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domingo, 23 de fevereiro de 2020

Agences publiques et infrastructure : deux grandes questions au Brésil - Paulo Roberto De Almeida

Agences publiques et infrastructure : deux grandes questions au Brésil

Paulo Roberto de Almeida
Projet de numéro special d’ENTREPRISES & HISTOIRE
Regulation and Competition in Historical Perspective: The Brazilian Case
Coordinateurs : Luiz Carlo Delorme Prado, Professor, IE-UFRJ); Hildete De Moraes Vodopives, Docteur, Sorbonne Université); Directeur: Prf. Dominique Barjot.


2) No Brasil na década de 1990 surgiram várias agências reguladoras setoriais, que foram criadas como autarquias especiais, tendo como principais características diretorias colegiadas com mandato fixo e independência política para fiscalizar e regular determinado setor. Como você avalia a experiência de regulação através dessas organizações?

            L’expérience du Brésil en matière d’agences sectorielles est relativement positive, mais certains aspects doivent être soulignés en vue des questions qui se sont posées après plus de deux décennies du travail qui leur a été assigné. L’objectif visé par ces réformes de l’administration publique entreprises par le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso (deux mandats : 1995-1998 et 1999-2002) était celui de rendre l’action de l’État, dans le domaine des services collectifs, indépendante des politiques conjoncturelles des gouvernements successifs. Dans ce sens, les agences – plusieurs ont été créées sous ses mandats, mais le processus continue jusqu’aujourd’hui – ont à peu près rempli le rôle qui leur avait été assigné par la loi générale des agences. 
            Il n’empêche que la structure générale du système politique brésilien – très proche de celui de l’Italie, soit, soumis à une certaine mainmise des partis sur les postes publics, et la “lotizzazione” qui en découle – a vite pris le contrôle de certaines de ces agences par l’action – concertée ou individuelle, cela n’importe pas pour le moment – des lobbys sectoriels, des groupes d’intérêt ou de grandes entreprises à vocation monopoliste ou à tendances typiques des phénomènes des cartels. 
            Il faut voir dans cette action l’origine de la désignation de véritables représentants de ces groupes d’intérêt pour ces agences, soit, l’ouverture à la corruption ou à la déformation de leurs objectifs. Dans certains cas, les agences ont commencé à défendre les intérêts des entreprises du secteur plutôt que l’intérêt de la société ou des consommateurs. Cela a été très clair dans les domaines des assurances médicales, les pharmaceutiques, l’énergie, ainsi que beaucoup d’autres secteurs. Parfois, des anciens fonctionnaires du ministère sectoriel avaient été déjà conquis à défense de ces intérêts, précédemment à leur désignation à l’une ou l’autre des agences, ce qui se faisait par le biais des pressions de politiciens élus (déjà soutenus financièrement par les entreprises du secteur) sur le Palais du président (chargé d’envoyer les nominations au Congrès). 
            Le gouvernement Lula, l‘un des plus corrompus dans l’histoire politique du Brésil, fut particulièrement touché par cette perversion du système des agences sectorielles, en désignant des syndicalistes amis – qui forment une véritable mafia corrompue au Brésil – à des postes de direction.
            Le gouvernent Lula lui-même a, dès son début, cherché à casser l’indépendance d’une de ces agences – celle des télécommunications – car il ne voulait pas accepter l’indicateur de prix choisi pour la correction annuelle des tarifs du secteur; le cas est monté à la Justice, et on a décidé, contre la Loi, le changement demandé par le gouvernement (à titre de défendre les intérêts de consommateurs, en vue d’une correction moins élevée); or, l’année suivant, c’est le nouveau indicateur de prix adopté en remplacement – le Brésil en a plusieurs, chacun avec un certain basket – qui a subi le plus fort renchérissement. 
            Une suggestion pour la désignation de nouveaux directeurs de ces agences est l’établissement d’une espèce de quarantaine, entre des postes publics (dans le gouvernement ou dans les agences) et le secteur privé, comme il existe déjà dans le domaine des banques centrales dans certains pays, par rapport à des invitations du secteur financier. Cette quarantaine pourrait fonctionner dans l’un ou l’autre sens, ou dans les deux sens, avant ou après l’assomption de fonctions publiques.

