O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

terça-feira, 28 de julho de 2020

Boletim da Sociedade Brasileira de Direito Internacional: comemorativo dos 100 anos da SBDI


"Descobri", e acabei postando, o arquivo digital do número comemorativo dos 100 anos (1915-2015) do Boletim da Sociedade Brasileira de Direito Internacional (Órgão oficial da SBDI; ISSN: 0103-8451, agora sob a direção do Prof. Wagner Menezes, da FaDUSP), que no seu volume 103 (julho-dezembro 2017, n. 125-130, 2017), publicou, entre dezenas de outros artigos, meu ensaio sobre “A construção do direito internacional do Brasil a partir dos pareceres dos consultores jurídicos do Itamaraty: do Império à República” (p. 1153-1211), (originalmente disponível neste link: https://drive.google.com/file/d/1U8Jym4r61ghZelJj_HgNoJM-0kPJltMd/view), sendo que eu o inseri igualmente na plataforma Academia.edu (link: https://www.academia.edu/43725383/Sociedade_Brasileira_de_Direito_Internacional_-_Boletim_dos_100_Anos_1915-2015_).

Meu artigo, que me parece abrir várias "janelas" para dissertações e teses de estudantes de Direito ou de Relações Internacionais, pode ser lido em diferentes versões, pois diferentes veículos se interessaram pela publicação, e também em versão em Power Point, correspondendo à minha apresentação no Congresso Brasileiro de Direito Internacional:

3023. “A construção do direito internacional do Brasil a partir dos pareceres dos consultores jurídicos do Itamaraty: do Império à República”, Brasília, 19 agosto 2016, 47 p.; revisto em 26/08/2016, 49 p. Ensaio bibliográfico a partir dos pareceres dos consultores jurídicos do Itamaraty e das consultas da seção dos Negócios Estrangeiros do Conselho de Estado nas obras publicadas pela Funag e Senado Federal; preparado primordialmente para o 14o. Congresso Brasileiro de Direito Internacional, realizado em Gramado, RS, de 31/08 a 3/09/2016, por iniciativa de Wagner Menezes. Postado na plataforma Academia.edu (21/08/2016; link: https://www.academia.edu/s/8bb14e500d/3023-a-construcao-do-direito-internacional-do-brasil-a-partir-dos-pareceres-dos-consultores-juridicos-do-itamaraty-do-imperio-a-republica-2016). Nova versão, ampliada, com novos links acrescentados aos livros citados na, postado na plataforma Academia.edu (26/08/2016, link: https://www.academia.edu/s/224fb86980/3023-a-construcao-do-direito-internacional-do-brasil-a-partir-dos-pareceres-dos-consultores-juridicos-do-itamaraty-do-imperio-a-republica-2016). Feita versão visual em Power Point para apresentação no Congresso de Gramado, sob n.  3028, postada igualmente na plataforma Academia.edu (link: http://www.academia.edu/28053979/3028_Apresentacao_Paulo_Roberto_de_Almeida_Gramado_2016_). Publicado sob o título de “A construção do direito internacional do Brasil a partir dos pareceres dos consultores jurídicos do Itamaraty: do Império à República”, nos Cadernos de Política Exterior (Brasília: Instituto de Pesquisa de Relações Internacionais, Funag-MRE; ano II, n. 4, segundo semestre 2016, p. 241-298; ISSN: 2359-5280; link: http://funag.gov.br/loja/download/1186-cadernos-de-politica-exterior-ano-2-volume-4.pdf), na Revista Jurídica Luso-Brasileira (ano 4, n. 3, 2018, pp. 1251-1314; ISSN: 2183-539X; link: https://www.cidp.pt/revistas/rjlb/2018/3/2018_03_1251_1314.pdf) e no Boletim da Sociedade Brasileira de Direito Internacional (Órgão oficial da SBDI; ano CIII, vol. 103, julho-dezembro 2017, n. 125-130, 2017, p. 1153-1211; ISSN: 0103-8451; link: https://drive.google.com/file/d/1U8Jym4r61ghZelJj_HgNoJM-0kPJltMd/view) ; inserido na plataforma Academia.edu (link: https://www.academia.edu/43725383/Sociedade_Brasileira_de_Direito_Internacional_-_Boletim_dos_100_Anos_1915-2015_). Relação de Publicados n. 1238 e 1270. 


