O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

sábado, 1 de outubro de 2011

Pausa para... Diana Krall (puro deleite, pura musica...)


Diana Krall - Look of Love 

(From "Live In Paris" DVD)

http://www.youtube.com/watch?v=it1NaXrIN9I

http://www.youtube.com/watch?v=Yr8xDSPjII8&feature=list_related&playnext=1&list=AVGxdCwVVULXfUZHPUwy--05MQhJz7eXXQ


UnB homenageia o responsavel pelo atraso educacional brasileiro...

A UnB faz uma semana universitária toda ela dedicada a homenagear Paulo Freire.
Trata-se de um caso extraordinário de homenagem prestada ao principal responsável pelo atraso educacional brasileiro.
Enfim, combina com a UnB atual: cultivar o atraso, a ideologia, o besteirol.
Tem tudo a ver com seus atuais dirigentes.
Enfins, como diria uma professorinha de Letras da UnB, está totalmente conforme ao que ela representa hoje, no panorama (des)educacional brasileiro: cultivar a mediocridade, para continuar caminhando para trás.
Estou sendo muito pessimista?
Paulo Roberto de Almeida

Europeus querem solucao facil aos problemas de divida publica

Sempre tem alguém com um plano genial para salvar os irresponsáveis. Este plano é interessante, mas coloca imediatamente o problema da soberania grega: a Grécia vai entregar suas joias da Coroa para serem administradas por um comitê europeu?
Pode ser que sim, no desespero. Mas os gregos vão continuar saindo às ruas, inutilmente aliás...
Paulo Roberto de Almeida


Eureca, le "plan secret" pour venir en aide à la Grèce

LEMONDE.FR | 28.09.11 | 19h54   •  Mis à jour le 28.09.11 | 21h17
Lors des manifestations contre la politique d'austérité, à Athènes, au printemps dernier.
Lors des manifestations contre la politique d'austérité, à Athènes, au printemps dernier.AFP/ARIS MESSINIS
Le casse-tête grec n'en finit pas de faire réfléchir les économistes. Cette fois, c'est le cabinet allemand Roland Berger Consultants qui propose un nouveau plan pourvoler au secours de la Grèce et de la zone euro. Baptisé "Eureca", ce projet vise àalléger la dette grecque sans nuire aux créanciers, et à relancer l'économie du pays pour stabiliser l'euro. Un programme ambitieux, dont le mécanisme est calqué sur la Treuhand, le système mis en place en Allemagne au moment de la réunification, en 1990, pour restructurer et privatiser près de huit mille cinq cents entreprises de l'ex-RDA.
D'après le quotidien La Tribunequi en publie les grandes lignes, l'élément central de ce ce "plan secret" est en effet la création d'une société holding reprenant les actifs de l'Etat grec (ports, aéroports, banques, autoroutes, téléphonie, immobilier...). Au total, la valeur de ces actifs est estimée à 125 milliards d'euros par l'influent cabinet allemand. Ce holding serait ensuite vendu à une institution européenne "financée par les Etats, dont le siège pourrait être situé au Luxembourg, proche de celui du Fonds européen de stabilisation financière".
Grâce à ces fonds dégagés, la Grèce pourrait alors rembourser une partie de sa dette auprès des pays de la zone euro. Selon les évaluations des experts, cette opération aurait pour effet immédiat de ramener à 88 % son ratio dette/PIB, au lieu de 145 % aujourd'hui. De plus, "l'exposition de la BCE à la dette grecque serait réduite à zéro, ce qui ne peut qu'exercer un effet apaisant sur les contribuables européens".
ÉVITER DE "BRADER" LES ACTIFS GRECS
Le holding européen, de son côté, pourrait restructurer ces actifs grecs avant de les privatiser. Ils seraient privatisés et non plus bradés, ce qui serait le cas s'ils devaient être vendus maintenant, dans l'urgence. C'est ce qui fait toute la force de ce projet, pour l'économiste Jean-Paul Fitoussi, directeur de recherche à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) : "On a poussé la Grèce à effectuer un vaste plan de privatisations, et ce que l'on sait, c'est quevendre des actifs à l'heure actuelle serait une catastrophe tant les marchés financiers ne savent pas à quel saint se vouer, et ne savent pas apprécier ces actifs", analyse-t-il. Vendre ces actifs aujourd'hui reviendrait donc à "les brader".Dans cette perspective "si un système est inventé qui permet de différer leur vente, c'est une excellente chose".
Pour maximiser la valeur des actifs privatisés de l'Etat grec, l'institution fiduciaire européenne devrait investir environ 20 milliards d'euros supplémentaires pour lesrestructurer. Une partie des recettes réalisée grâce à ces privatisations serait alors réinjectée dans l'économie grecque pour relancer la croissance et créer des emplois. Un vaste stimulus qui représenterait 8 % du PIB du pays, et qui permettrait "d'améliorer les recettes fiscales, de créer deux cent cinquante mille emplois, et de relancer la Grèce dans une spirale où elle peut aller vers une réduction de sa dette", selon Charles-Edouard Bouée, membre du comité exécutif du cabinet de stratégie Roland Berger, interrogé par France Info.
"LA DETTE REDESCENDRA SOUS LES 70 % DU PIB"
Les experts allemands tablent ainsi sur une reprise de la croissance grecque"d'environ 5 % par an au cours des trois ou quatre prochaines années, au lieu des 5 % de récession qu'elle affronte aujourd'hui." Une reprise de la croissance "qui permettrait également de faire en sorte d'augmenter les recettes fiscales de l'Etat",selon Bruno Colmant, associé chez Roland Bergercité par le webmagazine économique belge Express.be.
Le holding serait chargé de piloter la privatisation de ces actifs, avec une échéance fixée à 2025 pour "déboucler" (clore) les opérations. Un horizon beaucoup plus long que la durée de vie de la Treuhand, créée en 1990 et fermée en 1994"même si un certain nombre d'opérations se sont finalisées au cours des années 2000", note La Tribune. Les économistes de Roland Berger Consultants ont calculé que, même si aucune privatisation n'était réalisée – hypothèse peu probable, souligne le quotidien économique – "la dette de la Grèce redescendra mécaniquement sous les 70 % du PIB, ce qui est une amélioration notable par rapport à la situation d'aujourd'hui".
RÉTICENCE DES BANQUES ET DES MARCHÉS
Ce nouveau plan pourrait apporter une bouffée d'oxygène à une économie grecque asphyxiée par la pression des marchés. "C'est une solution qui pourrait êtreextrêmement attractive pour les Grecs, car il s'agit d'une relance économique, et en même temps cela permettrait d'arrêter la spéculation", analyse Charles-Edouard Bouée. Les spéculateurs devraient en effet encaisser leurs pertes, ce qui devraitfreiner la spéculation sur d'autres dettes et limiter la casse dans la zone euro.
Toutefois, ce plan ne fait pas l'unanimité. Le gouvernement allemand et certains responsables de la troïka (l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) se sont prononcés en faveur d'une telle mesure. Mais le projet risque de se heurter à l'opposition des banques et des marchés financiers, "les premières parce qu'elles ont probablement leur idée sur la privatisation des actifs grecs, les seconds parce que la situation d'incertitude actuelle permet des jeux multiples et rémunérateurs", analyse La Tribune. D'autant que de nombreux acteurs financiers doutent déjà des estimations de base retenues par le cabinet pour développer leur plan. Notamment celles concernant le montant de la dette grecque, qui aurait aujourd'hui dépassé les 145 % évoqués dans le rapport.
Charlotte Chabas

