O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

quinta-feira, 21 de março de 2024

Livre: LES RELATIONS INTERNATIONALES : Une Vision du Sud - Ricardo Seitenfus


Ricardo Seitenfus

LES RELATIONS INTERNATIONALES : Une Vision du Sud

Préface : Alain Rouquié

Traduction du portugais brésilien par Pascal Reuillard

2024

 

Note à l’édition française

Cet ouvrage vise avant tout à établir les bases d’une théorie des relations internationales à partir de la perspective des payset des sociétés en développement. Sans négliger la présentation de l’ensemble de la discipline des relationsinternationales, la structure du livre et sa méthodologie proposent un nouveau regard sur le monde en lien avec lalocalisation géographique de l’auteur.

Le grand nombre de tableaux, graphiques et tableaux synoptiques de cette édition répond à un objectif initial : fournir aulecteur des outils destinés à comprendre une situation généralement très confuse. L’ouvrage va en quelque sorte àcontrecourant de l’historiographie des relations internationales dans le sens  il ne cherche pas à convaincre. Ils’efforce de présenter une grille analytique cohérente tout en laissant le lecteur tracer librement son propre chemin.

 

 

Préface

 

Les relations internationales relevaient naguère de la compétence exclusive de spécialistes, théoriciens ouphilosophes, et des diplomates. Aujourd’hui, linternational est inséparable de toutes les questions qui affectent la vie des sociétés et des individus. Dans notre monde fini et interdépendant, on chercherait en vain ce qui leur échappe. Mais unetelle extension du champ ne facilite guère sa compréhension et nous avons plus que jamais besoin d’un savoirinternational pertinent pour nous orienter dans un monde qui a perdu ses repères. La chute du communisme a mis fin àl’affrontement est-ouest et à léquilibre de la terreur qui assurait une bipolarité stable et fournissait une grille dinterprétationsimple. Avec la disparition de lempire soviétique, le système international a retrouvé une nouvelle et inquiétante fluidité: les États se sont multipliés ainsi que les conflits locaux.

« Renversement » ou « bouleversement » du monde[1]: ainsi a-t-on caractérisé lépoque post-guerre froide,incertaine, imprévisible. Par ailleurs, les attentats terroristes du 11 septembre ont enterré les espoirs d’un monde pacifiéou lillusion d’une fin de l’histoire. Le nouvel ordre international, plus juste et plus stable, souvent annoncé, na pas vule jour durant les dix années qui séparent la chute du Mur de la chute des Twin Towers. Nous sommes confrontés à denouvelles menaces, dans un monde plus dangereux et plus difficile aussi à déchiffrer et à comprendre. C’est pourquoi celivre du professeur Ricardo Seitenfus est particulièrement bienvenu et utile. Le professeur Ricardo Seitenfus,spécialiste reconnu de la discipline, nous propose une actualisation approfondie de la problématique des Relationsinternationales. Il nous livre des clés pour rendre intelligible « le spectacle du monde ». Il le fait dans un langage simple,accessible, « démocratique » en un mot qui reflète sa maîtrise du sujet. Il délimite ainsi avec une exigeante rigueurméthodologique un domaine qui se laisse de moins en moins facilement circonscrire.

Un fil conducteur court tout au long des trois parties de cet ouvrage stimulant : la question du rôle de l’État-nation, problème crucial aujourd’hui. Les relations internationales ne peuvent plus en effet se réduire à la politiqueétrangère des États. Le monde est devenu moins « interétatique ». Au point que certains auteurs annoncent même « la findes territoires »,[2] le pouvoir à l’ère des réseaux et des « global networks »[3] devenant indépendant d’un espacenational.

Ricardo Seitenfus, quant à lui, recense la multiplicité des acteurs internationaux et en fait une typologieintelligible. Le système international est en effet constitué d’« unités actives » (selon la définition de Thierry deMontbrial)[4] dont la puissance ne découle pas du pouvoir d’État. La globalisation financière et la mondialisationéconomique posent de grandes questions qui semblent bien dépasser les États-nations. À l’heure des « biens publicsmondiaux », le modèle étatique post-westphalien, fondé sur la souveraineté absolue et lindividualisme international, est-il devenu caduc, ou simplement inopérant ? Ricardo Seitenfus, loin de trancher, nous donne les élémentsdinformation et de réflexion indispensables pour restituer le rôle des États et évaluer leur pérennité.

L’« économie monde » nest pas d’hier, mais les entreprises par leurs dimensions sont devenues des acteurssinon légitimes du moins agissant sur la scène internationale. Bien des compagnies transnationales ont un chiffred’affaires supérieur au PIB de certains pays. Et il nest pas toujours aisé de définir leur nationalité. Fusions-acquisitions,alliances internationales et délocalisations productives contribuent à éroder lidentité et lappartenance des grandescorporations. Par ailleurs, la relation entre États et entreprises est en pleine mutation. Les clauses commerciales du typeAMI placent les entreprises au-dessus des États qui sont réduits au rôle de « simples justiciables » en cas de conflit.

