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domingo, 23 de fevereiro de 2020

Agences publiques et infrastructure : deux grandes questions au Brésil - Paulo Roberto De Almeida

Agences publiques et infrastructure : deux grandes questions au Brésil

Paulo Roberto de Almeida
Projet de numéro special d’ENTREPRISES & HISTOIRE
Regulation and Competition in Historical Perspective: The Brazilian Case
Coordinateurs : Luiz Carlo Delorme Prado, Professor, IE-UFRJ); Hildete De Moraes Vodopives, Docteur, Sorbonne Université); Directeur: Prf. Dominique Barjot.


2) No Brasil na década de 1990 surgiram várias agências reguladoras setoriais, que foram criadas como autarquias especiais, tendo como principais características diretorias colegiadas com mandato fixo e independência política para fiscalizar e regular determinado setor. Como você avalia a experiência de regulação através dessas organizações?

            L’expérience du Brésil en matière d’agences sectorielles est relativement positive, mais certains aspects doivent être soulignés en vue des questions qui se sont posées après plus de deux décennies du travail qui leur a été assigné. L’objectif visé par ces réformes de l’administration publique entreprises par le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso (deux mandats : 1995-1998 et 1999-2002) était celui de rendre l’action de l’État, dans le domaine des services collectifs, indépendante des politiques conjoncturelles des gouvernements successifs. Dans ce sens, les agences – plusieurs ont été créées sous ses mandats, mais le processus continue jusqu’aujourd’hui – ont à peu près rempli le rôle qui leur avait été assigné par la loi générale des agences. 
            Il n’empêche que la structure générale du système politique brésilien – très proche de celui de l’Italie, soit, soumis à une certaine mainmise des partis sur les postes publics, et la “lotizzazione” qui en découle – a vite pris le contrôle de certaines de ces agences par l’action – concertée ou individuelle, cela n’importe pas pour le moment – des lobbys sectoriels, des groupes d’intérêt ou de grandes entreprises à vocation monopoliste ou à tendances typiques des phénomènes des cartels. 
            Il faut voir dans cette action l’origine de la désignation de véritables représentants de ces groupes d’intérêt pour ces agences, soit, l’ouverture à la corruption ou à la déformation de leurs objectifs. Dans certains cas, les agences ont commencé à défendre les intérêts des entreprises du secteur plutôt que l’intérêt de la société ou des consommateurs. Cela a été très clair dans les domaines des assurances médicales, les pharmaceutiques, l’énergie, ainsi que beaucoup d’autres secteurs. Parfois, des anciens fonctionnaires du ministère sectoriel avaient été déjà conquis à défense de ces intérêts, précédemment à leur désignation à l’une ou l’autre des agences, ce qui se faisait par le biais des pressions de politiciens élus (déjà soutenus financièrement par les entreprises du secteur) sur le Palais du président (chargé d’envoyer les nominations au Congrès). 
            Le gouvernement Lula, l‘un des plus corrompus dans l’histoire politique du Brésil, fut particulièrement touché par cette perversion du système des agences sectorielles, en désignant des syndicalistes amis – qui forment une véritable mafia corrompue au Brésil – à des postes de direction.
            Le gouvernent Lula lui-même a, dès son début, cherché à casser l’indépendance d’une de ces agences – celle des télécommunications – car il ne voulait pas accepter l’indicateur de prix choisi pour la correction annuelle des tarifs du secteur; le cas est monté à la Justice, et on a décidé, contre la Loi, le changement demandé par le gouvernement (à titre de défendre les intérêts de consommateurs, en vue d’une correction moins élevée); or, l’année suivant, c’est le nouveau indicateur de prix adopté en remplacement – le Brésil en a plusieurs, chacun avec un certain basket – qui a subi le plus fort renchérissement. 
            Une suggestion pour la désignation de nouveaux directeurs de ces agences est l’établissement d’une espèce de quarantaine, entre des postes publics (dans le gouvernement ou dans les agences) et le secteur privé, comme il existe déjà dans le domaine des banques centrales dans certains pays, par rapport à des invitations du secteur financier. Cette quarantaine pourrait fonctionner dans l’un ou l’autre sens, ou dans les deux sens, avant ou après l’assomption de fonctions publiques.

