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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

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quinta-feira, 6 de maio de 2021

L'Histoire: une sélection de livres récents publiés en Français, au site de la grande revue L'Histoire

Revue L'Histoire

 

Les livres du mois

 

 



La malédiction du pétrole

Aux pays de l'or noir. Une histoire arabe du pétrole, Philippe Pétriat, Gallimard, « Folio histoire », 2021, 468 p., 9,20 €.

Le boom de l'industrie pétrolière a profondément et rapidement transformé le Proche-Orient, aussi bien sur le plan économique que social et politique. Philippe Pétriat retrace ces bouleversements du point de vue des pays arabes.

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L'islam : une passion protestante

Luther et Mahomet. Le protestantisme d'Europe occidentale devant l'islam, XVIe-XVIIIe siècle, Pierre-Olivier Léchot, Cerf, 2021, 564 p., 29 €.

A partir du XVIe siècle, la tradition protestante s'est de plus en plus intéressée à l'islam, son prophète et son livre saint.

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Un monde fractionné

Organiser le monde. Une autre histoire de la guerre froide, Sandrine Kott, Seuil, 2021, 328 p., 23,50 €.

Les archives de l'ONU révèlent que les blocs de l'Est et de l'Ouest coopérèrent sur bien des points entre 1945 et 1991.

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Antiquité

 

 



De belles histoires

Ainsi parlent les dieux. Comment Grecs et Romains pensaient leurs mythes, Jean-Louis Poirier, Les Belles Lettres, 2021, 216 p., 21 €.

Quiconque imagine la mythologie grecque ou romaine comme un ensemble structuré que les fidèles des polythéismes antiques recevaient comme un guide moral ou spirituel doit sans tarder lire l'ouvrage de Jean-Louis Poirier […]

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Le roman de Thémistocle

Thémistocle, Olivier Delorme, Saint-Martin-de-Londres, H&O, 2021, 448 p., 23 €.

Ceci est un roman, et l’auteur le revendique comme tel. Mais un roman quelquefois éclaire l’historien, quand le romancier a pris la peine de lire soigneusement sources et études historiques et les respecte […]

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Était-il fou ?

Caligula, Nicolas Tran, PUF, 2021, 176 p., 14 €.

L'historien, écrit Nicolas Tran, n'est « ni juge, ni procureur, ni avocat ». La vie de Caligula (12-41 ap. J.-C.) mérite d'être érigée en cas d'école du décryptage des sources auquel le spécialiste de l'Antiquité doit se livrer […]

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Tout sur Marc Aurèle

Marc Aurèle, Benoît Rossignol, Perrin, 2020, 716 p., 29 €.

Marc Aurèle, Véronique Boudon-Millot, PUF, 2020, 176 p., 14 €.

Il est rare que les hasards de l’édition fassent paraître au même moment deux monographies consacrées au même personnage, ici Marc Aurèle […]

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Le banquet des lettrés

Faut-il prendre les Deipnosophistes au sérieux ?, Christian Jacob, Les Belles Lettres, 2021, 304 p., 21 €.

Christian Jacob ne prend pas l'œuvre d'Athénée de Naucratis - une encyclopédie de la gastronomie antique sur le mode burlesque - comme une satire contre les excès de l'érudition. Il s'est plongé dans Le Banquet des sages comme un ethnographe part en expédition […]

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Moyen Age

 

 



Une invention médiévale ?

La Pensée économique au Moyen Age. Richesse, pauvreté, marchés et monnaie, Paolo Evangelisti, traduit de l'italien par Jacques Dalarun, Classiques Garnier, 2021, 288 p., 36 €.

Les hommes du Moyen Age ont pensé l'économie. Telle est la thèse développée par Paolo Evangelisti, professeur à Rome, à partir de l'analyse minutieuse des textes produits au fil des siècles par des penseurs religieux, mais aussi de plus en plus souvent laïques […]

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XVIe-XVIIIe siècle

 

 



Reines de cœur

Les Maîtresses du roi. De Henri IV à Louis XIV, Flavie Leroux, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2020, 424 p., 27 €.

Sur un sujet longtemps considéré comme frivole, Flavie Leroux nous propose une étude solide : un portrait de groupe finement ciselé de ces femmes d'exception que sont les maîtresses royales sous Henri IV et Louis XIV […]

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XIXe-XXIe siècle

 

 



Archives juives

Aux sources juives de l'histoire de France, Mathias Dreyfuss, préface de Yann Potin, CNRS Éditions, 2021, 420 p., 26 €.

Quelle place les Juifs ont-ils occupée dans le récit national ? Quel type d'histoire que celle des Juifs : une histoire « ghettoïsée » ou intégrée à celle de la France ? Ce sont les questions que pose de façon neuve l'ouvrage érudit de Mathias Dreyfuss en étudiant les sources juives de l'histoire de France, en l'occurrence les archives […]

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Fascinant coup

Les Coups d’État. Une histoire française, Patrick Lagoueyte, CNRS Éditions, 2021, 240 p., 24 €.

Même si la pratique du coup d’État semble avoir marqué le pas en France – la dernière tentative a été opérée par des généraux en Algérie en 1961 –, l’expression fait toujours partie du vocabulaire des politiques […]

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Le monarque oublié

Eugène de Beauharnais. Fils et vice-roi de Napoléon, Michel Kerautret, Tallandier, 2021, 400 p., 23,90 €.

« La figure aimable d’un héros modeste » : telle est la définition la plus juste du successeur un temps désigné de Napoléon, Eugène de Beauharnais, le fils de Joséphine qu’il adopta et dont il fit un militaire courageux et un administrateur accompli […]

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Martyrs républicains

Les Quatre Sergents de La Rochelle. Le dernier crime de la monarchie, Jacques-Olivier Boudon Passés composés, 2021, 283 p., 22 €.

Avec Les Naufragés de la Méduse (Belin, 2016) Jacques-Olivier Boudon faisait l'histoire d'un monument national (le tableau de Géricault), mais aussi des défaillances de la Restauration, qui rétablissait dans des fonctions de commandement des hommes inaptes, aigris et usés par l'exil […]

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« L'un grand, l'autre petit » : les deux Napoléon

De Buonaparte et de Napoléon, François René de Chateaubriand, textes choisis et présentés par Bernard Degout, Perrin, 2021, 256 p., 18 €.

Celles et ceux qui seraient las des polémiques autour de la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon pourront se mettre au vert en allant visiter Chateaubriand [...]

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Nietzsche l’inclassable

Pierre-André Taguieff, Les Nietzschéens et leurs ennemis, Cerf, 2021, 496 p., 24 €.