Les États ne contrôlent plus les marchés, ce sont les marchés qui les évaluent, les influencent et façonnentleur politique à travers des mouvements spéculatifs instantanés ou les agences de notation, exemple emblématique denouvel acteur international, justement analysé par le professeur Seitenfus. Les « météorologues financiers » en appréciant «le risque souverain » jouissent d’un énorme pouvoir sans commune mesure, sans doute, avec leur capacité danalyse etde prospective. La prophétie autoréalisatrice nest pas simplement une dérive regrettable de leur activité.

On ne peut répertorier tout ce qui échappe désormais au contrôle des États. La société de communicationse joue des frontières et des douaniers. Les gouvernements nont guère de moyens de contraindre ou de limiter les flux del’Internet. Il est vrai quau-delà de ces phénomènes technologiques-économiques, l’État-nation nest plus ce quil était. Il atendance à se transformer en perdant de sa substance aux deux extrêmes : au niveau régional comme à léchelonsupranational. Ce dernier se constitue même en une nouvelle dimension des relations internationales.

Ainsi, un nouveau droit apparaît au-delà des frontières, la justice, droit régalien s’il en est, nest plus unmonopole national. La création d’un Tribunal pénal international est la traduction institutionnelle d’une évolutionjuridique plaçant au centre de la société internationale le respect des droits de l’Homme et le caractère imprescriptibledes crimes contre l’Humanité. Le droit dingérence humanitaire a cessé d’être lobjet des discours moraux des ONG pourentrer dans la pratique diplomatique et militaire avec ou sans autorisation du Conseil de Sécurité des Nations unies (cf. leKosovo, mais aussi la Sierra Leone, la RDC, etc.…).

Les processus dintégration économique et politique régionale donnent naissance à des entités sans précédentpuisque ce ne sont ni des États fédéraux ni des empires. L’Union européenne nest pas un super-État, ni les États unis d’Europe, mais plutôt un OPNI (Objet Politique Non Identifié) selon la boutade de Jacques Delors, ancien Président de laCommission européenne, à la rigueur une

« Fédération d’États-nations », née d’une « coopération volontaire en vue d’une finalité supérieure aux intérêtsnationaux ». La limitation de souveraineté et son transfert à une entité collective sont à la source de la constructioneuropéenne : certains États membres, dont les six (6) fondateurs, ont poussé la logique jusqu’à abdiquer leur prérogativesuprême, celle de battre monnaie en se donnant une monnaie unique, l’Euro. Il est à remarquer que la réalisation d’une «union toujours plus étroite » est plus avancée dans le domaine économique que dans celui de la politique étrangère et dedéfense commune. Comme le signalait Pascal Lamy, le premier relève de « l’avoir », le second de « l’être » : c’est- à-direimpliquant la vie et la mort,  la référence à la cellule originelle nationale est réfractaire à la tentation fédéraliste.

L’originalité de l’aventure européenne déroute parfois les observateurs et favorise une certaineincompréhension face notamment au pluralisme au sein de l’Union. La diversité des stratégies extérieures, de mêmeque les divisions sur les grands sujets internationaux, ne doivent pas être appréciées à laune du modèle étatique. Ainsiles plus prestigieux analystes, notamment s’ils penchent pour la realpolitik, privilégient cette approche telle

H. Kissinger demandant le « numéro de téléphone de l’Europe ». La grille étatique à elle seule, il est vrai,na jamais permis dappréhender lensemble des acteurs internationaux. Le fameux mot « le Vatican, combien dedivisions » prouve assez les limites de cette approche. Justement, le professeur Seitenfus montre bien le rôleinternational des églises et de l’Église « catholique, apostolique et romaine » : le Vatican est certes un État (de 44 ha et1 500 habitants), mais au-delà il est le centre d’un réseau « universel »  œcuménique ») dinfluence spirituelle,éducative et sociale, et il sest situé pourrait-on dire depuis des siècles à l’avant- garde de la mondialisation.