1)             No Brasil serviços em infraestrutura responsáveis pelo fornecimento de serviços públicos (energia, portos, transportes, telecomunicações) já foram privados, administrados diretamente pelo Estado, fornecidos por empresas privadas sob concessão do Estado e fornecidos por empresas privadas reguladas pelo Estado. Quais são ao seu ver o papel do Estado no fornecimento desses serviços no Brasil compatíveis com crescimento de longo prazo em uma economia de mercado?

Dans l’histoire économique, les grands travaux sont normalement associés aux initiatives des États centralisées, dès qu’une certaine société échappe aux contraintes des simples communautés d’agriculteurs isolés pour s’organiser autour de cités et de ports. Des canaux, des entreprises de canalisation et d’aménagement du territoire, des routes, et des murailles ou forteresses contre des ennemis ou des bandits agissant en groupes. Le fameux « despotisme oriental » de Karl Wittfogel n’a pu naître que dans des « sociétés hydrauliques », présentés dans certains travaux de Marx comme appartenant au « mode asiatique de production », ce qui ne veut dire absolument rien. En tout cas, la Chine est un exemple précoce de travaux d’infrastructure entrepris par un état organisé, presque une bureaucratie rationnelle-légale, en plus du type patrimonial de domination politique. 
À Rome, moins centralisée que ne l’était la Chine, les grands travaux publiques étaient aussi le domaine de l’État, soit sous contrôle du Sénat, sous la République, soit menés par les représentants de l’Empereur, sous l’Empire. Tous les chemins menaient à Rome ? Peut-être, mais tous étaient faits par des esclaves ou travailleurs serviles, commandés par une machine bureaucratique qui a perduré pendant quelques siècles, avant le démembrement et la disparition de l’Empire occidental vers le IV siècle de notre ère. Les monarchies centralisées qui sont apparus en Europe à l’âge moderne ont repris cette ancienne tradition, y compris parce que, avec le mercantilisme et les lois de navigation, le commerce extérieur et les travaux associés à la défense de l’État sont devenus des entreprises impossibles à des commerçants, banquiers ou grands propriétaires.
La tendance a pris encore de l’essor dans des États centralisées, comme sont ceux de la péninsule ibérique. Le souverain, par l’entremise des courtiers, associé à des notables et à des maîtres de l’argent, a tout le pouvoir de concéder des droits sur les nouvelles terres, à autoriser les compagnies monopolistes, à vendre des postes servant à des fins publiques, enfin émettre des ordonnances, des arrêtés royaux sur la régulation de certains services. Au Brésil indépendant, tous les grands ouvrages sont entrepris sous le signe des PPPs, partenariats public-privés, souvent avec des capitaux anglais. Tous les chemins de fer, les travaux urbains (gaz, illumination, voirie, transports), ports et autres grands œuvres ont été autorisés par l’État, mais accomplis dans la pratique par des entrepreneurs privés, dotés de concessions de plusieurs années, parfois 99 ans. Cela a marché de manière satisfaisante – surtout parce qu’il y avait la garantie d’intérêt au moins à 6%, soit souvent le double de ce qui payait le marché des capitaux à la métropole, ou les consoles de l’État. 
Tout cela a pris fin après la Grande Guerre, surtout après la crise de 1929, quand le nationalisme croissant conduit à l’étatisation de la plupart des services publics – électricité, voirie, communication, transport – y compris la propriété du sous-sol, séparé de celle de la surface du terrain (l’obsession du pétrole naît à ce moment-là). Le régime militaire au Brésil, avec une tendance à étatiser tous les « domaines stratégiques » de l’économie, a résulté dans l’exacerbation démesurée des entreprises d’État, et dans l’hyper-régulation de l’économie, dans une mesure rarement vue dans une économie supposément de marché. La nouvelle Constitution, élaborée juste avant la chute du mur de Berlin, a encore crée d’autres entraves pour le capital privé, et étranger, dans l’exploitation de services publics. 
La tendance suivie dès lors a été celle d’une capture de ces entreprises d’État par les corporations sectorielles, soit des fonctionnaires eux-mêmes – fortement syndicalisés –, soit par des agents privés agissant en combine avec ceux-là, pour la fourniture de matériaux et équipements pour leur activité. Le résultat fut une corruption effroyable dans les achats gouvernementaux et dans les « enchères » organisés à des fins de concessions. Même une loi des nouvelles PPPs, approuvée par le gouvernement du Parti des Travailleurs, pendant le long règne de trois mandats et demi (2003-2016), et resté sans application, car les gouvernements du PT ont préféré créer des nouvelles entreprises d’État (à peu près 90 sont ainsi apparues) que de mettre en œuvres ces partenariats, ce qui les obligerait à diviser leur administration. 
Ce n’est que la crise fiscale de l’État qui ouvre la voie à la privatisation et aux concessions dans le domaine des services publics. Mais beaucoup reste encore à faire dans les trois niveaux de la fédération, à commencer par l’établissement de nouvelles règles en vue de l’ouverture de ces services à l’initiative privé, beaucoup plus compliqué au niveau local (en face de la totale dépendance de plus de la moitié des municipalités brésiliennes des transferts fédéraux). Dans ce contexte, plus de la moitié des habitations brésiliennes ne sont pas reliés à des services d’égout et encore une bonne partie aux réseaux d’eau potable. L’électricité et les services de communications ne touchent pas certains coins du territoire, et il y a là aussi un grand défi à la privatisation de ces services sur des bases universelles. La régulation adaptée aux circonstances d’un immense territoire, clairsemé, étendu à des grandes distances, avec une population pauvre, reste un problème de gouvernance au Brésil, aujourd’hui et demain. 
Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 14 de fevereiro de 2020

