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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

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quinta-feira, 24 de dezembro de 2009

1609) Lula: personalidade do ano para o Le Monde

Lula, l'homme de l'année 2009
Eric Fottorino
Le Monde, 24 décembre 2009

Pour la première fois dans son histoire, "Le Monde" a décidé de désigner la personnalité de l'année.

Pour la première fois dans son histoire, Le Monde a décidé de désigner la personnalité de l'année. "Sa" personnalité de l'année. L'exercice pourrait paraître hasardeux ou galvaudé. Qui distinguer ? Selon quels critères ? Au nom de quelles valeurs ? Comment se différencier de grands et prestigieux confrères étrangers, tel l'hebdomadaire américain Time, qui nous a depuis longtemps devancés sur ce chemin en élisant sa "person of the year" ?

Nos discussions ont ainsi mis en lumière ce qui nous rassemble sous la bannière du Monde. Puisque, depuis soixante-cinq ans, le titre de notre journal est une invitation au regard planétaire, nous avons choisi une personnalité dont l'action et la notoriété ont pris une dimension internationale. Soucieux de sortir des choix obligés qui auraient pu nous porter vers le président des Etats-Unis, Barack Obama (mais il fut davantage l'homme de 2008 que celui de 2009), nous avons aussi écarté les personnalités "négatives", encore que leur action soit déterminante dans la nouvelle configuration mondiale : Vladimir Poutine et sa tentation-tentative de reconstituer l'empire soviétique; Mahmoud Ahmadinejad, dont chaque parole et chaque acte sont un défi à l'Occident.

Depuis sa création, Le Monde, marqué par l'esprit d'analyse de son fondateur, Hubert Beuve-Méry, se veut un journal de (re)construction, sinon d'espoir; il véhicule à sa manière une part du positivisme d'Auguste Comte, prend fait et cause pour les hommes de bonne volonté. C'est pourquoi, pour cette première désignation, que nous souhaitons désormais renouveler chaque année, notre choix de raison et de cœur s'est porté sur le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, plus connu sous le simple nom de Lula.

Il nous a paru que par son parcours singulier d'ancien syndicaliste, par sa réussite à la tête d'un pays aussi complexe que le Brésil, par son souci du développement économique, de la lutte contre les inégalités et de la défense de l'environnement, Lula avait bien mérité… du monde.

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Commentaires des lecteurs:

Nassim A.
24.12.09 | 14h59
Un défi permanent à l'Occident est négatif car cela n'apporte absolument rien de constructif. Ahmadinejad n'a rien fait pour le peuple iranien, pour la démocratie et l'égalité dans son pays (bien au contraire). Il n'a participé à aucune avancée ou discussion internationale sérieuse ne concernant pas son pays, notamment par rapport au Liban où il a clairement un rôle à jouer, préférant narguer le monde avec l'éternel débat nucléaire, Israel... Je ne vois pas où trouver du positivisme!

Gribouillette
24.12.09 | 14h56
Evo morales aurait été un choix plus judicieux et moins révérencieux.

MICHEL S.
24.12.09 | 14h52
Lula et son "souci du développement économique". Pour ça oui mais en faisant quoi ? Arrêt de la déforestation ? faux. Il continue de laisser faire largement les coupables. La lutte contre les inégalités ? du bout des lèvres, pour ne pas choquer les grands propriètaires terriens. Et ne parlons pas du déchaînement de la production de nécro-carburants à grands coups de destruction de ressources alimentaires et de production d'OGM. Vraiment, pas de quoi en faire un héros mondial ...

Tatiana M.
24.12.09 | 14h13
Je suis brésilienne et je ne suis pas d'accord avec ce choix! Il y a encore ici beaucoup de contradictions et corruption.

Georges D.
24.12.09 | 13h57
Bienheureux brésiliens qui ont élu un véritable homme d'état.

Josua
24.12.09 | 13h52
Un homme admirable quio travaille sans relâche et sans compromis pour tous les rapprochements. N'oublions pas Cardoso qui est aussi à l'origine de la croissance actuelle et géométrique du Brésil. Lula loin de s'enfermer profite de la nouvelle grandeur de son pays pour s'engager dans le monde dans des choix courageux, à Copenhague il fut sans doute le seul à proposer une avancée réelle

Kevin S.
24.12.09 | 12h57
"Personnalité négative" ? Ce sont les personnalités qui refusent la dictature de la toute-puissance de l'Occident ? Bravo Eric de nous jouer à nouveau le choc des civilisations...

Pierre B.
24.12.09 | 12h48
Bravo pour cette initiative du Monde. Félicitations pour votre choix. Lulla incarne pour moi l'homme politique nouveau qui sait d'ou il vient et sait peut être vers quoi il faut aller. Cela me réconcilie un peu avec le Monde dont les orientations et les articles pendant l'année écoulée m'ont déçus Au point ou encore ce matin je me posai la question de savoir si je maintenai mon abonnement.

antoine m.
24.12.09 | 12h46
Le choix aurait put être plus argumenté

Jean-Pierre B.
24.12.09 | 12h36
D'accord!

euplagia
24.12.09 | 12h35
En quoi un "défi à l'Occident" est-il nécessairement négatif ?

Christophe B.
24.12.09 | 12h25
C'est un choix judicieux et représentatif: le Brésil a bien changé ces dernières années, on y vit mieux, et il n'est plus question de lui contester son titre de première puissance sud-américaine. J'y vais régulièrement pour affaires et l'évolution est très nette, au contraire de l'Argentine des Kirchner par exemple.

Bruno B.
24.12.09 | 12h01
Je partage ! Il faut mettre en valeur les hommes de bonne volonté...

L.Leuwen
24.12.09 | 12h01
Excellent choix.

OMER
24.12.09 | 12h00
Pourquoi pas effectivement beaucoup de qualités pour Lula ( que l'on a beaucoup vu bras dessus bras dessous avec notre agité national de président) ? Mais la starification, la personnalisation de la vie politique , le volontarisme d'un tel ou d'un tel , les "gens d' en haut" occupent déjà l'espace cathodique dans tout genre d' émissions . Pourquoi contribuer un tant soi peu à différencier les personnalités des peuples ? Combien d'anonymes passés sous silence ?

OLIVIER G.
24.12.09 | 11h41
" prend fait et cause pour les hommes de bonne volonté" Continuez !

1608) Crise financeira: a boa e a verdadeira explicacao de suas causas

Todo mundo acha que a crise financeira que se abateu sobre nossas cabeças como aqueles deuses gauleses sempre temidos pelo Asterix e Obelix representam uma falha do capitalismo. Pode até ser, e assim sintética, curta e grossa, a explicação para a crise fica compreensível, é simpática e agrada a (quase) todo mundo, sobretudo a certas escolas de economistas.
A mim não me convence, e sobre ela escrevi vários trabalhos ao longo de 2008 e 2009 (inclusive neste blog). Pois bem, este diretor do Instituto Adam Smith de Londres também acha que esse simplismo todo não é justificado, e escreveu este ensaio, que a despeito de longo, merece ser lido e servir como base de reflexão e aprendizado.

Crise financeira: culpe os governos, não os banqueiros
Eamonn Butler
Eamonn Butler é diretor do Adam Smith Institute, em Londres.
20 de Dezembro de 2009 - site Ordem Livre

A história popular sobre a crise do crédito é contada da seguinte forma.
Era uma vez um grupo de banqueiros gananciosos, a maioria nos EUA, que fizeram fortunas vendendo hipotecas a pessoas pobres que, na verdade, não tinham condições honrá-las. Eles sabiam que esses empréstimos eram de risco, então eles os fatiaram e os venderam em pacotes ao redor do mundo para outros banqueiros gananciosos que não sabiam o que estavam comprando. Quando a bolha da habitação estourou, os mutuários se omitiram e os banqueiros descobriram que o que eles tinham comprado não tinha valor algum. Eles faliram, os empréstimos secaram e a economia parou. A moral da história, de acordo com essa descrição dos eventos, é que o capitalismo falhou e que precisamos de regras mais duras para frear a ganância dos banqueiros e para ter certeza de que isso nunca mais vai acontecer.

A história é popular porque há muita verdade nela. A crise realmente começou nos EUA. Os mutuantes americanos realmente emprestaram para pessoas que não eram confiáveis, e de fato venderam em pacotes os seus maus negócios “sub-prime”. Outros banqueiros realmente compraram esses pacotes infectados e realmente ficaram sem dinheiro. E, sim, houve muita ganância e estupidez dentro das empresas comerciais.

O que está faltando na história, entretanto, é o fato de que todos esses crimes, loucuras e infortúnios derivam da ação do governo. Suas causas são intervenções políticas nos mercados bancário e de hipotecas; extravagância sem controle das autoridades monetárias oficiais, e legisladores sem foco e ineptos.

As profundas raízes da crise
A verdadeira história tem raízes lá na última grande crise financeira, a Grande Depressão da década de 1930. O crédito estava apertado; hipotecas eram difíceis de se obter, os imóveis não estavam vendendo e a indústria da construção estava em colapso. Então, o governo interviu para tentar reviver o mercado e encorajar a confiança dos mutuantes.

Várias novas agências foram criadas, entre elas, o Administração Federal de Habitação (Federal Housing Administration — FHA), que garantia os riscos dos financiamentos dos bancos, e a Associação Nacional Federal de Hipotecas (Federal National Mortgage Association — FNMA ou Fannie Mae), que na prática assegurava as hipotecas estando preparada para comprá-las dos mutuantes. Essas garantias federais transferiram o risco dos mutuantes — principalmente as instituições de poupança e empréstimo (P&E, semelhantes às sociedades de negócios britânicas) — aos contribuintes americanos.

O governo dos Estados Unidos também interveio profundamente nas operações dos mutuantes. O Ato Glass-Steagall, de 1933, permitiu ao Federal Reserve estabelecer limites sobre as taxas que os bancos poderiam pagar aos seus depositantes (Regulamento Q). Os P&Es se beneficiaram porque eles não tinham tais limites. Mas os P&Es estavam, também, restritos ao mercado das hipotecas de longo prazo; assim, ficavam na posição potencialmente arriscada de se comprometer a financiar empréstimos de 30 anos enquanto seus poupadores poderiam mover seus depósitos em um curto prazo.

Aumentos agudos e voláteis nas taxas de juros no final dos anos 1960 e início dos anos 1970 significam que os P&Es de fato enfrentaram dificuldades quando os depositantes retiraram seu dinheiro para colocar em poupanças que pagavam uma taxa de juros maior. No início dos anos 1980, os S&Ls estavam tecnicamente insolventes. O Congresso desregulamentou, mas muito tarde: em 1995 o número de S&Ls tinha diminuído para apenas 1.645. Duas outras criações do governo dos anos 1930, o Federal Savings & Loan Insurance Corporation (FSLIC) e o Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), pegaram a conta, a um custo de 150 bilhões de dólares aos contribuintes americanos.

Essa longa lista de intervenções do governo fez com que o mercado de financiamento parasse de funcionar corretamente. A competição estava restringida. As regulamentações impediram as instituições de se adaptarem às condições de mercado. Empréstimos ruins e más decisões administrativas foram subscritas pelos contribuintes.

Como os políticos forçaram os banqueiros a conceder empréstimos ruins
O ingrediente final desse coquetel venenoso foi o Ato de Reinvestiment na Comunidade (Community Reinvestment Act — CRA), que o Presidente Jimmy Carter assinou em 13 de outubro de 1977. Seu objetivo era louvável — promover a aquisição da casa própria para as minorias. Ele tornou ilegal a prática do redlining, na qual os mutuantes simplesmente recusavam hipotecas para áreas pobres (geralmente bairros negros e hispânicos) porque os moradores locais não eram tão atraentes como mutuários devido às suas moradias de baixa qualidade e seus altos níveis de desemprego e de dependência dos programas governamentais.

A partir de então, esperava-se que os mutuantes fizessem negócios em toda a área geográfica que serviam. Eles não poderiam favorecer as partes mais ricas em detrimento das mais pobres. Para ter certeza de que eles assim faziam, o Ato de Divulgação das Hipotecas Imobiliárias (Home Mortgage Disclosure Act — HMDA), de 1975, forçou os mutuantes a fornecer relatórios detalhados sobre as pessoas a quem eles estavam emprestando. E o governo Carter também fundou vários grupos "da comunidade”, como a Associação de Organizações Comunitárias pela Reforma Já (Association of Community Organisations for Reform Now — ACORN), para ajudar a monitorar seu desempenho com as regras do CRA.

