segunda-feira, 1 de junho de 2009

1132) Escritos sobre a crise: nao, o capitalismo nao vai morrer...

Tenho recebido inúmeras perguntas do mesmo teor, ou seja, sobre a crise atual como um prenúncio de derrocada final do nossos sistema econômico, e sempre tenho de descartar essas interpretações catastrofistas acerca do capitalismo.
Sinto muito decepcionar os anticapitalsitas, mas a saúde do sistema não está absolutamente em causa, e sim os desequilíbrios naturais de uma economia de mercado.
Ou seja, uma forte gripe, com alguma recuperação delongada.
O resto é conversa fiada.
Exemplo de perguntas recebidas recentemente:
A crise atual não faz parte da própria dinâmica do capitalism ou possui alguma especificidade que a torna diferente de varias outras? Podemos falar na morte do neoliberalismo e na retomada de um período keynesiano?

Como já escrevi amplamente sobre esses temas, permito-me remeter aqui a alguns dos meus textos mais recentes, que poderão interessar eventuais curiosos, catastrofistas, keuynesianos, eventuais anti-keynesianos e talvez até, quem sabe, gente que ama com o capitalismo (acho improvável que exista, mas sempre pode ter algum maluco por aí).

-------------
Paulo Roberto de Almeida
www.pralmeida.org

1995. “A crise do capitalismo”, Indianapolis, IN, 11 abril 2009, 5 p. Respostas a questionário colocado por estudante de jornalismo da UNESP. Blog Diplomatizzando (11.04.2009; link). Publicado, so b o titulo de “A crise e a morte anunciada do capitalismo (provavelmente exageradas, como diria Mark Twain)”, em Via Política (11.05.2009; link).

1985. “Planes de rescate pueden ser paralizantes” e “Impacto de la crisis en Latinoamerica”, Brasília, 25 e 26 fevereiro 2009, 3 p. Entrevistas a Radio Nederland, edición en español, sobre (a) el plan americano de recuperación econômica y sus consecuencias para la región, transmitida em 25.02.2009 (links para: (a) matéria sobre o plano de recuperação do governo Obama; (b) para minha entrevista em arquivo mp3; (c) para a mesma entrevista em WindowsRealPlayer); (b) sobre los planes de rescate de los gobiernos: transmitida en 26.02.2006 (links para (a) matéria sobre Planes de Rescate; (b) para minha entrevista em áudio WMP; (c) para Mp3.

1955. “Uma reorganização da ordem econômica mundial?: rumores a esse respeito são altamente exagerados...”, Brasília, 26 novembro 4 p. Revista digital Espaço da Sophia (ano 2, nr. 21, Dezembro 2008, p. 1-5). Ampliado sob o título “No limiar de uma reorganização da ordem econômica mundial?: rumores a esse respeito são altamente exagerados...”, para a revista Custo Brasil. Publicado sob o título de “O lugar do Brasil na governança mundial” na revista Custo Brasil (ano 3, n. 17, outubro-novembro 2008, p. 30-36; link).

1953. “As crises do capitalismo e a crise do marxismo: qual a mais grave?”, Brasília, 18 novembro 2008, 6 p. Reelaboração do trabalho 1945; publicado em Via Política (23.11.2008).

1952. “Falácias acadêmicas, 4: o mito do Estado corretor dos desequilíbrios de Mercado”, Brasília, 15 novembro 2008, 12 p. Da série programada, com críticas a economistas keynesianos. Espaço Acadêmico (ano VIII, nr. 91, dezembro 2008; arquivo em pdf).

1944. “Crises financeiras internacionais: uma síntese histórica dos últimos 80 anos”, Brasília, 28 outubro 2008, 11 p. Texto-guia para palestra no curso O Diplomata (sexta, dia 31/10, 19h30 às 22h45; sábado, dia 1o/11, 9h às 12h15).

1940. “Sobre a proposta de uma nova autoridade financeira mundial”, Brasília, 13 outubro 2008, 4 p. Comentários à demanda de um novo Bretton Woods. Publicado em Domtota 2l.10.2008 (link). Publicado em Via Política (17.11.2008). Publicado na revista digital Espaço da Sophia (ano 2, nr. 20, novembro 2008, p. 1-4; link).