domingo, 25 de fevereiro de 2018

Infraestrutura de exportacao: se começar agora, vai demorar 20 anos...


Brazil's grain infrastructure needs 20 years of work - industry official
Ana Mano
Euronews – 23.2.2018

Arlington, Virginia - Brazil has spent billions of dollars improving its port infrastructure, but it will be another 20 years before road, rail and waterway bottlenecks that hamper agricultural exports are resolved, a top industry economist said on Thursday.
Brazil is the world’s top exporter of soybeans, sugar and beef, and the second largest grains exporter. Improvements in port capacity have ended chronic delays that plagued exports for years.
But the transport networks that feed the ports still need a lot of work, said Daniel Amaral, chief economist of the country’s oilseeds association Abiove.
“Brazil still has an inadequate transportation matrix,” he said at an industry conference in the United States. “We need a lot more investments in waterways and rails.”
Roads in some parts of Brazil that connect producing regions to ports are still not paved, Clay Hamilton, an official with the U.S. Department of Agriculture who works at the U.S. Embassy in Brasilia, said at the same event.

Earlier this month, soy truckers in Brazil posted footage showing they were unable to move on an unpaved stretch of highway in the state of Para connecting the country’s agricultural heartland to the northern ports.Despite the restrictions, exports from Brazil continue to rise and the country’s role as an agricultural powerhouse grows. Brazil is on track to eclipse the United States as the world’s top corn exporter and is competing with the United States for market share in countries such as Mexico. (Reuters)

segunda-feira, 9 de setembro de 2013

Brasil desperdiçou a renda das commodities - Entrevista Delfim Neto

Delfim defende regulação em commodities

Por Luiz Henrique Mendes | De São Paulo
Valor Economico, 9/09/2013

Para Delfim, incentivo do governo brasileiro à concentração na área de frigoríficos é um grave erro, porque cria oligopsônio na compra e oligopólio na venda

