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segunda-feira, 2 de dezembro de 2013

China: corrupcao cientifica de alto nivel - revista Science

No Brasil a gente conhece o fenômeno dos "ajudantes" de TCC ou dos "revisores" de teses e dissertações. Na China, como sempre, a corrupção atinge dimensões gigantescas.
Nota: o artigo da revista Science só está disponível contra compra. Quem tiver acesso, por sistemas universitários de bancos de dados e privilégios de consulta, poderia me mandar...
Paulo Roberto de Almeida 

Un scandaleux marché noir de la science en Chine
Pierre Barthélémy
Blog Science Le Monde, 1/12/2013

Une fois n'est pas coutume. Si je m'intéresse aujourd'hui au dernier numéro de Science, daté du 29 novembre, ce n'est pas pour une étude relatant une découverte, mais pour une édifiante enquête journalistique que la revue publie, qui met au jour un incroyable marché noir de la science en Chine. Signée par Mara Hvistendahl (épaulée par Li Jiao et Ma Qionghui), cette enquête a duré cinq mois, cinq mois au cours desquels ces journalistes ont sorti de l'ombre un business florissant, celui où le produit vendu, acheté, négocié n'est rien d'autre que l'étude scientifique, ainsi devenue banal objet de commerce.
Vous êtes scientifique mais vous n'avez pas le temps (ou le budget ou l'envie ou le talent...) de concevoir et mener une expérience, d'en analyser les résultats, de rédiger l'article et de le soumettre au processus d'évaluation par les pairs ? Vous voulez avoir l'assurance qu'il sera publié dans une revue appréciée ? Nous détenons la solution, certifient nombre d'agences chinoises spécialisées dans ces combines : nous avons un catalogue d'études en cours de relecture par des journaux scientifiques et il vous suffira de payer pour que votre nom soit ajouté à la liste des auteurs. Basée à Shanghai, Mara Hvistendahl a ainsi reçu une petite annonce au sujet d'une étude décrivant une stratégie pour réduire la résistance des cellules cancéreuses aux traitements : l'agence qui avait posté le message expliquait que l'on pouvait acheter la place de co-premier auteur contre 90 000 yuans (10 800 euros). Et quand l'étude en question est parue, dans le numéro de septembre de l'International Journal of Biochemistry & Cell Biologypropriété du grand groupe de publications scientifiques Elsevier, un nom est ainsi apparu, celui de Yu Wang, sans que l'autre premier auteur sache de qui il s'agissait...
Autre type de service proposé : payer un "nègre", qu'il soit étudiant ou chercheur, pour composer l'article de votre choix à partir de données complètement inventées dans le pire des cas ou bien récupérées auprès d'autres scientifiques ou bien, troisième solution, commandées à des laboratoires prêts à mener les expériences à votre place contre espèces sonnantes et trébuchantes. Se faisant passer pour des chercheurs, Mara Hvistendahl et ses collègues ont contacté 27 de ces agences commercialisant des études scientifiques réelles ou bidonnées, afin de s'enquérir des tarifs auxquels les articles pouvaient être achetés ou commandés. Seules 5 agences sur 27 ont expliqué qu'elles ne se prêtaient pas à de tels agissements. Chez les autres, les prix s'échelonnaient entre 1 600 et 26 300 dollars, soit, dans ce dernier cas, plus que le salaire annuel de certains professeurs d'université chinois.
Selon les personnes que Mara Hvistendahl a contactées, les officines en question sont un secret de Polichinelle en Chine. Elles ont pignon sur Internet où elles font de la publicité pour leurs services. Même si les tarifs sont parfois exorbitants, l'enquête de Science démontre que le jeu peut en valoir la chandelle en raison du mode de fonctionnement de la recherche chinoise. Le succès de ces agences semble résider dans le fait qu'elles apportent un soin particulier à publier les articles qu'elles commercialisent dans des revues suivies par le Thomson Reuters Science Citation Index (SCI). Cette base de données statistiques a pour fonction première d'estimer la réputation d'une revue scientifique et de calculer son fameux "facteur d'impact". Mais le SCI est aussi très souvent détourné de cet usage pour évaluer le travail et la productivité des chercheurs... Ainsi que le résume dans Science Cong Cao, spécialiste de la science chinoise à l'université de Nottingham"c'est à l'aune des articles figurant dans le SCI que l'on accorde les promotions aux chercheurs chinois". L'accent est mis sur les publications des cinq dernières années dont on est le premier auteur et peu importe si le facteur d'impact de la revue où l'on a fait paraître son travail est important ou pas. De la même manière, il faut, dans certaines universités chinoises, se prévaloir d'au moins une étude publiée, voire davantage, pour valider son doctorat. Le fameux "publie ou péris" se double d'un "publie et tu seras promu".
L'existence de ce marché noir de la science pose de très nombreuses questions, en commençant par l'évaluation de l'importance de cette fraude. Quelle est la proportion d'études achetées et/ou bidonnées dans une production scientifique chinoise en très forte augmentation ? Le nombre d'études réalisées en Chine a en effet littéralement explosé au cours des dernières années, passant de 41 417 en 2002 à 193 733 en 2012 et le pays est ainsi devenu le deuxième producteur mondial d'articles scientifiques derrière les Etats-Unis. D'autres questions se posent. Pourquoi les chercheurs qui constatent qu'un nom a été ajouté à la liste des auteurs ne le signalent-ils pas ? De quelles complicités les agences bénéficient-elles au sein des journaux scientifiques pour être sûres que les articles qu'elles commercialisent y seront publiés ? Comment sont financés les achats d'études quand les prix dépassent visiblement ce qu'un chercheur isolé est en mesure de s'offrir ? Y a-t-il complicité des laboratoires ou des universités et ponction sur leurs budgets de recherche ?
Dans l'éditorial qu'il signe dans le même numéro de ScienceWei Yang, président de la Fondation chinoise pour la science, reconnaît que le développement rapide de la recherche dans son pays au cours des dernières années ne s'est pas forcément accompagné d'un effort adéquat pour promouvoir les bonnes pratiques déontologiques. Il souligne également que les déplorables dérives commerciales que révèle l'enquête ont probablement plusieurs explications : le mauvais usage de l'indice de citation dans l'évaluation et la promotion des chercheurs figure au premier rang mais on retrouve aussi des motivations économiques étant donné que les budgets de recherche des universités chinoises reposent en partie sur l'obtention de contrats soumis à des appels d'offres. Les universités ont elles aussi intérêt à mettre en avant leur compétitivité... Wei Yang explique que, en réaction à ces mauvaises pratiques, l'accent est désormais mis sur l'éthique auprès des étudiants. Plusieurs scandales ont, ces dernières années, conduit Pékin sur la voie de la tolérance zéro, afin que la recherche chinoise ne soit pas perçue à l'étranger comme gangrenée par la corruption et la fraude scientifique.
Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook)

Demagogia governamental se estende ao transporte aereo: subsidios para passagens de aviao

