O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

quarta-feira, 23 de abril de 2014

O Capital no Seculo 21: entrevista com o autor, Thomas Piketty

Já postei aqui uma resenha crítica de Guy Sorman sobre esse livro que encanta os igualitaristas, mas que deve deixar os economistas liberais (no sentido clássico da palavra) um pouco nervosos, dadas as distorções de ordem política que o livro apresenta.
Segue uma entrevista com o autor publicasa no Le Monde
Paulo Roberto de Almeida 


Thomas Piketty : « Le retour des inégalités inquiète aux Etats-Unis »

Le Monde.fr |  • Mis à jour le 
aA   Google + Linkedin Pinterest

Un mois après sa sortie aux Etats-Unis, le livre de l'économiste français, qui a notamment été reçu à la Maison Blanche, s'est classé mardi en tête des ventes aux Etats-Unis sur Amazon. | AFP/Ivan COURONNE

Un mois après sa sortie aux Etats-Unis, le livre de l'économiste français Thomas Piketty, consacré à la montée des inégalités dans le monde, Capital in the Twenty-First Century (Le Capital au XXIe siècle), s'est classé, mardi 22 avril, en tête des ventes aux Etats-Unis sur le site de distribution en ligne Amazon. Il fait également partie de la liste des meilleures ventes duNew York Times.
Reçu il y a quelques jours à la Maison Blanche et au ministère des finances américain, M. Piketty enchaîne les colloques et les conférences aux Etats-Unis aux côtés de Prix Nobel d'économie afin de dénoncer l'extrême concentration des richesses et plaider pour une plus forte taxation des hauts revenus.
La sortie de votre livre aux Etats-Unis suscite un large débat. Etes-vous surpris par son retentissement ?
C'est vrai qu'on est en train d'atteindre la borne supérieure à laquelle je pouvais m'attendre. En même temps, cela fait longtemps que notre travail, avec Emmanuel Saez, sur les inégalités, suscite beaucoup d'intérêt à chaque publication. Là, la nouveauté, c'est qu'il s'agit d'un travail plus global, il est donc normal que cela retienne plus l'attention. Mais si j'ai écrit une histoire de la dynamique des inégalités c'est pour qu'elle puisse être lue par le plus grand nombre. Je suis surpris du succès, mais en même temps le but était de toucher un maximum de gens.
Est-ce que vous vous attendiez à des critiques aussi élogieuses dans ce pays, et à la limite plus élogieuses que celles que vous avez reçues en France, alors que les Etats-Unis ont plutôt la réputation d'être moins réceptifs au thème de l'inégalité ?
La réalité, c'est que les inégalités ont beaucoup plus augmenté aux Etats-Unis qu'en Europe au cours des trente ou quarante dernières années. De ce point de vue, ce n'est pas étonnant que le problème soit très présent dans le débat américain. Le retour des inégalités inquiète ici.
Mais les Etats-Unis ont toujours une relation beaucoup plus compliquée avec cette problématique que ce que l'on imagine parfois en Europe. C'est un pays qui a une tradition égalitaire très forte, qui s'est construit autour de cette question en opposition à une Europe elle-même confrontées à des inégalités de classe ou patrimoniales. Ensuite, il ne faut pas oublier que ce sont les Etats-Unis qui, il y a un siècle, ont inventé un système de fiscalité progressif sur les revenus justement parce qu'ils avaient peur de devenir aussi inégalitaire que l'Europe.
Par rapport aux tendances longues que vous décrivez dans votre livre, celui-ci aurait pu être écrit il y a cinq ans voire dix ans. Pensez-vous qu'il aurait eu autant de retentissement aux Etats-Unis ? Finalement, n'arrive-t-il pas à un moment propice, au lendemain de la crise financière ?
Ce livre arrive effectivement à un moment où la question est particulièrement prégnante aux Etats-Unis, même s'il reste de difficile de savoir comment il aurait été reçu il y a dix ans. Mais ce dont on parle moins, mais qui me fait autant plaisir, c'est que la traduction en anglais a permis également d'ouvrir le débat au niveau européen.
On doit reconnaître aux Etats-Unis la capacité de s'emparer de débats qui dérangent. En même temps, on n'a pas le sentiment que les politiques publiques sont vraiment prêtes à bouger, même si Barack Obama fait preuve de volontarisme dans son discours. Est-ce que cela veut dire qu'il n'est pas déjà trop tard pour renverser cette tendance aux inégalités et que l'argent influence déjà la politique de manière irréversible ?
Ça, c'est la vision sombre du problème. Je me méfie de ce pessimisme. Toute l'histoire de la répartition des richesses et de l'impôt est pleine de surprises et les choses peuvent évoluer beaucoup plus vite qu'on ne l'aurait imaginé. Aux Etats-Unis en particulier. Qui, il y a un peu plus d'un siècle, aurait dit que l'impôt fédéral sur le revenu serait un jour créé ou qu'on aurait instauré une très forte progressivité à partir des années 1920 ? Pas grand monde, certainement. Pourtant, l'argument était déjà de dire qu'une grande partie de notre processus démocratique était capturé par une minorité. Mais les institutions démocratiques ont fini par répondre à ce constat.
Vous apportez une contribution majeure au débat sur les inégalités. Quelles peuvent être les retombées concrètes en termes de décision politique ?
Ce livre n'est qu'un élément dans un débat plus large qui contribue à s'interroger sur la concentration excessive des revenus et des patrimoines. Maintenant, il faut que les mesures qui pourraient être prises soient renouvelées : l'impôt progressif que j'appelle de mes vœux n'est pas le même que l'impôt sur les revenus ou sur les successions mis en place au XXe siècle. Par exemple, l'impôt sur le patrimoine est à repenser. Mais ce n'est pas un livre qui va changer le cours de l'histoire.
Même si le Prix Nobel d'économie Paul Krugman dit que c'est certainement le plus important de la décennie ? Ça finit par vous gêner, ce concert de louanges ?
Non, ça fait plaisir, même si c'est un peu tôt pour évaluer l'impact de ce livre.
On lit beaucoup moins de critiques virulentes sur votre travail. Comment interprétez-vous ce silence de façade alors que les contempteurs de votre théorie sont sans doute nombreux et ont un accès à la parole publique relativement facile ?
On les entend peu parce que mon livre n'est pas un ouvrage de théorie ou de spéculation. A la fin, je tire des conclusions avec lesquelles on peut ne pas être d'accord, mais la grande majorité du livre est constituée d'exposés sur l'évolution historique des inégalités du patrimoine. Je pense que c'est quelque chose qui n'est pas facile à écarter d'un revers de main. Il s'agit avant tout d'un livre d'histoire qui met sur la table des faits historiques. Après, les gens peuvent en tirer d'autres conclusions pour la suite, mais le constat est difficilement contestable. C'est d'ailleurs l'intérêt du livre de remettre l'histoire au centre d'un débat qui est souvent idéologique.
Pensez-vous qu'aux Etats-Unis le fait d'être Français relativise la portée de votre de travail, la France étant parfois caricaturée sur le plan idéologique ?
Cet argument n'est pas trop utilisé ici. Globalement, je crois que les commentateurs ont compris que je ne suis pas un atroce anti-Américain. Encore une fois ce sont les Etats-Unis qui ont inventé le système de l'impôt progressif sur les revenus et les successions et non pas la France ou l'Allemagne. J'essaye d'en appeler à cette tradition progressiste américaine et je pense que c'est ce message qui passe bien et évite d'être caricaturé comme le Français qui vient donner des leçons aux Etats-Unis.
Certains en France avaient qualifié votre théorie de « marxisme de sous-préfecture ». Maintenant que ce « marxisme de sous-préfecture » rencontre une certaine résonance aux Etats-Unis, qu'avez-vous envie de leur répondre ?
C'est sans doute toujours mieux de lire avant d'écrire. C'est amusant de voir que The Economist ou leFinancial Times se révèlent plus ouverts que certains journaux français. Ce qui me gêne, c'est que, d'une certaine façon, cette anecdote est révélatrice de l'état du débat dans notre pays. Il y a une telle peur du déclassement en France qu'on est en permanence dans un débat électrisé entre des gens de droite qui accusent des gens de gauche de vouloir tuer la compétitivité du pays et qui n'arrivent même plus à lire et à regarder ce que pense l'autre.
Par Stéphane Lauer (New York, correspondant)
aA   Google + Linkedin Pinterest