O processo de globalização da economia resultou em uma estrutura perversa no mercado de commodities, em que pouco mais de uma dezena de tradings agrícolas controlam bilhões de produtores rurais. Em escala global, as tradings atuam como um oligopsônio na aquisição de produtos agrícolas, limitando o poder de negociação dos agricultores, e como um oligopólio na venda desses produtos.
Para equilibrar esse processo, o Estado, que de algum modo aceitou e até promoveu a consolidação dessa estrutura, terá de agir e lançar mão de instrumentos de regulação, tais como agências específicas para isso. Essa é a avaliação do economista Antônio Delfim Netto, professor emérito da Universidade de São Paulo (USP) e ex-ministro da Fazenda, do Planejamento e da Agricultura.
Em entrevista ao Valor, Delfim, aos 85 anos, diz que a política de concentração dos frigoríficos brasileiros, capitaneada pelo Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES), foi um "grave erro", e é parte desse processo global da oligopolização da produção global de alimentos. "Mesmo quando há grandes economias de escala, estruturas oligopsônicas e oligopolísticas são contra o aumento da produtividade", afirma.
Na entrevista, Delfim tratou de algumas das principais discussões da economia agrícola. Em meio ao debate sobre a desaceleração da China, ele não crê que haverá uma "debacle" nos preços agrícolas. O período de forte alta nas cotações, porém, já passou e o Brasil, segundo Delfim, não soube aproveitar o boom para investir em infraestrutura.
Sobre a política agrícola nacional, o ex-ministro elogia o último Plano Safra, válido para o ciclo 2013/14. De acordo com ele, o plano ataca aquele que talvez seja o principal gargalo da agricultura atualmente: a política de seguro rural. Para Delfim, a ausência de uma política de seguro agrícola consistente foi responsável pela pecha de caloteiros - externada até mesmo pelo então presidente Fernando Henrique Cardoso (PSDB) - que os agricultores ganharam.
O ex-ministro ressalta, ainda, o papel que a Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária (Embrapa) tem no desenvolvimento da agricultura nacional. Segundo ele, a estatal continua a ser um elemento "distintivo" do país. Na opinião de Delfim, a perda de participação da Embrapa em mercados cobiçados como os de sementes de soja e milho não é um problema. "A Embrapa não foi feita para substituir o setor privado", diz.
Na seara política, Delfim diz que a bancada ruralista no Congresso Nacional também cumpre sua função de maneira adequada. Em questões polêmicas, como a indígena e a ambiental, o papel de árbitro cabe ao Estado, afirma. Nos casos de exploração de trabalho análogo à escravidão no campo, não há como tergiversar, diz Delfim. "Só pondo na cadeia", afirma. A seguir, os principais trechos da entrevista:
Valor: O Brasil foi beneficiado na última década pelo explosão da demanda chinesa. Esse ciclo acabou?
Antônio Delfim Netto : A demanda por produtos agrícolas depende, no fundo, do crescimento da população e da urbanização. Mas eu não vejo que você vai ter uma redução muito importante da taxa de crescimento da demanda de produtos agrícolas nos próximos anos. O que vai mudar, seguramente, é a estrutura da demanda. Você vai caminhar mais para produtos proteicos, porque o mundo está melhorando seu nível de renda. Mas não vejo nenhuma razão para imaginar uma debacle nos preços agrícolas. Teremos, no fundo, uma relativa estabilização. Os preços, provavelmente, vão voltar a declinar lentamente como sempre acontece, o que não significa que a demanda global vai diminuir.
Valor: Mas o maior salto já foi?
Delfim : O principal salto foi o avanço espetacular da China, que não vai se repetir. Mas imaginar que a China vai reduzir a sua demanda dramaticamente é um erro. Ela vai continuar crescendo 4,5%, 5% ao ano. E mais importante: vai aumentar muito a urbanização, o que reduz a oferta de produtos agrícolas de um lado e aumenta a demanda de outro, porque aumenta a renda.
Valor: O sr. acha que o Brasil aproveitou bem o boom da China?
Delfim : O Brasil não aproveitou bem o boom das commodities. Durante dez anos, tivemos um crescimento das relações de trocas importante, o que significa que a renda crescia mais do que o PIB. Teria sido o momento para fazer as mudanças estruturais que nós precisamos. Mas optamos por um caminho um pouco diferente. Usamos muito mais desses recursos na redistribuição de renda do que no aumento da eficiência produtiva, o que é compensado por um aumento do bem-estar visível. Mas um dos aspectos mais difíceis de entender é que você sacrificou uma parte das vantagens da melhoria das relações de troca para valorizar o câmbio e para combater inflação - ou seja, você jogou fora uma parte desses recursos.
Valor: De algum modo, o Brasil é refém da "maldição" dos recursos naturais, se é que ela existe?
Delfim : Não tem maldição nenhuma. O Brasil aproveitou esses recursos e desenvolveu um setor agrícola extremamente eficiente. A agroindústria, que talvez seja um quarto do PIB, é um setor altamente eficiente. É um setor sofisticadíssimo, mas muito prejudicado por falta de estrutura, de transportes, de portos, por falta de armazenagem e por falta de uma política importante, que é a política de seguro de safra.
Valor: O último Plano de Safra avançou na questão do seguro?
Delfim : Evoluiu muito. Esse último plano de safra é dos melhores que já foram produzidos no Brasil. Ele atentou para algumas coisas críticas. Está começando a haver uma consciência de que o país não tem conseguido fazer chegar a essa gente o progresso da tecnologia na pequena propriedade. No fundo, se abandonou um sistema de assistência técnica que já foi muito eficiente no Brasil e esse plano começou a reconstruí-lo. Se você conseguir mobilizar a pequena agricultura com os avanços da tecnologia que estão na gaveta, vai produzir uma revolução.
