Um artigo importante do correspondente do Le Monde na Alemanha, que toca na questão mais relevante para o desenvolvimento dos povos e a prosperidade das sociedades: ganhos de produtividade.
Socialistas em geral se interessam pelo nível dos salários, pela distribuição dos ganhos e pela repartição das riquezas, de forma geral, esquecendo-se que tudo isso precisa ser ganho, produzido, criado em primeiro lugar.
Os alemães, que tinham o maior custo salarial unitário da Europa, com benefícios sociais extensíssimos -- colônia de férias com muitas amenidades para todos os trabalhadores e, curiosamente, eram os que menos trabalhavam na Europa, com dezenas de feriados -- aprenderam uma lição, com a unificação e com as diversas crises que eles viveram depois dela: não dá para viver distribuindo sem produzir.
Voltaram aos velhos hábitos de trabalho duro e de ganhos de produtividade.
Os franceses, e os brasileiros, deveriam aprender com isso.
Paulo Roberto de Almeida
Compétitivité allemande, la myopie française
Frédéric Lemaître
Le Monde, 12.02.11
Le contraste est saisissant. Fin 2008, Nicolas Sarkozy ne pouvait cacher sa satisfaction : "La France agit, l'Allemagne réfléchit", ironisait-il, opposant la rapidité de la réaction française à la prudence allemande face à la crise financière. Février 2011 : Nicolas Sarkozy et Angela Merkel présentent le "pacte de compétitivité" que, selon eux, l'Europe devrait adopter, mais nul ne s'y trompe : si l'idée initiale est effectivement française, le contenu dudit pacte est allemand.
Dans le fameux couple, l'Allemagne a pris le leadership. Il est vrai qu'en matière de compétitivité, les chiffres parlent d'eux-mêmes. En 2010, la France affiche son huitième déficit commercial d'affilée : 51,4 milliards d'euros, alors que l'Allemagne présente un excédent de 154,3 milliards, le dix-septième d'affilée.
Pour expliquer cette divergence, gauche et droite avancent la même explication : le coût du travail, qui serait désormais moins élevé de l'autre côté du Rhin. L'institut COE-Rexecode a remis, fin janvier, à Eric Besson, ministre de l'industrie, un énième rapport sur l'écart de compétitivité entre les deux pays. On y lit qu'"il ne fait aucun doute que le coût de l'heure de travail a augmenté plus rapidement en France qu'en Allemagne depuis dix ans, et qu'il s'établit, aujourd'hui, au moins au niveau du coût allemand et plus probablement au-dessus. En outre, les coûts salariaux unitaires (...) qui tiennent compte de l'évolution relative de la productivité, ont progressé d'un peu moins de 3 %, entre début 2000 et fin 2007 en France, alors qu'ils reculaient de 11 % en Allemagne. L'écart qui s'est creusé est ainsi de 14 % et suffit à expliquer très largement la divergence de compétitivité."
En réponse, la fondation Terra Nova, proche du Parti socialiste, expliquait, le 7 février, qu'"on commente le dynamisme économique de l'Allemagne : c'est pourtant son atonie qui est frappante. L'explication est simple : le boom des exportations n'a pas relancé la croissance, car il a été gagé sur la contraction de la demande interne. La logique politique implicite est insoutenable : appauvrir les salariés allemands pour qu'ils soient compétitifs sur le marché mondial. Cet appauvrissement est réel : le revenu par habitant allemand était supérieur de 15 % à la France en 2000 ; il est aujourd'hui inférieur de 10 %."
Que l'Allemagne, après une décennie passée à gérer les conséquences de sa réunification, fasse tout, depuis dix ans, pour redevenir compétitive, en ayant notamment recours à une réelle modération salariale, est évident. Les lois Hartz, adoptées par le gouvernement SPD-Verts au début des années 2000, ont visé à remettre les chômeurs au travail et à accroître la flexibilité. Les demandeurs d'emploi doivent prendre le poste qu'on leur propose, même s'il ne correspond pas à leur qualification et n'est qu'à temps partiel.
Sur une population active de 60 millions de personnes, on compte 5 millions de salariés à temps partiel, plus 5 millions de personnes disposant d'un "mini-job" (400 euros pour vingt heures par semaine) et près de 1 million d'intérimaires. Or ces derniers gagnent environ deux fois moins que les salariés qu'ils sont supposés remplacer. Un intérimaire sur huit a d'ailleurs droit aux prestations sociales réservées aux personnes pauvres. Résultat : 15,5 % des Allemands vivaient en 2008 (derniers chiffres connus) sous le seuil de pauvreté, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne européenne, mais en nette augmentation par rapport aux années précédentes.
Cela ne signifie pas que le pays s'appauvrit mais que les inégalités augmentent. Car, globalement, le pays va bien. L'hebdomadaire The Economist (du 5 février) parle même de "miracle allemand". Si l'on prend l'évolution du produit national brut (PNB) par habitant, note le journal, l'Allemagne est le pays du G7 où la croissance a été la plus forte ces dix dernières années : + 0,9 % par an en moyenne, davantage qu'aux Etats-Unis (+ 0,7 %) et en France (+ 0,6 %). Les chiffres du Fonds monétaire international (FMI) ne corroborent pas l'analyse de Terra Nova. En 2000, le PIB par habitant était un peu plus élevé en Allemagne qu'en France (25 130 euros contre 24 430 euros) et cet écart a tendance à croître. En 2010, le PIB par habitant était de 27 470 euros en Allemagne, contre 25 792 euros en France.
Il y a peu de chances que l'écart se réduise en 2011 : le moral des chefs d'entreprise allemands n'a jamais été aussi haut, et les instituts de prévision misent sur une croissance comprise entre 2,5 % et 3 % cette année - plus qu'en France. Les salariés devraient en profiter. Pour la première fois depuis 1994, le pouvoir d'achat réel a augmenté de 1,1 % en 2010, selon l'institut WSI, proche des syndicats. Pour 2011, les négociations salariales avancent rapidement. Volkswagen a conclu, le 8 février, avec le syndicat IG Metall, un accord prévoyant une hausse de 3,2 % des salaires, en 2011, plus une prime comprise entre 500 et 890 euros.
Pour remercier les salariés qui ont accepté, en 2009, de passer à temps partiel pendant la crise, plusieurs entreprises, comme Siemens ou Bosch, ont avancé de plusieurs mois les augmentations de 2011. Daimler va distribuer 125 millions d'euros de primes à ses salariés dans le monde, soit près de 1 000 euros par personne.
Croire que c'est surtout grâce à la modération salariale que l'Allemagne est plus compétitive que la France sur les marchés mondiaux relève, au mieux, de la myopie. Un technicien travaillant dans l'automobile n'a rien à envier à son collègue français. En revanche, les caissières des supermarchés sont encore plus exploitées en Allemagne, et les emplois de services à la personne y sont payés une misère.
Une anecdote résume la différence entre les deux pays. Commentant le déficit du commerce extérieur français, le secrétaire d'Etat Pierre Lellouche a indiqué qu'"il reflète essentiellement l'évolution de la facture énergétique". Nous voilà rassurés. En revanche, Mme Merkel a jeté un froid en indiquant que le monde n'attendait pas l'Allemagne pour innover, et qu'il ne saurait être question de se reposer sur ses lauriers.