Será que o brasileiro não percebe que esse subsídio que o governo pretende dar para passagens aéreas vai mesmo sair do seu próprio bolso, de todos os bolsos, mesmo dos daqueles que não viajam e nunca viajarão de avião?
Será que os brasileiros não percebem que se trata de demagogia das mais escandalosas, que representa mais intervencionismo estatal na vida econômica do país e que vai significar uma distorção ainda maior do já deformado do ambiente de negócios no Brasil?
Mais ainda: se trata de uma porta aberta à corrupção, toda vez, cada vez que uma medida especial de subsídio governamental é introduzida para qualquer coisa, por qualquer motivo. Parece até que o governo está convidando as empresas a fraudarem os registros de passageiros, para ganhar um pouco mais do maná governamental.
Ou seja, as pessoas são néscias, os políticos são coniventes com a demagogia e esse governo anti-mercado vai continuar destruindo a economia de mercado no Brasil?
O Brasil está condenado a virar um país socialista? Sem querer?
Paulo Roberto de Almeida

Governo quer passagem aérea com preço de ônibus

  • Empresas terão subsídio para operar rotas regionais em 270 aeroportos do país
  • O Globo, 1/12/2013

BRASÍLIA - Para estimular os voos em 270 aeroportos de pequeno e médio portes do país, que serão turbinados com o programa da aviação regional, o governo quer oferecer aos passageiros bilhetes por preços semelhante às passagens de ônibus. Para isso, será oferecido um subsídio às empresas que quiserem operar rotas, ligando cidades menores aos grandes centros. Segundo o ministro da Secretaria de Aviação Civil (SAC), Moreira Franco, antecipou ao GLOBO, a proposta prevê subsídios diferenciados por região, segundo a renda dos moradores e os preços das passagens rodoviárias, que variam entre os estados. Já está certo que o governo vai subsidiar até metade dos assentos da aeronave, no limite de 60 assentos.

Aeroporto de Cabo Frio será beneficiado
Foto: Márcio Alves / Márcio Alves/22-11-2012- A companhia vai receber o subsídio, tendo como referência o preço que ela estiver cobrando do passageiro - explicou Moreira Franco.
O ministro disse que, além de facilitar o acesso da população ao transporte aéreo, como é caso de moradores da região da Amazônia, por exemplo, o estímulo à aviação regional será positivo ao abastecer os grandes hubs (aeroportos que funcionam como centro de distribuição de rotas). Hoje, há cinco pequenas empresas que operam rotas regionais e atendem a 21 municípios, segundo a Agência Nacional de Aviação Civil (Anac). São Trip, Passaredo, Sete, Brava (NHT) e Map Linhas Aéreas.
O governo ainda não dispõe de projeções de preços com a adoção dos subsídios, mas um levantamento nos sites da empresas aéreas e de transporte rodoviário mostra que há um enorme discrepância nas tarifas. Uma passagem aérea (ida e volta) entre Belo Horizonte e Ipatinga (separadas por 220 quilômetros) custa entre R$ 270 e R$ 880, fora a taxa de embarque. De ônibus, a viagem sai por R$ 106. Para ir de avião de Juiz de Fora ao Rio, o passageiro precisa desembolsar entre R$ 502 e R$ 707, incluindo a volta; se for de ônibus vai pagar R$ 168. A distância entre as duas cidades é de apenas 179 quilômetros.

Pequeno retrato da deterioracao institucional no Brasil (e do Brasil) - Gaudencio Torquato

O jornalista comenta, mas pouco fala dos responsáveis pela atual erosão do mores político no Brasil.
Paulo Roberto de Almeida 

POLÍTICA

Gigantesca delegacia de polícia

Gaudêncio Torquato
O Estado de S.Paulo, 1/12/2013
Maracutaia, acochambração, falcatrua, artimanha, trapaça. As cinco sonoras palavras, que agasalham o corpo de nossa cultura, nunca deixaram o pano de fundo dos relatos que dão conta da vida social e política do país.
Nos últimos tempos, porém, ecoando locuções em defesa e ataque por parte de contendores que se preparam para disputar o campeonato eleitoral de 2014, frequentam com maior intensidade a agenda de manobras erráticas na administração pública. A sensação é inequívoca: o Brasil mais parece uma gigantesca delegacia de polícia.
De maneira proposital, atores variados tentam confundir o terreno da licitude com o espaço da ilicitude, o certo com o errado, em aparente estratégia de defesa de interesses de pessoas e grupos. Ao final dessa tentativa de embaralhar as cartas do jogo político, todos perdem: atores individuais e institucionais.
A impressão que fica é a de que a disputa eleitoral, nesse final de ano, dá o tom maior do discurso, abrindo espaço para acusações e retaliações e expandindo a desconfiança social nos poderes constituídos.
Vejamos exemplos, a começar pela questão da saúde do deputado José Genoíno. Trata-se de paciente com problemas cardíacos a merecer cuidados. A espetacularização montada em torno do caso conferiu ao ex-presidente do PT a imagem de vítima que deve ganhar solidariedade.
O contraditório formado mostra, de um lado, ele, José Dirceu e Delúbio Soares como “presos políticos”, conforme se lê na faixa de um grupo sem terra, dissidente do MST; de outro, “foram julgados e cumprem penas por condutas políticas”, no dizer de um próprio petista Olívio Dutra, ex-governador do RS.
Um laudo clínico produzido por cinco cardiologistas da Universidade de Brasília atesta que Genoíno “é portador de cardiopatia que não se caracteriza como grave”, não carecendo permanecer necessariamente em prisão domiciliar. O STF dará a palavra final, mas é evidente que o processo de vitimização não terminará com o veredicto.
O imbróglio foi despejado na cúpula da Câmara Federal, a quem caberá a decisão de conceder aposentadoria por doença do parlamentar. Caso concedida, livrar-se-ia ele do processo de cassação, não sem suspeitas de acochambração.
Dirceu foi contratado por um hotel de Brasília para trabalhar como gerente, sob uma chuva de críticas. Em regime semiaberto, o detento pode sair de manhã e voltar no fim da tarde à prisão. A polêmica se instala pela inusitada decisão de um perfil portentoso do PT vir a gerenciar um estabelecimento hoteleiro. Ora, não há impedimento legal para que amigos façam um contrato de trabalho com ele.
Possivelmente, os contratantes (com sua ética) viram nele instrumento de marketing para alavancar vendas. Versões de um lado e de outro, com novas acusações de produção de dossiês, aparecem no entorno da questão dos trens em São Paulo, forma de atenuar impacto das prisões de mensaleiros.
O assunto alimenta ódios e paixões entre adversários e admiradores. E o que esperar da decisão do STF de julgar em 2014 a constitucionalidade dos planos econômicos editados nas décadas de 1980 e 1990?
Parlamentos de sistemas democráticos convivem bem com a influência dos Poderes Executivos, particularmente no que concerne à aprovação de normas voltadas para aperfeiçoamento de seu desempenho (funcional/financeiro/contábil etc). Já o exercício do lobby sobre o Poder Judiciário tem sido cauteloso por este simbolizar a balança da Justiça.
No caso dos perdedores da poupança, tal preocupação de assédio inexiste. Autoridades passaram a abordar os ministros da Corte Suprema com um discurso catastrófico: o sistema financeiro ameaça desmoronar; 150 bilhões de desembolso dos bancos poderiam chegar a 600 bilhões de reais com a cobertura a todos os poupadores, não apenas aos que entraram com recursos. Mas o Instituto de Defesa do Consumidor apresenta uma conta de cerca de 8,4 bilhões. O caso será emblemático.
O STF já julgou ações e estabeleceu parâmetros sobre a feição jurídica do sistema monetário e qualquer decisão terá forte repercussão, eis que, de um lado, se ouvirá o barulho de um contingente que há 20 anos espera a decisão, e, de outro, a voz forte do Estado em defesa do status quo bancário.
Suas Excelências aprovarão as fórmulas usadas para calcular a correção da caderneta de poupança? Os bancos ganharão? Eventual reversão das expectativas sociais terá consequências eleitorais? Como se vê, nem o Poder Judiciário escapa ao cerco do jeitinho brasileiro de ser.
Manobras para deixar as coisas conformadas ao patamar das conveniências invadem também o painel das estatísticas nacionais. A maquiagem sobre índices de crescimento e contas públicas é recorrente. No momento, a polêmica gira em torno da reavaliação do PIB de 2012, que teria passado de 0,9% para 1,5, apesar de o IBGE não ter divulgado a revisão.
Como pano de fundo, a proximidade do fim de mandato do governo Dilma e a comparação com administrações anteriores. E haja pressão para mudança de metodologia. Dados recorrentes, passíveis de correção, são os do balanço do PAC, mostrando, de um lado, cronogramas dentro do prazo e, de outro, obras empacadas, como a transposição do São Francisco e a Transnordestina, a par de projetos com cara de interrogação como o Trem de Alta Velocidade (TAV), suspenso em 2011.
O TCU, por sua vez, suspende concurso do Ministério do Planejamento por suspeita de favorecimento a indicados políticos. Ufa! O que esse painel tortuoso mostra sobre o país? Escancara a evidência de que a ausência de eficiente institucionalização política é o motor da corrupção.
Os papéis institucionais acabam subordinados a demandas exógenas. A modernização, que deveria puxar nova escala de valores, a partir da meritocracia, abre fontes de riqueza, fazendo ascender novos grupos, os quais, por sua vez, acumulam recursos para escalar os degraus do poder. O Brasil novo teima em vestir o manto roto do passado.