Em 1991, as regras do HMDA foram fortalecidas para incluir uma exigência específica pela igualdade raciall nas instituições de empréstimo. Em 1992, o Federal Reserve Bank of Boston publicou um manual para mutuantes que foi ainda mais longe. O manual aconselhava que a falta de histórico de crédito para aqueles que requeriam o financiamento não deveria ser vista como um fator negativo na sua avaliação para um empréstimo; que os mutuantes não deveriam recuar se os mutuários usassem empréstimos ou doações para o depósito inicial; e que o seguro-desemprego seria uma fonte válida de renda para as decisões de empréstimo. O manual também os lembrava que não cumprir os regulamentos do CRA poderia ser uma violação das leis de igualdade de oportunidade, o que exporia as instituições a indenização por danos materiais e morais de US$500.000.

O governo foi ainda mais longe, “racionalizando” os regulamentos do CRA 1995 para permitir, e de fato forçar, que os mutuantes ignorassem a maioria dos critérios tradicionais para decidir se concederiam ou não o empréstimo. Os financiamentos poderiam, agora, ser qualquer múltiplo da renda; o histórico de poupanças das pessoas era irrelevante; a renda dos requerentes não precisava ser verificada; e a participação em programas de aconselhamento de crédito poderia ser considerada prova da capacidade do requerente de administrar um empréstimo. Em outras palavras, o governo estava agora forçando as instituições a conceder empréstimos a pessoas que eles sabiam não iriam honrá-los.

E para ter certeza de que isso aconteceria, mais dinheiro dos contribuintes foi dado para grupos de monitoramento como o ACORN. Conforme aumentava o escrutínio público das fusões e aquisições dos bancos, após a desregulamentação Riegle-Neal, de 1994, esses grupos foram realmente capazes de manter os bancos como reféns. Sob o CRA, se um mutuante quer mudar de alguma maneira a sua operação de negócios — fundindo com outro banco, abrindo ou fechando ramos, ou desenvolvendo novos produtos —, ele deve convencer o regulador de que continuará a fazer empréstimos suficientes aos grupos de mutuários preferidos do governo. O ACORN e outros podem requerer petições junto com os reguladores para parar os planos dos bancos.

Maus empréstimos e os mercados em expansão
Não surpreendentemente, os bancos pagaram o resgate. E agora que a solvibilidade não era mais um requisito para se conseguir um empréstimo, o número de empréstimos de risco aumentou. Aumentou de 65% para 69% entre 1995 e 2004 a percentagem de casas que eram propriedade de seus moradores, representando um número em torno de 4,6 milhões de novos proprietários. Isso pressionou os preços das habitações, que também se elevaram bruscamente de sua posição estável no início dos anos 1990.

Enquanto isso, uma lei de 1992 que empurrava o Fannie Mae e seu gêmeo mais jovem, a Companhia Federal de Hipotecas sobre Casas (Federal Home Loan Mortgage Company — Freddie Mac), a empregar mais esforços para concretizar os objetivos mais amplos quanto à aquisição da casa própria. Havia empréstimos de alto risco por toda a parte. Até o FHA deu mais créditos aos mutuários pobres ao oferecer empréstimos de depósito baixo. E o Freddie Mac é que na verdade desenvolveu o processo de titularizar o pacotes de maus empréstimos e vender esses débitos ruins pelo mundo. Esse negócio se expandiu após 1995, também.

Fannie e Freddie lucraram com esse sistema, passando a maior parte dos riscos para os contribuintes. Para garantir, eles contribuíram pesadamente para escritórios do Congresso e gastaram centenas de milhões de dólares com lobby e com os grupos de pressão. Outros mutuantes sem escrúpulos também sabiam que Freddie e Fannie — e, em última análise, os contribuintes — garantiriam seus empréstimos ruins, portanto, estavam felizes em conceder ainda mais deles.

Enquanto os preços das habitações continuavam a subir, parecia que tudo corria bem. Mesmo os mutuários de maior risco estavam honrando seus pagamentos. Algumas pessoas refinanciaram na volta do aumento dos preços das casas e embolsaram bons lucros. E outras intervenções governamentais mantiveram o crescimento da bolha. Regulamentos para o uso da terra, limitando a oportunidade para a construção de casas, empurraram os preços ainda mais para cima. As deduções do imposto de renda para os financiamentos favoreceram o setor da habitação sobre outras poupanças.

Entretanto, o Federal Reserve — assistido pelo Bank of England — tinha inundado os mercados mundiais com crédito após a quebra da bolsa de 1987. Eles fizeram novamente o mesmo toda vez que havia a ameaça de alguma recessão — a quebra dos dotcom, e espetacularmente após o 11 de setembro, quando as taxas de juros caíram de 6,25% para apenas 1% —, o que apenas estimulava os empréstimos ainda mais. Assim, o preço das casas continuou a subir e os proprietários aproveitaram a expansão.

Parecia haver um monte de razões para comprar casas, e nenhuma para não comprar. Em 2006, talvez um quinto dos compradores eram apenas especuladores — não apenas especuladores de classe média, mas de classes mais baixas, também. Em estados como a Califórnia, onde os mutuantes não podiam ir atrás dos ativos dos mutuários, não havia nenhum risco: se as coisas dessem errado, você simplesmente devolvia as chaves para o mutuante e saía. Eles chamavam isso de jingle mail, "correspondência tilintante".

O inevitável estouro
Mas, em 2006, a bolha estourou. Era inevitável, já que estava muito inflada devido à política monetária frouxa do Federal Reserve. Os preços das casas desmoronaram e os mutuários ficaram inadimplentes. Um ano mais tarde, os bancos se deram conta dos títulos de má qualidade que haviam comprado. Apesar de terem 236 reguladores no seu caso, Fannie e Freddie — fiadores de metade das hipotecas dos Estados Unidos — mergulharam em um enorme déficit e se arruinaram.

Foi uma expansão, e um estouro, causados inteiramente pelo governo. E a expansão e o estouro na Inglaterra tiveram muitas das mesmas características e causas. As contínuas afirmações de Gordon Brown de que a era da expansão e do estouro já tinha acabado, nos fizeram acreditar que a expansão que estávamos vivendo era real e nos fez desconsiderar os riscos do colapso. Os preços das casas se moveram em uma espiral ascendente; novamente as pessoas refinanciaram e auferiram lucros da alta dos preços; outros compraram casas para fazer especulações; e o green belt, ou "cinturão verde", e outras restrições ao planejamento mantiveram o abastecimento das casas baixo, enquanto a imigração de pessoas vindas de novos membros da União Europeia pressionava cada vez mais a demanda.

Mas a política monetária não estava concentrada no controle dessa expansão do crédito. De fato, Gordon Brown mudou o índice de preços que o Bank of England tinha como meta para o índice de preços ao consumidor (IPC). Isso exclui os custos da habitação, ao contrário do índice de preços ao varejo, assim, os elevados custos da habitação não são considerados pelo comitê de política monetária (CPM). Ao mesmo tempo, a China e outros países em desenvolvimento estavam produzindo bens comerciáveis mais baratos, então o crescimento do IPC permaneceu relativamente baixo. Consequentemente, é claro, o CPM teve problemas até para atingir sua meta de crescimento de 2% dos preços. Como o Federal Reserve, o Bank alimentara uma enorme inflação.

Quando Gordon Brown deu ao Bank a independência na política monetária, ele também deslocou seu papel na regulamentação dos bancos para a nova Autoridade de Serviçoe Financeiros (Financial Services Authority — FSA). Mas o Bank teve uma melhor compreensão do que estava acontecendo nos mercados. Seus papeis no ajuste das taxas de juro e na atuação como mutuante de última hora foram complementares ao seu antigo papel de regulamentar os bancos. O FSA provou que não poderia se manter a par com o mundo acelerado dos derivativos e das trocas de crédito.

O Bank of England alertou o FSA que o Northern Rock estava operando em risco, em outubro de 2006, muito antes de seu colapso; mas nenhuma ação efetiva foi tomada. Quando os problemas do Northern Rock apareceram, o velho Bank of England nunca o autorizaria a abrir para negócios na próxima segunda-feira, até que seus problemas estivessem resolvidos. Mas o Northern Rock abriu, e a visão de milhares de depositantes formando filas para remover seus fundos incitou o chanceler a ajudá-lo. E tendo garantido o mutuante de maior risco, o governo não podia simplesmente assistir, meses mais tarde, quando outros bancos começaram a ter dificuldades — assim, mais dinheiro dos contribuintes foi colocado em risco.

A regulamentação internacional aumentou o problema. As regras Basel II enfocavam o capital, ao invés do problema imediato quando a bolha do financiamento estourou, que era a liquidez. Os bancos se viram obrigados a vender ativos em um mercado decadente para manter suas margens em alta. De fato, pode-se dizer que as regulamentações do capital internacional talvez tenham tornado o problema pior.

A moral: é falha do governo, não do mercado
Agora, os políticos do mundo estão nos dizendo que nós precisamos de mais regulamentações financeiras para nos salvar das falhas do capitalismo. Mas a moral dessa história é que a crise na verdade representa uma grande falha do governo. Suas causas são um catálogo de falhas políticas, legislativas e regulatórias desde décadas atrás. Onde havia cobiça e inépcia, pelos bancos e mutuários, tem sido apenas possível properar no mundo irreal da expansão que a ação do governo criou.

Nós estamos em um cassino onde o governo estava entregando fichas grátis e os legisladores estavam nos comprando bebidas e nos dizendo em quais números apostar. Não surpreendentemente, nós todos fomos deixados mais pobres do que quando entramos.

Tradução de Gustavo Reis.

1607) Zelaya: bem, já que estamos falando dele...


...melhor flagrá-lo numa pose de presidente (em um pequeno momento de siesta)
Edgard Garrido/Reuters

Uma siesta muito, muito longa
Revista Veja, edição 2145, 20 de dezembro de 2009

Tudo teve ares de pastelão, mas pelo menos uma coisa deve ser considerada: a potestade das forças que se ergueram contra Manuel Zelaya não foi brincadeira. O infeliz do chapelão foi destituído da Presidência de Honduras com ordem assinada pela Suprema Corte e sem nenhuma cerimônia por parte do Exército. No seu lugar ficou um sujeitinho bravo, Roberto Micheletti, que assumiu interinamente com um objetivo - no pasará - e o cumpriu. Ainda por cima, Zelaya contou com o apoio incondicional dos megalonanicos da diplomacia petista, sempre uma garantia de que a coisa vai dar errado. Por ordem de Hugo Chávez, voltou à sorrelfa e se instalou na Embaixada do Brasil com planos inversamente proporcionais à capacidade de executá-los. As simpatias dos que, mesmo desconfiando das patranhas da figura, repudiavam os métodos de sua deposição sofreram um cruel golpe quando ele disse que estava sendo torturado por mercenários israelenses com emissões de alta frequência e gases tóxicos. Folhas de papel-alumínio passaram a recobrir as paredes da embaixada, dando a impressão de que a qualquer momento sairiam dali miolos ao forno. Zelaya não foi o único a passar atestado de maluquice: o governo brasileiro repudiou até o fim a realização de eleições presidenciais e, depois, seu resultado. Em outras circunstâncias, o mau conselheiro Marco Aurélio Garcia e o chanceler Celso Amorim ensaiaram dar uma de good cop e bad cop, aquela jogadinha de policial mau e policial bonzinho. Da história de Honduras, saíram parecendo os Keystone Cops.

1606) Triste fim de Manoel Zelaya (bem, nao tao triste assim)

Crônica impagável do jornalista Augusto Nunes.
Minha aposta pessoal é a de que ele vai ficar na Hospedaria (digo, Embaixada) do Brasil até a posse do novo presidente, que depois lhe concederá anistia generosamente, mas burocraticamente (escoltando-o para o aeroporto, ou alguma fazenda de sua propriedade, desde que prometa se comportar...).
Mas, confesso que o cenário traçado por Augusto Nunes é muito mais engraçado. Desejo, realmente, que ele se converta em realidade.
Só falta resolver quem vai pagar a conta da hospedaria...

