quinta-feira, 3 de fevereiro de 2011

China: medo de uma "praga" do Egito - Arnaud Parienty

Um interessante comentário de um professor francês sobre o medo, ou paranóia, dos dirigentes chineses em relação ao que se passa atualmente no Egito:
Paulo Roberto de Almeida

Pourquoi le mot Egypte est tabou en Chine
Arnaud Parienty
Alternatives Economiques, 30/01/2011

Parmi les nouvelles surprenantes apparues ces derniers jours, le fait que le mot « Egypte » ne donne plus accès à aucun lien sur l’Internet chinois semble anecdotique. Est-ce une illustration supplémentaire de la paranoïa des autorités chinoises ? En réalité, leur crainte de la contagion contestataire n’est pas dénuée de fondement, même si on peut douter qu’un exemple aussi exotique à leurs yeux inspire beaucoup les jeunes Chinois. En plongeant dans les classements produits par le Programme des Nations Unies pour le Développement dans son rapport annuel, on trouve en effet des points communs intéressants entre l’Egypte, la Tunisie et la Chine.

L’IDH, ou indice de développement humain, étant l’indicateur synthétique par lequel il est habituel de mesurer le degré de développement économique et social d’un pays, classons par ordre d’IDH décroissant les pays ayant connu la plus forte progression de leur IDH depuis trente ans. Ce classement est le suivant, l’IDH pouvant varier de 0 à 1 :

1 - Tunisie, 0,436 en 1980 et 0,683 en 2010
2 – Chine, 0,368 en 1980 et 0,663 en 2010
3 – Egypte, 0,393 en 1980 et 0,620 en 2010
4 – Maroc, 0,351 en 1980 et 0,567 en 2010
5 – Inde, 0,320 en 1980 et 0,519 en 2010

La Chine se trouve donc en bien dangereuse compagnie par les temps qui courent !

Une idée persistante mais fausse est que les soulèvements populaires interviennent dans les pays où les choses vont très mal. Marx, au contraire, attendait la révolution dans les pays capitalistes les plus développés (et donc les plus proches de leur crise finale, selon lui). Les choses sont un peu plus compliquées.

Les peuples sont-ils satisfaits de leur sort ?

Des enquêtes internationales menées par des équipes de sociologues et coordonnées par Ronald Inglehart sont désormais conduites dans plus de cent pays pour mesurer la satisfaction des individus à l’égard de leur vie et de la société. Ces enquêtes révèlent qu’il n’y a pas de relation claire entre la satisfaction à l’égard de leur propre vie déclarée par les répondants et la croissance économique de leur pays. Parmi ceux dont la satisfaction a le plus augmenté figurent les coréens (forte croissance) et les russes (croissance catastrophique). Parmi ceux dont la satisfaction diminue se trouvent les chinois (croissance brillante) et les suédois (faible croissance).

La relation entre satisfaction et niveau de vie est également très floue. Ainsi, les chinois sont nettement moins satisfaits de leur vie que les guatémaltèques, ce qui n’est pas en phase avec la situation matérielle dans ces deux pays. Il faut donc ajouter des variables pour comprendre.

Du pain et la liberté

Utilisant les techniques statistiques habituelles (analyse multivariée) pour trier les causes les plus importantes qui agissent sur le sentiment de satisfaction, Ronald Inglehart et ses collègues aboutissent à la conclusion que l’augmentation de la satisfaction dépend d’abord du sentiment accru de liberté. Celui-ci résulte moins de la démocratie politique que de la libéralisation sociale (droits des femmes, libertés religieuses,…). Le développement économique contribue dans une certaine mesure à ce sentiment de liberté et agit directement sur la satisfaction des individus. Mais il arrive loin derrière.