1131) Volta ao padrao-ouro: proposta de um economista francês

Interessante ponto de vista deste economista francês, que parece discípulo de Jacques Rueff (o economista que assistiu à conversão dos antigos francos pré-Primeira Guerra, em francos Poincaré (baseados no ouro), em 1928, situação que se manteve at=e 1936, quando tudo saltou pelos ares. Mas, o mesmo Rueff assistiu o General De Gaulle na reconversão dos antigos francos em novos francos (em 1958), no contexto do sistema de Bretton Woods, consistindo, portanto, numa paridade legalmente estabelecida (que depois o General De Gaulle se encarregou de cobrar dos EUA, retirando os seus lingotes de ouro de Fort Knox, em contrapartida das montanhas de dólar-papel acumulados como saldos superivitários no comércio bilateral).
Não considero viável, a idéia desse economista, que recomenda o abandono da moeda-papel, pela simples razão que os Estados contemporâneos são amigos da inflação e querem manter o privilégio de imprimir papel-moeda cada vez que eles sentem necessidade.
Mas, talvez se pudesse considerar uma legislação que punisse os criadores irresponsáveis de inflação...
A seguir, o artigo do Le Monde:

Point de vue
Il faut rétablir l'étalon-or de l'euro
Philippe Simonnot
LE MONDE, 01.06.09

Il y a quelque chose de tellement pourri au "royaume" de l'euro que l'on se demande par quelle aberration l'Europe s'est engagée dans la voie à sens unique de la monnaie unique. Peut-être y a-t-il une ruse de l'histoire dans ce cheminement calamiteux. Mais alors, quelle pourrait être la raison cachée de l'euro ?

Elles sont toujours là, en effet, elles ont même été redoublées par la crise, les forces qui avaient obligé à réajuster les changes du "protoeuro", à savoir le système monétaire européen (SME) par douze fois entre 1979 et 1991, avant son explosion en 1992.

Dans un espace géographique donné, une monnaie unique suppose une libre circulation des biens, des capitaux et de la main-d'oeuvre et une flexibilité complète des prix et des salaires. Si le travail n'obéit pas à cette loi d'airain, alors que marchandises et capitaux lui sont soumis, des poches de chômage apparaissent dans certaines régions, dans certains pays, qui ne pourraient être réduites que par des efforts budgétaires hors de portée de l'Union européenne dans l'état actuel de ses institutions.

Toujours là, ces forces de dissolution sont, non pas contenues, mais masquées par l'euro en ce qu'il a supprimé les thermomètres qui permettaient de mesurer les divergences entre les Etats membres. Il en résulte que beaucoup de pays membres empruntent à des taux plus bas et se permettent des déficits plus élevés qu'ils ne le pourraient s'ils avaient encore leur propre monnaie. Ces subterfuges ne peuvent évidemment pas durer.

Autre aberration du point de vue des princes qui nous gouvernent : les Etats ont abandonné ce qui était considéré, génération après génération, comme un attribut régalien, à savoir le pouvoir de frapper monnaie, pour le confier à une banque centrale, sise à Francfort, qui, par un coup de force institutionnel, a été proclamée indépendante. Il avait été prévu, au départ, du plan Werner (1970) au plan Delors (1989), que ce pouvoir monétaire exorbitant serait contrebalancé par une instance économique intergouvernementale. Le deuxième pilier de l'édifice a été oublié en route. L'édifice actuel est non seulement bancal, mais en plus il n'a aucune légitimité démocratique.

Enfin, faut-il le rappeler, il n'y a rien dans le pacte fondateur de l'Union européenne, le traité de Rome du 25 mars 1957, qui laisse entrevoir que cette Union nécessiterait une unification monétaire - et de fait, elle n'en nécessitait aucune du seul point de vue économique et financier.

Si, toutefois, l'on ne renonce pas à trouver un sens à ce cheminement extravagant, on observera d'abord cet "avantage acquis" de l'euro : la monnaie, en Europe, a été éloignée du pouvoir politique, et si des peuples recrus d'histoire ont si facilement abandonné des signes monétaires auxquels ils étaient accoutumés depuis des siècles, c'est justement que, las des manipulations étatiques de la planche à billets, ils ont accueilli avec soulagement cette autonomisation de la monnaie, laquelle pourrait servir de plate-forme au rétablissement de l'étalon-or par l'Europe.

Le pacte de stabilité et de croissance de 1997 - certes fragile, on le voit bien aujourd'hui -, pouvait même être considéré comme un premier pas dans cette direction. Mais à quoi bon subir les disciplines de l'étalon-or sans jouir de ses avantages ?