Article paru dans l'édition du 13.02.11
Temas de relações internacionais, de política externa e de diplomacia brasileira, com ênfase em políticas econômicas, viagens, livros e cultura em geral. Um quilombo de resistência intelectual em defesa da racionalidade, da inteligência e das liberdades democráticas. Ver também minha página: www.pralmeida.net (em construção).
sábado, 12 de fevereiro de 2011
Egito resolvido; agora a hora do Iran?: acabam de proibir dia dos namorados
Toda ditadura é ridícula em suas proibições, censuras, vetos, tentativas de isolar o país do mundo, e suas "influências nefastas".
A teocracia iraniana acaba de proibir o St. Valentine's Day, ou dia dos namorados na tradição americana, que deve ocorrer nesta próxima semana, no mesmo momento em que estão convocadas duas grandes manifestações em Teheran: uma a favor do regime, claro, para comemorar a revolução de 1979 (com seus camponeses trazidos em ônibus do governo), a outra para sustentar as revoluções na Tunísia e no Egito, convocada pela oposição (o "movimento verde") e certamente objeto de repressão preventiva da Guarda Revolucionária.
Teremos mortos, certamente, nessa segunda manifestação, e muitos presos, e mais execuções, contra prisioneiros políticos, mais repressão, mais barbaridades, que serão condenadas pela comunidade internacional (com notas do MRE condenando a violência e apelando para uma solução pacífica).
Abaixo uma matéria sobre o Irã.
Paulo Roberto de Almeida
Iran Girds for Anti-State Protests
By FARNAZ FASSIHI
The Wall Street Journal, February 12, 2011
The Iranian state commemorated the 32nd anniversary of its Islamic Revolution on Friday with victory parades, as it tried to squelch counter demonstrations planned across the country for Monday.
Iran’s pro-democracy Green Movement has called people to the streets in solidarity with protestors in Egypt and Tunisia, as the call gained momentum on blogs and social networking sites, with over 30,000 people pledging to participate on one protest group’s Facebook page.
Iranian youth activists got a nod from Wael Ghonim, the Google executive and Egyptian protest leader, who showed up on Tahrir Square wearing the signature green wrist band of Iran’s opposition.
“I tell all Iranians that you should learn from Egyptians because we learned from you,” Mr. Ghonim told an Iranian human rights group on Thursday. His comments and picture were widely posted on opposition websites and blogs.
In Tehran and other big Iranian cities this week residents scribbled on paper money, “End executions, stop dictatorship,” and spray painted “Tahrir Square”—the central location of recent Egyptian protests—on traffic signs on Tehran’s Azadi square, the site of Iran’s anti-government protests in 2009.
Word of the Monday protests spread in buses and taxes, and one Tehran resident said neighbors buzzed each other’s doorbells to tip them off.
“We called for a demonstration to show our movement is alive and to stop the Iranian government’s propaganda abuse of pro-democracy movements in the region,” said opposition leader Mehdi Karroubi through an intermediary.
Mr. Karoubi has been under house arrest in Tehran since Thursday with only his wife permitted to visit him and all communication to his home cut off, according to his website. At least six relatives and advisors to Mr. Karoubi and opposition leader Mir Hossein Mousavi have been arrested in the past day, their offices said.
Iran’s leadership has said in recent weeks that the 1979 Islamic Revolution has inspired the popular uprisings in the region. Several Egyptian and Tunisian opposition parties have publicly rejected that notion.
On Friday, Iranian state media broadcast scenes of pro-government protests in Tehran with people waving flags and chanting “Death to America.” A split screen showed Egyptians gathering in Tahrir Square.As news broke of Egyptian President Hosni Mubarak’s resignation, Iranian state television ran headlines of “between two revolutions, Egypt and Iran.”
Iranian officials said in recent days that if people wanted to show support for the regional movements they should join the government-sanctioned rally rather than the opposition rallies, which it said aimed to sow divisions.
The government has already begun preemptive measures to stop Monday’s planned demonstration by deploying larger-than-normal numbers of security forces around Tehran.
Revolutionary Guard commander Hossein Hamedani said on Tuesday the opposition supporters were “nothing but dead corpses,” according to the official news agency IRNA.
Since uprisings swept across the Middle East last month, Iran’s government has taken extraordinary measures to suppress dissent. It has executed one person every nine hours since Jan. 1, breaking the per- capita world record, human rights groups say. In January alone, Iran executed 87 people, the state media reported. That one-month tally is higher than the total annual executions in 2005, the year President Mahmoud Ahmadinejad came to power.
Analysts say the judicial process has been hasty and at least three victims were political prisoners arrested during the 2009 anti-government protests.
“The executions are a political message to the population: ‘don’t even think about unrest, we are in control and this is your punishment,’ ” said Hadi Ghaemi, the director of International Campaign for Human Rights in Iran, an independent organization based in New York.
Iranian officials defended the executions, all by hanging, by saying the victims were criminals charged with drug trafficking, adultery and other crimes.
Ramin Mehmanparast, spokesman for Iran’s foreign ministry, told reporters this week that Iran rejected the international outcry over the executions. “It is really deplorable that those countries which claim to defend human rights and pose as civilized support cases involving crime, adultery or drug trafficking,” Mr. Mehmanparast said.
The executions have caused many ordinary middle class families to retreat from political activism because of the high potential costs to their families’ safety.
Others, mostly student activists and youth, say the execution reports are making them more resolved to fight for more political freedom. “Yes we are all afraid of violence but we are no less than the Egyptians, if they can do it so can we,” said a 32-year-old marketing consultant.
The spike in executions is bringing international repercussions for Iran. The Netherlands suspended diplomatic ties with Iran and recalled its ambassador. over the case of an Iranian-Dutch woman, Zahra Bahrami.
Ms. Bahrami, 45 years old, was arrested at a protest in 2009 and first charged with threatening national security by sending information to foreign media outlets. She was subsequently charged with drug trafficking and executed on Jan. 29. Ms. Bahrami’s family said she was an innocent political prisoner and they weren’t notified of the execution nor the location of her body, which they say was secretly buried.
Fatemeh Akhalghi’s husband, Iranian-Canadian Saeed Malekpour, was given the death sentence in December on charges of helping opposition websites and creating pornographic websites, accusations the family denies.
“I live in panic every day I think they might hang him in secret,” Ms. Akhlaghi says in a telephone interview from Canada. “It’s all about teaching other dissidents a lesson.”
Write to Farnaz Fassihi at farnaz.fassihi@wsj.com
A teocracia iraniana acaba de proibir o St. Valentine's Day, ou dia dos namorados na tradição americana, que deve ocorrer nesta próxima semana, no mesmo momento em que estão convocadas duas grandes manifestações em Teheran: uma a favor do regime, claro, para comemorar a revolução de 1979 (com seus camponeses trazidos em ônibus do governo), a outra para sustentar as revoluções na Tunísia e no Egito, convocada pela oposição (o "movimento verde") e certamente objeto de repressão preventiva da Guarda Revolucionária.
Teremos mortos, certamente, nessa segunda manifestação, e muitos presos, e mais execuções, contra prisioneiros políticos, mais repressão, mais barbaridades, que serão condenadas pela comunidade internacional (com notas do MRE condenando a violência e apelando para uma solução pacífica).