L'interprétation de l'œuvre de Nietzsche a toujours été contradictoire. Nietzschéens de droite et nietzschéens de gauche se sont disputé l'héritage. La nature fragmentaire de cette œuvre, dont la majeure partie est faite d'aphorismes, se prête au jeu facile des morceaux choisis. Pierre-André Taguieff passe ainsi au crible de sa vaste érudition dans Les Nietzschéens et leurs ennemis les exemples de récupération de l’auteur d’Ainsi parla Zarathoustra [...]

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La France et l’Afrique

La France et l’Afrique, 1830-1962, Isabelle Surun (dir.), Neuilly-sur-Seine, Atlande, 2020, 400 p., 19 €.

Il est des concours de circonstances heureux ! Ainsi la question mise au programme des écoles nationales supérieures en 2021 – « La France et l’Afrique, 1830-1962 » – permet-elle la parution d’un manuel qui se révèle fort utile, bien au-delà de l’épreuve annuelle […]

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Les chaînes et la Terre

Le Mémorial du bagne calédonien. Entre les chaînes et la Terre, Louis-José Barbançon, Papeete, Au vent des îles, 2020, 1 096 p., 85 €.

Ces deux volumes imposants rassemblés en un coffret méritent le nom de « mémorial », non seulement par leur volonté d’aborder des décennies d’histoire pénale et coloniale de la Nouvelle-Calédonie, mais aussi parce qu’ils rassemblent une iconographie en grande partie inédite, une abondance d’éléments chiffrés et des documents d’une infinie variété […]

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Parcs, lieux de luttes

Crimes contre la nature. Voleurs, squatters et braconniers. L'histoire cachée de la conservation de la nature aux États-Unis,Karl Jacoby, traduit de l'anglais par Frédéric Cotton, Toulouse, Anacharsis, 2021, 448 p., 23 €.

Dans ce monument qu'est devenu Crimes Against Nature depuis sa parution en 2001, Karl Jacoby lève le voile sur une mise en parc de la nature qui consiste à créer de nouvelles lois et, dès lors, de nouveaux délits […]

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Les chiens de Virginia

Entre chiens et Woolf. Une affaire de femmes, Mireille Duchêne, Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 2020, 150 p., 10 €.

Tout en jouant dans son titre sur la proximité entre wolf (« loup », en anglais) et Woolf (Virginia), Mireille Duchêne s’interroge sérieusement sur l’importance des chiens dans l’œuvre de l’écrivaine britannique – plusieurs milliers d’occurrences ! […]

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La République idéale

La Pensée politique de Clemenceau, Sylvie Brodziak, Samuël Tomei (dir.), CNRS Éditions, 2020, 208 p., 22 €.

La pensée politique de Georges Clemenceau a fait l’objet d’un colloque organisé en 2014 par la Société des amis de Georges Clemenceau. La présentation des actes de ce colloque s’ordonne autour de deux grands axes : le républicain et la France, le républicain et le monde […]

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Art et fascisme

Art et fascisme. Peindre l’italianité, 1922-1943, Lucia Piccioni, Les Presses du Réel, 2021, 464 p., 34 €.

Voilà un livre novateur qui va faire sans doute discuter les historiens de l’art et les historiens du fascisme italien. Lucia Piccioni reprend à nouveaux frais un débat qui peut sembler secondaire mais qui intéresse pleinement la nature du fascisme, totalitaire ou non […]

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Leur « guerre »

Combattre, survivre, témoigner. Expériences soviétiques de la Seconde Guerre mondiale, Emilia Koustova (dir.), Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2020, 470 p., 30 €.

Événement central de l’histoire soviétique, la Seconde Guerre mondiale reste aujourd’hui un élément essentiel des politiques, des identifications et des débats dans les différents pays issus de l’implosion de l’URSS […]

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Têtes coupées

Leaders assassinés en Afrique centrale, 1958-1961. Entre construction nationale et régulation des relations internationales, Karine Ramondy, L’Harmattan, 2020, 596 p., 39 €.

Aussi tragique soit-il, le sujet de ce livre-thèse peut paraître ténu. Quatre leaders sont étudiés, Barthélémy Boganda, Félix Moumié, Ruben Um Nyobè, la victime la plus emblématique de ces assassinats étant le Congolais Patrice Lumumba, exécuté en janvier 1961 et dont le corps fut dissous dans l’acide. Or il apparaît que l’assassinat politique a été, à ce moment essentiel de la constitution des États nationaux africains […]

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Robert Badinter 

Robert Badinter, l'homme juste, Dominique Missika, Maurice Szafran, Tallandier, 2021, 271 p., 19, 90 €.

Livrer les secrets d'un homme qui n'aime pas se livrer, même en secret : tel est le défi que se sont lancé une historienne, Dominique Missika, et un journaliste, Maurice Szafran, dans cette traversée du XXe siècle guidée par Robert Badinter depuis 1928 […]

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Écrits nucléaires

Tchernobyl par la preuve. Vivre avec le désastre et après, Kate Brown, traduit de l'américain par Cédric Weis et Marie-Anne de Béru, Arles, Actes Sud, 2021, 528 p., 25 €.

Tchernobyl, le plus grand accident nucléaire civil jamais survenu, a fait l'objet de plusieurs études importantes qui ont pointé la réaction totalement inappropriée de la direction soviétique face à cette catastrophe inédite ainsi que les conséquences politiques, sociales, environnementales et de santé publique de cet événement qui a été aussi un « accident de société » révélateur de l'état de délabrement avancé de l'URSS au milieu des années 1980. Dans sa magistrale synthèse, Kate Brown va plus loin dans l'analyse […]

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Général

 

 



Esclaves amérindiens

L'Autre Esclavage. La véritable histoire de l'asservissement des Indiens aux Amériques, Andrés Reséndez, Albin Michel, 2021, 544 p., 25 €.

Si la couronne espagnole proscrit cette traite atlantique à rebours puis l'asservissement des Amérindiens en 1542, on compterait pourtant aux Amériques entre 2,5 et 5 millions d'esclaves natifs du Nouveau Monde de la fin du XVe à la fin du XIXe siècle. Andrés Reséndez livre ici une étude stimulante de ces « autres esclaves », en majorité des femmes et des enfants […]

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La passion des livres

Histoire des libraires et de la librairie, de l'Antiquité jusqu'à nos jours, Jean-Yves Mollier, Arles, Actes Sud, 2021, 216 p., 29,90 €.

Petite Histoire de la librairie française, Patricia Sorel, La Fabrique, 2021, 248 p., 15 €.