segunda-feira, 27 de julho de 2020

A ditadura do PCC se instala em Hong Kong - Florence De Changy (Le Monde)

A Hongkong, un milliardaire tient tête à Pékin

Semblant visé par la nouvelle loi sécuritaire, le magnat de la presse d’opposition Jimmy Lai refuse de se taire

Florence De Changy

Le Monde, Mardi 28 juillet 2020
Si les autorités chinoises tiennent une liste bien à jour des personnalités les plus pénibles et les plus tenaces de la rébellion hongkongaise, le milliardaire militant Jimmy Lai y figure assurément en bonne place. Et ce, de longue date.
Depuis le début des années 1990, par le biais de son groupe de presse populaire, d’inspiration tabloïde, Next Media, devenu Next Digital en 2019, et de son titre-phare, l’Apple Daily, lancé en 1995, Jimmy Lai n’a eu de cesse de s’en prendre au Parti communiste chinois (PCC), exposant ses abus, ses injustices, son cynisme et ses complots… Le Global Times, le journal de propagande de Pékin, lui renvoie abondamment les politesses, le qualifiant de « traître sécessionniste »« à la solde de la CIA », l’accusant de « financer les émeutes » et d’« utiliser la jeunesse de Hongkong comme chair à canon ».
L’homme d’affaires de 71 ans, qui nous reçoit chez lui au petit matin d’un jour de semaine, est actuellement en liberté sous caution. Le juge lui a refusé à deux reprises le droit de quitter Hongkong pour des voyages d’affaires et des visites de famille. Le 19 août, il devra répondre de deux chefs d’accusation, « intimidation » et « participation à un rassemblement illégal ». Mais, c’est surtout la nouvelle loi sur la sécurité nationale, promulguée à Hongkong le 30 juin, qui semble le viser directement. Pourtant, malgré la menace qui pèse sur lui et ses proches, il persiste et signe.
« Cette loi sonne le glas pour Hongkong. Elle s’attaque en même temps à l’Etat de droit qui prévalait à Hongkong et à nos libertés. C’est pire que ce que les plus pessimistes avaient imaginé », affirme-t-il en guise d’entrée en matière, entre deux verres d’un jus vert persil fait maison, son régime des lendemains de dîner en ville. Le petit déjeuner est servi sur une nappe blanche, dans le grand jardin d’hiver attenant au salon où règne un chaleureux désordre.

« Pékin ne plaisante plus »