Le développement ne suffit donc pas à contenter la population, même si le deal implicite du parti communiste chinois est « nous garantissons la paix et la prospérité et vous nous laissez gérer l’espace public comme nous voulons ». Au contraire, on peut penser qu’en Chine comme en Tunisie et, à un moindre degré en Egypte, un cocktail assez détonnant associe croissance économique et hausse du niveau d’instruction, qui permettent la hausse de l’IDH, et inégalités et absence de libertés publiques, qui engendrent la frustration. L’absence de démocratie est particulièrement ressentie par les diplômés, qui ont une opinion informée sur les affaires publiques (et savent mieux que d’autres comment les choses se passent ailleurs).

En fait, le développement conduit toujours à la démocratisation et à l’extension des libertés publiques, à mesure que le niveau d’instruction augmente et que les besoins matériels fondamentaux sont satisfaits ; car les aspirations de la population à participer à la vie de la cité et être traitée de façon adulte augmentent, alors que la corruption et le népotisme d’élites illégitimes deviennent plus insupportables. L’évolution de Taiwan et de la Corée du Sud au cours des années 1980 est un bon exemple de ce mécanisme. La situation est donc dangereuse lorsque ces évolutions sociales butent sur un blocage politique, comme c’est le cas dans les pays arabes ou en Chine. La situation est particulièrement préoccupante en Chine, malgré la qualité de ses dirigeants, car il n’y a pratiquement aucune démocratisation (la démaoïsation n’a même jamais eu lieu, les atrocités et les erreurs politiques du grand Timonier restant ignorées de la grande majorité de la population) et parce qu’il s’agit d’un pays immense.

C’est parce que les dirigeants chinois sont bien conscients de la situation qu’ils craignent comme la peste la contagion démocratique, qui se produira un jour, quoi qu’ils fassent.

(Recebido de Mauricio David em 3/02/2011)

Politica comercial, politica industrial: diferencas sutis...

O velho protecionismo sempre assume novos disfarces. Mas o mais interessante seria saber mesmo quais as diferenças essenciais, neste caso, entre uma política comercial defensiva e uma política industrial ativista, de defesa da indústria...
Paulo Roberto de Almeida

Governo deve elevar imposto para conter importação, diz Mdic
Da Redação
DCI, 3/02/2011

O ministro do Desenvolvimento, Indústria e Comércio Exterior, Fernando Pimentel, disse ontem que o governo pode, sim, aumentar as alíquotas de imposto de importação de produtos cujos similares nacionais enfrentam forte concorrência de importados devido ao câmbio. "Pode ser que isso seja necessário, mas não como política industrial, e sim como defesa comercial", afirmou o ministro, ao chegar para a reunião do Grupo de Avanço da Competitividade (GAC), no Ministério da Fazenda. As medidas devem ser aplicadas setorialmente, segundo o ministro, mas os setores ainda não foram determinados.

O presidente da Confederação Nacional da Indústria (CNI), Robson Andrade, afirmou que a primeira reunião do GAC vai servir para que a indústria cobre da equipe econômica medidas pontuais e específicas para setores que têm sido prejudicados pela concorrência com mercadorias importadas devido à valorização do câmbio. Segundo ele, apesar de ser um fenômeno que ainda não pode ser medido, o País corre o risco de passar pela chamada desindustrialização. "São medidas pontuais para terem efeito imediato. É uma agenda de curto prazo para que setores que têm sido penalizados tenham condição de voltar a concorrer no mercado", disse Andrade.

Segundo ele, a lista de temas a serem discutidos é grande, mas as principais medidas devem passar pelas desonerações de investimentos, exportações e projetos de infraestrutura. "Não queremos proteção, queremos isonomia e condições de competitividade", afirmou.

Diplomacia da generosidade, versao 2.1: a novela de Itaipu

ITAIPU: UM CASO COMPLEXO PARA DILMA ENFRENTAR!
Ex-Blog de Cesar Maia, 3/02/2011

1. Ontem, a imprensa do Paraguai divulgava notas que orientarão o governo na revisão do Tratado de Itaipu durante a visita da presidente Dilma Rousseff. Essas notas contrariam o Tratado de Itaipu, que estabelece a impossibilidade de suas disposições serem modificadas até 2023. Além disso, aumentarão os preços da energia elétrica no Centro-Sul do Brasil.