O grande apagao mental do governo brasileiro - setor eletrico em pane

O apagão elétrico talvez não fosse tão dramático se não existisse um apagão mental no governo brasileiro, uma estupidez crônica, não se sabe de onde veio, que faz com que os dirigentes tomam todas as decisões erradas ao mesmo tempo.
Uma tempestade perfeita de arrogância, estupidez, bloqueio mental e ignorância crassa, e quem sofre é o povo brasileiro.
Os companheiros merecem ganhar o Prêmio IgNobel de besteirol acumulado...
Paulo Roberto de Almeida



Quem quiser entender o tamanho do problema do setor elétrico sugiro que assista ao programa da jornalista Miriam Leitão da semana passada na Globo News. Um post sobre o programa e o link para o programa podem ser acessados aqui no blog da Miriam Leitão.
Miriam entrevistou um dos maiores especialista do setor elétrico no Brasil, Mario Veiga da PSR. Em 2012, Mario era um dos consultores do governo federal e um dos defensores da MP No 579 de 11 de setembro de 2012, que definiu o novo marco regulatório para o setor elétrico. Lembro de um debate que participei , em 2012, no qual ele defendia o novo marco do setor elétrico e Elena Landau criticava fortemente.
A suposta lua de mel entre Mario Veiga e o governo terminou ao que parece porque o governo não concordou com as análises do consultor ao longo de 2013 e, possivelmente, o consultor deve ter discordado da redução forçada do preço da energia apesar do uso da térmicas ao longo de 2013.  Hoje o consultor é uma das pessoas na lista negra do governo, com todas aquelas que ousam a discordar das projeções, em geral erradas, do governo.
A entrevista que Mario Veiga deu à Miriam Leitão é uma verdadeira aula sobre o problema do setor elétrico. Vou destacar quatro pontos. Primeiro, o nível dos reservatórios, em abril deste ano, está no menor nível desde 2001. O gráfico abaixo apresentado no programa deixa isso muito claro.

Segundo, os reservatórios perdem grande parte do seu volume ao longo do ano, como se observa em outro gráfico apresentado no programa e reproduzido abaixo para 2010 e 2012. O volume dos reservatórios baixam de um valor próximo a 80% no inicio do ano para 30% no final do ano em anos com período chuvoso normal. Agora já estamos com um nível dos reservatórios de 37%. Qual será o nível mo final do ano?

Mesmo com o acionamento das térmicas ao longo do ano, como em 2013, isso não resolverá o problema como não resolveu em 2013 que não teve nem um evento atípico e os reservatórios estavam, em abril de 2013, acima de 60%. Mario Veiga mostra que, possivelmente, a oferta de energia das hidrelétricas está superestimada pelo governo e o valor real da capacidade do sistema é muito menor do que o dado divulgado pelo governo.
Terceiro, o custo da redução forçada da conta de energia, em 2013 e 2014, pode passar de R$ 50 bilhões. Em 2013, o governo bancou via Tesouro R$ 8 bilhões de subsídios e mais R$ 10 bilhões em empréstimos para distribuidoras que serão pagos pelos consumidores ao longo dos próximos anos. Mario lembra que a receita total das distribuidoras não chega a R$ 10 bilhões e, assim, o volume de subsídios e empréstimos as distribuidoras é bastante elevado.
Para 2014, o governo já garantiu um novo subsídio de R$ 10 bilhões do Tesouro Nacional e novos empréstimos às distribuidoras entre R$ 12 e R$ 24 bilhões. Assim, a conta de 2013 e 2014 com subsídios e empréstimos corresponderá a algo entre R$ 40 bilhões e R$ 52 bilhões, uma parte será paga por nós via impostos e outra parte via aumento na conta de luz que pode chegar a 35%.
Quarto e último ponto, apesar desse custo enorme, há ainda o risco sério de apagão se não houver racionamento. O que grande parte do mercado aposta a partir das estimativas de Mário Veiga é que, se não houver um racionamento imediato já a partir de maio, o racionamento inevitavelmente virá em 2015. Alguns bancos já falam até em recessão em 2015.
O que o governo diz? O governo fez nos últimos 30 dias duas reuniões com analistas de bancos para garantir que não há risco de racionamento. A primeira dessas reuniões foi em Brasília e, a segunda, na semana passada em São Paulo. A impressão que fica neste debate é que os números de Mario Veiga são muito fortes e mostram um problema real que o governo não consegue refutar.
Um amigo com trânsito na Empresa de Pesquisa Energética (EPE) me garantiu que o humor por lá na semana passada também não anda nada bem e que alguns técnicos já reconhecem a necessidade de medidas restritivas ao consumo: racionamento.  Ao longo do ano saberemos quem está com a razão neste debate. Se for o consultor Mario Veiga, isso significará mais um duro golpe não apenas na credibilidade do governo, mas também da ANEEL e da EPE. A ver.

terça-feira, 22 de abril de 2014

Lei da Onorabile Societa = Lei do Silencio = partido totalitario

Não há nenhuma chance de que o o mais recente mafioso pego em mentira -- não será o último certamente -- cometa o crime inafiançável de trair os companheiros do partido totalitário.
Eles vão para a cadeia, mas não falam, inclusive porque se falarem, estarão cometendo outro crime mortal, ou mortífero...
Paulo Roberto de Almeida

Vargas vai...