Educacao brasileira: nao esta' tao ruim que nao possa piorar mais um pouco...

Já disse várias vezes que sou moderadamente pessimista quanto à marcha da economia brasileira. Acho apenas que estamos num ciclo -- que pode durar muitos anos -- de mediocridade, feito de baixo crescimento, de problemas ocasionais, de tapa-buracos e de expedientes improvisados porque o governo fica tergiversando, em lugar de atacar o principal: a absurda carga de impostos e os gastos governamentais excessivos (que mantêm os juros altos, etc...).
Agora, quanto à educação, sou ABSOLUTAMENTE PESSIMISTA. Tudo vai continuar piorando pelo futuro indefinido, sem qualquer chance de melhorar. Não existe NENHUM RISCO de que possa melhorar. Tudo será feito para que piore cada vez mais...
Paulo Roberto de Almeida 



Reinaldo Azevedo, 
30/09/2011 08:35:23

Ah, como é cheia de indignação a razão dos tolos! Escrevi na terça-feira um texto intitulado O Brasil precisa de menos sociólogos e filósofos e de mais engenheiros que se expressem com clareza, comentando uma proposta estúpida do secretário de educação de São Paulo, Herman Voorwald, que quer reduzir a carga horária de português e matemática do ensino médio público de São Paulo. Em seu lugar, a depender do currículo (haveria três), entrariam aulas de sociologia, filosofia, espanhol, artes e física.
Pra quê!!! Foi um deus-nos-acuda! Alguns, creio, filósofos e sociólogos ficaram indignados, achando que quero banir a sociologia e a filosofia do país. Houve até quem indagasse: “E o que diria seu queridinho FHC?” FHC não é meu “queridinho”. É um ex-presidente da República, o mais importante que o país já teve. Achei que tinha ficado claro que ia lá um tanto de ironia, como em toda generalização. E até citei duas obras de Marx — o dos furúnculos no traseiro (isso, então, gerou alguns comentários engraçados, como se eu tivesse ofendido uma divindade!) — que, com absoluta certeza, boa parte dos cretinos que me atacaram não leu. Se soubessem do que falo, teriam percebido o tal viés irônico. Eu nada tenho a fazer com esse grau de estupidez.
Ainda ontem, no Estadão acho, Voorwald, o insaciável, comentava que, a despeito do número de aulas, que ele certamente considera grande, de português e matemática, os alunos têm um mau desempenho nas provas oficiais. O governador Geraldo Alckmin deveria demiti-lo. Há o risco de este senhor fazer uma grande bobagem na educação paulista porque é incapaz de pensar com lógica e porque parece tendente a transformar inação em categoria de pensamento. Ora, segundo o gigante, se o desempenho dos estudantes é ruim com a carga que temos, então por que não reduzi-la? Não é estupendo? Mais: se há sinais de que essas aulas não estão funcionando, qual é seu dever funcional? Atuar para que funcionem. Ele prefere cortar e ministrar outras disciplinas que também não funcionam… Se as medidas que propõe forem implementadas, haverá certamente uma queda no desempenho dos alunos do estado nas provas oficiais — isso é certo como dois mais dois são quatro; ou eram, antes de ele chegar à Secretaria. Percebo, um tanto estarrecido, que o homem não está sozinho nesse pensamento. Muitos dos que me escreveram acham a mesma coisa: “Já que os resultados são ruins, então que se corte a carga…” Deus do céu!
Nove entre dez pessoas que me atacaram — não publiquei as ofensas; vão ofender a vovozinha! — vêm com aquela conversa horripilante de que sociologia, filosofia e artes ensinam o aluno “a ter espírito crítico”. Infelizmente, chama-se “espírito crítico” o proselitismo ideológico vagabundo, ignorante, pilantra, vigarista, picareta, bucéfalo (acrescentem aí quantos adjetivos desse paradigma quiserem) que hoje grassa nas escolas, inclusive, e muito especialmente, nas particulares, “de elite”. Está cheio de comunista (ainda há isso no Brasil; na China, já acabou!) de meia-tigela que não quer saber de fazer pregação no Capão Redondo, sem ar condicionado. Prefere os Jardins, o Morumbi e o Alto de Pinheiros porque é mais tranqüilo pregar as virtudes do socialismo para os filhos da Dona Zelite. O efeito positivo insuspeitado, nessa camada social ao menos, é que os alunos ficam com o saco cheio de conversa mole. Uma boa forma de combater o comunismo (sim, a escola brasileira é um parque dos dinossauros ideológicos) é deixar que os comunistas falem o que pensam…
