sábado, 11 de outubro de 2008

925) Debate sobre a historia e as restricoes legais

Sobre o politicamente correto que tambem ataca a História:

Point de vue
Liberté pour l'histoire!
Pierre Nora
LE MONDE, 10.10.08

Les historiens sont aujourd'hui appelés à se mobiliser contre l'ingérence du pouvoir politique dans le domaine de la recherche et de l'enseignement historiques et à s'insurger contre la multiplication des lois criminalisant le passé. C'est ce qui en avait motivé près d'un millier, depuis 2005, à se regrouper derrière René Rémond dans une association, Liberté pour l'Histoire.

Ce combat a pris en 2007 une dimension européenne, avec un projet de décision-cadre adoptée par le Parlement européen en première lecture. Elle instaure pour tous les "génocides, crimes de guerre à caractère raciste et crimes contre l'humanité", un délit de "banalisation grossière", et même de "complicité de banalisation" passibles de peines d'emprisonnement, quelles que soient l'époque des crimes en cause et l'autorité (politique, administrative ou judiciaire) qui les a considérés comme établis. Mesure-t-on jusqu'où c'est aller ?

La loi Gayssot, destinée en 1990 à lutter contre le négationnisme, avait créé, à propos des crimes contre l'humanité tels que définis au procès de Nuremberg, un délit de "contestation". Cette loi n'était nullement dirigée contre les historiens, mais, au contraire, contre les militants du mensonge historique. Elle a eu cependant un effet pervers : en déclenchant une émulation des groupes particuliers de mémoire qui revendiquaient pour eux-mêmes les protections que la loi Gayssot garantissait aux juifs, elle ouvrait la porte à une concurrence législative qui, elle, visait directement les historiens.

C'est ainsi qu'il y a eu, en 1992, une réforme du code pénal introduisant deux nouvelles catégories de crimes, le "génocide" et le "crime contre l'humanité" autres que le crime nazi défini en 1945. Cette réforme a rendu possible les lois mémorielles ultérieures : celle de 2001 reconnaissant le "génocide" arménien de 1915 et, la même année, la loi Taubira qualifiant de crime contre l'humanité la traite et l'esclavage perpétrés à partir du XVe siècle par les nations occidentales. Sans parler de la loi Mekachera de 2005, portant "reconnaissance de la nation en faveur des Français rapatriés" et flanquée du fameux article sur "le rôle positif de la présence française outre-mer", disposition finalement annulée en 2006 devant la levée de boucliers et l'intervention du président de la République.

Avec ce projet de décision-cadre, hélas introduit par la France, on change carrément de registre.

Il ne s'agit nullement de nier l'horreur et l'ampleur des crimes, ni la nécessité de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, plus urgente que jamais. Mais il faut bien comprendre qu'au nom des sentiments qui l'inspirent et des intentions qui l'animent, on est en train de nous fabriquer à échelle européenne et sur le modèle de la loi Gayssot une camisole qui contraint la recherche et paralyse l'initiative des enseignants.

Au moment de la loi Gayssot, les survivants des victimes et les orphelins étaient sous nos yeux, et les auteurs des abominations encore bien vivants. Avec la loi Taubira, on remonte à cinq ou six siècles, et avec l'Arménie, à des crimes dans lesquels la France n'a aucune part. A quand la Vendée ? A quand la Saint-Barthélemy ? A quand les albigeois, les cathares, à quand les croisades ? C'est déjà fait pour Austerlitz, où, sur l'injonction du président de la République, en 2006, avaient été annulées les festivités du bicentenaire parce que venait d'être rappelé le rétablissement de l'esclavage en Haïti par Napoléon. C'est aussi déjà fait pour Corneille, dont le quatrième centenaire de la naissance a été mis en veilleuse parce qu'on lui avait découvert des parents qui avaient trempé dans le commerce triangulaire.

Chacun peut comprendre qu'il ne s'agit aucunement pour les historiens de défendre on ne sait quel privilège corporatif ou de se barricader dans une approche scientifique du passé, insensibles à la souffrance humaine et aux plaies toujours ouvertes. Les historiens, de par leur rôle social et leurs responsabilités civiques, se trouvent être seulement en première ligne dans une affaire qui engage l'indépendance de l'esprit et les libertés démocratiques.