Derrière le libraire se cachent bien des métiers, copiste et calligraphe, archiviste et bibliothécaire, parcheminier et relieur, correcteur, imprimeur, éditeur, diffuseur et bien sûr commerçant, en boutique et itinérant […]

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L’action extérieure de la France

L’action extérieure de la France, Georges-Henri Soutou (dir.)Paris, PUF, 2020, 598 p., 29 €.

Chaque année, l’Académie des Sciences morales et politiques propose à ses membres et au public qui suit ses travaux un nouveau cycle de communications portant sur le monde passé et présent, observé à travers l’action des hommes et des femmes qui l’ont fait et le font. Georges-Henri Soutou, président de l’Académie pour l’année 2019, avait choisi le thème : « L’Action extérieure de la France » […]

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Un deuil

Disaster Falls, Stéphane Gerson, traduit de l’anglais par Thomas Grillot, Alma, 2020, 244 p., 22 €.

« En toute chose, la fin est ce qu’il y a de plus important. » L’historien Stéphane Gerson, directeur de l’Institute of French Studies à New York University, cite ces mots d’Aristote au terme du récit qu’il consacre à la mort accidentelle de son fils de 8 ans […]

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Antonio Paim: um mestre aos 87 anos - Ricardo Velez-Rodriguez (2014)

 Um antigo texto de um de seus apreciados discípulos

domingo, 13 de abril de 2014

Antonio Paim: um mestre aos 87 anos - Ricardo Velez-Rodriguez

Uma singela homenagem a um dos maiores pensadores brasileiros.
Site Rocinante, em 10/04/2014
http://pensadordelamancha.blogspot.com/2014/04/o-aniversario-do-mestre-antonio-paim.html

O ANIVERSÁRIO DO MESTRE ANTÔNIO PAIM

Da esq. para dir.: Maria, Arsênio, Leonardo, Anna Maria, Ricardo, Rosa, o mestre Antônio Paim, Augusta e Antônio Roberto



No passado 7 de Abril, um grupo de familiares, amigos e discípulos de Antônio Paim,  comemoramos em São Paulo os 87 anos do mestre. O evento aconteceu na Tasca do Zé e da Maria, em Pinheiros. A filha Augusta (que mora em S. Paulo) e a amiga Rosa Mendonça de Brito (residente em Manaus), planejaram tudo. Foi uma festa surpresa para o querido mestre. As organizadoras teriam gostado que mais amigos e discípulos do Antônio Paim estivessem presentes. Mas com o corre-corre foi difícil entrar em contato com mais pessoas. 

Estiveram presentes: Maria e Arsênio Corrêa (S. Paulo), Leonardo Prota (Londrina), Anna Maria Moog (Petrópolis), Ricardo Vélez Rodríguez (Londrina), Rosa Mendonça de Brito (Manaus), Augusta Fonseca Paim (S. Paulo) e Antônio Roberto Batista (S. Paulo).

Antônio Paim é um desses educadores que conseguem manter nexos de amizade com as várias gerações de discípulos que passaram pelas suas aulas. Coloco, a seguir, os depoimentos de três discípulos do mestre: Anna Maria Moog, Rosa Mendonça de Brito e Arsênio Corrêa. 

Eis o depoimento da Anna Maria Moog: "Ao receber o e-mail de Rosa (Mendonça de Brito)  propondo que eu fosse, dali a dois dias, participar de um jantar comemorativo do aniversário de mestre Antonio Paim, pensei que não conseguiria me desvencilhar dos compromissos prévios.  Mas logo decidi colocar tudo de lado e viajar para S. Paulo .  Valeu a pena. Foi uma enorme alegria estar com amigos de longa data, unidos justamente pela amizade, respeito e admiração que nutrimos pela figura de Paim. Ao longo dos anos, Antonio Paim tem sido nosso norte, a referência inelutável para seus amigos, ex-alunos e admiradores de sua obra, sobre todos os temas relativos à cultura, à filosofia, à moral e à política.  Acima de ser referência intelectual, reconhecemos nele o homem de bem, de postura discreta mas capaz de iluminar com suas palestras inteligentes e, por vezes, espirituosas, nossas reuniões.  O homem que nunca faltou  com seu apoio aos que a ele recorreram e jamais, jamais deixou um amigo 'na mão'.Inúmeros depoimentos sobre sua pessoa já o declamaram de sobejo. Por esse, e muitos mais motivos, o jantar dos 87 anos do jovem Antonio Paim foi festejado  com alegria, mormente porque proporcionou aos amigos a oportunidade de lhe demonstrar mais uma vez o carinho que lhe temos e a alegria de o abraçarmos".

