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sexta-feira, 21 de janeiro de 2011

A Grande Transformacao - Kemal Dervis

Kemal Dervis, économiste de la Brookings Institution, à Washington
"Comment redistribuer la nouvelle richesse ?"
Bilan du Monde, 20.01.2011

Dans un entretien accordé au Bilan du monde (en vente en kiosques depuis le 17 janvier), l'économiste Kemal Dervis explique que le rattrapage de l'Occident par les pays émergents est un fait acquis. Mais ce basculement de l'histoire laisse entier le problème des inégalités entre les nations, comme en leur sein.

Les économistes se disputent pour savoir si la bonne santé économique des pays du Sud est encore liée à celle des pays du Nord, ou s’ils ont acquis une dynamique propre qui signifierait, à terme, le déclin de la domination économique occidentale au profit des nouvelles nations émergentes. Quelle est votre opinion ?

Kemal Dervis : En termes de produit intérieur brut (PIB), il y a bien une convergence entre pays avancés et émergents depuis la fin des années 1980 : ces derniers croissent plus vite que les premiers. Mais cela ne devient globalement le cas, en PIB par tête, qu’à partir de 1999, une fois passée la crise asiatique de 1997.

Cette convergence s’accélère à partir de 2008, parce que la crise touche d’abord et plus fortement les pays avancés ; et elle devrait encore s’accélérer dans les cinq années à venir, si l’on en croit les prévisions du Fonds monétaire international, en PIB comme en PIB par tête.

C’est donc une tendance durable et inédite, et non une période intermédiaire, en attendant un rebond spectaculaire des pays avancés ou un ralentissement marqué de la croissance des pays émergents. Nous sommes bel et bien entrés dans une nouvelle ère historique.

Pourtant, les pays émergents aussi ont vu leurs performances érodées par la crise, tout comme les pays avancés.

Certes, mais le découplage concerne les tendances structurelles de la croissance, et non les cycles économiques de court terme. Si l’on élimine les effets de ces cycles des tendances longues, il s’avère que le découplage des taux de croissance intervient dès les années 1980 pour les pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est, et à partir de 2000 pour l’ensemble des pays émergents comme pour les pays les moins avancés (PMA, les plus pauvres de la planète). Il y a aussi une plus forte corrélation entre les émergents et les PMA qu’entre les émergents et les pays riches.

A l’inverse, si l’on ne considère que les évolutions cycliques, alors, le couplage demeure, en raison de l’interdépendance croissante entre les économies de la planète, due à la progression des échanges et des flux financiers mais aussi aux facteurs psychologiques : la panique financière, tout comme l’exubérance, est contagieuse.

Comment expliquez-vous cette convergence ?

La technologie travaille désormais en faveur de la convergence, parce que les transferts de technologies sont de plus en plus rapides. La mondialisation a accéléré le rattrapage technologique de beaucoup de pays émergents.

De plus, surtout en Asie, le taux d’épargne y est beaucoup plus élevé que dans les vieilles économies du Nord. Cela leur permet d’investir beaucoup plus, d’importer les technologies à grande échelle et de réaliser des gains de productivité impressionnants. Au cours des dix dernières années, la part de PIB consacrée aux investissements par les pays de l’Asie émergente s’est élevée à 37% en moyenne, contre 20% à 22% dans les autres pays émergents et 18% seulement dans les pays avancés. Ces augmentations de productivité liée à l’investissement et à l’adaptation de technologies importées se développent aussi à l’intérieur d’un même pays, entre les régions, voire entre les entreprises.

Les réserves de productivité demeurent encore très importantes, même en Chine, parce qu’il reste beaucoup de régions et d’entreprises qui pourront suivre l’exemple des régions et des entreprises les plus avancées. Les facteurs démographiques sont aussi un avantage important. Sauf en Chine, la population est plus jeune que dans les pays avancés, et un pourcentage plus élevé de la population peut donc être économiquement actif.

Cela signifie-t-il un déclin des économies occidentales ?

Non, les pays avancés ne vont pas s’appauvrir, mais ils croîtront moins vite, et il sera difficile pour leurs populations, psychologiquement et politiquement, de voir le PIB par tête augmenter trois fois plus vite dans d’autres pays, même si leur niveau de vie moyen restera plus que trois fois supérieur.

Pour la première fois depuis des siècles, les plus grandes puissances économiques mondiales ne seront plus, dans dix ou vingt ans, celles qui auront le plus haut niveau de vie moyen. Cela ne manquera pas de créer des tensions majeures dans l’ordre économique international. Le mouvement du G7 vers le G20 reflète le début de ce rééquilibrage.

Existe-t-il un lien entre ce basculement de la création de richesses et l’accroissement du chômage et des inégalités dans les pays avancés ?

Oui, car l’accélération des échanges entraîne une compétition sur le travail par la baisse des coûts, ce qui engendre des délocalisations et restructurations qui contribuent souvent à une concentration des revenus au sein des économies nationales.

Les nouvelles économies d’échelle et la mondialisation sont plus favorables au capital et au travail qualifié, plus mobiles que le travail peu qualifié. La croissance des inégalités, non seulement au sein des pays avancés, mais aussi dans beaucoup des pays émergents, est le facteur le plus préoccupant de cette nouvelle donne.

Mais il existe des moyens politiques d’y remédier. Après tout, les mêmes forces de la mondialisation et de la diffusion technologique ont touché également l’Europe et les Etats-Unis ; pourtant, la distribution des revenus y est sensiblement différente, surtout avec les pays scandinaves, parce que d’autres aspects entrent en jeu : les institutions, les rapports de forces politiques et sociaux, la façon dont les politiques publiques sont capturées ou pas par des intérêts économiques privés.

Certains économistes "intégristes" du marché sous-estiment l’importance de la politique et de la négociation sociale dans la détermination de la distribution des revenus. Du côté des émergents, on peut également lutter pour une meilleure redistribution : regardez l’exemple du Brésil de Lula qui a réussi à faire baisser les inégalités, bien qu’elles y demeurent élevées !

Mais le rythme de croissance actuel des pays émergents est-il soutenable ?

Beaucoup de variables sont difficiles à prédire. Mais je pense qu’à moyen terme, sur les dix ou vingt prochaines années, les grandes tendances que j’ai évoquées plus haut sont assez claires, bien que, dans chaque pays, des circonstances particulières peuvent freiner ou accélérer le mouvement. La gestion politique de l’équilibre social va jouer un rôle important. Sur le plus long terme, je ne pense pas que, même à l’horizon de la seconde moitié du XXIe siècle, il y aura nécessairement une pénurie de ressources naturelles qui bloquerait la croissance.

Mais nous aurons besoin de technologies révolutionnaires pour protéger le climat et économiser certaines ressources limitées. Et ces technologies ne pourront se développer à temps que si les politiques économiques encouragent leur développement, ainsi que des comportements respectueux de l’écologie de notre planète.

La croissance économique est-elle le seul indicateur à considérer ?

Bien sûr que non, même s’il est important.

Les pays qui ont connu la plus forte croissance de leur revenu national sur la période 1970-2010, par exemple la Chine, ne sont pas forcément ceux qui ont connu la plus forte croissance de leur indicateur de développement humain (IDH, qui inclut des données sur l’espérance de vie, le niveau d’éducation…), comme Oman ou le Népal.

Par ailleurs, le PIB moyen par tête masque souvent une inégalité croissante des revenus à l’intérieur d’un même pays, voire un appauvrissement des groupes les plus vulnérables, souvent lié a l’insuffisance de ce que l’Organisation internationale du travail appelle le "travail décent". Ce qui pose une fois de plus la question de la répartition de cette nouvelle richesse et de la gestion de l’équilibre social. Et cette question n’est pas seulement économique, elle est aussi politique.

Propos recueillis par Antoine Reverchon

"Bilan du monde" 2011. La situation économique internationale. Le Monde, 188 pages, en vente en kiosques 9,95 euros.

Un théoricien et un praticien de l'économie globalisée
Kemal Dervis a rejoint, en mars 2009, la Brookings Institution, un think tank proche du Parti démocrate basé à Washington, où il est vice-président et directeur du "Global Economy and Development Program".
Né en 1949 à Istanbul, d’un père turc et d’une mère germano-néerlandaise, Kemal Dervis a étudié à la London School of Economics et à Princeton.
En 1977, il rejoint la Banque mondiale, où il occupe diverses fonctions jusqu’en 2001, et y gère, en particulier, les programmes de réduction de la pauvreté.
En mars 2001, il est nommé ministre de l’économie dans le gouvernement turc de Bülent Ecevit, où il devra affronter les effets locaux de la crise économique mondiale. Il démissionne en 2002.
En 2005, il prend la direction du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Kemal Dervis a notamment publié, avec Ceren Ozer, A Better Globalization : Legitimacy, Governance and Reform (Brookings Institution, 2008).

Le "Bilan du monde"
Le Bilan du monde 2011, édité par Le Monde, en vente en kiosques depuis le 17 janvier, dresse un panorama de la situation économique internationale au cours de l'année écoulée. Une partie thématique analyse les faits marquants de 2010 – la Chine superpuissance, l'euro en crise, le tournant de la rigueur, la peur du déclassement, la guerre des monnaies, etc. – rassemblés dans trois grands chapitres (International, France, Entreprises) et illustrés par une série de portraits (Zhou Xiaochuan, Xavier Musca, Marius Kloppers).
Les journalistes et correspondants du Monde ont été mis à contribution pour le traditionnel "Atlas" de 179 pays, de l'Afghanistan au Zimbabwe. Chaque fiche-pays est accompagnée d'une carte qu'accompagnent des données de base (chef de l'Etat, premier ministre, superficie, population, monnaie, etc.). Des encadrés traitent plus particulièrement des paradis fiscaux, du Kosovo (pas encore reconnu par les Nations unies) ou de la Palestine.

Ce Bilan du monde, enfin, contient un CD-Rom réalisé par Le Monde, en partenariat exclusif avec l'Insee, sur "Les revenus et le patrimoine des ménages".

Bilan du monde 2011, 188 pages, en vente en kiosques 9,95 euros.

Anjos da guarda: virtuais e reais - Paulo R de Almeida

Anjo da Guarda: consiga o seu (virtualmente é mais fácil)
Paulo Roberto de Almeida

Antigamente era aquela dificuldade: a gente precisava disputar o “nosso” anjo da guarda quase no muque, contra a concorrência de outros pretendentes, por vezes um próprio irmão. De fato, todas as nossas avós (enfim, duas, no máximo), tias idosas, até as nossas mães nos instruíam a observar um comportamento exemplar para ter direito a um anjo da guarda particular, algo como um seguro extra em caso de necessidades extremas. Era um problema cumprir esses requisitos estritos, com tanta oportunidade para se fazer bobagens na rua, na ida e na volta da escola, na corrida à padaria para comprar pão e leite, enfim, em qualquer momento e lugar: pular muro para roubar goiaba, esconder uma bola – qualquer bola – de algum menino rico que andasse correndo solta pelas esquinas, tentar praticar algum voyeurismo ocasional...
As promessas de se conseguir um, exclusivo, eram reforçadas em ocasiões especiais: Natal, Paixão de Cristo, Ascensão, até nos momentos de crisma, lava-pés ou qualquer outra festa religiosa. Sempre pairava a promessa e a ameaça: “comporte-se direito, menino, pois o seu anjo da guarda está de olho em você!”. Ops: então, mesmo sem merecer, a gente tinha um alcaguete olhando por cima do ombro da gente, penetrando em nossos cérebros maléficos, desvendando nossas mais soturnas intenções? Mas, se eu justamente não tinha sido comportado a ponto de merecer esse acompanhante gentil, bonzinho, sempre sorridente com seu ar angelical, como é que, assim de repente, ele aparece sem avisar?
Enfim, não me perguntem os detalhes, mas o anjo da guarda era um personagem importante antes das primeiras desilusões religiosas, aí por volta dos doze ou catorze anos, quando a gente recusava toda aquela mitologia cristã e, os menos “alienados”, passávamos a cultuar outros “santos”: Marx, Lênin, Guevara, alguns até o Stalin ou o Mao (tem gosto para tudo...). Os que continuavam aderindo, porém, à liturgia cristã, ainda “guardavam” os seus anjos da guarda particulares, mas estes eram em número cada vez mais escasso, uma raridade ao alcance exclusivo dos mais bem comportados e certinhos. Aparentemente tinha as suas vantagens, pois sempre se podia invocar o personagem com asinhas caso algum perigo rondasse o navegante mais distraído. Em época de exames, também podia ser providencial.