1)             No Brasil serviços em infraestrutura responsáveis pelo fornecimento de serviços públicos (energia, portos, transportes, telecomunicações) já foram privados, administrados diretamente pelo Estado, fornecidos por empresas privadas sob concessão do Estado e fornecidos por empresas privadas reguladas pelo Estado. Quais são ao seu ver o papel do Estado no fornecimento desses serviços no Brasil compatíveis com crescimento de longo prazo em uma economia de mercado?

Dans l’histoire économique, les grands travaux sont normalement associés aux initiatives des États centralisées, dès qu’une certaine société échappe aux contraintes des simples communautés d’agriculteurs isolés pour s’organiser autour de cités et de ports. Des canaux, des entreprises de canalisation et d’aménagement du territoire, des routes, et des murailles ou forteresses contre des ennemis ou des bandits agissant en groupes. Le fameux « despotisme oriental » de Karl Wittfogel n’a pu naître que dans des « sociétés hydrauliques », présentés dans certains travaux de Marx comme appartenant au « mode asiatique de production », ce qui ne veut dire absolument rien. En tout cas, la Chine est un exemple précoce de travaux d’infrastructure entrepris par un état organisé, presque une bureaucratie rationnelle-légale, en plus du type patrimonial de domination politique. 
À Rome, moins centralisée que ne l’était la Chine, les grands travaux publiques étaient aussi le domaine de l’État, soit sous contrôle du Sénat, sous la République, soit menés par les représentants de l’Empereur, sous l’Empire. Tous les chemins menaient à Rome ? Peut-être, mais tous étaient faits par des esclaves ou travailleurs serviles, commandés par une machine bureaucratique qui a perduré pendant quelques siècles, avant le démembrement et la disparition de l’Empire occidental vers le IV siècle de notre ère. Les monarchies centralisées qui sont apparus en Europe à l’âge moderne ont repris cette ancienne tradition, y compris parce que, avec le mercantilisme et les lois de navigation, le commerce extérieur et les travaux associés à la défense de l’État sont devenus des entreprises impossibles à des commerçants, banquiers ou grands propriétaires.
La tendance a pris encore de l’essor dans des États centralisées, comme sont ceux de la péninsule ibérique. Le souverain, par l’entremise des courtiers, associé à des notables et à des maîtres de l’argent, a tout le pouvoir de concéder des droits sur les nouvelles terres, à autoriser les compagnies monopolistes, à vendre des postes servant à des fins publiques, enfin émettre des ordonnances, des arrêtés royaux sur la régulation de certains services. Au Brésil indépendant, tous les grands ouvrages sont entrepris sous le signe des PPPs, partenariats public-privés, souvent avec des capitaux anglais. Tous les chemins de fer, les travaux urbains (gaz, illumination, voirie, transports), ports et autres grands œuvres ont été autorisés par l’État, mais accomplis dans la pratique par des entrepreneurs privés, dotés de concessions de plusieurs années, parfois 99 ans. Cela a marché de manière satisfaisante – surtout parce qu’il y avait la garantie d’intérêt au moins à 6%, soit souvent le double de ce qui payait le marché des capitaux à la métropole, ou les consoles de l’État. 
Tout cela a pris fin après la Grande Guerre, surtout après la crise de 1929, quand le nationalisme croissant conduit à l’étatisation de la plupart des services publics – électricité, voirie, communication, transport – y compris la propriété du sous-sol, séparé de celle de la surface du terrain (l’obsession du pétrole naît à ce moment-là). Le régime militaire au Brésil, avec une tendance à étatiser tous les « domaines stratégiques » de l’économie, a résulté dans l’exacerbation démesurée des entreprises d’État, et dans l’hyper-régulation de l’économie, dans une mesure rarement vue dans une économie supposément de marché. La nouvelle Constitution, élaborée juste avant la chute du mur de Berlin, a encore crée d’autres entraves pour le capital privé, et étranger, dans l’exploitation de services publics. 
La tendance suivie dès lors a été celle d’une capture de ces entreprises d’État par les corporations sectorielles, soit des fonctionnaires eux-mêmes – fortement syndicalisés –, soit par des agents privés agissant en combine avec ceux-là, pour la fourniture de matériaux et équipements pour leur activité. Le résultat fut une corruption effroyable dans les achats gouvernementaux et dans les « enchères » organisés à des fins de concessions. Même une loi des nouvelles PPPs, approuvée par le gouvernement du Parti des Travailleurs, pendant le long règne de trois mandats et demi (2003-2016), et resté sans application, car les gouvernements du PT ont préféré créer des nouvelles entreprises d’État (à peu près 90 sont ainsi apparues) que de mettre en œuvres ces partenariats, ce qui les obligerait à diviser leur administration. 
Ce n’est que la crise fiscale de l’État qui ouvre la voie à la privatisation et aux concessions dans le domaine des services publics. Mais beaucoup reste encore à faire dans les trois niveaux de la fédération, à commencer par l’établissement de nouvelles règles en vue de l’ouverture de ces services à l’initiative privé, beaucoup plus compliqué au niveau local (en face de la totale dépendance de plus de la moitié des municipalités brésiliennes des transferts fédéraux). Dans ce contexte, plus de la moitié des habitations brésiliennes ne sont pas reliés à des services d’égout et encore une bonne partie aux réseaux d’eau potable. L’électricité et les services de communications ne touchent pas certains coins du territoire, et il y a là aussi un grand défi à la privatisation de ces services sur des bases universelles. La régulation adaptée aux circonstances d’un immense territoire, clairsemé, étendu à des grandes distances, avec une population pauvre, reste un problème de gouvernance au Brésil, aujourd’hui et demain. 
Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 14 de fevereiro de 2020

