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quinta-feira, 24 de dezembro de 2009

1609) Lula: personalidade do ano para o Le Monde

Lula, l'homme de l'année 2009
Eric Fottorino
Le Monde, 24 décembre 2009

Pour la première fois dans son histoire, "Le Monde" a décidé de désigner la personnalité de l'année.

Pour la première fois dans son histoire, Le Monde a décidé de désigner la personnalité de l'année. "Sa" personnalité de l'année. L'exercice pourrait paraître hasardeux ou galvaudé. Qui distinguer ? Selon quels critères ? Au nom de quelles valeurs ? Comment se différencier de grands et prestigieux confrères étrangers, tel l'hebdomadaire américain Time, qui nous a depuis longtemps devancés sur ce chemin en élisant sa "person of the year" ?

Nos discussions ont ainsi mis en lumière ce qui nous rassemble sous la bannière du Monde. Puisque, depuis soixante-cinq ans, le titre de notre journal est une invitation au regard planétaire, nous avons choisi une personnalité dont l'action et la notoriété ont pris une dimension internationale. Soucieux de sortir des choix obligés qui auraient pu nous porter vers le président des Etats-Unis, Barack Obama (mais il fut davantage l'homme de 2008 que celui de 2009), nous avons aussi écarté les personnalités "négatives", encore que leur action soit déterminante dans la nouvelle configuration mondiale : Vladimir Poutine et sa tentation-tentative de reconstituer l'empire soviétique; Mahmoud Ahmadinejad, dont chaque parole et chaque acte sont un défi à l'Occident.

Depuis sa création, Le Monde, marqué par l'esprit d'analyse de son fondateur, Hubert Beuve-Méry, se veut un journal de (re)construction, sinon d'espoir; il véhicule à sa manière une part du positivisme d'Auguste Comte, prend fait et cause pour les hommes de bonne volonté. C'est pourquoi, pour cette première désignation, que nous souhaitons désormais renouveler chaque année, notre choix de raison et de cœur s'est porté sur le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, plus connu sous le simple nom de Lula.

Il nous a paru que par son parcours singulier d'ancien syndicaliste, par sa réussite à la tête d'un pays aussi complexe que le Brésil, par son souci du développement économique, de la lutte contre les inégalités et de la défense de l'environnement, Lula avait bien mérité… du monde.

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Commentaires des lecteurs:

Nassim A.
24.12.09 | 14h59
Un défi permanent à l'Occident est négatif car cela n'apporte absolument rien de constructif. Ahmadinejad n'a rien fait pour le peuple iranien, pour la démocratie et l'égalité dans son pays (bien au contraire). Il n'a participé à aucune avancée ou discussion internationale sérieuse ne concernant pas son pays, notamment par rapport au Liban où il a clairement un rôle à jouer, préférant narguer le monde avec l'éternel débat nucléaire, Israel... Je ne vois pas où trouver du positivisme!

Gribouillette
24.12.09 | 14h56
Evo morales aurait été un choix plus judicieux et moins révérencieux.

MICHEL S.
24.12.09 | 14h52
Lula et son "souci du développement économique". Pour ça oui mais en faisant quoi ? Arrêt de la déforestation ? faux. Il continue de laisser faire largement les coupables. La lutte contre les inégalités ? du bout des lèvres, pour ne pas choquer les grands propriètaires terriens. Et ne parlons pas du déchaînement de la production de nécro-carburants à grands coups de destruction de ressources alimentaires et de production d'OGM. Vraiment, pas de quoi en faire un héros mondial ...

Tatiana M.
24.12.09 | 14h13
Je suis brésilienne et je ne suis pas d'accord avec ce choix! Il y a encore ici beaucoup de contradictions et corruption.

Georges D.
24.12.09 | 13h57
Bienheureux brésiliens qui ont élu un véritable homme d'état.

Josua
24.12.09 | 13h52
Un homme admirable quio travaille sans relâche et sans compromis pour tous les rapprochements. N'oublions pas Cardoso qui est aussi à l'origine de la croissance actuelle et géométrique du Brésil. Lula loin de s'enfermer profite de la nouvelle grandeur de son pays pour s'engager dans le monde dans des choix courageux, à Copenhague il fut sans doute le seul à proposer une avancée réelle

Kevin S.
24.12.09 | 12h57
"Personnalité négative" ? Ce sont les personnalités qui refusent la dictature de la toute-puissance de l'Occident ? Bravo Eric de nous jouer à nouveau le choc des civilisations...

Pierre B.
24.12.09 | 12h48
Bravo pour cette initiative du Monde. Félicitations pour votre choix. Lulla incarne pour moi l'homme politique nouveau qui sait d'ou il vient et sait peut être vers quoi il faut aller. Cela me réconcilie un peu avec le Monde dont les orientations et les articles pendant l'année écoulée m'ont déçus Au point ou encore ce matin je me posai la question de savoir si je maintenai mon abonnement.

antoine m.
24.12.09 | 12h46
Le choix aurait put être plus argumenté

Jean-Pierre B.
24.12.09 | 12h36
D'accord!

euplagia
24.12.09 | 12h35
En quoi un "défi à l'Occident" est-il nécessairement négatif ?