L’exemple de l’Église suffit à montrer que la nouveauté post- étatique peut être aussi fort ancienne. Ledépassement de l’État ne signifie pas pour autant sa disparition à terme, puisquau contraire, depuis 1990 les États sesont multipliés, pour ne rien dire des semi-États non reconnus, ou des dissidences pseudo- étatiques. Laspiration àl’État-nation ne se dément pas dailleurs depuis les débuts de la décolonisation et sest accrue avec la chute de lempiresoviétique. On peut se demander même si lon nassiste pas à un retour en force du paradigme étatique dans unmonde que la puissance hégémonique veut maintenir unipolaire au détriment du multilatéralismeLhyperterrorisme dAl-Qaeda a toutes les apparences de lextraterritorialité, cest pourtant à lAfghanistan, État failli, mais État-nation quand même, quaprès le 11 septembre sest attaquée à la coalition antiterroriste menée par les États-Unis. De même,lintervention anglo-américaine en Irak a été justifiée entre autres, au-delà des introuvables armes de destructionmassive, par la lutte contre le terrorisme international. Derrière cette conception stratégique se trouve une doctrinecentrée sur la suprématie de lintérêt national au service de la sécurité d’un seul paysL’utilisation de la force à titre préventif et hors du cadre multilatéral légitime implique une véritable régression de lordre international. Lexaltationbismarckienne de la nation allant de pair avec lébranlement des institutions multilatérales (ONU, OTAN). Le mondeest donc à la croisée des chemins, il a le choix entre un consensus normatif patiemment élaboré depuis un demi-siècle: la primauté du droit international, la sécurité collective, une culture supranationale de dépassement de la politique de puissance ou bien le « vertige de linconnu » dont la crise irakienne nous donne un avant-goût amer. Létude des relationsinternationales est plus que jamais une priorité.

 

Alain ROUQUIÉ

Diplomate et Professeur de Science politique, auteur de

« Amérique latine : Introduction à l’Extrême Occident », entre autres publications. Il a été Ambassadeur de Franceau Mexique et au Brésil.

 



[1] Voir BADIE, Bertrand et SMOUTS, Marie Claude. Le retournement du monde. Sociologie de la scène internationale. Paris, Presse de la FNSPet Dalloz, 1992.

[2] BADIE, Bertrand. La fin des territoires : essai sur le désordre international et sur l’utilité sociale du respect. Paris, Fayard, 1995.

[3] Voir BRESSAND, Albert et DISTLER, Catherine. La planète relationnelle. Paris, Flammarion, 1995.

[4] MONTBRIAL, Thierry de. L’action et le système du monde. Paris, PUF, 2002. 

====================

 

Tableaux & Figures

Tableau 1. Synopsis des théories des relations internationales 35

Tableau 2. La dualité conceptuelle des relations internationales . . . 38

Tableau 3. Les relations internationales sous l’égide européenne . . . 64

Tableau 4. Chronologie de la colonisation 71

Tableau 5. Principes orienteurs du MNA pour les relations internationales 93

Tableau 6. Conférence du Mouvement des non-alignés............ 94

Tableau 7. Caractéristiques du système bipolaire.................... 105

Tableau 8. Conditions internes de la politique étrangère......... 145

Tableau 9. Classification des décisions en politique étrangère 153

Tableau 10. Instruments de la politique étrangère................... 156

Tableau 11. Valeur des dix plus grandes entreprises du monde (2020  en milliards de dollars $ US) 183

Tableau 12. Classification et sens du risque souverain............ 190

Tableau 13. Les filiales des églises brésiliennes à l’étranger... 203

Tableau 14. Les dix économies les plus importantes

du commerce international........................................................ 245

Tableau 15. Coût comparatif de l’heure de travail dans l’industrie 250

Tableau 16. La mondialisation excluante................................ 253

Tableau 17. Population mondiale 1750-2050 (en millions)... 254

Tableau 18. Projection de la distribution humaine par région 254

Tableau 19. Théorie des avantages comparatifs (David Ricardo) 258

Tableau 20. Typologie des processus d’intégration.................. 267

Tableau 21. Les principaux exportateurs de produits agricoles (2019, en milliards de US $) 290

Tableau 22. La démocratisation mondiale (1922-2018)........ 293

 

Figures

Figure 1. La marche de l’humanité........................................... 55

Figure 2. MNA  Nombre d’États membres........................... 94

Figure 3. Structure du Mouvement des non-alignés.................. 96

Figure 4. Les trois niveaux d’action........................................ 137

Figure 5. La poupée russe de l’intégration économique........... 268

 

Table des matières

Note à lédition française........................................................ 9

Préface.................................................................................... 11

Sigles et abréviations............................................................. 17

Tableaux & Figures............................................................... 19

Introduction............................................................................. 21

 

PARTIE 1

Les caractéristiques des relations internationales.................... 27

La nature des relations internationales................................ 29

A-  Concepts et théories.......................................................... 33

B-  La dynamique des relations internationales................... 53

1.   Les relations guerrières internationales............................. 57

2.   Le pouvoir monopoliste de l’État..................................... 61

3.   L’universalisation violente des relations internationales : la colonisation 64

4.   La première étape de la décolonisation (1776-1830) 71

5.   La deuxième vague de décolonisation et lapparition du tiers-monde 84

6.   La dynamique contemporaine des relations internationales (1945-2021) 99

Références bibliographiques.............................................. 117

 