O PT reclama, diz que o deputado paranaense André Vargas prometeu renunciar, para não desgastar o partido, e não renunciou. E ameaça convocar a Comissão de Ética do partido (existe, claro que existe) para julgá-lo, condená-lo e expulsá-lo. Se a Comissão for convocada, não haverá outro resultado possível, já que Vargas cometeu a maior infração possível à ética partidária: foi apanhado.

O presidente da Câmara, Henrique Eduardo Alves, do PMDB, diz que, renuncie ou não, Vargas será julgado no Conselho de Ética da Casa, onde, com voto aberto, não tem qualquer chance de escapar da cassação de mandato e da perda de direitos políticos por oito anos. Serão duas eleições que não poderá disputar.

...Vargas vem

Como nada tem a perder, André Vargas até agora se recusou a renunciar. Talvez até conte quem lhe prometeu apoio e o deixou sozinho. E se contar tudo?

Da coluna de Carlos Brickmann, 22/04/2014

Petrobras, foco da corrupcao companheira, e o Estado a que chegamos

O Estado a que chegamos é o Estado deles, dominado em todas as vertentes, facetas, aspectos, instituições e mecanismos pela nova classe, a Nomenklatura do partido totalitário.
Paulo Roberto de Almeida

15/04/2014

Relatório do MP do Tribunal de Contas da União recomendou que o conselho de administração da Petrobras na época da compra da refinaria de Pasadena, presidido por Dilma, seja responsabilizado pelo escândalo. Em represália (sim, é represália), a AGU pede que seja acionada a PF para investigar "quebra de sigilo".  Ah, sim, tudo o que envolve o governo petista é sigiloso:
A Advocacia-Geral da União (AGU) pediu nesta segunda-feira, 14, que o presidente do Tribunal de Contas da União (TCU), Augusto Nardes, acione a Polícia Federal para investigar "suposta quebra de sigilo" do processo que envolve a Petrobrás na corte. No domingo, 13, Estado revelou que relatório do Ministério Público no TCU recomenda que a alta cúpula da petroleira, além dos integrantes do Conselho de Administração, seja responsabilizada por perdas na compra da refinaria de Pasadena (EUA).


O documento diz que, caso os indícios de irregularidades sejam confirmados pela corte, o primeiro escalão da estatal, "incluindo membros do Conselho de Administração", presidido em 2006 pela então ministra da Casa Civil Dilma Rousseff, respondam por "dano aos cofres públicos, ato antieconômico e gestão temerária".
O negócio, que contou com o aval de Dilma, foi iniciado em 2006 e concluído em 2012, após um longo litígio e gasto superior a US$ 1 bilhão. O teor do relatório vai subsidiar a decisão dos ministros do tribunal. O relatório final só sairá em julho, início da campanha eleitoral.
‘Inabilidade’. Para o Ministério Público de contas, as falhas dos gestores da Petrobrás na condução do negócio de Pasadena foram "acima do razoável". No mês passado, a presidente enviou nota ao Estado na qual afirmou só ter apoiado a compra da refinaria porque foi mal informada sobre as cláusulas do contrato.
O documento do TCU faz sérias críticas à alta cúpula da estatal, incluindo o conselho administrativo. Para a procuradoria, a estatal foi "vítima" da "inabilidade de seus gestores em firmar acordos contratuais", e o grupo belga Astra Oil adquiriu o direito "líquido e certo" de vender sua participação à Petrobrás, recebendo o valor fixado nos contratos.
A AGU requereu que o relator do processo da Petrobrás, ministro José Jorge, instaure uma apuração administrativa interna para averiguar se houve vazamento de dados, o que configuraria não só ato ilícito e de improbidade administrativa, como crime.

A reportagem tentou ouvir o advogado-geral da União, Luís Inácio Adams, sobre o pedido da AGU, mas ele não foi localizado. A Presidência da República informou que desconhece o teor do documento dos procuradores do TCU porque ele segue sob sigilo. (Estadão).

O Marx do seculo 21 e o seu novo Capital: mais preocupado com a igualdade via Estado do que com a eficiencia via mercados

De vez e quando surge um livro que promete salvar velhas crenças da esquerda: a de que a igualdade , ou o igualitarismo, é o objetivo da democracia, por exemplo, o que é uma tese simplesmente errada.
A democracia não tem muito a ver com a igualdade, a não ser a igualdade formal, no sentido da participação política, não a igualdade real de renda, de condição, de riqueza.
Essa obsessão, que nasceu no século 18, continua alerta e forte no século 21, atrasando sociedades e economias, como no nosso Brasil, por exemplo.
Acho que vai fazer sucesso no Brasil também, embora só tenhamos a desigualdade, e não os milionários filantropos da primeira potência econômica do planeta.
Vamos continuar num crescimento medíocre, mais preocupados com igualitarismo do que com eficiência...
O "liberals" do título se refere obviamente aos socialistas americanos, não aos liberais clássicos ao estilo europeu.
Paulo Roberto de Almeida

Books and Culture

GUY SORMAN
Why Thomas Piketty’s wrongheaded economic manifesto is all the rage
The City Journal, 22 April 2014

Capital in the Twenty-First Century, by Thomas Piketty (Belknap, 696 pp., $39.95)