Mas é claro que também fazem um mal imenso aos alunos. Tomam o seu tempo. Essa gente tem o topete, a ousadia e o mau-caratismo de querer substituir a família na construção dos valores dos indivíduos. Cumpre, sim, ao corpo docente ser procurador do regimento da instituição a que pertence e das leis do país — estamos, afinal, numa democracia. É pura mistificação esse negócio de que seu papel é “ensinar o aluno a pensar” — como se esse “pensamento” a ser ensinado fosse neutro e não estivesse eivado por valores ideológicos. Seria, sim, de todo desejável que a escola, HOUVESSE TEMPO PARA ISSO, ministrasse um bom curso de história da filosofia e contrastasse o entendimento das várias correntes da sociologia. Mas não é isso o que se vê porque boa parte dos cretinos, repetindo os alemães que o próprio Marx esculhambava em “A Ideologia Alemã”, estão menos ocupados em formar os estudantes do que em transmitir os seus valores.
Há, sim, uma perda enorme de tempo e energia. Querem um exemplo escandaloso? O currículo de geografia é o samba-do-submarxista-ignorante-e-doido. Há nele, e os livros da disciplina o demonstram, um pouco de tudo: sociologia, filosofia, economia, política, ecologia… Há até geografia!!! Aquele professor de antigamente, do qual se faz caricatura, que dava chamada oral para saber se o estudante havia decorado os afluentes da margem direita do Amazonas, era intelectualmente mais honesto. O currículo se perdeu. Tudo é possível! E o mesmo acontece, com raras exceções, nas aulas de filosofia e sociologia.
Sim, eu fiz uma generalização um tanto irônica para chamar a atenção para o gosto que a escola brasileira tem pela conversa mole, pelo discurso, pela retórica vazia, pela saliva. Isso está patente nos livros didáticos. Há autores que analisam a sociedade em Roma Antiga segundo os critérios com que Marx, o furunculoso, analisava o capitalismo inglês do século 19. Eu poderia dizer que o “fazem na maior cara-de-pau”. Mas é coisa pior do que isso: é burrice mesmo, falta de formação, falta de inteligência.
É escandaloso que esse pensamento da escória esquerdista tenha de ser combatido em 2011? É, sim! Isso dá conta do nosso atraso — daqui a pouco vou escrever um texto sobre a Faculdade de Direito da USP, a lendária São Francisco, só para deixar claro que a demagogia e a estupidez atingem o alto escalão do ensino universitário também. Muito se reclama da falta de verba da educação, das condições precárias do ensino, dos baixos salários… Sim, tudo sempre pode ser melhorado. Mas o dinheiro não é tão pouco que justifique tanta ruindade. O que há mesmo é falta de gestão.
Querem mais filosofia, artes e sociologia no ensino médio? Muito bem! Então, primeiro, será preciso aumentar o tempo de permanência do estudante na escola — como fazem, aliás, alguns estabelecimentos privados que ministram essas disciplinas sem prejuízo do português e da matemática, que são, na verdade, duas linguagens, duas ferramentas que organizam as demais áreas do saber. Se, hoje, são ministradas de forma precária, não será reduzindo a carga que se vai chegar a algum lugar. O estado oferece essa alternativa? Ainda que oferecesse, os estudantes — muitos deles trabalhadores — têm como ficar mais tempo na escola?
Não, senhores! Uma coisa não pode ser feita em prejuízo da outra! Mais: é preciso definir o repertório dessas aulas de filosofia e sociologia. O que vai ser ensinado? Quais são os textos de referência? A cascata de que “o aluno precisa aprender a pensar” é só um misto de arrogância com vigarice ideológica — no geral, dá-se de barato que o sujeito só pensa quando comunga de valores da esquerda. Vai ver é por isso que só existe socialismo propriamente dito em Cuba (já é possível vender carro velho por lá…), no Laos e na Coréia do Norte. A China e o Vietnã já redescobriram a economia de mercado.
Quando afirmei que precisamos de menos sociólogos e filósofos e de mais engenheiros, alertava para a necessidade de a escola ser mais objetiva, mais técnica e menos retórica. Era, assim, uma espécie de metonímia. Mas poderia ser linguagem puramente referencial. Com a economia crescendo a 4%, 5% ao ano, faltam mesmo engenheiros no mercado. Filósofos e sociólogos do tipo que temos produzido são bons para depressão econômica. Em tese, fica mais fácil vender o peixe do socialismo — um peixe do século 19.
*
E um PS para o professor Herman Voorwald: as escolas particulares de elite — já existe esse serviço também para os pobres — certamente não acatariam a sua sugestão cretina. Isso só serviria para aumentar o fosso, que já é gigantesco, entre o ensino público e o privado.