PARTIE 2

Les acteurs des relations internationales................................ 121

A.  Le principal acteur des relations internationales : l’État 126

1.   Les fondements institutionnels de laction étrangère des États 128

2.   Les objectifs de la politique étrangère............................. 136

3.   Les contraintes internes de la politique étrangère........... 141

4.   Le processus de prise de décision itinéraire et instruments 152

5.   Lagent étatique de la politique étrangère : le diplomate . 155

B.  Les acteurs secondaires des relations internationales164

1.   Les organisations internationales...................................... 164

2.   Les entités privées des relations internationales............... 181

2.1.               Les entreprises transnationales............................... 181

2.2Les organisations non gouvernementales transnationales (ONGAT193

2.3Les églises......................................................................... 198

2.4Les internationales du crime organisé.............................. 206

2.5Lopinion publique............................................................ 216

2.6. Lindividu........................................................................ 224

Bibliographie....................................................................... 231

 

Partie 3

Les tendances actuelles des relations internationales............. 233

A.  La mondialisation : ange et démon de la modernité 235

1.   Un éventail de définitions................................................. 235

2.   Le contenu de la mondialisation....................................... 239

3.   Les conséquences sociales de la mondialisation............. 248

B.  Lintégration régionale et la formation des blocs commerciaux 255

1.   La théorie de lintégration économique............................ 255

2.   Objectifs et techniques de lintégration............................ 260

3.   Nature et typologie de lintégration.................................. 264

4.   Le GATT/OMC en face du régionalisme......................... 269

5.   Le MERCOSUR................................................................ 270

C.   Défis pour la nouvelle organization des relations internationales 278

1.   Le maintien de la paix et la réforme de l’architecture institutionnelle 279

2.   Les enjeux du développement........................................ 286

3.   L’universalisation des valeurs et lidéologie masquée... 292

D.  Limpact du terrorisme sur les relations internationales 296

1.   La résistance des États-Unis au multilatéralisme............ 296

2.   La rupture du 11 septembre 2001.................................... 300

3.   La lutte contre la terreur................................................... 306

E. L’avenir des relations internationales : un chemin vers linconnu 309

Références bibliographiques.............................................. 321

 

Conclusion.......................................................................... 323

Glossaire des relations internationales.............................. 327

 


[1] Voir BADIE, Bertrand et SMOUTS, Marie Claude. Le retournement du monde. Sociologie de la scène internationale. Paris, Presse de la FNSPet Dalloz, 1992.

[2] BADIE, Bertrand. La fin des territoires : essai sur le désordre international et sur l’utilité sociale du respect. Paris, Fayard, 1995.

[3] Voir BRESSAND, Albert et DISTLER, Catherine. La planète relationnelle. Paris, Flammarion, 1995.

[4] MONTBRIAL, Thierry de. L’action et le système du monde. Paris, PUF, 2002.

O Brasil tem parceiros estrangeiros; o PT tem aliados preferenciais: Putin, por exemplo (G1)

Há uma certa confusão, no governo atual, entre aliados políticos e parceiros comerciais. Creio que não se faz muita diferença entre as duas categorias. PRA

PT parabeniza Putin pela eleição na Rússia e chama vitória de 'feito histórico'

Organismos internacionais criticam eleição na Rússia pela falta de transparência e de real competitividade. Para secretário do PT, vitória de Putin 'ressalta a importância do voto voluntário na Rússia'.

G1, 21/03/2024

Em uma carta pública, o secretário de Relações Internacionais do PT, Romênio Pereira, parabenizou o presidente russo Vladimir Putin pela vitória na eleição no último fim de semana. Pereira chamou a vitória de Putin de "feito histórico" e disse que a conquista do novo mandato "ressalta a importância do voto voluntário na Rússia".

A eleição russa é criticada por organismos internacionais pela falta de transparência e pela ausência de real competitividade. 

Putin, que está no poder há 24 anos, não tinha outros concorrentes com real chance de vitória. Os outros três candidatos, todos deputados, eram considerados fantoches do governo — eles votaram a favor da guerra na Ucrânia no Parlamento (sinal de alinhamento a Putin) e já fizeram declarações públicas de apoio ao presidente. 

O país vive uma repressão implacável que sufocou os meios de comunicação independentes e grupos de direitos humanos proeminentes. O mais destacado adversário de Putin, Alexei Navalny, líder da oposição, morreu em uma prisão no Ártico em fevereiro. Outros críticos estão na prisão ou no exílio. 