Cet homme aujourd’hui richissime et influent est arrivé jeune enfant sans-le-sou du sud de la Chine au milieu des années 1950. Il n’est pas du genre à échanger des banalités. Pendant dix ans, jusqu’en 2019, il n’a quasiment pas donné d’interviews. Mais voilà un an qu’il est passé à l’offensive. On dirait presque un baroud d’honneur. Car l’heure est grave. « Cette fois, Pékin ne plaisante plus », dit-il. En juillet 2019, il est allé personnellement à Washington demander l’appui des Etats-Unis au secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, ainsi qu’au vice-président, Mike Pence, un acte qui pourrait relever de la « collusion avec un pouvoir étranger » sous la nouvelle loi, qui n’est toutefois pas rétroactive.
Il admet avoir espéré, il y a une dizaine années, qu’avec l’embourgeoisement de la classe moyenne en Chine, les citoyens du continent réclameraient plus de libertés civiles, « mais cela n’a pas eu lieu ». Au contraire, la montée en puissance de la Chine l’a dotée d’une nouvelle assurance pour imposer sa façon de faire, tant au reste du monde qu’à sa propre population. « Jamais un dictateur n’a eu les moyens de contrôler sa population comme Xi Jinping. Ils savent tout : où vous allez, ce que vous achetez, les gens auxquels vous parlez, en vrai, par téléphone ou en ligne… », affirme M. Lai, ahuri de l’arsenal technologique de surveillance déployé aujourd’hui en Chine. « Et si vous faites quelque chose qui leur déplaît, vous ne pouvez même plus vous acheter un billet de train ! », s’emporte-t-il soudain.
Il se demande comment les Hongkongais, pour qui les libertés individuelles et les valeurs occidentales sont une seconde nature, vont peu à peu s’adapter au changement de contexte créé par la nouvelle loi. Il a déjà remarqué un changement d’attitude chez certains, une plus grande prudence dans leur façon de parler. « Certains ont l’air de penser qu’un ami pourrait les dénoncer, qui sait ? »
D’après lui, arrêter les transferts de technologie vers la Chine, notamment dans les secteurs de la communication et de la surveillance, serait le moyen le plus efficace de faire pression sur Pékin et de ralentir l’ascension chinoise. Car si la Chine estime avoir réussi son coup de force à Hongkong, elle l’a tout de même payé en se mettant à dos une bonne partie du reste du monde. « Beaucoup de pays faisaient semblant de ne pas savoir car ils voulaient continuer à faire des affaires avec la Chine. Maintenant vous ne pouvez plus prétendre que vous ne savez pas », juge-t-il. Alors que se pose à présent la question de la survie du centre financier de Hongkong, quatrième place internationale, Jimmy Lai pense que, quand bien même Pékin n’avait pas comme intention initiale de détruire la place financière, la nouvelle loi va se charger de le faire, avec ou contre son gré. 
« En privant Hongkong de son Etat de droit, vous lui enlevez le climat de confiance indispensable à une grande place financière. » Il sait que l’argent chinois va continuer d’affluer, ce qui en volume compensera largement la perte des investissements américains. Mais la confiance ne sera plus là.
Il plaint les fonctionnaires qui vont devoir faire allégeance au gouvernement et à la Basic Law, la mini-Constitution de Hongkong, désormais placés sous l’autorité de la nouvelle loi sécuritaire. « Dans ces conditions, soit vous faites ce que l’on vous dit, soit vous perdez votre emploi. » Et tôt ou tard, il est persuadé que le même régime d’allégeance forcée va s’appliquer à tout le monde.