A tarde de janeiro em que Zelaya resolveu cair fora da pensão
Augusto Nunes, Veja, 20 de dezembro de 2009

Faltavam três minutos para as três da tarde de 27 de janeiro de 2010 quando o calor de Tegucigalpa interrompeu a sesta do homem estendido na cama do quarto principal. Manuel Zelaya acordou com o pijama de seda ensopado de suor, afastou o chapéu sobre o rosto com a mão esquerda e, praguejando contra o inverno hondurenho, estendeu a direita para acordar a mulher que não estava lá. Abriu os olhos, arregalou-os enquanto conferia o relógio da parede e estranhou a ausência de Xiomara, que nos tempos do palácio não encerrava a sesta antes das quatro.

Ela parecera aflita ao longo da manhã, integralmente consumida ao lado do rádio para que não se perdesse nenhum detalhe da cerimônia de posse do traidor Porfirio Lobo no cargo usurpado pelo golpista Roberto Micheletti. Tampouco o chamara de Mel durante o almoço, como de hábito. Mas Zelaya até cantarolou uma música nativa enquanto calçava as botas negras e combinava a calça bege com a mais alva das oito guayaberas, sem suspeitar de que o sumiço da primeira-dama era só o prelúdio de uma sucessão de espantos.

Nenhum dos dois voluntários vigiava a porta, intrigou-se ao sair do quarto. E nenhum de seus dois ministros estava na sala, surpreendeu-se. E não havia nenhum soldado vigiando a rua, desconcertou-se ao chegar perto da janela para a contemplação ritual da tropa que sitiava o casarão desde a gloriosa noite de setembro em que se infiltrou na velha embaixada do Brasil à frente de 300 bravos prontos para matar ou morrer.

Zelaya berrou o nome da mulher, ouviu o grito do silêncio, foi assaltado pela angústia, marchou sobre os aposentos dos dois jornalistas brasileiros, encontrou-o deserto pela primeira vez em cinco meses e enfim compreendeu que algo de muito grave havia ocorrido. ”Qué pasa?”, murmurou já ensaiando o famoso olhar dos momentos de cólera. Começava a planejar vinganças tremendas quando veio do quarto dos fundos a informação em espanhol com sotaque cearense: “Se fueron, señor presidente”.

Era Francisco Catunda, o encarregado de negócios da antiga embaixada brasileira. “La señora?”, sussurrou com olhar de pedinte. A mudez do diplomata respondeu que sim. ”Los periodistas?”, balbuciou já sem esperança. “Se fueron todos”, assim começou Catunda a relatar os sucessos da tarde, desencadeados quando faltavam dez minutos para as duas e encerrados meia hora depois.

A primeira-dama saiu do quarto, informou ao entrar na sala que o marido já ressonava, convocou os sete hóspedes restantes para uma assembleia deliberativa da pensão, esperou que se acomodassem e tirou o celular da bolsa. Pediu a quem atendera que chamasse o chefe do cerimonial do palácio, cumprimentou-o pela bonita cerimônia de posse e comunicou que, se houvesse um convite de sobra, compareceria com muito prazer ao baile da posse de Porfírio Lobo.

Em seguida, ordenou a Catunda que chamasse o capitão que chefiava a guarda militar formada por 20 recrutas, diante do qual renunciou oficialmente ao cargo de primeira-dama democraticamente eleita e reconheceu o novo governo. Aplaudida pelos presentes, a ex-primeira-dama ordenou-lhes que fossem para casa, determinação atendida pelos ministros, pelos jornalistas, pelos voluntários e pelos soldados do Exército, inclusive o capitão comandante. Só ficou o encarregado de negócios, escalado para a narrativa que acabara de fazer.

Então Manuel Zelaya entendeu que chegara o momento de cair fora do casarão. Ligou para a casa dos pais, a mãe reconheceu a voz de Manolo, ele pediu-lhe para passar a noite no quarto da infância e ouviu que sim, desde que não achasse que também aquilo era uma pensão e ficasse por cinco meses. Sem ninguém para preparar o jantar, comeu um pedaço de pizza da véspera, foi dormir outra vez e, à meia-noite em ponto, convocou Catunda para o último despacho como presidente constitucional.

Declarou encerrado o mandato, reconheceu o novo governo, entregou as chaves do casarão e, antes de buscar a mala, encarregou o encarregado de negócios de ficar no posto até a manhã seguinte. Às 11 horas, deveria telefonar para o companheiro Lula e narrar-lhe os acontecimentos históriscos. O soldado do Itamaraty estava com o celular na mão quando o cara ligou.

Era para dizer-lhe que Zelaya se fora sem pagar a despesa. Isso Catunda fez. Mas não fez o que o amigo hondurenho ordenou que fizesse se Lula viesse com lamúrias, como veio. Nesse caso, Catunda deveria sugerir-lhe que mandasse a conta para o companheiro Hugo Chávez.

Ou, então, que se queixasse ao bispo de Tegucigalpa.

quarta-feira, 23 de dezembro de 2009

1605) Exiting from High Public Debt: uma recomendacao que vale para o Brasil

O Brasil deve participar oficialmente, com representantes da Fazenda, Planejamento, Banco Central e Tesouro, se supõe, e ouvir atentamente o que poderá dizer o Murilo Portugal, que já foi Diretor do Tesouro Nacional e Secretário Executivo da Fazenda.

High-Level Conference
Exiting from High Public Debt
January 19, 2010
IMF Offices in Europe, 66 avenue d’Iena, 75116 Paris, France
Ground Floor Conference Room A

Organized by the Fiscal Affairs Department and the Offices in Europe
International Monetary Fund

The IMF's Fiscal Affairs Department and the Offices in Europe are organizing a high-level conference on “Exiting from High Public Debt,” at the IMF’s Paris Office on January 19, 2010.

The event will provide a forum for discussion of a range of issues related to the risks arising from high public indebtedness, including the implications for interest rates and growth, for public debt management, and for financial markets more generally. The conference will also cover debt reduction strategies, with specific reference to lessons that can be drawn from historical experiences.

Please note that the event is by invitation only.

PROGRAM
January 19, 2010
Opening Session
08:30 Registration
09:00-09:10 Introductory Remarks
Emmanuel van der Mensbrugghe, Director, IMF Offices in Europe
Mr. Carlo Cottarelli, Director, Fiscal Affairs Department (FAD) IMF
09:10-09:30 Keynote Speech
Murilo Portugal, Deputy Managing Director, IMF

Session 1: Fiscal Outlook, Trends and Risks
09:30-10:45 Chair: Mr. Pier Carlo Padoan, Deputy Secretary General and Chief Economist, OECD
Presenter (15 minutes):
Mr. Philip Gerson, FAD
Discussants (15 minutes each):
Mr. Benoît Coeuré, Directeur, Direction générale du Trésor et de la politique économique, French Ministry of Finance
Mr. Jean Pisani-Ferry, Director, Breugel Institute
General discussion (25 minutes)

10:45-11:15 ***Coffee Break***

Session 2: Debt, Interest Rates and Growth
11:15-12:30 Chair: Professor Sir Tony Atkinson, Oxford University
Presenter (15 minutes):
Mr. Manmohan S. Kumar, FAD
Discussants (15 minutes each):
Mr. Daniele Franco, Head, Structural Economic Analysis Department, Bank of Italy
Mr. Christian Kastrop, Deputy Director-General, Economic Policy Department, German Ministry of Finance
General discussion (25 minutes)

12:30-14:00 ***Lunch***

Session 3: Implications of High Debt for Public Debt Management and Financial Markets
14:00-15:15 Chair: Mr. Ad van Riet, Head of the Fiscal Policies Division, European Central Bank
Presenter (15 minutes):
Mr. Udaibir Das, Monetary and Capital Markets Department, IMF
Discussants (15 minutes each):
Ms. Samantha Beckett, Director of Operations, HM Treasury
Mr. Pierre Cailleteau, Managing Director, Moody’s Sovereign Risk Group
General discussion (25 minutes)

Session 4: Debt Reduction Strategies—Lessons from the Past
15:15-16:30 Chair: Mr. Marek Belka, European Department, IMF
Presenter (15 minutes):
Mr. Per Molander, Director General, Swedish Social Insurance Inspectorate
Discussants (15 minutes each):
Mr. Richard Portes, Professor, London Business School, CEPR
Mr. Luc Leruth, IMF Offices in Europe
General discussion (25 minutes)

16:30-17:00 ***Coffee Break***

Session 5: Round-Table Discussion
17:00-18:00 Chair: Mr. Carlo Cottarelli

Panelists:
Mr. Marek Belka, IMF
Mr. Marco Buti, Director-General for Economic and Financial Affairs, EC
Mr. Pier Carlo Padoan, OECD
Mr. Tom Scholar, Managing Director International and Finance, HM Treasury

1604) Uma mensagem de Natal diferente

Esta me foi mandada pelo José Antonio Aleixo da Silva, professor do Departamento de Ciência Florestal da UFRPE e Conselheiro Nacional da SBPC/Nordeste, que faz um boletim diário (ou quase), com o que de melhor é publicado na área da ciência.

Car@s Colegas - MINHA MENSAGEM DE FIM DE ANO

Durante esses 10 anos que edito e publico o “Notícias da SBPC/PE”, uma época de ano sempre me dá muito trabalho é dezembro. É porque neste mês dou uma parada no jornalzinho, mas antes disto tenho que mandar uma mensagem de Natal e Ano Novo prá vocês. Seria facílimo pegar uma dessas legais que rolam na internet e mandar, mas gosto de fazer a coisa diferente.

Este ano estava pensando no que mandar, quando me lembrei de um livro que ganhei de meu amigo Chico (SBPC/PE) intitulado “Deve ser brincadeira, Sr. Feynman”, publicado pela Editora Elsevier, Rio de Janeiro, 2006. Foi escrito pelo próprio Feynman com o título original “Surely you´re joking, Mr. Feynman”.

Para quem não conhece, Richard Philips Feynman que nasceu em New York em 11 de maio de 1918, e faleceu em 15 de fevereiro de 1988, em Los Angeles. Foi um renomado físico, professor da Universidade de Cornell e do Caltech (Califórnia) e vencedor do Prêmio Nobel de Física em 1965, com o trabalho “Eletrodinâmica Quântica”. Acho que vi em algum lugar que ele é considerado o “pai da nanotecnologia”.

Mas por que nesta época falar sobre Feynman? Quem já leu o livro citado acima pode viajar nas “loucuras” de Feynman e, certamente, ficou maravilhad@ com a leitura. É um livro fantástico que não exige sequência de leitura, pois são casos da dele contados por ele mesmo. Vale à pena ler. Vou falar de um deles.

Entre 1951 e 1952, ele passou vários meses no Brasil, dedicando-se ao ensino de física, às praias, e aqui descobriu a teoria das interações fracas.

Como era fanático por instrumentos de percussão, um de seus sonhos era tocar em uma bateria de escola de samba e de tanto que insistiu conseguiu um lugar para tocar frigideira. Fala-se que ele andava pelas praias no Rio de Janeiro tocando frigideira e era conhecido como o “gringo da frigideira”. Mas por mais que treinasse, sempre quando a bateria da escola de samba atravessava nos ensaios, o mestre de bateria dizia: “o gringo outra vez” e isso era uma porrada nele.

Certo dia apareceu um sujeito para fazer teste na bateria da escola de samba, exatamente, prá tocar frigideira. O cara deu um show à parte com a frigideira, Feynman ficou admirado e com medo de ser substituído, perder o lugar que ele tanto lutou prá conseguir. Mas para sua surpresa e imensa alegria, depois do teste, o mestre de bateria falou para o sujeito: você está aprovado, mas ainda tem muito que aprender. Vá tocar ao lado do gringo e preste bem atenção que ele é muito bom tocador de frigideira, vá aprender com ele. Foi uma das maiores alegrias da vida de Feynman, certamente, superior a de quando ele soube que havia ganhado o Prêmio Nobel de Física.

