O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

Mostrando postagens com marcador opressão estatal. Mostrar todas as postagens
Mostrando postagens com marcador opressão estatal. Mostrar todas as postagens

quarta-feira, 19 de fevereiro de 2014

Ucrania, Venezuela: dois regimes de autoritarios, duas resistencias, os mortos de sempre...


Affrontements entre la police anti-émeutes et les manifestants sur le Maïdan, à Kiev, le 18 février. REUTERS/DAVID MDZINARISHVILI

A Kiev, le sang, les cendres et la crainte d'un assaut final

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
L'assaut tant redouté par les opposants ukrainiens se poursuivait, mercredi 19 février, au lendemain de la journée la plus violente depuis le début de la contestation.
A l'aube, les forces spéciales prennaient position autour du centre de Maïdan, la place centrale et berceau de la contestation, où étaient encore regroupés des manifestants. Tout autour, des flammes et des barricades témoignaient du chaos qui s'est déchaîné depuis près de 24 heures. Les autorités, qui affirment contrôler la moitié de la place, ont limité la circulation et fermé le métro afin d'empêcher l'arrivée de renforts.
Les bilans varient encore en fonction des sources. Officiellement, le pouvoir ukrainien parle de 25 morts – policiers et civils confondus, la plupart par balles – et plus de 240 blessés. Viatcheslav Vérémiï, un journaliste du quotidien ukrainien Vesti a également été tué par des inconnus masqués à proximité de la place.
>> Suivez la situation sur Maïdan en direct avec ce flux vidéo :

Durée : 00:00 | Images : YouTube
Maïdan en direct vidéo.
  • Des blindés contre un mur de feu
L'offensive contre le camp des manifestants a commencé en fin de journée, mardi. Trois blindés munis de canons à eau, accueillis par des cocktails Molotov, des pierres et des feux d'artifice, ont repoussé les protestataires. Des milliers de policiers antiémeutes – les redoutés Berkout – ont ensuite dépassé les barricades, usant de grenades lacrymogènes et assourdissantes. Ils étaient suivis par des policiers armés de fusils.
Pour se protéger, les manifestants ont dressé un mur de feu. Derrière ce rideau de flammes, des opposants, casqués, équipés de gourdins et de boucliers en métal semblables à ceux des policiers, formaient une première ligne de défense. Un activiste ukrainien a diffusé la vidéo ci-dessous, assurant que les tirs venaient de civils – les « titouchkis » payés par le pouvoir. Selon lui, deux personnes ont été touchées, dont l'une mortellement.
Plus tôt dans la journée, le pouvoir avait lancé un ultimatum pour mettre fin à l'occupation d'un des bâtiments mis à disposition de l'armée, la Maison des officiers, situé à proximité du Parlement, et où gisent, d'après la députée d'opposition Lesya Orobets, élue du parti Batkivchtchina (« Mère patrie »), les corps de trois manifestants.
  • Viktor Ianoukovitch menace les « criminels »
Le président Viktor Ianoukovitch, qui a reçu plusieurs responsables de l'opposition après le début de l'assaut, a menacé de « changer de ton » s'ils ne prennent pas leurs distances avec les manifestants les plus radicaux, notamment ceux d'extrême-droite du parti Praviy Sektor (Secteur de droite).
Il a accusé certains manifestants d'avoir « franchi les limites » en apportant des armes à feu sur Maïdan. Qualifiant ces manifestants de « criminels », il a assuré qu'ils seraient traduits en justice. « Il n'est pas trop tard pour mettre fin au conflit », a-t-il assuré Viktor Ianoukovitch.
D'après l'opposant Vitali Klitschko, cité par le Kyiv Post, les opposants ont dû essuyer pendant plus d'une heure les accusations de M. Ianoukovitch, selon lequel les manifestants sont les seuls à  blâmer pour les morts dans les affrontements. Les opposants plaident pour un retrait des forces de l'ordre afin de permettre une désescalade de la situation.