Prêt à assumer son destin

Donc, tant que le calcul reste gagnant pour les entreprises, les banques et même les tycoons, ces milliardaires à la tête des quelques familles patriciennes qui contrôlent toute l’économie de Hongkong, ils resteront. C’est l’homme d’affaires qui parle. Il n’empêche, dans son entourage, tout le monde sans exception se prépare, au cas où il faille vraiment partir. « Ils se disent, commençons à emballer. Liquidons nos biens pour sortir plus facilement le jour venu… »
Dans son groupe de presse, plusieurs journalistes ont déjà renoncé : il y a eu des démissions et des demandes d’affectation dans les services non politiques. Ceux qui ont un second passeport vont tenter leur chance en Australie ou au Royaume-Uni. Au sein de la rédaction de Apple Daily, porte-voix du camp prodémocratie, les journalistes sont persuadés que la nouvelle police politique guette avidement le premier faux-pas de l’un d’eux pour y faire une descente, et tôt ou tard forcer la fermeture du titre. Quant au mouvement démocratique, « tout le monde a eu très peur, certains ont fui et ceux qui restent ne sont pas forcément prêts à passer leurs meilleures années en prison. Personne ne peut exiger de quiconque de devenir martyr. »
A cet égard, Jimmy Lai estime que Pékin a déjà gagné : « Ils n’ont pas besoin d’aller plus loin pour le moment. Ils ont eu leur effet d’intimidation. Ensuite, ils vont sélectionner calmement un par un ceux qu’ils veulent éliminer. »Quant à lui, il n’envisage pas une minute de fuir. « Je les ennuie depuis trente ans, je ne vais pas leur faire le cadeau d’abandonner maintenant. Je me ferais honte à moi-même, au journal et au camp prodémocratie. Au pire, Teresa [sa femme] et les enfants partiront. Je resterai seul », déclare-t-il.
Cela fait déjà longtemps que l’on cherche à le faire taire. Pendant le « mouvement des parapluies », en 2014, quand, soixante-dix-neuf jours durant, les manifestants prodémocratie bloquèrent le quartier administratif de Hongkong, Jimmy Lai avait été aspergé d’un seau de viscères animales. Hormis le désagrément passager, cela ne l’avait nullement atteint.
Sa résidence a été la cible de plusieurs attaques. Ces derniers temps, il est régulièrement suivi. Ses gardes se sont habitués à la présence de voitures suspectes garées devant chez lui. « On m’a fait passer des messages explicites : Tu vas finir tes jours dans une cellule en Chine, tu vas être abattu… Si je réfléchissais à cela, je ne pourrais plus dormir, ni travailler. Je n’y pense pas, c’est tout », confie-t-il. Il semble prêt à assumer son propre destin, déjà exceptionnel, quel qu’il soit, et jusqu’au bout.
Avant de commencer l’entretien, Jimmy Lai avait allumé un cône d’encens devant un ensemble éclectique de sculptures saintes et d’icônes. Comme la plupart des aînés du combat démocratique à Hongkong, notamment l’avocat et fondateur du Parti démocratique Martin Lee, et l’ancienne première secrétaire du gouvernement, Anson Chan, Jimmy Lai est catholique. Lui a été baptisé adulte, à la  cathédrale de Hongkong, le 7 juillet 1997, soit sept jours après la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine, par un autre membre éminent de la lutte pour la démocratie, l’infatigable cardinal Zen, 88 ans, alors évêque.
Tout cela crée des liens. « Nous, nous sommes à la fin de notre vie. C’est plus facile que pour les jeunes. Mais tous, on tient bon parce que l’on sait qu’on est du bon côté de l’histoire. Même si l’on perd aujourd’hui, ceux qui reprendront le flambeau gagneront. C’est notre espoir. »

Nacionalismo vacinal é uma tragédia - Thomas J. Bollyky and Chad P. Bown (Foreign Affairs)

O nacionalismo, em si, é um elemento negativo na vida das nações e nas relações internacionais. Levado ao extremo é fator de manipulação das massas, de alavanca para dirigentes autoritários e até mesmo de guerras. Nacionalismo vacinal, então, é uma tragédia, como descrito neste artigo da Foreign Affairs. Apenas idiotas nacionalistas e “antiglobalistas” podem ser contrários à cooperação científica internacional com o objetivo de salvar vidas. Esse é o triste papel dos que se ocupam da diplomacia brasileira no momento.
Paulo Roberto de Almeida