Então colegas de 10 anos e alguns(mas) mais velh@s e outr@s mais nov@s, tudo que desejo prá nós em 2010, é que seja um ano repleto de alegrias que buscaremos conseguir, essas serão as melhores. As que os outros nos proporcionarem serão bem vindas, mas vamos buscar nossas alegrias com muita paz, saúde, amor e fraternidade.

Que 2010 seja o nosso ano 10, porque mesmo com todo avanço da ciência é pouco provável que viveremos outro ano 10.

Sim, um Feliz Natal prá todos. Voltarei em fevereiro de 2010.

Um abraço
Aleixo

1603) Fim do Mundo: ja que estamos nos preparando para ele...

E por falar em apocalipse...
João Luiz Mauad
23.12.2009

Para aqueles que costumam impressionar-se com teorias escatológicas do tipo “mudanças climáticas”, aqui vai uma de tirar o sono. De acordo com os cientistas, existe uma chance em 10.000 de que um grande asteróide ou cometa (com diâmetro maior que 2Km) colida com o nosso planeta ainda neste século, desmantelando a biosfera e matando uma larga fração da população que aqui vive. E as más notícias não acabam aí. Especialistas estimam - com base em estudos sobre a queda de um meteorito medindo menos que 100m de diâmetro na Sibéria, que destruiu uma área de floresta equivalente a 2000 Km2 em 1908 - que a queda de um corpo medindo mais de 140m de diâmetro já seria suficiente para provocar danos irreparáveis à vida na Terra. Como esses corpos menores são muito mais abundantes no espaço do que os grandes asteróides e cometas, a chance de choque é também maior.

Malgrado talvez não exista um exemplo melhor daquilo que os economistas convencionaram chamar de “bem público”, são pouquíssimos os países que têm programas governamentais visando à detecção e rastreamento de objetos potencialmente perigosos perto da Terra. Como esse serviço é daqueles que beneficiam diretamente cada um dos habitantes do planeta, praticamente todos os cidadãos fora dos EUA, Alemanha e Canadá somos “free-riders”, já que nos beneficiamos de um serviço sem que estejamos contribuindo para o seu custeio.

Apesar dos riscos nada desprezíveis, não há qualquer movimentação ou plano multilateral patrocinado pelas Nações Unidas para nos proteger dessa possibilidade real, ainda que o poder destrutivo de um cometa ou asteróide que porventura caia sobre nossas cabeças seja muito maior que a pior hipótese de aquecimento global. Como é pouco provável que os arautos do apocalipse e os próceres da “governança global” não estejam cientes disso, a questão que se coloca, de imediato, é: por que tanta paranóia com o clima e tanto descaso com uma ameaça potencial muito maior?

Eu consigo enxergar pelo menos quatro razões para isso:

1. Em primeiro lugar, diferentemente do aquecimento global antropogênico (AGA), o risco de colisão de corpos celestes com a Terra não admite qualquer suposição de vilania dos Estados Unidos. Ao contrário, se o AGA pode ser quase 100% imputado à ganância capitalista dos americanos, no caso dos asteróides eles seriam os mocinhos solitários da história (ou quase solitários, já que há esforços notáveis, embora em muito menor escala, de alemães e canadenses no mesmo sentido), os únicos preocupados em defender o planeta. Por que, afinal, os amantes da Mãe Natureza perderiam tempo com uma questão que não pode servir de esteio para a demonização dos gananciosos capitalistas e seus mais destacados representantes, não é mesmo?

2. Parece claro, pelo menos para qualquer pessoa sensata, que um projeto de rastreamento e deflexão de objetos celestes potencialmente perigosos para a vida terrestre teria muito mais chances de sucesso se houvesse uma real cooperação internacional, não apenas em termos de recursos, mas também no desenvolvimento de novas tecnologias. Quanto mais observatórios estiverem varrendo o céu, tanto em terra quando em órbita do planeta, quanto mais gente estiver estudando a coisa em profundidade tentando descobrir soluções viáveis, maiores serão as chances de que possamos evitar o pior. No entanto, como os recursos globais necessários para o desenvolvimento de programas “anti-colisão” são irrisórios (se comparados - é claro! - com o dinheiro que pretendem embolsar com as trombetas climáticas), os impostos potenciais que nos poderiam cobrar seriam modestos, ou pelo menos bem abaixo das expectativas sempre megalômanas dessa gente.

3. Além disso, programas espaciais desse tipo são daqueles que fazem avançar a tecnologia e, portanto o progresso. Mas, como sabemos, progresso é uma palavra que não faz parte do dicionário ambientalista. Ao contrário, se dependesse deles, voltaríamos à Idade da Pedra e viveríamos como os bons selvagens de Rousseau, caçando e coletando frutos.

4. Finalmente, aquela que, para mim, é a razão mais forte: para salvar o planeta de um asteróide qualquer, não é preciso ensinar-nos como devemos viver as nossas vidas, se devemos andar menos de carro, viajar menos de avião, economizar a água da descarga ou do banho, construir casas ecologicamente corretas, não fumar, não comer carne vermelha, etc. Afinal, a burocracia intervencionista não se contenta apenas em cobrar cada vez mais impostos. Ela possui uma necessidade atávica de planejar o mundo nos mínimos detalhes. Resumindo, não lhes interessa investir em catástrofes cujas soluções não sirvam para limitar ainda mais a nossa liberdade.

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Um comentarista aduziu a seguinte razão de por que o mundo não vai fazer nada contra os asteróides:
"A impossibilidade de fazer dezenas de ONGs arrecadarem dinheiro em prol da destruição de asteróides...."

1602) Politica externa brasileira: sintomas preocupantes de perda de sentido da razão

Sobre o Eixo, uma frase perturbadora
Museu Blog: Arte Cultura, Judaísmo, 17.12.2009

Memória
"Adeptos do eixo nazifascista ainda existem na diplomacia brasileira. O que me deixa indignado é que alguém como o embaixador Samuel Pinheiro Guimarães, que teve a coragem de dizer que a Alemanha e o Japão estão excluídos do Conselho de Segurança da ONU por terem tido a ousadia de desafiar a liderança anglo-saxônica do mundo (Mundo, 6/12), seja ministro de Assuntos Estratégicos do Brasil.
Em memória dos milhões de mortos da Segunda Guerra, fica aqui o meu protesto."
ALBERTO GOLDMAN , vice-governador de São Paulo (São Paulo, SP) - carta publicada na Folha de São Paulo em 15 de dezembro de 2009.

A reação de Goldman seguiu-se à declaração do Ministro, publicada na Folha de 6 de dezembro,em matéria de Claudia Antunes reproduzida abaixo. A frase sobre Alemanha e Japão, que omite o caráter totalitário e os crimes contra a humanidade do Eixo, cabe na perspectiva relativista que "naturaliza" fatos históricos cujos detalhes são pouco conhecidos pelo público.

Ministro cobra desarme de países atômicos
O ministro de Assuntos Estratégicos, embaixador Samuel Pinheiro Guimarães, elogiou e aprofundou a declaração feita na quinta-feira, na Alemanha, pelo presidente Luiz Inácio Lula da Silva, de que as potências atômicas precisam se desarmar para ter "autoridade moral" para cobrar o desarme de países como o Irã.

"O controle da situação militar [no mundo] exige o desarmamento dos países nucleares, não o desarmamento dos desarmados, que não colocam nenhum país em risco. O não desarmamento dos países nucleares é que leva à proliferação, porque os países que se sentem ameaçados sabem que eventualmente não serão atacados se estiverem armados", afirmou o ex-secretário-geral do Itamaraty.

"Fico feliz porque escrevi isso antes das declarações do presidente Lula", disse, antes de comentar: "A Coreia do Norte não tem o destino do Iraque porque tem a bomba".
Guimarães encerrou na noite de anteontem, no Rio, conferência do Instituto de Pesquisa de Relações Internacionais do Itamaraty - entidade de cuja direção foi afastado em 2001, no governo de Fernando Henrique Cardoso, por atacar eventual ingresso do Brasil na Alca (Área de Livre Comércio das Américas).

Conhecido pela oposição ao sistema internacional criado sob a hegemonia dos EUA, o ministro fez afirmações que qualificou de "heterodoxas" ao analisar as "três crises internacionais" - econômica, ambiental e de governança - e sua relação com "quatro tendências": globalização, multipolarização, normatização e transformações tecnológicas. Ele descreveu esforços das potências ocidentais para aprofundar, no pós-Guerra Fria, as normas pelas quais concentram poder. Disse que os acordos de não proliferação "garantiram privilégios a certos Estados", que tentam ampliá-los. "Também não querem que os países não armados tenham armas convencionais. Facilita muito, não é?"

Citou as visitas recentes dos presidentes do Irã, de Israel e da Autoridade Nacional Palestina e ironizou os que criticaram a vinda de Mahmoud Ahmadinejad. "Alguns queriam que nós pedíssemos licença, mas não pediram para o presidente de Israel, aí não precisava, não é?"

Guimarães defendeu a reforma do Conselho de Segurança das Nações Unidas, com a inclusão de Brasil, Índia, africanos e as potências do Eixo nazifascista derrotadas na Segunda Guerra, Alemanha e Japão, "depois de tantos anos de purgatório, de punição, por terem desafiado a liderança anglo-saxônica do mundo" (grifo meu).

Segundo ele, o Brasil está em boa posição nas negociações sobre mudança climática por sua matriz energética limpa e pela decisão de adotar metas voluntárias de redução das emissões. O aquecimento global, afirmou, decorre da visão de que "o indivíduo pode consumir o que bem entende, e o produtor produzir o que bem entende", num mundo de recursos naturais que "seriam inesgotáveis", o que levou ao uso intensivo de combustíveis fósseis pelos países desenvolvidos.

A mesma visão pressupunha que os demais Estados "não poderiam chegar ao mesmo nível de consumo". A pregação do desenvolvimento sustentável, disse, surgiu nesse contexto: "Nunca [...] defenderam o crescimento sustentável para os países desenvolvidos, sempre para os subdesenvolvidos. Fica até de mau gosto dizer isso. Mas é a verdade."

Para Guimarães, países como Brasil, Índia e Rússia não são "absorvíveis" pelos três polos em torno de Estados Unidos, União Europeia e China. "Temos a sorte", disse, de poder formar um polo na América do Sul, "base central da política externa brasileira".

O ministro avaliou que o Brasil está em geral bem posicionado diante dos desafios internacionais, com uma exceção importante: inovação tecnológica. Comparou o investimento anual dos EUA em pesquisa, de US$ 300 bilhões, com o brasileiro, de US$ 15 bilhões.

"Se não fizermos avanços, estaremos num patamar inferior de competitividade em termos econômicos, políticos e militares." (Claudia Antunes)

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O correspondente que me enviou esse post, efetuou comentários que me permito reproduzir aqui, omitindo seu nome por razões óbvias, mas suas palavras revelam surpresa e indignação. O paralelo histórico é de sua responsabilidade:

On 23/12/2009, at 12:16, Xxxxx Xxxxx wrote:

"Ao ler mais esses comentários do Samuel, lembrei-me do embaixador Mário de Pimentel Brandão, que escreveu em 1940 ao Maurício Nabuco (então secretário geral do MRE, cargo que Samuel ocupou antes de ser ministro) dizendo algo como "se na Roma Antiga um cavalo chegou a senador, é de se compreender que no Brasil contemporâneo um burro chegue a embaixador e secretário geral do MRE."

Acrescento eu:
Essas frases não são apenas perturbadoras quanto a uma adequada orientação da postura internacional do Brasil, no contexto de um mundo ainda profundamente desigual, mas que procura evitar desenvolvimentos indesejáveis, como seria a proliferação de tecnologia nuclear em países essencialmente antidemocráticos e basicamente comprometidos com uma visão do mundo que se situa nas antípodas de nossas tradições e valores.
Elas são, na verdade, profundamente preocupantes, pois revelam um estado de espírito, uma predisposição ideológica que turva o pensamento de quem as formulou e essa predisposição é, obviamente, a de se contrapor aos "países hegemônicos", ao "Império", que para o Brasil representariam supostamente o mal a ser evitado, daí essas alianças espúrias com países "não-hegemônicos", a "periferia oprimida" que vai nos redimir da concentração de poder e da dominação imperial.
No caso do seu autor, especificamente, eu diria que se trata da morte do pensamento, simplesmente isso...
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Paulo Roberto de Almeida (23.12.2009, 13h10)

1601) COP-15: Palanque Politico? (Miriam Leitao)

COP-15: Palanque Político?
Míriam Leitão
O Globo, 20/12/2009

A COP-15 não mudou o mundo, mas mudou o Brasil. A Conferência do Clima e a competição eleitoral fizeram a posição do Brasil se mover na direção certa. Há três meses, o Brasil tinha um discurso velho. Hoje, tem metas e um caminho. Um erro foi nomear a ministra Dilma como chefe da delegação. Sem ter nada a ver com coisa alguma, ela se apagou na negociação.