Gaudêncio Torquato, jornalista, professor titular da USP, consultor político e de comunicação. Twitter: @gaudtorquato

O Imperio e o seu ministerio das colonias, agora pouco imperio e quase colonias - EUA e OEA - Ruben M Perina

 Rúben M. Perina 
Diario Perfil (Buenos Aires), Sábado 30 de noviembre de 2013

Importantes periódicos de América Latina titularon el discurso en la OEA del secretario de Estado norteamericano, John Kerry, el 18 de noviembre pasado, como el anuncio del fin de la doctrina Monroe. En realidad, el discurso tenía otros mensajes explícitos e implícitos.
Para nadie es una novedad el ocaso de la famosa doctrina, que fue utilizada por Estados Unidos para justificar su intervencionismo “protector” del hemisferio ante las amenazas imperialistas de las potencias europeas. Pero expiró con la política del “buen vecino” en los años 30 y luego fue sepultada al fin de la Guerra Fría (1991), durante la cual EE.UU. todavía intervenía para contrarrestar el intervencionismo comunista-castrista.
Sin embargo, había que recordárselo a los gobernantes latinoamericanos que aún viven en el siglo XX, culpando a EE.UU. de sus fracasos y problemas, e insistiendo en que todavía interfiere en sus asuntos y domina la OEA y la Comisión Interamericana de Derechos Humanos, por ejemplo. Un anacronismo que responde a necesidades domésticas, dogmatismo ideológico o simple demagogia. El país del norte ya no ejerce tal dominación; ya no amenaza la democracia, la seguridad o la soberanía de los del hemisferio, como lo hizo en los tiempos más recalcitrantes de su intervencionismo, por razones reales o imaginarias de seguridad (si no, el chavismo no habría durado 15 años). De hecho, muchos critican lo que perciben como desinterés, abandono, negligencia o debilidad de la política hacia América Latina. Obviamente sigue activo con su espionaje (como lo hacen todos) y su política soberana (más flexible ahora) de no comerciar con Cuba. Pero el desafío para esos gobernantes dogmáticos y atrasados es reconocer esta nueva realidad y aggiornarse.
En lo sustantivo, Kerry destacó que hay importantes avances en el hemisferio, pero también serios desafíos. Valoró los adelantos de la democracia en América Latina, el crecimiento y la solidez de sus economías, y el progreso en la inclusión social y en la lucha contra la pobreza y el narcotráfico. Aunque no dejó de expresar su preocupación por la falta de democracia en Cuba o su erosión en Venezuela, o las fallas de su propia democracia; incluso aceptó las quejas por el espionaje realizado por su gobierno. Pero, además, identificó una serie de temas que conciernen a todos y que requieren atención colectiva, como el fortalecimiento de las instituciones democráticas, la educación para el desarrollo, el intercambio y la expansión comercial, la seguridad ciudadana, el narcotráfico, la energía renovable, el medio ambiente y el cambio climático. Todos temas “inter-mésticos” (en parte internacionales y en parte domésticos) que no pueden resolverse unilateralmente, por más poderoso que sea un país, y que requieren la cooperación interamericana para seguir construyendo un continente cada vez democrático, seguro, próspero y climáticamente sustentable.
Al respecto, Kerry preguntó –y desafió– a los países del hemisferio si están dispuestos a colaborar, como socios iguales, para enfrentar colectivamente los retos identificados. Con ello, EE.UU. propone trabajar juntos y notifica que no busca dictar o imponer soluciones, pero tampoco ignorará o abandonará a la región ni se dejará marginar de ella, como pretenden algunos gobiernos. Coincide así con la política anunciada por el presidente Obama de buscar relaciones “basadas en el respeto mutuo, los intereses comunes y los valores compartidos,” y con su preferencia por el multilateralismo en política exterior. El mismo secretario general de la OEA, José Miguel Insulza, poco amigo de Estados Unidos pero un político realista, reconoció que “sería imposible sostener una conversación sensata sobre los temas más importantes del hemisferio sin que participe Estados Unidos. Si lo excluyéramos, cualquier conversación sería inútil e insustancial”.
Su alocución en la OEA no fue casual, pese a que como senador la criticó por sus excesivos mandatos sin financiamiento, su falta de visión estratégica y de prioridades, su escasa transparencia administrativa y presupuestaria y la indebida influencia de países del ALBA. Como canciller, sin embargo, se presenta en el organismo interamericano para desafiar a sus miembros a trabajar juntos en el manejo de los serios desafíos que confrontan al hemisferio, en un espíritu de multilateralismo. La OEA, después de todo, es el foro multilateral por excelencia para la cooperación hemisférica. Y aunque requiere revitalizarse, es todavía la única instancia intergubernamental donde todos los países del continente se encuentran para debatir, negociar y consensuar la cooperación interamericana. 