Depois, muito depois – e tem regime militar no meio, redemocratização, hiperinflação, corrupção, enfim problemas velhos e novos – os anjos da guarda saíram de moda, o que pode ser considerado realmente uma pena: eles nunca fizeram mal a ninguém, e estavam sempre disponíveis para ouvir uma súplica. Não se tem certeza de que eles “funcionassem” de fato, mas sempre dava aquela segurança psicológica que não era mais garantida pela família, doravante fragmentada e instável. Chato ter de enfrentar algum desafio qualquer, sem ter um confidente particular e um apoio de tipo espiritual em caso de necessidade. Estávamos irremediavelmente sós, em um mundo hostil...

Pena mesmo, inclusive porque não se tratava de requerer dos anjos da guarda mais do que eles podiam oferecer, num mundo definitivamente secularizado e quase ateu. Os anjos do final do século 20, já não tinham mais o mesmo papel que desempenharam no passado: anunciar grandes mudanças, aparições divinas, libertação dos oprimidos, expulsão do Paraíso ou mesmo, em alguns casos, algumas catástrofes anunciadas de antemão por profetas tidos por malucos. O anjo da anunciação ou, seu contraparte, o anjo vingador combinam com os quadros antigos, um pouco menos com os modernos. No século 20, sem que tal fato tenha a ver com o “Exército da Salvação”, ocorreu uma proliferação de anjos da guarda, protetores das crianças e dos desvalidos, eventualmente de alguns bêbados. Por vezes, como nos desenhos de Walt Disney, eles apareciam em dupla: um anjinho com lira e coroa, de um lado, um diabinho vermelho com sua cauda em ponta de flecha, do outro.
Aparentemente, nos tempos antigos, todo mundo podia aspirar a ter o seu anjo da guarda particular e mesmo, para os crentes de hoje, a promessa não arrefeceu. Enfim, sempre tem gente que não merece. Esse pessoal do “caixa 2” dos partidos políticos, por exemplo, eles certamente devem ter vários, pois nunca vão para a cadeia, mas sinceramente eles não mereciam essa distinção. Cegos e estropiados em geral poderiam ficar com uma quota extra, alocando-se a eles os que retiraríamos desses bandidos dos “recursos não contabilizados”.
De minha parte, deixei de acreditar em anjos muito cedo, mas confesso que uma volta atrás não seria de todo mau, pois que acreditar em sua existência não implicaria, necessariamente, a (re)adesão a uma religião em particular, pois os anjos, como qualquer fenômeno de marketing, prescindem de alguma mensagem espiritual mais elevada. A prova é dada pelo próprio Natal, cada vez menos um festa religiosa, cada vez mais uma festa tout court, com o lado dos presentes e das comilanças suplantando o espírito da natividade e dos valores cristãos.
O que eu esperaria de meu anjo, se ele se materializasse, assim de repente, na minha frente? Deixo de lado o gênero, para não ser acusado de qualquer perversão, e passo imediatamente às qualidades angelicais que imagino possam estar registradas em sua carteira de trabalho. Em primeiro lugar, ele deveria ter olhos vivos e brilhantes e sorriso sempre à mostra, o que significa um bom começo, para empatia recíproca. Depois, eu faria um pequeno teste de conhecimento histórico, para ver se o “meu” anjo conhece seus antecedentes bíblicos e suas várias encarnações ao longo dos tempos. Não sou nada religioso, mas tenho grande respeito pelas religiões e acho que a cultura religiosa é indispensável a qualquer cidadão que se pretenda humanista e iluminista (pode ser uma contradictio in adjecto, mas prefiro assim do que um anjo sem cultura religiosa, pois aí, sim, que seria uma contradição).
Em terceiro lugar, ele precisaria vir animado de uma forte disposição para aguentar discussões filosóficas, debates teóricos, conversas bizantinas (ma non troppo), tertúlias acadêmicas e outros embates intelectuais, com eventuais notas de rodapés e referências bibliográficas acompanhando as legendas ou os “balõenzinhos” de nossas conversas (sim, a cenografia é importante, pois anjos verdadeiros não vivem fora dos cenários adequados: ninguém imagina, por exemplo, um anjo numa mesa de botequim, embora isso não seja impossível). Finalmente, esse candidato a meu anjo particular não poderia ter reivindicações trabalhistas – como férias, décimo-terceiro, licença remunerada e outros direitos conquistados na luta de classes dos últimos dois séculos – ou sequer horário de oito horas e semana de cinco dias. Anjo tem de ser em tempo integral, como corresponde ao sentido de sua nobre missão.
A bem da verdade, acho que já conquistei um anjo particular, mas ele vive em um universo paralelo, numa dimensão própria, ou está protegido por alguma redoma virtual, e com ele falo – ou imagino falar – regularmente, na minha própria imaginação. Tive sorte, claro, e nem tive de procurar muito, já que o meu anjo simplesmente apareceu, numa dessas aparições de tipo bíblico, sem que eu saiba explicar como ou por quê. O “meu” anjo relê cuidadosamente todos os meus textos, esses que eu escrevo in tutta fretta madrugada adentro, ensaios que dão muitas voltas e acabam emergindo num estilo estropiado, vários atentados à gramática, à sintaxe, torturados e tortuosos como se estivessem saindo de um campo de batalha – o que não deixa de ser verdade, pois estou sempre em alguma batalha de ideias – enfim, trabalhos escritos que seriam muito piores do que quando publicados porque, justamente, o meu anjo da guarda particular passou por ali e salpicou o texto de anotações, dúvidas, correções, alertas e outros beliscões virtuais, para ver se eu aprendo, finalmente a conjugar e a combinar os transitivos indiretos.
Enfim, depois de alguns anos de existência virtual, espero que ele não me abandone, dada minha forte propensão ao debate, por vezes interminável, meu espírito altamente crítico e minhas exigências quanto a conteúdo e substância. Nunca aceito o argumento da autoridade – como os anjos devem gostar de invocar – mas apenas a autoridade do argumento, o que me garante, justamente, algumas diatribes com quem se julga autoridade (estrito senso). Meu anjo não pode simplesmente me proteger, ele tem de provar que a relação de custo-benefício indica ser essa a melhor solução em face de recursos escassos e de usos alternativos dos fatores de produção. Ele não pode ser simplesmente espiritual, mas tem de embasar essa espiritualidade num forte substrato de racionalidade, estilo grego, se é que percebem, ou então de acordo com a tradição empirista anglossaxã.
Com tudo isso, o meu anjo não pode ser um chato, como costumam ser alguns “intelectuais” (ou candidatos a tal). Ele também não precisa vir de camisolão – sinceramente ridículo – e dispenso as asas, pois hoje em dia o carro não é uma má opção. Estou pronto a compartilhar com ele a minha biblioteca, mas tenho de avisar que nunca aprendi aramaico, hebraico antigo ou grego, as supostas línguas bíblicas. Pode aposentar a lira, mas adoro saxofone e os ritmos de jazz em geral. Bandolim e chorinho também são aceitáveis, junto com uma boa disposição para ficar acordado madrugada adentro, noites à fio. Minha produção geralmente começa depois da meia noite e vai até onde o corpo e o espírito aguentarem. Algum anjo se habilita? Candidatos munidos de currículo Lattes, por favor...

Para terminar, também tenho anjo da guarda não virtual, ou seja, real, na verdade, não apenas um, mas dois. Dois simpáticos yorkshires que, invariavelmente, na batida das 22hs, vêm me arrancar de minha labuta de computador, para um incontornável passeio de quase uma hora em volta do quarteirão. Eles não respondem muito a minhas questões, e assim me deixam com as notícias do rádio ou as músicas do meu iPod. Independentemente dessas limitações no diálogo, eles correspondem inteiramente ao que se requer de um anjo da guarda: são fiéis, estão sempre ao alcance da mão (e também do chinelo e da barra da calça), mesmo sem exibir asas, que na verdade são substituídas pelo “trote” rápido.
Em face da concorrência, creio que são os melhores anjos da guarda não virtuais disponíveis no mercado. Não recomendo gatos, a despeito de sua limpeza proverbial: eles só pensam em si mesmos e são tão inescrutáveis quanto os caminhos do Senhor. Cachorros são mais compatíveis com nossas necessidades de solidariedade e de companhia. Claro, eles requerem algum investimento inicial no adestramento, sobretudo para não ficar limpando a casa todo dia. Mas, depois disso, eles parecem se comportar melhor do que os anjos da guarda verdadeiros: eles dividem tranquilamente a torta de creme, sem recorrer a esses avisos subliminares de que aquilo não é bom para o seu colesterol... Anjos da guarda verdadeiros estão sempre controlando o seu peso. Cachorros partilham de seus desejos mais secretos por alguma contravenção alimentar.
Salvem os anjos da guarda, virtuais e reais...

Brasília, 20 de janeiro de 2010.

quinta-feira, 20 de janeiro de 2011

Cultura util: para que serve um boi?

Sim, sim, aquela história: do boi só se perde o berro. Ora, nem isso.
Aprendam um pouco, e surpreendam amigos pouco "bovinos"...
Paulo Roberto de Almeida

Você Sabe Para Que Serve Um Boi?

Muitas pessoas à primeira vista podem achar que a resposta para essa pergunta é óbvia: para produzir carne. A resposta não é tão simples assim... ele serve para produzir carne também, mas são produzidos inúmeros outros produtos a partir de um boi. Muitos desses produtos, nem mesmo os próprios pecuaristas sabem que foram produzidos a partir do produto que ele criou e vendeu ao frigorífico.

Esse é um assunto muito interessante, e com certeza vai surpreender muita gente, pois a maioria das pessoas não tem idéia do que um boi pode originar... Não vamos nem comentar sobre a carne, pois acho que todas as pessoas sabem o destino desse componente.

Vamos então começar pelo componente mais externo do boi: o couro. Além da utilização óbvia para a confecção de sapatos, cintos e roupas, o couro dá origem à gelatina neutra que será usada na indústria alimentícia na fabricação de maria-mole, chiclete, suspiros, recheios, coberturas, iogurtes, sorvetes, cremes, etc. A gelatina neutra também é usada na clarificação de vinho, cerveja e suco de frutas e em produtos dietéticos.

Na indústria farmacêutica ela é utilizada em cápsulas duras ou moles, comprimidos, drágeas, emulsões, óleos, esponjas medicinais, etc. Além disso, ela produz a gelatina fotográfica que é usada em filmes de artes gráficas, papéis fotográficos e filmes radiológicos.

A gelatina hidrolisada é usada em cosméticos, dietéticos, bebidas, alimentos líquidos e em outros processos químicos. A gelatina industrial é usada na fabricação de adesivos, abrasivos, fósforos, capsulação de corantes, etc.