La notion de crime contre l'humanité est peut-être un progrès de la conscience universelle et une saine réaction devant des crimes imprescriptibles. Mais elle ne saurait s'appliquer rétroactivement ni sur le plan intellectuel, ni sur le plan moral, ni, a fortiori, sur le plan juridique.

C'est ce qui explique que des historiens et non des moindres qui, sur le moment, avaient été retenus de se joindre à nous dans la condamnation de toute forme de loi qualifiant le passé pour préserver la spécificité de la loi Gayssot, se joignent à nous aujourd'hui.

C'est ce qui explique aussi la spontanéité avec laquelle des historiens de toute l'Europe, et au-delà, se sont tournés vers nous. Parce que si la France a le triste privilège d'être la première, et même la seule, à s'être lancée dans la répression législative en série de la négation des crimes de masse, nous avions, nous, l'antériorité d'une association qui se donnait pour but de faire reconnaître la liberté des enseignants et des chercheurs contre les interventions politiques et les pressions idéologiques de toute nature et origine. Des rassemblements du même type sont en voie de se constituer, en Italie, aux Pays-Bas, ou déjà constitués, comme, en Belgique, Pléthore de mémoire.

Tout n'est peut-être pas perdu. Les responsables politiques à tous les niveaux ne paraissent pas sourds au message des historiens. Puissent-ils entendre celui que nous lançons ici !

Pierre Nora, est historien et membre de l'Académie française, président de l'association Liberté pour l'Histoire.

quinta-feira, 2 de outubro de 2008

924) Dez novas regras de diplomacia

Interesse renovado, ou contínuo (o que percebo por novos comentários postados a este post), significa que determinados temas continuam a despertar o interesse de curiosos, aspirantes, colegas ou simplesmente apreciadores de questões relativas à vida diplomática.
O post abaixo origina-se em um texto mais amplo que eu tinha produzido em 2001, e que foi várias vezes reproduzido em outros sites, boletins, blogs, etc. Foi o primeiro texto que eu publiquei na revista eletrônica Espaço Acadêmico (setembro de 2001).
Dado o interesse, ele foi republicado em formato resumido em meu primeiro blog, como abaixo, e permito-me retranscrevê-lo novamente três anos depopis.

Quinta-feira, 22 de Dezembro de 2005
62) Dez regras modernas de diplomacia
Paulo Roberto de Almeida

Este ensaio breve sobre as novas regras da diplomacia, me foi inspirado pela leitura de um livro de um diplomata português do século XIX: Frederico Francisco de la Figanière: Quatro regras de diplomacia (Lisboa: Livraria Ferreira, 1881, 239 p.). Ao lê-lo, passei a redigir imediatamente algumas regras mais adaptadas ao século XXI. O trabalho foi escrito originalmente entre Chicago (em 22 de julho de 2001) e depois novamente em viagem de São Paulo a Miami e daí a Washington (em 12 de agosto de 2001). Foi publicado originalmente na série “Cousas Diplomáticas” (nº 1), da revista eletrônica Espaço Acadêmico, e espero poder ampliá-lo assim que me for dada oportunidade.

Reflexões rápidas para futuro desenvolvimento...

1. Servir a pátria, mais do que aos governos, conhecer profundamente os interesses permanentes da nação e do povo aos quais serve; ter absolutamente claros quais são os grandes princípios de atuação do país a serviço do qual se encontra.
O diplomata é um agente do Estado e, ainda que ele deva obediência ao governo ao qual serve, deve ter absoluta consciência de que a nação tem interesses mais permanentes e mais fundamentais do que, por vezes, orientações momentâneas de uma determinada administração, que pode estar guiada — mesmo se em política externa isto seja mais raro — por considerações “partidárias” de reduzido escopo nacional. Em resumo, não seja subserviente ao poder político, que, como tudo mais, é passageiro, mas procure inserir uma determinada ação particular no contexto mais geral dos interesses nacionais.