*PhD. Profesor en la Universidad de Georgetown

Vargas Llosa sobre Isaac Deutscher e Isaiah Berlin, em livro de David Caute

Isaac e Isaiah
Mario Vargas Llosa
O Estado de S.Paulo, 30/11/2013

Num livro que acaba de publicar, Isaac & Isaiah: The Cover Punishment of a Cold War Heretic, ("Isaac e Isaiah: a punição oculta de um herege da Guerra Fria", em tradução livre), David Caute compara as vidas, ideias e destinos de Isaac Deutscher e Isaiah Berlin, dois ensaístas que, nos anos 50 e 60 do século passado, tiveram muito prestígio e influenciaram muitos intelectuais da Europa e da América do Norte. Eles eram muito semelhantes em vários aspectos, mas suas ideias representavam dois polos irreconciliáveis: Deutscher, o marxismo revolucionário; Berlin, a democracia liberal.
Ambos eram judeus não praticantes, da mesma geração, e precisaram fugir dos seus respectivos países em razão do totalitarismo (soviético no caso de Berlin, nascido na Letônia; e Deutscher, que era polonês, do nazismo). Ambos acabaram se exilando em Londres e se naturalizaram britânicos. A única coincidência, em termos de ideologia, entre eles, e só por alguns anos, foi seu apoio ao sionismo, que mais tarde Deutscher atacou duramente, chamando Israel de lacaio do imperialismo americano durante a Guerra Fria.
Berlin foi muito reconhecido no âmbito acadêmico. Passou quase toda a sua vida em Oxford, chegou a presidir a Royal Academy e ser condecorado pela rainha. Ao passo que Deutscher, apesar de ter participado de seminários e trabalhado como professor convidado em importantes universidades, foi sobretudo jornalista e um escritor independente.
Seu único desejo, ser contratado por uma universidade britânica, de Sussex, foi frustrado por culpa de Berlin, afirma o autor, e daí o subtítulo um tanto enganador do livro: "A punição oculta a um herege da Guerra Fria". Enganador porque, embora haja indícios de que a opinião hostil de Berlin sobre a obra e a posição política de Deutscher influiu na decisão da Universidade de Sussex de não contratá-lo, o caso não está nada claro. E, de qualquer modo, Berlin sempre rejeitou a acusação, inclusive em duas cartas explicando sua intervenção no caso à viúva do autor das célebres biografias de Stalin e de Trotsky.
O livro é interessante, muito documentado, mas não é agradável, diante da antipatia que Caute nutre por Berlin, sentimento que transparece com frequência, sobretudo quando se empenha em ressaltar suas frivolidades, sua tendência a cultivar a amizade dos poderosos e dos milionários, e a mostrar-se, às vezes, presunçoso e arrogante com as pessoas. E ainda, o que é muito mais grave, dando a entender, de maneira sub-reptícia, que algumas das maiores contribuições de Berlin à cultura da liberdade, como sua teoria sobre a liberdade "negativa" e a "positiva", a divisão dos intelectuais em "ouriços" e "raposas" e a clara demarcação entre um liberal e um conservador, não foram nem originais nem importantes.
A verdade é outra: Berlin é um dos mais importantes pensadores políticos do nosso tempo e um dos poucos cuja obra define com uma coerência sistemática e perfeita o liberalismo limitado e sectário dos que o entendem como sendo uma doutrina exclusivamente econômica de defesa do mercado, e os que, como ele próprio, veem no liberalismo uma doutrina em que a tolerância, a coexistência política, os direitos humanos, o espírito crítico, a cultura e a fiscalização do poder são tão importantes quanto a propriedade privada e a economia de mercado para estimular o progresso social.
Isaiah Berlin e Isaac Deutscher viram-se apenas duas vezes na vida e nunca se enfrentaram diretamente. Mas, como diz o autor, as coisas que defendiam e criticavam eram quase sempre incompatíveis e, ao mesmo tempo, de grande solidez intelectual e elegância expositiva. No decorrer dos anos e diante de tudo o que ocorreu na vida deles, sabemos que o debate foi vencido por Berlin, como prova o desaparecimento da União Soviética e a conversão da China ao capitalismo autoritário.
Agora, o fato de todas as profecias e anseios políticos de Deutscher terem malogrado não desvaloriza sua obra nem diminui o mérito, a coragem e a honestidade com que sempre defendeu suas ideias. Ele foi um marxista contrário ao totalitarismo, uma exceção. Foi a razão pela qual o Partido Comunista polonês o expulsou das suas fileiras e porque sempre foi o pesadelo dos stalinistas da União Soviética e do Ocidente.
Nunca negou os terríveis crimes cometidos à época de Stalin e, nos livros e ensaios que dedicou ao ditador soviético e a Trotsky, ele os documentou rigorosamente. No entanto, estava convencido de que, apesar de tudo, o comunismo se reformaria no curto ou no longo prazo e um retorno às fontes primitivas do marxismo criaria sociedades mais justas, mais humanas, mais decentes do que o capitalismo, cujo êxito exigia a exploração da maioria pela minoria e era inerentemente injusto, por isso, condenado, cedo ou tarde, a perecer. A famosa reforma interna da União Soviética, pela qual Deutscher tanto esperou, jamais tornou-se realidade. Afinal, foi o comunismo que deixou de existir, pelo menos como uma alternativa concreta às democracias liberais.
Mas, em sua condenação ao colonialismo, à corrupção e aos abusos que o poder econômico podia chegar a cometer nos países capitalistas, na ênfase na necessidade de não condicionar o progresso exclusivamente ao crescimento econômico, conferir à democracia um conteúdo criativo e constantemente renovado por um ideal de justiça e solidariedade com os pobres, os discriminados, os marginalizados, as ideias de Deutscher têm valor perene.
E é verdade também, afirma Caute, que sua vida foi um modelo de coerência, o que lhe exigiu sacrifícios enormes. Mas também se equivocou muitas vezes. Por exemplo, acreditou que o movimento contra a guerra do Vietnã, nos EUA, seria a gestação de um socialismo que uniria os estudantes e os trabalhadores americanos numa revolução contra o capitalismo.
Por que Berlin sempre manifestou uma antipatia tão profunda com relação a Deutscher a ponto de, em sua correspondência, usar contra ele termos tão insólitos como "repelente" e "desprezível"? Certamente, não era a divergência de ideias que os separava. Berlin dedicou mais tempo tentando entender os inimigos da liberdade do que seus defensores e consagrou ensaios escrupulosamente honestos a Marx, Comte, Herder, Hobbes e Sorel, e muitos outros dessa corrente.
Assim, a razão da antipatia não era ideológica. E também não era pessoal, pois eles apenas se viram em duas ocasiões. O autor do livro dá a entender que a razão poderia estar numa crítica negativa escrita por Deutscher contra o ensaio de Berlin sobre a "inevitabilidade histórica". No entanto, esse parece um episódio muito pequeno para despertar tanto ódio pessoal.
Não menos surpreendente é o desprezo que Berlin manifestou sempre por Hannah Arendt, uma amante da liberdade não menos comprometida do que ele na luta contra o comunismo e o fascismo (que conheceu na carne, pois foi torturada durante nove dias e nove noites pela Gestapo antes de conseguir fugir da Alemanha) e quase toda a sua obra é dedicada a estudar as raízes do totalitarismo, suas origens culturais e históricas e as iniquidades que causou. Em suas cartas, Berlin refere-se a ela de uma maneira profundamente depreciativa, negando-lhe competência filosófica e acusando-a, injustamente, de escrever calhamaços incompreensíveis.
Talvez não haja respostas para essas perguntas. Ou talvez sim, mas não são satisfatórias em razão de sua imprecisão. Os grandes nomes - e Isaiah é um deles - são também seres humanos e não super-homens e, por isso, sujeitos às pequenezes e misérias que, por exemplo, nos deixam consternados quando revolvemos a vida íntima de um Picasso, um Victor Hugo ou qualquer outro gênio. Eram grandes quando escreviam, compunham, filosofavam ou pintavam. Entretanto, quanto ao resto, eram feitos do mesmo barro que nós, pobres mortais.