Grâce à l'existence même de l'euro, Nicolas Sarkozy peut réussir là où le général de Gaulle, qui ne disposait que du franc, a échoué : mettre fin au vice du système monétaire international en rétablissant la convertibilité métallique. Le président français a, du reste, laissé la porte ouverte pour une telle solution en appelant de ses voeux lors de son allocution du 5 février l'instauration d'"un régulateur international".

Dans cette démarche, l'Europe peut trouver des alliés : la Russie, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Brésil, l'Inde, mais aussi, bien sûr, la Chine, encombrée de ses milliards de dollars, qui vient de donner un signal intéressant en révélant après coup qu'elle avait quasiment doublé ses réserves en or.

Si l'Europe ne choisit pas cette voie, elle risque de subir une fois de plus, tel un satellite, les ravages de l'inflation américaine. C'est bien cette dernière qui est responsable de la fantastique flambée des cours du pétrole et des autres matières premières en 2008.

La nouvelle vague d'inflation, voire d'hyperinflation américaine qui arrive, obligera l'euro à se réévaluer de facto. On peut donc redouter une exportation du chômage américain (et anglais) vers l'Europe, avec son cortège de misère, de crises sociales, voire politiques.

L'histoire enseigne que la monnaie-papier n'est tout simplement pas viable à long terme. Une course pour le rétablissement de la convertibilité métallique est déjà engagée entre les grandes puissances du monde. Le premier qui rétablit l'étalon-or gagnera un afflux immédiat d'épargne permettant de financer sainement la relance. Il est imaginable que certains, aux Etats-Unis, tiennent le même raisonnement et pensent rétablir le Gold Exchange Standard de Bretton Woods pour perpétuer le privilège du dollar.

Si l'Europe réussit ce coup de maître, facilité par l'euro, elle peut détourner vers elle l'épargne mondiale qui continue d'être drainée par les Etats-Unis, et retrouver la place au centre du système monétaire international qu'elle a perdue en 1914. Une manière de solder enfin les comptes du XXe siècle.

Philippe Simonnot est directeur, Atelier de l'économie contemporaine, Observatoire de l'économie méditerranéenne

1130) Os pontos quentes do planeta (de guerra, quero dizer)

Nenhuma situação em melhoria, apenas deterioração (algumas graves e arriscadas, como o problema nuclear da Coréia do Norte) e estabilização na crise...

New CrisisWatch bulletin from the International Crisis Group
CrisisWatch N°70, 1 June 2009

Nine actual or potential conflict situations around the world deteriorated and none improved in May 2009, according to the new issue of the International Crisis Group’s monthly bulletin CrisisWatch, released today.

Somalia’s capital was rocked by intense fighting as an alliance of anti-government Islamist factions led by influential Islamist cleric Sheikh Hassan Dahir Aweys launched a large-scale offensive in and around Mogadishu. Close to 200 civilians were killed, hundreds wounded and over 46,000 displaced by heavy shelling into residential areas. The effects of severe drought have compounded fears for a further deterioration in security and humanitarian conditions in June.

Conditions for civilians in Pakistan also deteriorated considerably over May, as the army offensive against the Taliban continued in the north west. The total number of displaced has reportedly reached over 2.4 million since the operation’s launch in late April, prompting UN calls for “urgent and massive” humanitarian assistance on the ground.

Tensions between Chad and neighbouring Sudan escalated sharply, as an early month agreement to cease hostilities quickly unravelled following a fresh assault in Chad’s volatile east by Chadian rebels operating from bases across the border in Darfur. Retaliatory air strikes by Chadian forces on Sudanese soil have since prompted vehement accusations of military aggression between capitals and threats of further action. The situation in Nigeria also deteriorated, as the government launched a major ground, air and naval offensive against militia groups in the restive Niger Delta. Dozens of civilians have reportedly been killed and thousands displaced since mid-May, amid reports of government efforts to restrict humanitarian access.

In North Korea, Pyongyang’s 25 May announcement of the completion of an underground nuclear test prompted widespread condemnation over its brazen contravention of UN Security Council Resolution 1718 and fears for the further escalation of regional tensions. The situations in Guatemala, Myanmar/Burma and Niger also saw significant deteriorations in May.