2. Ter domínio total de cada assunto, dedicar-se com afinco ao estudo dos assuntos de que esteja encarregado, aprofundar os temas em pesquisas paralelas.
Esta é uma regra absoluta, que deve ser auto-assumida, obviamente. Numa secretaria de estado ou num posto no exterior, o normal é a divisão do trabalho, o que implica não apenas que você terá o controle dos temas que lhe forem atribuídos, mas que redigirá igualmente as instruções para posições negociais sobre as quais seu conhecimento é normalmente maior do que o do próprio ministro de estado ou o chefe do posto. Mergulhe, pois, nos dossiês, veja antigos maços sobre o assunto (a poeira dos arquivos é extremamente benéfica ao seu desempenho funcional), percorra as estantes da biblioteca para livros históricos e gerais sobre a questão, formule perguntas a quem já se ocupou do tema em conferências negociadoras anteriores, mantenha correspondência particular com seu contraparte no posto (ou na secretaria de estado), enfim, prepare-se como se fosse ser sabatinado no mesmo dia.

3. Adotar uma perspectiva histórica e estrutural de cada tema, situá-lo no contexto próprio, manter independência de julgamento em relação às idéias recebidas e às “verdades reveladas”.
Em diplomacia, raramente uma questão surge do nada, de maneira inopinada. Um tema negocial vem geralmente sendo “amadurecido” há algum tempo, antes de ser inserido formalmente na agenda bilateral ou multilateral. Estude, portanto, todos os antecedentes do assunto em pauta, coloque-o no contexto de sua emergência gradual e no das circunstâncias que presidiram à sua incorporação ao processo negocial, mas tente dar uma perspectiva nova ao tema em questão. Não hesite em contestar os fundamentos da antiga posição negociadora ou duvidar de velhos conceitos e julgamentos (as idées reçues), se você dispuser de novos elementos analíticos para tanto.

4. Empregar as armas da crítica ao considerar posições que devam ser adotadas por sua delegação; praticar um ceticismo sadio sobre prós e contras de determinadas posições; analisar as posições “adversárias”, procurando colocá-las igualmente no contexto de quem as defende.
Ao receber instruções, leia-as com o olho crítico de quem já se dedicou ao estudo da questão e procure colocá-las no contexto negocial efetivo, geralmente mais complexo e matizado do que a definição de posições in abstracto, feita em ambiente destacado do foro processual, sem interação com os demais participantes do jogo diplomático. Considerar os argumentos da parte adversa também contribui para avaliar os fundamentos de sua própria posição, ajudando a revisar conceitos e afinar seu próprio discurso. Uma saudável atitude cética — isto é, sem negativismos inconseqüentes — ajuda na melhoria constante da posição negociadora de sua chancelaria.

5. Dar preferência à substância sobre a forma, ao conteúdo sobre a roupagem, aos interesses econômicos concretos sobre disposições jurídico-abstratas.
Os puristas do direito e os partidários da “razão jurídica” hão de me perdoar a deformação “economicista”, mas os tratados internacionais devem muito pouco aos sacrossantos princípios do direito internacional, e muito mais a considerações econômicas concretas, por vezes de reduzido conteúdo “humanitário”, mas dotadas, ao contrário, de um impacto direto sobre os ganhos imediatos de quem as formula. Como regra geral, não importa quão tortuosa (e torturada) sua linguagem, um acordo internacional representa exatamente — às vezes de forma ambígua — aquilo que as partes lograram inserir em defesa de suas posições e interesses concretos. Portanto, não lamente o estilo “catedral gótica” de um acordo específico, mas assegure-se de que ele contém elementos que contemplem os interesses do país.

6. Afastar ideologias ou interesses político-partidários das considerações relativas à política externa do país.
A política externa tende geralmente a elevar-se acima dos partidos políticos, bem como a rejeitar considerações ideológicas, mas sempre somos afetados por nossas próprias atitudes mentais e algumas “afinidades eletivas” que podem revelar-se numa opção preferencial por um determinado tipo de discurso, “mais engajado”, em lugar de outro, supostamente mais “neutro”. Poucos acreditam no “caráter de classe” da diplomacia, mas eventualmente militantes “classistas” gostariam de ajudar na “inflexão” política ou social de determinadas posições assumidas pelo país internacionalmente, sobretudo quando os temas da agenda envolvem definição de regras que afetam agentes econômicos e expectativas de ganhos relativos para determinados setores de atividade. Deve-se buscar o equilíbrio de posições e uma definição ampla, verdadeiramente nacional, do que seja interesse público relevante.