Governo extingue ministerio...

Calma, calma, infelizmente não é aqui.
Aliás, aqui está até aumentando. Não contente em ter apenas 39 ministérios, o governo brasileiro criou mais um, o da pequena e média empresa. Deve realmente ajudar as empresas: elas já terão a quem visitar em Brasília.
A extinção, no caso, se deu em Cuba, onde o governo comunista poderia pensar em se extinguir a si próprio, por inútil...
Paulo Roberto de Almeida 



Em nova mudança, Raúl extingue Ministério da Indústria Açucareira
Folha de S. Paulo, 30/09/2011

DAS AGÊNCIAS DE NOTÍCIAS - O governo de Raúl Castro extinguiu ontem o Ministério da Indústria Açucareira, como parte de uma série de mudanças que vem implementando nos últimos três anos.
A justificativa, segundo o diário eletrônico estatal "Granma", é que o ministério "não cumpre função estatal". O próprio Raúl, no entanto, já tinha revelado que o governo estava insatisfeito com o andamento do programa nacional de agricultura por conta de deficiências em contratações, investimentos insuficientes e problemas na exploração de terras.
A decisão veio depois de uma importante medida em direção à transformação econômica da ilha. Na última quarta-feira, o governo autorizou a compra e venda de automóveis por qualquer cidadão -o que era proibido no país há 50 anos. O ex-ditador cubano Fidel Castro rebateu ontem as declarações do presidente americano, Barack Obama, de que os EUA ainda não viram "um genuíno espírito de transformação dentro de Cuba".
"Muitas coisas mudarão em Cuba, mas por nosso esforço, e apesar dos EUA. Talvez o império seja derrubado antes", disse Fidel em artigo ao "Granma", no qual chamou Obama de "tonto". Nesta semana, o presidente americano disse não ver "genuíno espírito de transformação" em Cuba.
Ontem, o chanceler cubano, Bruno Rodríguez Parrila, foi recebido pela presidente Dilma Rousseff em Brasília.

Governo estimula empresarios nacionais a roubar os brasileiros

Sim, caro leitor, você leu corretamente: eu disse que o governo está ajudando empresários nacionais a roubar, legalmente, um quarto da renda dos brasileiros em compras que eles possam realizar no mercado nacional. Isso será obrigatório para nossos consumidores das Forças Armadas, por exemplo.
Ou seja, em lugar de usar o mais racionalmente possível seus orçamentos, que já são curtos, elas terão de gastar um quarto a mais apenas para privilegiar os piratas, ops, empresários nacionais, em detrimento de compras mais baratas com fornecimento em condições de igualdade.
Parece a economia política do Coronel Chávez, aquela que é feita ao contrário da lógica e da matemática...
As notícias são de 30/09/2011.
Paulo Roberto de Almeida


O Estado de S. Paulo - Licitações darão prioridade ao produto nacional

Governo dará preferência a roupas e calçados fabricados no País, com preço até 8% maior

EDNA SIMÃO / BRASÍLIA - A partir de outubro, o governo federal vai priorizar a indústria nacional nas licitações para compra de uniformes, calçados e artefatos para o Exército, estudantes e profissionais da saúde. Os produtos dos setores têxteis e confecções, assim como calçados, poderão custar até 8% mais do que os importados, que, mesmo assim, terão a preferência nas concorrências públicas.

O ministro do Desenvolvimento, Indústria e Comércio Exterior, Fernando Pimentel, afirmou ontem que será publicado no dia 4 o primeiro decreto para regulamentar a Lei 12.349/2010, que cria uma margem de preferência de até 25% nos processos de licitação para produtos manufaturados e serviços nacionais.