May 2009 TRENDS

Deteriorated Situations
Chad, Guatemala, Myanmar/Burma, North Korea, Niger, Nigeria, Pakistan, Somalia, Sudan

Improved Situations
-

Unchanged Situations
Afghanistan, Algeria, Armenia/Turkey, Armenia, Azerbaijan, Bangladesh, Basque Country (Spain), Belarus, Bolivia, Bosnia, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chechnya, Colombia, Côte d’Ivoire, Cyprus, Democratic Republic of Congo, Ecuador, Egypt, Ethiopia, Eritrea, Georgia, Guinea, Guinea-Bissau, Haiti, India (non-Kashmir), Indonesia, Iran, Iraq, Israel/Occupied Palestinian Territories, Kashmir, Kazakhstan, Kenya, Kosovo, Kyrgyzstan, Lebanon, Lesotho, Liberia, Macedonia, Madagascar, Mauritania, Morocco, Nagorno-Karabakh (Azerbaijan), Nigeria, North Caucasus (non-Chechnya), Northern Ireland, Philippines, Rwanda, Serbia, Sierra Leone, Sudan, Syria, Taiwan Strait, Tajikistan, Togo, Turkey, Turkmenistan, Uganda, Ukraine, Uzbekistan, Venezuela, Yem en, Zimbabwe

June 2009 OUTLOOK

Conflict Risk Alert
Somalia

Conflict Resolution Opportunity
-

*NOTE: CrisisWatch indicators - up and down arrows, conflict risk alerts, and conflict resolution opportunities - are intended to reflect changes within countries or situations from month to month, not comparisons between countries. For example, no "conflict risk alert" is given for a country where violence has been occurring and is expected to continue in the coming month: such an indicator is given only where new or significantly escalated violence is feared.

Search current and all past editions of CrisisWatch by using the CrisisWatch database.

1129) Elogio por um "servico publico": concessao (excepcional) ao narcisismo

Confesso que não pretendia fazer isto, mas eis-me aqui, noite adentro, rendendo-me a um ataque de fraqueza narcisistica. Eu estava tentando encontrar uma correspondência em meus arquivos ou agenda eletrônica, sem sucesso, e já quase desistindo da empreitada, quando topei com o intercâmbio abaixo reproduzido.
Não sei bem por que, mas guardei uma mensagem recebida de um leitor desconhecido (até então), através do formulário de meu site, e sua respectiva resposta, também registrada.
Sem pretender fazer disso uma demonstração de exibicionismo deplacé (e totalmente em contradição com meu natural reservoso) permito-me transcrever aqui esse intercâmbio, posto que acredito ser ele revelador de uma das principais funções de meu site: oferecer textos que possam eventualmente apresentar algum interesse para candidatos à carreira diplomática e outros curiosos em temas internacionais em geral.
Acredito que vale como um elogio, como pretende meu correspondente, mas aceito apenas como reconhecimento de meu esforço.

Elogio

Mensagem enviada pelo formulário de Contato do SITE: 8.02.2009
Nome: Xxxxxxx Xxxxxx Xxxx
Cidade: Xxxx Xxxxxxxx
Estado: XX
Email: xxxxxx@uol.com.br
Assunto: Sem assunto
Mensagem: Elogio.

É isso que quero fazer a você ! E porquê não há esta palavra na lista de opções de \"assunto\" ? Você não se acha merecedor de um elogio ? Ou esta opção pareceria um pouco pretenciosa de sua parte ?... Pois lhe digo.. você merece sim um elogio...Dr. Paulo Roberto.. seu site é inspirador, autêntico e rico. Sua entrevista com você mesmo é de uma clareza e autênticidade que nos faz pensar em nossas próprias vidas.. Vou prestar o concurso do IRB este ano e estava buscando mais informações sobre o dia-a-dia de um diplomata e seu site foi fundamental pois, também sou professora, e pensava que ao ser diplomata teria que abrir mão da área acadêmica. Engano enorme.
Muito obrigada pelos seus ensinamentos... e pode ter a certeza... se na sua lápide estiver escrita \"multiplicador de conhecimentos\"...vou assinar embaixo... \"Sim ! Ele me ensinou !
Abraços !
Sucesso nas relações humanas ! Pq no resto você já é.
Xxxxxxx X. Xxxx

Minhs resposta:

Xxxxxxx,
Muito obrigado pelas belas palavras, que muito me estimulam a continuar labutando, madrugada adentro, em temas que não são propriamente "alimentares" -- posto que correspondendo a uma atividade "secundária", ou puramente voluntária -- mas que aparentemente contribuem para o enriquecimento intelectual dos mais jovens e o estimulo a que eles tambem se dediquem ao estudo e à pesquisa.
As tentativas de ingresso na carreira representam justamente isso: a necessidade de muito estudo, o que sempre será util a todos e a cada um, mesmo quando não expressamente vinculados aos exames de ingresso, ou quando este não foram coroados de êxito, o que obviamente não deveria frustrar ninguem, pois a preparação e o aprofundamento intelectual estao garantidos.
Tenho tentado transmitir essas ideias aos jovens.
Quanto à sugestão de uma seção "Elogio", sinceramente não creio apropriado. Nao costumo ser narcisista, ainda que todos possamos ter como fraqueza individual uma certa vaidade própria.
Fico apenas contente de poder ser util a outros, e sobretudo de poder devolver à sociedade aquilo que dela recebi, outrora, como presente mais precioso: uma escola publica de qualidade, que me formou, parcialmente, e me preparou para ser aquilo que sou hoje, um cidadao bem formado e bem informado.
Muito foi meu proprio esforco individual, mas tambem credito minha preparacao inicial à escola publica de qualidade, o que, infelizmente, já não mais existe. Faço votos, e esforços, para que essa realidade volte, no futuro, para que tantos jovens de recursos modestos como eu tenham chances reais na vida.
O abraco do
-------------
Paulo Roberto de Almeida

domingo, 31 de maio de 2009

1128) Um manifesto anti-escravista seriamente enviesado

Abaixo figura uma petição contra um concurso português que pretende protestar contra o "encobrimento" do passado escravista desse país.
Ele foi redigido, em três idiomas, por um conjunto de acadêmicos, em grande parte professores de história, que criticam a visão mistificadora do referido concurso, cujas características estão descritas abaixo.
Ainda que concordando em grande medida com a descrição dos horrores da escravidão atlântica, eu me pergunto por que apenas atlântica, quando a escravidão é um processo mundial que, desde a antiguidade envolveu não apenas povos africanos e o tráfico atlântico. Mesmo considerando-se apenas a escravidão dos povos africanos, o comércio escravo náo foi apenas atlântico, tendo aliás persistido no Indico durante mais tempo que no Atlântico, sendo os comerciantes árabes os mais ativos no tráfico. Países árabes, por sinal, aboliram a escravidão apenas na segunda metade do século XX (a Árabia Saudita em 1962 e a Mauritânia em 1975, sendo que, na verdade, a escravidão ainda não acabou totalmente nesse últiumo país).
Considero, portanto, altamente enviesado esse manifesto e, embora transcrevendo-o aqui, não pretendo firmá-lo. Reputo seu teor digno de atenção, mas entendo que os historiadores que o compuseram pecam por parcialidade e falta de objetividade na consideração do processo histórico como um todo, além de exibirem um revisionismo histórico totalmente ilegítimo para verdadeiros historiadores.
Que a escravidão -- não apenas africana -- tenha sido uma tragédia da humanidade, disso ninguém tem dúvidas, embora ela deva ser considerada como um dos elementos de um passado histórico que deve ser considerado em seu próprio contexto, e não julgado com base em nossos valores e critérios históricos e filosóficos atuais.

O concurso 'As 7 maravilhas portuguesas no mundo' ignora a história da escravidão e do tráfico atlântico
link

Há mais ou menos vinte anos, vários países europeus, americanos e africanos vêm afirmando a memória dolorosa do comércio de africanos escravizados e valorizando o patrimônio que lhe é associado. Essa valorização se traduziu não somente na publicação de um grande número de obras historiográficas, mas também se expressou na realização de projetos como A Rota do Escravo iniciado pela UNESCO em 1994.

Apesar das dificuldades e das lutas políticas que envolveram a emergência da memória do passado escravista das nações europeias, americanas e africanas, de dez anos para cá a memória e a história do comércio atlântico passaram a fazer parte da memória pública de muitos países nos três continentes circundando o Atlântico. Em 2001, através da Lei Taubira, a França foi o primeiro país a reconhecer a escravidão e o tráfico atlântico como crimes contra a humanidade. Também na França, o 10 de Maio é doravante “dia nacional de comemoração das memórias do tráfico negreiro, da escravatura e das suas abolições”. Em 2001, em Durban na África do Sul, a Terceira Conferência da ONU contra o racismo inscreveu em suas declarações finais a escravidão como “crime contra a humanidade”. Em 1992, na Casa dos Escravos na Ilha de Gorée no Senegal, o Papa João Paulo II expressou suas desculpas pelo papel desempenhado pela Igreja Católica durante o tráfico atlântico. Bill Clinton, George W. Bush, e o próprio Presidente do Brasil, Luis Inácio Lula da Silva, condenaram publicamente a participação passada de seus países no comércio atlântico de africanos escravizados. Em 2006, Michaelle Jean, governadora geral do Canadá, escolheu o Castelo de Elmina em Gana para denunciar passado escravista. Em 2007, durante as comemorações do aniversário de duzentos anos da abolição do tráfico de escravos pela Inglaterra, foi a vez do ministro Tony Blair expressar publicamente seu profundo pesar pelo papel da Grã-Bretanha no comércio de africanos escravizados.