7. Antecipar ações e reações em um processo negociador, prever caminhos de conciliação e soluções de compromisso, nunca tentar derrotar completamente ou humilhar a parte adversa.
O soldado e o diplomata, como ensinava Raymond Aron, são os dois agentes principais da política externa de um Estado — embora atualmente outras forças sociais, como as ONGs e os homens de negócio, disputem espaço nos mecanismos decisórios burocráticos — mas, à diferença do primeiro, o segundo não está interessado em ocupar território inimigo ou destruir sua capacidade de resistência. Ainda que, em determinadas situações negociais, o interesse relevante do país possa ditar alguma instrução do tipo “vá ao plenário com todas as suas armas (argumentativas) e não faça prisioneiros”, o confronto nunca é o melhor método para lograr vitória num processo negociador complexo. A situação ideal é aquela na qual você “convence” as outras partes negociadoras de que aquela solução favorecida por seu governo é a que melhor contempla os interesses de todos os participantes e na qual as partes saem efetivamente convencidas de que fizeram o melhor negócio, ou pelo menos deram a solução possível ao problema da agenda.

8. Ser eficiente na representação, ser conciso e preciso na informação, ser objetivo na negociação.
Considere-se um agente público que participa de um processo decisório relevante e convença-se de que suas ações terão um impacto decisivo para sua geração e até para a história do país: isto já é um bom começo para dar dignidade à função de representação que você exerce em nome de todos os seus concidadãos. Redija com clareza seus relatórios e seja preciso nas instruções, ainda que dando uma certa latitude ao agente negocial direto; não tente fazer literatura ao redigir um anódino memorandum, ainda que um mot d’esprit aqui e ali sempre ajuda a diminuir a secura burocrática dos expedientes oficiais. Via de regra, estes devem ter um resumo inicial sintetizando o problema e antecipando a solução proposta, um corpo analítico desenvolvendo a questão e expondo os fundamentos da posição que se pretende adotar, e uma finalização contendo os objetivos negociais ou processuais desejados. No foro negociador, não tente esconder seus objetivos sob uma linguagem empolada, mas seja claro e preciso ao expor os dados do problema e ao propor uma solução de compromisso em benefício de todas as partes.

9. Valorize a carreira diplomática sem ser carreirista, seja membro da corporação sem ser corporativista, não torne absolutas as regras hierárquicas, que não podem obstaculizar a defesa de posições bem fundamentadas.
Geralmente se entra na carreira diplomática ostentando certo temor reverencial pelos mais graduados, normalmente tidos como mais “sábios” e mais preparados do que o iniciante. Mas, se você se preparou adequada e intensamente para o exercício de uma profissão que corresponde a seus anseios intelectuais e responde a seu desejo de servir ao país mais do que aos pares, não se deixe intimidar pelas regras da hierarquia e da disciplina, mais próprias do quartel do que de uma chancelaria. Numa reunião de formulação de posições, exponha com firmeza suas opiniões, se elas refletem efetivamente um conhecimento fundamentado do problema em pauta, mesmo se uma “autoridade superior” ostenta uma opinião diversa da sua. Trabalhe com afinco e dedicação, mas não seja carreirista ou corporativista, pois o moderno serviço público não deve aproximar-se dos antigos estamentos de mandarins ou das guildas medievais, com reservas de “espaço burocrático” mais definidas em função de um sistema de “castas” do que do próprio interesse público. A competência no exercício das funções atribuídas deve ser o critério essencial do desempenho no serviço público, não o ativismo em grupos restritos de interesse puramente umbilical.