2. (ABC Color, 02) Notas de revisão de Itaipu seriam aprovadas no final de fevereiro. O Governo de Fernando Lugo acredita que, antes da visita oficial que será feita pela presidenta brasileira Dilma Rousseff, prevista para 26 de março, o Congresso Brasileiro aprovará os acordos assinados de Itaipu, firmados em junho de 2009. Assim afirmou ontem o chanceler Héctor Lacognata. Esta é uma nova promessa do sócio paraguaio de Itaipu, que vem atrasando sem justificativa a aprovação de um aumento no valor recebido pelo Paraguai para ceder sua energia. Veremos quanto mais se espera.

3. Este Ex-Blog volta a sublinhar que nada pode ser resolvido sem passar pelo Senado do Brasil. E nada está resolvido até aqui. E lembra que técnicos do Ministério de Minas e Energia são totalmente contra as pretensões do Paraguai.

Um Principe viajante: Maximilien de Wied - no Brasil e nos EUA (1833)

BOOKSHELF
From the Rhine to the Wild West
By STUART FERGUSON
The Wall Street Journal, February 2, 2011

The North American Journals of Prince Maximilian of Wied, Volumes I & II
Edited by Stephen S. Witte and Marsha V. Gallagher
Oklahoma, 467 and 571 pages, $85

Four months after Tocqueville, another European aristocrat toured America and wrote down what he saw.

It is Sept. 14, 1833. A small boat begins its trip down the Missouri River from the American Fur Co.'s outpost at Fort McKenzie, near present-day Fort Benton, Mont. The oars are manned by four sturdy men from John Jacob Astor's company. The ship itself carries botanical specimens and cultural artifacts along with food, gunpowder, whiskey, a tame squirrel and two bears in a crate amidships.

As for the human passengers, there are three: David Dreidoppel, a German huntsman; Karl Bodmer, a Swiss painter; and, not least, Prince Maximilian of Wied, an aristocrat by birth and a naturalist by inclination. He is the younger son of a briefly sovereign prince whose territory along the Rhine River near Cologne had been absorbed by Prussia in the early 19th century. Maximilian is now traveling through North America to study the continent's flora, fauna and aboriginal inhabitants.

The prince has already spent an exhilarating five weeks watching as various tribes, including the Blackfoot, arrive at Fort McKenzie to offer their furs in return for trade goods, especially whiskey. As each new group approaches the fort—chanting, firing rifles, carrying flags—cannons in the blockhouse return the salute, the echoes resounding over the river and across the prairie. Outside the fort, the Indians erect teepees with colorful banners atop their poles; horses, dogs and children run about in a happy confusion.

We know about these scenes because Prince Maximilian— arriving in the U.S. just four months after another European aristocrat, Alexis de Tocqueville, had left—kept a journal of his journey, in which he recorded everything, from weather and the workings of the fur trade to riverbank fossils and the wildlife all around: bison, eagles, snakes, wolves and bighorn sheep. He made notes on the vocabularies of the Indian tribes ("the short, abrupt sounds" of the Gros Ventres des Prairies make their conversations "most strange and fantastic") and their styles of face paint.

We see him, at one point, sitting in a ramshackle hotel room in New Harmony, Ind., as his men stuff an American skunk for shipment back to his castle on the Rhine. He is affable when he meets some of America's leading figures. Kentucky planter and pooh-bah James Taylor (a cousin of President Zachary Taylor), onboard an Ohio River steamboat, "spoke at extraordinary length [and] spat all the time like a sprinkling can."

Before coming to America, Maximilian (1782-1867) had fought in the Napoleonic wars and explored Brazil, where the native tribes became his main interest, leading him to North America to compare the two continents' aborigines. Critics had said that the prince's account of his Brazilian travels, illustrated with his own drawings, suffered from a lack of artist-quality depictions of what he saw. Hence the presence of the young Karl Bodmer on the North American travels.