Depois podemos falar de crinas e pelos que serão usadas para produção de escovas de enceradeira, escovas para armas de fogo, escovas para lavagem de garrafas, vassoura de pelo e brocha de pintor. Também são usados em luvas de boxe, poétrix (jóias e próteses). Além disto, são usados nos filtros de ar e óleo combustível dos carros.

O sebo produzido tem utilização na indústria química, nos curtumes, nas industrias de sabão, de cosméticos, indústria alimentícia, de tintas, de explosivos, indústria farmacêutica, indústria de pneus, de lápis, fábrica de velas, etc.

Os cascos e chifres são usados em artesanatos, na formação de madrepérola e pérolas artificiais. O produto da moagem entra na composição do pó de extintor de incêndios, o óleo entra na composição dos óleos da indústria aeronáutica como aditivo no lubrificante dos aviões.

A bílis é usada na indústria química e de bebidas e na indústria farmacêutica, onde os sais biliares entram na composição de remédios digestivos, reagentes para pesquisas e pomadas para contusões.

A mucosa do estômago é usada na indústria de laticínios para a fabricação do coalho. Outras mucosas e glândulas são usadas na industria farmacêutica fornecendo diversas substâncias como insulina, hormônios da reprodução, enzimas digestivas, outros compostos enzimáticos, histamina, heparina, imunoestimulantes, glucagon, oxitocina, somatotrofina bovina (hormônio do crescimento), neurotransmissores, tiroxina (hormônio da tireóide), cerebrosídeos, etc, sendo estas substancias usadas na fabricação de remédios para uso humano.

Além disso tudo, há muitos outros subprodutos aproveitados como, por exemplo: conteúdo rumenal, usado como adubo orgânico e na produção de biogás, farinha de carne e ossos usada na fabricação de rações para cães e gatos, os intestinos são usados na fabricação de fios cirúrgicos, cordas para raquete de tênis, etc.

Dessa forma, não é exagero nenhum dizer que absolutamente tudo do boi é aproveitado, podemos dizer de forma simbólica que até o berro é aproveitado, pois pode ser gravado e utilizado em músicas e trilhas sonoras de filmes e novelas.

A pecuária e o abate de bovinos além de gerar riquezas e empregos diretamente, contribui sobremaneira para o funcionamento de diversos outros setores. Se o abate de bovinos parar haverá paralisação direta de 49 dos mais variados segmentos industriais. A pecuária é, portanto um dos principais geradores de riquezas para o país, e deve passar a ser tratada como tal. Para isso é necessária a mobilização de todo o setor para que todas essas informações cheguem à opinião pública. É para isso que trabalha o SIC, participe você também!

Fonte consultada: folheto elaborado pela APR-MT Associação dos Produtores Rurais do Mato Grosso
Autor: Leandro Bovo, médico veterinário pela UNESP Jaboticabal e Gerente Administrativo do SIC.

http://www.sic.org.br/praqueserve.asp

Malthusianos: nao proliferam mas persistem...

Não existe tribo mais errada, e no entanto tão persistente, quanto a dos malthusianos, de todos os tipos. Os ecologistas atuais são, com raras exceções, os modernos representantes da espécie.
Abaixo um dos melhores artigos que já li sobre a questão nos últimos cem anos (bem, estou contando com folga para pegar os malthusianos do começo do século 20 também).
Paulo Roberto de Almeida

Cornucopianos vs. malthusianos
João Luiz Mauad
Diário do Comércio, 10 de janeiro de 2011 - Opinião - Economia

Paul Krugman publicou, no final do ano passado, um artigo no The New York Times, intitulado “O Mundo Finito”, o qual foi reproduzido por alguns jornais brasileiros, entre eles O Globo e O Estado de São Paulo. Baseado no recente aumento dos preços de algumas commodities no mercado internacional, Krugman vaticinou que, por vivermos num mundo cada vez mais escasso de recursos naturais, precisaremos “mudar gradualmente a maneira como vivemos, adaptando nossa economia e nossos estilos de vida à realidade”. Tal afirmativa resume, com clareza ímpar, o mantra preservacionista.
No início do Século XIX, quando a Terra era habitada por apenas 1 bilhão de pessoas, Thomas Malthus previu que a população mundial cresceria em proporções geométricas enquanto a produção de alimentos e outros recursos não coseguiria acompanhá-la. “A morte prematura visitará a humanidade em breve, que sucumbirá em face da escassez de alimentos, das epidemias, das pestes e de outras pragas”, dizia ele.

Atualmente, vivem no mundo quase 7 vezes mais seres humanos que na época do Reverendo Malthus. Depois da Revolução Industrial e do advento do capitalismo, a humanidade progrediu de maneira excepcional, aprendeu a explorar os recursos naturais de forma muito mais eficiente, a produzir alimentos e distribuí-los como nunca antes na História. E, ao contrário do que sustentam os “malthusianos”, mesmo com todo o progresso econômico havido nos últimos duzentos anos - e graças ao extraordinário avanço tecnológico -, as reservas provadas de petróleo, minério de ferro, carvão e muitos outros recursos só fizeram aumentar.

Apesar de todas as evidências em contrário, entretanto, os “malthusianos” não esmorecem. Em 1968, quando a população mundial era de 3,5 bilhões, o afamado ecologista Paul Ehrlich, um emérito colecionador de prêmios e comendas científicas, escreveu um livro (The Population Bomb) onde previu que, como resultado da superpopulação, centenas de milhões de pessoas morreriam de fome nas próximas décadas. No primeiro Earth Day, em 1970, ele diagnosticou que "em dez anos, toda a vida animal marinha estará extinta. Grandes áreas coasteiras terão que ser evacuadas por causa do mau cheiro dos peixes mortos." Em um discurso de 1971, ele previu que "até o ano de 2000 o Reino Unido será simplesmente um pequeno grupo de ilhas empobrecidas, habitadas por cerca de 70 milhões de famintos."

De lá para cá, a população mundial quase dobrou, e, embora ainda haja problemas sociais graves a resolver, principalmente ligados à pobreza, as previsões alarmistas de Ehrlich jamais se concretizaram. Pelo contrário, a proporção de pessoas vivendo abaixo da linha da pobreza tem diminuído bastante, desde 1970. Mais: pelos dados recentes da FAO, o percentual de subnutridos nos países em desenvolvimento, em relação ao total da população, vem apresentando uma firme tendência declinante há quatro décadas, tendo baixado de 33% em 1970 para 16% em 2004.

Aliás, por falar em Paul Ehrlich, ficou famosa uma aposta feita entre este famoso ambientalista e o economista Julian Simon. Como Krugman, Ehrlich alardeava que, num mundo finito e de população crescente, os recursos seriam cada vez mais escassos e, consequentemente, seus preços cada vez maiores. Em 1980, Simon propôs a Ehrlich a seguinte aposta: Ehrlich escolheria cinco quaisquer produtos naturais para que tivessem seus preços acompanhados por 10 anos. Caso, no final deste período, os preços fossem maiores que em 1980 (corrigidos pela inflação), Ehrlich venceria, caso fossem menores, a vitória seria de Simon.

Ehrlich escolheu cinco metais: cromo, cobre, níquel, estanho e tungstênio. Apostaram então $200 em cada um dos metais, num total de $1.000, usando os preços de 29 de setembro de 1980 como referência. Durante a década de 80, o crescimento populacional do mundo foi de aproximadamente 800 milhões de pessoas - o maior aumento nominal em uma só década da História. Apesar disso, em setembro de 1990, os preços de todos os metais escolhidos por Ehrlich, sem exceção alguma, haviam caído, em alguns casos significativamente. O estanho, por exemplo, era cotado a $8,72 por onça em 1980, contra $3,70 em 1990.

No próximo dia primeiro de janeiro, mais um “malthusiano” terá perdido uma aposta. Cinco anos atrás, John Tierney leu um artigo de Matthew R. Simmons na The New York Times Magazine onde este vaticinava que o preço do barril de petróleo, então na casa dos $65, triplicaria nos cinco anos seguintes e passaria dos $200 durante o ano de 2010. Tierney apostou no contrário.

Em artigo publicado no The New York Times no último dia 27-12-2010, Tierney explica por que ganhou a aposta:

“Novos campos gigantes de petróleo foram descobertos nas costas da África e do Brasil. Novas reservas no Canadá fornecem agora mais petróleo para os Estados Unidos do que a Arábia Saudita. A produção doméstica americana também aumentou ano passado e o Departamento de Energia projeta mais aumentos para as próximas duas décadas.”

“Mas a verdadeira boa notícia é a descoberta de vastas quantidades de gás natural, cujo preço é hoje menos da metade do que era há cinco anos.”
“Pode ser que algo inesperado mude estas boas tendências, mas por enquanto eu diria que o conselho de Julian Simon permanece válido: é fácil fabricar notícias com vaticínios apocalípticos, mas você pode ganhar um bom dinheiro apostando contra elas” .

Artigo publicado pela versão digital folheável do Diário do Comércio em 10/01/2011

A piada da semana, talvez do seculo...

President Hu Jintao said his government remains committed to building "a modern socialist country."

Socialista???!!!
A China!!???
Eles são mais capitalistas do que o Brasil...
Mais um pouco ultrapassam os EUA, não apenas em PIB, mas em capitalismo também...

Incompetencia no MEC-INEP: quando nao se resolve o problema, cria-se outro orgao

Inepto para tratar de suas atribuições próprias, o INEP vai ser desmembrado, e a nova presidente, inepta ou não, pretende criar uma estrutura própria para fazer aquilo que o órgão atual é incapaz de fazer: um simples exame de âmbito nacional.
Era esperado. A burocracia aparelhada, inepta para cuidar dos assuntos correntes, cria uma nova burocracia, a ser devidamente aparelhada também, para deixar de fazer aquilo que o órgão original tampouco foi competente para fazer.
Alguém espera uma solução ao problema? Algum estudante otimista?
É como o caso das enchentes: o governo promete para 2014 um centro de monitoramento de desastres naturais. Até lá morrerão quantos mais?
Paulo Roberto de Almeida

Nova presidente do Inep admite criação de órgão exclusivo para o Enem
Lisandra Paraguassú
O Estado de S.Paulo, 20 de janeiro de 2011

Malvina Tuttman, recém-nomeada para instituto responsável pelo exame, não descarta hipótese, levantada pelo ministro da Educação no ano passado; problemas no sistema de seleção para universidades federais por meio da nota do Enem prosseguiram na quarta

A nova presidente do Instituto Nacional de Pesquisas Educacionais (Inep), Malvina Tuttman, disse ao Estado que estuda tirar a realização do Exame Nacional do Ensino Médio (Enem) das atribuições do órgão. "Pode acontecer como consequência das avaliações que estamos iniciando, mas ainda não tenho essa resposta", afirmou.

Problemas com o exame e o Sistema de Seleção Unificada (Sisu), que usa as notas para selecionar alunos para instituições públicas de ensino superior, derrubaram dois presidentes do Inep em pouco mais de um ano. Malvina, ex-reitora da Universidade do Estado do Rio de Janeiro (UniRio), foi nomeada anteontem.

A hipótese de se criar um outro órgão para cuidar apenas do Enem foi levantada pelo próprio ministro da Educação, Fernando Haddad, no ano passado.

Segundo Malvina, o principal objetivo do Inep deve ser "o fortalecimento das políticas públicas", disse. "Iremos traçar um plano diretor daqui para frente."

Além do Enem, o Inep é responsável pelo Índice de Desenvolvimento da Educação Básica (Ideb), pelos censos da educação básica e superior, pelo Exame Nacional de Desempenho de Estudantes (Enade) e pelo Exame Nacional para Certificação de Competências de Jovens e Adultos (Encceja).