10. Não faça da diplomacia o foco exclusivo de suas atividades intelectuais e profissionais, pratique alguma outra atividade enriquecedora do espírito ou do físico, não coloque a carreira absolutamente à frente de sua família e dos amigos.
A performance profissional é importante, mas ela não pode ocupar todo o espaço mental do servidor, à exclusão de outras atividades igualmente valorizadas socialmente, seja no esporte, seja no terreno da cultura ou da arte. Uma dedicação acadêmica é a que aparentemente mais se coaduna com a profissão diplomática, mas quiçá isso represente uma deformação pessoal do autor destas linhas. Em todo caso, dedique-se potencialmente a alguma ocupação paralela, ou volte sua mente para um hobby absorvente, de maneira a não ser apenas um “burocrata alienado”, voltado exclusivamente para as lides diplomáticas. Sim, e por mais importante que seja a carreira diplomática para você, não a coloque na frente da família ou de outras pessoas próximas. Muitos se “sentem” sinceramente diplomatas, outros apenas “estão” diplomatas, mas, como no caso de qualquer outra profissão, a diplomacia não pode ser o centro exclusivo de sua vida: os seres humanos, em especial as pessoas da família, são mais importantes do que qualquer profissão ou carreira.

segunda-feira, 29 de setembro de 2008

923) Ano Judaico: 5769

Sem dúvida é excepcional que um povo, no planeta Terra, possa comemorar esse longo período de história, não exatamente contínua, mas apresentando de toda forma certa linearidade cultural e sobretudo religiosa.
Isso corresponde, aproximadamente a 273 gerações (considerando-se que cada geração possa corresponder a 25 anos).
Nem o povo chinês, provavelmente outro dos mais longevos, histórica e culturalmente falando, do mundo, pode exbir tal linearidade histórica ou religiosa.
Meus cumprimentos ao povo judeu, aos seus atuais descendentes, sobretudo meus agradecimentos intelectuais pelo imenso aporte que esse pequeno povo fez em benefício de toda a humanidade, nos campos da filosofia, da medicina, das ciências em geral, e sobretudo em benefício da tolerância mútua, do respeito à vida, de valores elevados de direitos humanos e de solidariedade.
Shalom e longa vida ao povo judeu.
São os meus modestos votos.
Paulo Roberto de Almeida

quinta-feira, 25 de setembro de 2008

922) Homenagem a um amigo historiador

A propósito do falecimento do historiador gaúcho Braz Augusto Aquino Brancato

Carmen Licia e eu, amigos de longa data do Professor Braz Brancato, colegas de pesquisa histórica e espectadores interessados na sua fecunda obra de pesquisador, de docente e de avaliador de cursos de história, gostariamos de deixar nosso testemunho de sentida admiração e de reconhecimento profissional pela grande obra realizada pelo professor Brancato. À Sandra Maria Lubisco Brancato, sua esposa de todas as horas, aos seus filhos, nossas mais sentidas condolências pelo seu passamento e nossa reafirmação de sincero elogio pela seriedade com que ele conduziu suas múltiplas atividades na área da História durante toda a sua vida.

Braz Augusto Aquino Brancato
Ex-embaixador comenta o falecimento de Braz Augusto Aquino Brancato
Rubem Amaral Jr.
Revista de História da Biblioteca Nacional
24.09.2008

Através da coluna "Diálogo com o autor" da Revista de História, recebi a triste notícia do falecimento de meu bom amigo Braz Augusto Aquino Brancato. Conheci-o em Madrid nos idos de 1980, quando ele e sua esposa ali se encontravam fazendo doutorado em História na Universidade Complutense. Desde então, mantivemos regular contato. Anos depois, tive o prazer de hospedá-lo alguns dias em Lisboa e, há alguns meses, recebi sua visita em Brasília, por ocasião de uma reunião da CAPES, órgão de que era consultor.

Resultado de sua tese de doutorado, o livro "Don Pedro I de Brasil, Posible Rey de España" foi prefaciado pelo seu antigo mestre espanhol Professor Emérito Manuel Ballesteros Gaibrois e recebeu da banca examinadora a qualificação "Sobresaliente cum laude", a máxima nota. O Instituto Espanhol de Cooperação Ibero-Americana também concedeu-lhe o Primeiro Prêmio de Teses Doutorais em 1984.