Bodmer's detailed and beautiful images of high-plains Indians—the Blackfoot, Crow, Osage and Sioux—are now iconic, thanks to countless museum exhibitions. But his patron's written record of the journey, from the large cities of the East Coast to St. Louis and then up and down the Missouri River, is less known. "Travels in the Interior of North America in the Years 1832-1834"—with Bodmer's illustrations—was published from 1839 to 1841 in German and eventually appeared in English in a shortened version. It has long been hard to track down.

Now we are getting the original text and then some. The Joslyn Art Museum in Omaha, Neb.—whose Durham Center for Western Studies includes the Maximilian- Bodmer Collection—has embarked on the major scholarly project of translating, annotating and publishing, in three volumes, the full journals from which the prince extracted the material for his "Travels." The project's first volume, published two years ago, covered Maximilian's voyage across the Atlantic and his travels through the eastern U.S. and ended with his stay in St. Louis, where he finally met his first American Indians as well as the explorer William Clark, who gave him maps compiled from his trek to the Pacific with Meriwether Lewis 30 years before.

The westward part of the prince's American sojourn, as the first volume makes clear, came as something of a relief. Since landing in the U.S. Maxmilian had sought the "copper-colored" people and was surprised to find none encamped along the Charles River or lurking around Harvard. The recent second volume of the "Travels" project begins as the prince and his party set out from St. Louis on a steamer with French-Canadian workers from the American Fur Co.

Eventually, after switching to another steamboat and then a barge and heading fully up the Missouri, Maximilian and his party reached Fort McKenzie. Most of their five-week stay was pleasant enough, with the trading Indians arriving and camping out peacefully. But this was the American west, after all. On Aug. 29, 1833, the Assiniboine Indians attacked the Blackfoot encamped on the fort's grounds. The Blackfoot and the whites in the fort—including Maximilian, shooting from the parapet—held the Assiniboine off and, aided by Indian reinforcements, drove them back. With arrows flying over the walls, cannon booming, and Indians mounting charges and countercharges, it was a long, hot day, in both senses of the word. The prince noted that at noon the thermometer showed 84 degrees.

Less than a month later, Prince Maximilian of Wied was headed back down the Missouri River toward St. Louis, though the journey would take months. The second volume ends with the traveling party—having endured river floods and collected more fossils—arriving at Fort Union, in North Dakota, none the worse for the wear and preparing for winter. Volume Three of this magnificent chronicle cannot appear soon enough.

Mr. Ferguson is writing "Ladies of the House: The Rossetter Sisters of Florida."

Politica Externa no Governo Dilma - Mensagem ao Congresso

Tentei encontrar o que poderia haver de novidade em termos de política externa na mensagem da presidenta (ela faz questão de ser chamada de presidenta; não sei se devo também chamá-la de "chefa de Estado").
Procurei, procurei, e não achei rigorosamente nada, nadicas de peteberebas, como dizem alguns. Tudo são frases absolutamente banais, esperadas, politicamente corretas, sem qualquer novidade substantiva: América do Sul, Mercosul, Unasul, tudo isso era esperado, só faltou mesmo a menção à "diplomacia Sul-Sul" (talvez mudem um pouco a geografia, que estava ficando banal).
Só não entendi uma coisa:
"O Brasil reitera, com veemência e firmeza, a decisão de associar seu desenvolvimento econômico, social e político ao da América do Sul..."
Com veemência?! Nossos vizinhos merecem isso?
Paulo Roberto de Almeida

MENSAGEM AO CONGRESSO NACIONAL DE DILMA ROUSSEFF, 2/02/2011
Seleção dos temas internacionais e de política externa