Trump administration officials have compared the global allocation of vaccines against the coronavirus that causes COVID-19 to oxygen masks dropping inside a depressurizing airplane. “You put on your own first, and then we want to help others as quickly as possible,” Peter Marks, a senior official at the U.S. Food and Drug Administration who oversaw the initial phases of vaccine development for the U.S. government, said during a panel discussion in June. The major difference, of course, is that airplane oxygen masks do not drop only in first class—which is the equivalent of what will happen when vaccines eventually become available if governments delay providing access to them to people in other countries.
By early July, there were 160 candidate vaccines against the new coronavirus in development, with 21 in clinical trials. Although it will be months, at least, before one or more of those candidates has been proved to be safe and effective and is ready to be delivered, countries that manufacture vaccines (and wealthy ones that do not) are already competing to lock in early access. And to judge from the way governments have acted during the current pandemic and past outbreaks, it seems highly likely that such behavior will persist. Absent an international, enforceable commitment to distribute vaccines globally in an equitable and rational way, leaders will instead prioritize taking care of their own populations over slowing the spread of COVID-19 elsewhere or helping protect essential health-care workers and highly vulnerable populations in other countries.
That sort of “vaccine nationalism,” or a “my country first” approach to allocation, will have profound and far-reaching consequences. Without global coordination, countries may bid against one another, driving up the price of vaccines and related materials. Supplies of proven vaccines will be limited initially even in some rich countries, but the greatest suffering will be in low- and middle-income countries. Such places will be forced to watch as their wealthier counterparts deplete supplies and will have to wait months (or longer) for their replenishment. In the interim, health-care workers and billions of elderly and other high-risk inhabitants in poorer countries will go unprotected, which will extend the pandemic, increase its death toll, and imperil already fragile health-care systems and economies. In their quest to obtain vaccines, countries without access to the initial stock will search for any form of leverage they can find, including blocking exports of critical vaccine components, which will lead to the breakdown of supply chains for raw ingredients, syringes, and vials. Desperate governments may also strike short-term deals for vaccines with adverse consequences for their long-term economic, diplomatic, and strategic interests. The result will be not only needless economic and humanitarian hardship but also intense resentment against vaccine-hoarding countries, which will imperil the kind of international cooperation that will be necessary to tackle future outbreaks—not to mention other pressing challenges, such as climate change and nuclear proliferation.
It is not too late for global cooperation to prevail over global dysfunction, but it will require states and their political leaders to change course. What the world needs is an enforceable COVID-19 vaccine trade and investment agreement that would alleviate the fears of leaders in vaccine-producing countries, who worry that sharing their output would make it harder to look after their own populations. Such an agreement could be forged and fostered by existing institutions and systems. And it would not require any novel enforcement mechanisms: the dynamics of vaccine manufacturing and global trade generally create layers of interdependence, which would encourage participants to live up to their commitments. What it would require, however, is leadership on the part of a majority of vaccine-manufacturing countries—including, ideally, the United States.

WINNERS AND LOSERS

The goal of a vaccine is to raise an immune response so that when a vaccinated person is exposed to the virus, the immune system takes control of the pathogen and the person does not get infected or sick. The vaccine candidates against COVID-19 must be proved to be safe and effective first in animal studies, then in small trials in healthy volunteers, and finally in large trials in representative groups of people, including the elderly, the sick, and the young.
Most of the candidates currently in the pipeline will fail. If one or more vaccines are proved to be safe and effective at preventing infection and a large enough share of a population gets vaccinated, the number of susceptible individuals will fall to the point where the coronavirus will not be able to spread. That population-wide protection, or “herd immunity,” would benefit everyone, whether vaccinated or not.
It is not clear yet whether achieving herd immunity will be possible with this coronavirus. A COVID-19 vaccine may prove to be more like the vaccines that protect against influenza: a critical public health tool that reduces the risk of contracting the disease, experiencing its most severe symptoms, and dying from it, but that does not completely prevent the spread of the virus. Nevertheless, given the potential of vaccines to end or contain the most deadly pandemic in a century, world leaders as varied as French President Emmanuel Macron, Chinese President Xi Jinping, and UN Secretary-General António Guterres have referred to them as global public goods—a resource to be made available to all, with the use of a vaccine in one country not interfering with its use in another.
At least initially, however, that will not be the reality. During the period when global supplies of COVID-19 vaccines remain limited, providing them to some people will necessarily delay access for others. That bottleneck will prevent any vaccine from becoming a truly global public good.
Vaccine manufacturing is an expensive, complex process, in which even subtle changes may alter the purity, safety, or efficacy of the final product. That is why regulators license not just the finished vaccine but each stage of production and each facility where it occurs. Making a vaccine involves purifying raw ingredients; formulating and adding stabilizers, preservatives, and adjuvants (substances that increase the immune response); and packaging doses into vials or syringes. A few dozen companies all over the world can carry out that last step, known as “fill and finish.” And far fewer can handle the quality-controlled manufacture of active ingredients—especially for more novel, sophisticated vaccines, whose production has been dominated historically by just four large multinational firms based in the United States, the United Kingdom, and the European Union. Roughly a dozen other companies now have some ability to manufacture such vaccines at scale, including a few large outfits, such as the Serum Institute of India, the world’s largestproducer of vaccines. But most are small manufacturers that would be unable to produce billions of doses.
Further complicating the picture is that some of today’s leading COVID-19 vaccine candidates are based on emerging technologies that have never before been licensed. Scaling up production and ensuring timely approvals for these novel vaccines will be challenging, even for rich countries with experienced regulators. All of this suggests that the manufacture of COVID-19 vaccines will be limited to a handful of countries.
And even after vaccines are ready, a number of factors might delay their availability to nonmanufacturing states. Authorities in producing countries might insist on vaccinating large numbers of people in their own populations before sharing a vaccine with other countries. There might also turn out to be technical limits on the volume of doses and related vaccine materials that companies can produce each day. And poor countries might not have adequate systems to deliver and administer whatever vaccines they do manage to get.
During that inevitable period of delay, there will be many losers, especially poorer countries. But some rich countries will suffer, too, including those that sought to develop and manufacture their own vaccines but bet exclusively on the wrong candidates. By rejecting cooperation with others, those countries will have gambled their national health on hyped views of their own exceptionalism.
And even “winning” countries will needlessly suffer in the absence of an enforceable scheme to share proven vaccines. If health systems collapse under the strain of the pandemic and foreign consumers are ill or dying, there will be less global demand for export-dependent industries in rich countries, such as aircraft or automobiles. If foreign workers are under lockdown and cannot do their jobs, cross-border supply chains will be disrupted, and even countries with vaccine supplies will be deprived of the imported parts and services they need to keep their economies moving.