Abaixo uma matéria sobre o Irã.
Paulo Roberto de Almeida
Iran Girds for Anti-State Protests
By FARNAZ FASSIHI
The Wall Street Journal, February 12, 2011
The Iranian state commemorated the 32nd anniversary of its Islamic Revolution on Friday with victory parades, as it tried to squelch counter demonstrations planned across the country for Monday.
Iran’s pro-democracy Green Movement has called people to the streets in solidarity with protestors in Egypt and Tunisia, as the call gained momentum on blogs and social networking sites, with over 30,000 people pledging to participate on one protest group’s Facebook page.
Iranian youth activists got a nod from Wael Ghonim, the Google executive and Egyptian protest leader, who showed up on Tahrir Square wearing the signature green wrist band of Iran’s opposition.
“I tell all Iranians that you should learn from Egyptians because we learned from you,” Mr. Ghonim told an Iranian human rights group on Thursday. His comments and picture were widely posted on opposition websites and blogs.
In Tehran and other big Iranian cities this week residents scribbled on paper money, “End executions, stop dictatorship,” and spray painted “Tahrir Square”—the central location of recent Egyptian protests—on traffic signs on Tehran’s Azadi square, the site of Iran’s anti-government protests in 2009.
Word of the Monday protests spread in buses and taxes, and one Tehran resident said neighbors buzzed each other’s doorbells to tip them off.
“We called for a demonstration to show our movement is alive and to stop the Iranian government’s propaganda abuse of pro-democracy movements in the region,” said opposition leader Mehdi Karroubi through an intermediary.
Mr. Karoubi has been under house arrest in Tehran since Thursday with only his wife permitted to visit him and all communication to his home cut off, according to his website. At least six relatives and advisors to Mr. Karoubi and opposition leader Mir Hossein Mousavi have been arrested in the past day, their offices said.
Iran’s leadership has said in recent weeks that the 1979 Islamic Revolution has inspired the popular uprisings in the region. Several Egyptian and Tunisian opposition parties have publicly rejected that notion.
On Friday, Iranian state media broadcast scenes of pro-government protests in Tehran with people waving flags and chanting “Death to America.” A split screen showed Egyptians gathering in Tahrir Square.As news broke of Egyptian President Hosni Mubarak’s resignation, Iranian state television ran headlines of “between two revolutions, Egypt and Iran.”
Iranian officials said in recent days that if people wanted to show support for the regional movements they should join the government-sanctioned rally rather than the opposition rallies, which it said aimed to sow divisions.
The government has already begun preemptive measures to stop Monday’s planned demonstration by deploying larger-than-normal numbers of security forces around Tehran.
Revolutionary Guard commander Hossein Hamedani said on Tuesday the opposition supporters were “nothing but dead corpses,” according to the official news agency IRNA.
Since uprisings swept across the Middle East last month, Iran’s government has taken extraordinary measures to suppress dissent. It has executed one person every nine hours since Jan. 1, breaking the per- capita world record, human rights groups say. In January alone, Iran executed 87 people, the state media reported. That one-month tally is higher than the total annual executions in 2005, the year President Mahmoud Ahmadinejad came to power.
Analysts say the judicial process has been hasty and at least three victims were political prisoners arrested during the 2009 anti-government protests.
“The executions are a political message to the population: ‘don’t even think about unrest, we are in control and this is your punishment,’ ” said Hadi Ghaemi, the director of International Campaign for Human Rights in Iran, an independent organization based in New York.
Iranian officials defended the executions, all by hanging, by saying the victims were criminals charged with drug trafficking, adultery and other crimes.
Ramin Mehmanparast, spokesman for Iran’s foreign ministry, told reporters this week that Iran rejected the international outcry over the executions. “It is really deplorable that those countries which claim to defend human rights and pose as civilized support cases involving crime, adultery or drug trafficking,” Mr. Mehmanparast said.
The executions have caused many ordinary middle class families to retreat from political activism because of the high potential costs to their families’ safety.
Others, mostly student activists and youth, say the execution reports are making them more resolved to fight for more political freedom. “Yes we are all afraid of violence but we are no less than the Egyptians, if they can do it so can we,” said a 32-year-old marketing consultant.
The spike in executions is bringing international repercussions for Iran. The Netherlands suspended diplomatic ties with Iran and recalled its ambassador. over the case of an Iranian-Dutch woman, Zahra Bahrami.
Ms. Bahrami, 45 years old, was arrested at a protest in 2009 and first charged with threatening national security by sending information to foreign media outlets. She was subsequently charged with drug trafficking and executed on Jan. 29. Ms. Bahrami’s family said she was an innocent political prisoner and they weren’t notified of the execution nor the location of her body, which they say was secretly buried.
Fatemeh Akhalghi’s husband, Iranian-Canadian Saeed Malekpour, was given the death sentence in December on charges of helping opposition websites and creating pornographic websites, accusations the family denies.
“I live in panic every day I think they might hang him in secret,” Ms. Akhlaghi says in a telephone interview from Canada. “It’s all about teaching other dissidents a lesson.”
Write to Farnaz Fassihi at farnaz.fassihi@wsj.com
sexta-feira, 11 de fevereiro de 2011
Acabou o pais de todos? (perguntar ofende, ao que parece...)
Parece que o novo slogan do governo já não é mais aquele, todo colorido:
BRASIL, um país de todos
Agora parece que virou:
País Rico é País sem Pobreza
Parece que perderam a imaginação também.
Eu realmente gostaria de encontrar o gênio do marketing que encontrou, bolou, tropeçou nesse slogan tão imaginativo, tão criativo, tão diferente, tão longe do banal e do esperado, tão tautológico, tão idiota...
BRASIL, um país de todos
Agora parece que virou:
País Rico é País sem Pobreza
Parece que perderam a imaginação também.
Eu realmente gostaria de encontrar o gênio do marketing que encontrou, bolou, tropeçou nesse slogan tão imaginativo, tão criativo, tão diferente, tão longe do banal e do esperado, tão tautológico, tão idiota...
Acabou a diplomacia Sul-Sul? (perguntar nao ofende...)
Brasil não fará alianças automáticas no G-20
Assis Moreira | De Genebra
Valor Econômico, 11/02/2011
O Brasil vai se posicionar, tema por tema, e sem alianças automáticas, na reunião do G-20 que acontece semana que vem, em Paris, sob a presidência da França. Fontes do governo sinalizam que o país tratará de questões cruciais, como câmbio, volatilidade dos preços agrícolas e reforma do sistema monetário internacional, de maneira pragmática e centrado no interesse nacional.
A grande questão nos últimos dias tem sido se o Brasil vai evoluir sua posição sobre a guerra cambial e os desequilíbrios internacionais, considerando de um lado a forte relação comercial e de investimentos com a China, e de outro, a demanda dos EUA para que o país participe de "esforço multilateral" para pressionar Pequim e outros países com moedas desvalorizadas.
O país terá posição de equidistância entre EUA e China, indica uma alta fonte. Brasília tem criticado americanos e chineses com moedas desvalorizadas, enquanto o Brasil está com a moeda mais valorizada entre os membros do G-20, situação pouco suportável para exportadores e para a competitividade.