Desde 2009, quando o Enem se tornou instrumento de ingresso em muitas universidades federais, ele passa por problemas. Houve vazamentos, exposição de dados confidenciais dos candidatos, exemplares do exame com questões a menos, falhas sucessivas no sistema de inscrição online, entre outros.

Neste ano, 83.125 vagas estão em disputa pelo Sisu, que encerra até as 23h59 as inscrições. Mas o site do sistema seguia instável ontem, com muitos alunos relatando dificuldades. Segundo o MEC, até as 18 horas haviam sido realizadas 1,5 milhão de matrículas, por cerca de 800 mil estudantes (cada candidato escolhe até duas opções de curso). Mas a cifra não representa 25% de todos os alunos que prestaram o último Enem - foram 3,5 milhões.

Haddad em silêncio. Desde sexta, quando os primeiros problemas foram relatados, Haddad preferiu o silêncio. Nem quando as reclamações aumentaram no domingo ou quando a Justiça determinou a ampliação do prazo de inscrições, Haddad deu explicações. A troca da presidência do Inep foi anunciada em Diário Oficial sem declarações do ministro. Em resposta à crise, Haddad só adiou suas férias, que começariam amanhã, em dois dias.

Justiça. As inscrições no Sisu terminariam anteontem, mas uma decisão judicial ampliou o prazo. Com isso, a abertura de inscrições para o Programa Universidade Para Todos (Prouni) foi adiada para amanhã. Mas pedidos de liminares que buscam a suspensão do Sisu aguardam decisão na Justiça Federal no Ceará e em Pernambuco.

O juiz encarregado no Ceará prometeu um parecer até a tarde de hoje. Lá, defensoria e ministério públicos pedem que os candidatos com as notas do segundo dia de provas anuladas tenham acesso às folhas de respostas e aos argumentos da banca da redação. Estudantes acionaram a Justiça, contestando a explicação do MEC de que a anulação ocorreu não teria sido preenchida na folha de gabarito a cor do caderno de questões recebido - eram quatro cores. Ontem à noite, a primeira liminar foi concedida a uma estudande do Rio (mais informações nesta página). / COLABOROU LUCIANA ALVAREZ

quarta-feira, 19 de janeiro de 2011

Itamaraty tambem é cultura (sempre foi, alias...)

Concurso Itamaraty de Arte Contemporânea

O Ministério das Relações Exteriores informa que estarão abertas, até o dia 25 de março de 2011, as inscrições para o “I Concurso Itamaraty de Arte Contemporânea”.

O Concurso Itamaraty de Arte Contemporânea, de periodicidade bianual, concederá prêmios nas áreas de pintura, escultura, fotografia e obras em papel. As obras selecionadas passarão a fazer parte do acervo do Ministério das Relações Exteriores, podendo ser expostas no Palácio Itamaraty e por toda a rede de Embaixadas e Consulados do Brasil no exterior.

O Concurso visa a incentivar a produção brasileira de arte contemporânea e a ampliar sua divulgação no exterior.

Poderão ser inscritas no Concurso quaisquer obras de artistas brasileiros. É vedada, no entanto, a participação no Concurso de membros da Comissão de Seleção e da Comissão Julgadora, bem como de servidores, cônjuges e parentes de primeiro grau de servidores do Ministério das Relações Exteriores.

Cada artista poderá inscrever apenas uma obra no certame. Para inscrevê-la, o interessado deverá enviar ao endereço eletrônico artecontemporanea@itamaraty.gov.br:

I. ficha de inscrição assinada e digitalizada;
II. curriculum vitae com texto descritivo e dez imagens (em baixa resolução) de obras de sua autoria, produzidas nos últimos dois anos;
III. imagem da obra inscrita, com resolução mínima de 300 dpi, em formato TIFF ou JPEG; e
IV. declaração de autoria e propriedade da obra inscrita.

Os valores dos prêmios oferecidos para as áreas de pintura e escultura são:

a) Primeiro lugar: R$ 20.000,00 (vinte mil reais);
b) Segundo lugar: R$ 15.000,00 (quinze mil reais);
c) Terceiro lugar: R$ 10.000,00 (dez mil reais);
d) Quarto lugar: R$ 5.000,00 (cinco mil reais).

Os valores dos prêmios oferecidos para as áreas de fotografia e obras em papel são:

a) Primeiro lugar: R$ 10.000,00 (dez mil reais);
b) Segundo lugar: R$ 7.500,00 (sete mil e quinhentos reais);
c) Terceiro lugar: R$ 5.000,00 (cinco mil reais);
d) Quarto lugar: R$ 2.500,00 (dois mil e quinhentos reais).

O edital completo do Concurso está disponível no site www.dc.mre.gov.br – seção “Eventos e Concursos”. Outras informações poderão ser solicitadas à Divisão de Operações de Difusão Cultural do Itamaraty - dodc@itamaraty.gov.br

Paraguai-Brasil-Itaipu: mais um capitulo da novela

Da coluna do ex-prefeito Cesar Maia:

BRASIL X PARAGUAI X ITAIPU!

1. (Asunción – ABC, 17) La flamante presidenta del Brasil, que se dispone a visitar nuestro país en el mes de marzo próximo, envía adelantado al también nuevo canciller de su gobierno, Antonio de Aguiar Patriota, para ajustar los puntos de la agenda de la futura visita. Solamente tienen que hacer memoria y recordar todo lo que Lula prometió y el Gobierno brasileño no cumplió, sea porque fueron promesas engañosas formuladas adrede para dar tiempo al tiempo, sea porque el Congreso brasileño las contradijo. Pero si el Presidente brasileño sabía cuál era el criterio dominante en su Congreso respecto del incremento del pago que con justicia se nos debe dar por adquisición de nuestra energía de Itaipú, no hubiera formulado ningún ofrecimiento.

2. (Folha online, 17) O novo chanceler do Brasil, Antonio Patriota, assegurou nesta segunda-feira que o governo de Dilma Rousseff vai dar "alta prioridade" à ratificação pelo Senado do acordo firmado em 2009 pelo ex-presidente Lula da Silva, que prevê o pagamento de US$ 360 milhões anuais pela venda da energia que corresponde ao Paraguai na usina de Itaipu Binacional. "Como resultado das eleições do ano passado, com a nova composição do Congresso, acredito que este ano será mais favorável à ratificação destes instrumentos. Esperamos em um prazo relativamente breve ter notícias positivas sobre o tema" disse Patriota, após reunir-se durante uma hora com o presidente paraguaio, Fernando Lugo, no Palácio de Governo.

3. (Ex-Blog, 17) Ou seja: continuam a tratar o Congresso como uma correia de transmissão do executivo. No Senado dos EUA, depois de uma declaração dessas da ministra (secretaria de estado), não daria nem para sonhar em tramitar a autorização.

Diplomatas tambem fazem greve... em Israel... (Carta Capital)

Diplomatas israelenses em greve recebem apoio de sindicato brasileiro
Viviane Vaz, de Jerusalém
Carta Capital, 18 de janeiro de 2011

Visita de autoridade militar ao Brasil em fevereiro pode ser cancelada, se a paralisação continuar.

O Sinditamaraty, sindicato que reúne os servidores do Ministério de Relações Exteriores do Brasil, publicará nos próximos dias um comunicado em apoio aos colegas israelenses em greve por melhores salários desde 27 de dezembro. A iniciativa foi decidida em reunião realizada em Brasília na semana passada. “O salário que os israelenses recebem é de fato irrisório, quanto mais se comparado a outras chancelarias no mundo. Toda a área ligada a segurança do governo é vista com bons olhos, enquanto outras áreas recebem um tratamento com bastante detrimento. Infelizmente eles ainda não conseguiram pensar que relações exteriores é segurança nacional”, ressalta o presidente do Sinditamaraty, João Rafael Chió Serra Carvalho. “Em 1995, fez-se no Brasil uma reforma administrativa na qual se estabeleceu que a diplomacia é uma profissão típica do Estado. Nós ainda estamos aguardando que isso aconteça também em Israel”, disse à Carta Capital o diplomata israelense Leo Vinovezky, que trabalha na embaixada em Brasília.

Em Jerusalém, há quase um mês os diplomatas têm ido à sede da chancelaria com camisetas negras com o alerta em hebraico: “Eu sou um pobre diplomata”. “Vamos ao ministério todos os dias, mas não cumprimos com nosso trabalho em forma de protesto”, explica à reportagem um diplomata israelense. Apesar de a paralisação ter começado em dezembro do ano passado, as manifestações tiveram origem em junho, quando os diplomatas foram trabalhar vestidos com calças jeans e chinelos. Em agosto eles também criticaram o serviço de inteligência, Mossad, por prejudicar os protestos ao aceitarem organizar a visita do primeiro-ministro, Benjamin Netanyahu, a Atenas. Os diplomatas reclamam que ganham 49% menos dos funcionários do Ministério da Defesa e 80% que os do Mossad.

O vice-presidente da Associação de Diplomatas Brasileiros (ADB), Paulo Roberto de Almeida, explica que por ser uma profissão tradicionalmente aristocrática e elitista, não é comum ver diplomatas em greve. No entanto, ele destaca que a iniciativa não é inédita, principalmente em países de forte tradição sindical como Espanha e Itália. “No caso de Israel, o passado está identificado claramente com a ideia sionista, que é socialista, sindicalista, trabalhista”, diz Paulo Roberto. “Hoje há diferentes partidos, inclusive radicais e religiosos, mas isso não afeta o sindicalismo de Israel, que é profundamente social-democrata e até socialista. Então não é estranho que o movimento sindical também compreenda muitos diplomatas”, conclui.

Leo avalia que não poderia encontrar uma profissão mais fascinante do que a de diplomata, mas que o sonho profissional está se tornando um pesadelo econômico. “Assim como Israel precisa dos melhores soldados na frente de batalha, precisa dos melhores ‘soldados’ com terno e gravata no exterior do país. Mas se (os salários) continuarem assim, muitos jovens israelenses não vão considerar ser diplomatas”, ressalta.

“Um diplomata brasileiro que acaba de entrar no Rio Branco ganha mais do que um diplomata israelense em 30 anos de carreira em Israel”, afirma em Tel Aviv um funcionário israelense que serviu no Brasil, mas prefere não se identificar. No Brasil, o diplomata em início de carreira começa com um salário de R$ 12.413,03. Em Israel, apesar do desafiador trabalho de lutar para melhorar a imagem internacional de um país que desde 1967 passou de vencido a vencedor, os diplomatas iniciam na profissão com US$ 1340 dólares (cerca de R$ 2680). Segundo o sindicalista Hanan Goder-Goldberger, depois de 10 anos de carreira, a remuneração pode chegar a US$ 1600.

Paulo Roberto recorda que até os anos 1990, os diplomatas brasileiros também ganhavam mal no Brasil. “Quando entrei na carreira diplomática, eu não tinha salário para fazer crediário para comprar geladeira, nem tinha como comprar telefone ou carro, que eram caríssimos. Então eu era um diplomata pobre”, lembra Paulo. “Hoje se ganha bem no Brasil”, reconhece. Leo conta que os israelenses por amor à profissão correm de um lado para outro, muitas vezes em transporte público. “Pensamos no trabalho, como fazer de Israel um país mais reconhecido, mais respeitado no mundo, que as pessoas tenham interesse em pesquisar e descobrir”, explica.

Nos últimos 17 anos, os salários dos diplomatas perderam mais de 40% do valor e os profissionais decidiram que desta vez deixarão de “subsidiar” o Estado. De acordo com Hanan, dos 830 funcionários do ministério, 12% vivem abaixo da linha de pobreza, pois não conseguem sustentar uma família com mulher e dois filhos. O sindicalista alertou que se a situação continuar, apenas aqueles cujas famílias abastadas aceitarem sustentá-los poderão exercer a profissão.

