversial, processes of globalisation in a friendly, informal environment. We welcome papers that focus on both North and South Americas, and across and between diverse fields of study and disciplines. Therefore, we welcome abstracts and posters from Masters and PhD students that address, but are not limited to, the following questions and themes concerning the Americas, encompassing North America, Latin America and the Caribbean:

Globalisation: Opportunity for world prosperity or neo-colonialism?
Development, neo-liberalism and emerging alternatives
Global financial institutions, the Credit Crunch, reactions and lessons
Transnational corporations and natural resource extraction.
Globalisation: Preservation of power relations or creation of new political spaces?
Globalisation from above and below: Obama and a new world order?
Indigenous peoples’ political movements in South America
Grassroots political mobilisation in the US
Globalisation: Cultural homogenisation or diversification?
Identities-global, national, local and the revival of indigenous identities
Tourism and migration: towards a borderless world?
Education, communication and language in a globalising world

Please submit abstracts of up to 250 words to:
Jane Carnaffan
Deadline: 20th February 2009
References: Legrain, P. 2002 Open World: The Truth about Globalisation, London,
Abacus US Census (2008); available, accessed 20/11/2008 USA Today (2008) available

From: Jane Carnaffan

970) Religiao e fertilidade

FAITH EQUALS FERTILITY
Religious people have more babies than non-believers--and not just for the obvious reasons.
Anthony Gottlieb looks into a philosophical puzzle ...
From INTELLIGENT LIFE magazine, Winter 2008

If a Martian were to look at a map of the Earth's religions, what he might find most surprising is the fact that such a map can be drawn at all. How strange--he might say to himself--that so many of the world's Hindus are to be found in one place, namely India. And how odd that Muslims are so very numerous in the Middle East. With the disconcerting curiosity that is so typical of Martians, he might wonder what explains this geographical clustering. Do people move countries in order to be close to others of the same faith? Or do people simply tend to adopt the religion they grew up with?

The answer, of course, is the latter--on the whole. There are exceptions: Jews moving to Israel, for example, and there are many other cases of religious migration. Still, the huddling of the faithful is mainly explained by the fact that religion runs in families. If you have a religion, it is probably the same one as your parents. Earlier this year a survey by the Pew Forum on Religion and Public Life found that nearly three-quarters of American adults professed the religion in which they were raised. But instead of finding this glass to be three-quarters full, newspapers preferred to notice that it was one-quarter empty. It was the minority of Americans who either switched religions, or abandoned religion altogether, who were highlighted in reports of the survey ("Poll Finds a Fluid Religious Life in US", ran a headline in the New York Times). Plainly it does not count as news that religion remains largely a family affair. Yet it should do, because of its largely unnoticed consequences. Some religious groups are dramatically outbreeding others, in ways that have an impact on America, Europe and elsewhere.

Consider the Mormons, who grew from six people in a log-cabin in upstate New York in 1830 to 13.1m adherents around the world in 2007. At the beginning of the 20th century, Mormons were a fringe sect in America, with decidedly unusual beliefs. (They officially hold that God once had a body; that people exist as spirits before they are physically conceived; and that Jesus will one day commute between somewhere in Israel and somewhere in the United States.) Today Mormons are about to overtake Jews in America; in fact, they may already have done so. And they almost had their own presidential candidate, in the person of Mitt Romney, a former governor of Massachusetts. The rapid rise of Mormons in America, growing by an average of 40% every decade in the 20th century, is mainly due to their large families. The American state with the highest birth rate is Utah, which is around 70% Mormon. In America, on average, Mormon women have nearly three times more children than Jewish women.

Ultra-Orthodox Jews, however, do have plenty of offspring. This fact is changing the face of Israel, where such families have three times more children than other Israelis. As a result, at least a quarter of Israel's population of under-17s is expected to be ultra-Orthodox by 2025, according to Eric Kaufmann at Harvard. A similar but more gradual increase in the religious right has been taking place in America for decades, and not just because of Mormons. Conservative Protestant denominations as a whole grew much faster than liberal ones in 20th-century America, and it has been estimated that three-quarters of this growth is due simply to higher birth rates. Were it not for the fact that Evangelical Christians reproduce faster than other Protestants, George Bush--who attracted most of the Evangelical votes--probably could not have made it back to the White House in 2004.

Like other demographers, Eric Kaufmann expects western Europe to become markedly more religious in the course of the 21st century, as a result of the relatively low fertility of unbelievers and immigration from more pious places. Not only do denominations with traditionalist values tend to have higher birth rates than their more liberal co-religionists, but countries that are relatively secularised usually reproduce more slowly than countries that are more religious. According to the World Bank, the nations with the largest proportions of unbelievers had an average annual population growth rate of just 0.7% in the period 1975-97, while the populations of the most religious countries grew three times as fast.

If they want to spread their gospel, then, one might half-seriously conclude that atheists and agnostics ought to focus on having more children, to help overcome their demographic disadvantage. Unfortunately for secularists, this may not work even as a joke. Nobody knows exactly why religion and fertility tend to go together. Conventional wisdom says that female education, urbanisation, falling infant mortality, and the switch from agriculture to industry and services all tend to cause declines in both religiosity and birth rates. In other words, secularisation and smaller families are caused by the same things. Also, many religions enjoin believers to marry early, abjure abortion and sometimes even contraception, all of which leads to larger families. But there may be a quite different factor at work as well. Having a large family might itself sometimes make people more religious, or make them less likely to lose their religion. Perhaps religion and fertility are linked in several ways at the same time.

Mary Eberstadt, a research fellow at the Hoover Institution in Stanford, California,has suggested several ways in which the experience of forming a family might stimulate religious feelings among parents, at least some of the time. She notes that pregnancy and birth, the business of caring for children, and the horror of contemplating their death, can stimulate an intensity of purpose that might make parents more open to religious sentiments. Many common family events, she reasons, might encourage a broadly spiritual turn of mind, from selfless care for a sick relation to sacrifices for the sake of a child's adulthood that one might never see.

Eberstadt argues that part of the reason why western European Christians have become more secular is that they have been forming fewer stable families, and having fewer children when they do. This, she suggests, may help to explain some puzzles about the timing of secularisation in certain places. In Ireland, for example, she notes that people started having smaller families before they stopped going to church. And, she argues, if something about having families can incline one to religion, this might shed some light on another mystery: why the sexes are not equally religious.

According to Rodney Stark, an American sociologist of religion, the generalisation that men are less religious than women "holds around the world and across the centuries". In every country--both Christian and non-Christian--analysed by Dr Stark, based on data from the World Values Survey in the 1990s, more women than men said they would describe themselves as religious. There is no agreed explanation for this striking difference. Perhaps the fact that women play a rather larger role than men in the production and rearing of children has something to do with it. If family life does contribute to religiosity, then having larger families might backfire on unbelievers. It might make them more religious. And since faith is still largely a family affair, their children would then be more likely to be religious, too.

(Anthony Gottlieb is a former executive editor of The Economist. Author of "The Dream of Reason", he is working on a book about nothingness. His last piece for Intelligent Life was about the science of humour.)