Christophe B.
24.12.09 | 12h25
C'est un choix judicieux et représentatif: le Brésil a bien changé ces dernières années, on y vit mieux, et il n'est plus question de lui contester son titre de première puissance sud-américaine. J'y vais régulièrement pour affaires et l'évolution est très nette, au contraire de l'Argentine des Kirchner par exemple.

Bruno B.
24.12.09 | 12h01
Je partage ! Il faut mettre en valeur les hommes de bonne volonté...

L.Leuwen
24.12.09 | 12h01
Excellent choix.

OMER
24.12.09 | 12h00
Pourquoi pas effectivement beaucoup de qualités pour Lula ( que l'on a beaucoup vu bras dessus bras dessous avec notre agité national de président) ? Mais la starification, la personnalisation de la vie politique , le volontarisme d'un tel ou d'un tel , les "gens d' en haut" occupent déjà l'espace cathodique dans tout genre d' émissions . Pourquoi contribuer un tant soi peu à différencier les personnalités des peuples ? Combien d'anonymes passés sous silence ?

OLIVIER G.
24.12.09 | 11h41
" prend fait et cause pour les hommes de bonne volonté" Continuez !

Um comentário:

José Adriano M C Marinho disse...

Nous pouvons faire de nombreuses hypothèses sur le gouvernement du président Lula, de la crainte que la gestion serait donner au Brésil le moratoire sur la dette, qui ne serait pas la règle pour tous, etc ... Nous pouvons également voir l'ombre de la corruption qui ne cesse de planer dans nos parents au sujet de leur gouvernement. Le plus intéressant dans tout cela et à la consolidation de la démocratie, nous ne pouvons pas faire des discours à l'appui de sectaire et partiale, sans proposition concrète pour le Brésil a utilisé les médias comme la fameuse "presse Brown," en utilisant la stratégie de la diffamation, la déformation et l'induction, se vend comme "vérité". Il est impossible d'ignorer l'un des nombreux aspects négatifs du gouvernement «Lula», cependant, ne s'est jamais senti si fier de vivre dans ce pays. Dans ce pays où un employé a atteint "une puissance maximale de l'exécutif" plutôt que "les sociologues, économistes, administrateurs, militaires et toute la classe politique ancienne de ce pays", laissant de côté le «syndrome de cabots, rêver et construire un pays "grand", à l'intérieur qu'à l'extérieur. Tous les indicateurs économiques, éducatives, sociales, culturelles et de santé améliorés. Si la crise de l'économie rencontrées par l'administration Cardoso, avec un intérêt accru à la spéculation financière, gel des salaires et des marchés, la privatisation d'entreprises stratégiques, où la période précédant les élections de 2002, par les commérages et la calomnie l'intérêt réel par an atteint le niveau de 45%, comme une manière de déstabiliser la gouvernance d'un gouvernement qui préconise des changements. Le gouvernement Lula, appelle la crise de la "petite vague", les points pour les pays riches (responsables de la crise) en les qualifiant de la responsabilité de le résoudre, et sans décline à faire de même, les appels à la population, maintenant plus riche ne pas craindre la crise et continuer à consommer, si bien qu'aujourd'hui, tous les économistes, est d'accord qu'il était de notre consommation intérieure qui a eu le plus durement l'impact de la crise, qui fait du Brésil, un pays en développement est l'un des premiers pays à sortir de là, sans augmenter d'un point de pourcentage d'intérêt réel, y compris la baisse des taux d'intérêt. Pour la première fois de son histoire, un grand nombre de la population peut effectivement lieu entre les classes sociales, et ne rêve plus que d'un avenir meilleur. Aujourd'hui, notre presse nationale, je ne sais pas pourquoi ... lorsqu'il s'agit de l'amélioration des indicateurs de mai ou de fait se présenter comme une conséquence directe des actes du gouvernement actuel, elle présente comme un acte isolé d'un secteur particulier, comme quand il dit que «l'industrie brésilienne montre préparation et face à la crise du bien» comme si l'exemption de l'IPI, n'avait rien à voir avec le fait, ou quand il a indiqué que «La construction de secteurs d'emploi les plus importants dans le pays est en croissance», comme si le fait le gouvernement pour fournir l'accès à des prêts avec intérêt trop plus faible dans les banques publiques, ne les obligent pas à la concurrence à faire de même, ou lorsque vous créez un programme de logements à construire plus de logements, va élargir davantage l'accès au crédit, pas le marché de la construction chauffée. Eh bien, le Financial Times (conservateur), Le Monde (progressif), les médias internationaux, ne peut pas fermer les yeux sur les immenses difficultés que le Brésil doit encore faire face à visualiser et à anticiper l'avenir que les grands médias nationaux voués à la vieille politique mIUP essayer de cacher à notre peuple