O sindicato israelense exige um aumento de 25% para um “serviço diplomático à altura do Estado”. “Nossos diplomatas destacados no exterior estão orientados a não enviar mensagens diplomáticos ao ministério, nem usar trajes de diplomata nas recepções oficiais, nem dar vistos de entrada para Israel”, explicou Goder ao Jerusalem Post. Até o momento, o ministro de Finanças, Nir Reis, apenas concordou em dar uma gratificação de cerca de R$ 1,5 mil, além de um aumento de 6,5% sobre os salários, como também 15% para os que tiverem mestrado e 14,75% para quem tiver mais de seis anos no exterior.

Carta ao premiê

Na quinta-feira passada, vinte embaixadores israelenses pediram a intervenção de Netanyahu para acabar com a greve e “salvar o serviço exterior de Israel”. Os diplomatas veteranos recordaram ao premiê que ele já serviu como embaixador israelense na ONU e como diplomata em Washington e sabe que o serviço exterior é parte da segurança nacional. “Assim como o Estado precisa dos seus melhores homens em altas posições no sistema de defesa, precisa deles no campo diplomático também, que está se tornando mais importante e relevante para a força nacional todos os dias”, disseram os embaixadores em carta aberta direcionada a Netanyahu. Os diplomatas veteranos reclamam que o ministro de Finanças ignora os “salários humilhantes” e destacam que a crise pode levar a sérios prejuízos da posição de Israel no mundo.

A greve já impediu que o país recebesse duas visitas de Estado consideradas importantíssimas para o país: a do presidente russo, Dimitri Medvedev, a da chanceler alemã, Angela Merkel. “Desde 27 de dezembro não preparamos nenhuma visita oficial, quer se trate de personalidades israelenses que vão ao exterior ou de convidados por Israel”, concluiu Goder. Uma importante autoridade do gabinete politico militar de Israel recebeu um convite para vir ao Brasil em fevereiro, mas se a paralisação continuar, corre o risco de ser cancelada.

Bolivia: fuga de cerebros, como era de se esperar

A matéria ilustra como e por que são tão difíceis os negócios em países capturados pelo nacionalismo estatizante, como na Bolívia atual. O mesmo sucede na Venezuela, no Equador e em outros lugares similares...
Paulo Roberto de Almeida

Empreendedor de gás na Bolívia prefere ir para EUA
Marcos de Moura e Souza - de La Paz
Valor Econômico, 19/01/2011

Caso de engenheiro boliviano mostra como é difícil ambiente de negócios do setor no país
O engenheiro Tribor Rakela vê mais oportunidades em Dakota do Norte, que pode se transformar num "novo Texas"
Há pouco mais de um ano, o engenheiro boliviano Tribor Rakela retornava a La Paz depois de 15 anos no exterior. Fundou uma empresa de consultoria para a indústria de energia e tinha a expectativa de que o potencial de gás da Bolívia se traduziria logo em negócios. Apostava também nos sinais de que o governo Evo Morales iria afrouxar as condições para empresas privadas. Mas seu otimismo minguou. As condições não melhoraram para ele nem para as grandes petroleiras que estão operando a meia carga no país desde a nacionalização do setor de hidrocarbonetos em 2006. Na sexta-feira, Rakela embarcou para o Estado americano de Dakota do Norte para prospectar negócios com o gás e conhecer a região que poderá seu novo lar caso nada realmente mude para o setor de energia em sua terra natal.
A história de Rakela e da Rakoil, a empresa que criou com outros dois bolivianos e um venezuelano, é uma síntese das dificuldades enfrentadas pelas companhias que exploram gás na Bolívia. Assim, como esse pequeno empresário de 38 anos, neto de um croata, grandes petroleiras e aguardam uma revisão na lei do gás e condições mais favoráveis para as empresas privadas. Sem essas mudanças, diz Rakela, ele possivelmente não será o único a buscar outros mercados e a engavetar de vez os planos para a Bolívia.

"Era para a nova lei de hidrocarbonetos ter saído há um ano, mas com a eleição do novo Congresso, houve muitas leis que ganharam prioridade e o governo deixou um pouco de lado as discussões sobre as novas regras", diz o empresário. Sua esperança - assim como a de representantes do setor e de especialistas em energia - é de que o governo atenda a algumas demandas do setor. Entre elas, o aumento do preço do barril de petróleo que vigora na Bolívia, de US$ 27,5; um aumento da remuneração das empresas privadas ou a possibilidade de elas passarem a recorrer a um tribunal internacional em caso de litígio com o governo, algo vetado nos contratos atuais.

A julgar pelas declarações feitas do vice-presidente da Bolívia, Álvaro García Linera, ao Valor na sexta-feira, uma nova lei do gás manterá intactas as condições em vigor.

"O destino da Rakoil está vinculado a essa nova lei", disse o empresário à reportagem na semana passada, em La Paz. "Mas nós não podemos ficar de braços cruzados. Por isso é que estou indo para os EUA. Se as coisas melhorarem aqui, ficamos com os pés na Bolívia. Se a lei que venha a ser aprovada for boa, levamos nosso plano adiante de não apenas atuarmos como consultores, mas também de fundarmos uma petroleira", diz Rakela. "Se a lei não for boa para as empresas, vamos embora."

Rakela parece empolgado com seu plano B. "Há oportunidades muito boas no norte dos EUA, em Dakota do Norte, em Montana, com o gás de xisto. Se as coisas se confirmarem lá, Dakota se transformará em um novo Texas."

Formado em engenharia petroleira na Universidad Mayor de San Andrés, escola pública das mais prestigiadas da Bolívia - onde hoje dá aula -, Rakela conseguiu rapidamente um emprego na Schlumberger, a gigante internacional de prestações de serviços para a indústria de petróleo e gás. Foi então transferido para a Argentina, depois para a Colômbia. Ocupou cargos também no Canadá, México, EUA e Venezuela - uma trajetória semelhante a de muitos colegas de faculdade que fizeram carreira no exterior, diz ele. Ao deixar a empresa para tentar se estabelecer com um negócio próprio na Bolívia, a há um ano e dois meses, Rakela era gerente de operações no país de Hugo Chávez.

A Rakoil - quem tem um pequeno escritório em La Paz e contrata equipe de técnicos à medida que fecha contratos - presta serviços técnicos, de avaliação e fiscalização de poços e estratégias de industrialização. Chegou a fechar um contrato com o governo central exatamente sobre como industrializar o gás, mas com as petroleiras privadas segurando os investimentos, o futuro da consultoria não parece dos mais brilhantes. "Se não sair uma nova lei positiva para o setor, petroleiras grandes poderão também vir a deixar o país ou ficar aqui com pouco pessoal mais experimentado e investimentos contidos. É isso o que se diz no mercado."

Homens sao de Marte, mulheres de Venus, ao que parece...

Pronto, vamos ser novamente bombardeados com aquele besteirol antigo que dizia que a Terra tinha sido habitada por seres vindos do espaço.
Deu no Estadão:

Moléculas essenciais para a vida podem ter vindo do espaço
Nasa descobre evidências de que aminoácidos que formam seres vivos podem ter vindo de asteroides
Estadão online, 19/01/2011

Pensando bem, alguns desses seres ainda continuam entre nós, alheios a tudo o que é terreno, só pensando nas suas pequenas obsessões extra-terrestres, entre elas a volta ao poder...
Paulo Roberto de Almeida

As licoes de Nuremberg, para um publico de hoje

Este extraordinário documentário deveria ser disponibilizado em vários sites e arquivos de audio, se possível com legendas em várias línguas, na medida em que se trata de uma incontornável lição de História.
Ver alguns vídeos no YouTube: http://www.youtube.com/watch?v=dlS60RG9j0o&feature=player_embedded
Paulo Roberto de Almeida

SPECIAL SCREENING OF "NUREMBERG: ITS LESSONS FOR TODAY"
Wilson Center bullettin (18/01/2011)

You are invited to a special screening of an historic and powerful documentary that was made more than 60 years ago but until recently was not shown in the United States. The screening will be held on Monday, January 31, at 6 p.m. at The George Washington University under the auspices of the University’s Provost, Steven Lerman. It will be introduced by one of its producers and followed by a panel discussion that will include faculty experts from GW.

"Nuremberg: Its Lessons for Today" was made shortly after World War II for the U.S. War Department and the U.S. military government in Berlin. The producer, Stuart Schulberg, included footage used by the U.S. prosecutors at the International Military Tribunal in Nuremberg to support their indictments of Nazi leaders as well as footage of the trial itself. The film is not only riveting; it’s also a compelling piece of history. It documents the consequences of Nazi Germany’s unprecedented assaults on Europe and humanity; its attempt to murder all the Jews it could find as well as other civilians; and the ways in which the Allies dealt legally with German officials after the war. The film was shown to German audiences in 1948-49 as part of the Allies’ de-Nazification program. It’s significant that, during the late 1940s, U.S. authorities did not permit the film’s release in the U.S.. This prompted a Washington Post reporter at the time to note that "there are those in authority in the United States who feel that Americans are so simple that they can hate only one enemy at a time. Forget the Nazis, they advise, and concentrate on the Reds.”

Read an excellent, informative review of the film at The Washington Post. (transcrevo abaixo)

The film will be introduced by Sandra Schulberg—the daughter of the film’s producer—who, with Josh Waletzky, restored the original film. The panel discussion will include Provost Lerman as well as GW faculty experts on international law, human rights, the Holocaust and education, and will be followed by questions and comments by the audience.

This event is co-sponsored by GW’s Law School, Elliott School of International Affairs, Honors Program, Graduate School of Education and Human Development, Judaic Studies Program, Gelman Library and Rabin Chair Forum, as well as by the Woodrow Wilson International Center for Scholars.

"Nuremberg: Its Lessons for Today"
Monday, January 31, 6 p.m.
Funger Hall, Room 103
2201 G St. NW
Washington, DC 20052
For inquiries please contact Christopher Diaz

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Nuremberg: Its Lesson For Today (Nurnberg und seine Lehre)
By Ann Hornaday
The Washington Post, Friday, October 8, 2010

More than 60 years after it was made, "Nuremberg: Its Lesson for Today" arrives in American theaters as something of a minor miracle.

In 1945, the U.S. prosecutors at the International Military Tribunal made two revolutionary decisions: They commissioned Stuart Schulberg, a filmmaker with the OSS Field Photographic Branch, to create documentaries about Nazi history and atrocities that would be used as evidence in the trial of Nazi war criminals in Nuremberg. And they announced that they wanted the trial itself to be filmed as a document of a new form of transitional justice.

The resulting work was shown in Germany in 1948 and 1949 as part of the greater de-Nazification program. But it was withheld from American audiences (for reasons that have never been clear) until now.

"Nuremberg," a meticulous restoration by Schulberg's daughter Sandra and Josh Waletzky, faithfully preserves the original 1948 documentary, adding new subtitles and a narration by Liev Schreiber.

The intervening decades make the film's messages all the more potent -- and not only in its depiction of how economic insecurity, intolerance and demagoguery can be used to manipulate the most depraved forces of a civilized society. "Nuremberg" also stands as a fascinating record of a nascent international court system, the wages of aggressive war and a country's tentative steps toward coming to grips with its history.