A seguir, o depoimento de Rosa Mendonça de Brito: "O encontro com Paim, Augusta, Anna Moog, Leonardo Prota e Ricardo Vélez,   encontro de mestre e discípulos, colegas e amigos, em São Paulo, na Tasca do Zé e da Maria me fez retroceder no tempo e chegar a 1975, 39 anos atrás, quando da seleção para o Mestrado em Filosofia da PUC/RJ. Vencidas as duas etapas da seleção, a avaliação do projeto de dissertação e prova de língua estrangeira, tinha que encarar uma entrevista com três professores do Programa. Lembro-me que tive de passar pelo crivo de Celina Junqueira e de Antonio Paim, não me recordo do nome do outro professor. Naquele momento, quando da entrevista, uma pergunta de Paim me marcou profundamente. O mestre perguntou: 'EU GOSTARIA QUE VOCÊ ME EXPLICASSE POR QUE O HUME DESPERTOU O KANT DO SONO DOGMÁTICO?' Minha resposta foi: 'não sei, faço tal afirmação porque ela sempre esteve presente nos livros que estudei e nas aulas dos meus professores, mas nunca li ou ouvi qualquer explicação sobre a afirmação'. A resposta para o desconhecimento foi uma bela aula que nunca mais esqueci. Aceita, após aprovação na seleção, para compor a turma de Mestrandos de 1976, voltei a encontrar Antonio Paim em sala de aula. Minha intenção era fazer o Mestrado em Filosofia da Ciência, mas suas aulas me levaram a optar pela área de Filosofia Brasileira e procurá-lo para pedir - e confesso que bastante temerosa -, para que ele me orientasse. Para minha satisfação, ele aceitou. Naquela jornada, a fim de suprir a minha deficiência de conhecimentos - me sentia uma formiga diante de elefantes - e não decepcioná-lo, estudava pelo menos 18 horas por dia. Entrava na PUC às sete da manhã e saía às dez da noite, quando a Biblioteca fechava. Em casa, estudava pelo menos até 2 da madrugada, mas valeu a pena! Paim se colocava a disposição e, além disso, disponibilizava livros, orientava na busca de documentos e obras que deveria estudar. Defendida a Dissertação, em 1979, voltei para Manaus, mas não perdi o contato com o Mestre, que já considerava amigo. Com a criação do Doutorado em Filosofia Luso-Brasilera, na Gama Filho, submeti para a seleção de 1982 o meu Projeto de Tese com tema sugerido por Paim, feito da seguinte forma: 'Você topa realizar um estudo sobre a Filosofia de Kant no Brasil? É um estudo denso, mas é muito importante para o pensamento brasileiro'. Eu lhe perguntei: 'O senhor acha que eu tenho competência para realizar este trabalho?'  A resposta foi: 'sim, tenho certeza que você fará um bom trabalho'. Era um estudo que ele pretendia realizar 5 anos mais tarde, mas que, acreditando na minha capacidade, o delegou a mim. Diante da demonstração de confiança,  senti-me lisonjeada e, apesar de apavorada com a dimensão e profundidade do estudo, resolvi aceitar o desafio. Enfrentei algumas dificuldades: doença, fechamento do setor de obras raras da Biblioteca Nacional, 2 filhos pequenos (Márcio com 1 ano e meio e Gisele com dois anos e oito meses), falta de empregada de confiança. Apesar disso, consegui com a orientação segura e indispensável de Paim, concluir o doutorado em três anos, tendo a honra de ter como membros da banca de defesa, além de Antonio Paim, Anna Maria Moog, Creuza Capalbo, Ricardo Vélez e Aquiles Guimarães, amigos queridos a partir de então.Naquele momento, além da dimensão de educador, descobri em Paim uma dimensão humana fantástica. Nunca passou a mão na minha cabeça, ao contrário, exigia o máximo de mim, cobrava o tempo todo, mas ajudava sempre através de discussões, de indicação de onde encontrar com pessoas ou instituições o material para o desenvolvimento do trabalho que envolvia pesquisa em obras raras. Evaristo de Moraes Filho, por intermédio de Paim, me disponibilizou a sua biblioteca particular, em sua casa, para que ali realizasse estudos em obras não encontradas em outro lugar. Paim fez muito mais! Levando em consideração que eu tinha duas crianças pequenas, fazia a minha orientação em seu apartamento no Leme, com isso, tornei-me amiga de Rita, sua mulher, e suas filhas Juliana e Augusta. Toda semana, quando ia para o encontro de orientação e não tinha com quem deixar os meus filhos, eu os levava. Juliana e Augusta ficavam com eles enquanto me era dado o privilegio de receber magníficas aulas. Paim foi fundamental para o meu desenvolvimento intelectual. Ser-lhe-ei eternamente grata. Ele será sempre o meu guru e mestre favorito!"

A seguir, transcrevo o depoimento de Arsênio Corrêa: 

"Antonio Paim sempre disseminando conhecimento, conhecimento é vida, vida é alegria e a alegria é a razão de viver do ser humano. Antonio Paim é um mestre na mais pura acepção, porque a busca do saber é incessante, vibrante, contagia a todos que com ele convivem. Aprendi com ele que a pesquisa deve ser constante, sem ela nós somos ultrapassados, o tempo deve ser aproveitado, ao ser humano cabe construir e manter o conjunto do saber da humanidade, isso ele nos faz ver em todos os encontros.Aprendi com o mestre o valor da cultura".

Quem é Antonio Paim, o filósofo baiano - Guilherme Evelin (Revista Época, 2019)

Quem é Antonio Paim, o filósofo baiano que fez a cabeça do ministro da Educação

Paim é visto como um mestre pelos liberais-conservadores que passaram a orbitar em torno da Esplanada dos Ministérios
https://epoca.globo.com/quem-antonio-paim-filosofo-baiano-que-fez-cabeca-do-ministro-da-educacao-23361323
O professor Antonio Paim, guru do ministro da Educação, Ricardo Veléz Rodríguez Foto: Edilson Dantas / Agência O Globo
O professor Antonio Paim, guru do ministro da Educação, Ricardo Veléz Rodríguez Foto: Edilson Dantas / Agência O Globo

Em seu discurso de posse no dia 2 de janeiro, em meio a críticas ao globalismo, ao pensamento gramsciano, ao marxismo cultural e à ideologia de gênero — o quarteto eleito como alvo preferencial dos ataques da ala ideológica do governo Jair Bolsonaro —, o ministro da Educação, Ricardo Vélez Rodríguez, explicou que a “inspiração liberal-conservadora” de suas propostas educacionais, que pregam a recuperação dos valores culturais tradicionais e religiosos, vinha de “dois grandes educadores”: Antonio Paim e Olavo de Carvalho.

A ascendência do “guru da Virginia” — como Olavo de Carvalho passou a ser chamado pelos bolsonaristas — sobre o novo governo instalado em Brasília se tornou bem conhecida. Além de opinar a favor da escolha de Vélez Rodríguez para o Ministério da Educação, Carvalho também atuou pela nomeação do embaixador Ernesto Araújo para o Itamaraty. Menos alardeada, a influência das ideias de Paim é igualmente importante em setores do novo governo, e a figura do filósofo baiano é tão ou mais reverenciada que a de Carvalho.

Autor de obras como "Histórias das ideias filosóficas no Brasil" e "Evolução histórica do liberalismo", Paim é também tratado como um mestre pelos liberais-conservadores que passaram a orbitar em torno da Esplanada dos Ministérios. “Paim mostrou que a luta pelo sistema democrático-representativo e pluralista produz resultados humanamente mais aceitáveis que os sistemas cooptativos do antigo Leste Europeu, de Cuba, da Venezuela bolivariana e da China comunista”, disse o cientista político Paulo Kramer, que fez parte da equipe de transição do governo Bolsonaro e foi coautor de um livro com Paim e Vélez Rodríguez sobre o “novo patrimonialismo brasileiro”, publicado em 2015.

Para o cientista político Christian Lynch, professor da Fundação Getulio Vargas no Rio de Janeiro, “Paim é autor de uma obra ciclópica e muito respeitável sobre a história das ideias filosóficas no Brasil, que é um clássico da área”. “A preocupação central em seus textos sobre o pensamento político brasileiro tem sido compreender as raízes do iliberalismo no Brasil, que ele acredita radicar numa incompreensão da questão da representação política”, acrescentou Lynch. “Nos últimos 20 anos, o prestígio do socialismo ou da social-democracia foi relegando alguns intelectuais a um lugar marginal na academia e na mídia, como se fossem dinossauros em extinção. Com o retorno do conservadorismo, depois de 30 anos, esses autores voltaram à voga.”