Braz era graduado em História e em Direito pela PUCRS, universidade onde lecionou e exerceu diferentes cargos por longos anos, inclusive de Presidente do seu Conselho Editorial e da revista Estudos-Ibero-Americanos, na qual colaborou com numerosos trabalhos. Seu nutrido currículo acadêmico incluía, além das atividades docentes, uma extensa lista de participações em bancas examinadoras, orientação de pós-graduandos, apresentação de trabalhos em congressos, publicação de artigos em diversos órgãos nacionais e estrangeiros, coordenação e edição de obras coletivas e etc.

Além de seu sólido preparo intelectual, era um homem cordial de grande integridade, excelente chefe de família e leal amigo de seus amigos. Com as minhas reiteradas condolências aos familiares, gostaria de deixar esse testemunho de minha estima, admiração e saudade.

terça-feira, 23 de setembro de 2008

921) Perolas do processo de seleçao academica

Apenas para registro, a modo de informaçao, muito postergada, sobre justificativas esfarrapadas das entidades de fomento acadêmico. Compreendo inteiramente que as possibilidades efetivas sejam em número desproporcionalmente menor em relação às demandas realizadas, mas a desculpa não poderia ser mais incoerente e sem sentido.

Oliveira Lima e a diplomacia brasileira
Em julho de 2004, respondendo a iniciativa do Centro de Memória do CNPq, eu encaminhei um projeto, na temática acima descrita, para ser eventualmente acolhido como um livro na Coleção Memória do Saber do CNPq.
Em meados daquele mês, recebi telefonema do vice-presidente do CNPq, dizendo que tinha aprovado o projeto, mas recomendava ampliação do trabalho para outros aspectos que não apenas a diplomacia, com participação de outros estudiosos. Encaminhei coorrespondência a outros pesquisadores, com vistas a verificar a possibilidade dessa ampliação.
Entretanto, por carta de 6 de outubro de 2004, assinada pelo Secretário Executivo da Coleção Memória do Saber, fui informado que meu projeto não tinha sido retido nos 20 projetos selecionados dentre os 137 recebidos.
Esta foi a justificativa:
“Informamos que o seu projeto não foi aprovado, considerando a segunte avaliação dos pareceristas: ‘A proposta é pouco fundamentada, não situando historicamente o personagem”.

Bem, para que cada um possa julgar, efetivamente, que a minha proposta era pouco fundamentada, eu a transcrevo agora, aqui abaixo:

Coleção Memória do Saber do CNPq
Apresentação de Proposta


1. Nome do referencial objeto de estudo:
Oliveira Lima e a diplomacia brasileira

2. Nome do proponente:
Paulo Roberto de Almeida

3. Justificativa da proposta:
Examinar a contribuição de Oliveira Lima, como intelectual diplomata, para o pensamento diplomático, como pesquisador, para o campo da história diplomática, e, como diplomata da ativa, para a formacao de uma agenda de política externa do Brasil.
O trabalho fará uma reflexão sobre a política externa na época de transição do Império para a República e na era do Barão do Rio Branco (e um pouco mais além, até meados dos anos 1920), com base na contribuição de OL, a partir dos principais escritos publicados, no que se refere aos principais problemas de sua época (e que de certa forma ainda são desafios de hoje): diplomacia regional, conteúdo econômico da diplomacia, papel do diplomata, relações com os EUA, Japão, América Latina etc. Poderá terminar por uma reflexão sobre alguém que foi obscurecido por personalidades mais fortes (Barão do Rio Branco) e sobre sua importância para a atual diplomacia brasileira.
O trabalho servirá também para recuperar alguns “papéis perdidos” para os atuais historiadores brasileiros, assim como para o público em geral e para os diplomatas em particular (seleção de textos mais relevantes).