sábado, 13 de outubro de 2018

Agronegocio brasileiro: reforma regulatorio - Marcos Jank (FSP)

Segue o quarto e último artigo da série “Agro Global”, publicado hoje na Folha.

Agro Global 4 – Reforma Regulatória

Jornal “Folha de São Paulo”, Caderno Mercado, 13/10/2018

Marcos Sawaya Jank (*)

Estrutura regulatória do agronegócio não acompanhou o crescimento das exportações.

As exportações brasileiras do agronegócio quintuplicaram desde 2000, mas a estrutura regulatória que as cercam não acompanhou o processo em termos operacionais, financeiros, normativos e de pessoal.

Esse é o tema do quarto e último artigo da série sobre a inserção global do agro brasileiro e as reformas necessárias. Nossos desafios são múltiplos:

1. Legislação: está muito defasada e precisa ser modernizada e simplificada. Alguns marcos regulatórios da área de sanidade animal remontam à década de 1930. Nosso arcabouço normativo é mais complexo e engessado do que o dos nossos concorrentes.

2. Fiscalização: precisaria ser mais eficiente e menos custosa. É preciso implementar definitivamente o novo regulamento que transfere para as indústrias a responsabilidade pela conformidade sanitária de processos e produtos finais, com verificações periódicas definidas por análise de riscos e aplicação de punições exemplares em caso de descumprimento.

É fundamental haver um sistema de trânsito constante e obrigatório de agentes de fiscalização, a exemplo de outras carreiras como a diplomacia. Não é recomendável o mesmo fiscal permanecer anos a fio inspecionando a mesma planta. É preciso ainda alocar um maior número de profissionais em locais-chave como Brasília e no exterior.

Outro imenso desafio é melhorar a estrutura de pessoas e equipamentos para evitar a entrada de pragas e doenças em um país continental, que tem 15.700 km de fronteiras com dez países.

3. Agilidade de resposta: apesar dos grandes avanços em informatização de processos e na ampliação da rede de adidos agrícolas em países estratégicos nas gestões de Katia Abreu e Blairo Maggi, ainda presenciamos deficiências por parte do governo e do setor privado.

São frequentes os desentendimentos no intercâmbio de informações com outros governos e em questionários técnicos mal preenchidos ou mal traduzidos.É preciso sistematizar um banco de dados com respostas-padrão para agilizar o preenchimento de questionários e as respostas aos países. Além disso, é preciso melhorar as traduções e revisões de forma que os documentos sejam entregues no padrão que o país-destino exige.

Um maior número de missões do Ministério da Agricultura (Mapa) ao exterior e de visitas técnicas ao Brasil é também necessário para gerar conhecimento mútuo e dar agilidade aos processos no exterior.

A boa notícia é que todos esses desafios foram adequadamente diagnosticados pela Secretaria de Defesa Agropecuária do Mapa, que apontou os caminhos a serem trilhados. Uma das propostas é a criação de uma agência ou serviço social autônomo (como as entidades do “Sistema S”) financiado por recursos públicos e uma taxa de fiscalização paga pelas empresas.

O novo enfoque seria gerenciamento de riscos, execução focada em metas quantificáveis em termos de padrões de sanidade, desburocratização e simplificação de normas e procedimentos.