PAGING DR. HOBBES

Forecasts project that the coronavirus pandemic could kill 40 million people and reduce global economic output by $12.5 trillion by the end of 2021. Ending this pandemic as soon as possible is in everyone’s interest. Yet in most capitals, appeals for a global approach have gone unheeded.
In fact, the early months of the pandemic involved a decided shift in the wrong direction. In the face of global shortages, first China; then France, Germany, and the European Union; and finally the United States hoarded supplies of respirators, surgical masks, and gloves for their own hospital workers’ use. Overall, more than 70 countries plus the European Union imposed export controls on local supplies of personal protective equipment, ventilators, or medicines during the first four months of the pandemic. That group includes most of the countries where potential COVID-19 vaccines are being manufactured.
Such hoarding is not new. A vaccine was developed in just seven months for the 2009 pandemic of the influenza A virus H1N1, also known as swine flu, which killed as many as 284,000 people globally. But wealthy countries bought up virtually all the supplies of the vaccine. After the World Health Organization appealed for donations, Australia, Canada, the United States, and six other countries agreed to share ten percent of their vaccines with poorer countries, but only after determining that their remaining supplies would be sufficient to meet domestic needs.
Nongovernmental and nonprofit organizations have adopted two limited strategies to reduce the risk of such vaccine nationalism in the case of COVID-19. First, CEPI (the Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) the Bill & Melinda Gates Foundation, the nongovernmental vaccine partnership known as Gavi, and other donors have developed plans to shorten the queue for vaccines by investing early in the manufacturing and distribution capacity for promising candidates, even before their safety and efficacy have been established. The hope is that doing so will reduce delays in ramping up supplies in poor countries. This approach is sensible but competes with better-resourcednational initiatives to pool scientific expertise and augment manufacturing capacity. What is more, shortening the queue in this manner may exclude middle-income countries such as Pakistan, South Africa, and most Latin American states, which do not meet the criteria for receiving donor assistance. It would also fail to address the fact that the governments of manufacturing countries might seize more vaccine stocks than they need, regardless of the suffering elsewhere.
An alternative approach is to try to eliminate the queue altogether. More than a dozen countries and philanthropies in initial pledges  of $8 billion to the Access to COVID-19 Tools (act) Accelerator, an initiative dedicated to the rapid development and equitable deployment of vaccines, therapeutics, and diagnostics for COVID-19. The ACT Accelerator, however, has so far failed to attract major vaccine-manufacturing states, including the United States and India. In the United States, the Trump administration has instead devoted nearly $10 billion to Operation Warp Speed, a program designed to deliver hundreds of millions of COVID-19 vaccines by January 2021—but only to Americans. Meanwhile, Adar Poonawalla, the chief executive of the Serum Institute of India, has stated that “at least initially,” any vaccine the company produces will go to India’s 1.3 billion people. Other vaccine developers have made similar statements, pledging that host governments or advanced purchasers will get the early doses if supplies are limited.
Given the lack of confidence that any cooperative effort would be able to overcome such obstacles, more and more countries have tried to secure their own supplies. France, Germany, Italy, and the Netherlands formed the Inclusive Vaccine Alliance to jointly negotiate with vaccine developers and producers. That alliance is now part of a larger European Commission effort to negotiate with manufacturers on behalf of EU member states to arrange for advance contracts and to reserve doses of promising candidates. In May, Xi told attendees at the World Health Assembly, the decision-making body of the World Health Organization, that if Beijing succeeds in developing a vaccine, it will share the results with the world, but he did not say when. In June, Anthony Fauci, the director of the U.S. National Institute of Allergy and Infectious Diseases, expressed skepticism about that claim and told The Wall Street Journal that he expects that the Chinese government will use its vaccines “predominantly for the very large populace of China.” This summer, the United States bought up virtually all the supplies of remdesivir, one of the first drugs proven to work against COVID-19, leaving none for the United Kingdom, the EU,  or most of the rest of the world for three months.