Durée : 01:32 | Images : Reuters
Des heurts entre manifestants et policiers ont éclaté aux abord du Parlement ukrainien, mardi 18 février à Kiev. Plus de 20 000 opposants avaient prévu de marcher vers le bâtiment, mais ils en ont été empêchés par les forces de l'ordre alors que doit être examinée une réforme constitutionnelle destinée à réduire les pouvoirs présidentiels au profit du gouvernement et du Parlement.
Les tensions demeurent dans l'attente des prochaines décisions du président Viktor Ianoukovitch, dont la rupture avec l'Union européenne, en novembre, a déclenché un mouvement de protestation qui s'est étendu depuis à l'ensemble du pays.
  • Dans l'Ouest, des bâtiments officiels pris d'assaut par les manifestants
Dans la soirée, des manifestants ont pris d'assaut le siège de l'administration et de la police dans la ville occidentale de Lviv. Environ 500 opposants ont investi l'administration régionale, puis le siège de la police régionale, sans rencontrer de résistance, après y avoir lancé des pierres. Dans cette ville, à l'issue d'affrontements au cocktail Molotov, qui ont mis le feu à des bâtiments militaires, quelque 5 000 manifestants ont pris le contrôle des dépôts d'armes.
Devant l'ampleur des violences, les Etats-Unis et l'Union européenne ont appelé les autorités à faire preuve de retenue. Pour la Russie, ces violences sont avant tout la « conséquence directe de la connivence de responsables politiques occidentaux et des structures européennes qui ont fermé les yeux (...) sur les actions agressives de forces radicales ».
>> Lire la synthèse des réactions internationales : L'Ukraine doit « immédiatement reprendre le chemin du dialogue »

sábado, 26 de maio de 2012

Livro: inferno dantesco, na Coreia do Norte

A Coreia do Norte é, possivelmente, o regime mais repressivo que tenha existido na face da terra, superando largamente os horrores do gulag soviético e dos campos de reeducação maoístas. Só perde, talvez, para os "campos de extermínio" do Kmer Vermelho no Camboja, mas apenas porque este matou mais gente num curto espaço de tempo, ou seja, em doses concentradas, mas a Coreia do Norte ainda assim ganha nas estatísticas de sofrimento humano e de mortes por fome e por violência política.
Que o Brasil se tenha empenhado em manter relações com tal regime, e que o governo tenha fornecido alimentos para o governo norte-coreano -- que serve para alimentar os vinculados ao próprio governo -- apenas testemunha, mais uma vez, sobre as opções dos companheiros no poder, e suas simpatias por todo regime repressivo (desde que anti-americano) e supostamente socialista.
Abaixo um relato sobre um caso extraordinário: um "subhumano", nascido em campo de concentração, consegue escapar do inferno terrível que é aquele país, para testemunhar livremente, e sobretudo comer fartamente...
Paulo Roberto de Almeida 
Addendum: o livro existe em edição brasileira, como me comunicou um leitor, a quem agradeço:

FUGA DO CAMPO 14

Autor: HARDEN, BLAINEEditora: INTRINSECAISBN: 8580571650; ISBN-13: 9788580571653; Edição: 1ª; Ano de Lançamento: 2012; Número de páginas: 232; SinopseShin Dong-hyuk nasceu e cresceu no Campo 14, um dos imensos complexos destinados a presos políticos da Coreia do Norte. Seus residentes estão condenados a trabalhar até 15 horas por dia, sofrendo fome e frio, sujeitos a uma rotina de violências sumárias - aos 13 anos, Shin assistiu à execução da mãe e do irmão mais velho por tentarem escapar. De lá, ninguém foge. Existe apenas uma exceção. Determinado a descobrir como é a vida do outro lado da cerca eletrificada, Shin supera todo tipo de dificuldade e consegue deixar a Coreia do Norte. Mas as marcas do passado ainda estão em seu corpo e assombram sua mente, pois durante muitos anos ele guardou um terrível segredo. Em 'Fuga do Campo 14', o jornalista Blaine Harden procura lançar luz sobre uma realidade considerada sinistra, e busca acompanhar a jornada de Shin rumo à liberdade