Prestes a completar 92 anos, Paim, nascido em Jacobina, no interior da Bahia, vive hoje numa casa de repouso particular para idosos, repleta de jardins e com um lago, no Jardim Bonfiglioli, bairro de São Paulo, às margens da Rodovia Raposo Tavares. ÉPOCA o encontrou lá em dois domingos, dia que ele reserva para ouvir música clássica, num quarto em que mantém uma TV, um computador e uma estante com seus livros e fotos de suas duas filhas. Paim precisa recorrer a um andador para se locomover, mas, em meio a alguns resmungos contra a velhice (uma m..., resume), ele se mantém bem-humorado, com uma conversa afiada e atualizado sobre tudo que ocorre com o governo Bolsonaro. 

O ministro da Educação Ricardo Vélez Rodriguez, na posse de seu cargo, cumprimenta seu antecessor Rossieli Soares Foto: Marcello Casal Jr / Agência Brasil
O ministro da Educação Ricardo Vélez Rodriguez, na posse de seu cargo, cumprimenta seu antecessor Rossieli Soares Foto: Marcello Casal Jr / Agência Brasil

Sua ligação mais direta com o novo governo é, claro, com Vélez Rodríguez, com quem falou, por telefone, para desejar sucesso no governo. O ministro da Educação foi seu aluno quando chegou ao Brasil na década de 70, com uma bolsa da Organização dos Estados Americanos (OEA) para estudar pensamento brasileiro num curso ministrado por Paim na Pontifícia Universidade Católica (PUC) no Rio de Janeiro. Paim rememora, com prazer, como conheceu Vélez Rodríguez, colombiano de nascimento, depois naturalizado brasileiro. “No primeiro dia de aula, ele falou em América Latina. Eu disse a ele: Você ganhou uma bolsa para estudar pensamento brasileiro. Não me venha com conversa de América Latina, que isso não existe aqui’. Ele, ainda um garoto, não respondeu nada e ficou em pânico”, contou Paim, aos risos.

O mestre disse que depois o “discípulo” se mostrou de grande valor e fez uma pesquisa primorosa sobre o caudilho gaúcho Júlio Prates de Castilhos (1860-1903), prócer do começo da República brasileira. Castilhos ajudou na difusão do positivismo, doutrina filosófica importada da França com grande penetração entre os militares brasileiros e inspiração do lema “Ordem e Progresso”, inscrito na bandeira nacional. A pesquisa redundou depois no livro Castilhismo, uma filosofia da República, de Vélez Rodríguez. A obra bebe no pensamento de Paim. Para o filósofo, “o positivismo era um troço primitivo”, a República foi instalada no Brasil por meio de “um golpe de Estado” articulado por uma minoria e a derrubada da monarquia em 1889 foi “um retrocesso brutal que abortou a construção no país de instituições representativas democráticas” no modelo liberal inglês — para Paim, o ápice da civilização política.

Paim e Vélez Rodriguez também comungam a mesma ojeriza às ideias socialistas e ao que eles chamam de doutrinação marxista nas universidades brasileiras. Para o filósofo baiano, o “Brasil é o único país do mundo, além da França, onde o comunismo parece que não acabou”. Ele diz ainda que “um marxismo vagabundo” prolifera nos campi nacionais. “A USP é hostil ao pensamento brasileiro. A Capes (Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior, órgão do Ministério da Educação responsável pela supervisão dos cursos de pós-graduação) está na mão dos comunas, dos marxistas. O MEC só dá passagem e bolsa para quem está na chave gramsciana. Se você não estudar Gramsci, você perde o emprego. É exatamente isso”, afirmou Paim, que considera Gramsci um “totalitário”. Ele manifesta a esperança de que o novo ministro “vai liquidar isso”. “Não tem cabimento dar ao Estado o poder de dar pontuação às instituições culturais”, afirmou Paim, referindo-se ao método usado pela Capes para avaliar a pós-graduação.

Mestre e discípulo têm uma velha pinimba com a Capes. Em 2009, Vélez Rodríguez publicou um artigo na imprensa em que acusou os “burocratas da Capes no setor de filosofia” de agir de forma persecutória, entre 1979 e 1999, para extinguir os cursos de graduação e pós-graduação em filosofia brasileira, um nicho de atuação de filósofos conservadores, considerados minoritários na academia brasileira.

Segundo Vélez Rodríguez, “uma guilhotina ideológica” ceifou esses cursos por eles serem considerados de direita. A ação teria sido comandada por antigos ativistas marxista-leninistas, seguidores do filósofo e padre jesuíta Henrique Claudio de Lima Vaz. Vaz era mentor, na década de 60, da Juventude Universitária Católica (JUC) e da Ação Popular (AP), uma corrente política de esquerda em que militaram, no passado, José Serra e Herbert de Souza, o Betinho, entre outros. Quase uma década depois de sua publicação, o artigo de Vélez Rodríguez continua a reverberar no mundinho acadêmico. Após sua nomeação para o Ministério da Educação, circulou um manifesto de professores de filosofia, assinado inclusive por Marilena Chauí, que rebate “as insídias” contra o padre Vaz.

A rixa de Paim e Vélez Rodríguez com os seguidores do padre Vaz dura décadas. Paim diz que foi “boicotado” por antigos militantes da AP, quando eles assumiram o Departamento de Filosofia da PUC do Rio de Janeiro no final da década de 70. Uma reforma foi feita na pós-graduação, e o curso de filosofia brasileira, de Paim, foi retirado do currículo. Quando textos do jurista e filósofo Miguel Reale — mestre de Paim e pai do ex-ministro da Justiça Miguel Reale Jr., um dos autores do pedido de impeachment da ex-presidente Dilma Rousseff — foram retirados de uma antologia distribuída aos alunos, Paim publicou uma “denúncia” em forma de artigo no Jornal do Brasil.

A polêmica gerou meses de controvérsia na imprensa nacional e depois virou o livro "Liberdade acadêmica e opção totalitária". “Excluíram o Miguel Reale porque ele tinha sido integralista, o que é um absurdo. Eu tinha arrumado bolsas para os marxistas, em pleno governo militar, porque achava um absurdo a discriminação a eles, mas a convivência é difícil. Você não deve dar cargo de poder a eles, porque eles vão liquidar os outros. É da alma deles”, disse Paim.

Raul Landim, ex-diretor do Departamento de Filosofia da PUC, tem uma versão diferente. Disse que a exclusão do curso de filosofia brasileira estava relacionada a uma modernização do departamento para adequá-lo à realidade de outros cursos de filosofia no mundo. Da mesma forma, a antologia de textos distribuída aos alunos passou a incluir apenas filósofos considerados clássicos.