Esquema provisório de trabalho
Oliveira Lima e a diplomacia brasileira
1. Introdução: por que Oliveira Lima?
(recuperação de seu papel, seus escritos e sua importância para a diplomacia brasileira; principais fontes primárias e secundárias sobre sua obra; a Biblioteca Oliveira Lima da Universidade Católica de Washington: livros e escritos de OL)

Primeira Parte:
Oliveira Lima e sua época
2. Um diplomata belle-époque
(breve resumo da vida e da produção acadêmico-jornalístico-historiográfica de OL, no contexto brasileiro e internacional )
3. Oliveira Lima e a diplomacia brasileira na transição para a República
(itinerário funcional de OL e principais características da diplomacia brasileira entre 1889 e 1902)
4. O acadêmico e o Barão: choque de concepções diplomáticas
(razões e circunstâncias dos desentendimentos e entrechoques: questões pessoais e de definições de política externa)
5. Ascensão e queda do “Dom Quixote Gordo”
(fama intelectual e desencontros funcionais: incidentes de carreira, “desgraça política”, auto-exílio, obscurecimento posterior)

Segunda Parte:
Visões da política externa brasileira: a contribuição de Oliveira Lima
6. O Brasil e o mundo: alianças e preferências continentais
(visão geral das concepções diplomáticas de OL, com base nas suas várias obras publicadas, escritos jornalísticos e papéis pessoais)
7. O Brasil e os Estados Unidos: autonomia e aproximação
(relações americanas, doutrina Monroe, o papel dos EUA no contexto regional e internacional, relações com o Brasil; ver arquivos diplomáticos e os ofícios produzidos por OL)
8. Diplomacia regional: o cone sul e as repúblicas bolivarianas
(a visão de OL das relações platinas e andinas do Brasil, com destaque para a Argentina: visão hegemônico-imperial ou de cooperação regional?, o papel das grandes potências européias e dos EUA nos problemas regionais; corolário Roosevelt à doutrina Monroe)
9. Diplomacia econômica: promoção comercial avant la lettre
(a renovação do papel econômico do diplomata, em complemento ao mandato consular, e as funções de apoio à atividade exportadora pelo MRE)
10. Direito internacional e emergência do multilateralismo
(questões da paz e segurança internacional , meios pacíficos de solução de conflitos: as conferências de paz da Haia, conferências americanas, a opção pelo arbitramento e os problemas do equilíbrio regional)
11. Diplomacia funcional: o diplomata e a modernização do serviço exterior
(críticas de OL à estrutura e funcionamento da diplomacia brasileira: antecipação de mudanças ou irrelevância funcional?)

Terceira Parte:
Duas épocas da política externa brasileira: modernidade de Oliveira Lima?
12. O Brasil e os grandes atores: Europa, Argentina, Estados Unidos, Japão
(as posições de OL são relevantes para a nossa época?)
13. O Brasil e a cooperação regional: do conflito à integração
(da desconfiança à de aliança e integração: OL antecipou algo?)
14. Diplomacia econômica: emergência e afirmação de um estilo diplomático
(das conferências americanas ao multilateralismo econômico contemporâneo)
15. Conclusões: podemos aprender algo com Oliveira Lima, ainda hoje?
(lições, ensinamentos, equívocos de OL; sua utilidade para a diplomacia brasileira na perspectiva do século XXI)

Quarta Parte:
Antologia de Oliveira Lima?
1) Nos Estados Unidos, impressões politicas e sociaes (Leipzig, F. A. Brockhaus, 1899; 524 p.) (trechos)
2) Panamericanismo (Monroe – Bolivar – Roosevelt)
(Rio de Janeiro [etc.] H. Garnier, 1907; 342 p.) (trechos)
3) América Latina e América Inglesa: a evolução Brasileira comparada com a Anglo-Americana (Rio de janeiro. Livraria Garnier [1914?] (trechos)
4) “O Panamericanismo e a Liga das Nações” in Boletim da União Pan-Americana,
Washington: ano XX, nº 3, março 1921, p. 154-169 (trechos)

Apêndice:
Cronologia da vida e da obra de OL e etapas da política externa brasileira
Fontes e bibliografia:
Fontes primárias (arquivos diplomáticos, papéis e manuscritos OL, depoimentos da época
Fontes impressas e publicadas (relatórios do MRE, jornais e periódicos contemporâneos)
Obras de Oliveira Lima
Fontes secundárias (obras sobre Oliveira Lima e a diplomacia brasileira)
Obras gerais