A medida faz parte do pacote de incentivos à indústria nacional, o Brasil Maior, lançado pelo governo há quase dois meses. "O Plano Brasil Maior está em andamento. Não é um conjunto de medidas que está pronto e acabado. São estratégias e ações que estão em andamento", afirmou o ministro. Segundo Pimentel, inicialmente serão contemplados os produtos com conteúdo nacional das indústrias têxtil, confecções e calçados. A margem de preferência será de 8%.

Em seguida, será a vez de priorizar a compra de produtos feitos no País nos segmentos de saúde e defesa. A margem de preço poderá ser diferente, já que o cálculo leva em conta o impacto no mercado de trabalho, na arrecadação de tributos e no estímulo à pesquisa e inovação.

No mesmo dia que for publicado o decreto, o ministério deve editar uma portaria estabelecendo qual o porcentual exigido de conteúdo nacional nos produtos para que o participante da licitação seja beneficiado com a margem de preferência.

Fontes do setor têxtil ouvidas pelo Estado dizem que a medida é bem-vinda, mas estão insatisfeitas com margem de preferência. Para os empresários, 8% é insuficiente para que as empresas nacionais vençam os asiáticos nas licitações, por causa da alta carga tributária e do câmbio.

A medida também foi criticada pelos especialistas em política industrial, mas por motivos diferentes. Eles questionam a escolha dos setores têxtil e de calçados. A avaliação é que esses setores não fomentam a inovação e a transferência de tecnologia.

IPI dos carros. De acordo com Pimentel ,"neste momento" o governo não pensa em fazer mudanças nos índices de nacionalização exigidos dos carros importados. Ele ressaltou, no entanto, que algumas empresas que querem se estabelecer no Brasil têm procurado o governo sugerindo mudanças no índice de nacionalização das empresas entrantes.

"Nós estamos abertos a propostas e sugestões. Mas neste momento nós não estamos pensando em fazer nenhuma mudança", afirmou.

Recentemente, o governo anunciou aumento de 30 pontos porcentuais no Imposto sobre Produtos Industrializados (IPI) dos automóveis e caminhões que não cumprirem um conjunto de exigências, como utilizar, na média da montadora, 65% de partes e peças fabricadas no Mercosul. / COLABOROU RAQUEL LANDIM

O Estado de S. Paulo - 'Não é política industrial, e sim protecionismo' / Entrevista / Mansueto Almeida

RAQUEL LANDIM - Mansueto Almeida, pesquisador do Instituto de Pesquisa Econômica Aplicada (Ipea), é favorável à utilização do poder de compra do governo para fomentar a inovação. Mas questiona a escolha dos setores calçadista e têxtil. "Nesses casos, não é política industrial, mas protecionismo."

Na semana que vem, o governo publica o decreto que dá preferência às empresas nacionais nas licitações e vai começar por calçados e têxteis. Isso é benéfico para o País?

O instrumento é muito bom e faltava ao Brasil. Só que no resto do mundo as compras governamentais são utilizadas para fazer transferência de tecnologia e fomentar a inovação. O governo usa seu poder de compra para que a empresa tenha um horizonte de planejamento e desenvolva novos produtos. É totalmente diferente do que estão fazendo agora.

Por quê?

Utilizar o mecanismo de compras públicas para pagar mais por farda do Exército ou por sapato não tem paralelo com o resto do mundo. Os setores de calçados e têxteis não envolvem inovação e a estrutura de custos é muito cara no Brasil. Essas empresas não são competitivas por falta de demanda, mas porque não vale a pena produzir aqui em relação à Ásia. O governo está apenas criando uma reserva de mercado. Isso não é política industrial, mas protecionismo.

Em uma segunda fase, o governo promete estender o benefício para os setores de Defesa e Saúde. Faz sentido?

Deveria ter começado por esses setores e também por empresas de software. A grande política industrial dos Estados Unidos é feita via Departamento de Defesa. O crescimento do Vale do Silício se deve aos contratos que as empresas tinham com o Pentágono. Mesmo sem esse novo decreto, o Ministério da Saúde do Brasil já utiliza seu poder de compra de remédios para exigir que as multinacionais transfiram tecnologia para os laboratórios locais. E consegue bons resultados.

O Estado de S. Paulo - Dilma define incentivo tributário para empresas de defesa

Desoneração estará disponível para quem tem fábrica no País, com a suspensão da cobrança de IPI, PIS e Cofins

TÂNIA MONTEIRO - Para fortalecer a indústria de material de defesa no País, a presidente Dilma Rousseff assinou ontem uma Medida Provisória que suspende a cobrança de IPI, PIS e Cofins das empresas do setor. A MP também estabelece regras especiais para compra e contratação de produtos e sistemas de defesa do Brasil. Serão beneficiados produtos como equipamentos eletrônicos, munições, armas, embarcações, aviões, satélites, foguetes, veículos, fardas, rações e software.

Para ter direito à desoneração, as empresas estratégicas de defesa e as que participam da cadeia produtiva dos chamados produtos estratégicos de defesa terão de obter um registro junto ao Ministério da Defesa.

Segundo a Diretoria de Fiscalização de Produtos Controlados do Exército, 186 empresas estão capacitadas para se beneficiar do novo regime.