“Fui da AP, mas não sou marxista, como também não era o padre Vaz. Estávamos preocupados em melhorar a competência dos alunos, mas o Paim transformou tudo em questão ideológica”, disse a ÉPOCA Landim, hoje professor aposentado na Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ), na última terça-feira 8. A querela não terminou bem para ele. Seis meses depois, Landim e outros professores perderam seu emprego na PUC. Ele acha que a polêmica teve um efeito indireto em sua saída.

Apesar desse passado, Paim avalia que Vélez Rodríguez deve agir com prudência em sua faxina ideológica no Ministério da Educação. “Não pode generalizar. O Ministério da Educação tem muito funcionário decente. Não pode achar que tudo é marxista, tudo não presta, como os procuradores fizeram com a classe política. Não é bem assim”, afirmou. Perguntado sobre o Escola sem Partido, Paim disse que os professores devem adotar a mesma postura que ele tinha na sala de aula.

“Em meu tempo de professor, eu dava um curso sobre Kant (Immanuel Kant, filósofo alemão do final do século XVIII, considerado um dos pilares da filosofia moderna). Eu transmitia a eles como ler "A crítica da razão pura", mas não fazia doutrinação. Se eu fizesse isso, dizia a eles que podiam me criticar e me botar para fora”, afirmou. Paim disse que o curso de filosofia serve para ter conhecimento de todos os principais pensadores, inclusive Marx. Mas ressalva que Marx deve ser lido à luz da “complexidade do idealismo alemão”. Fora desse contexto, alertou, “marxismo vira bestialógico”.

Antes de virar um conservador e um anticomunista ferrenho, como ele próprio admite, Paim fez um caminho sinuoso. Foi ele próprio um comunista de carteirinha. Na juventude dos seus 20 e poucos anos, estudante no Rio de Janeiro, entrou no Partido Comunista do Brasil, o Partidão, entusiasmado com a União Soviética depois da Segunda Guerra Mundial. Achava que os soviéticos encarnavam a liberdade, que não existia na ditadura de Getulio Vargas.

Virou secretário de redação da Tribuna Popular, o jornal do partido, em que militava, entre outros, o poeta Carlos Drummond de Andrade. Durante o governo de Gaspar Dutra (1946-1951), num enfrentamento de jornalistas e gráficos que resistiram a bala a uma ação da polícia para fechar o jornal, levou um tiro que o deixou com um buraco na cabeça e foi condenado a sete anos de prisão. Foi enviado para uma casa de detenção, onde, segundo Paim, o diretor queria matá-lo. Paim contou que numa ocasião em que o diretor tentou pegá-lo com as mãos pelas grades da cadeia, reagiu e quase quebrou o braço do agente. Como punição, foi mandado para um cubículo numa solitária, onde ficou em condições degradantes. “O anticomunismo brasileiro era de um primarismo brutal. Uma pessoa com um mínimo de caráter ou enfrenta aquele negócio, ou se avacalha. Aí, eu virei comuna mesmo”, afirmou.

Depois de uma inspeção feita por uma Comissão da Câmara dos Deputados, Paim foi reconhecido como preso político e enviado para uma penitenciária onde, em condições melhores, cumpriu pena de dois anos e dois meses de prisão. Solto, virou dirigente do Partido Comunista. Em 1953, foi enviado para a União Soviética para estudar teoria leninista, na Universidade Lomonosov, em Moscou. Aprendeu a ler O capital, de Marx, em russo para traduzi-lo para o português. Paim disse que transformou-se em um “bolchevique sem alma, sem amigo, sem família, sem p... nenhuma, integrante de uma casta devotada à causa”.

Na Universidade Lomonosov, Paim, porém, apaixonou-se pela russa Margarita Anatolia Rodanov — que fazia a tradução simultânea para os brasileiros. Seus colegas comunistas não gostaram daquele namoro, porque achavam que atrapalhava as relações do Partido Comunista brasileiro com o soviético. Terminado o curso, Paim voltou para o Brasil, mas ficou poucos meses aqui antes de resolver voltar para a União Soviética para casar com Margarita.

“O amor foi um processo de humanização para mim”, declarou numa ocasião Paim, que disse ter sido salvo do comunismo pela paixão. Ele foi gradualmente afrouxando os laços com o partido. A ruptura final veio com a divulgação dos crimes de Stálin com o relatório Kruschev, de 1956, quando Paim ainda morava na União Soviética. “Fui eu que lutei para distribuir o relatório para o Partido Comunista brasileiro. Não dava para ficar no partido depois daquilo. Da minha geração, ninguém ficou”, contou Paim. O processo de desencanto daquela geração com o stalinismo é contado no livro "O retrato", de outro ex-comunista baiano, Osvaldo Peralva, que foi jornalista da Folha de S. Paulo. A reedição de 2015 de "O retrato" tem prefácio assinado por Paim. “A leitura de 'O retrato' pode contribuir para que pessoas de bom senso revejam esse tipo de opção”, escreveu o filósofo na apresentação. 

Depois de conseguir a autorização do regime soviético para que Margarita saísse da Rússia, Paim voltou para o Brasil com a mulher. Instalaram-se em Copacabana, no Rio de Janeiro, tiveram uma filha. Mas o casamento com Margarita, que traduziu Machado de Assis e fez um dicionário russo-português, durou pouco. Por volta de 1962, quando o Brasil já vivia o acirramento dos ânimos anticomunistas que culminaria no golpe militar contra o governo João Goulart em 1964, a russa resolveu voltar, com a filha, para a União Soviética, onde a mãe era uma dignitária do regime. Paim confessou ter ficado “desarvorado”. “Eu era muito agarrado a minha filha. Era um potocozinho”, disse Paim, que nunca mais a viu. Não é o único momento que usa da suavidade baiana para se referir a suas ligações com antigos camaradas e a Rússia soviética. “O povo russo é uma gente muito simpática, bonita, alegre. Sinto saudades deles, do período em vivi lá”, contou. Recentemente, disse ter descoberto a existência de duas netas na Rússia. Uma delas, volta e meia, lhe escreve e-mails em português — e torna a desaparecer.

O processo de saída do marxismo, disse Paim, foi igualmente penoso. “Uma coisa é sair do Partido Comunista, outra é sair do marxismo”, explicou. Ele fez a opção deliberada de “passar anos estudando para aprender” e conseguir o rompimento com a antiga ideologia. “O Fernando Henrique não fez isso e continuou se arrastando”, disse. Passou a estudar Kant com um engenheiro alemão, especialista na obra do filósofo. Com ele, disse Paim, fez “terapia kantiana” para se libertar do marxismo. A transição para o liberalismo conservador, brincou, foi igualmente “gradual, lenta e segura”. Por um tempo, flertou com a social-democracia. Contou que só virou liberal mesmo em meados da década de 70, depois de ter estudado como o liberalismo inglês se reformou, ao longo do século XIX, para tornar suas instituições políticas mais representativas.