Qualidade e sanidade de produtos são temas-chave para a abertura e a manutenção de mercados, particularmente no segmento de carnes, o mais sujeito a barreiras comerciais e medidas protecionistas. Basta dizer que enquanto a licença para exportar grãos e fibras é conferida ao país, nas carnes ela costuma ser dada por unidade industrial, ou seja, caso a caso.

Entendo que essa é hoje a área mais prioritária e estratégica de atuação do Mapa. Se ela não funcionar direito, estaremos condenados a exportar apenas commodities primárias mais simples.

Os diagnósticos foram bem feitos. Precisamos debater o tema e avançar na execução das mudanças necessárias já no início do próximo governo.

(*) Marcos Sawaya Jank é especialista em questões globais do agronegócio. Escreve aos sábados, a cada duas semanas.

terça-feira, 18 de agosto de 2015

Variedades do capitalismo: liberal de mercado e coordenacao regulada - resenha de livro

Um livro interessante que chama a atenção para aspectos da política econômica dos Países Baixos, cuja experiência pode oferecer elementos úteis de informação para a discussão dos modelos de políticas econômicas mais suscetíveis de oferecer resultados com melhores retornos econômicos e sociais.
Paulo Roberto de Almeida

Published by EH.Net (August 2015)

Jeroen Touwen, Coordination in Transition: The Netherlands and the World Economy, 1950-2010. Leiden: Brill, 2014. xiv + 385 pp. $154 (hardcover), ISBN: 978-90-04-27255-2.

Reviewed for EH.Net by Annette van den Berg, School of Economics, Utrecht University.

One of the great debates of the late twentieth century has been around the well-known study Varieties of Capitalism: The Institutional Foundations of Comparative Advantage (VoC) by Peter Hall and David Soskice, in which developed countries are characterized as either a Liberal Market Economy (LME) or a Coordinated Market Economy (CME), based on five interrelated criteria (spheres). Many scholars have applied the VoC approach since then — including economic historians — trying to reconcile the rather static nature of the approach with a historical, more dynamic analysis. Jeroen Touwen (lecturer in Economic and Social History at Leiden University, and the scientific director of the N.W. Posthumus Institute) adds to this line of research, by applying VoC to the case of the Netherlands after World War II in a careful, critical manner. This has resulted in an impressive and voluminous book of which the principal title, Coordination in Transition, neatly captures the key theme: How did a typical CME react to the structural changes as a result of ongoing globalization (influenced by trade liberalization and technological developments, foremost in information and communications technology), causing a shift to a market-based and knowledge-based economy? One of the new contributions of this book is that it also analyzes recent economic history of the Netherlands, in contrast with most other Dutch studies that only treat the twentieth century.

The Netherlands makes for an interesting case because it is seen as a successful and hybrid CME, with a liberal tradition in business relations as in Anglo-American countries; a strong welfare state like in Scandinavia; and a high degree of coordination similar to Germany. Also readers with no particular interest in the Dutch case (or those who think they already know the country, for that matter) will find this book worthwhile to read, as each chapter sets out with a broader treatment of theoretical considerations before analyzing the Netherlands, each time accompanied by a comparison with several other western OECD countries; and as the author makes relevant statements about (developments of) LMEs and CMEs in general. In so doing, he uses theoretical concepts from several socio-political fields of science, and of many statistical sources, thereby providing the reader with ample information and guidance for further research. The large number of interesting footnotes and references underline the thoroughness and dedication with which the book was written.

In my view, Chapter 2 is the most innovative part of the book because here the author comes up with a novel view on how the original, static VoC framework can accommodate for changes through time by adding a temporal dimension and by focusing on the central concept of non-market coordination, which not only encompasses state-induced regulation, but all kinds of information exchange and negotiation between different stakeholders operating at various levels in the economy. He argues that CMEs, despite all having become more liberal in reaction to structural change, remained characterized by a high degree of deliberative institutions (although often in an adjusted form). Hence, whereas Hall and Soskice theorized that due to institutional complementarities, deregulation of financial markets could “snowball into changes in other spheres as well,” possibly causing a break-up of CMEs, Touwen contends that the overall convergence to the LME did not take place, for which he provides plentiful evidence in the subsequent four chapters.