O benefício será concedido por cinco anos.

Para se candidatar ao regime tributário especial, as empresas deverão preencher requisitos previstos na norma, tais como terem sua sede ou unidade industrial no Brasil. Dentro de pelo menos 30 dias será publicada auma regulamentação para o credenciamento das empresas.

O presidente da Associação Brasileira das Industrias de Materiais de Defesa e Segurança (Abimde), Orlando José Ferreira Neto, com o fortalecimento desta indústria, no prazo de pelo menos 12 anos, o Brasil poderá passar a exportar US$ 10 bilhões por ano. Hoje, a exportação do setor é da ordem de US$ 1 bilhão. A Abimde estima ainda que as novas regras poderão levar à geração de 23 mil empregos diretos e 90 mil indiretos.

Pilar. Em cerimônia no Palácio do Planalto, após assinar a Medida Provisória, a presidente Dilma disse que essa proposta se tornará um "pilar" para a Estratégia Nacional de Defesa. "Sem esta política, o plano não fica de pé", afirmou Dilma, acrescentando que "não tem dúvida de que o poder de compra do Estado vai agir como elemento propulsor desta indústria".

Segundo ela, "nas compras públicas, poderá ser dada preferência a bens e serviços nacionais", trazendo benefícios não só às Forças Armadas, mas para diversos outros setores como o Plano Nacional de Banda Larga.

A presidente comentou também que o projeto é importante porque, além de servir para incentivar e firmar a indústria nacional de defesa, vai servir para que o País obtenha uma balança comercial mais equilibrada nessa área. Dilma também destacou que não se pode mais ficar comprando sem transferência de tecnologia.

O ministro da Defesa, Celso Amorim, por sua vez, disse que o benefício que está sendo concedido com a redução de impostos "não irá onerar o contribuinte" porque estará sendo oferecido um preço menor pelo produto. Segundo Amorim, o incentivo permitirá um maior apoio à inovação e à tecnologia. "Hoje é um dia histórico para a área de indústria estratégica de defesa", afirmou o ministro.

Mais cedo, em audiência no Senado, Amorim declarou que, embora a medida não trate especificamente da industria têxtil, ela permitirá, pela regra da preferência de compras de produtos nacionais, que o Exército volte a comprar seus uniformes no Brasil e não mais na China.


Pirataria governamental: somos as vitimas

A presidente quer proteger o mercado interno, considerado pela Constituição como parte do "patrimônio nacional" (sic três vezes).
Para isso, ela aumenta impostos que nós temos de pagar, aqui dentro...
Ou seja, isso é extorsão contra o patrimônio de brasileiros comuns, que somos nós.
Quem é mesmo o pirata?
Os produtores estrangeiros, que apenas oferecem produtos mais baratos porque não precisam pagar taxas e impostos absurdamente altos, ou o governo brasileiro, que nos escalpela, e depois, a título de "proteção", nos escalpela mais um pouco porque já cobra demais nos impostos internos?
Desculpe, presidente, eu só queria entender quem é mesmo o pirata nessa história...
Piratas são microempresários, atuando por conta própria, especializados em assaltar os transeuntes, sem oferecer nada em contrapartida. Esta é a definição exata e a verdade histórica.
Os empresários estrangeiros que vêm ao mercado brasileiros pagaram todos os impostos de importação e estão apenas oferecendo seus produtos aos consumidores brasileiros. Estes os comprarão, ou não, em função do preço e da qualidade, num mercado aberto.
Parece-me que quem está sendo pirata, nessa história, é o governo: ele não oferece nada em troca, e ainda assalta o consumidor brasileiro com altos impostos. 
Quem é mesmo o pirata?
Paulo Roberto de Almeida



Presidente Dilma defende alta do IPI contra 'pirataria' 
RAFAEL MORAES MOURA, TÂNIA MONTEIRO
O Estado de S. Paulo, 30/09/2011

BRASÍLIA - O mercado interno brasileiro não será objeto de pirataria por nenhum país, disse ontem a presidente Dilma Rousseff. A fala enfática da presidente, pronunciada durante entrevista ao vivo no programa Hoje em Dia, da TV Record, foi feita ao comentar o aumento do Imposto sobre Produtos Industrializados (IPI) nos carros importados. "Essa é uma medida a favor do emprego e contra o fato de que o nosso mercado interno, enquanto depender deste governo, não será objeto de pirataria de país nenhum."

No dia 15, o governo anunciou aumento de 30 pontos porcentuais no IPI de automóveis e caminhões que não cumprirem uma série de exigências. Para escapar da elevação do IPI, a montadora terá de fabricar veículos com, no mínimo, 65% de conteúdo regional médio; investir pelo menos 0,5% da receita bruta total de venda de bens e serviços em atividades de inovação, de pesquisa e de desenvolvimento tecnológico de produto no País; e desenvolver 6 de 11 etapas em pelo menos 80% de sua produção de veículos no Brasil.

As autopeças originárias dos países-membros do Mercosul serão consideradas produzidas no País para efeito de apuração do conteúdo regional. "Se nós aceitarmos que, na produção de veículos, alguém venha aqui, abra uma loja, produza no seu país, crie empregos lá, pegue o carro prontinho e venha vender aqui, nós estamos cedendo a eles uma coisa que conquistamos com o maior esforço, que é o nosso mercado interno", afirmou Dilma.