Paim se disse animado com a perspectiva de dar maior consistência programática às várias propostas liberais que ganharam força nos últimos anos no Brasil. Disse ter o lido o programa do PSL, o partido de Bolsonaro, e o achou “muito bom”. Considera que o novo presidente “tem uma proposta liberal, sem dúvidas”, e que ele pode liquidar o PT, outro porta-voz do que ele chama de “marxismo vagabundo”. Mas mantém um certo ceticismo em relação aos resultados que podem ser alcançados pelo novo governo. “O Brasil elegeu um governo militar-liberal. Tem mais milico lá do que no tempo do Castello Branco. É um arranjo complicado. Você não pode dizer isso a priori, mas pode não dar certo. Depende muito da relação com o Congresso”, disse.

Em relação ao Brasil, Paim disse ter menos ilusões ainda. “Se não houver um cataclismo que mude sua base social, o Brasil jamais será um país desenvolvido”, afirmou. Adepto de uma filosofia que faz uma leitura culturalista das sociedades, ele acha que o obstáculo está relacionado a valores morais desenvolvidos nos tempos do período colonial, quando a Inquisição impediu que o país acompanhasse a Revolução Industrial. “No Nordeste, havia um dito: ‘Não herdou, não roubou, emerdou’. Isso mostra que o ódio ao lucro e à riqueza é um troço arraigado, profundo, no Brasil. A moral social é muito ruim. O grande obstáculo que impede a sociedade liberal no Brasil é a Igreja Católica. A Igreja Católica é hoje uma espécie de Partido Comunista”, disse Paim. Segundo ele, o máximo que o Brasil poderá aspirar em termos de participação da riqueza mundial será como país agroexportador, graças ao sucesso do agronegócio. “E PT Saudações”, completa ele, peremptório.


Rubens Ricupero: A longa jornada de reconstrução da imagem internacional do Brasil - Creomar de Souza (Canal MyNews)

Creomar de Souza resume o pensamento do embaixador Rubens Ricupero sobre a inexistência de qualquer pensamento estruturado sobre política externa no presente desgoverno, de qualquer visão estruturada do mundo, bem como a ausência completa de objetivos determinados para a diplomacia brasileira, tendo em conta a capacidade do Itamaraty e as oportunidades oferecidas pelo mundo ao Brasil. O desastre é claro, total e definitivo, enquanto durar o desgoverno. Excelente postagem. 

Paulo Roberto de Almeida


Diplomacia

A longa jornada de reconstrução da imagem internacional do Brasil

Nos últimos dois anos e meio, o poder argumentativo do Brasil, condutor da política externa, foi abandonado e substituído por leituras ideológicas da realidade internacional 
canal MyNews, 6 de maio de 2021 

O Embaixador e ex-ministro Rubens Ricupero, em seu livro monumental “A Diplomacia na Construção do Brasil”, lembra que uma diplomacia, para ser eficaz, depende de três ingredientes essenciais: uma leitura correta da realidade internacional, a existência de uma visão de país, e a capacidade de compatibilizar as necessidades e interesses nacionais com o contexto e as possibilidades internacionais. Ricupero relembrou a fórmula em sua aula no curso sobre história da diplomacia organizado pelo Centro Brasileiro de Relações Internacionais (CEBRI). Na ocasião, o Embaixador constatou que, nos últimos dois anos e meio, a nossa política externa ficou à deriva, justamente pela leitura totalmente equivocada da realidade internacional e a ausência de uma visão estratégica coerente de país.

O Embaixador e ex-ministro Rubens Ricupero, autor do livro “A Diplomacia na Construção do Brasil”, de 2017.
O Embaixador e ex-ministro Rubens Ricupero, autor do livro A Diplomacia na Construção do Brasil, de 2017. Foto: José Cruz (ABr).

Mesmo com a mudança recente de chanceler, que deu algum alento à nossa diplomacia, o conteúdo da política externa ainda carece daqueles três elementos para voltar ao leito tradicional de onde nunca deveria ter saído. Ao longo dos anos, argumenta Ricupero, o Brasil consolidou uma identidade ancorada nos interesses e valores do país. A nossa diplomacia projetou um país que se vê como fator de moderação, construção de consensos, construtor de pontes e amante da paz e do direito internacional. Ressalta Ricupero que Brasil não tomou esse caminho apenas por virtude, mas por absoluta necessidade. Desprovidos de poder militar e econômico, tivemos de usar a força do argumento em vez do argumento da força para perseguir objetivos nacionais, como é o caso da consolidação de nossas fronteiras.

Em dois anos e meio, contudo, parte importante do nosso poder brando – baseado no argumento, no conhecimento, na negociação e no exemplo – foi desperdiçado. Ao abandonar linhas mestras de nossa diplomacia e guiar-se por uma leitura ideológica da realidade internacional, o país saiu ao mundo em busca de monstros a destruir, e estes na verdade não passavam de moinhos de vento. Em nome da guerra cultural contra o comunismo globalista, perdeu-se a capacidade de enxergar a realidade dos interesses. Nossa diplomacia tomou um desvio feito de improvisações, queima de pontes, conflitos artificiais e oportunidades perdidas. Com isso, o prejuízo à reputação e à credibilidade do país podem ser irrecuperáveis no curto prazo. Afinal, sempre haverá a dúvida se o país não terá uma recaída, mesmo que volte a ter uma diplomacia normal no curto prazo.

Diante desse panorama, o mais urgente é reconstruir o que puder ser reconstruído, retomando a diplomacia pautada pela Constituição Federal. O presidente do Conselho de Relações Internacionais dos EUA, Richard Haas, tem um livro intitulado “A política externa começa em casa”. De fato, é muito difícil ter eficácia em política externa se o contexto doméstico for dominado por confusão, negacionismo, política ambientais destrutivas, desprezo por valores universais. Na ausência de um projeto de país capaz de galvanizar forças políticas diversas e a população, é impossível ganhar projeção internacional. Da mesma forma, é preciso que a identificação de tendências, desafios e oportunidades no campo internacional não seja ditada pelo sectarismo e por teorias conspiratórias sem base na realidade. É essencial ter uma visão das forças reais que movem o mundo, em busca de oportunidades para o crescimento, a prosperidade e a segurança dos brasileiros.