It’s not every day that an academic work, written by a French economist and published by a university press, is celebrated as a “watershed book,” but this is what commentators are saying about Thomas Piketty’s Capital in the Twenty-First Century—at least, liberal commentators. The New York Times’s Paul Krugman, among others, has deemed Capital the most important economic book in a decade. Less ideological readers should be more cautious. Piketty’s book is important and deserves respect: his 700-page opus, a decade in the making, brings together an incredible amount of data on the accumulation of capital since the Industrial Revolution. If you want to know, say, the relative income of a landowner in the United States or in France compared with an entrepreneur in the mid-nineteenth century, Piketty has an answer. Piketty also helps explain why the French remember their revolution and the subsequent Napoleonic period fondly: “It was an era of relative high wages for the lower class following the redistribution of land and mobilization of labor to meet the needs of military conflict.” His book is a trove of similar historical nuggets.
Piketty claims that he has not written an anticapitalist book. Karl Marx’s Das Kapital was not anticapitalist in the same fashion: it only purported to explain how and when capitalism would collapse from its internal contradictions. “The bourgeoisie will dig its own grave,” Marx wrote. Among other goals, Piketty aims to examine the circumstances in which entrepreneurship or wage employment is more or less financially rewarding than capital ownership. According to his theory, “When the rate of return on capital is higher than the economy’s growth rate, capital income tends to rise faster than wages and salaries.” This happens to be the current situation in the West. As a consequence, inequality rises, because workers’ income stagnates when capital-owner revenue accumulates. If the trend continues for years, the capital owners transmit this accumulated wealth to their heirs—and they become an entrenched oligarchy, a financial aristocracy.
“The entrepreneur inevitably tends to become a rentier,” Piketty writes, “more and more dominant over those who own nothing but their labor. Once constituted, capital reproduces itself faster than output increases. The past devours the future.” This apocalyptic vision of capitalism’s inevitable collapse is strictly recycled Marxist prophecy. (Piketty, it’s worth noting, is interviewed at length in the latest number of the Marxian New Left Review.) Piketty admits that “the American nation is not yet there,” but we might get there if the government doesn’t do something to curb the trend. Piketty’s formula here is the classic Jeremiah tactic: predict a disaster, wait for it to happen, and then proudly announce, “I told you so.”
To explain why the preordained transformation of entrepreneurs into unproductive rentiers hasn’t yet happened, Piketty adds a new twist to Marx. Wars and global crises—“shocks,” in Piketty’s parlance—wipe out accumulated wealth, allowing true entrepreneurship to start anew. The rejuvenating role of disasters may have some historical basis (Piketty argues convincingly for it in the case of the two world wars). But a more straightforward and less ideological analysis would show that, apart from such cataclysmic events, innovation—or “creative destruction,” as Joseph Schumpeter described it—opens the field to new entrepreneurs, while eradicating rent seekers. “Shocks” of the kind Piketty describes are hardly needed.
Piketty also updates Marx’s pessimism. “Are we headed towards the end of growth for technological or ecological reasons, or perhaps both at once?” he asks. Marx thought that nothing more could be invented beyond the steam engine. By including ecology among the list of concerns, Piketty expands the declinist criteria, thus dismissing those still naïve enough to believe in progress.
Piketty’s statistics are superficially impressive, but they can’t be taken at face value. His gross income figures, for instance, exclude redistribution and social programs. The inequality figures he cites would be much less striking if he computed them—as is commonly done—based on net income afterredistribution. Not doing so seriously distorts economic conditions. Piketty seems unwilling to concede that income alone, however calculated, does not account for all social reality: we all benefit from progress in multiple areas—health, transportation, consumer technologies—regardless of income.
Piketty’s book is less interested in economic efficiency than in social justice. “Building a just society,” he writes, “is the purpose of democracy.” For Piketty, “just” is the equivalent of “egalitarian.” He doesn’t explain why this should be so, though his equation of the two surely explains why Capital in the Twenty-First Century has political appeal among American academics, the media, and liberal politicians on both sides of the Atlantic—from President Obama to French president François Hollande. Offering no alternatives to the free market, the Left now fights for income equality, and Piketty’s book is thus an intellectual boon.
Piketty does not believe that free markets can spontaneously generate greater equality: government intervention is therefore needed, mostly through taxation. His market pessimism contradicts the findings of most classical economists, who see the rise of a huge middle class as an outgrowth of capitalism. Piketty rejects what he considers an optimistic illusion about markets born in the 1960s. From the end of the World War II until the late 1970s, a middle class expanded in the West, and incomes from wages and capital converged. But this convergence, Piketty argues, was a historical accident. In the long run, he says, capital owners always prevail over employees. In his insistence, Piketty sometimes contradicts himself. At one point, he argues that income divergence occurs independent of political influence. But he also writes that the current divergence was initiated by the policies of Ronald Reagan and Margaret Thatcher, who “scrapped taxes on the wealthy.” The inadequacy of his framework is powerfully illustrated by the example of France, where the gap between the so-called 99 percent and the 1 percent became wider under a socialist government during the 1980s. Was François Mitterrand a hidden Reaganite?
This contradiction between ideological judgments and objective data is the book’s fundamental flaw. The emergence of a super-wealthy minority (closer to 0.001 percent than to 1 percent, as Piketty himself admits) has likely occurred for different reasons in different countries. For instance, the new oligarchies in Russia, Nigeria, or China can’t be explained as a consequence of the free market. Inequality in these nations results from corruption, a one-party system, and kleptocracy. In the United States, a super-wealthy minority—“superstars and supermanagers,” as Piketty calls them—has attained financial preeminence predominantly through globalization: entrepreneurs like Bill Gates or large hedge fund managers operate in a worldwide market, gaining unprecedented profits. Their riches may be considered excessive or unfair—but that would be a moral judgment, not an economic one.
The author shows his true colors in the book’s final chapter, where he deems equality of income an end in itself. To achieve it, governments must redistribute wealth, fortifying what Piketty calls the “social state,” which embodies a better society. How to finance it? By taxing capital owners. As Piketty concedes, taxes on wage earners in the United States and in Europe have reached their limits: therefore, only capital taxation could increase the resources of the social state. But how can a nation-state levy taxes on capital owners when capital itself knows no borders? Piketty calls for a “utopian solution”: global capital taxation. Piketty reminds readers that taxing income, when initially proposed in the early twentieth century, was regarded as utopian. Now, he believes, the time has come to tax capital—massively. The European Union, he suggests, should lead the way. This is a paradoxical suggestion, since most European governments stopped taxing capital in order to stem its flight. Even France’s modest tax on capital hasn’t prevented entrepreneurs from moving to Belgium. Krugman, who fully endorses Piketty’s agenda, wants the United States to take the lead here, as it did a century ago in pioneering the income tax.
Piketty refuses to allow for any alternatives to his desired social state. Wouldn’t a negative income tax, as proposed by Milton Friedman 50 years ago, be more effective in alleviating poverty and inequality than a utopian global tax on capital? Piketty starts from unproven evidence—the state is good and growth is spontaneous—to plead for capital taxation.
Piketty’s book has other flaws. The author never considers whether some degree of inequality is necessary for growth in a market economy. Instead, he attacks economists for “relying too much on mathematical models and not understanding the deep structures of capital and inequality.” He thus ignores the fact that economists whom he dislikes have identified the actual factors of growth—such as property rights and the rule of law—based on empirical observation. Without the economic models he scorns, countries like China, India, and Ghana would not have seen such spectacular growth—and their poorest citizens would have far fewer opportunities. Piketty admits that he considers economics not a genuine science, but a subdivision of the social sciences, such as history or anthropology. Such a view is much more common in socialist-leaning France (Piketty now teaches at the Paris School of Economics) than in the United States (where Piketty studied at MIT).
Capital in the Twenty-First Century couldn’t have become a bestseller in the United States without the current concern over income inequality. This concern has merit, but is the tiny super-wealthy minority whom Piketty disparages a major source of social, political, or economic unrest? Hardly. Besides, why should we care that Bill Gates is a billionaire? Piketty never asks if such billionaires, through philanthropy or by financing new economic activity, mightspread their wealth more effectively than the government does by confiscating it. Philanthropy is non-existent in France, and it goes entirely unexplored by Piketty.
As a source of knowledge, Capital in the Twenty-First Century is formidable; as an ideological pamphlet, it breaks no new ground. The book marshals new data to rekindle old socialist answers. By all indications, the Left has already fallen in love with Piketty’s book; those of other persuasions will find its remarkable trove of data useful. I found particular value in the many anecdotes Piketty shares describing the origins of wealth in various nations throughout history. He convincingly shows that wealth is more often a matter of luck than talent. The question then becomes: should one be punished for his luck? Piketty would say yes. Like a true socialist, he sees himself as a moralist on the side of the angels. Yet, hidden behind the garb of history, statistics, and social science, Piketty’s arguments are more self-righteous than moral.