LEARNING THE HARD WAY

Global cooperation on vaccine allocation would be the most efficient way to disrupt the spread of the virus. It would also spur economies, avoid supply chain disruptions, and prevent unnecessary geopolitical conflict. Yet if all other vaccine-manufacturing countries are being nationalists, no one will have an incentive to buck the trend. In this respect, vaccine allocation resembles the classic game theory problem known as “the prisoner’s dilemma”—and countries are very much acting like the proverbial prisoner.
“If we have learned anything from the coronavirus and swine flu H1N1 epidemic of 2009,” said Peter Navarro, the globalization skeptic whom President Donald Trump appointed in March to lead the U.S. supply chain response to COVID-19, “it is that we cannot necessarily depend on other countries, even close allies, to supply us with needed items, from face masks to vaccines.” Navarro has done his best to make sure everyone else learns this lesson, as well: shortly after he made that statement, the White House slapped export restrictions on U.S.-manufactured surgical masks, respirators, and gloves, including to many poor countries.
By failing to develop a plan to coordinate the mass manufacture and distribution of vaccines, many governments—including the U.S. government—are writing off the potential for global cooperation. Such cooperation remains possible, but it would require a large number of countries to make an enforceable commitment to sharing in order to overcome leaders’ fears of domestic opposition.
The time horizon for most political leaders is short, especially for those facing an imminent election. Many remain unconvinced that voters would understand that the long-term health and economic consequences of the coronavirus spreading unabated abroad are greater than the immediate threat posed by their or their loved ones’ having to wait to be vaccinated at home. And to politicians, the potential for opposition at home may seem like a bigger risk than outrage abroad over their hoarding supplies, especially if it is for a limited time and other countries are seen as likely to do the same.
Fortunately, there are ways to weaken this disincentive to cooperate. First, politicians might be more willing to forgo immunizing their entire populations in order to share vaccines with other countries if there were reliable research indicating the number and allocation of doses needed to achieve critical public health objectives at home—such as protecting health-care workers, military personnel, and nursing home staffs; reducing the spread to the elderly and other vulnerable populations; and breaking transmission chains. Having that information would allow elected leaders to pledge to share vaccine supplies with other countries only if they have enough at home to reach those goals. This type of research has long been part of national planning for immunization campaigns. It has revealed, for example, that because influenza vaccines induce a relatively weak immune response in the elderly, older people are much better protected if the vaccination of children, who are the chief spreaders, is prioritized. Such research does not yet exist for COVID-19 but should be part of the expedited clinical trials that companies are currently conducting for vaccine candidates.
A framework agreement on vaccine sharing would also be more likely to succeed if it were undertaken through an established international forum and linked to preventing the export bans and seizures that have disrupted COVID-19-related medical supply chains. Baby steps toward such an agreement have already been taken by a working group of G-20 trade ministers, but that effort needs to be expanded to include public health officials. The result should be a covid-19 vaccine trade and investment agreement, which should include an investment fund to purchase vaccines in advance and allocate them, once they have been proved to be safe and effective, on the basis of public health need rather than the size of any individual country’s purse. Governments would pay into the investment fund on a subscription basis, with escalating, nonrefundable payments tied to the number of vaccine doses they secured and other milestones of progress. Participation of the poorest countries should be heavily subsidized or free. Such an agreement could leverage the international organizations that already exist for the purchase and distribution of vaccines and medications for HIV/AIDS, tuberculosis, and malaria. The agreement should include an enforceable commitment on the part of participating countries to not place export restrictions on supplies of vaccines and related materials destined for other participating countries.
The agreement could stipulate that if a minimum number of vaccine--producing countries did not participate, it would not enter into force, reducing the risk to early signatories. Some manufacturers would be hesitant to submit to a global allocation plan unless the participating governments committed to indemnification, allowed the use of product liability insurance, or agreed to a capped injury-compensation program to mitigate the manufacturers’ risk. Linking the agreement to existing networks of regulators, such as the International Coalition of Medicines Regulatory Authorities, might help ease such concerns and would also help create a more transparent pathway to the licensing of vaccines, instill global confidence, reduce development costs, and expedite access in less remunerative markets.