A ponte entre o projeto de país e a leitura sóbria da realidade internacional é uma diplomacia moderna, bem treinada, prestigiada e com capacidade de interlocução com a sociedade e com o Parlamento. A nossa política externa foi quase sempre profundamente “diplomática” porque prestigiou os organismos internacionais, a solução pacífica das controvérsias, o relacionamento diplomático universal e o direito. No entanto, a leitura ideológica do mundo e o caos interno que predominaram nos últimos anos tiveram como consequência a cristalização de uma política externa anti-diplomática.

Nossos diplomatas profissionais, coitados, foram instruídos a cortar diálogo com certos governos, protestar em cartas ridículas contra críticas na imprensa, enfim, tiveram de adotar o tom dos militantes, tomando partido em decisões e embates políticos de outros. A relutância em aceitar a vitória de Biden em nome da afinidade com Trump foi a cereja do bolo. Em síntese, parte de nossos diplomatas desaprenderam a fazer diplomacia. A reconstrução da nossa política exterior e da excelência da diplomacia exigirão um reaprendizado. Felizmente, há recursos humanos qualificados para se tocar essa obra, desde que disponham como argamassa de um diagnóstico pragmático do cenário internacional e um consenso mínimo sobre o país que queremos.

Sem lastro nem rumo (a política externa) - Maria Hermínia Tavares

Tem razão Maria Hermínia: não adianta muito, ou não adianta nada, ter um chanceler normal à frente da Casa de Rio Branco, sem que as diretrizes de política externa mudem claramente, ou sem que o dirigente último pare de atrapalhar com falas não só destrambelhadas como manifestamente prejudiciais ao país.

Paulo Roberto de Almeida

 Sem lastro nem rumo

Os atributos do Itamaraty estão longe de dar conta do necessário para reconstruir a imagem do país

Maria Hermínia Tavares

Folha de S. Paulo, 6.mai.2021 à 0h45

Em 29 de março passado, a insanidade finalmente deixou o Ministério das Relações Exteriores de braços dados com aquele que a alçara a princípio norteador da atuação internacional do país. A diplomacia brasileira parece ter encontrado a normalidade sob comando de um titular discreto e treinado nas boas práticas do ofício. Pelo menos tem as suas digitais o discurso do presidente na Cúpula de Líderes pelo Clima. Foi o seu primeiro pronunciamento para o mundo que não agrediu a língua ou a lógica, embora encharcado de compromissos mais que duvidosos.

Os atributos do Itamaraty, porém, estão longe de dar conta do necessário para reconstruir a imagem do país e a sua política externa. O prestígio que o Brasil conquistara lá atrás sucumbiu sob o peso do descalabro ambiental e da tragédia sanitária —ambos promovidos por um desgoverno que, de um lado, flerta com o ilícito devastador do patrimônio amazônico e ameaça as populações originárias; e, de outro, desorganiza a política de saúde e estimula comportamentos que só fazem agravar a pandemia.

Talvez as evidências mais claras de seus efeitos estejam nas falas dos eurodeputados, de esquerda e de direita, na recente sessão do Parlamento Europeu dedicada à crise da Covid-19 na América Latina. Desde os tempos da ditadura militar não se ouviam críticas tão implacáveis a Brasília—evidenciando que a reconstrução da imagem nacional dependerá mais do que de discursos e da boa praxe diplomática.

Políticas externas consequentes espelham, de uma forma ou de outra, os projetos que norteiam os objetivos nacionais e as políticas que lhes dão vida: o que se quer para o país dentro e além de suas fronteiras.

A ideia de uma nação democrática, menos pobre e iníqua, apta, enfim, a obter benefícios de suas trocas com o mundo vertebrou a diplomacia tanto dos governos do PSDB como do PT. A de Fernando Henrique, mais otimista em relação aos ganhos a extrair da globalização; a de Lula, mais inclinada aos arranjos entre países emergentes. Ambas dispostas a explorar estratégias multilaterais para fortalecer o protagonismo internacional do país e abrir oportunidades de crescimento interno.

O morador da “casa de vidro” não tem —nem nunca teve— projeto ou políticas que mereçam esses nomes. Seu alvo sempre foi destruir o que se logrou sob a democracia da Constituição de 1988; atiçar os ódios de que se nutrem os seus seguidores fiéis; disseminar preconceitos e crendices —e, naturalmente, beneficiar sua família e seus asseclas. Nada que sirva para dar lastro a uma política externa coerente, que dirá governar.



Itamaraty, em um mês, já mudou - Pedro Luiz Rodrigues (Diário do Poder)

 Itamaraty, em um mês, já mudou

Pedro Luiz Rodrigues  
Diário do Poder, 05/05/2021 às 16:18

Há pouco mais de um mês na chefia do Ministério das Relações Exteriores, Carlos Alberto França exorcizou de nossa diplomacia os discursos e as condutas excêntricas que muitos danos vinham causando ao País no cenário internacional.

Nesse curto espaço de tempo, França conseguiu reconduzir nossa política externa ao curso seguro do pragmatismo, do equilíbrio e do bom-senso. É conquista a ser comemorada, em particular por estar tendo lugar num governo ideologizado, propenso a excessos, inclusive verbais, contra países e dirigentes estrangeiros.

É o Brasil que ganha quando o comando do Itamaraty não é entregue a cabos eleitorais de alas ideologizadas dos extremos de nosso espectro político-partidário, cuja conduta não raramente é lesiva ao verdadeiro interesse nacional.

Nos governos do PT, poder desmesurado foi concedido a Marco Aurélio Garcia – para alguns, o chanceler “de fato” no período –  que desmantelou relacionamentos tradicionais e estabeleceu alianças capengas com governos ideologicamente afins, em alguma medida às custas do escancaramento dos cofres públicos.

Nos primeiros dois anos e três meses do Governo Bolsonaro, a condução da política externa foi também dividida com o Palácio do Planalto, no caso com Felipe Martins, o especialista internacional do PSL. O chanceler Ernesto Araújo foi um “yes-man”. Adepto fervoroso do olavismo, mais será lembrado pelos discursos obscuros que proferiu do que por seja lá pelo que tenha feito.

Nesta quinta-feira (6) o novo Chanceler fará exposição na Comissão de Relações Exteriores do Senado Federal. Deverá reforçar as posições de equilíbrio e sensatez que foram as características de sua recente apresentação na Câmara dos Deputados. A conferir.

Pedro Luiz Rodrigues, diplomata e jornalista. Foi porta-voz do Itamaraty e diretor da sucursal de Brasília do jornal O Estado de S. Paulo.

https://diariodopoder.com.br/opiniao/itamaraty-em-um-mes-ja-mudou