Schulberg's father made "Nuremberg" for the U.S. War Department and the U.S. military government in Berlin, using footage he and his screenwriter brother Budd gathered for the two evidentiary films Supreme Court Justice Robert Jackson requested: a four-hour documentary on the history of Nazism and a one-hour documentary about the concentration camps. Schulberg also had access to 25 hours of the trial itself, which lasted nearly a year. Cobbling together the Nazis' own propaganda footage (some of it shot by Leni Riefenstahl), some postwar footage he himself filmed and the trial testimony, Schulberg created a fascinating collage, juxtaposing the bitter truths of the war -- its lies and cruelties and mass murders -- with scenes of its most notorious architects being confronted about their roles.

It's a tawdry, dispiriting tableau. Viewers will be familiar with some of the most distressing images in "Nuremberg," but Schulberg and his team managed to uncover their own fresh hells, such as a film depicting an early gas chamber, using a car with a long exhaust pipe leading into a small cabin. At the trial, the accused war criminals -- 22 in all, including Hermann Goering, Rudolf Hess, Joachim von Ribbentrop and Albert Speer -- looked alternately bored and disgusted, shielding their eyes from the movie lights with dark sunglasses.

Because "Nuremberg" was aimed primarily at German audiences, some references to German history and institutions will be lost on contemporary American audiences. But the specificity of its mission adds to the allure of a film that possesses a riveting brand of rough, raw immediacy. Seen alongside the equally extraordinary "A Film Unfinished," with its Nazi footage of the Warsaw ghetto, "Nuremberg" provides yet another mesmerizing lesson in how even the most cynical propaganda can be recast in the service of truth. And with terms like "war crimes," "military tribunals" and the "Nuremberg principles" now part of a sometimes overheated political vernacular, this heroically preserved film offers a sobering lesson in where and why many of those ideas were first conceived. The "today" of its original title may be been meant for a different generation, but "Nuremberg" couldn't be more of the moment.

Contains disturbing images of the Holocaust and World War II. In English, French, Russian and German with English subtitles.

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Nürnberg und seine Lehre (1946) - IMDb - [ Traduzir esta página ]





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Dirigido p/ Pare Lorentz. Estrelando Francis Biddle, Karl Dönitz, Hans Frank. The trial established the "Nuremberg principles" -- the foundation for all subsequent trials for crimes against ... Department's Civil Affairs Division, it was written & directed by Stuart Schulberg, who completed it in 1948. ... Nürnberg und seine Lehre -- Trailer for the 2009 Restoration of Nuremberg: Its Lesson ...
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Nuremberg: Its Lesson For Today (Nurnberg und seine Lehre) ... As documented in the film, the trial established the "Nuremberg principles," laying the ...
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Nuremberg: Its Lesson For Today (Nurnberg und seine Lehre) - Movie ... - [ Traduzir esta página ]
"Nuremberg: Its Lesson For Today" shows how the four allied prosecution teams from the United States, Great Britain, France, and the Soviet Union built ...
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16 Jan 2011 ... Nuremberg: Its Lesson For Today (Nurnberg und seine Lehre) Directed By: Pare Lorentz Theatrical Release Date: 01/01/1900. Run Time: 01:18 ...
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terça-feira, 18 de janeiro de 2011

Estudantes do Brasil: da frigideira para o fogo

Minha solidariedade aos estudantes brasileiros vitimados (pela "enésima" vez) pelos incompetentes do InePTo, ops, do Inep, o tal instituto do MEC que deve organizar as provas do ENEM para estudantes do ciclo médio e que supostamente serviria como benchmark para admissão no terceiro ciclo.
Saiu, pela terceira ou quarta vez, depois de rotundos fracassos dos anteriores, o presidente do Inep, ou melhor, ele foi demitido e a reitora da Unirio, Malvina Tuttman, vai assumir como nova presidente do Inep.

Bem, depois de me solidarizar com os estudantes, só posso desejar meus pêsames antecipados a eles, pois a personagem que assume deve prometer novas sensações (provavelmente desagradáveis) aos pobres estudantes.
Para provar o que digo, reproduzo abaixo um post de 17 de agosto de 2010, que fala precisamente dela.
Sai debaixo, como diriam alguns...
Paulo Roberto de Almeida

A Ignorancia Letrada: um exemplo involuntario (e no mais alto nível)

Escrevi e publiquei, recentemente, um artigo sobre a mediocrização das nossas academias. Obviamente não pretendia tratar desse assunto doloroso, tanto que convivo parte do tempo com colegas universitários, publico em revistas acadêmicas, dou aulas e, aparentemente, tenho alguma coisa no Lattes que me habilita a falar como um desses.
Este o artigo:

A Ignorância Letrada: ensaio sobre a mediocrização do ambiente acadêmico
Espaço Acadêmico (vol. 10, n. 111, agosto 2010, p. 120-127).
Publicados n. 985; Originais n. 2169.

Fui levado a escrever coisas um pouco severas sobre meus colegas pelo fato de receber muitos artigos para dar parecer e me surpreendo, a cada vez, com a deterioração constante da língua pátria, essa inculta e bela, que justifica o "inculta" e dispensa o "bela", já que está cada vez mais feia, torturada como vem sendo pelo nossos colegas de academia. Quanto ao conteúdo, então, dispenso-me de comentários, pois é evidente que eu recuso vários artigos -- provavelmente mais do que meus colegas pareceristas -- não tanto pelas agressões ao Português, mas pelos atentados à lógica formal, pelas crueldades cometidas com a verossimilhança, a falta de fidelidade ao mundo real, as loucuras surrealistas que brotam aqui e ali de textos que dificilmente mereceriam esse nome.
Mas, quando escrevi esse trabalho cáustico (o que reconheço) estava pensando mais naquele típico acadêmico de humanidades, que não aprendeu quase nada nos originais, mas que leu vários livros de vulgarização, e que se permite emitir julgamentos perempetórios sobre a política mundial, sobre a cultura universal e o universo mental de seus pares, que não ultrapasse uma colina de dez metros. Ou seja, o "gramsciano de baixa extração", ou o militante de chinelo de dedo que se considera acadêmico.
Eu nunca tinha pensado que um reitor de uma universidade pudesse alcançar -- se o termo se aplica -- esse nível de mediocridade. Pois é, parece que já chegamos ao ápice da mediocridade até mesmo nas reitorias.
Querem a prova?
Sigam esta matéria de um jornalista conhecido, sobre um ministro conhecido...
Paulo Roberto de Almeida

Mais um exemplo da “nova era democrática”: a barbárie intelectual da universidade. Ou: como formar ignorantes orgulhosos e patriotas
Reinaldo Azevedo, 16.08.2010

Manguei outro dia do “consenso” (!?) de três intelectuais, segundo os quais o Brasil está vivendo uma “nova era” democrática. E expus, num longo texto, as muitas agressões que o estado de direito vem sofrendo no Brasil. E não porque eu queira ou não goste do governo, mas porque são fatos. Se uma nova “era” existe, dadas aquelas violações, ela não é boa. Um fato ocorrido na semana passada, no Rio, caracteriza bem esse “novo ambiente”. Talvez vocês também fiquem um tanto chocados, embora certamente não surpresos.

Abaixo, há um áudio que está no canal que o Itamaraty tem no Youtube. Ele traz a “aula inaugural” ministrada no último dia 11 por Celso Amorim, o Colosso de Rhodes da diplomacia brasileira, no curso de história da Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro — é a Uni-Rio, não a UFRJ. Sigam com o texto e ouçam depois se tiverem paciência.

http://www.youtube.com/mrebrasil#p/u/0/Y4LW97Vy99w

Falarei alguma coisinha sobre o discurso deste gigante, o homem que perdeu todas as disputas internacionais em que se meteu — e que se transformou, por isso, num formidável sucesso. Mas ele é o de menos nessa história porque se limitou a repetir a glossolalia de sempre, com aquele orgulho muito típico dos derrotados. Chocante mesmo, verdadeiramente estupefaciente, foi a fala da “Magnífica reitora, professora doutora Malvina Tuttman”. Nunca antes na história destepaiz se viu algo parecido na academia. A primeira intervenção da “magnífica” começa ali pelos 6 minutos e se estende mais ou menos até os 11. Transcrevo em vermelho [em itálico, neste blog] alguns trechos de sua fala (dando destaque a algumas palavras e expressões) e vou comentando em azul [normal].

Começo observando que a gramática da “professora doutora magnífica” rivaliza com a de Dilma Rousseff nos transes da ventura sintática e nos dons do pensamento truncado. Numa ousadia realmente digna de nota, Malvina diz que Celso Amorim contribuiu para elevar até a auto-estima dos “nossos irmãos estrangeiros”. Não tentem identificar, em sua fala, sujeito, verbo, complemento, aquelas coisas antigas que caracterizavam os discursos de “magníficos” no passado. Isso passou. Malvina é expressão de uma parcela da universidade brasileira desta “nova era”. Teria dificuldade para trabalhar em telemarketing. A ela:

(…) Celso Amorim, um dos homens deste país que, atualmente, vem imprimindo e mostrando a seriedade desse país não só para fortalecer a auto-estima nossa, do povo brasileiro, mas, em especial, dos nossos irmãos estrangeiros, que, por meio de uma política governamental importante de relações exteriores e, sem dúvida alguma, falava há pouco com o ministro, por conta da capacidade, da força, da história de vida do ministro, do embaixador Celso Amorim, o nosso país, hoje, não só por isso, mas também por isso, tem um reconhecimento e um valor importante internacional. (…) Uma das pessoas que eu considero (…) um dos nomes mais representativos da história deste país…
Bem, é o que costumo chamar de “sintaxe na fase da miséria”. A vontade de agradar é tal que a gente nota até uma certa aerofagia, uma emoção verdadeiramente genuína. Imagino a excitação intelectual desta senhora. E vocês já perceberam o vício de linguagem da “companheira”, não? Essa história de “auto-estima” é peça de resistência de todas as campanhas oficiais — e das estatais. Será que Malvina sabe que Celso Amorim perdeu todos os embates em que se meteu, sem uma só exceção? Eu acho que não. Isso não significa que pudesse dizer coisa diferente se soubesse, mas acho que ela ignora mesmo…
(…)
O ministro, ele não ficará historicamente lembrado, já que estamos numa aula inaugural de história, apenas por sua passagem neste momento político do nosso país, mas enquanto aquilo que ele representa como brasileiro que se orgulha de ser brasileiro e que leva esse orgulho para fora dos muros, das fronteiras do nosso país.
Esse “o ministro, ele” — a anteposição de uma espécie de aposto do sujeito — é um dos vícios de linguagem que mais me irritam e que, vênia máxima, viu, magnífica?, considero índice de ignorância e de pensamento vago. É coisa típica desses pastores televisivos. E o que dizer disto: “O ministro ficará lembrado enquanto aquilo que ele representa…”? Paulo Francis, nessas horas, costumava apelar ao chicote — metafórico, claro…
(…)
E posso lhe [a Amorim] dizer que, além da satisfação de estar reitora neste momento político importante do nosso país, onde as universidades têm recebido um justo olhar para aquilo que ela produz de importante, de ciência para esse país, e isso tem acontecido, nós podemos ter um marco importante, antes de 2003 e depois de 2003, e, por isso, eu posso me orgulhar de estar reitora neste momento, desde 2004, ministro, e completarei o meu mandato até 2012…
Interrompo aqui, mas o trecho abaixo é seqüência deste, sem corte. Amorim já entendeu, eu acho. O mandato dela vai até 2012… ENTENDEU, AMORIM??? Ninguém pode dizer que ela não está se esforçando para dar vôos maiores. Vejam ali a mistificação do discurso oficial repetida na fala da magnífica: o Brasil começou em 2003. Sigamos:

, mas eu quero também lhe cumprimentar e lhe dizer da grande satisfação de Malvina Tuttman, cidadã brasileira, estar, neste momento, sentada ao lado de um grande homem, um homem que fortalece o nosso país, um país que vem crescendo e que irá, se ainda não surpreendeu, irá surpreender não só alguns brasileiros incrédulos, mas Irá surpreender ao mundo.
Ah, apareceram os “brasileiros incrédulos”, aquela gente nefasta que insiste em não acreditar nas verdades eternas do petismo e do governo. A gente nota que Malvina é mesmo entusiasmada. Não lhe basta falar como reitora, não! Ela quer dar seu testemunho pessoal, falar também como “cidadã”, evidenciando que seu engajamento não é apenas profissional. Ela está nessa de corpo e alma mesmo. Dona Malvina poderia “cumprimentá-LO”, mas “lhe cumprimentar” jamais! A língua é democrática, magnífica! Oferece pronomes oblíquos tanto para verbos transitivos diretos como para os indiretos. Se a senhora servisse cafezinho na Uni-Rio, eu não lhe faria tal cobrança, mas como é a reitora…

Aí veio a intervenção do gigante, com aquele seu incrível dom de dizer coisas que estão em desacordo com a verdade. Deteve-se um pouco mais demoradamente na brilhante negociação que o Brasil empreendeu no Irã, asseverando que se alcançou lá um acordo fabuloso, mas, vocês sabem,as grandes potências, invejosas do talento brasileiro, não aceitaram… Seguiram-se algumas perguntas de estudantes e coisa e tal.