 TRADUÇÃO DE TEREZINHA MARTINO

* É ESCRITOR E PRÊMIO NOBEL DE LITERATURA

Os doutores de Teheran e o acordo sobre o programa nuclear iraniano - Moises Naim

Los doctores de Teherán

Moises Naim
El País, 30/11/2013

La probabilidad de que el acuerdo de Ginebra descarrille a causa de los extremistas es muy alta

Hasan Rohaní, el presidente de Irán, tiene más ministros con títulos de doctorado de universidades de Estados Unidos que los que tiene Barack Obama. Rohaní también tiene más doctores graduados de universidades estadounidenses que los gabinetes presidenciales de Japón, Alemania, España o Italia. Mohammad Nahavandian, por ejemplo, es el jefe de Gabinete del presidente de Irán. Vivió en Washington muchos años y se graduó en la Universidad de George Washington. Javad Zarif, el ministro de Exteriores y principal negociador del reciente acuerdo nuclear entre su país y un grupo de seis poderosas naciones, estudió en la Universidad de San Francisco y luego en la de Denver, donde obtuvo un doctorado. Vivió cinco años en Nueva York como embajador de su país en la ONU. El ministro de Estado para Energía Atómica tiene un título en ingeniería nuclear del Instituto Tecnológico de Massachusetts. Mahmud Vaezi, ministro de Comunicaciones, estudió ingeniería eléctrica en dos universidades de California y luego siguió estudios de doctorado en la universidad de Luisiana. También tiene un doctorado en relaciones internacionales de la universidad de Varsovia. Muchos de sus colegas en el Gabinete del presidente Rohaní cuentan con títulos de posgrado de universidades de Irán y otros países. Abbas Ahmad Akhundi, ministro de Transporte, se graduó en la universidad de Londres. El propio presidente Rohaní tiene un título de otra universidad británica, la Glasgow Caledonian. El nuevo Gobierno de Teherán debe ser de los más tecnocráticos del mundo.
¿Y eso qué importa? En principio quizás no mucho. Después de todo, varios de los doctos integrantes del actual Gabinete también participaron activamente en gobiernos anteriores y han sido participes de políticas que han dado una merecida mala fama a la teocracia de los ayatolás. Y no hay que olvidar que quien manda es el líder supremo, el ayatolá Ali Jameneí. O que el contrapunto a las prestigiosas credenciales académicas internacionales del Gabinete del presidente Rohaní son las también muy internacionales credenciales del general Qassem Suleimani. El general no tiene un título superior y parece que solo terminó los estudios de secundaria en un pequeño pueblo del interior de Irán. Pero es tremendamente respetado dentro y fuera de Irán, tanto por sus aliados y admiradores como por sus más acérrimos enemigos. El general ha sido durante 15 años el jefe de la Fuerza Quds, una unidad especial de los Guardianes de la Revolución que depende directamente al líder supremo. La misión oficial de este grupo es exportar la revolución islámica y encargarse de “operaciones extraterritoriales”. A Suleimani se le reconoce por su éxito al transformar Hezbolá en una temible fuerza militar, en controlar la situación en Irak después de la invasión que derrocó a Sadam Husein y hacerle la vida imposible al Ejército de EE UU o, más recientemente, por lograr que las fuerzas leales al Gobierno sirio recuperasen el terreno perdido frente a las fuerzas de la oposición. John Maguire, un exagente de la CIA, le dijo al periodista Dexter Filkins que “Sulemani es hoy el más poderoso jefe de operaciones en Oriente Próximo”.
Detrás de esta exploración sobre los distintos actores que definen las actuaciones del Gobierno de Teherán, está la gran pregunta de las últimas semanas, que surge del acuerdo firmado en Ginebra por Irán y seis potencias. ¿Es este otro truco más de los iraníes para ganar tiempo, seguir trabajando para obtener armas nucleares y aliviar el devastador impacto de las sanciones económicas? ¿O es, en cambio, un profundo e histórico cambio en la estrategia que ha guiado la política exterior de Teherán por décadas? Nadie lo sabe. Nadie excepto, por supuesto, Israel, Arabia Saudí y otros países vecinos del golfo Pérsico, y los líderes del Partido Republicano en EE UU. Todos ellos están seguros de que el acuerdo de Ginebra fue un error histórico que traerá consecuencias catastróficas.
Frente a quienes están seguros, se encuentran los escépticos, que, si bien no están seguros de las intenciones de Irán, saben que seguir con la situación vigente es más peligroso que buscar un cambio, con todos los peligros que conlleva.
La probabilidad de que el acuerdo de Ginebra —llamado un “primer paso”— descarrille a causa de los extremistas en ambos lados es muy alta, al cabo de los seis meses que las partes se dieron de plazo para avanzar hacia un pacto permanente de acuerdos que limiten lo que Irán puede y no puede hacer con su programa nuclear. Pero la esperanza de que los doctores de Teherán —incluido su presidente— puedan mantener a raya a los fundamentalistas de su lado, y de que Barack Obama y los otros líderes que lo acompañan en esta iniciativa hagan lo propio con sus más radicales críticos no es una postura ingenua. Una mayor ingenuidad puede ser suponer que la peligrosa situación que se está intentado desactivar era sostenible y más deseable. Ya veremos si los doctores de Teherán pueden cambiar al mundo.


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O que de melhor os companheiros tem para oferecer: uma imagem, um programa...