Putin está no poder há 24 anos e é o presidente mais longevo da Rússia desde Josef Stalin, da época da União Soviética. 

"Acompanhamos com grande interesse o desenrolar do recente processo eleitoral presidencial na Rússia, que resultou na reeleição do presidente Vladimir Putin. Com uma participação impressionante de mais de 87 milhões de eleitores, representando 77% do eleitorado do país, esse feito histórico ressalta a importância do voto voluntário na Rússia". escreveu o secretário de Relações Internacionais do PT.

A carta, apesar de pública e aberta, é endereçada a Dmitry Medvedev, aliado de Putin e presidente do partido Rússia Unida, pelo qual o presidente se elegeu. 

"Renovamos nosso compromisso em fortalecer nossos laços de parceria e amizade, trabalhando juntos rumo a um mundo mais justo, multilateral e plural. Enviamos nossas calorosas saudações à Rússia e seu povo neste momento importante e especial para o país", continua Pereira. 


Silêncio no governo 

O presidente Luiz Inácio Lula da Silva, que também é do PT, ainda não se pronunciou publicamente sobre a vitória de Putin. O Ministério das Relações Exteriores do Brasil também não. 

Interlocutores de Lula no Palácio do Planalto afirmam que o presidente mandou cumprimentos privados a Putin pela vitória eleitoral. 

No início do mandato, Lula foi criticado por declarações que conferiam à Ucrânia parte da responsabilidade pela guerra. A Ucrânia foi invadida pela Rússia em fevereiro de 2022, e a guerra dura até hoje. A decisão de invadir foi unilateral da Rússia. 

Depois da má repercussão, Lula moderou o discurso e não mais disse que a Ucrânia é culpada pela guerra. Ele também tenta criar um grupo de países neutros para intermediar negociações de paz.


Não só no Brasil: relações civis-militares também estressadas nos EUA, desde Trump - Alexander Vindman (ademocracy Journal)

 Alexander Vindman begins his recent piece for Democracy with a troubling revelation. “Over the past two decades,” he writes, “there has been a steady erosion of civil-military relations in the United States due to the politicization of the military.”


Vindman knows what he’s talking about. A retired Army lieutenant colonel, he was removed from his position on the National Security Council in 2020 after he told House impeachment investigators that he had heard President Trump ask the president of Ukraine to investigate Joe Biden.

Check out our latest piece, “Civil-Military Relations: Repairing Fractured Ties”→

READ IT HERE

In his essay for Democracy, Vindman offers a clear-eyed analysis of the state of relations between our military leaders and civilian authorities. It isn’t reassuring. According to Vindman, growing partisanship within the ranks and politicians’ willingness to capitalize on public respect for the military now pose a threat to our national defense—and our democracy. 

Read on to learn the three things that Vindman believes we can do to “mend the growing chasm and ensure that both civilian and military entities work cohesively to uphold the democratic ideals upon which the United States was founded.”

Por que as democracias recuam? Por que tantos Estados autoritários? - Augusto de Franco, Paulo Roberto de Almeida

Por que as democracias recuam? Por que tantos Estados autoritários?

Augusto de Franco, Paulo Roberto de Almeida

Não existe uma razão única, uniforme, ou generalizada para explicar o recuo das democracias e o avanço dos Estados autoritários. Devem existir causas singulares, próprias a cada um dos países envolvidos nessa quebra de governanças democráticas – sobretudo no contexto do chamado Sul Global, pois parece que o núcleo das democracias maduras, que já existia antes e era reduzida, parece se manter estável – ou então se poderia explicar por cercos ciclos políticos, também vinculados a desequilíbrios econômicos temporários.

Juan Linz, um grande cientista político, falava de ondas de democratização e de autoritarismo, vinculadas a certos fatores socioeconômicos. Houve uma onde de democratização na Europa meridional em meados dos anos 1970 – Grécia, Espanha, Portugal –, que depois tocou a América Latina, nos anos 1980: Argentina, Brasil, entre outros. 

Podemos estar assistindo agora ao esgotamento desse ciclo, pois até países de cenário da UE parecem terem desabado para o autoritarismo: caso da Hungria, mas também, temporariamente o da Polônia, agora revertido, e até na Itália, com a ascensão de partidos de direita, sempre mais autoritários.

Cabe estudar o fenômeno com atenção, evitar generalizações apressadas e estimular estudos mais abrangentes, por um lado, e específicos, por outro, para verificar as causas do crescimento autoritário (na África parece estar ligado mais ao fenômeno militar, ao passo que na Europa e na AL pode estar ligado ao sucesso de demagogos e populistas usando de forma eficiente as redes sociais e os novos recursos da comunicação digital).