Se conseguirmos mobilizar a pequena agricultura com os avanços da tecnologia, haverá uma revolução
Valor: Num artigo de 2004, o sr. dizia que, depois do completo desastre que foi a política agrícola do governo Collor e da pecha de caloteiros no governo FHC, o relação do governo com o setor começava a melhorar. Isso se comprovou?
Delfim : Melhorou. O problema da agricultura é que ela é uma atividade de altíssimo risco. A agricultura depende da vontade de São Pedro. Como a agricultura precisa de crédito, o fato de a receita ser altamente influenciada pelas variações climáticas coloca uma dificuldade gigantesca. Por quê? Quando, por efeito do clima, há uma queda da oferta de produtos, os preços não sobem para suprir a renda. O agricultor vê seu patrimônio desaparecer. Como não há seguro de safra, ele fica devendo. Na próxima vez, você tem um acordo com o governo. Mas o governo é pior do que o pior dos banqueiros. Cada negociação de dívida é uma tragédia, ou foi uma tragédia no passado. Você embutia custos espantosos, taxas de juros gigantescas. Desse ponto de vista, houve uma avanço muito grande. Já começou no Fernando Henrique e veio avançando. Para a agricultura funcionar tranquilamente, ela tem que ter seguro de safra. Ou seja, se houver um acidente, a tua renda é complementada e você pode honrar os seus compromissos.
Valor: Nesse sentido, qual é o papel do Estado na política agrícola?
Delfim : Provavelmente, a pesquisa não se sustenta simplesmente com financiamento privado. O Estado produziu, ou pelo menos divulgou, todas a grandes invenções, da internet até a semente do milho transgênico.
Valor: Como o senhor vê a atuação da Embrapa. É natural que ela perca participação nos mercados mais cobiçados como soja e milho?
Delfim : A Embrapa não foi feita para substituir o setor privado. Ela é um instrumento de pesquisa. O mundo se aproveita das pesquisas da Embrapa. Quando você diz que a Embrapa reduziu participação, ela não reduziu o seu papel. Ela está se sofisticando e é claro que os ganhos são menores, na margem. A base é muito mais alta. Mas a Embrapa foi e é um instrumento distintivo, que distingue a economia brasileira do resto do mundo. O que você não pode é pensar que essas coisas acontecem por acaso. E não é só no Brasil, não. A soja nos EUA também dependeu do departamento de agricultura [USDA]. O Estado é um fator importante no processo de desenvolvimento.
Valor: O sr. acha que o Estado deve intervir nos preços agrícolas?
Delfim : O Estado precisa de um estoque regulador por causa da flutuação da agricultura, da oferta. A política de estoques é fundamental. Não para perturbar, mas para regular o mercado quando há um acidente climático.
Valor: O Estado brasileiro incentivou uma concentração entre frigoríficos? O sr. concorda com isso?
Delfim : Isso é um grave erro, porque cria organismos que são um oligopsônio na hora de comprar e oligopólios na hora de vender. Você não pode ter milhões de produtores e dois sujeitos comprando tudo o que eles produzem. Aliás, essa é uma tragédia que está acontecendo no mundo. O número de empresas que transacionam commodities se reduziu dramaticamente. O monopólio é muito ruim. Estruturas oligopsônicas e oligopolíticas são contra o aumento da produtividade, mesmo quando se diz que há grandes economias de escala. A estrutura em que você reduz a quantidade de oferta ou reduz a quantidade de compradores é uma estrutura perversa.
Valor: Mas uma das alegações, no caso dos frigoríficos, é que a concentração ajudaria a melhorar a sanidade da cadeia produtiva.
Delfim : A política sanitária é coisa do governo. Você não precisa de gente grande para comprar gado bom. Você pode ter gente pequena comprando gado da melhor qualidade do ponto de vista da sanidade.
Valor: E o que fazer para combater esse processo de concentração?
Delfim : O Estado não pode deixar que se formem monopólios. Quando existir um monopólio, ele tem que ter uma agência reguladora independente e que ele não possa se apropriar dela.
Valor: No caso do Brasil, o Estado escolheu os vencedores?
Delfim : Isso não importa. A política em si é que está equivocada. Não é que se escolheu A ou B. Pode até ter escolhido pessoas ou empresas que vão progredir. Mas o que está errado é a política.
Valor: Na área política, como o sr. vê o papel da bancada ruralista? Existem polêmicas na questão ambiental, na questão indígena...
Delfim : A bancada ruralista faz o seu papel. A questão indígena está definida na Constituição. Sempre há dois lados. Se você entrega tudo para antropólogos, vai para um lado. Se você entrega para empresários agrícolas, vai para o outro. É por isso que tem que ter o Estado para arbitrar.
Valor: E como conciliar produção agrícola e preservação ambiental?
Delfim : Não há contradição entre a preservação do meio ambiente a agricultura. Só um agricultor muito burro não preserva o meio ambiente. O que há é uma certa contradição entre algumas pessoas que gostariam muito de voltar para a Idade da Pedra e aqueles que acham que não têm que tomar conhecimento de nada, e querem colocar um trator onde puder. De novo: por isso é que existe o Estado, Deus meu!
Valor: E o que fazer com os frequentes casos de exploração de trabalho análogo à escravidão?
Delfim : Pondo na cadeia.
Valor: O que o senhor acha da proposta de expropriar a terra de quem fizer esse tipo de exploração?
Delfim : Não é uma solução, mas seguramente é uma forma de impedir que isso aconteça. Tem que ser uma punição draconiana.