Não preciso acrescentar mais nada: meu amigo Mario Machado, do blog Coisas Internacionais, já disse tudo, sinteticamente, comme il faut...
Paulo Roberto de Almeida

Coisas Internacionais, 30 Nov 2013 09:26 AM PST
Havia preparado um texto, mas a imagem diz tudo.



Curiosidades lusitanas: o nascimento de Portugal e as cortes de Lamego - Paulo Werneck

Transcrevo, do blog do meu amigo aduaneiro, e pesquisador de história econômica Paulo Werneck, esta saborosíssima crônica dos tempos antigos, mais exatamente sobre o nascimento de Portugal, sob Afonso Henriques, e a primeira legislação civil e penal aplicável a nobres e súditos, proclamada por aquelas cortes míticas, que não se sabe se existirão de verdade, ou se o código foi de feitura posterior.
Em todo caso, vale por um exercício de leitura, e pela curiosidade histórica de ver o surgimento de uma nação, de um Estado, de um país submetido a um poder centralizado, um dos primeiros, senão o primeiro reino moderno da Europa, moderno no sentido da unificação do poder real, sobre os demais nobres.
Grato ao Paulo Werneck por esta garimpagem do passado, que é também um pouco nosso, já que herdamos alguns dos traços lusitanos muito antigos, a começar pela moeda. Provavelmente, logo depois da inauguração do reino começou a ser cunhado o real, em moedas de bronze ou de qualquer outra aliagem metálica.
Paulo Roberto de Almeida


Paulo Werneck
Blog Guardamoria, 01 Dec 2013

José Anastácio Figueiredo (1706?-1805) informa, na sua Synopsis Chronologica, a existência das Leis das Cortes de Lamego, que teriam sido reunidas em 1143, após a vitória do portugueses, comandados por Afonso Henriques, na batalha de Ourique (25 de julho de 1139), em que venceram tropas mouras numericamente superiores, e, segundo a tradição, levou-o a se autoproclamar Rei de Portugal ainda no campo de batalha.

As Cortes eram assembléias em que se reuniam representantes dos três Estados - nobreza, clero e povo - para decidir sobre leis e tributos. As Cortes de Lamego, cuja existência é lendária, ou seja, não se sabe ao certo se teriam existido ou não, muito provavelmente não, teriam dado nascimento formal ao Reino de Portugal, elegendo Afonso Henriques como primeiro rei (Afonso I), e estabelecendo algumas leis - sucessão ao trono, titulos de nobreza, crimes e castigos.

Tendo ou não existido tal assembléia, o fato é que Figueiredo enuncia onde está transcrita sua ata, a saber na Monarchia Lusitana, de Frei Antonio Brandão (1584-1637), e em diversos outros livros, posteriores.

Brandão, o primeiro a transcrevê-la, expressa suas dúvidas sobre a autenticidade da cópia que tinha em mãos. Alexandre Herculano a ela se refere como 
"invenção de algum dos falsários do século XVI [...] abaixo da critica, se não fosse o haverem sido consideradas desde o século XVII como as leis fundamentaes do nosso paiz"
De qualquer forma, eis a transcrição do controverso texto: 
Em nome da ſancta e indiuidua Trindade Padre, Filho, & Spirito ſanto, que he indiuisa, & inseparauel. Eu Dom Afonſo filho do Conde D. Henrique, & da Rainha Dona Tareja neto do grande D. Afonſo Emperador das Eſpanhas, que pouco ha que pella diuina piedade fui ſublimado á dinidade Rey. Ia q͂ Deos nos concedeo algũa quietação, & com ſeu fauor alcanſamos vitoria dos Mouros noſſos inimigos, & por eſta cauſa eſtamos mais deſaliuados, porque não ſoceda deſpois faltarnos o tempo cõuocamos a cortes todos os que ſe ſeguem. O Arcebiſpo de Bragâ, o Biſpo de Viſeu, o Biſpo do Porto, o Biſpo de Coimbra, o Biſpo de Lamego, & as peſſoas de noſſa Corte que ſe nomearaõ abaxo, & os procuradores da boa gente cada hum por ſuas Cidades, conuem a ſaber por Coimbra, Guimaraẽs, Lamego, Viſeu, Barcellos, Porto, Trancoſo, Chaues, Caſtello Real, Bouzella, Paredes velhas, Cea, Couilham, Monte maior, Eſgueira; Villa de Rey, & por parte do Senhor Rey Lourenço Viegas auendo tambem grande multidáo de Mõges, & de clerigos. Ajũtamonos em Lamego na Igreja de Santa Maria de Almacaue. E aſſentouſe el Rey no trono Real ſem as inſignias Reaes, & leuantandoſe Lourenco Viegas procurador del Rey diſſe.

Fezuos ajuntar aqui el Rey D. Afonſo, o qual leuantaſtes no Cãpo de Ourique, para que vejais as letras do ſanto Padre, & digais ſe quereis que ſeja elle Rey. diſſeraõ todos. Nos queremos que ſeja elle Rey. E diſſe o procurador: Se aſsi he voſſa vontade, dailhe a inſignia Real. E diſſeraõ todos: Demos em nome de Deos. E leuantouſe o Arcebiſpo de Braga, & tomou das mãos do Abbade de Loruão h-ua grande coroa de ouro chea de pedras precioſas que fora dos Reys Godos, & a tinhão dada ao Moſteiro, & eſta puſerão na cabeça del Rey, & o ſenhor Rey com a eſpada nua em ſua mão, com a qual еntrоu na batalha diſſe. Bendito ſeja Deos que me ajudou, com eſta eſpada vos liurei, & venci noſſos inimigos, & vos me fizeſtes Rey, & companheiro voſſo, & pois me fizeſtes, façamos leys pellas quais ſe gouerne em paz noſſa terra. Diſſeraõ todos: queremos ſenhor Rey, & ſomos contentes de fazer leis, quais vos mais quiſerdes, porque nos todos com noſſos filhos & filhas, netos & netas eſtamos a voſſo mandado. Chamou logo o ſenhor Rey os Biſpos, os nobres, & os procuradores, & diſſeraõ entre ſi, façamos primeiramẽte leis da herança & ſucceſſaõ do Reyno, & fireraõ eſtas que ſe ſeguem.

Viua o ſenhor Rey Dõ Afonſo, & poſſua o Reyno. Se tiuer filhos varoẽs viuão & tenhaõ o Reino, de modo que não ſeja neceſſario tornalos a fazer Reys de nouo. Deſte modo ſocederaõ. Por morte do pay herdarâ o filho, deſpois o neto, então o filho do neto, & finalmente os filhos dos filhos, em todos os ſeculos para ſempre.