A economia e a politica do Brasil em tempos nao convencionais: palestra PRA na UnB (24/04, 19hs)

Na próxima quinta-feira, dia 24 de março, as 19hs, no auditório da Engenharia Elétrica da Faculdade de Tecnologia, darei uma palestra sobre os temas acima listados, ou seja, a economia e a política do Brasil em tempos não convencionais (que ainda não acabaram, e ameaçam continuar...).
Em todo caso, apresentarei a minha versão da história passada, da história recente, e dos desafios que se colocam ao Brasil sob a liderança da nova Nomenklatura, as elites que temos, e que estão fazendo do Brasil isto que vocês estão vendo agora mesmo, com tantas páginas de política que parecem estar deslocadas de lugar.
Sejam bem-vindos ao debate, que espero esclarecedor, com base em informação, leituras, experiência, bastante racionalidade e um pouco de bom-senso...
Paulo Roberto de Almeida

Brasil-Bolivia e Itamaraty: uma investigacao que se prolonga ao infinito

Política

Oito meses depois de comandar fuga de Molina, diplomata amarga o ostracismo

Eduardo Saboia protagonizou um dos mais marcantes episódios da diplomacia brasileira. E até agora o caso não teve desfecho

Marcela Mattos, de Brasília
O diplomata Eduardo Saboia foi afastado de suas funções por tempo indeterminado por ter conduzido a operação que trouxe ao Brasil o senador boliviano Roger Pinto Molina
Protagonista de uma história com roteiro cinematográfico, com direito a fuga e ameaças, o diplomata Eduardo Saboia vive em um limbo desde que trouxe ao Brasil o senador bolivianoRoger Pinto Molina. O ex-parlamentar de oposição era perseguido pelo governo de Evo Morales e ficou asilado, com o aval do governo brasileiro, por 455 dias na Embaixada do Brasil na Bolívia. Servidor de carreira, Saboia é ministro-conselheiro do Ministério das Relações Exteriores. Após a epopeia com a fuga de Molina para o Brasil, ele se tornou alvo de processo disciplinar que se arrasta há oito meses na comissão de sindicância do Itamaraty – e não tem prazo para ser concluído. Na última quarta-feira, o colegiado voltou a empurrar a decisão se ele deve ou não ser punido pelo episódio: prorrogou os trabalhos por mais 30 dias, como vem ocorrendo sucessivamente desde outubro. Enquanto aguarda uma deliberação sobre o caso, Saboia foi deixado na geladeira e lotado em uma função administrativa. Constrangido, ele pediu licença do cargo no dia 8.
Ex-encarregado de Negócios na Embaixada brasileira, Saboia tem 46 anos, metade deles vividos no Itamaraty. A atuação do diplomata era considerada impecável pelo Ministério das Relações Exteriores e lhe rendeu, inclusive, uma condecoração pelo ex-presidente Lula com a medalha da Ordem do Rio Branco. No entanto, a carreira foi interrompida após, diante da inoperância do governo brasileiro, ajudar o senador a escapar das ameaças da tropa comandada por Morales. Molina denunciou o envolvimento de autoridades bolivianas com o tráfico de drogas. 
Logo ao chegar ao Brasil, no final de agosto, Saboia foi afastado de suas funções e tornou-se objeto de investigações de uma sindicância interna do órgão. Um relatório final, que deve ser elaborado por uma comissão, decidirá se o diplomata deve ou não ser punido. As medidas disciplinares aplicáveis vão desde uma advertência à demissão do cargo.  
Com o futuro incerto, o diplomata foi realocado no cargo secundário de assessor no departamento de Assuntos Financeiros e de Serviços do Itamaraty – uma função administrativa, sem status de chefia nem gratificações que tinha como ministro. “Isso é um assédio moral do ponto de vista de não conceder qualquer atividade na altura do que ele possa exercer. Hoje ele está sentado em uma cadeira sem fazer nada”, afirma a defesa de Saboia, o advogado Ophir Cavalcante.
Saboia, por outro lado, evita tecer comentários sobre o posto. Mas reclama da demora em ter o caso solucionado: “Hoje eu faço o trabalho que me passam. Lá dentro eu virei aquele cara que tem uma sindicância e que, por isso, é constantemente julgado. Eu já estou sendo punido”, disse, em entrevista ao site de VEJA concedida em uma confeitaria de Brasília. Antes de conversar com a reportagem, Saboia tomou um chá com o senador Molina. A defesa do boliviano o orienta a não dar entrevistas. 
Ao longo de conversa de uma hora, o diplomata explicou que decidiu pedir licença de suas funções por três meses, que pode ser prorrogada pelo mesmo período - benefício concedido por tempo de serviço a servidores públicos -, e planeja usar o tempo para avaliar “outras possibilidades” para a carreira. Na última segunda-feira, Saboia esteve no evento que selou a chapa de Eduardo Campos e Marina Silva para a disputa eleitoral deste ano. Ele nega, porém, ter pretensões políticas ou ser filiado a algum partido, mas não descarta participar da campanha: “Eu quero contar a minha história nessas eleições”.  
A fuga - Alegando ser perseguido politicamente, o senador boliviano Molina conseguiu asilo na embaixada brasileira, onde permaneceu por 15 meses em condições degradantes: viva em um pequeno quarto improvisado, sem direito a banho de sol e com permissão apenas para receber visitas esporádicas de familiares e do advogado. O governo brasileiro sabia da situação de Molina, mas não tomou providências ao longo de todo o período.
Depois de mais de um ano nessa condição, o senador entrou em depressão e teve a saúde debilitada. Em agosto de 2013, Saboia, que à época ocupava o cargo de embaixador interino, decidiu resolver o problema com as próprias mãos: em um carro oficial escoltado por fuzileiros navais brasileiros, ele e Molina viajaram por 22 horas entre La Paz e Corumbá, no Mato Grosso do Sul, e depois seguiram para Brasília em um avião obtido pelo senador Ricardo Ferraço (PMDB-ES). A ação não foi previamente informada ao governo brasileiro.