Vamos acompanhar o processo, e lamentar que o Brasil tenha um governo que parece ter parcerias erga omnes, mas aliados entre autocracias agressivas, por acaso o bloco do BRICS+, que só aumentou para ditaduras...

Paulo Roberto de Almeida

Brasília, 21/03/2024


CAINDO NA REAL

Augusto de Franco (19/03/2024) E ainda tem gente na academia dizendo que as interpretações sobre a quebra ou erosão das democracias eram catastrofistas e estavam erradas. As democracias liberais viraram cerca de três dezenas de ilhas num mundo coalhado de ditadores e populistas (que compõem um eixo autocrático em ascensão). O EIXO AUTOCRÁTICO Ditador Ahmed, da Etiópia Ditador (treocrata) Akhundzada, do Afeganistão Ditador Al Khalifa, do Barém Ditador Aliuev, do Azerbaijão Ditador al-Mashat do Iêmen Ditador Al-Sisi, do Egito Ditador Assad, da Síria Ditador Berdimuhamedow, do Turcomenistão Ditador Bin Salman, da Arábia Saudita Ditador Canel, de Cuba Ditador Chính, do Vietnam Ditador Itno, do Chade Ditador Kim, da Coréia do Norte Ditador Lourenço, de Angola Ditador Lukashenko, de Belarus Ditador Maduro, da Venezuela Ditador Mayardit, do Sudão do Sul Ditador Mbasogo, da Guiné Equatorial Ditador Mirziyoyev, do Uzbequistão Ditador Nahyan, dos Emirados Árabes Unidos Ditador Ndayishimiye, de Burundi Ditador Ortega, da Nicarágua, Ditador Putin, da Rússia Ditador Rahmon, do Tajiquistão Ditador Sen, do Camboja Ditador Sisoulith, do Laos Ditador Tokayev, do Cazaquistão Ditador Touadera, da República Centro-Africana Ditador Xi, da China Ditador (teocrata) Khamanei, do Irã POPULISTAS QUE ESTÃO SE ALINHANDO (OU TENDEM A SE ALINHAR) AO EIXO AUTOCRÁTICO Populista Bukele, de El Salvador Populista Erdogan, da Turquia Populista Lula, do Brasil Populista Modi, da Índia Populista Obrador, do México Populista Orbán, da Hungria Populista Petro, da Colômbia Populista Ramaphosa, da África do Sul Populista Subianto, da Indonésia Populista Xiomara, de Honduras Populistas Arce e Evo, da Bolívia Ainda estão faltando os ditadores e/ou populistas de Essuatíni, de Brunei, da Guiné, da Jordânia, do Kuwait, da Líbia, de Mali, do Marrocos, de Myanmar, de Oman, da Palestina (Faixa de Gaza), do Catar, da Somália, do Sudão, da Tailândia; e da Albânia, da Argélia, de Bangladesh, do Benin, de Burkina Faso, de Camarões, do Congo, de Djibouti, da República Democrática do Congo, de Fiji, do Gabão, da Guatemala, da Guiné Bissau, do Iraque, da Costa do Marfim, do Quirguistão, do Líbano, de Madagascar, da Malásia, da Mauritânia, de Moçambique, da Nigéria, de Papua Nova Guiné, do Paquistão, da Palestina (WB), das Filipinas, de Ruanda, da Sérvia, de Singapura, da Somalilândia, da Tanzânia, do Togo, da Tunísia, de Uganda, de Zanzibar, do Zimbabue.

O que seria normal para Lula na Venezuela? - Paulo Roberto de Almeida

O que seria normal para Lula na Venezuela? 

Paulo Roberto de Almeida

Será que o Lula acha normal que 1/4, 25%, da população da Venezuela teve de se autoexilar por falta de condições mínimas econômicas de continuar vivendo no seu país de nascimento? 

Será que Lula acha normal o Maduro simplesmente proibir concorrente de disputar a eleição, como fez o Putin?

 Será que Lula acha normal Brasil e Colômbia terem de acolher tantos venezuelanos desesperados de fome e por falta de medicamentos?

Será que Lula acha normal um país que tem as maiores reservas de petróleo do mundo ver sua produção cair em mais de 2/3 por incapacidade manifesta da empresa monopolista estatal de petróleo e por corrupção endêmica no Estado?

Será que Lula acha normal um país grande como a Venezuela ameaçar um vizinho menor de invasão apenas para distrair o seu povo do desastre econômico que representa o seu governo incompetente?

Será que Lula acha normal o Maduro apoiar a guerra de agressão da Rússia contra a Ucrânia, violando a Carta da ONU e as normas mais elementares do Direito Internacional?

Será que Lula acha normal o país outrora mais rico da América Latina se ver relegado à condição de pobreza absoluta e relativa, apenas à frente do Haiti?