Se o primeiro filho del Rey morrer em vida de ſeu pay, o ſegundo ſerà Rey, & eſte ſe falecer o terceiro, & ſe o terceiro o quarto, & os mais que ſe ſeguirem por eſte modo. Se el Rey ſalecer ſem filhos, em caſo que tenha irmão, poſſuirà o Reyno em ſua vida, mas quando morrer não ſerá Rey ſeu filho, sé primeiro o fazerem os Biſpos, os procuradores, & os nobres. da Corte del Rey, ſe o fizerem Rey ſerà Rey, & ſe o não elegerem, nao reinará.

Diſſe deſpois Lourenço Viegas Procurador del Rey aos outros procuradores. Diz el Rey, ſe quereis que entrem as filhas na herança do Reyno, & ſe quereis fazer leis no que lhes toca: E deſpois que altercaraõ por muitas horas, vieraõ a concluir, & diſſeraõ. Tambem as filhas do ſenhor Rey ſaõ de ſua decendencia , & aſsi queremos que ſucedão no Reyno, & que ſobre iſto ſe façaõ leis, & os Biſpos & nobre fizeraõ as leis neſta forma.

Se el Rey de Portugal naõ tiuer filho varão, & tiuer filha, ella ſerá a Rainha tanto que el Rey morrer; porem ſerà deſte modo, nao caſará ſe não com Portugues nobre, & eſte tal ſe não chamará Rey, ſe não deſpois que tiuer da Rainha filho varão. E quando for nas Cortes, ou autos publicos, o marido da Rainha irâ da parte eſquerda, & não porá em ſua cabeça a Coroa do Reyno.

Dure eſta ley para ſempre, que a primeira filha del Rey nunca caſe ſe não com portugues, para que o Reyno não venha a eſtranhos, & ſe caſar com Principe eſtrangeiro, não herde pello meſmo caſo; porque nunca queremos que noſſo Reyno ſaya fora das mãos dos Portugueſes, que com ſeu valor nos fizeraõ Rey ſem ajuda alhea, moſtrando niſto ſua fortaleza, & derramando ſeu ſangue.

Eſtas ſaõ as leis da herança de noſſo Reyno, & leo as Alberto Cancellario do ſenhor Rey a todos, & diſſeraõ, boas ſaõ, juſtas ſaõ, queremos q͂ valhão por nos, & por nodſſos decendertes, que deſpois vierem.

E diſſe o Procurador do ſenhor Rey. Diz o ſenhor Rey. Quereis fazer leis da nobreza, & da juſtica? E reſponderaõ todos. Aſsi o queremos, façaõſe em nome de Deos, & ſizerrõ eſtas.

Todos os decendentes de ſangue Real, & de ſeus filhos & netos ſejão nobiliſsimos. Os que naõ ſaõ decendentes de Mouros, ou dos infieis Iudeus, ſendo Portugueſes que liurarem a peſſoa del Rey, ou o ſeu pendão, ou algũ filho, ou genro na guerra, ſejão nobres. Se acontecer que algum catiuo dos que tomarmos dos infieis, morrer por não querer tornаг a ſua infidelidade, & perſeuerar na lei de Chriſto, ſeus fllhos ſejão nobres. O que na guerra matar o Rey contrario, ou ſeu filho, & ganhar o ſeu pendão, ſeja nobre. Todos aquelles que ſaõ de noſſa Corte, & tem nobreza antiga, permaneçaõ ſempre nella. Todos aquelles que ſe acharaõ na grande batalha do Campo de Ourique, ſejaõ como nobres, & chaméſe meus vaſſalos aſsi elles como ſeus decendentes.

Os nobres ſe fugirem da batalha, ſe ferirem algũa molher com efpada, ou lança, fe não libertarẽ a el Rey, ou a ſeu filho, ou a ſeu pendão com todas ſuas forças na batalha, ſe derem teſtemunho falſo, ſenão falarẽ verdade aos Reys, ſe falarem mal da Rainha, ou de ſuas filhas, ſe ſe forẽ para os Mouros, ſe furtarem as couſas alheas, ſe blasfemarem de noſſo Senhor Ieſu Chriſto, ſe quiſerem matar el Rey, não ſejaõ nobres, nem elles, nem ſeus filhos para ſempre.

Eſtas ſaõ as leis da nobreza, & leo as o Cancellario del Rey, Alberto a todos. E reſpõderaõ, boas ſaõ, juſtas ſaõ, queremos que valhaõ por nos, & por noſſos decẽdentes que vierem deſpois de nos. Todos os do Reyno de Portugal obedeçam a el Rey, & aos Alcaides dos lugares que ahi eſtiuerem em nome del Rey, & eſtes ſe regeraõ por eſtas leis de juſtiça, O homem ſe for comprehendido em furto, pella primeira, & ſegunda vez o poraõ meio deſpido em lugar publico, aonde ſeja viſto de todos, ſe tornar a furtar, ponhaõ na teſta do tal ladraõ hum ſinal com ferro quente, & ſe nem aſsi ſe emendar, & tornar a ſer cõprehendido em furto, morra pello caſo, porem não o mataraõ ſem mandado del Rey.

A molher ſe cometer adulterio a ſeu marido com outro homem, & ſeu proprio marido denunciar della â juſtiça, ſendo as teſtemunhas de credito, ſeja queimada deſpois de o ſazerẽ a ſaber a el Rey, & queimeſe juntamente o varaõ adultero com ella. Porem ſe o marido não quiſer que a queimem, não ſe queime o cõplice, mas fique liure; porque não he juſtiça que ella viua, & que o matem a elle.

Se alguem matar homem ſeja quem quer que for, morra pello caſo. Se alguem forçar virgem nobre, morra, & toda ſua fazenda fique a donzella injuriada. Se ella não for nobre, caſem ambos, quer o homem ſeja nobre, quer naõ.

Quando alguem por força tomar a fazenda alhea, va dar o dono querella delle à juſtiça, que farà com que lhe ſeja reſtituida ſua fazenda.

O homem que tirar langue a outrem com ferro amolado, ou ſem elle, que der com pedra, ou algum pao, o Alcaide lhe farà reſtituir o dano, & o farà pagar dez marauedis. O que fizer injuria ao Agoazil, Alcaide, Portador del Rey, ou a Porteiro, ſe o ferir, ou lhe façã o ſinal com ferro quente, quando não pague 50. marauedis, & reſtitua o danno.

Eſtas ſaõ as leis de juſtica, & nobreza, & leoas o Cancellario del Rey, Alberto a todos, & diſſeraõ, boas ſaõ, juſtas ſaõ, queremos que valhaõ por nos, & por todos noſſos decendentes q͂ deſpois vierem.