"Queremos que qualquer empresa estrangeira que vier para o Brasil, para não pagar um imposto maior, tenha de produzir aqui. Ela tem de gerar empregos aqui." Para Dilma, o mercado interno do País é apetitoso porque tem grande poder de consumo.

Na opinião da presidente, as empresas que criticaram a medida do governo são as que "não produziam aqui" e estavam "simplesmente montando e usando mecanismos para importar e usar o nosso mercado interno".

"A indústria automobilística brasileira está intacta. O que nós não queremos é que, nos últimos dois anos, quase 20% da nossa produção de veículos passou a ser importada. Isso é comprometer os empregos de qualidade do povo brasileiro", disse Dilma.

"Não somos um país de quarta categoria ou de terceira categoria. Gostamos de respeito e damos o respeito. Podem investir aqui, sim. Serão bem-vindos, protegidos, acolhidos e amados, porque este povo é muito generoso. Mas venham e produzam aqui, e gerem tecnologia aqui."

Brasil: paraiso da Receita, inferno dos contribuintes escravizados...


País dos impostos complicados

Editorial O Estado de S.Paulo, 28/09/2011
O Brasil é campeão mundial de complicação no pagamento de impostos e contribuições. O peso dos encargos - dos mais altos do mundo - é só um dos problemas suportados pelas empresas, quando têm de cuidar da tributação. Além de pesados, os tributos são incompatíveis com a inserção global da economia, porque encarecem toda a atividade empresarial, desde o investimento em máquinas e instalações até a exportação ou a venda final no mercado interno. Tanto no exterior quanto no País, o produtor nacional fica em desvantagem diante do concorrente estrangeiro. Essas características bastariam para fazer do sistema brasileiro um dos piores do planeta. Mas há mais que isso.
As companhias gastam muitas horas de trabalho só para acompanhar e decifrar as mudanças de regras e para seguir todos os trâmites necessários ao cumprimento de suas obrigações. É muita mão de obra desperdiçada numa atividade custosa e sem retorno, tanto para a empresa como para a economia nacional.
As empresas brasileiras gastam em média 2.600 horas por ano com os procedimentos necessários para cumprir as normas tributárias. Isso equivale a 325 jornadas de 8 horas. Foi o pior desempenho nesse quesito identificado em pesquisa anual da consultoria PricewaterhouseCoopers (PwC) em colaboração com o Banco Mundial (Paying Taxes 2011). Segundo o levantamento, realizado em 183 países, o tempo médio gasto para o cumprimento das normas tributárias é de 282 horas, ou 35 dias de trabalho. O tempo despendido no Brasil é mais que o dobro do consumido no segundo país em pior situação, a Bolívia - 1.080 horas. No Chile, frequentemente classificado como o país mais competitivo da América Latina, gastam-se 316 horas. Na França, 132. Na Alemanha, 215. Nos Estados Unidos, 187. Na Índia, 258. Na China, segunda maior economia do mundo, 398.
O tempo consumido no Brasil para o cumprimento das obrigações se mantém desde 2006. Nesse período, houve reformas tributárias em 60% dos países cobertos pela pesquisa, os sistemas foram aperfeiçoados, tornaram-se menos onerosos e, além disso, os procedimentos foram simplificados. Na média, o peso dos tributos caiu 5%, o tempo de trabalho ficou cinco dias menor. Também houve redução no número de pagamentos efetuados. Na média, cerca de quatro recolhimentos foram eliminados.
Na China, a unificação de procedimentos contábeis e o maior uso de meios eletrônicos permitiram às empresas poupar 368 horas de trabalho e 26 pagamentos por ano. Na América Latina os procedimentos continuam complexos, mas, apesar disso, as empresas dedicam em média 385 horas à administração dos impostos, apenas 14,8% do tempo consumido no Brasil. Houve descomplicação das tarefas em vários países da região, segundo a pesquisa. No Brasil, as mudanças foram insignificantes. Quanto às economias mais avançadas, operam, de modo geral, com sistemas bem mais simples. Também isso contribui para a competitividade de suas empresas.
Pelo menos num ponto a situação brasileira é semelhante à da maior parte dos demais países. O imposto sobre valor agregado (IVA) complica sensivelmente os procedimentos administrativos das empresas. De modo geral, o pagamento do Imposto de Renda é muito menos trabalhoso que o recolhimento das várias contribuições e do IVA (no Brasil, Imposto sobre Circulação de Mercadorias e Serviços, ICMS, cobrado pelos Estados). A empresa brasileira gasta em média 736 horas para cuidar do Imposto de Renda, 490 para administrar os encargos trabalhistas e 1.374 para cumprir as normas dos impostos sobre consumo (principalmente dos Estados).
O caso do ICMS é especialmente complicado, porque as empresas têm de observar 27 legislações estaduais, com diferentes alíquotas, condições de recolhimento e incentivos. Se não houvesse várias outras, esta já seria uma excelente razão para a reforma do sistema. Conseguir o apoio dos governos estaduais, no entanto, tem sido um dos principais obstáculos à racionalização do sistema. Enquanto isso, outros países simplificam, reduzem a carga e ganham capacidade de competir.