O diretor-executivo do Brasil, e de mais oito países, no Fundo Monetário Internacional (FMI), Paulo Nogueira Batista Junior, expressa sua opinião sobre o que, no governo, se fala apenas informalmente. "A posição no G-20 deve ser centrada no interesse nacional" diz. "Com o mundo tão instável, e mudando tão rapidamente, é difícil, talvez pouco aconselhável, buscar manter relações inalteradas, estáveis e de longo prazo com outros paises, com exceção provavelmente do Mercosul e da América do Sul. Todas as alianças financeiras, econômicas, devem passar por reavaliação constante."
No FMI, a aliança dos Bric - Brasil, Rússia, Índia e China - foi muito forte em 2008 e 2009, mas não mostrou a mesma coesão em 2010, pela divergências sobretudo com os chineses. Na reforma das cotas, concluída ano passado, Pequim adotou postura mais branda que os outros três integrantes do grupo, não insistindo tanto numa transferência mais expressiva de poder dos desenvolvidos para os emergentes. A China foi o país que obteve os maiores ganhos na reforma das cotas.
Ou seja, não há aliança automática com emergentes ou China. Diferentes assessores do governo notam que o Brasil tem interesses muito diversificados, e as alianças evoluem.
Em temas cruciais da agenda do G-20 e do FMI, as coincidências de posição variam conforme os parceiros. O Brasil está mais próximo da França e da China, e mais distante dos EUA e do Canadá, por um sistema monetário internacional menos dependente do dólar e contra o "exorbitante privilégio" da moeda americana. Sobre gestão do movimento de capitais, os franceses estão mais próximos da posição brasileira. Sobre volatilidade dos preços agrícolas, o país tem proximidade com os EUA, que tambem são exportadores de commodities.
"Se nossos interesses forem coincidentes com a China ou EUA, estaremos com um ou outro no G-20", diz Nogueira Batista, falando em nome pessoal. "Se os americanos tiverem algo a nos oferecer, não temos por que não ter posições e atuacao comum com eles. Mas o mesmo se aplica aos chineses ou franceses."
Na semana que vem, em Paris, o ministro da Fazenda, Guido Mantega, e o presidente do Banco Central, Alexandre Tombini, devem colocar em ação esse posicionamento. Discutirão com seus colegas do G-20 uma lista de "parâmetros indicativos" para definir países com déficits ou superávits comerciais excessivos e fazer correções em suas políticas.
O Valor apurou que os quatro indicadores na mesa são: contas correntes, taxa de câmbio e reservas, posição das finanças públicas (déficit fiscal ou dívida) e finanças públicas (poupança ou dívida). A lista tem apoio da "maioria dos países", portanto não de todos. E como o G-20 é um mecanismo de consenso, basta um país se opor para uma proposta naufragar.
Sem surpresa, a China quer frear a discussão sobre câmbio, temendo que o exercício seja basicamente para pressionar pela revalorização de sua moeda. Outros países tentar convencer Pequim que não se trata de pacote anti-China. Mas Pequim quer saber desde já o resultado de avaliações futuras.
Sobre a volatilidade dos preços agrícolas, a França aparece com uma nova prioridade a cada dia. Agora, a ministra de Finanças, Cristine Lagarde, fala que o objetivo é "proteger os consumidores".
De seu lado, o Brasil quer evitar regulação de mercado, mas já aceita examinar os impactos da volatilidade das commodities, em especial dos aumentos recentes de preços, sobre os países importadores mais pobres, que são afetados com o aumento do custo de alimentos.
Assis Moreira | De Genebra
Valor Econômico, 11/02/2011
O Brasil vai se posicionar, tema por tema, e sem alianças automáticas, na reunião do G-20 que acontece semana que vem, em Paris, sob a presidência da França. Fontes do governo sinalizam que o país tratará de questões cruciais, como câmbio, volatilidade dos preços agrícolas e reforma do sistema monetário internacional, de maneira pragmática e centrado no interesse nacional.
A grande questão nos últimos dias tem sido se o Brasil vai evoluir sua posição sobre a guerra cambial e os desequilíbrios internacionais, considerando de um lado a forte relação comercial e de investimentos com a China, e de outro, a demanda dos EUA para que o país participe de "esforço multilateral" para pressionar Pequim e outros países com moedas desvalorizadas.
O país terá posição de equidistância entre EUA e China, indica uma alta fonte. Brasília tem criticado americanos e chineses com moedas desvalorizadas, enquanto o Brasil está com a moeda mais valorizada entre os membros do G-20, situação pouco suportável para exportadores e para a competitividade.
O diretor-executivo do Brasil, e de mais oito países, no Fundo Monetário Internacional (FMI), Paulo Nogueira Batista Junior, expressa sua opinião sobre o que, no governo, se fala apenas informalmente. "A posição no G-20 deve ser centrada no interesse nacional" diz. "Com o mundo tão instável, e mudando tão rapidamente, é difícil, talvez pouco aconselhável, buscar manter relações inalteradas, estáveis e de longo prazo com outros paises, com exceção provavelmente do Mercosul e da América do Sul. Todas as alianças financeiras, econômicas, devem passar por reavaliação constante."
No FMI, a aliança dos Bric - Brasil, Rússia, Índia e China - foi muito forte em 2008 e 2009, mas não mostrou a mesma coesão em 2010, pela divergências sobretudo com os chineses. Na reforma das cotas, concluída ano passado, Pequim adotou postura mais branda que os outros três integrantes do grupo, não insistindo tanto numa transferência mais expressiva de poder dos desenvolvidos para os emergentes. A China foi o país que obteve os maiores ganhos na reforma das cotas.
Ou seja, não há aliança automática com emergentes ou China. Diferentes assessores do governo notam que o Brasil tem interesses muito diversificados, e as alianças evoluem.
Em temas cruciais da agenda do G-20 e do FMI, as coincidências de posição variam conforme os parceiros. O Brasil está mais próximo da França e da China, e mais distante dos EUA e do Canadá, por um sistema monetário internacional menos dependente do dólar e contra o "exorbitante privilégio" da moeda americana. Sobre gestão do movimento de capitais, os franceses estão mais próximos da posição brasileira. Sobre volatilidade dos preços agrícolas, o país tem proximidade com os EUA, que tambem são exportadores de commodities.
"Se nossos interesses forem coincidentes com a China ou EUA, estaremos com um ou outro no G-20", diz Nogueira Batista, falando em nome pessoal. "Se os americanos tiverem algo a nos oferecer, não temos por que não ter posições e atuacao comum com eles. Mas o mesmo se aplica aos chineses ou franceses."
Na semana que vem, em Paris, o ministro da Fazenda, Guido Mantega, e o presidente do Banco Central, Alexandre Tombini, devem colocar em ação esse posicionamento. Discutirão com seus colegas do G-20 uma lista de "parâmetros indicativos" para definir países com déficits ou superávits comerciais excessivos e fazer correções em suas políticas.
O Valor apurou que os quatro indicadores na mesa são: contas correntes, taxa de câmbio e reservas, posição das finanças públicas (déficit fiscal ou dívida) e finanças públicas (poupança ou dívida). A lista tem apoio da "maioria dos países", portanto não de todos. E como o G-20 é um mecanismo de consenso, basta um país se opor para uma proposta naufragar.