4. Programa de trabalho:
(a ser definido em função da aceitação do projeto)

5. Relação de colaboradores e de suas atribuições:
Assistente de pesquisa (a ser definido entre alunos de mestrado)

6. Estimativa de despesas:
1. Remuneração do autor: R$ 3.000,00
2. Assistente de pesquisa, três meses (R$ 1.000,00 por mês = R$ 3.000,00)
3. Secretária-digitadora, um mês: R$ 700,00
4. Pesquisas no Arquivo Diplomático do RJ, passagens e diárias: R$ 2.000,00
Total: R$ 8.700,00

7. Cronograma de atividades:
( a ser definido em função da aceitação do projeto)

8. Curriculum abreviado do autor:
Paulo Roberto de Almeida é doutor em Ciências Sociais pela Universidade de Bruxelas, mestre em Planejamento Econômico pela Universidade de Antuérpia e diplomata de carreira desde 1977. Tem atuado como professor convidado em diversas instituições brasileiras e estrangeiras e é pesquisador autônomo em temas de história diplomática brasileira e de relações econômicas internacionais. Publicou inúmeros trabalhos e diversos livros nessas áreas, com destaque para o processo de integração regional, o multilateralismo econômico e a diplomacia econômica do Brasil (ver principais publicações e outros dados do autor em www.pralmeida.org).

9. Estimativa do número de páginas (texto e ilustrações):
350 a 400 pp. (poucas ilustrações)

Brasília, 7 de julho de 2004

domingo, 21 de setembro de 2008

920) Hayek sobre as limitações humanas na antecipação do futuro

O filósofo austriaco e prêmio Nobel de economia Friedrich Hayek já figura neste blog, em posição preeminente (ver coluna da direita) sobre a melhor atitude a se adotar em relação aos dogmaas humanos. Agora ele comparece com uma seleção de frases coletadas pelo economista brasileiro Rodrigo Constantino a propósito da liberdade humana e a visão de futuro.

"Human reason can neither predict nor deliberately shape its own future. Its advances consist in finding out where it has been wrong."

"To make the best available knowledge at any given moment the compulsory standard for all future endeavor may well be the most certain way to prevent new knowledge from emerging."

"Freedom granted only when it is known beforehand that its effects will be beneficial is not freedom."

"Our freedom is threatened in many fields because of the fact that we are much too ready to leave the decision to the expert or to accept too uncritically his opinion about a problem of which he knows intimately only one little aspect."

"It is his concern with the impersonal process of society in which more knowledge is utilized than any one individual or organized group of human beings can possess that puts the economists in constant opposition to the ambitions of other specialists who demand powers of control because they feel that their particular knowledge is not given sufficient consideration."

"Most of the advantages of social life, especially in its more advanced forms which we call 'civilization', rest on the fact that the individual benefits from more knowledge than he is aware of."

"It would be an error to believe that, to achieve a higher civilization, we have merely to put into effect the ideas now guiding us; if we are to advance, we must leave room for a continuous revision of our present conceptions and ideals which will be necessitated by further experience."

"Liberty is essential in order to leave room for the unforeseeable and unpredictable."

"Humiliating to human pride as it may be, we must recognize that the advance and even the preservation of civilization are dependent upon a maximum of opportunity for accidents to happen."

sexta-feira, 5 de setembro de 2008

919) Livre acesso a periodicos academicos

Um diretorio de revistas acadêmicas de livre acesso
http://www.doaj.org/

Welcome to the Directory of Open Access Journals.
This service covers free, full text, quality controlled scientific and scholarly journals.
There are now 3611 journals in the directory.
Currently 1249 journals are searchable at article level.
As of today 208.720 articles are included in the DOAJ service.

Subjects:
Agriculture and Food Sciences
Arts and Architecture
Biology and Life Sciences
Business and Economics
Chemistry
Earth and Environmental Sciences
General Works
Health Sciences
History and Archaeology
Languages and Literatures
Law and Political Science
Mathematics and Statistics
Philosophy and Religion
Physics and Astronomy
Science General
Social Sciences
Technology and Engineering

Postagem em destaque

Livro Marxismo e Socialismo finalmente disponível - Paulo Roberto de Almeida

Meu mais recente livro – que não tem nada a ver com o governo atual ou com sua diplomacia esquizofrênica, já vou logo avisando – ficou final...