A presidente Dilma Rousseff classificou o episódio como uma “quebra de hierarquia” e disse que a embaixada brasileira na Bolívia é “extremamente confortável”. Do outro lado, Saboia alegou que, por “questões humanitárias”, não poderia deixar uma pessoa viver daquela forma em uma dependência do Brasil. O diplomata ainda alegou que informou o Itamaraty somente após o episódio por motivos de segurança. Como consequência, o então ministro das Relações Exteriores, Antônio Patriota, foi exonerado.
“O governo brasileiro deixou que o instituto do asilo se transformasse em uma situação de violação da dignidade de uma pessoa que estava sob os nossos cuidados. Isso é muito sério e é algo que deveria ser investigado: quem é o responsável ter deixado isso chegar até esse ponto?”, questiona Saboia. “Eu não tive outra opção além daquela para preservar a vida de uma pessoa e a imagem do meu país.”  
Assim como Saboia, o senador boliviano ainda não teve a situação definida. Molina espera aval do governo Dilma para morar legalmente no Brasil enquanto está abrigado, de favor, na casa do senador Sérgio Petecão (PSD-AC), em Brasília – hoje ele pode permanecer no país graças ao refúgio provisório concedido pelo Comitê Nacional para os Refugiados (Conare).   
Questionada pela reportagem sobre o motivo da demora para a conclusão dos trabalhos da sindicância e o cargo incompatível exercido por Saboia, a assessoria de imprensa do Itamaraty afirmou que não iria comentar o caso.

A baixissima produtividade do trabalhador brasileiro

A produtividade do brasileiro
Editorial Gazeta do Povo, 22/04/2014

É melhor abandonar as mágoas e tentar entender por que afirmações como as da revista TheEconomist são feitas.
A revista The Economist fez severa crítica à baixa produtividade do brasileiro e provocou reações variadas, que passaram até pela xenofobia (como se estrangeiros não pudessem fazer críticas ao Brasil) ou por preconceitos regionais. Em certo trecho, a revista diz que os trabalhadores brasileiros são “gloriosamente improdutivos” e transcreve afirmação de um empresário norte-americano, dono de restaurante em São Paulo: no momento em que alguém aterrissa no Brasil já começa a perder tempo. São afirmações duras, que podem ofender o brio nacional. Mas é melhor abandonar as mágoas e tentar entender por que elas são feitas.
A definição mais simples de “produtividade” afirma que ela é a quantidade de bens e serviços produzida a cada hora de trabalho utilizada. Um homem sozinho em uma ilha, que sobreviva apenas das frutas que coleta e dos peixes que pesca, terá seu padrão de bem-estar definido pela quantidade de frutas e peixes obtidos em cada hora de seu trabalho. A relação entre a quantidade de frutas e peixes e o número de horas trabalhadas é sua produtividade.
Essa mesma conta pode ser feita para o país. Usando estatísticas econômicas, chega-se ao total do Produto Interno Bruto (PIB) e ao número de horas trabalhadas pela população durante o ano. Dividindo o PIB pela quantidade de horas, obtém-se a produtividade, que, no Brasil, anda em torno de US$ 12, enquanto nos Estados Unidos está na casa dos R$ 58. Ou seja, a produtividade do brasileiro equivale a um quinto daquela do norte-americano. Tamanha diferença pode parecer estranha, pois não há diferença entre um piloto de avião brasileiro e um norte-americano, como não há muita diferença entre um motorista de caminhão daqui e outro de lá. As razões da imensa diferença são várias e estão ligadas aos fatores que determinam a produtividade.
O primeiro deles é o “capital físico”. Os trabalhadores são mais produtivos quando dispõem de melhor infraestrutura e melhores máquinas e ferramentas. Um motorista de caminhão nos EUA chega a fazer dez viagens por mês transportando soja, enquanto um brasileiro faz apenas três. O brasileiro dispõe de um caminhão inferior, trafega por estradas piores e perde muitos dias nas filas dos portos. O segundo fator são os recursos naturais. Um país pobre em recursos naturais – como fertilidade do solo, reservas minerais, rios, clima – terá mais dificuldade em elevar a produtividade de seus trabalhadores do que um país rico em recursos da natureza.
O terceiro fator é o “capital humano”. Este depende do nível educacional, do treinamento e das habilidades técnicas dos trabalhadores. É fácil constatar que, nesse aspecto, o Brasil está bem atrás das nações desenvolvidas. O quarto fator é o conhecimento tecnológico. Os países adiantados estão muito à frente do Brasil nesse aspecto. Quando comparado com os norte-americanos, o trabalhador brasileiro opera tecnologias inferiores, salvo exceções de setores com excelência técnica. Nessa análise são incluídos o setor privado e o setor público. Como é notório que o sistema público brasileiro é ineficiente, sua contribuição para a baixa produtividade é bastante grande.
É sempre louvada a abundância de recursos naturais do Brasil. O país dispõe de condições favoráveis para elevar a produtividade, mas, apesar de rico em recursos naturais, o país é pobre em capital físico (rodovias, ferrovias, hidrovias, armazéns, portos, aeroportos, telecomunicações e demais itens de infraestrutura); o capital humano tem baixo nível educacional médio, baixa qualificação e as habilidades técnicas são, na média, precárias; e, somando a isso o atraso em matéria de conhecimento tecnológico, a baixa produtividade do brasileiro está explicada. Porém, há mais. Outros fatores negativos – como carga tributária pesada, sistema judicial lento, leis ruins e alta corrupção – também contribuem para a baixa produtividade. Sem falar das cidades congestionadas, da cultura da indisciplina e da política que privilegia o consumo em detrimento do investimento em capital físico.
Pode-se não gostar do conteúdo e da forma como a crítica foi feita pela Economist, mas não dá para ignorar que, na essência, ela está certa.