Sem surpresa, a China quer frear a discussão sobre câmbio, temendo que o exercício seja basicamente para pressionar pela revalorização de sua moeda. Outros países tentar convencer Pequim que não se trata de pacote anti-China. Mas Pequim quer saber desde já o resultado de avaliações futuras.
Sobre a volatilidade dos preços agrícolas, a França aparece com uma nova prioridade a cada dia. Agora, a ministra de Finanças, Cristine Lagarde, fala que o objetivo é "proteger os consumidores".
De seu lado, o Brasil quer evitar regulação de mercado, mas já aceita examinar os impactos da volatilidade das commodities, em especial dos aumentos recentes de preços, sobre os países importadores mais pobres, que são afetados com o aumento do custo de alimentos.
A desastrada diplomacia de Lula - Joao Mellao Neto
Eu diria que "desastrada" é uma caracterização inapropriada, talvez insuficiente...
Paulo Roberto de Almeida
A desastrada diplomacia de Lula
João Mellão Neto
O Estado de S.Paulo, 11 de fevereiro de 2011
Aos 40 dias de governo, Dilma Rousseff tem dado seguidos sinais de que sua gestão não será uma continuação da anterior. Nem poderia. Ela não teria como competir com Lula no seu principal quesito, que é o carisma. Ele tem uma história de vida fascinante, à qual alia uma retórica arrebatadora. Dilma terá de compensar tudo isso firmando uma imagem diferente. Em princípio - ao que parece - ela o fará primando pela racionalidade, pela firmeza e pela eficiência. Isso tudo a levará a divergir de seu criador. Ao menos no que tange aos aspectos mais polêmicos e heterodoxos de sua administração. Política exterior, por exemplo. Dilma já declarou que se vai contentar em defender valores universais, tais como os direitos humanos. E, também, em respeitar e fazer que sejam respeitados todos os acordos e contratos que forem estabelecidos com as demais nações.
Dilma não pretende seguir a espetaculosa diplomacia de Lula. Nos últimos oito anos, o nosso incansável ex-presidente perambulou e predicou pelo mundo inteiro. Agora já dá para fazer um balanço dos resultados.
Lula fez-se presente nas mais obscuras e desconhecidas nações da África. Oficialmente o fez para incrementar o nosso comércio. Na prática, tudo o que conseguiu foi alimentar nossa curiosidade por geografia.
Como um pai generoso, mostrou-se condescendente com todas as diabruras de nossos vizinhos, aqui, da América Latina. Triplicou o valor que o Brasil paga pela eletricidade do Paraguai, entregou refinarias brasileiras à Bolívia, defendeu intransigentemente a Venezuela, exaltou o regime de Cuba e cedeu a todas as chantagens comerciais da Argentina. Tudo a pretexto de manter uma política de boa vizinhança.
Comprou briga com os EUA a título de reafirmar a nossa autonomia, reconheceu a China como "economia de mercado", cortejou a França como "parceira estratégica", irritou tanto árabes como israelenses ao tentar intermediar os seus conflitos e se indispôs com o resto do mundo ao dar legitimidade ao regime vira-latas de Ahmadinejad, no Irã.
Fez tudo isso com o manifesto objetivo de conseguir para nós uma cadeira permanente no Conselho de Segurança da ONU. E também, segundo ele, para fazer brilhar a imagem do Brasil no exterior. Quais foram os resultados? Vamos lá.
Os países africanos receberam Lula com grandes festas, e não passou disso. No que diz respeito ao comércio, eles não têm dinheiro para comprar nada da gente e nós não temos interesse em comprar nada deles. Fazer um intercâmbio de coqueiros talvez funcione.
Aqui, na América Latina, a imagem do Brasil é a de um grande e balofo cão São Bernardo que, na ânsia de agradar, faz papel de bobo perante os seus coleguinhas menores. A tão almejada "liderança natural" do Brasil no subcontinente, assim, ainda está muito longe de ser alcançada.
Ao contrário. Na Unasul e no Foro de São Paulo quem dá as cartas é Hugo Chávez, que, aliás, se valeu da vaidade e da boa-fé de Lula para nos pôr em situações difíceis. Foi ele que instigou Evo Morales, da Bolívia, a nacionalizar as empresas brasileiras e também transformou a nossa embaixada em Honduras em casa de repouso do ex-presidente de lá.
Lula dispôs-se até a enviar tropas brasileiras para garantir a paz no Haiti. Nossos soldados estão nesse país até hoje. E já faz mais de seis anos. Ninguém sabe quando e como sairemos de lá. Que benefício este gesto de generosidade nos trouxe? Nenhum. Quando ocorreu algo realmente sério - um terremoto -, os norte-americanos trataram de desembarcar por lá e resolver o problema sozinhos. Não confiaram nos nossos pracinhas para nada.
A propósito dos EUA, os nossos gestos de hostilidade a eles serviram apenas para reafirmar a nossa pretensa autonomia terceiro-mundista. Em termos comerciais e políticos, foi um verdadeiro desastre. Logo que assumiu a presidência, Barack Obama cuidou de afirmar, em público, que Lula era "o cara". O nosso presidente levou a gentileza ao pé da letra, acreditou que era realmente um sujeito "especial", e passou a esnobar o colega e o seu país.
Não que os norte-americanos tenham ficado muito sentidos com isso. Apenas o Departamento de Estado riscou o Brasil do mapa e, em consequência, nós perdemos uma chance histórica de vender etanol a eles. Obama já tinha declarado a sua intenção de buscar, em curto prazo, fontes "limpas" de combustível.
Quanto aos outros dois países ricos que Lula cultivou, ocorreu o seguinte: a China aproveitou o status de economia de mercado que o Brasil lhe concedeu para nos entupir de bugigangas fabricadas por lá. E nós não podemos mais levantar nenhuma barreira contra isso. Já quanto à França, a simpatia dela nos custou a promessa de lhes comprarmos três dezenas de aviões de combate.
Agora, a obra-prima da desastrada diplomacia lulista foi a inconsequente tentativa de intermediar um acordo em torno do programa nuclear iraniano. Será que o nosso ex-presidente estava tão cheio de si a ponto de acreditar - como ele mesmo declarou em público - que estava "conseguindo, em 24 horas, o que os americanos não obtiveram em 20 anos"?
O que o Brasil conseguiu, de fato, foi atrapalhar a negociação internacional de sanções contra o Irã. O mundo zangou-se por causa da nossa intromissão e o Brasil ficou com a fama de "parceiro não confiável".
Até os países africanos - que Lula tanto cultivou - votaram contra a proposta brasileira na ONU. E nós contávamos com o apoio deles... Com tudo isso, o tão almejado assento permanente no Conselho de Segurança ficou ainda mais distante.
Pensando bem, será que valeu a pena?