COP não é palanque. Aqui, em Copenhague, travou-se uma batalha de sutilezas escorregadias, de detalhes técnicos complexos, de linguagem cifrada. Numa situação assim, é fundamental conhecer o terreno, a técnica e o tema. Dilma Rousseff é recém- chegada à questão climática. Na verdade, seu histórico é hostil à causa que motiva todo esse esforço. Ao ser escolhida, ela imprimiu à atuação brasileira um amadorismo insensato. Além disso, neutralizou alguns dos nossos mais bem treinados negociadores.

O patético final da Conferência deixou a confusão brasileira mais aparente. Todo mundo foi saindo, e o ministro Carlos Minc assumiu a negociação, apesar de ter sido expressamente afastado de outras etapas das conversas e destratado pela ministra Dilma na primeira entrevista em Copenhague. Foi Carlos Minc que tirou o Brasil da envelhecida posição de se negar a assumir compromissos de redução da emissão. E foi apenas por ter mudado sua posição que o Brasil não chegou a Copenhague em situação constrangedora.

Na noite da última sexta, no fim da Conferência, um dos remanescentes da equipe brasileira era o embaixador especial do Clima Sérgio Serra. Apesar do título do seu cargo, Serra para entrar na salas das conversas precisava do crachá deixado por Marco Aurélio Garcia, outro que não se sabe o que fazia em Copenhague.

Na noite da negociação entre os 25 chefes de Estado, de quinta-feira, o ministro das Relações Exteriores, Celso Amorim, veterano de COPs, subiu o elevador do hotel onde estava hospedado com rosto de desconsolo, depois de admitir a jornalistas que não sabia o que estava acontecendo. Celso Amorim foi, entre outras reuniões, o grande negociador de Bali, onde, junto com a então ministra Marina Silva, trabalhou na negociação do Mapa do Caminho.

Na noite do Bella Center, o presidente Lula foi para uma reunião dos chefes de Estado sem Amorim e sem o embaixador Luiz Alberto Figueiredo. Os dois têm experiência, são profissionais treinados.

Quando Dilma Rousseff chegou a Copenhague, Figueiredo teve que acompanhar a ministra em reuniões que não tinham nada a ver com o andamento da negociação. Visivelmente constrangido.

Dilma, nos primeiros dias, se dedicou a atividades políticas para a delegação brasileira, que tinha o extravagante número de 700 pessoas. Fez discursos políticos para os aplausos dos áulicos em que confundia conceitos elementares do mundo climático, ou tropeçava nos atos falhos. A atividade formal à qual tinha que ter ido era a abertura oficial do segmento ministerial. Ela era a $brasileira nesse segmento. Na hora da reunião com o secretário-geral da ONU, Ban Ki Moon, o príncipe Charles e a Nobel Wangari Maathai, Dilma convocou uma coletiva, na qual se dedicou a criticar a proposta feita pela senadora Marina Silva e pelo governador José Serra, seus prováveis competidores nas eleições de 2010. Aliás, a proposta de doação brasileira para um fundo foi defendida depois pelo próprio presidente da República.

Houve momentos constrangedores. Quando chegou à primeira reunião, para ser informada do que estava acontecendo na negociação cuja chefia ela iria assumir, a pergunta feita por Dilma Rousseff foi:

— Qual é a agenda da Marina e do Serra?

De Copenhague, também ela se mobilizou para adiar a votação de um projeto que poderia desafinar com o discurso feito pelo Brasil aqui. Era o projeto chamado "Floresta Zero". Outro foi aprovado com o apoio e mobilização da base parlamentar, o que reduziu os poderes do Ibama e deixou aos estados o poder de decisão sobre a reserva legal.

O governo brasileiro começou a mudar tão recentemente que os sinais da velha forma de pensar estão em todos os lugares. Por isso, a lei de mudança climática aprovada no Congresso tem escrita a seguinte sandice: diz que as metas são voluntárias. Alguém já viu uma lei que estabelece que aquilo que legislou é voluntário? Se está na lei, é lei.

A participação brasileira ganhou musculatura quando o presidente Lula chegou e estabeleceu seu contato direto com os outros chefes de Estado, mas ter ido embora, antes do fim, levando a chefe da delegação, já mostrava como foi sem sentido sua decisão de nomeá-la.

A estratégia político-eleitoral do Planalto era aproveitar a COP e pôr a ministra-candidata em contato com grandes líderes, produzir declarações e imagens para ser usadas na campanha. Em outros eventos está sendo feito isso. Mas numa negociação como essa a decisão foi a mais sem sentido que poderia ter sido tomada. Com o aumento da tensão negociadora, o Brasil foi se apagando na mesa de negociação, em parte porque os especialistas foram afastados e em parte porque ela não tinha condições de chefiar o grupo.

A reunião de Copenhague ficará na História como um momento de insensatez das lideranças do mundo. Em que se desperdiçou uma oportunidade de ousar e construir o futuro. Em que se escolheu uma resposta medíocre diante de um vasto desafio. Para o Brasil, ficou este outro sinal assustador: de que o governo quer usar qualquer momento, mesmo o mais inadequado, para montar palanques para a sua candidata.

1600) Argentina: a angustia de ser seu socio (obrigatorio)...

Artigo do Embaixador brasileiro Rubens Antonio Barbosa, sobre as relações bilaterais, especialmente no terreno econômico-comercial. Acho que ele foi leniente demais para com os defeitos de ambos os países, ainda que os argentinos tenham abusado (bem mais do que o Brasil) do direito de errar e de perpetrar bobagens. Isso há pelo menos 80 anos, desde 1930, provavelmente. E, desde o surgimento dessa figura ímpar que foi Perón (tomem como quiserem o "ímpar"), a Argentina vive sequestrada por uma ideologia especialmente nefasta para o seu desenvolvimento (não nos iludamos, o Brasil corre o mesmo risco, embora de forma mais atenuada).
Por outro lado, não acho que o Brasil deva ser tolerante com as discriminações argentinas: quando se assinam acordos, eles devem ser cumpridos, ou denunciados. O que não se pode é distorcê-los, ou descumpri-los, apenas para fazer favor a uma das partes.
Em todo caso, melhor para com meus comentários antecipados e remeter ao artigo.

Ser ou não ser
Rubens Barbosa
O Estado de São Paulo, Opinião, Terça-Feira, 22 de Dezembro de 2009

A Argentina vive uma crise existencial pela dificuldade de encontrar uma saída para os problemas políticos e econômicos domésticos e para encontrar uma atitude adequada nas relações com o Brasil, vizinho e principal parceiro. Isso é agravado pela percepção de perda de espaço, resultado da estabilidade da economia e da projeção externa brasileiras.

Um dado sintetiza bem o drama psicológico vivido pelo governo e pela sociedade argentinos. Até a década de 60, o PIB da Argentina era maior que o do Brasil. Em 2009 o PIB de São Paulo é uma vez e meia o daquele país. Só o investimento da Petrobrás para o período 2009-2013 representa mais de 55% do PIB argentino.

Pesquisas de opinião na Argentina registram a preocupação com o caráter que as relações bilaterais estão adquirindo e mostram que não há consenso entre as diferentes visões sobre o futuro do país. As lideranças políticas e econômicas estão obcecadas pela percepção de que a Argentina tem de se defender do Brasil pelas assimetrias do tamanho, da participação no mercado, de padrões de especialização e regulatórias. As explicações para o crescimento diferenciado entre as duas economias criam bodes expiatórios como o BNDES (não existe banco de fomento na Argentina), que gera um déficit estrutural, e o dinamismo do comércio exterior brasileiro, que gera desequilíbrio da balança comercial. Essas desculpas escondem convenientemente as mazelas políticas, os desencontros na política econômica e a falta de uma visão de futuro das elites políticas e empresariais argentinas.

Fui convidado a participar em Buenos Aires de encontro para discutir, de maneira franca, as preocupações com o futuro do país e sobre como a Argentina deveria se posicionar em face das novas realidades bilaterais e também no contexto da integração regional. Hesitei em participar porque, depois de tantos anos acompanhando as relações bilaterais, formei minhas próprias convicções, nem sempre positivas, sobre as possibilidades existentes para a Argentina com o avanço econômico do Brasil e seu papel mais relevante no cenário internacional.

Há, atualmente, no Brasil percepções distintas entre governo e setor privado em relação à Argentina e minhas observações procuraram refletir as visões prevalecentes no meio empresarial.

As condições políticas, econômico-financeiras e comerciais do relacionamento mudaram pelos avanços registrados no Brasil e pelo retrocesso ocorrido na Argentina. Embora o Brasil tenha continuado a ser um sócio muito importante, a agenda argentina se tornou essencialmente defensiva. Aí talvez resida hoje o principal problema do ponto de vista psicológico e das percepções.

Interessa ao Brasil uma Argentina próspera e bem-sucedida e, por isso, encontrando um ponto de equilíbrio em sua política interna, ela deveria aproveitar ao máximo o crescimento econômico brasileiro. No entanto, o problema psicológico argentino, agravado pela dificuldade de escolher o caminho que o país deveria seguir, impede a adoção de uma atitude mais ofensiva para aproveitar as oportunidades que se abrem pela nova inserção global do Brasil.

O governo e o setor privado argentinos deveriam deixar de se preocupar com o sucesso do Brasil e começar a aproveitar o crescimento do mercado vizinho, como alguns já estão fazendo. Para tanto, a atual posição defensiva na área comercial, que tantas restrições e abusos têm criado aos produtos brasileiros, não parece ser a forma mais adequada para a defesa dos interesses do setor produtivo argentino. Mais abertura e menos protecionismo seria o nome do jogo. Um dos obstáculos para alcançar esse objetivo é a extrema dependência por parte do empresariado em relação ao governo de Buenos Aires, o que, visto do ponto de vista do setor privado brasileiro, dificulta uma parceria direta para desenvolver uma agenda positiva entre os empresários dos dois países.

Em atenção às indagações argentinas, não deixei de tecer alguns comentários procurando identificar as perspectivas no relacionamento bilateral para os próximos anos.

A prioridade para o Brasil das relações com a Argentina deve continuar, pois se trata de uma política de Estado, e não de governo. No caso de vitória nas urnas da candidata da situação, a atual política possivelmente seria mantida e talvez aprofundada. No caso de vitória da oposição, arrisquei a opinião de que poderá haver mudanças de ênfases e de estilo. A diplomacia da generosidade do atual governo, refletindo uma atitude de paciência estratégica, poderá sofrer modificações. As restrições comerciais que hoje já afetam quase 20% do intercâmbio comercial dificilmente seriam toleradas, como está ocorrendo agora. Observei que o governo argentino deveria tentar obter todas as vantagens possíveis ainda durante o atual governo brasileiro, porque dificilmente qualquer outro governo em Brasília manteria um ambiente tão generoso e concessivo aos interesses argentinos. Em termos de integração regional, o Mercosul continuará a existir, mas o Brasil não aceitaria ficar subordinado aos humores internos argentinos e a união aduaneira possivelmente se transformaria, na prática, numa área de livre comércio, como começa a ocorrer hoje.

Em vez de inventar desculpas - assimetrias, déficit estrutural, desequilíbrio comercial - para justificar o crescente distanciamento entre os dois países, ressaltei, de forma cândida, as vantagens para a Argentina de uma relação política e comercial aberta, sem ressentimentos nem restrições com o Brasil. Referindo-me à recente declaração da presidente Cristina Kirchner de que a Argentina quer ser sócia, mesmo menor, do Brasil, concluí, para perplexidade geral, que a Argentina apenas teria de resolver o que prefere ser em relação ao Brasil: se um México ou um Canadá.