segunda-feira, 21 de abril de 2014

Petrobras-Pasadena: por que todos esses iluminados nao aventam ahipotese mais provavel?

E a hipótese mais provável é que o negócio foi o melhor negócio possível para os companheiros...
Paulo Roberto de Almeida

CPI neles!

Ricardo Noblat

O Globo, 21/04/2014

“Quem não deve não teme. E quem deve tem que ser preso e algemado” – Lula

E continua a troca indireta de chumbo entre Dilma e Lula. Ligada a Dilma, Graça Foster, presidente da Petrobras, reconheceu que foi um mau negócio para a empresa a compra em 2006 da refinaria Pasadena, no Texas. Deixou um rombo de meio bilhão de dólares. Ligado a Lula, José Sérgio Gabrielli, ex-presidente da Petrobras, replicou que Dilma não pode “fugir de sua responsabilidade” na compra da refinaria.

Era Lula o presidente do Brasil quando Pasadena foi comprada. De princípio, apenas pela metade da refinaria, a Petrobras pagou praticamente o que o grupo belga Astra Oil havia pagado por ela inteira. Quando o negócio foi fechado, era Dilma a ministra-chefe da Casa Civil e presidente do Conselho de Administração da Petrobras.


“Não posso fugir da minha responsabilidade do mesmo jeito que a presidente Dilma não pode fugir da responsabilidade dela, que era presidente do conselho”, disse Gabrielli em entrevista ao jornal O Estado de S. Paulo. E completou, dando mais uma estocada em Dilma: “Nós somos responsáveis pelas nossas decisões”.

É grande o desconforto de Lula e de Dilma com a exposição pública de mazelas da Petrobras. De Lula porque foi nos oito anos de governo dele que avançou o processo de loteamento político de cargos na Petrobras – e tudo isso está vindo à luz agora. De Dilma porque o Caso Pasadena atingiu em cheio sua imagem de gestora notável.

Lula saiu do governo com 80% de aprovação. Nega que pretenda voltar já – talvez daqui a quatro anos. Está pronto, contudo, para entrar em campo se Dilma teimar em perder cada vez mais pontos nas pesquisas sobre intenção de voto. O sonho de Dilma é o de se reeleger. Lula e Fernando Henrique Cardoso se reelegeram. Por que ela, não?

Dilma como a mãe do Programa de Aceleração do Crescimento foi uma invenção de Lula. Como uma espécie de primeira-ministra foi uma invenção de Lula. E como melhor administradora do que ele foi uma invenção de Lula. Vote na mulher de Lula – eis a poderosa sugestão da propaganda que empurrou Dilma ladeira acima.

Pasadena empurra Dilma ladeira abaixo. Onde se viu transação bilionária ser tratada de maneira tão descuidada e apressada como foi a de Pasadena? Ao longo de seis anos, a Petrobras desembolsou algo como U$ 1,2 bilhão pela refinaria cujo valor atual de mercado é de U$ 200 milhões. Gestão temerária? Para dizer o mínimo. A conferir.

Vejam só: num dia, os membros do Conselho de Administração da Petrobras receberam o resumo técnico de uma página e meia da documentação completa de mais de 400 páginas referente ao negócio. No dia seguinte, aprovaram o negócio. A documentação completa esteve à disposição deles. Por que não a consultaram? Sabe-se lá...

Sabe-se que, ouvida recentemente pelo O Estado de S. Paulo, Dilma alegou que se baseara num resumo técnico “falho e incompleto” para aprovar a compra da refinaria. O que aconteceu com o autor do resumo? Foi elogiado e transferido para outro cargo onde passou a lidar com mais dinheiro. Só há pouco perdeu o cargo. Que tal?

A ministra Rosa Weber, do STF, decidirá, esta semana, se concede liminar para instalação de CPI exclusiva da Petrobras. O mais provável é que conceda, sim. CPI é direito da minoria. Uma vez que exista fato determinado e que tenham sido cumpridas as regras para criação da CPI, manda a jurisprudência do tribunal que ela seja instalada. E pronto.

Big Brother ja esta' entre nos: Megadados

Os dados sabem mais sobre você do que você mesmo
FELIPE MAIA
EDITOR-ADJUNTO DE "CARREIRAS"
Folha de S.Paulo, 21/04/2014  