Malvina achou que a sua fala inicial não tinha sido convincente o bastante. Afinal, seu mandato vai até 2012 apenas… ENTENDEU, AMORIM??? No encerramento do evento, ela retoma a palavra (1h40min). E conclui a sua obra. Desta feita, atingiu o estado de arte nas manhas da adulação patriótica

Ministro, que quero lhe dizer que o senhor verdadeiramente nos deu uma aula. Uma aula de auto-estima, uma aula de mediação de combinação de habilidade de negociação com, se o senhor me permite, uma certa ousadia, ou muita ousadia, diplomática importante.
Vocês ainda respiram ou sufocaram na “aula de mediação de combinação de habilidade de negociação”? Adoro o “se e o senhor me permite”. Imaginem se Amorim não permitiria. Melhor do que isso só mesmo se Malvina dissesse: “Ministro, se o senhor me permite, o senhor é um gigante!” Atenção que a magnífica vai, agora, alertar Amorim para o fato de que sempre existem pessoas “do contra”. E vai aconselhá-lo.

E eu acho que essa é a grande diferença, essa habilidade conjugada à ousadia, mas uma ousadia que sabe aonde quer chegar, uma ousadia respeitosa. Isso fez e faz com que o nosso país, internamente, se veja de uma outra maneira e que, externamente, tenha essa representatividade internacional que nós temos. Do contra, ministro, nós sempre vamos encontrar. E é bom até, porque as opiniões muitas vezes contrárias nos fazem repensar e, algumas vezes, se temos essa habilidade, nos fazem crescer também e verificar que as diversas vozes contribuem, se elas não vêm para atrapalhar, elas contribuem para o nosso avanço.

Uau!!! Nem parece que Celso Amorim tentou nomear um brasileiro duas vezes para a OMC e perdeu as duas; que tentou nomear outro brasileiro para o BID e perdeu; que tentou uma vaga permanente no Conselho de Segurança da ONU e perdeu; que apostou todas as fichas na Rodada Doha e perdeu; que tentou reinstalar o bandido Manuel Zelaya em Honduras e perdeu; que deu apoio a um egípcio anti-semita para comandar a Unesco e perdeu; que tentou evitar sanções ao Irã na ONU e perdeu.

Leitor, se você quiser relembrar todas as besteiras e derrotas de Celso Amorim, clique aqui.

Mas o que mais me encantou na fala de Malvina foi o seu entendimento do que vem a ser “tolerância”. Vejam que ela até admite que as pessoas “do contra” têm lá o seu lugar na sociedade. Generosa, ela se dispõe a aprender com elas. Tem apenas uma ressalva: “se elas não vêm para atrapalhar”. Do contra, pode; não pode, pelo visto, é manifestar essa contrariedade. A isso está reduzida boa parte da universidade brasileira.

O senhor falou tantas coisas importantes, mas eu destacaria, se o senhor me permite, uma palavra importante, que, para nós, é especial e que marca também a visão da política no nosso país em todos os sentidos, principalmente neste momento das relações exteriores. E é alguma coisa que tem de ser inserida no nosso modo de estar no mundo, que é a paz. E o nosso governo, por meio do nosso presidente e do senhor, tem dado também essa lição para o mundo, para nós e para o mundo.
Bem, não poderia faltar o puxa-saquismo explícito, evocando o presidente. O Brasil, com efeito, tem investido na paz. De que modo? Adulando todos os ditadores do planeta e enviando à ONU um documento que pede mais diálogo com esses facínoras. Em Honduras, o governo brasileiro investiu na paz tentando promover a guerra civil e não reconhecendo um governo eleito legitimamente. Em Cuba, investe na paz comparando prisioneiros políticos a delinqüentes brasileiros. No Sudão, investe na paz impedindo censura ao tirano que governa o país. Na Colômbia, investe na paz mobilizando-se contra o governo contitucional do país e flertando com as Farc. Em Israel, investe na paz querendo bater papinho com o Hamas. No Irã, bem, no Irã… A gente chega lá.

Eu fiquei orgulhosa, orgulhosa, ministro, da atitude que o Brasil teve especificamente, há muitas, mas especificamente ao fato do Irã. Gostei. E sou judia! E aí fico muito á vontade de dizer dessa minha satisfação, desse meu orgulho, porque, acima de tudo, nós somos homens e mulheres, crianças e pessoas mais amadurecidas, mas que temos convicções muitas vezes contraditórias, mas alguma coisa tem de nos unir, a condição de sermos humanos, e, por isso, a paz é imprescindível. Eu acho que a atuação do presidente Lula e a atuação do ministro das Relações Exteriores pode, no meu entendimento, podem ser caracterizadas e definidas, para mim, numa palavra que, nesse momento, é a mais importante de todas: paz. Muito obrigada, ministro, seja muito saudado pela nossa comunidade
!

Malvina acredita que o fato de ela ser judia e de apoiar o governo Lula muda o caráter do regime iraniano. E daí que é judia? Por que isso faria seu adesismo deixar de ser o que é? Mais: ao evocar essa condição, parece que tenta representar outras mulheres e homens judeus. E não representa, não! E isso, eu, que não sou judeu, asseguro. Porque esse povo não vem de tão longe para flertar com um anti-semita delirante, negador do Holocausto, que promete varrer Israel do mapa. Nesta segunda, dia 16, cinco dias depois da fala de Malvina, o Irã anunciou mais um passo em seu programa nuclear, numa clara provocação ao Ocidente, à ONU e à Agência Internacional de Energia Nuclear. Fale em seu próprio nome, minha senhora!

Encerrando
A fala de Malvina é uma colcha de retalhos de bordões oficiais e das muitas mistificações do petismo. Até nos vícios, repete a linguagem “companheira”. Seu discurso é a expressão daquela maçaroca de bobagens entre nacionalistas e patrióticas, que mal escondem o viés militante.

A universidade é o local da pesquisa e do pensamento, não da justificação do poder. Por mais que os centros de excelência, no mundo democrático, sejam integrados ao establishment, essa integração se dá na esfera dos valores, de uma cultura votada para o progresso, para a diversidade e para a tolerância. Servilismo ao governo de turno é outra coisa. É patente na fala da “magnífica” a satanização do passado, a exemplo do que faz o governo que Celso Amorim representa, com o seu discurso recheado de clamorosas imposturas. Ok, dona Malvina não precisa concordar comigo. Mas há um modo decoroso até mesmo de puxar o saco.

Imaginem: esse “bobajol” está sendo cotidianamente repetido nas salas de aula Brasil afora, especialmente, como é o caso, nos chamados cursos da área de humanas. E depois nos perguntamos por que a escola brasileira é tão ruim. Eis aí: Malvina dá a receita para a formação de ignorantes orgulhosos e patriotas.

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Comento rapidamente (PRA):
Confesso que estou sem palavras, ou melhor, não sei o que dizer. A reitora da Uni-Rio conseguiu me desmentir em meu artigo preocupado com a mediocrização da universidade brasileira, mas o quadro é muito pior do que eu imaginava, muito piormente pior, se ouso dizer, e se a reitora me permite este atentado à língua dela.
Eu vou ser obrigado a reescrever o meu artigo, ou escrever um novo, para me corrigir: não existe um processo de mediocrização, pois a universidade já desceu muito fundo, e o conceito deve ser outro.
Se uma reitora consegue falar daquela maneira, é porque a universidade já se encontra lá no fundo do poço. Nem sei de que curso é essa "senhora" -- sinto muito, mas não consigo chamá-la de reitora, mas eu recomendaria que ela se tornasse pelo menos "leitora", que é reitora em chinês, se ela me entende -- mas acredito que não faça muita diferença hoje em dia: todos os cursos estão indo para o brejo, pelo menos no que se refere à linguagem -- se o termo se aplica -- utilizada...

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Addendum (a partir da Wikipedia):
Deve ter sido escrito por ela mesma. Tudo se explica:

Malvina Tuttman
Origem: Wikipédia, a enciclopédia livre.
Ir para: navegação, pesquisa

Malvina Tania Tuttman é a atual reitora da Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro. Possui graduação em Pedagogia pela Universidade Santa Úrsula (1976), mestrado em Educação pela Pontifícia Universidade Católica do Rio de Janeiro (1981) e doutorado em Educação pela Universidade Federal Fluminense (2004). Tem experiência na área de Educação, com ênfase em Planejamento e Avaliação Educacional, especialmente nos seguintes temas: flexibilização curricular, extensão universitária, cotidiano na educação, metodologias participativas e planejamento.

A cerimônia de posse de seu atual e segundo mandato ocorreu no dia 3 de setembro de 2009, na sede do Ministério da Educação – MEC, em Brasília.

A Reitora recebeu o Prêmio Mais Mulheres, recém instituído pela Secretária Especial de Políticas para Mulheres, Nilcéia Freire, no dia 09 de março de 2009, em Brasília.

Atualmente, a reitoria da Unirio está envolvida com as mudanças necessárias para que a universidade se encaixe nos moldes do Reuni. O campus da Urca está recebendo um novo prédio para laboratório, novos cursos estão sendo oferecidos, em novos turnos, e o ensino à distância está ganhando força.

Micro-empresarios do Oceano Indico: grande crescimento do faturamento em 2010

Os micro-empresários que atuam por iniciativa própria, com os instrumentos de bordo (é o caso de se dizer) apresentaram resultados estupendos na última reunião do Board of Somali Adverturers (ou Conselho SUperior dos Piratas Somalianos). Não apenas o número de capturados aumentou, como o volume de negócios conheceu expansão notável no ano findo, com aumento dos lucros em proporções inimagináveis para os padrões conhecidos nesse tipo de empreendimento pré-capitalista. Já se fala em fusions and mergers com piratas de outros lugares, como aqueles que atuam nos estreitos das Molucas e vários que estão pululando na América Latina, sobretudo no Caribe, inclusive no Brasil.
Dificuldades de língua devem ser resolvidas com Google tranlator, ou então usando alguns dos cativos que sejam poliglotas.
Em todo caso, se o sucesso continuar em 2011, os piratas da Somália pensam em lançar suas ações nas principais bolsas internacionais. Acredita-se que nenhuma indústria estabelecida -- nem mesmo de celulares ou tabletes eletrônicas -- apresentou lucratividade tão alta, o que permite prever grandes dividendos para os que decidirem investir na nova atividade emergente.
Paulo Roberto de Almeida


Pirates seized record 1,181 hostages in 2010 – report
BBC News, 17.01.2010

Somali pirates are now operating further offshore, the IMB says

Pirates took a record 1,181 hostages in 2010, despite increased patrolling of the seas, a maritime watchdog has said.