quinta-feira, 16 de maio de 2013

O caos logistico patrocinado pelo governo - Editorial do Estadao

O PAC, aparentemente em sua segunda versão, compõe-se, basicamente, de gogó, publicidade mentirosa, incompetência e retrocessos. E ainda tem uma empresa estatal de logística que pretende fazer um trem bala, em lugar de cuidar de ferrovias, hidrovias, metros, portos, aeroportos e outros melhoramentos de infraestrutura.
Quando o governo vai melhorar? Sinceramente não sei, mas acho que vai demorar, inclusive porque cada obra projetada demora o dobro, ou o triplo do tempo prometido, e custa quatro vezes mais (estou sendo otimista, é claro). Seleciono do editorial abaixo, este trecho escandaloso: 

Para conseguir fazer chegar sua mercadoria ao comprador, o produtor paga um frete rodoviário de US$ 51,75 para cada mil toneladas por quilômetro, segundo calcula a Fiesp. Trata-se de um valor 270% maior do que a média verificada nos países mais competitivos. Em alguns casos, como o da soja de Mato Grosso, metade da produção destina-se ao pagamento de frete, um óbvio despropósito. O custo para levar um contêiner até o ponto de onde será exportado é, no Brasil, de cerca de US$ 1.800, enquanto a média de excelência é de US$ 621.