Em pleno ano de 2009, o governo de Portugal e instituições portuguesas como a Universidade de Coimbra, escolheram um caminho oposto ao descrito acima. No primeiro semestre desse ano essas instituições apoiaram a realização de um concurso para escolher as Sete Maravilhas Portuguesas no Mundo. Na lista das Sete Maravilhas a serem votadas pelo público na internet (http://www.7maravilhas.sapo.pt), constam não somente o Castelo São Jorge da Mina (Elmina), entreposto comercial fundado pelos portugueses em 1482, mas também a Cidade Velha (Ribeira Grande) na Ilha de Santiago em Cabo Verde, além de Luanda e da Ilha de Moçambique. Ao descrever esses sítios, a organização do concurso optou por omitir o uso desses lugares para o comércio de escravos. No texto descrevendo o Castelo São Jorge da Mina ou Elmina chegou-se ao cúmulo de afirmar que aquele local foi entreposto de escravos somente a partir da ocupação holandesa em 1637.

Para ser fiel à história e moralmente responsável, consideramos que a inclusão desses “monumentos” no dito concurso deveria ser acompanhada de informações completas sobre o papel deles no tráfico atlântico, assim como sobre seu uso atual. O Castelo de São Jorge da Mina ou Elmina, por exemplo, é hoje um museu que tenta retratar a história do tráfico. Trata-se de um lugar visitado por milhares de turistas de todo o mundo, entre os quais muitos representantes da diáspora africana que buscam ali prestar homenagem a seus ancestrais. O governo português, as instituições que apóiam o concurso e sua organização ignoraram a dor daqueles que tiveram seus antepassados deportados desses entrepostos comerciais e muitas vezes ali mortos. Seria possível desvincular a arquitetura dessas construções do papel que elas tiveram no passado e que ainda têm no presente enquanto lugares de memória da imensa tragédia que representou o tráfico transatlântico e a escravidão africana nas colônias européias ? Segundo as estimativas mais recentes (www.slavevoyages.org), Portugal e posteriormente sua ex-colônia, o Brasil, foram juntos responsáveis por quase a metade dos 12 milhões de cativos transportados através do Atlântico.

Em respeito à história e à memória dos milhões de vítimas do tráfico atlântico de escravos, viemos através desta carta aberta repudiar a omissão do papel que tiveram esses lugares no comércio atlântico de africanos escravizados. Convidamos todos aqueles que têm um compromisso com a pesquisa do tráfico atlântico de escravos e da escravidão a repudiar que essa história seja banalizada e apagada em prol da exaltação de um passado português glorioso expresso na suposta "beleza" arquitetural de tais sítios de morte e tragédia.

Ana Lucia Araujo, Howard University, Washington DC, Estados Unidos
Arlindo Manuel Caldeira, professor, Centro de História de Além-Mar, Universidade Nova de Lisboa, Portugal
Mariana Pinho Candido, Princeton University, Princeton, Estados Unidos
Michel Cahen, CNRS, Centre d’Études de l’Afrique, Bordeaux, França
Christine Chivallon, CNRS, Centre d’Études de l’Afrique, Bordeaux, França
Myriam Cottias, CNRS, Diretora do Centre International de recherches sur les esclavages, Paris, França
Hebe Mattos, Universidade Federal Fluminense, Rio de Janeiro, Brasil
Maurice Jackson, Georgetown University, Washington, Estados Unidos
Hendrik Kraay, University of Calgary, Canadá
Jane Landers, Vanderbilt University, Nashville, Estados Unidos
Jean-Marc Masseaut, Cahiers Anneaux de la Mémoire, Nantes, França
Claudia Mosquera Rosero-Labbé, Universidad Nacional de Colombia, Bogotá, Colombia
João José Reis, Universidade Federal da Bahia, Salvador, Brasil
Anna Seiderer, Museu Real da África Central, Tervuren, Bélgica
Simão Souindola, Historiador, Luanda, Angola
Jean-Michel Mabeko-Tali, Howard University, Washington, Estados Unidos