Rubens Barbosa é presidente do Conselho de Comércio Exterior da Fiesp

1599) O fracasso da cupula "climatica" de Copenhagen

O fiasco de Copenhague
Editorial O Estado de São Paulo, Terça-Feira, 22 de Dezembro de 2009

Ninguém esperava que a Conferência das Nações Unidas sobre Mudanças Climáticas - a chamada Copenhague 2009 - fosse resultar em decisões políticas que significassem o começo do fim do aquecimento global que ameaça a existência da vida no planeta. No máximo, a reunião de cúpula deveria estabelecer as condições para que a próxima cúpula, marcada para dezembro, no México, adotasse metas obrigatórias de redução dos gases do efeito estufa e criasse os meios para que os países pobres e em desenvolvimento pudessem custear tanto as mudanças de seus modos de produção como os processos de adaptação a elas.

Mas o que se viu em Copenhague foi uma confusão babélica, que terminou - fato raríssimo na história das cimeiras - sem que houvesse um documento final, uma declaração conjunta ou mesmo uma entrevista coletiva em que os organizadores do evento explicassem as conclusões a que chegaram. Por absoluta falta de consenso - e as decisões, no sistema da Organização das Nações Unidas, são tomadas desta forma, não sendo aprovadas se apenas um país rejeitar a proposta -, o máximo que se conseguiu foi transformar o que deveria ser o documento final num mero apêndice de uma decisão regimental.

Nem mesmo as propostas de corte de emissões de gases estufa e as ofertas de contribuições em dinheiro para o fundo comum de mudança e adaptação, levadas por vários países, foram incluídas no tal apêndice.

A cúpula de Copenhague foi mais do que perda de tempo. O fiasco certamente será determinante no esfriamento da opinião pública mundial. Nos últimos dois anos, além dos gastos na preparação da conferência, governos e entidades não-governamentais que se preocupam com o problema do aquecimento global trataram de mobilizar as respectivas populações para o que seria um esforço planetário de contenção da devastação ambiental.

Mas o resultado de Copenhague 2009 foi anticlimático. Divergências entre os dois países que mais poluem - os Estados Unidos e a China - levaram a um impasse. Antes, os organizadores da conferência haviam preparado um rascunho de documento de trabalho que, se adotado, permitiria aos países ricos continuar poluindo e condenava os países pobres a arcar com os custos econômicos e sociais do efeito estufa. Distribuído para uma dezena de países, ditos formadores de consenso, o documento causou indignação e foi engavetado. A infeliz sondagem, no entanto, mostrou que rumos a conferência tomaria. Finalmente, numa última tentativa para salvar a reunião de cúpula, os governantes do Brasil, China, Índia e África do Sul - aos quais depois juntou-se o presidente Barack Obama, sem ter sido convidado - reuniram-se numa sala fechada e elaboraram um documento que não limitava o aumento do aquecimento global a 2°C, não previa recursos suficientes para alcançar a meta e não dava caráter obrigatório às decisões da cúpula.

Em plenário, o documento foi rejeitado pelo representante de Tuvalu - o primeiro a pedir a palavra. Seguiu-se uma onda de protestos e, a partir daí, a conferência se esvaziou melancolicamente. Cada um dos 119 chefes de governo e de Estado que foram a Copenhague encontrou uma desculpa para antecipar a viagem de volta a seu país.

O fiasco da Conferência Copenhague 2009 foi, assim, maior do que o esperado. O fracasso deveu-se, em boa parte, a problemas de organização. Foram credenciados cerca de 45 mil participantes - um número absurdo, principalmente porque no recinto da conferência não cabiam mais que 15 mil pessoas. A superlotação tumultuou os trabalhos e acabou num confronto entre credenciados barrados na porta e a polícia.

Além disso, serão sempre remotas as possibilidades de consenso entre 192 países - dos quais compareceram 119 presidentes e primeiros-ministros - que têm regimes políticos diferentes, sistemas econômicos e estágios de desenvolvimento desiguais e distintas concepções de suas soberanias. Alguns, por exemplo, não admitem o monitoramento internacional das emissões.

Mais importante ainda, não havia um sólido documento técnico a partir do qual os políticos pudessem tomar suas decisões. Copenhague 2009 foi uma sucessão de erros que será preciso evitar. A ameaça ambiental é séria demais para ser tratada por amadores.

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Meus comentários (PRA):
Anti-climatica, seria o caso de dizer.
Qualquer que fosse o resultado, ele seria um fracasso, de diversas maneiras: (a) as regras nao seriam cumpridas; (b) mesmo que fossem elas nao serviriam para os fins pretendidos; (c) o aquecimento nao vai subir ou baixar por causa de regras, nem, alias, por mudancas de padroes de impacto delongado; (d) iria (vai) se gastar dinheiro a toa.
Acho que tem formas melhores de gastar dinheiro, se o que se pretende é diminuir a pobreza e as desigualdades, fontes de sofrimentos muito maiores do que 1 ou 2 graus de temperatura.
Nunca tantos transpiraram tanto por tao poucos resultados, alias inuteis...
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Paulo Roberto de Almeida

terça-feira, 22 de dezembro de 2009

1598) Politica Externa brasileira: as consequencias vem sempre depois...

Efeitos da visita do presidente do Iran ao Brasil nas relações bilaterais com os EUA (e outros itens da agenda diplomática também). Parece que os EUA estão perdendo o encanto com o "cara"...

Lula não é mais ''o cara''
Editorial O Estado de São Paulo, Terça-Feira, 22 de Dezembro de 2009

O Brasil está em baixa na bolsa de prestígio político de Washington. O entusiasmo demonstrado em abril pelo presidente Barack Obama - "esse é o cara", disse ele sobre o colega brasileiro, em Londres - parece haver murchado. Depois de vários atritos, é incerta a visita do presidente americano a Brasília em 2010. O presidente Luiz Inácio Lula da Silva tenta mostrar indiferença. Se Obama não vier, comentou, quem perderá será ele, porque deixará de ver como "o Brasil é importante, desenvolvido e tem muita coisa para mostrar". Mas não deixou de exibir certa condescendência: "Continuo com uma grande expectativa em relação ao governo Obama. Ele ainda vai ser uma surpresa", disse Lula ontem.

Com essas palavras, ele reiterou, de forma indireta e mais suave, o comentário recente de seu assessor para assuntos internacionais, Marco Aurélio Garcia. Segundo o assessor, a política de Obama tem sido uma decepção. O chanceler Celso Amorim tentou na ocasião diminuir o estrago causado por seu colega de governo. Mas não teve êxito. As divergências em torno da eleição em Honduras e o apoio brasileiro ao presidente iraniano foram muito além das diferenças normais entre governos.

O mal-estar contaminou a imprensa e chegou ao Congresso, onde o senador democrata Frank Lautenberg suspendeu a votação de medida benéfica a exportadores brasileiros. As isenções do Sistema Geral de Preferências perderão vigor no dia 31. A votação interrompida pelo senador poderia estendê-las por um ano. Segundo a assessoria de Lautenberg, a ação do senador foi uma resposta à decisão do STF contra a devolução imediata do menino Sean Goldman ao pai, o americano David Goldman.

O apoio de Lula ao presidente iraniano foi desastroso perante a imprensa americana. Pressionado internamente e criticado na maior parte do mundo por seu programa nuclear, Ahmadinejad, segundo editorial do Washington Post, procurou amigos no exterior e só encontrou, de início, os governos africanos de Gâmbia e do Senegal e os latino-americanos da Venezuela e de "dois de seus satélites, a Bolívia e a Nicarágua". Lula juntou-se a esse grupo quando os líderes da China e da Rússia condenavam a política iraniana. Assim, deu razão às democracias ocidentais para negar ao Brasil um assento permanente no Conselho de Segurança da ONU, acrescentou o jornal.

Lula também foi criticado pela imprensa americana e por analistas qualificados por se meter na política centro-americana sem saber o bastante sobre a região. Sua intervenção em Honduras foi vista como um obstáculo à solução da crise - erro agravado com a insistência em não reconhecer a legitimidade das eleições.

Para Moisés Naim, editor da revista Foreign Policy, "o Brasil se comporta como um país em desenvolvimento imaturo e ressentido". Diplomatas do Departamento de Estado têm reagido às ações do governo brasileiro com perplexidade, mas em outras áreas do governo a reação é de mal disfarçada hostilidade, segundo relatou em artigo publicado no Estado de domingo o jornalista Paulo Sotero, ex-correspondente do jornal em Washington e hoje diretor do Brazil Institute do Woodrow Wilson International Center for Scholars.

A nova política externa brasileira é conduzida às vezes "com a petulância de novos ricos", segundo experiente diplomata estrangeiro citado em artigo pelo ex-embaixador do Brasil nos Estados Unidos Rubens Ricupero. Nesse texto, publicado na Folha de S.Paulo, Ricupero contrastou o protagonismo do presidente Lula com a discrição do primeiro-ministro chinês, Wen Jiabao. "Queremos ser mediadores no Oriente Médio e em Honduras, onde nossa influência é quase zero, enquanto a Unasul, que fundamos, completa um ano sem conseguir eleger o secretário-geral", escreveu.

Em pouco tempo Lula envenenou, sem nenhum ganho econômico ou político para o País, o ambiente de boa vontade existente durante o governo republicano e mantido no começo da gestão de Barack Obama. Para ter influência global, comentou o Washington Post, o Brasil teria de abandonar o terceiro-mundismo de sua política externa. Não é provável que isso aconteça com o Itamaraty sob o domínio ideológico dos atuais formuladores da política externa.

19 comentários:
Marcos Borges Viana em 22/12/09 ás 20:07
É como o adolescente que não ajuda em casa e na casa do vizinho lava o carro, corta a grama e recolhe o lixo. Joga para a platéia (assim dá prá entender, né?)

Marcos Borges Viana em 22/12/09 ás 20:05
Em defesa de Obama deve-se dizer que o único país do mundo que elegeu um presidente para tratar de interesses estrangeiros está no hemisfério sul porque ao sul deste país, bem como a norte, leste e oeste todos cuidam de seus interesses como prioridade zero, mesmo em organismos cooperativos.

Eddie Sampaio em 22/12/09 ás 16:31
Obama ganhador do Nobel da Paz nada mais é do que o esperado. É assim que funciona o mundo. É assim que sempre funcionou. Num vai ser "se achando" que o governo do Lula vai conseguir alguma coisa... É só prestar atenção no que faz a China.... o resto, é jogar pra ninguém, ou melhor, para bobos como o Sarkozy.

marco antonio burgos burgos em 22/12/09 ás 15:33
Ricardo José fontes almeida
parabéns pelo comentário
o melanoderma filho do bush
já mostrou ao mundo a que veio
noel tão feio
premio nobel
sarapatel
galinha assada
com gosto de fel

Jose Affonso em 22/12/09 ás 15:10
O curioso e que os apoiadores da politica externa do PT sempre tentam justificar seu viceral antiamericanismo. Isto, mais recentemente pelos resultados ainda pifios na area externa do governo Obama, que mal completa um ano de existencia. A verdade e a seguinte: independentemente de Obama, a politica externa do PT jamais alcancara sua “estrela de Belem” (i.e., assento permanente no Conselho de Seguranca) enquanto estiver apoiando os brutais regimes instaurados nos paises ja apontados nestes comentarios. O risco para o Brasil e o de tornar-se reconhecido internacionalmente como o interlocutor e apoiador dos regimes mais vis deste planeta. O mais interessante e que o Brasil, aparentemente, nao se preocupa nem ao menos em tratar de promover valores basicos para a democracia brasileira como, por exemplo, a defesa dos direitos individuais mais basicos, naqueles paises. A relacao do Brasil com aqueles paises parece ser apenas de poder: "eu te apoio se voce me apoia". Veremos o que dirao os votos.

Ricardo José Fontes Almeida em 22/12/09 ás 13:41
A manchete correta para se ter a compreensão dos fatos deveria ser “Obama nunca foi o cara que todos inocentemente acreditavam”. Ou como já li uma vez “Obama um Falcão fantasiado de galinha”...