Escape from Hunger
A North Korean survivor story
The City Journal, 25 May 2012

Explaining why socialism failed to gain traction in the United States, German academic Werner Sombart famously noted: “All socialist utopias came to nothing on roast beef and apple pie.” Fat and happy aren’t the ingredients for a socialist revolution. A century after Sombart’s observation, Shin Dong-Hyuk shows why starving and miserable aren’t the ingredients for keeping the people in a people’s republic: all socialist dystopias come to nothing on tree bark and barbecued rat. Shin’s amazing tale, inspired by the most basic human drive—hunger—is told by veteran journalist Blaine Harden in Escape from Camp 14: One Man’s Remarkable Odyssey from North Korea to Freedom in the West.
Shin is the only person born into a North Korean political prison to escape to the West. Only he can explain what it’s like to be a lifer in the Hermit Kingdom’s gulag. A victim of Kim Il Sung’s practice of inflicting the sins of the father upon the sons (and grandsons), Shin knew only the harsh existence of the work camps. Incarcerated from birth, he remained wholly ignorant of God, money, and the outside world until contact with a cosmopolitan North Korean unleashed his imagination. This man told him about China and Europe, but what really got Shin’s attention was his description of foreign dishes. As Harden writes: “Freedom, in Shin’s mind, was just another word for grilled meat.”
That’s a meal that camp-dwellers went without, except on the occasions when they captured a rat. When prisoners stole a pig, they devoured it raw, lest the aroma alert their overseers. “Every meal was the same: corn porridge, pickled cabbage, and cabbage soup,” Harden writes. “Shin ate this meal nearly every day for twenty-three years, unless he was denied food as punishment.”
An outsider’s perspective can’t help but see the food itself as punishment. Inmates picked undigested corn kernels from cow dung to eat. They warded off hunger by regurgitating their meals to eat again. They dined on sand, dirt, trees, and whatever else they could find. They risked their lives to fill their stomachs. Shin tells of a six-year-old classmate discovered with corn in her pockets. The teacher beat her to death in front of the class with a pointer. An official rule at Camp 14 instructed: “Anyone who steals or conceals any foodstuffs will be shot immediately.”
Hunger pangs are the catalyst for a pivotal moment in the book. Discovering his mother and brother eating a secret meal without him prompts a spiteful teenage Shin to reveal their conversation about escape to camp authorities. “I want a guarantee of more food,” he tells his guard-confessor. Instead, interrogators chain-hoist him by the wrists and ankles and ignite a fire beneath his sagging back. Today, a charred back testifies to the truth of Shin’s story, as do a finger sliced off as punishment for dropping a sewing machine and limbs bowed from overwork.
Regaled by descriptions of Chinese, German, and Russian delectables, Shin lets his appetite make up his mind. He would someday taste that food. “He did not thirst for freedom or political rights,” Harden writes. “He was merely hungry for meat.” On January 2, 2005, while performing forestry work on the camp’s perimeter at dusk, Shin and an accomplice made their long-planned break. His coconspirator’s electrocution on a security fence provided insulation and conducted some of the voltage away from Shin, who escaped with mere burns. He ran for two hours until he reached a barn, where he found corn, clothes, and cover. He bummed his way through North Korea and bribed his way into China.
Accustomed to the regimented life of the camps, Shin marveled at the freedom of North Koreans on the outside. Even more astonishing was China, where he listened to a radio, ate three meals of meat a day, traded a concrete floor for a mattress, and worked for pay without supervision. Shin gained asylum in South Korea by rushing into its embassy in China with the encouragement of a journalist. In the South—occupying the same peninsula as the North, yet free and prosperous where the North was repressive and impoverished—the culture shock continued. Eventually, Shin moved to the United States. Adjusting to American life continues to be difficult, though the dining is good. Harden tells of a surprise birthday party thrown for the refugee at a TGI Friday’s. “I was very moved,” Shin tells the author. “Shin was passionate about food and did his best talking in Korean and Mexican restaurants” in Southern California, Harden writes.
Shin’s adventure might have better fit the West’s conception of heroism had he struggled to free his people rather than feed himself. But it’s typically ordinary desires that lead to extraordinary heroism. An inmate jonesing for a hamburger may strike outsiders as insignificant—just as a seamstress refusing to yield a seat on the bus or a fruit vendor balking at bureaucratic harassment once did. These seemingly trivial indignities, however, sparked momentous uprisings. Perhaps it’s too early to say what the results will be of Shin’s escape.

sexta-feira, 11 de novembro de 2011

Brasil constroi o Estado policial: candidate-se a delator - O Estado lhe pagara por isto...