Senhoras e senhores parlamentares,
(…)
Hoje, vivemos em um País que cresce a taxas sustentáveis e que mantém a produção e o mercado interno aquecidos, mesmo durante períodos turbulentos da economia mundial.
(…)
Os investimentos previstos para a Copa do Mundo e para as Olimpíadas serão planejados e articulados com vistas a assegurar benefícios permanentes de qualidade de vida para os cidadãos. Com suas sedes localizadas em Estados onde moram mais de dois terços da população, a Copa do Mundo servirá de vetor para a entrega à população de centenas de obras de infraestrutura urbana e de logística. Sobre esse último item, chamo a atenção para as nossas diretrizes na área de aviação civil. Temos urgência em ampliar e melhorar nossos aeroportos e beneficiar parcelas cada vez mais amplas da população que passam a ter acesso ao transporte aéreo.
(…)
A oportunidade que pela primeira vez se coloca para o Brasil de se tornar uma nação desenvolvida não pode ser desperdiçada. O nosso governo está comprometido com um projeto de desenvolvimento associado à preservação das reservas naturais e à manutenção da matriz energética mais limpa do mundo. Por meio da Política Nacional de Mudanças Climáticas, aprovada por esta Casa, o Brasil definiu, voluntariamente, uma meta de 36% a 39% de corte das emissões de gases de efeito estufa até 2020, demonstrando que fará sua parte para combater o problema da mudança do clima. Continuaremos, nesse contexto, a incentivar o etanol e o biodiesel e as fontes de energia hídricas, bem como fontes alternativas como a biomassa, a eólica e a solar.
O crescimento da infraestrutura e da produção industrial e agropecuária ocorrerá em sintonia com a preservação ambiental. Desde 2003, o Brasil reduziu os índices de desmatamento na Amazônia em mais de 75%. Somos uma potência mundial da agroenergia. E ocupamos a vanguarda no combate aos graves efeitos das mudanças climáticas. Continuaremos mostrando ao mundo que é possível associar uma economia dinâmica e um forte crescimento com o respeito ao meio ambiente.

Nossa política externa estará baseada nos valores clássicos da tradição diplomática brasileira: promoção da paz, respeito ao princípio de não intervenção, defesa dos Direitos Humanos e fortalecimento do multilateralismo. Nossa participação nas Forças da ONU –especialmente na Missão para a Estabilização do Haiti– é emblemática do nosso compromisso com a paz e a estabilidade democrática.
O Brasil reitera, com veemência e firmeza, a decisão de associar seu desenvolvimento econômico, social e político ao da América do Sul. Se geografia é destino, como se diz na geopolítica, estamos muito felizes com o nosso destino. Juntamente com nossos vizinhos sul-americanos, poderemos transformar nossa região, que vemos como um espaço de paz e crescente cooperação, em componente essencial do mundo multipolar que se anuncia, dando consistência cada vez maior ao Mercosul e à Unasul.

Continuaremos fortalecendo nossas reservas para garantir o equilíbrio das contas externas. Nos fóruns multilaterais, defenderemos com vigor políticas econômicas saudáveis e equilibradas, protegendo o país da concorrência desleal e do fluxo indiscriminado de capitais especulativos e contribuindo para a estabilidade financeira internacional.
Continuaremos defendendo a reforma dos organismos de governança mundial, em especial as Nações Unidas e seu Conselho de Segurança. É natural que um país como o nosso, que busca internamente ser cada vez mais justo, também sustente na esfera internacional a necessidade de democratização das relações entre os Estados. O desafio de consolidação de um mundo multipolar corresponde, no plano externo, ao projeto, essencialmente brasileiro, de proporcionar a todos o acesso às mesmas oportunidades.
(…)
Muito obrigada. 
Dilma Rousseff
Presidenta da República Federativa do Brasil

Think tanks: os melhores do mundo (ao que parece...)

Gostaria de chamar a atenção para este trabalho:

THE GLOBAL “GO-TO THINK TANKS” 2010
The Leading Public Policy Research Organizations In The World
James G. McGann, Ph.D.
Director
THE THINK TANKS AND CIVIL SOCIETIES PROGRAM
International Relations Program
University of Pennsylvania
Philadelphia, PA USA 19104-6305

Disponível neste link: http://www.gotothinktank.com/wp-content/uploads/2010GlobalGoToReport_ThinkTankIndex_UNEDITION_15_.pdf