The limited space in this review does not allow me to elaborate on these chapters in depth. In a nutshell, in all of them Dutch postwar economic history is analyzed by focusing, in succession, on the business system, labor relations, the welfare state and economic policy. As these concern strongly overlapping topics an inevitable disadvantage thereof is that the same themes are addressed several times (be it from different perspectives), which is somewhat tiresome if one would read the whole book in one go. On the other hand, each chapter comes up with additional information and interesting details, thereby delivering further building blocks for the main message of the book: when faced by shocks and external threats, almost in all time periods (except during the polarized 1970s) the Dutch responded gradually but nevertheless adequately via an intricate system of coordination in all five distinguished spheres of the economy (in industrial relations, information sharing with employees, corporate governance, inter-firm networks, and vocational training). Although a deliberate choice of the author, it is a missed opportunity not to elaborate on this last-mentioned sphere, for reasons not explicitly mentioned.  Here and there he just touches upon this important topic, while a bit more comprehensive discussion thereof would have made the application of VoC to the Dutch case complete.

The book clearly describes how non-market coordination in the Netherlands originated in the interwar years and how it developed thereafter. At first this occurred in great harmony under guidance of the state (demand-side, Keynesian policy) in order to restore international competitiveness, culminating in the so-called Golden Years (1950s-1960s). There was close collaboration between government, employer associations and unions at all levels. During the stagflation period of the 1970s unemployment rose, labor relations hardened and the government failed to cut spending. Finally, forced by the structural changes in the world economy, by 1982 the sense of urgency was strong enough for all parties to switch to a more liberal, supply-side economic policy. Wage restraints were accepted in return for the creation of jobs, which were often part-time and temporary. The labor market thus became more flexible. Although this whole process coincided with a drastic reform of the welfare state, it was also accompanied by an active labor market policy, preventing segregation of the labor market as well as a rise in income inequality. So, “more market” went hand in hand with sustained coordination. Addressing the most recent time period, the financial crisis of 2007-10 clearly demonstrates the negative consequences of introducing too much free market, and underscores the continued need for coordination and government regulation. Touwen describes the success of the Dutch CME in terms of “managed liberalization under the wing of consultation.” The ability of non-market coordination to accommodate change forms the connecting thread.

Annette van den Berg (lecturer at Utrecht University School of Economics) is the author (together with Erik Nijhof) of “Variations of Coordination: Labour Relations in the Netherlands” in: K. Sluyterman (ed.), Varieties of Capitalism and Business History. The Dutch Case (Routledge, 2015) and (together with John Groenewegen and Antoon Spithoven) of Institutional Economics. An Introduction (Palgrave Macmillan, 2010). 

Copyright (c) 2015 by EH.Net. All rights reserved. This work may be copied for non-profit educational uses if proper credit is given to the author and the list. For other permission, please contact the EH.Net Administrator (administrator@eh.net). Published by EH.Net (August 2015). All EH.Net reviews are archived at http://eh.net/book-reviews/

domingo, 25 de janeiro de 2015

Internet: o Estado orwelliano (e fascista) pretende regular o ambiente

Um alerta, mais do que necessário, sobre o contínuo avanço dos "reguladores sociais", que pretendem nos dizer que com o Estado estamos melhores do que num ambiente não regulamentado, servido por provedores privados, em competição entre si, com plena liberdade de mercado...
Paulo Roberto de Almeida

O GOVERNO VAI AVANÇAR NA REGULAÇÃO DA INTERNET NO BRASIL
Daniel Marchi
24 de janeiro de 2015,   6:23pm

Peço alguns minutos de atenção para uma postagem um pouco mais longa. Em alguns dias teremos novamente discussões em torno do famigerado Marco Civil da Internet (MCI), a lei que inaugura a era da regulação estatal na Internet. O MCI determinou que a neutralidade de rede deveria passar por uma regulamentação, um detalhamento, e que o texto final dessa regulamentação sairia de um Decreto da Presidência da República.

É isso mesmo, não bastasse o erro em si em se querer regular a Internet, ela ainda será feita por Decreto presidencial. Uma exposição mais extensa sobre o equívoco que é a imposição da neutralidade de rede encontra-se em http://www.mises.org.br/Article.aspx?id=1815

No entanto, algo novo – e ainda pior que a neutralidade de rede – está no ar. É uma proposta de lei para “Proteção de Dados Pessoais”. Sabemos bem o que isso significa, não é mesmo? Com o argumento de que os dados pessoais estão sujeitos a violações e de que somos incapazes de escolher empresas (sites, provedores etc) que nos forneça serviços seguros, o governo criará normas e mecanismos que facilitem o controle governamental das bases de dados pessoais. Um ambiente descentralizado e competitivo será substituído por leis centralizadoras e que vão interferir diretamente na gestão interna das empresas de Internet.