Bárbara Pombo, de São Paulo, 
Jornal “Valor Econômico”, 08/11/2011

Os Estados de São Paulo, Mato Grosso e Espírito Santo podem instituir a delação premiada para casos de sonegação fiscal. Três projetos de lei idênticos que tramitam nas Assembleias Legislativas desses Estados determinam o pagamento de um prêmio em dinheiro ou isenção de impostos para aqueles que denunciarem empresas suspeitas de cometerem crimes contra a ordem tributária. Pelas propostas, o valor da remuneração seria de 1.000 unidades padrões fiscais (UPFs), o que em SP e ES representa cerca de R$ 17,5 mil. No MT, R$ 36 mil. O delator forneceria as informações sigilosamente para um disque-denúncia, a ser disponibilizado pelas Secretarias Estaduais da Fazenda.

Em São Paulo, o projeto já tem parecer favorável do relator na Comissão de Constituição, Justiça e Redação (CCJR) da Assembleia Legislativa do Estado (Alesp), deputado André Soares (DEM). A votação da proposta pode ocorrer na sessão de amanhã. A Procuradoria-Geral do Espírito Santos já aprovou a proposta, seguindo uma norma do regimento interno. Agora, o texto passa a tramitar no legislativo capixaba. No Mato Grosso, a proposta ainda será analisada pela Comissão de Fiscalização e Acompanhamento da Execução Orçamentária.

Pelas propostas, as despesas com as recompensas seriam custeadas com o dinheiro arrecadado a partir da execução fiscal originada pela denúncia. "O valor só seria repassado ao denunciante quando o Estado receber o imposto devido", diz o autor do projeto de lei em São Paulo, deputado Cauê Macris (PSDB). Ele afirma que apresentará, nesta semana, uma proposta de emenda para deixar a condição clara no texto e para propor uma mudança quanto ao valor do prêmio: ao invés de 1.000 UPFs, 25% do valor da dívida descoberta pela denúncia. "No momento de apresentar a proposição não me atentei que poderiam existir débitos inferiores ao valor da recompensa previamente estabelecido", diz Macris.

Segundo os autores dos projetos, que apresentaram justificativas iguais nas proposições, a medida é um incentivo para o cidadão ajudar os órgãos fiscalizadores na apuração de crimes tributários, além de contribuir para a "valorização dos bons contribuintes em detrimento dos aproveitadores". Para o deputado Marcelo Santos (PMDB), autor da proposta no Espírito Santo, atualmente há incentivo ao ato ilícito a partir da disseminação de uma "cultura da sonegação". "Há a ideia de que pagando os impostos em dia o empresário não consegue o lucro necessário para manter seu estabelecimento. Isso é uma inverdade", diz.

Para os deputados, a delação premiada ainda poderia ajudar a reduzir a taxa de sonegação de impostos nos Estados. De acordo com o último estudo do Instituto Brasileiro de Planejamento Tributário (IBPT) sobre a sonegação fiscal nas empresas brasileiras, R$ 200 bilhões deixaram de ser recolhidos, em 2008, principalmente em contribuições previdenciárias, ICMS e Imposto de Renda (IR). Segundo o IBPT, a indústria lidera a lista do setor devedor de impostos.

Na opinião de advogados, no entanto, a gratificação aos denunciantes não teria efeitos na arrecadação ou melhorias na educação fiscal dos contribuintes. Para Rodrigo Rigo Pinheiro, do Braga & Moreno Advogados & Consultores, a proposta geraria uma "guerra" para a obtenção de isenções tributárias. "A empresa denunciante também pode ser devedora. Seria um verdadeiro canibalismo", diz.

Para o tributarista Jorge Henrique Zaninetti, do Siqueira Castro Advogados, o crescimento do número de denúncias não implicará aumento da fiscalização, já que a estrutura de agentes fiscais permanecerá a mesma. "Haverá perda de foco da fiscalização. Por mais que temam a concorrência desleal, as empresas não vão aderir porque o mundo corporativo sabe que denúncias sem provas podem gerar ações judiciais", diz.

Algumas Secretarias de Fazenda e a Receita Federal possuem canais abertos para receber denúncias sem, entretanto, conceder incentivos. A ouvidoria da Receita Federal em São Paulo (8ª região fiscal) contabilizou, até 31 de outubro, 829 denúncias de irregularidades. A Secretaria da Fazenda do Espírito Santo recebeu, neste ano, cerca de 290. Os órgãos, porém, não souberam informar quantas denúncias geraram fiscalizações.