TABLE OF CONTENTS
ACKNOWLEDGMENTS 4
INTRODUCTION 5
METHODOLOGY AND TIMELINE 6
GLOBAL TRENDS AND TRANSITIONS 14
NOMINATED THINK TANKS 22
THE TOP THINK TANKS IN THE WORLD (NON-US) 26
TOP THINK TANKS IN THE UNITED STATES 28
TOP THINK TANKS BY REGION 28
TOP THINK TANKS BY RESEARCH AREA (GLOBAL) 35
SPECIAL CATEGORIES 41
APPENDICES 50
BACKGROUND ON THE THINK TANKS AND CIVIL SOCITIES PROGRAM 73
THE RESEARCH TEAM 74

Nomination Categories Include:
1. Top Think Tank in the World
– Think Tank of the Year 2010 – Top Think Tank in the World
– Top Think Tanks Worldwide (Non-US)
– Top Think Tanks Worldwide (US and Non-US)
2. Top Think Tanks by Region
– Top Think Tanks in the United States
– Top Think Tanks in Latin America and the Caribbean
– Top Think Tanks in the Middle East and North Africa (MENA)
– Top Think Tanks in Sub-Saharan Africa
– Top Think Tanks in Western Europe
– Top Think Tanks in Central and Eastern Europe
– Top Think Tanks in Asia
3. Top Think Tanks by Research Area
– Top International Development Think Tanks
– Top Health Policy Think Tanks
– Top Environment Think Tanks
– Top Security and International Affairs Think Tanks
– Top Domestic Economic Policy Think Tanks
– Top International Economic Policy Think Tanks
– Top Social Policy Think Tanks
– Top Science and Technology Think Tanks
– Top Transparency and Good Governance Think Tanks
4. Top Think Tanks by Special Achievement
– Think Tanks with the Most Innovative Policy Ideas/Proposals
– Best New Think Tanks (established in the last 18 months)
– Outstanding Policy-Oriented Public Policy Research Program
– Best Use of the Internet to Engage the Public
– Best Use of the Media (Print or Electronic) to Communicate Programs and Research
– Best External Relations/Public Engagement Program
– Greatest Impact on Public Policy
– Best University Affiliated Think Tanks
– Best Government Affiliated Think Tanks
– Best Party Affiliated Think Tanks

Top 25 Think Tanks in Latin America and the Caribbean
Table #5
[Contem erros e repetições]
1. Fundacion Getulio Vargas, (Brazil)
2. Centro de Estudios Publicos (CEP), (Chile)
3. Centro Brasilerio de Relaciones Internacionales (CEBRI), (Brazil)
4. Centro de Implementacion de Politicas Publicas para la Equidad y el Crecimiento (CIPPEC), (Argentina)
5. Instituto Fernando Henrique Cardoso, (Brazil)
6. Fedesarrollo, (Colombia)
7. Center for Study of State and Society (CEDES), (Argentina)
8. Economic Commission for Latin America and the Caribbean (ECLAC), (Chile)
9. Libertad y Desarollo, (Chile)
10. Instituto de Pesquisa Economica Aplicada (IPEA) - Institute for Applied Economic Research, (Brazil)
11. Fundacion de Investigaciones Económicas Latinoamericanas, (Argentina)
12. Consejo Argentino para las Relaciones Internacionales (CARI), (Argentina)
13. Centro de Estudio de Realidad Economica y Social (CERES), (Uruguay)
14. Centro Brasileiro de Analisis y Planeamiento (CEBRAP), (Brazil)
15. Instituto Libertad y Democracia (ILD), (Peru)
16. Centro de Divulgacion del Conocimiento Economico (CEDICE Libertad), (Venezuela)
17. Corporacion de Estudios para Latinoamerica (CIEPLAN), (Chile)
18. Centro de Estudio de Realidad Economica y Social (CERES), (Uruguay)
19. Centro Latinoamericano de Economia Humana (CLAEH), (Uruguay)
20. Consejo Latinoamericano de Ciencias Sociales (CLACSO), (Argentina)
21. Fundacion Libertad, (Argentina)
22. Fundacion Ideas para la Paz, (Colombia)
23. Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales (FLACSO), (Costa Rica, Chile, Ecuador)
24. Grupo de Anelisis para el Desarrollo (GRADE), (Peru)
25. Instituto Ecuatoriano de Economia Politica (IEEP), (Ecuador)

Mais bolsas de estudo (como sao generosos esses franceses...)