Será que Lula acha normal tudo o que vem acontecendo na Venezuela desde que os chavistas assumiram o poder?

Eu só queria saber se o Lula acha a Venezuela atual um país normal, cujo Estado vive em paz com a sua população, sem necessidade de um grande aparato policial para conter distúrbios sociais, como ocorre atualmente em Cuba.

Seria pedir muito ao Lula?

Que ele pelo menos olhasse atentamente para o que vem ocorrendo na Venezuela e em Cuba…

Paulo Roberto de Almeida 

Brasília, 21 de março de 2024


O comunismo no Brasil: livros de Hugo Studart e de Gustavo Bezerra - colaborações de Paulo Roberto de Almeida

O comunismo no Brasil: 

livros de Hugo Studart e de Gustavo Bezerra

Colaborações de Paulo Roberto de Almeida

 Um gentil leitor disse-me ontem que havia penado para achar uma apresentação em vídeo, no YouTube, a respeito de dois livros com os quais colaborei, respectivamente: 

3255. “Uma tragédia brasileira: a loucura insurrecional do PCdoB”, Brasília, 24 março 2018, 6 p. Texto de caráter ensaístico-histórico, oferecido como comentários sobre uma aventura irresponsável, a guerrilha do Araguaia, em conexão e em colaboração a livro de Hugo Studart, sobre o tema. Feita versão resumida para publicação como posfácio, sob o título de “Uma tragédia brasileira: a loucura amazônica do PCdoB”, 5 p.;  Revisão em 12/05/2018, nos dois últimos parágrafos. Publicado no livro de Hugo Studart: Borboletas e Lobisomens: vidas, sonhos e mortes dos guerrilheiros do Araguaia (Rio de Janeiro: Editora Francisco Alves, 2018, 660 p.; ISBN: 978-85-265-0490-5; p. 503-507). Versão original publicada no blog Diplomatizzando (9/07/2018; link: https://diplomatizzando.blogspot.com/2018/07/golpes-revolucoes-e-movimentos-armados.html). Relação de Publicados n. 1285.


3441. “O passado de uma ilusão que ainda não passou: o comunismo no Brasil”, Brasília, 26 março 2019, 5 p. Prefácio a livro de Gustavo Marques: O livro negro do comunismo no Brasil: mitos e falácias da esquerda brasileira (Rio de Janeiro: Jaguatirica, 2019). Publicado in: Bezerra, Gustavo Henrique Marques, O livro negro do comunismo no Brasil: mitos e falácias sobre a história da esquerda brasileira (Rio de Janeiro: Jaguatirica, 2019, 872 p.; ISBN: 978-85-5662-205-1; p. 15-20). Relação de Publicados n. 1334.


Coloquei a íntegra dos materiais na plataforma Academia.edu: 

https://www.academia.edu/116493042/4612_O_comunismo_no_Brasil_livros_de_Hugo_Studart_e_de_Gustavo_Bezerra_Colabora%C3%A7%C3%B5es_de_Paulo_Roberto_de_Almeida


O que encontrei na Internet como vídeo no YouTube: 


INSTITUTO HISTÓRICO E GEOGRÁFICO DO DF-IHGDF Debate sobre a Trajetória do Comunismo no Brasil: 

https://www.youtube.com/watch?v=LueQRy9yzxI


A apresentação que preparei para o vídeo está aqui: 


3545. “O movimento comunista internacional e seu impacto no Brasil”, Brasília, 7 dezembro 2019, 24 slides. Apresentação no IHG-DF, em companhia de Hugo Studart (autor de livros sobre a guerrilha do Araguaia) e de Gustavo Bezerra (autor: O Livro Negro do Comunismo no Brasil), para apresentação de meu próprio livro: Marxismo e socialismo no Brasil e no mundo: trajetória de duas parábolas da era contemporânea (Brasília: Edição de autor, 2019, 304 p.), no dia 11/12/2019. Disponibilizado na plataforma Research Gate (8/12/2019; link: https://www.researchgate.net/publication/337824903_O_Movimento_comunista_internacional_e_seu_impacto_no_Brasil;DOI: 10.13140/RG.2.2.15046.63047) e na plataforma Academia.edu (link: https://www.academia.edu/41219238/O_Movimento_comunista_internacional_e_seu_impacto_no_Brasil_2019_).


Uma resenha saiu desta forma: 


3717. “A guerrilha do Araguaia por um experiente jornalista”, Brasília, 13 julho 2020, 3 p. Resenha do livro de Hugo Studart, Borboletas e Lobisomens: vidas, sonhos e mortes dos guerrilheiros do Araguaia (Rio de Janeiro: Editora Francisco Alves, 2018, 660 p.; ISBN: 978-85-265-0490-5), adaptada do trabalho n. 3255, que serviu, no formato abreviado, como posfácio ao livro em questão. Publicado na Revista do IHG-DF (n. 10, 2020, ISSN: 2525-6653; p. 2459-262; link: http://www.ihgdf.com.br/wp-content/uploads/2021/01/revista_IHGB_10_completo.pdf). Relação de Publicados n. 1380. 