Sincerely,
The Undersigned

Em inglês e em francês neste link
The contest « The Seven Portuguese Wonders » ignores the history of slavery and the slave trade
Le concours « Les 7 merveilles portugaises » ignore l’histoire de l’esclavage et de la traite transatlantique

sábado, 30 de maio de 2009

1127) O pais mais importante do mundo, ou pelo menos da America Latina

El país más importante de Latinoamérica
MOISÉS NAÍM
El País, 31/05/2009

La pequeña isla de Cuba suscita más interés que una potencia dinámica como Brasil

Bill Clinton y George W. Bush acaban de tener un debate cara a cara en Canadá donde discutieron los grandes temas de nuestro tiempo. ¿Cuál fue el único país de América Latina mencionado en la conversación? Cuba. En abril se reunieron en Trinidad los jefes de Estado de las Américas. ¿El tema central? Cuba -el único país que no fue invitado a esa cumbre-. Ahora, se reúne la Organización de Estados Americanos (OEA) en Honduras. ¿Cuál es el problema central que domina las deliberaciones de los ministros del continente y que obliga a Hillary Clinton a distraer su atención de la bomba atómica norcoreana y de las crisis en Oriente Próximo, Afganistán y Pakistán para viajar a esta cumbre de la OEA? Cuba, por supuesto.

Hace poco, el Brookings Institution, un think tank de Washington, organizó una reunión para debatir la situación de Cuba. La sala se llenó. Pocos días después convoco a otra reunión a la que no fue casi nadie. ¿El tema? Brasil.

Este enorme interés por Cuba no es sólo de presidentes, ministros y periodistas de América. En Europa pasa lo mismo. Y según Google, Cuba casi duplica a Brasil en número de sitios de Internet relacionados con cada uno de los dos países.

Así las cosas, si un marciano aterrizase en nuestro planeta le sería obvio que Cuba es el país más importante de América Latina. Pero esta conclusión duraría sólo hasta que tuviese que ubicar a la isla en un mapa. O comparar a Cuba con otros países de la región: con Brasil, por ejemplo.

Brasil ocupa casi la mitad de todo el territorio de Suramérica y es el quinto país más vasto del mundo. Su superficie es casi 80 veces más grande que la de Cuba. En una sola ciudad brasileña -São Paulo- vive más gente que en toda Cuba. La economía brasileña es una de las más grandes y dinámicas del mundo, y es 31 veces más grande que la de Cuba. El intercambio comercial entre Brasil y el resto del mundo es 25 veces mayor que el de Cuba. Las fuerzas armadas de Brasil son diez veces más numerosas que las de Cuba. En las negociaciones mundiales sobre medio ambiente, comercio, seguridad nuclear, sistema financiero, energía o la lucha contra la pobreza, Brasil es un actor principal.

¿A qué se debe, entonces, esta atención casi obsesiva a la pequeña isla caribeña? ¿Por qué hay más interés en Cuba que en Brasil?

La explicación más común es que Cuba tiene un valor simbólico más potente que el de Brasil. Es el pequeño país que decidió enfrentarse al imperio yanqui y al cual el imperio no ha podido doblegar. Es la isla con líderes icónicos como Fidel Castro y el Che Guevara, y el país latinoamericano que encarna la lucha del humanismo socialista contra el materialismo capitalista. Cuba también fue la pequeña nación que en otras épocas envió sus tropas a América Latina y a África a luchar y morir por defender a los más pobres [y los intereses del Kremlin, pero ésa es otra historia]. Y también el país cuyos avances en materia de atención médica y educación para la mayoría fueron legendarios. Es el pequeño país al cual Estados Unidos agrede desde hace décadas con un absurdo embargo.

Lástima que también sea el país en el cual hay gente dispuesta a echarse al mar y arriesgar la vida con tal de escapar de las privaciones materiales, la represión y la asfixia política. Un país cuya economía depende de las limosnas de sus aliados para subsistir, y donde la escasez y el desabastecimiento son la norma. También el país donde, por más de medio siglo, el poder ha estado en manos de la misma familia.