E diſſe o Procurador delRey Lourenço Viegas, quereis que el Rey noſſo ſenhor vâ as Cortes del Rey de Leaõ, ou lhe de tributo, ou a algũa outra peſſoa tirando ao ſenhor Papa que о сбfirmou no Reyno? E todos ſe leuantaraõ, & tendo as eſpadas nuas poſtas em pè diſſeraõ. Nos ſomos liures, noſſo Rey he liure, noſſas mãos nos libertaraõ, & o ſenhor que tal conſentir, morra, & ſe for Rey, não reine, mas perca o ſenhorio. E o ſenhor Rey ſe leuantou outra vez com a Coroa na cabeça, & eſpada nua na maõ ſalou a todos. Vos ſabeis muito bem quantas bãtalhas tenho ſeitas por voſſa liberdade, ſois diſto boas teſtemunhas, & o he també meu braco, & eſpada; ſe alguem tal couſa conſentir, morra pello meſmo caſo, & ſe for ſilho meu, ou neto, não reine; & diſſeraõ todos: boa palaura, morra. El Rey ſe for tal que conſinta em dominio alheo, não reine; & el Rey outra vez: afsi ſe faça, &c.
O texto nada apresenta do ponto de vista tributário ou comercial. De curioso, as penas de alguns crimes.

Furto teria sido apenado na primeira e segunda ocorrências apenas com a exposição à execração pública, uma pena leve sem dúvida, mas se o meliante não tomasse tento, na terceira vez a pena seria capital.

Adultério, todavia, teria pena capital desde o início, para ambos, salvo se o marido traído perdoasse a esposa, caso em que o outro também o seria.

Para estupro a pena dependia da qualidade da vítima: se nobre, morte ao estuprador, cujos bens seriam da vítima; se plebéia, casamento, mesmo que o estuprador fosse de qualidade.

O texto também relaciona alguns cargos: procurador do rei (que ainda não o era...), agoazil, alcaide, portador del rey e porteiro.

Agoazil parece ser outra grafia para alguazil, algozil, guazil. Segundo Houaiss seria um juiz ordinário de primeira instância, oficial de administração ou de justiça, de posto inferior; oficial de diligências; meirinho, beleguim, esbirro.

Alcaide seria um governador de castelo ou região, com jurisdição civil e militar, ou um funcionário incumbido de cumprir as determinações judiciais; oficial de justiça. Na época talvez a primeira definição seja mais adequada.

Portador del Rey, poderia ser um mensageiro real, ou arauto.

Finalmente porteiro, que como hoje era alguém encarregado de abrir e fechar a porta de uma prédio, quando chegassem ou saissem pessoas, permitindo ou não a entrada, parece que tinha atribuições mais amplas, cuidando do local como um chefe de gabinete faria hoje em dia.

Fontes:
BRANDÃO, Antonio. Monarchia Lvsitana, Terceira Parte: Que contem a Hiſtoria de Portugal deſdo Conde Dom Henrique, até todo o reinado del Rey Dom Afonſo Henriques. Pag. 143vers-145. Lisboa: Pedro Caresbeck, 1631.
FIGUEIREDO, José Anastácio. Synopsis chronologica de subsidios ainda os mais raros para a historia e estudo critico da legislação portugueza. Tomo I: desde 1143 até 1549. Pag. 1-2. Lisboa: Oficina da Real Academia de Sciencias, 1740.
HERCULANO, Alexandre. Historia de Portugal desde o começo da Monarchia até o fim do reinado de Affonso III. Terceira Edição. Tomo Primeiro. Pag. 510. Lisboa: Casa da Viuva Bertrand e Filhos, 1863.

domingo, 1 de dezembro de 2013

Ricardo Amorim indica cinco livros de economia, todos excelentes

Enviado por meu amigo e leitor Andre Rozenbaum, Não são todos de economia, mas alguns de mercado, ou para investidores. Mas dois ou três são de fato excelentes. Os de mercado eu deixo para investidores compulsivos.
Paulo Roberto de Almeida

Indicações de Ricardo Amorim: os cinco melhores livros de economia lançados nos Estados Unidos e na Europa nos últimos dois anos.

postado em Entrevistas
http://ricamconsultoria.com.br/news/entrevistas/melhores_livros_de_economia_do_ano_2011_2012

11/2012
Por Ricardo Amorim

Os cinco melhores livros sobre economia e investimentos lançados desde o ano passado nos Estados Unidos e na Europa:

- This Time Is Different: Eight Centuries of Financial Folly (Carmen Reinhart and Kenneth Rogoff) – Essencial para entender a crise que os países ricos estão passando e por que ela ainda está longe de ter terminado.

- The Age of Deleveraging, Updated Edition: Investment Strategies for a Decade of Slow Growth and Deflation (Gary Shilling) – Apesar de voltado para a realidade americana, mostra como à medida que a realidade econômica muda, as estratégias de investimento tem de se adaptar à nova realidade, exatamente a mesma coisa que acontece no Brasil com a forte queda da taxa de juros dos últimos anos.

- Endgame: The End of the Debt Supercycle and How It Changes Everything (John Mauldin) – Mais um livro que explica a megatransformação pela qual a economia mundial está passando e como ela exige novas estratégias por parte de empresas e investidores.

- Unexpected Returns: Understanding Secular Stock Market Cycles (Ed Easterling) – Excelente livro para qualquer um que quer entender de investimentos. Ele mostra muito bem como as flutuações do mercado acionário a curto prazo são muito difíceis de serem previstas, mas a longo prazo são bastante previsíveis, gerando ótimas oportunidades para quem as compreende.

- Why Nations Fail: The Origins of Power, Prosperity and Poverty by Daron Acemoglu and James A. Robinson – Mostra a diferença de estratégia de países que ficam ricos e os que não ficam e como ela se deve principalmente a líderes corruptos, sem compreensão da História e que não investem em educação – formação de capital intelectual – e criação de ambientes propícios a negócios.

Apresentador do Manhattan Connection da Globonews, colunista da revista IstoÉ, presidente da Ricam Consultoria, único brasileiro na lista dos melhores e mais importantes palestrantes mundiais do Speakers Corner e economista mais influente do Brasil segundo o Klout.com.

Passeio pelos museus de Washington: um encontro com Frida Kahlo e Leon Trotsky...

Chegados a Washington no sábado a noite, para bem aproveitar pelo menos um dia livre na capital, com pouco trânsito devido ao período pré-invernal, estivemos passeando, Carmen Lícia e eu, pelos museus da capital americana, os tradicionais (da série Smithsonian, entre eles as galerias Freer e Sackler, e o de Arte Africana), e novos, ou que pelo menos não tínhamos visitado anteriormente.
Existe bem perto da sede do Banco Interamericano de Desenvolvimento (BID), na Avenida New York, o National Museum of Women in Arts, um museu inteiro dedicado a mulheres artistas e suas produções.
No acervo, entre coisas, digamos, mais tradicionais, figurava este quadro de Frida Kahlo, a mexicana esposa do pintor e muralista Diego Rivero, ambos comunistas, que abrigaram Leon Trotsky em seu exílio mexicano, até este ser assassinado por um agente stalinista.
O quadro, um auto-retrato, é dedicado ao querido Leon Trotsky, como se pode ver na dedicatória manuscrita (ou melhor, pintada), que figura na mão da pintora. Interessante, pelo seu valor histórico, mas a plaqueta não diz como o quadro foi parar lá, apenas que foi uma oferta da famosa jornalista, dona da revista Time em vida.