JORNALISTA, DEPUTADO ESTADUAL, FOI DEPUTADO FEDERAL, SECRETÁRIO E MINISTRO DE ESTADO. E-MAIL: J.MELLAO@UOL.COM.BR. BLOG: WWW.BLOGDOMELLAO.COM.BR
Paulo Roberto de Almeida
A desastrada diplomacia de Lula
João Mellão Neto
O Estado de S.Paulo, 11 de fevereiro de 2011
Aos 40 dias de governo, Dilma Rousseff tem dado seguidos sinais de que sua gestão não será uma continuação da anterior. Nem poderia. Ela não teria como competir com Lula no seu principal quesito, que é o carisma. Ele tem uma história de vida fascinante, à qual alia uma retórica arrebatadora. Dilma terá de compensar tudo isso firmando uma imagem diferente. Em princípio - ao que parece - ela o fará primando pela racionalidade, pela firmeza e pela eficiência. Isso tudo a levará a divergir de seu criador. Ao menos no que tange aos aspectos mais polêmicos e heterodoxos de sua administração. Política exterior, por exemplo. Dilma já declarou que se vai contentar em defender valores universais, tais como os direitos humanos. E, também, em respeitar e fazer que sejam respeitados todos os acordos e contratos que forem estabelecidos com as demais nações.
Dilma não pretende seguir a espetaculosa diplomacia de Lula. Nos últimos oito anos, o nosso incansável ex-presidente perambulou e predicou pelo mundo inteiro. Agora já dá para fazer um balanço dos resultados.
Lula fez-se presente nas mais obscuras e desconhecidas nações da África. Oficialmente o fez para incrementar o nosso comércio. Na prática, tudo o que conseguiu foi alimentar nossa curiosidade por geografia.
Como um pai generoso, mostrou-se condescendente com todas as diabruras de nossos vizinhos, aqui, da América Latina. Triplicou o valor que o Brasil paga pela eletricidade do Paraguai, entregou refinarias brasileiras à Bolívia, defendeu intransigentemente a Venezuela, exaltou o regime de Cuba e cedeu a todas as chantagens comerciais da Argentina. Tudo a pretexto de manter uma política de boa vizinhança.
Comprou briga com os EUA a título de reafirmar a nossa autonomia, reconheceu a China como "economia de mercado", cortejou a França como "parceira estratégica", irritou tanto árabes como israelenses ao tentar intermediar os seus conflitos e se indispôs com o resto do mundo ao dar legitimidade ao regime vira-latas de Ahmadinejad, no Irã.
Fez tudo isso com o manifesto objetivo de conseguir para nós uma cadeira permanente no Conselho de Segurança da ONU. E também, segundo ele, para fazer brilhar a imagem do Brasil no exterior. Quais foram os resultados? Vamos lá.
Os países africanos receberam Lula com grandes festas, e não passou disso. No que diz respeito ao comércio, eles não têm dinheiro para comprar nada da gente e nós não temos interesse em comprar nada deles. Fazer um intercâmbio de coqueiros talvez funcione.
Aqui, na América Latina, a imagem do Brasil é a de um grande e balofo cão São Bernardo que, na ânsia de agradar, faz papel de bobo perante os seus coleguinhas menores. A tão almejada "liderança natural" do Brasil no subcontinente, assim, ainda está muito longe de ser alcançada.
Ao contrário. Na Unasul e no Foro de São Paulo quem dá as cartas é Hugo Chávez, que, aliás, se valeu da vaidade e da boa-fé de Lula para nos pôr em situações difíceis. Foi ele que instigou Evo Morales, da Bolívia, a nacionalizar as empresas brasileiras e também transformou a nossa embaixada em Honduras em casa de repouso do ex-presidente de lá.
Lula dispôs-se até a enviar tropas brasileiras para garantir a paz no Haiti. Nossos soldados estão nesse país até hoje. E já faz mais de seis anos. Ninguém sabe quando e como sairemos de lá. Que benefício este gesto de generosidade nos trouxe? Nenhum. Quando ocorreu algo realmente sério - um terremoto -, os norte-americanos trataram de desembarcar por lá e resolver o problema sozinhos. Não confiaram nos nossos pracinhas para nada.
A propósito dos EUA, os nossos gestos de hostilidade a eles serviram apenas para reafirmar a nossa pretensa autonomia terceiro-mundista. Em termos comerciais e políticos, foi um verdadeiro desastre. Logo que assumiu a presidência, Barack Obama cuidou de afirmar, em público, que Lula era "o cara". O nosso presidente levou a gentileza ao pé da letra, acreditou que era realmente um sujeito "especial", e passou a esnobar o colega e o seu país.
Não que os norte-americanos tenham ficado muito sentidos com isso. Apenas o Departamento de Estado riscou o Brasil do mapa e, em consequência, nós perdemos uma chance histórica de vender etanol a eles. Obama já tinha declarado a sua intenção de buscar, em curto prazo, fontes "limpas" de combustível.
Quanto aos outros dois países ricos que Lula cultivou, ocorreu o seguinte: a China aproveitou o status de economia de mercado que o Brasil lhe concedeu para nos entupir de bugigangas fabricadas por lá. E nós não podemos mais levantar nenhuma barreira contra isso. Já quanto à França, a simpatia dela nos custou a promessa de lhes comprarmos três dezenas de aviões de combate.
Agora, a obra-prima da desastrada diplomacia lulista foi a inconsequente tentativa de intermediar um acordo em torno do programa nuclear iraniano. Será que o nosso ex-presidente estava tão cheio de si a ponto de acreditar - como ele mesmo declarou em público - que estava "conseguindo, em 24 horas, o que os americanos não obtiveram em 20 anos"?
O que o Brasil conseguiu, de fato, foi atrapalhar a negociação internacional de sanções contra o Irã. O mundo zangou-se por causa da nossa intromissão e o Brasil ficou com a fama de "parceiro não confiável".
Até os países africanos - que Lula tanto cultivou - votaram contra a proposta brasileira na ONU. E nós contávamos com o apoio deles... Com tudo isso, o tão almejado assento permanente no Conselho de Segurança ficou ainda mais distante.
Pensando bem, será que valeu a pena?
JORNALISTA, DEPUTADO ESTADUAL, FOI DEPUTADO FEDERAL, SECRETÁRIO E MINISTRO DE ESTADO. E-MAIL: J.MELLAO@UOL.COM.BR. BLOG: WWW.BLOGDOMELLAO.COM.BR
In praise of an owl (tergiversando) - Paulo Roberto de Almeida
Adoro a coruja, pelo que ela tem de simbolicamente profundo, de sensível, de olhos inteligentes e argutos, sempre atentos e prontos para entrar em ação no melhor momento de fazê-lo. Ela é, ao mesmo tempo, contemplativa e ativa, silenciosa e altaneira, expansiva e retraída, triste e alegre, aberta e fechada, enfim, “filósofa” e “normal”, digamos assim. Ter uma coruja como companhia é uma garantia de reflexão ponderada, mas também de raciocínio rápido, impecável na lógica, mas dotado de rara sensibilidade, como se ela nos transmitisse, de uma só vez, certezas e dúvidas, segurança e inquietação.
Acho que todas essas características contraditórias são próprias do pensamento curioso, animado de um ceticismo sadio, das almas sensíveis aos desígnios da criação inovadora, mas também da preservação da boa tradição. É a coruja quem fica por cima do ombro do filósofo, provavelmente assoprando-lhe ao ouvido o que ele poderia cogitar sobre uma dada situação na vida, ou sugerindo-lhe alguma solução genial a um problema inesperado.