Estão abertos alguns canais para coleta de contribuições e opiniões sobre os temas. Claro, no final das contas já se sabe quais contribuições serão levas em consideração: aquelas que endossam e aplaudem a intervenção do estado na rede. Mesmo assim penso que é importante, em cada um dos canais, deixar registrado a opinião de quem não quer o governo interferindo no livre funcionamento da Internet, de quem prefere que as empresas ofereçam segurança e criptografia dos dados pessoais, de quem quer ser protegido DO governo, e não PELO governo.

Até o dia 31 de janeiro o Comitê Gestor da Internet (CGI.br) receberá contribuições:

- A divulgação da abertura para contribuições está em:
http://www.cgi.br/noticia/cgi-br-abre-chamada-de-contribuicoes-sobre-temas-da-regulamentacao-do-marco-civil/

- A página para postagem das contribuições é:
http://marcocivil.cgi.br/

Dia 28 de janeiro o Ministério da Justiça começa a coleta de contribuições para a regulamentação do Marco Civil da Internet e para o Projeto de Lei de Proteção dos Dados Pessoais.

- A divulgação do Ministério da Justiça está em:
http://www.justica.gov.br/noticias/marco-civil-da-internet-e-protecao-de-dados-pessoais-vao-a-debate-publico

- A página oficial do MJ no Facebook sobre o tema é:
https://www.facebook.com/pages/Debate-Público-Proteção-de-Dados-Pessoais/170882592934972?sk=timeline

REPETINDO: É muito importante que os amantes da liberdade e dos direitos individuais se informem sobre o Marco Civil da Internet, sobre este Projeto de Lei de Proteção dos Dados Pessoais e manifestem sua opinião nessas páginas. A internet tem que permanecer livre e competitiva, para isso temos que combater toda e qualquer interferência do governo na rede.

sexta-feira, 27 de junho de 2014

Livros e venda online : a Franca continua sua estrategia suicidaria, anti-Amazon

Comércio eletrônico

França proíbe Amazon de vender livros por preço mais baixo que as livrarias

Medida aprovada nesta quinta-feira impede que empresas de comércio eletrônico ofereçam descontos acima de 5% e impõe restrições ao frete gratuito

Veja.com, 26/06/2014
O CEO da Amazon, Jeff Bezos durante evento de lançamento do primeiro smartphone da marca, na cidade de Seattle, nos Estados Unidos
O CEO da Amazon, Jeff Bezos (Jason Redmond/Reuters)
O parlamento francês aprovou nesta quinta-feira, com voto unânime no Senado, uma medida que proíbe os distribuidores de livros em série, em particular a Amazon, de oferecer descontos que deixem os preços da obras abaixo daqueles fixados para as livrarias no país. A emenda à chamada lei Lang, de 1981, tem por objetivo impedir que Amazon ofereça desconto de 5% e frete grátis aos seus clientes. Ela determina que os descontos aos livros comercializados on-line não poderão superar 5% ou ser acompanhados de outros benefícios. O texto prevê ainda que o frete apenas poderá ser gratuito nas ocasiões em que as despesas com o envio do livro não superarem o equivalente a 5% do valor do produto.
A internet é responsável por aproximadamente 17% das vendas dos livros de literatura na França, sendo que a Amazon detém 70% desta fatia. Segundo a Amazon, a medida aprovada nesta quinta-feira é discriminatória para o consumidor on-line. A empresa norte-americana informou que seu negócio é mais complementar do que concorrente das livrarias, uma vez que a maioria das obras vendidas pela companhia não é lançamento, mas títulos disponíveis em catálogos há meses ou até anos. 
Já a ministra da Cultura da França, Aurélie Filippetti, ressaltou o consenso entre os parlamentares com relação à emenda para garantir um futuro aos vendedores de livros no país. "É um sinal do compromisso da nação com o livro, da ideia que a França foi feita de sua história e de seu futuro", afirmou a ministra, ao citar o fim da tramitação da proposta que havia sido apresentada pelo partido conservador União por uma Maioria Popular (UMP). 
(com agência EFE)