Com um smartphone e seus sistemas de GPS e câmeras, as pessoas vão deixando rastros sobre seus gostos e desejos: os lugares que frequentam, os pratos prediletos, os amigos com os quais conversam. O conjunto desse enorme volume de informações permite que empresas saibam o que um consumidor realmente quer com mais eficácia do que ele mesmo.
A opinião é do alemão Andreas Weigend, 54, especialista em "big data", que é o conjunto de tecnologias que permitem coletar e analisar grandes volumes de dados e tentar tirar conclusões sobre o que eles revelam.
Weigend, que foi cientista-chefe da Amazon e hoje dá aulas na Universidade Stanford e presta consultoria, concentra-se nos aspectos sociais e comerciais desse fenômeno: o que informações como a lista de amigos no Facebook ou localização geográfica indicam sobre o comportamento do consumidor.
Segundo ele, "os dados sabem mais sobre você do que você mesmo".
Weigend veio ao Brasil no começo deste mês para conferências e falou com a Folha. Leia abaixo trechos da entrevista.
-
Folha - O que é exatamente "big data"?
Andreas Weigend - "Big data" é uma mentalidade, não é algo definido pelo volume de informações ou pelas ferramentas que você usa. É transformar dados em decisões.
E o que é essa mentalidade?
Eu sou alemão e na minha cidade natal nós tínhamos um filósofo chamado Martin Heidegger, que disse que você só pensa sobre a função do machado quando ele quebra.
Com o "big data" é o mesmo: é a mentalidade que faz os dados e os pensamentos sobre eles desaparecerem.
Pense que é como o ar: você não pensa sobre ele no dia a dia, a não ser que ele esteja ruim. O "big data" é não pensar sobre os dados.
O que poderia dar errado para que as pessoas notem os dados?
Eu tenho um amigo que vive em cima de um sex shop em San Francisco e eu o visito frequentemente. Um dia, o Google começou a me mostrar anúncios sobre sexo e eu fiquei surpreso. O motivo é que o sistema degeolocalização do Google não funciona em três dimensões, mas, sim, em duas. Então ele pensa: "Ah, deixa eu ajudar o Andreas, para que ele não tenha de ir ao sex shop de vez em quando, para que ele possa comprar essas coisas pela internet". Isso é um exemplo de algo que geralmente aparece quando há um problema com a análise de dados.
Algum setor ou companhia de fato entendeu como usar o "big data"?
Temos que distinguir a coleta de dados e o refinamento deles. Eu dei uma palestra na ONU há dois anos em que eu dizia que o "big data" é o novo petróleo, porque os dados precisam ser refinados.
Se você só tem dados brutos, em muitos casos eles não o ajudam a tomar uma decisão. Como no caso do petróleo, ganham dinheiro tanto quem tem esse recurso natural, como a Arábia Saudita, quanto quem o refina.
Grande parte das maiores empresas do mundosão do setor de petróleo, como Exxon Mobil e Shell. São as companhias que transformam o petróleo em algo útil.
Do mesmo modo, no caso do "big data", as grandes companhias, aquelas que vão ganhar muito dinheiro, serão aquelas que transformarem essas informações em produtos que permitam que nós tomemos decisões melhores.
Por exemplo, o Google: pega todos os dados do mundo e mostra anúncios para influenciar a decisão das pessoas. O Google Glass é uma máquina coletora de dados.
Nem todo mundo compartilha todos os aspectos da vida na internet. Não há o risco de medir apenas o que as pessoas querem revelar?
Meu telefone sabe melhor como eu durmo do que eu.
Eu tenho um app que analisa o meu sono e outro que me permite tirar fotografias de comida e de um bom vinho. Então o celular identifica muito melhor a relação entre eu ter tomado muitas taças no dia anterior e ter acordado tarde.
De algum modo, a sua operadora de celular, o Google e o Facebook conhecem você melhor do que você se conhece. Eu já trabalhei com sites de namoro como Match.com e eles sabem melhor no que as pessoas estão interessadas do que elas mesmas.
Para ser provocativo, e não tão longe da realidade, os dados sabem mais sobre você do que você mesmo.
Os dados podem saber. Mas as empresas já sabem?
Sim, claro. Veja as recomendações de livros naAmazon. Quantas vezes você não entrou no site deles e adquiriu um livro do qual eles sabiam que você gostaria antes que você se desse conta?
LinkedIn, por exemplo, sabe muito mais sobre as empresas do que elas mesmas, porque ele identifica a atividade dos profissionais. Essa rede social sabe mais sobre a economia dos Estados Unidos do que o próprio governo, porque consegue ver para onde os recrutadores estão indo, onde estão as oportunidades e o fluxo de empregados entre as empresas.
As pessoas podem não se irritar por ter seus dados rastreados se vão ter algo em troca, como uma boa indicação de produtos. Mas essa tecnologia está sendo usada nos processos de seleção para empregos, por exemplo. Elas podem ser prejudicadas por causa disso.
No passado, decisões sobre quem contratar eram baseadas em informações muito limitadas. Você ia lá, as pessoas conversavam com você, o departamento de recursos humanos fazia algumas ligações para checar suas referências e era isso. Isso era antes do "big data": você controlava o que colocava no currículo e o que dizia na entrevista.
Mas há dois lados disso: os empresários têm agora poder para descobrir mais sobre você e possivelmente usar isso contra você. Mas também há sites como o Glassdoor [em que funcionários e ex-funcionários avaliam as companhias], nos quais é possível conhecer a personalidade da pessoa responsável pela seleção. Então se você identifica que 5 das 6 pessoas que eles contrataram se demitiram após três meses, quais são as chances de você fazer o mesmo?
A questão não é mais se queremos revelar ou compartilhar algo, já que informações que a KGB não conseguia arrancar das pessoas sob tortura estão agora disponíveis na internet. A questão é o que a sociedade vai fazer com essas informações. Se um empregador descobre pelo Facebook que eu sou gay, e ele não quer contratar homossexuais, o que a sociedade vai fazer com isso?
Estamos maduros o suficiente para tomar essas decisões?
Precisamos tomar essas decisões, e cada cidadão tem que pensar nos pontos positivos e negativos desse cenário. Não podemos deixar para o pessoal da tecnologia, para o pessoal que cria modelos de negócio, e esperar que eles façam a coisa certa. Essas são decisões fundamentais que não podemos delegar.
Governos devem regular isso?
É complicado. As consequências de nascer de um lado ou de outro da fronteira são enormes. Novas decisões terão de ser tomadas com base em leis sobre dados? Por exemplo, as pessoas vão querer viver em um país que garante a retenção dessas informações ou em um que as expanda?
No Brasil, está em discussão no Congresso o Marco Civil da Internet, que prevê que empresas do setor sejam obrigadas a guardar informações sobre os usuários. O que o senhor acha disso?
Não tenho conselho. Nosso trabalho é fazer as pessoas pensarem nisso. Outra metáfora possível para o "big data" é a energia nuclear. Muitas pessoas creem que ela pode ser mais eficiente, mas alguns governos decidiram não usá-la porque os riscos envolvidos, mesmo que mínimos, não sobrepujam os benefícios. É o mesmo com os dados: na média, podemos usá-los para tornar o mundo melhor, mas eles também envolvem riscos.
Quais riscos?
Se dados caem em mãos erradas, pessoas podem morrer. Pense na Alemanha, onde as pessoas são muito preocupadas com sigilo. Hitler matou milhões de judeus sem ter computadores. O que ele poderia fazer agora se soubesse por geolocalização quem vai à sinagoga? 

Divulgação




Andreas Weigend, especialista em análise de dados sobre o consumidor