Ricardo José Fontes Almeida em 22/12/09 ás 13:31
Teria uma pergunta a fazer aos que neste espaço buscam compreender o mundo de hoje. Qual atitude ou ação inovadora que o Obama implantou na política internacional americana? Retirou o bloqueio de Cuba? Saiu do Iraque? Modificou a estratégia frente Afeganistão, Irã? Defendeu o respeito aos preceitos democráticos frente ao golpe de estado em Honduras? Retirou os subsídios aos produtos americanos que destroem as normas básicas de concorrência do mercado mundial? Passou a respeitar as decisões dos organismos internacionais como OMC, OEA e outros? Iniciou os diálogos, francos e sinceros com os povos e governos que não aceitam as imposições da política americana objetivando uma maior integração mundial? Usou de sua influencia junto a Israel pelo respeito aos direitos do povo palestinos? E poderia ficar aqui enumerando as várias expectativas que o mundo depositou neste homem, mas que até o momento não passaram de esperança vazia, de concreto nada mudou, nem nas questões climáticas. E para vocês verem, caros leitores, premiaram-no com o Nobel da Paz, que mico devem estar passando os jurados que assim o viam, não é? Uma NAÇÃO jamais ganhará respeito por uma posição de alinhamento simples e puro ou de lacaio serviçal de outra nação, e sim por uma postura de independência na defesa dos valores humanos da igualdade respeito entre os povos que a compõem.

Eddie Sampaio em 22/12/09 ás 13:24
Desde que o mundo é mundo quem dá as cartas, sempre, é quem tem poder hegemônico para tal. Se aliar aos países que controlam o poder não é tomada de posição, mas, apenas o único caminho para se chegar onde a algum objetivo. Se, por outro lado, os formuladores de nossa política externa pensam que chegarão a algum lugar, se unindo à ralé do mundo (Venezuela, Iran e Coreia do Norte e outros de pior calão) eles logo perceberão que nem a lider dessa corja o Brasil chegará; vide o fiasco da reunião de Manaus onde nenhum dos bolivarianos se apresentou e deixou com caras de bobos Lula e o patético Sarkozy. Seguir o exemplo da China e da Rússia é, no mínimo, o que se pode fazer para lograr algum êxito num futuro remoto. Acompanhar a Alemanha. o Japão e os Estados Unidos é mandatório. Fora dessa rota, só serão encontrados os percalços para os que trilham pelos caminhos mais tortuosos e acidentados. As eleições estão ai. Está claro que o país está fora de rota. Cabe ao povo brasileiro corrigir isso.

Virgílio Silva Chevalier em 22/12/09 ás 12:43
Essa campanha do Estadão para eleger o Serra não tem limites. Parem de querer subordinar a política externa brasileira às instituições norte-americanas. Que maldito complexo de inferioridade. Para Obama, é melhor ter alguém que pense diferente, mas que possa se aliançar (como no caso de Honduras) do que ter um zero à esquerda. Aliás, que fiasco o 'acordo' hondurenho patrocinado pelos EUA, hein?

Jose Affonso em 22/12/09 ás 11:46
O Brasil e o Itamaraty PT tem todo o direito soberano de implementar uma politica externa notadamente antiamericana e que apoia regimes reconhecidamente “democraticos” como Cuba, Ira, Coreia do Norte, Sudao, Venezuela e demais bolivarianos. Isto, obviamente, salpicado de um nivel de patriotada digno do infeliz regime militar. Qual o objetivo disto tudo? Assento permanente no Conselho de Seguranca da ONU? Que piada! O Brasil, que tem tido uma eficaz politica macroeconomica, perde uma oportunidade de ouro, unica em sua historia, de ter um papel construtivo na construcao de um sistema politico internacional democratico e justo – inclusive com direito a assento permanente no Conselho de Seguranca.

Alzira Souza em 22/12/09 ás 11:44
Para mim ele NUNCA FOI! A ficha dos EUA caiu antes tarde do que nunca. Penso que pelo menos esse título o presidente não vai usar nos palanques de "fudilma" (apud Agamenon Mendes Pedreira) em 2010.

EDSON NEGRAO em 22/12/09 ás 11:01
Não podemos dizer que o Irã e a Venezuela sejam democracias. Isso para não falar de Cuba. Definitivamente o governo Lula não é um defensor da democracia.

Saulo Mundim Lenza Lenza em 22/12/09 ás 08:44
O castelo de cartas erguido pelos formuladores da politica externa terceiro-mundista do Brasil está desmoronando.

José Benedito Vizioli Libório em 22/12/09 ás 08:43
Ainda bem que Lula não é mais o cara! Ele é presidente do Brasil e não tem procuração para defender outros interesses senão os nossos. O que o Obama está bravo é que o Brasil desempenha um papel ao qual os EUA estavam acostumados a fazer , o de defender a "democracia" no continente.
Só que hoje o Brasil é um ator de peso nas américas e no mundo e , com isso, conquistou o respeito de governantes em todo o mundo.
Hoje o Brasil está na pauta como ator e não como subserviente. Pena que com a eleição eventual da oposição isso talve sofra um refluxo. Será uma perda sentida.

JOSE EDEVALDO em 22/12/09 ás 08:20
BUSCH VEIO AO BRASIL E DANÇOU NO MORRO;
AS PALAVRAS DE GARCIA NÃO CAUSARAM ESTRAGOS, FORAM OBJETIVAS, SÃO PALAVRAS DE UM NEGOCIADOR, NÃO SERVO;
É NATURAL A IMPRENSA DOS EUA SEREM CONTRA A VISITA DO PRESIDENTE IRANIANO, ESTÃO DEFENDENDO SEUS INTERESSES;
OS ANALISTAS TÃO QUALIFICADOS ESTÃO SENTINDO QUE À MEDIDA QUE PAÍSES AMERICANOS ACORDAM, FICA MAIS DIFÍCIL SEREM EXPLORADOS; EDITORES DOS EUA ESTÃO SENTINDO QUE SUAS MAQUIAGENS JÁ NÃO ENGANAM;
COM RELAÇÃO À UNASUL, O QUE OCORRE AQUI NÃO É DIFERENTE DO QUE OCORRE NA EUROPA, NO MERCADO COMUM EUROPEU FAZEM DE CONTA QUE AS COISAS FUNCIONAM, O MESMO FOI CRIADA POR VOLTA DOS ANOS 50 E ATÉ HOJE PRECISA DE AJUSTES.
O BRASIL É UM GIGANTE QUE DEMOROU PARA SE CONSCIENTIZAR DO SEU TAMANHO E CAPACIDADE, MAS MUITOS AINDA DEVIDO A EDUCAÇÃO RECEBIDA, SE ACHAM NA OBRIGAÇÃO DE SE CURVAR, O MEDO DE SEREM OS PROTAGONISTAS OS LEVA SE INTIMIDAREM, EUA E EUROPA USAM A RECEITA DADA POR MAQUIAVEL, DIZEM QUE PODEM OS OUTROS ACREDITAM E OS SERVE, O NÍVEL DE RESPONSABILIDADE DOS EUA PODE SER COFERIDO NA COP15, NÃO QUEREM CONTRIBUIR PARA O CLIMA, MAS PARA FAZER GUERRA INJETAM BILHÕES, ATÉ PIADA FIZERAM, O MUNDO NÃO SE RESUME AO EUA E EUROPA.

Rafael Soares Torres em 22/12/09 ás 08:16
O que passa é que o sucesso econômico da gestão Lula lhe dá respaldo para manter suas políticas gerenciais, sob justificativa de que tudo o que é feito pelo Presidente funciona perfeitamente. Assim o é com essa parcialidade ideológica indisfarçável, com a qual ele recria a velha disputa de países ricos contra países pobres, de industrializados malvados contra não-industrializados pobrezinhos e vítimas de um sistema cruel. É sob esse contexto que ele acusa os Estados Unidos e protege monstros esquisitos como o líder do Irã e o ridículo bufão venezuelano. A opinião pública aplaude as gracinhas do Presidente e acha o máximo que o Sarkozy goste de aparecer nas fotos com o Lula. Mas a verdade é que se ele não deixar de ideologismos e passar a fazer o pragmaticismo, o realpolitik, em breve nem os perdidos presidentes Kirchner verão vantagens em se aliar a um esquerdolóide enrustido que acha que o mal do mundo é o Grande Ianque. Acorda, Lula.

JOSE EDEVALDO em 22/12/09 ás 07:46
É INTERESSANTE COMO ALGUNS BRASILEIROS INSISTEM EM QUE O BRASIL SEJA COLÔNIA DOS EUA, ESTÃO SEMPRE ATACANDO NOSSO GOVERNO POR DEFENDER NOSSOS INTERESSES, OUTROS PAÍSES NOS ELOGIAM COM A INTENÇÃO DE NOS AMOLECER E ASSIM FAZERMOS SUAS VONTADES, NA MESA DE NEGOCIAÇÃO DEFENDEM SEUS PAÍSES A FERRO, ENQUANTO ESTÃO SEMPRE NOS PEDINDO CONCESSÕES, COBRAM MUITO, FAZEM MUITO POUCO, AGEM COMO DONOS DO MUNDO, QUANDO ENCONTRAM ALGUÉM QUE NÃO SE CURVA A ELOGIOS, PASSAM A CRITICAR, E AINDA EXISTEM BRASILEIROS QUE CRITICAM NOSSA DIPLOMACIA POR NÃO ACEITAR QUE NOSSO POVO SEJA SERVIÇAL DOS EUA E EUROPA. QUANDO RECUPERO FOI MINISTRO DISSE UMA FRASE INTERESSANTE: " O QUE É BOM A GENTE MOSTRA O RUIM A GENTE ESCONDE", NO PERÍODO EM QUE RECUPERO REPRESENTAVA O BRASIL, O PAÍS AGIA COMO CAPACHO E CERTAMENTE NÃO É FÁCIL PARA O EX-MINISTRO ASSISTIR AO PAÍS SER PROJETADO PARA O MUNDO EM CONFORMIDADE COM SEU POTENCIAL, ALGUMAS PESSOAS DO GOVERNO ANTERIOR POSSUEM COMPLEXOS DE INFERIORIDADE, O QUE AS LEVAM A TEREM MEDO DE EXERCITAR O PODER, TEM VERGONHA DE DEFENDER SEU PAÍS E LUTAR POR SEU POVO, PREFEREM SEREM SUBSEVIENTES, SE ABALAM COM CRÍTICAS DOS EUA E OU EUROPEUS, FAZEM DE TUDO PARA AGRADÁ-LOS, SE HUMILHAM.

Tetsuo Shimura em 22/12/09 ás 07:32
A tardia constatação dos americanos sobre o desgoverno Lula, em breve será partilhada pelos europeus, asiáticos, principalmente os chineses e, então, teremos de exportar para países africanos, latinos e aos islâmicos.
A manutenção da atual política externa brasileira poderá também criar algumas dificuldades para importar ítens tecnológicos como os aviônicos para Embraer, equipamentos necessários para a Petrobras... Toda uma estrutura de viabilidade para transformar o Brasil realmente em um país maduro, formulado por FHC, está sendo desmontado pelo atual desgoverno. O Brasil continuará a ser um país para o futuro, quiça 2100, 2550...

1597) Os dez livros liberais mais importantes da decada

Uma lista feita, obviamente, por liberais.
Enviada pelo Diogo Costa, do Ordem Livre.

Quais dos livros publicados nos anos 2000 foram os mais importantes para a compreensão e a promoção da liberdade? Fizemos esta pergunta a 22 pensadores liberais, pedindo a cada um que listasse 5 livros em ordem de preferência. As diversas respostas convergiram para a lista que você confere a seguir.

10) O espetáculo do crescimento: aventuras e desventuras dos economistas na incessante busca pela prosperidade nos trópicos
Autor William Easterly
Editora Ediouro
Ano 2004
Numa época em que o combate à pobreza se tornou espetáculo, O espetáculo de crescimento se destaca pela sua análise lúcida e realista o desenvolvimento econômico. William Easterly, economista do Banco Mundial quando da publicação do livro, combinou exemplos de seus anos de experiência com a compreensão teórica, não de um "desenvolvimentista", mas de um economista que estuda o desenvolvimento aplicando um dos conceitos mais básicos da ciência: a importância dos incentivos. O estilo informal permitiu ao livro alcançar ampla audiência, e fomentou na grande imprensa um saudável cinismo sobre o altruísmo burocrático de instituições como BIRD e FMI.