The International Maritime Bureau (IMB) said 53 ships were hijacked worldwide - 49 of them off Somalia's coast - and eight sailors were killed.

The IMB described as "alarming" the continued increase in hostage-taking incidents - the highest number since the centre began monitoring in 1991.

Overall, there were 445 pirate attacks last year - a 10% rise from 2009.
Last week, a separate study found maritime piracy costs the global economy between $7bn (£4.4bn) and $12bn (£7.6bn) a year.
Measures 'undermined'

"These figures for the number of hostages and vessels taken are the highest we have ever seen," said Pottengal Mukundan, the head of the IMB's Piracy Reporting Centre.

In the seas off Somalia, the IMB said, heavily-armed pirates were often overpowering fishing or merchant vessels and then using them as bases for further attacks.

The Somali attacks accounted for 1,016 hostages seized last year. Somali pirates are currently holding 31 ships with more than 700 crew on board.

Although naval patrols - launched in 2009 in the Gulf of Aden - have foiled a number of attacks, Somali pirates are now operating farther offshore.

"All measures taken at sea to limit the activities of the pirates are undermined because of a lack of responsible authority back in Somalia," the IMB said.

Somalia has not had a functioning government since 1991.
Without schools, hospitals and employment opportunities in south-central Somalia "whatever actions are taken at sea to protect from piracy will have no effect", he told the BBC World Service.

However, the IMB noted that in the Gulf of Aden itself incidents more than halved to 53 due to the presence of foreign navies.
Mr Mukundan said it was "vital" that naval patrols continue.

Elsewhere, violent attacks increased in the South China Sea and waters off Indonesia, Bangladesh and Nigeria.

Last week, a report by US think-tank One Earth Future said that piracy cost the international community up to $12bn each year.
The study calculated the amount from the costs of ransom, security equipment and the impact on trade.

It said the majority of costs came from piracy off Somalia.

Politica Externa do Governo Lula - Revista Debates (UFRGS)

Dois artigos sobre a política externa do governo Lula (um comparativo com o governo FHC), nesta revista de ciência política da UFRGS.

Destaco, previamente ao post, mas posteriormente à postagem, este comentário de um leitor, como abaixo, que merece uma reflexão minha:

"Mário Machado deixou um novo comentário sobre a sua postagem "Politica Externa do Governo Lula - Revista Debates..."::
Duas análises sóbrias que apesar de bem feitas não cobrem a questão da eficiência das estratégias adotadas. E sem saber se foi eficiente, isto é, as políticas alcançaram seus objetivos fica impossível, a meu ver determinar se foram acertadas.
É forçoso querer que por quer algo foi manifestado como interesse nacional foi automaticamente alcançado
."

Meu comentário em retorno (PRA):
De fato meu caro Mário, você tem inteiramente razão. Eu já ia fazer uma crítica similar, só não o fazendo por falta de tempo (essa coisa de postar madrugada adentro).
Minha observação é a seguinte:
Tenho reparado que muitos artigos universitários sobre a política externa lulista, ainda que "analíticos", fundamentam-se, em declarações do próprio, ou de seu chanceler, sem qualquer disposição para verificar se o que está sendo dito corresponde efetivamente à realidade, ou sem constatar resultados, custos e eventuais benefícios.
Ou seja, parte-se de declarações grandiloquentes dos próprios interessados na "grande audiência e presença internacionais do Brasil" e daí se conclui que o que está sendo dito corresponde de fato à realidade.
Outra tendência inacreditável, sobretudo em relação à "integração regional", é achar que ela se reforçou, ou que se estão combatendo "assimetrias no Mercosul", apenas porque os discursos oficiais vão nesse sentido ou porque se decidiu torrar 300 milhões de dólares no Fundo de Correção de Assimetrias, sem qualquer espírito crítico para questionar se os procedimentos adotados resolvem ou reforçam alguma coisa no processo regional de integração.
Inacreditável essa disseminação de propaganda, como se fosse realidade...
Paulo Roberto de Almeida

UMA ANÁLISE DA POLÍTICA EXTERNA DO GOVERNO LULA DA SILVA
Haroldo Ramanzini Junior
Revista Debates, Porto Alegre, v. 4, n. 2 (jul.-dez. 2010), p. 60-80; ISSN: 1982-5269

Resumo:
O objetivo deste artigo consiste em analisar a política externa do governo Lula da Silva (2003-2010). A busca de projetar o país como ator relevante no sistema internacional e de fortalecer o multilateralismo foram elementos definidores da política externa brasileira. Ainda que esses não sejam objetivos totalmente novos na história da política externa brasileira, no governo Lula da Silva adquiriram renovada centralidade, em função de aspectos da política doméstica e de mudanças no sistema internacional. Nesse contexto o Brasil parece ter adquirido uma nova posição de razoável proeminência, ancorada na melhoria da realidade econômica e social do país e em ativismo internacional que busca o fortalecimento da multipolaridade.

Texto completo em pdf


POLÍTICA EXTERNA, SEGURANÇA E DEFESA NOS GOVERNOS LULA E CARDOSO
Marcos Valle Machado da Silva
Revista Debates, Porto Alegre, v. 4, n. 2 (jul.-dez. 2010), p. 159-177; ISSN: 1982-5269

Resumo:
Este artigo tem como propósito analisar a Política Externa Brasileira nos temas de Segurança e Defesa, durante o governo do presidente Lula, comparando-o com o anterior, isto é, os dois mandatos do presidente Fernando Henrique Cardoso, a fim de identificarmos as continuidades, nuanças específicas, ou mesmo rupturas nesses temas. Para tanto, serão comparadas as ações dos governos em pauta em dois temas da agenda de Segurança e Defesa: Desarmamento e Controle de Armas Nucleares e Operações de Paz da Organização das Nações Unidas (ONU). Desse modo, pretendemos identificar traços de continuidade, ou mesmo de ruptura, na Política Externa Brasileira, nos temas supracitados, durante os governos dos dois últimos Chefes de Estado brasileiros.

Texto completo em pdf

New Book: The Brazilian State: Debate and Agenda

Bildner Western Hemisphere Studies

The Brazilian State: Debate and Agenda

We are delighted to announce the forthcoming publication The Brazilian State: Debate and Agenda (Lanham and New York: Lexington Books, 2011). This is a collection of essays edited by Professors Mauricio Font and Laura Randall, with the special assistance of Janaina Saad.

Part of the Bildner Western Hemisphere Studies series, this book contains papers and discussions from the conference The Brazilian State: Paths and Prospects of Dirigisme and Liberalization held at The Graduate Center, City University of New York, in November 2009.

The Brazilian State explores the changing roles, relation with society, and overall impact of the contemporary Brazilian State.
The 16 chapters by scholars from Brazil and the United States contribute to the understanding of various policy areas in an emerging and fast-growing country. Collectively, the papers probe
the relationship between state reform, institutional development, policy effectiveness, and economic dynamics since the 1930s. They provide analyses of issues that will be the center of debate in the presidency of the newly-elected Dilma Rousseff.

This volume is scheduled for publication in early 2011.

Mauricio A. Font is Professor of Sociology at The Graduate Center of the City University of New York, and director of the Bildner Center for Western Hemisphere Studies.
Laura Randall is Professor Emerita of Economics at Hunter College of the City University of New York.
Janaina Saad is Research Associate at the Bildner Center for Western Hemisphere Studies.

Contents:

1 Introduction, Mauricio Font
2 The Brazilian State since Vargas, João Paulo M. Peixoto
3 State Developmentalism: Continuity and Uncertainty,
Renato Boschi
4 New Directions in Public Policy and State-Society Relations,
Glauco Arbix and Scott B. Martin
5 Crisis and Beyond: Responses and Prospects, Eiiti Sato
6 Bureaucrats, Parties and Interest Groups; Maria Rita Loureiro,
Cecilia Olivieri, and Ana Cristina Braga Martes
7 Political Reform: A “Never-Ending Story,” David Fleischer
8 Civil Society Discourses and Practices in Porto Alegre,
J. Ricardo Tranjan
9 Pension Reform in Brazil: Addressing a Social Pact,
José Roberto Savoia
10 Feminism, the State, and Gender Equality, Lia Zanotta Machado
11 The Institution of Patrimony and Nation-State Consolidation,
John F. Collins
12 The Financial Services Industry, Fernando Sotelino
13 Regulation and Compliance: Anti-Money Laundering,
Monica Arruda de Almeida
14 Financialization, Crisis, and a ‘New’ Mania in Brazil,
Elaine da Silveira Leite
15 Brazil and the Transatlantic Community, Thomas J. Trebat
16 Regional Integration: Political Uses of Energy Policy,
Christine Gustafson and Leslie Elliott Armijo
17 Appendix: Economic and Social Indicators, Laura Randall

Disponível: http://www.amazon.com/Brazilian-State-Bildner-Western-Hemisphere/dp/0739167316/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1318020592&sr=1-1

Bolsas para estudar o Brasil na Universidade do Illinois, em Urbana-Champaign

Fellowships: Lemann Institute for Brazilian Studies, University of Illinois, Urbana-Champaign
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The Lemann Institute for Brazilian Studies is pleased to announce the Lemann Graduate Fellowship for the Academic Year of 2011-2012.

These fellowships are for graduate students doing research about Brazil. Fellowships pay $18,000.00 for an academic year and carry a full tuition and fee waivers from LAS units and participating professional schools. The number of awards varies year to year and may depend on the strength of the applications received.
Deadline for this announcement is February 25, 2011.

Please visit the page
http://www.clacs.illinois.edu/lemann/fellowships/ to download the fellowship announcement. The announcement has the detailed information on how to submit an application. Please note that we will only be receiving applications in electronic format (PDF file format).

Best Regards,
David Ivan Fleischer, Ph.D
Lemann Institute for Brazilian Studies
University of Illinois at Urbana-Champaign
207 International Studies Building, MC-481
910 South Fifth Street
Champaign, IL 61820
217-333-8248 (tel)
217-244-7333 (fax)
http://www.clacs.illinois.edu/lemann/

Pequena reflexao sem dor..., a maneira de Millor

Todo mundo sabe, até os roteiristas de Hollywood estão cansados de repetir a mesma frase nos seus filmes: "vamos fugir para o Brasil..." (Let's fly to Rio...)

Pois a minha reflexão, muito simples, é a seguinte: um programa de TV, talvez um filme inteiro, juntando todos os pedaços com cenas desse tipo em todos os filmes estrangeiros, desde que os roteiristas de cinema (e até de seriados de TV) começaram a colocar essa fatídica frase em seus filmes e produções, o que deve ter começado aí pelos anos 30 do século 20 (mais um pouco a gente comemora cem anos de impunidade...).

Acho até que daria para fazer dois filmes.

Aliás, um cineasta verdadeiramente inovador (ou gozador), poderia fazer uma nova produção, juntando todo esse povo "fugitivo" no Brasil, comemorando o sucesso da empreitada entre taças e serpentinas com algum cenário do Corcovado ao fundo. Passistas à la carte, por favor...

Indo para o lado sério da questão, todos esses fugitivos da justiça de seus países poderiam até criar uma associação de classe, cujo dirigente poderia ser alguém como, deixe-me ver...,
Cesare Battisti.

O presidente de honra vocês já sabem quem seria: elle mesmo!