Coloquei a íntegra dos materiais na plataforma Academia.edu: 

https://www.academia.edu/116493042/4612_O_comunismo_no_Brasil_livros_de_Hugo_Studart_e_de_Gustavo_Bezerra_Colabora%C3%A7%C3%B5es_de_Paulo_Roberto_de_Almeida


quarta-feira, 20 de março de 2024

“Rouba mas gera crescimento’”? Não é bem assim - Bernardo Guimarães (FSP)

 20mar24/ Folha de São Paulo

Bernardo Guimarães

Doutor em economia por Yale, foi professor da London School of Economics (2004-2010) e é professor titular da FGV EESP 

O argumento 'rouba mas gera crescimento' não se sustenta 

Empresas que vivem da corrupção limitam o crescimento da produtividade 

Eis a Odebrecht na praça outra vez. Como noticiou a Folha, a empresa, com novo nome, está liderando a disputa para retomar as obras da refinaria Abreu e Lima, da Petrobras.

A força da Odebrecht para liderar propostas para licitações bilionárias, dez anos depois do início da Lava Jato, toca em questões econômicas importantes ligadas à operação.

Uma discussão é sobre punição às empresas. Um argumento é que as pessoas deveriam ser punidas por corrupção, mas as empresas deveriam ser preservadas. Há importantes questões jurídicas aqui (sobre as quais não me cabe opinar), mas a base do argumento é econômica: a ideia é que a quebra dessas empresas reduziria a produtividade e, portanto, teria um impacto econômico negativo. 

Faz sentido esse ponto? Depende do que faz empresas como a Odebrecht serem líderes nesse setor.

Começo pelo argumento favorável.

Se uma grande empresa de engenharia se desfaz, os profissionais continuam existindo, mas a empresa perde a estrutura organizacional e o que fazia o todo ser maior que a soma das partes.

Com o tempo, esses profissionais acabarão se juntando em outras empresas, mas pode ser custoso e difícil replicar a estrutura que fazia o time jogar tão bem anteriormente.

Se é isso o que fazia a Odebrecht vitoriosa, a empresa ser muito produtiva, capaz de fazer obras com qualidade a um custo menor que as alternativas. Isso se traduziria em bons preços para quem a contratava.

Em 2005, o custo estimado da refinaria Abreu e Lima era de US$ 2,5 bilhões; agora, passa de US$ 20 bilhões. Adriano Pires, Luana Furtado e Samuel Pessoa estimaram que o custo de construção da refinaria por unidades de barril de petróleo foi 5 a 7 vezes superior ao custo de outras construídas na época pelo mundo.

Pode ser que, se não fosse a tecnologia organizacional da Odebrecht, o custo seria ainda maior (por exemplo, porque nossos profissionais seriam muito improdutivos). Mas haveria uma explicação alternativa pelo sucesso da empresa? Uma compatível com preços altos?

Bem, vamos supor que a força da Odebrecht fosse a capacidade de ganhar obras a um preço alto, por conta de conexões políticas.

Por exemplo, a empresa poderia ter um esquema bem organizado para transferir recursos para inúmeros políticos. Assim, ela criaria uma reputação de boa pagadora de propinas. Estes, em contrapartida, influenciariam concorrências e licitações de modo a favorecê-la.

É uma hipótese.

Uma implicação é que a empresa ganharia muitas concorrências a preços altos.

Outra implicação é que o tão falado argumento de perda de produtividade ocasionada pela quebra dessas empresas cai por terra.

Qualquer realocação de recursos na economia tem custo. Novas tecnologias, por exemplo, mudam a natureza dos empregos, exigem a realocação de pessoas em outras empresas. E tudo isso toma tempo e tem um custo no curto prazo. Esse tipo de custo estaria presente com a quebra de empresas cuja vantagem comparativa fosse a capacidade de ganhar concorrências baseada em esquemas de corrupção.

Esse, porém, é um custo que queremos pagar. É parte do processo de destruição criativa pelo qual passa a economia.

Empresas que têm como vantagem comparativa as ligações com políticos e a corrupção não são especialmente produtivas, mas ganham concorrências. Se elas não existissem, haveria mais espaço para o crescimento de outras mais produtivas e mais incentivos para o investimento em ganhos de produtividade. É isso que gera crescimento.

Em suma, o argumento ‘rouba mas gera crescimento’ não se sustenta.