Bem, falta ler o resto agora, que é deprimente.
Paulo Roberto de Almeida 


Abismo logístico

15 de maio de 2013
Editorial O Estado de S.Paulo
Não há bravata nacional-desenvolvimentista que resista à frieza dos números. Um estudo da Federação das Indústrias do Estado de São Paulo (Fiesp) mostra que há um abismo a separar o Brasil de seus principais competidores no mercado internacional no que diz respeito à infraestrutura de transportes.
Já se sabia que a precariedade da malha de transportes era um dos principais nós do sistema produtivo nacional. Com seu estudo, porém, a Fiesp conseguiu demonstrar o tamanho real do problema, e o resultado é algo que nem mesmo o mais convicto propagandista do governo será capaz de negar ou desmentir. A pesquisa indica que o nível de desempenho da infraestrutura de transportes no Brasil é equivalente a apenas 33% do verificado nos países que são considerados modelos em logística. Isso significa que o País teria de triplicar sua performance nessa área para competir em condições de igualdade com seus principais concorrentes.
Para chegar a essa espantosa mensuração, a Fiesp criou o Índice de Desempenho Comparado da Infraestrutura de Transportes (IDT), que se calcula a partir de dados das 50 maiores regiões metropolitanas, usando 18 indicadores. No melhor dos casos, o da malha rodoviária, há uma média de 2,5 quilômetros por 10 mil habitantes, proporção 43% inferior ao padrão considerado de excelência internacional, que é de cerca de 4,8 quilômetros por 10 mil habitantes. A Fiesp estima que, desde o ano 2000, o déficit em relação ao nível ideal não mudou significativamente, estando sempre por volta de 50%.
Portanto, mesmo com toda a fanfarronice midiática dos últimos anos a respeito do potencial competitivo do Brasil sob a administração petista, que incluiu iniciativas com nomenclaturas grandiloquentes - como o "Programa de Aceleração do Crescimento", cuja primeira etapa foi administrada pessoalmente pela presidente Dilma Rousseff -, o fato é que o Brasil permanece estagnado num setor vital para seu pleno desenvolvimento, pois de nada adianta melhorar e ampliar a produção se não é possível distribuí-la.
Para conseguir fazer chegar sua mercadoria ao comprador, o produtor paga um frete rodoviário de US$ 51,75 para cada mil toneladas por quilômetro, segundo calcula a Fiesp. Trata-se de um valor 270% maior do que a média verificada nos países mais competitivos. Em alguns casos, como o da soja de Mato Grosso, metade da produção destina-se ao pagamento de frete, um óbvio despropósito. O custo para levar um contêiner até o ponto de onde será exportado é, no Brasil, de cerca de US$ 1.800, enquanto a média de excelência é de US$ 621.
No caso das hidrovias, a capacidade nacional corresponde a apenas 21% do padrão mais alto, embora elas sejam uma solução óbvia para transportar a produção do Centro-Oeste para os portos do Norte sem a necessidade de enfrentar as longas distâncias, por terra, para chegar aos terminais do Sul e do Sudeste. Já o desempenho da malha ferroviária corresponde a 20% do verificado entre os grandes competidores internacionais, com frete quase 16 vezes superior ao padrão de excelência.
Além disso, a extensão das ferrovias nacionais está 93% abaixo do ideal. Nessa área, a inépcia atravessa gerações, e seu maior símbolo é a Ferrovia Norte-Sul, que está em construção desde 1987, teve seu valor reajustado 17 vezes e notabilizou-se pelo acúmulo de irregularidades.
Nos aeroportos, a situação é igualmente dramática. O tempo de liberação de mercadorias nos terminais da Infraero chega a 3.200 minutos, enquanto o padrão de excelência é de 324 minutos.
"Temos muito a fazer", disse o diretor do Departamento de Infraestrutura da Fiesp, Carlos Cavalcanti, resumindo bem o desafio que se impõe ao País. Tarefa ainda mais dura quando se leva em conta que o Mistério dos Transportes, crucial para seu sucesso, é objeto de barganha fisiológica para a manutenção do "presidencialismo de coalizão" petista, um sinal de que os obstáculos para o desenvolvimento nacional não se limitam aos buracos nas estradas.