9)Elements of Justice
Autor David Schmidtz
Editora Cambridge University
Ano 2006
A teoria da justiça está no cerne do pensamento libertário, mas isso não significa que haja somente uma abordagem para o tema. Elements of Justice rompe com a tradição monística dos libertários mais proeminentes, e procura entender "o que é de cada um" como um trabalho cartográfico. No mapa da justiça de David Schmidtz, a necessidade, o mérito, a igualdade e a reciprocidade imprimem seus traços sem o privilégio da exclusividade. Com uma impressionante capacidade de aprofundar múltiplos insights em pouco espaço, Schmidtz consegue em poucas páginas provocar cortes profundos em Rawls, Nozick e, com sutileza, propor alguma originalidade na forma como pensamos a justiça, sem perder o respeito de seus pares. Professor de um dos mais renomados departamentos de filosofia política do mundo, Schmidtz é a prova de que a filosofia política libertária não é incompatível com o prestígio acadêmico.

8) The White Man's Burden: Why the West's Efforts to Aid the Rest Have Done So Much Ill and So Little Good
Autor William Easterly
Editora Penguin
Ano 2007
É compreensível que William Easterly tenha sido o único autor a emplacar dois títulos nesta lista. Ao ser lançado em 2006, The White Man's Burden conseguiu provocar um impacto ainda maior do que seu predecessor. Apesar de muitos economistas considerarem O Espetáculo do Crescimento um trabalho mais sofisticado, The White Man's Burden é mais instigante. O livro entrou na lista de melhores do ano do Financial Times e da The Economist, e provocou reações por toda a indústria da filantropia, de Bill Gates (que disse não gostar do livro) até Amartya Sen (autor de uma resenha positiva para a Foreign Affairs). Sempre provocador, Easterly pergunta por que, apesar de gastar mais de 2 trilhões de dólares no século XX com auxílio externo, o Ocidente não conseguiu impedir que crianças africanas morram de malária por não terem acesso a remédios de 12 centavos e a redes de 4 dólares. Talvez porque o Ocidente esteja mais preocupado em gastar rios de dinheiro para aliviar um sentimento de culpa do que em efetivamente erradicar a pobreza.

7) From Mutual Aid to the Welfare State: Fraternal Societies and Social Services, 1890-1967
Autor David Beito
Editora The University of North Carolina
Ano 2000
O advento do welfare state, o "estado de bem-estar social", não criou redes de auxílio ex nihilo. Na verdade, o estado-providência apenas substituiu redes voluntárias e solidárias de assistência social por uma estrutura burocrática uniformizada e menos eficiente. David Beito conta em From Mutual Aid to The Welfare State uma história ignorada da natural demanda humana por providência material. Numa época em que o estado-providência se faz cada vez mais presente (e avança a passos largos nos Estados Unidos), o trabalho de Beito é de extrema importância para demostrar que a política não é o único (nem sequer o melhor) meio de atender às demandas sociais.

6) In Defense of Global Capitalism (Till Varlds Kapitalismens Forsvar)
Autor Johan Norberg
Editora Cato Institute
Ano 2003
O livro mais sistemático a refutar as alegações e ataques do movimento antiglobalização virou ele próprio um fenômeno global. Depois de se tornar bestseller na Suécia em 2001, a obra de Johan Norberg foi traduzida para o inglês em 2003 e a seguir para mais 13 idiomas. O livro acabou servindo de base para o documentário Globalization is Good, produzido pelo Channel 4 britânico e apresentado pelo próprio Norberg. A popularidade de sua argumentação decorre da postura de um autor jovem que não se esconde atrás de obscurantismo teórico. Norberg vai atrás das falácias anticapitalistas e as derrota uma de cada vez, com fatos e com ciência. Seus argumentos são tão francos e claros como o título de In Defense of Global Capitalism.

5) The Bourgeois Virtues: Ethics for an Age of Commerce
Autor Deirdre McCloskey
Editora University of Chicago
Ano 2007
The Bourgeois Virtues é certamente o projeto acadêmico liberal mais ambicioso da década. McCloskey não quer apenas argumentar que a economia de mercado nos tornou pessoas mais eficientes. Ela quer defender que a economia de mercado nos tornou pessoas melhores, mais virtuosas — e fazer essa defesa em um tomo de mais de 600 páginas (supostamente o primeiro em uma série de 4 volumes) perante um público-alvo condicionado a atirar pedras ao som da palavra burguesia. McCloskey balanceia seu esforço hercúleo com um estilo ensaístico, conversacional, sem jamais perder a erudição. O escopo de seu trabalho dificilmente encontra paralelos entre economistas liberais, vivos ou mortos. Ao promover a esperança, a fé, o amor, a justiça, a coragem, a temperança e a prudência, nenhum outro livro desta década consegue com mais sucesso defender a tese de que o mercado não apenas permite ao homem ganhar o mundo, como também pode ajudá-lo a não perder a alma.

4) Justice and its Surroundings
Autor Anthony de Jasay
Editora Liberty Fund
Ano 2002
Versão online
Nenhum outro anarco-liberal faz uso dos instrumentos da escolha racional com a originalidade e a sofisticação de De Jasay. De sua exposição sobre a desnecessidade do Estado para prover a ordem social, passando pelas críticas ao socialismo, até seu ataque fulminante aos teóricos de justiça contemporâneos, De Jasay consegue, nos ensaios que compõem Justice and its Surroundings, produzir um trabalho acadêmico sem par nesta década. Sua linguagem, às vezes técnica, às vezes jocosa, exige do leitor atenção e familiaridade com temas de ciência política e teoria dos jogos para ser propriamente digerida. Mas a recompensa para aquele que tem ambos é o acesso a uma das mentes mais férteis e menos convencionais da literatura liberal contemporânea.

3) The Myth of the Rational Voter: Why Democracies Choose Bad Policies
Autor Bryan Caplan
Editora Princeton University
Ano 2008
O insight central do livro de Bryan Caplan é audaz e contraintuitivo: a racionalidade de nossas ações tem um custo, e a estrutura de incentivos da democracia faz com que esse custo seja alto demais para os eleitores. Em vez de se orientarem racionalmente na esfera política, os eleitores costumam ser guiados pelos efeitos colaterais de suas crenças políticas, como o socialista que se crê santificado ao repetir um slogan, ou o nacionalista que sente alívio ao tomar o imigrante por bode expiatório. O impacto do livro de Caplan pode ser sentido por todo o mundo intelectual. Serviu de tema para segmentos de programas televisivos e até para uma edição inteira da Critical Review, além de ser resenhado por publicações como The Economist e The New Yorker. Uma das mais importantes contribuições econômicas para a ciência política nos últimos anos, nenhum outro livro da década foi mais emblemático da Escola de Virgínia do que The Myth of the Rational Voter.

2) Radicals for Capitalism: A Freewheeling History of the Modern American Libertarian Movement
Autor Brian Doherty
Editora Public Affairs
Ano 2008
A primeira década do novo século marca o fim de uma era na tradição da literatura liberal. Desde os anos 1920, com o lançamento de Socialismo de Mises, a corrente libertária vem pontuando cada década com um marco na tradição liberal. Os anos 1930 tiveram Our Enemy, the State de Nock; os 1940 tiveram O caminho da servidão de Hayek; os 1950, Quem é John Galt? de Ayn Rand; os 1960, Capitalismo e liberdade de Friedman; os 1970, Anarquia, estado e utopia de Nozick; os 1980, A ética da liberdade de Rothbard; e os 1990 fecharam o século com O livro negro do comunismo. Seria possível, ainda, montar uma lista de similar envergadura citando apenas obras aqui omitidas. Órfãos de seus principais heróis intelectuais - o último, Milton Friedman, faleceu em 2006 – os liberais do século XXI se descobriram com a responsabilidade de alimentar a tocha da liberdade com novo combustível intelectual. Para esse empreendimento, Radicals for Capitalism é indispensável. Não há outra introdução ao pensamento libertário mais completa para aqueles que preferem entender ideias abstratas através de uma narrativa histórica. Ao resgatar toda a tradição libertária com uma abrangência jamais feita, Brian Doherty permite aos liberais do novo século escreverem suas primeiras páginas conscientes do lugar que ocupam no contexto da tradição liberal.

1) O mistério do capital: por que o capitalismo dá certo nos países desenvolvidos e fracassa no resto do mundo
Autor Hernando de Soto
Editora Record
Ano 2001
O século XXI pode ser o século em que a miséria será erradicada da humanidade. Para aqueles que querem assumir o dever de fazer dessa promessa uma realidade, O mistério do capital é leitura obrigatória. Seu trabalho pioneiro fez de Hernando de Soto um dos economistas mais famosos do mundo, assim como alvo de atentados terroristas por parte dos maoístas peruanos. De Soto revolucionou o debate do desenvolvimento e teve o raro privilégio de atestar o sucesso da aplicação de suas ideias. Os desenvolvimentistas do século XX, que, chocados com a desigualdade entre ricos e pobres, se dedicaram a traçar esquemas redistributivos e burocráticos, conseguiram pouco mais do que inflar o poder político, incentivar a corrupção, obstruir a formação do estado de direito, e perpetuar a miséria. A alternativa oferecida por De Soto é mais realista. Ciente de que os países desenvolvidos não foram criados desenvolvidos nem seguiram programas de ajuda externa, o economista peruano coordenou uma série de investigações empíricas para identificar o que impede o terceiro mundo de atingir o mesmo nível de desenvolvimento. Sua descoberta é que os custos institucionais impostos por governos de todo o mundo são o principal obstáculo para a redução da pobreza. Em todo o mundo em desenvolvimento, as dificuldades à formalização de comércio, trabalho, contratos e propriedade exclui uma parcela da sociedade humana da participação no mercado. A propriedade imobiliária é o caso mais emblemático. O fato de os estados não reconhecerem os direitos de propriedade de milhões de pessoas aos imóveis que elas de fato possuem impede que elas capitalizem bens que somam quase 10 bilhões de dólares. É a livre iniciativa que vem tornando a miséria cada vez mais uma exceção no mundo desenvolvido, e é a falta de livre iniciativa que aprisiona milhões de pessoas numa condição de pobreza, revela O mistério do capital.


Esta lista, que começa com um livro sobre desenvolvimento, termina como um livro sobre desenvolvimento. Para um século em que o bem-estar humano pode se tornar universal, nada mais oportuno.

Participaram da votação para os 10 livros liberais mais relevantes da década:
Alberto Mingardi, diretor geral do Istituto Bruno Leoni.
Alejandro Chafuen, presidente da Atlas Economic Research Foundation.
Alex Tabarrok, economista da George Mason University.
André Azevedo Alves, diretor de Causa Liberal.
Bryan Caplan, economista da George Mason University.
Daniel Klein, economista da George Mason University.
David Boaz, vice-presidente executivo do Cato Institute.
Diogo Costa, coordenador do OrdemLivre.org.
Emmanuel Martin, diretor do UnMondeLibre.org.
Fred Smith, presidente do Competitive Enterprise Institute.
Jason Kuznicki, research fellow do Cato Institute.
Joey Coon, diretor de programas estudantis do Cato Institute.
Juan Carlos Hidalgo, coordenador de projetos para a América Latina do Cato Institute.
Jude Blanchette, gerente institucional para a Ásia da Atlas Economic Research Foundation.
Khalil Ahmad, diretor de Alternate Solutions Institute.
Leonard Liggio, vice-presidente acadêmico da Atlas Economic Research Foundation.
Marius Gustavson, gerente de projeto do Civita.
Martin Agerup, colunista, presidente da academia dinamarquesa de estudos futuros.
Matt Zwolinski, professor de filosofia na University of California, San Diego.
Peter Boettke, economista da George Mason University.
Tom Palmer, vice-presidente de programas internacionais da Atlas Economic Research Foundation.
Will Wilkinson, editor de Cato Unbound.