Mientras tanto, en Brasil... Gobierna un presidente de izquierda, líder sindical que fue democráticamente electo dos veces y goza de los niveles de popularidad más altos del mundo. También es el país que más ha logrado reducir la desigualdad económica. Sucesivos Gobiernos brasileños -de partidos rivales- han logrado mejorar la calidad de vida, la educación y la salud de millones de pobres y Brasil es hoy uno de los modelos por sus éxitos en la lucha contra el sida, el analfabetismo o el uso de fuentes alternas de energía. En fin, un país que no es tan interesante como la fracasada isla del Caribe.

1126) Saida da Bolivia ao mar: por um tunel, direto ao mar...

Artigo do Le Monde, de seu correspondente no Rio de Janeiro. As informações devem ter saído da imprensa chilena ou boliviana, pois nunca li qualquer comentário a esse respeito na imprensa brasileira.
Em todo caso, se espera que esse túnel resolva o problema diplomático, e não constitua nenhum novo problema financeiro para a Bolívia, pois deve ficar caro todo o projeto. Talvez investidores internacionais se interessem pela sua construção, desde que a Bolívia possa pagar em gás.
O problema é que a Bolívia tem um regime de investimentos estrangeiros muito restritivo, tendo nacionalizado todos os seus recursos de hidrocarburos, que agora ela não consegue explorar por falta de capitais e de competência.
A seguir...
PRA

Un tunnel de 150 km, et la Bolivie "retournera à l'océan"
LE MONDE, 30.05.09

Un long tunnel, en partie creusé sous la cordillère des Andes, pourrait résoudre le plus douloureux conflit territorial d'Amérique du Sud, en redonnant un accès maritime à la Bolivie. Ce projet titanesque, à première vue utopique, a été proposé par trois architectes chiliens renommés, qui le jugent techniquement plus facile à réaliser que le tunnel sous la Manche.

Ce tunnel serait long de 150 km, un record mondial. Il partirait de la ville bolivienne de Charana et suivrait la frontière entre le Pérou et le Chili. Après avoir traversé les Andes et le désert d'Atacama, il déboucherait sur une île artificielle construite dans le Pacifique, à 800 mètres au large.

L'île serait propriété bolivienne. Elle marquerait la pointe d'un triangle maritime transformé en zone internationale. L'ouvrage abriterait une voie routière et un gazoduc permettant le transport du gaz bolivien, principale source de devises du pays. Cette solution permettrait de satisfaire la Bolivie sans porter atteinte à la souveraineté du Chili et du Pérou.

Les gouvernements bolivien et chilien ont accueilli favorablement le projet. La Paz s'est dit prêt à étudier "cette proposition d'avant-garde et imaginative". Santiago s'est déclaré ouvert "à toutes les suggestions susceptibles d'améliorer l'intégration latino-américaine".

GUERRE DU PACIFIQUE
La Bolivie a perdu son littoral lors de la guerre du Pacifique (1879-1884), qui eut pour enjeu le contrôle des richesses du désert d'Atacama, notamment le guano et le salpêtre. A l'issue de ce conflit armé entre un Chili conquérant et ses deux voisins du Nord, la Bolivie fut privée de sa souveraineté sur une bande côtière de 400 km. Depuis, elle est, avec le Paraguay, le seul Etat enclavé en Amérique du Sud.

Cent vingt-cinq ans plus tard, cette profonde blessure de l'Histoire reste à vif. La Constitution bolivienne fait de l'"accès souverain à la mer" un "droit imprescriptible". Chaque 23 mars, le pays commémore le Jour de la mer. "Tôt ou tard nous retournerons à l'océan", promet le président Evo Morales.

Au fil des décennies, diverses solutions ont été imaginées : couloir d'accès terrestre, enclave bolivienne au statut douanier spécial, sectorisation de la ville côtière d'Arica, frontalière entre Chili et Pérou.

En 2007, pour la première fois, le Chili a accepté que l'accès à la mer fasse partie d'un agenda de discussion de 13 points, malgré l'absence de relations diplomatiques depuis 1978. On y parlera peut-être, un jour, du projet de tunnel. En attendant son éventuelle construction, les navires de la marine bolivienne continueront de patrouiller sur le lac Titicaca, à 3 800 m d'altitude.

Jean-Pierre Langellier (Rio de Janeiro, correspondant)
Article paru dans l'édition du 31.05.09.

Postagem em destaque

Livro Marxismo e Socialismo finalmente disponível - Paulo Roberto de Almeida

Meu mais recente livro – que não tem nada a ver com o governo atual ou com sua diplomacia esquizofrênica, já vou logo avisando – ficou final...