segunda-feira, 15 de outubro de 2012

Eficiencia eficiente da infraestrutura brasileira: Viracopos

Sobre isto: 

Viracopos segue fechado após acidente com cargueiro e não há prazo para reabertura

Equipes da empresa Centurion Cargo e da Infraero trabalham na remoção do avião; 338 voos foram cancelados até as 8h

15 de outubro de 2012 | 3h 00


Não é surpreendente que ocorram acidentes com aviões, em qualquer tempo, em qualquer lugar.
O que é surpreendente é que um aeroporto plenamente funcional, inclusive com voos internacionais, funcione apenas e tão somente com uma única pista. Fechou, acabou...
Onde estamos para que tal disparate ocorra?
Numa republiqueta vagabunda?
Assim é, se lhe parece...
Paulo Roberto de Almeida 

terça-feira, 22 de maio de 2012

Brasil governamental: o pior adversario do Brasil produtivo

São os portuários e exportadores a reclamar:

22/05/2012 07:08
Brasil patina e acreditar em competitividade é acreditar em Papai Noel
Apesar do discurso ressaltando que o Governo Federal continuará investindo em obras de transportes que impulsionem o desenvolvimento nacional, a presidenta Dilma Rousseff parece continuar sem entender que o Brasil não conseguirá enfrentar a concorrência de produtos estrangeiros no exterior com os portos ineficientesque temos ao longo da costa brasileira. O tema foi alvo de postagem neste blog Dia-a-Dia no final de 2011, com o título “Dilma acredita em Papai Noel”, e permanece atual.

Ilustração: Betto Cordeiro
Nesta segunda-feira, Dilma inaugurou as obras na Ponte de Cabeçudas, em Laguna, Santa Catarina, investigadas pelo Tribunal de Contas da União (TCU), que mesmo com readequação do orçamento devem sair mais caras do que se previa. Pior: segundo o presidente da Federação das Indústrias do Estado de Santa Catarina (Fiesc), Glauco José Corte, a obra está solitária para viabilizar a duplicação do trecho Sul da BR-101. Ele prevê que a duplicação não será finalizadaantes de 2016, conforme previsto pelo Governo Federal, se os trâmites para a realização de obras de arte não forem agilizados.
Assim, ganha força o cenário de que acreditar em um Brasil competitivo seria “acreditar em Papai Noel”, já que os investimentos realizados para melhorar a infraestrutura de transportes, mesmo com a aplicação do Programa de Aceleração do Crescimento (PAC), têm como resultado baixa qualidade de obras, pouca agilidade e muitas denúncias junto ao Ministério Público e ao TCU.

Projeto da Ponte de Cabeçudas é primordial para Imbituba
No setor logístico, o Brasil ainda patina em erros primários.

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Os mesmos: 
22/05/2012 00:28
Logística cega, surda e muda
Os colunistas Frederico Bussinger e Jorge Hori, doPortogente, destacaram, em artigos recentes, que o Brasil carece de planejamento portuário e logístico. Ponto destacado, aliás, no 7º Encontro de Logística e Transportes da Fiesp (Federação das Indústrias do Estado de São Paulo), que começou nesta segunda-feira (21/05), na capital paulista.
Em seu discurso no evento, o presidente da Fiesp, Paulo Skaf, disse que muitas vezes, as áreas estadual e federal não se falam como deveriam. “Na construção do último trecho do Rodoanel em São Paulo era a oportunidade de fazer também um ferroanel. Faltou diálogo com o governo estadual e o federal na época.”
O Brasil patina, sem dúvida nenhuma, na sua logística por problemas e erros primários. Coisa impensável em países como a Holanda e até a China. Por essas e outras, alçarmos à sexta economia mundial é um verdadeiro milagre. Deus é brasileiro, diriam alguns.