Paulo Roberto de Almeida
(extrato de um texto de 23/12/2005)
Acho que todas essas características contraditórias são próprias do pensamento curioso, animado de um ceticismo sadio, das almas sensíveis aos desígnios da criação inovadora, mas também da preservação da boa tradição. É a coruja quem fica por cima do ombro do filósofo, provavelmente assoprando-lhe ao ouvido o que ele poderia cogitar sobre uma dada situação na vida, ou sugerindo-lhe alguma solução genial a um problema inesperado.
Paulo Roberto de Almeida
(extrato de um texto de 23/12/2005)
Guia dos Arquivos Americanos sobre o Brasil - Paulo Roberto de Almeida
Enquanto estive residindo em Washington procurei conciliar obrigações profissionais com o trabalho acadêmico, em uma capital na qual as fontes, possibilidades e disponibilidade de documentação, informação e formação são infinitas.
Meu cuidado, como sempre, era com o Brasil, em suas múltiplas interações com os EUA. Organizei três livros, enquanto estive lá: um levantamento sobre a produção dos brasilianistas (farei um post sobre isso), um debate sobre as relações Brasil-EUA (também farei um post específico), e um Guia dos Arquivos Americanos sobre o Brasil (já que não deu para copiar as centenas de milhares de páginas de documentação diplomática lá existentes).
Este último, encontra-se disponível para download, online:
GUIA DOS ARQUIVOS AMERICANOS SOBRE O BRASIL
Coleções Documentais sobre o Brasil nos Estados Unidos
Organizadores: Paulo Roberto de Almeida, Rubens Antônio Barbosa e Francisco Rogido Fins
(Brasília: Funag, 2010, 244 p.; ISBN: 978-85-7631-274-1)
ÍNDICE
AGRADECIMENTOS
APRESENTAÇÃO
APRESENTAÇÃO GERAL DO PROJETO RESGATE: Esther Caldas Bertoletti (Biblioteca Nacional - IHGB)
PREFÁCIO: Embaixador Rubens Antonio Barbosa
INTRODUÇÃO: Paulo Roberto de Almeida e Francisco Rogido
1. NATIONAL ARCHIVES AND RECORDS ADMINISTRATION
1.1. Informações gerais
1.2. Principais Record Groups relacionados com o Brasil
1.2.1. RG 39 – Department of Treasury, Bureau of Accounts
1.2.2. RG 40 – Department of Commerce
1.2.3. RG 43 – International Conferences, Commissions and Expositions
1.2.4. RG 59 – Department of State
1.2.5. RG 63 – Committee on Public Information
1.2.6. RG 65 – Federal Bureau of Investigation
1.2.7. RG 84 – Foreign Service Posts of the Department of State
1.2.8. RG 90 – Public Health Service
1.2.9. RG 122 – Federal Trade Commission
1.2.10. RG 166 – Foreign Agricultural Service
1.2.11. RG 169 – Foreign Economic Administration
1.2.12. RG 229 – Office of Inter-American Affairs
1.2.13. RG 263 – Central Intelligence Agency
1.2.14. RG 275 – Export-Import Bank of the United States
1.2.15. RG 333 – International Military Agencies
1.3. Materiais referentes ao Brasil
1.3.1. Disponíveis no Brasil
1.3.2. Disponíveis nos EUA
2. BIBLIOTECAS PRESIDENCIAIS
2.1. Herbert Hoover Library
2.1.1. Informações gerais
2.1.2. Materiais referentes ao Brasil
2.2. Franklin D. Roosevelt Library
2.2.1. Informações gerais
2.2.2. Materiais referentes ao Brasil
2.3. Harry Truman Library
2.3.1. Informações gerais
2.3.2. Materiais referentes ao Brasil
2.4. Dwight D. Eisenhower Library
2.4.1. Informações gerais
2.4.2. Materiais referentes ao Brasil
2.5. John F. Kennedy Library
2.5.1. Informações gerais
2.5.2. Materiais referentes ao Brasil
2.6. Lindon B. Johnson Library
2.6.1. Informações gerais
2.6.2. Materiais referentes ao Brasil
2.7. Nixon Presidential Materials Staff
2.7.1. Informações gerais
2.7.2. Materiais referentes ao Brasil
2.8. Gerald R. Ford Library and Museum
2.8.1. Informações gerais
2.8.2. Materiais referentes ao Brasil
2.9. Jimmy Carter Library
2.9.1. Informações gerais
2.9.2. Materiais referentes ao Brasil
2.10. Ronald Regan Library
2.10.1. Informações gerais
2.10.2. Materiais referentes ao Brasil
2.11. George Bush Library
2.11.1. Informações gerais
2.11.2. Materiais referentes ao Brasil
2.12. William J. Clinton Presidential Library and Museum
2.12.1. Informações gerais
2.12.2. Materiais referentes ao Brasil
2.13. George W. Bush Presidential Library
2.13.1. Informações gerais
2.13.2. Materiais referentes ao Brasil
3. OUTRAS BIBLIOTECAS E INSTITUIÇÕES
3.1. Library of Congress – Washington, DC
3.1.1. Informações gerais
3.1.2. Materiais referentes ao Brasil
3.2. Oliveira Lima Library – Washington, DC
3.2.1. Informações gerais
3.2.2. Materiais referentes ao Brasil
3.3. Benson Latin American Collection – Austin, TX
3.3.1. Informações gerais
3.3.2. Materiais referentes ao Brasil
3.4. John Carter Brown Library – Providence, RI
3.4.1. Informações gerias
3.4.2. Materiais referentes ao Brasil
3.5. Columbus Memorial Library – Washington, DC
3.5.1. Informações gerais
3.5.2. Materiais referentes ao Brasil
3.6. Yale University – New Haven, CT
3.6.1. Informações gerais
3.6.2. Materiais referentes ao Brasil
3.7. Howard-Tilton Memorial Library – New Orleans, LA
3.7.1. Informações gerais
3.7.2. Materiais referentes ao Brasil
3.8. Joseph Mark Lauinger Library – Washington, DC
3.8.1. Informações gerais
3.8.2. Materiais referentes ao Brasil
3.9. Newberry Library – Chicago, IL
3.9.1. Informações gerais
3.9.2. Materiais referentes ao Brasil
3.10. Smithsonian Institution – Washington, DC
3.10.1. Informações gerais
3.10.2. Materiais referentes ao Brasil
3.11. New York Public Library – New York, NY
3.11.1. Informações gerais
3.11.2. Materiais referentes ao Brasil
3.12. National Security Archive – Washington, DC
3.12.1. Informações gerais
3.12.2. Materiais referentes ao Brasil
3.13. Center for Research Libraries - Latin American Microform Project
3.13.1. Informações gerais
3.13.2. Materiais referentes ao Brasil
4. APÊNDICES
4.1. RG 59 – General Records of the Department of State
4.1.1. Microfilmes disponíveis no Brasil
4.1.2. Microfilmes disponíveis nos EUA
4.2. RG 263 – Central Intelligence Agency
4.3. Chefes de Missão dos Estados Unidos no Brasil, 1825-2010
4.4. Chefes de Missão do Brasil nos Estados Unidos, 1824-2010
4.5. Modelo de carta para recurso ao FOIA
4.6. Recursos para pesquisa online
4.7. Feriados nacionais
5. REFERÊNCIAS BIBLIOGRÁFICAS
Disponível em dois formatos:
1) Com capa, no site do organizador principal:
http://www.pralmeida.org/05DocsPRA/2200GuiaArquivosEUA2010.pdf (8.9 MB)
1) Sem a capa, no site da Funag:
http://www.funag.gov.br/biblioteca-digital/pdfs_livros/lancamentos/pdf_guia_dos_arquivos_americanos.pdf (21,1 MB)
Meu cuidado, como sempre, era com o Brasil, em suas múltiplas interações com os EUA. Organizei três livros, enquanto estive lá: um levantamento sobre a produção dos brasilianistas (farei um post sobre isso), um debate sobre as relações Brasil-EUA (também farei um post específico), e um Guia dos Arquivos Americanos sobre o Brasil (já que não deu para copiar as centenas de milhares de páginas de documentação diplomática lá existentes).