Estado extrator (por uma vez nao o Brasil...)

Mas o Brasil nao fica atrás desses países, apenas que o peso não recai sobre os impostos diretos e sim sobre o indiretos, ou sobre o consumo, o que termina sendo altamente regressivo, ou seja, atinge mais os pobres do que os ricos...


Effective tax rates

Denmark has the highest rate of income tax for a person earning $100,000, according to an annual survey of effective tax rates by KPMG, an accounting firm. But employee social-security contributions in Denmark are only 0.2%. Once such contributions are taken into account, high earners in several countries, including Belgium, Greece, Germany and France, take home even less than the Danes. Belgium’s government grabs the most from earnings of $100,000: almost 48%. Between 2003 and 2009, the trend was for tax rates on high incomes to decline. But last year, as governments sought to cut deficits, they increased. Also, countries which have suffered natural disasters, like Japan, may introduce temporary levies.

sexta-feira, 30 de setembro de 2011

O mito (e a chatice) do tal de marco teorico: um aluno escreve...

Tenho por hábito (um dos, que reputo saudável) derrubar vacas sagradas de seus pedestais.
Outro hábito (menos saudável para os true believers) é derrubar besteirol acadêmico.
Venho fazendo isso numa série apropriadamente intitulada (alguns alunos me escrevem "entitulada", mais passons) "Falácias Acadêmicas", que parece ter feito algum sucesso por aí pelas beiradas universitárias.
Ainda vou reuni-las num livro, mas a lista dos pendentes, dos próximos da fila é enorme, e não tenho encontrado tempo para me dedicar a esse esporte iconoclasta que é desmantelar bobagens acadêmicas que passam por verdades incontestáveis (eu contesto).
Fico com dó dos alunos, entregues à sanha alienada de professores idem...
Um dos que fizeram mais sucesso foi logo o terceiro da minha série, dedicado a desmantelar o tal de marco teórico. Atenção, devo dizer que não sou contra todos os marcos teóricos, só contra 95% deles.
Explico-me: 95% dos marcos teóricos são feitos apenas para cumprir exigência de algum professor carente de baboseiras teóricas, com síndrome de Foucault deslocado, algum ataque repentino de Bourdieu mal digerido, enfim, pura encheção de linguiça como gostam de dizer os alunos (e alguns professores).
Os professores têm o seu modelito prêt-a-porter de dissertação, tese, TCC ou seja lá o que for, e simplesmente dizem para os alunos: "Olha, você NÃO PODE fazer o trabalho sem um marco teórico, isso é impossível".
E o pobre do aluninho, desesperado, pergunta ao mestre: "Mas professor, o meu trabalho é sobre a estrutura estética dos anelídios marrons, não preciso de marco teórico, aliás nem sei onde vou encontrar um que se encaixe no espírito, no conteúdo e na forma do meu trabalho...".
O professor nem deixa o pobre do aluno terminar e já vai logo enfiando: "Ah não! Sem marco teórico não pode. Dá uma olhada no Foucault, no Bourdieu, no Habermas e tente encaixar alguma coisa...".
Outros, mais motivados, indicam o velho Marx, alguns mesmo o zumbi do Althusser...
Enfim, eu estou aí para isso mesmo, para chutar todo esse pessoal para a lata de lixo da salas universitárias, e libertar os alunos do terrorismo do marco teórico...


Vejam o que me escreveu um desses alunos aliviados com a minha metralhadora antibesteirol acadêmico: 



From: Leandro Xxxxx <xxxxxxx@hotmail.com>
Date: 27 de setembro de 2011 14h45min15s BRT
To: <eu mesmo>


Gostei tanto do artigo intitulado "Falácias Acadêmicas 2: O mito do marco teórico" que resolvi citar sua resposta enviada àquele aluno de relações internacionais (com nome devidamente ocultado) em sala de aula. Muitos gostaram, mas evidentemente uma parte da turma ("petrificada", por assim dizer, pela camisa de força teórica) não deu a devida atenção ao trecho do artigo. Realmente é lamentável o nível de "idiotização" ao qual os cursos de ciências sociais vêm padecendo ao longo dos anos.
Obviamente que eu não poderia deixar passar em branco a oportunidade e resolvi fazer um trabalho de conclusão da disciplina a partir do do capítulo supracitado. Não sou partidário de jogar todos os "discursos teóricos" na lata do lixo - sei, sobretudo, que você não pensa assim -, entretanto, não os coloco num pedestal de ouro do intelecto humano como se toda a realidade fosse abarcada por eles.
Mais uma vez, obrigado por tudo.
[Leandro...]

O artigo citado está aqui: 

Falácias acadêmicas, 3: o mito do marco teóricoBuenos Aires-Brasília, 30 setembro 2008, 6 p.
Da série programada, com algumas criticas a filósofos famosos.
Espaço Acadêmico (n. 89, outubro 2008; arquivo em pdf); Originais: 1931

Para os outros arquivos da série, ver aqui.