Mais um pouco de utilidade pública (estudantil, para ser mais preciso):

Bolsa de excelência para mestrado na ENS-Lyon

A Ecole Normale Supérieure - ENS de Lyon abriu a seleção para a Bourse Ampère, uma bolsa de excelência acadêmica destinada a estudantes internacionais que desejam ingressar em formações de Mestrado (1 ou 2) nas áreas das ciências exatas, letras e ciências humanas.

Os estudantes selecionados receberão 1000 euros por mês durante 12 meses e estarão isentos do pagamento das taxas de inscrição administrativa da escola.

Para concorrer à bolsa o estudante deve ter até 26 anos de idade e comprovar nível avançado de proficiência em língua francesa.

Date limite de candidatura: 25 de fevereiro de 2011

Mais informações
http://www.ens-lyon.eu/23577289/0/fiche___pagelibre/&RH=ENS-LYON-FR-VENI

Bourses d'excellence Ampère 2011-12

L'ENS de Lyon propose à d'excellents étudiants internationaux des bourses pour intégrer un de ses masters en Sciences exactes, Lettres et Sciences humaines.

Liste des Masters proposés à l'ENS de Lyon

Critères de candidature :
Niveau d'études : M1 ou M2
Age : Etre âgé de 26 ans maximum à la date limite candidature (être né le ou après le 26 février 1984)
Nationalité : Etre de nationalité étrangère
Diplôme :
- Candidat en Master 1 : justifier de l'obtention du diplôme de Licence (équivalent à 180 crédits européens ECTS) ou d'un diplôme/niveau équivalent reconnu par l'ENS de Lyon
- Candidat en Master 2 : justifier du niveau Master 1 (équivalent à 240 crédits européens ECTS) ou d'un diplôme/niveau équivalent reconnu par l'ENS de Lyon (Exemple : MPhil )
Type de séjour : Inscription dans un Master 1 ou 2 de l'ENS. Les étudiants sélectionnés au niveau M2 ne pourront pas partir en séjour d'études ou stage à l'étranger
Montant de la bourse : 1000 euros/mois et exonération des droits d'inscription administratif
Durée de la bourse :
- M2 : 12 mois
- M1 : 12 mois, renouvelable 12 mois en M2 sous réserve que l'étudiant remplisse les critères académiques

Nombre de bourses :
- 10 en Sciences exactes
- 10 en Lettres et Sciences humaines

Niveau de langue recommandé :
- Candidat en Lettres et Sciences humaines :
Niveau de français suffisant pour intégrer dans de bonnes conditions la formation prévue : Niveau C1 recommandé.
Fournir obligatoirement une attestation de votre niveau de français.

- Candidat en Sciences exactes :
Niveau de français et/ou anglais suffisant pour intégrer dans de bonnes conditions la formation prévue.
Fournir obligatoirement une attestation de votre niveau de français et d'anglais

Calendrier
Date limite de réception des dossiers : 25 février 2011
Envoyer le formulaire de candidature et les documents requis à :
École normale supérieure de Lyon
Service mobilité internationale - Bourses Ampère
15 parvis René Descartes - BP 7000
69342 Lyon Cedex 07 - FRANCE

Les dossiers incomplets ne seront pas pris en compte.

Date de réponse : Début mai 2011. Si votre demande est acceptée, vous recevrez une lettre de pré-inscription et les démarches pour votre inscription définitive.

Contact :
Tél : +33 4 37 37 66 82
Fax : +33 4 37 37 63 60
email: ampere.scholarship@ens-lyon.fr

Postagem em destaque

Livro Marxismo e Socialismo finalmente disponível - Paulo Roberto de Almeida

Meu mais recente livro – que não tem nada a ver com o governo atual ou com sua diplomacia esquizofrênica, já vou logo avisando – ficou final...