Este último, encontra-se disponível para download, online:
GUIA DOS ARQUIVOS AMERICANOS SOBRE O BRASIL
Coleções Documentais sobre o Brasil nos Estados Unidos
Organizadores: Paulo Roberto de Almeida, Rubens Antônio Barbosa e Francisco Rogido Fins
(Brasília: Funag, 2010, 244 p.; ISBN: 978-85-7631-274-1)
ÍNDICE
AGRADECIMENTOS
APRESENTAÇÃO
APRESENTAÇÃO GERAL DO PROJETO RESGATE: Esther Caldas Bertoletti (Biblioteca Nacional - IHGB)
PREFÁCIO: Embaixador Rubens Antonio Barbosa
INTRODUÇÃO: Paulo Roberto de Almeida e Francisco Rogido
1. NATIONAL ARCHIVES AND RECORDS ADMINISTRATION
1.1. Informações gerais
1.2. Principais Record Groups relacionados com o Brasil
1.2.1. RG 39 – Department of Treasury, Bureau of Accounts
1.2.2. RG 40 – Department of Commerce
1.2.3. RG 43 – International Conferences, Commissions and Expositions
1.2.4. RG 59 – Department of State
1.2.5. RG 63 – Committee on Public Information
1.2.6. RG 65 – Federal Bureau of Investigation
1.2.7. RG 84 – Foreign Service Posts of the Department of State
1.2.8. RG 90 – Public Health Service
1.2.9. RG 122 – Federal Trade Commission
1.2.10. RG 166 – Foreign Agricultural Service
1.2.11. RG 169 – Foreign Economic Administration
1.2.12. RG 229 – Office of Inter-American Affairs
1.2.13. RG 263 – Central Intelligence Agency
1.2.14. RG 275 – Export-Import Bank of the United States
1.2.15. RG 333 – International Military Agencies
1.3. Materiais referentes ao Brasil
1.3.1. Disponíveis no Brasil
1.3.2. Disponíveis nos EUA
2. BIBLIOTECAS PRESIDENCIAIS
2.1. Herbert Hoover Library
2.1.1. Informações gerais
2.1.2. Materiais referentes ao Brasil
2.2. Franklin D. Roosevelt Library
2.2.1. Informações gerais
2.2.2. Materiais referentes ao Brasil
2.3. Harry Truman Library
2.3.1. Informações gerais
2.3.2. Materiais referentes ao Brasil
2.4. Dwight D. Eisenhower Library
2.4.1. Informações gerais
2.4.2. Materiais referentes ao Brasil
2.5. John F. Kennedy Library
2.5.1. Informações gerais
2.5.2. Materiais referentes ao Brasil
2.6. Lindon B. Johnson Library
2.6.1. Informações gerais
2.6.2. Materiais referentes ao Brasil
2.7. Nixon Presidential Materials Staff
2.7.1. Informações gerais
2.7.2. Materiais referentes ao Brasil
2.8. Gerald R. Ford Library and Museum
2.8.1. Informações gerais
2.8.2. Materiais referentes ao Brasil
2.9. Jimmy Carter Library
2.9.1. Informações gerais
2.9.2. Materiais referentes ao Brasil
2.10. Ronald Regan Library
2.10.1. Informações gerais
2.10.2. Materiais referentes ao Brasil
2.11. George Bush Library
2.11.1. Informações gerais
2.11.2. Materiais referentes ao Brasil
2.12. William J. Clinton Presidential Library and Museum
2.12.1. Informações gerais
2.12.2. Materiais referentes ao Brasil
2.13. George W. Bush Presidential Library
2.13.1. Informações gerais
2.13.2. Materiais referentes ao Brasil
3. OUTRAS BIBLIOTECAS E INSTITUIÇÕES
3.1. Library of Congress – Washington, DC
3.1.1. Informações gerais
3.1.2. Materiais referentes ao Brasil
3.2. Oliveira Lima Library – Washington, DC
3.2.1. Informações gerais
3.2.2. Materiais referentes ao Brasil
3.3. Benson Latin American Collection – Austin, TX
3.3.1. Informações gerais
3.3.2. Materiais referentes ao Brasil
3.4. John Carter Brown Library – Providence, RI
3.4.1. Informações gerias
3.4.2. Materiais referentes ao Brasil
3.5. Columbus Memorial Library – Washington, DC
3.5.1. Informações gerais
3.5.2. Materiais referentes ao Brasil
3.6. Yale University – New Haven, CT
3.6.1. Informações gerais
3.6.2. Materiais referentes ao Brasil
3.7. Howard-Tilton Memorial Library – New Orleans, LA
3.7.1. Informações gerais
3.7.2. Materiais referentes ao Brasil
3.8. Joseph Mark Lauinger Library – Washington, DC
3.8.1. Informações gerais
3.8.2. Materiais referentes ao Brasil
3.9. Newberry Library – Chicago, IL
3.9.1. Informações gerais
3.9.2. Materiais referentes ao Brasil
3.10. Smithsonian Institution – Washington, DC
3.10.1. Informações gerais
3.10.2. Materiais referentes ao Brasil
3.11. New York Public Library – New York, NY
3.11.1. Informações gerais
3.11.2. Materiais referentes ao Brasil
3.12. National Security Archive – Washington, DC
3.12.1. Informações gerais
3.12.2. Materiais referentes ao Brasil
3.13. Center for Research Libraries - Latin American Microform Project
3.13.1. Informações gerais
3.13.2. Materiais referentes ao Brasil
4. APÊNDICES
4.1. RG 59 – General Records of the Department of State
4.1.1. Microfilmes disponíveis no Brasil
4.1.2. Microfilmes disponíveis nos EUA
4.2. RG 263 – Central Intelligence Agency
4.3. Chefes de Missão dos Estados Unidos no Brasil, 1825-2010
4.4. Chefes de Missão do Brasil nos Estados Unidos, 1824-2010
4.5. Modelo de carta para recurso ao FOIA
4.6. Recursos para pesquisa online
4.7. Feriados nacionais
5. REFERÊNCIAS BIBLIOGRÁFICAS
Disponível em dois formatos:
1) Com capa, no site do organizador principal:
http://www.pralmeida.org/05DocsPRA/2200GuiaArquivosEUA2010.pdf (8.9 MB)
1) Sem a capa, no site da Funag:
http://www.funag.gov.br/biblioteca-digital/pdfs_livros/lancamentos/pdf_guia_dos_arquivos_americanos.pdf (21,1 MB)
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