WHAT YOU DON’T KNOW CAN HURT (AND HELP) YOU

Even if policymakers can be convinced about the benefits of sharing, cooperation will remain a nonstarter if there is nothing to prevent countries from reneging on an agreement and seizing local supplies of a vaccine once it has been proved to be safe and effective. Cooperation will ensue only when countries are convinced that it can be enforced.
The key thing to understand is that allocating COVID-19 vaccines will not be a one-off experience: multiple safe and effective vaccines may eventually emerge, each with different strengths and benefits. If one country were to deny others access to an early vaccine, those other countries could be expected to reciprocate by withholding potentially more effective vaccines they might develop later. And game theory makes clear that, even for the most selfish players, incentives for cooperation improve when the game is repeated and players can credibly threaten quick and effective punishment for cheating.
Which vaccine turns out to be most effective may vary by the target patient population and setting. Some may be more suitable for children or for places with limited refrigeration. Yet because the various vaccine candidates still in development require different ingredients and different types of manufacturing facilities, no one country, not even the United States, will be able to build all the facilities that may later prove useful.
Today’s vaccine supply chains are also unavoidably global. The country lucky enough to manufacture the first proven vaccine is unlikely to have all the inputs necessary to scale up and sustain production. For example, a number of vaccine candidates use the same adjuvant, a substance produced from a natural compound extracted from the Chilean soapbark tree. This compound comes mostly from Chile and is processed in Sweden. Although Chile and Sweden do not manufacture vaccines, they would be able to rely on their control of the limited supply of this input to ensure access to the eventual output. Vaccine supply chains abound with such situations. Because the science has not settled on which vaccine will work best, it is impossible to fully anticipate and thus prepare for all the needed inputs.
The Trump administration, as well as some in Congress, has blamed the United States’ failure to produce vast supplies of everything it needs to respond to COVID-19 on “dependency.” But when it comes to creating an enforceable international vaccine agreement, complex cross-border supply chains are a feature, not a bug. Even countries without vaccine-manufacturing capacity can credibly threaten to hold up input supplies to the United States or other vaccine-manufacturing countries if they engage in vaccine nationalism.
The Trump administration was reminded of this dynamic in April, when the president invoked the Defense Production Act and threatened to ban exports to Canada and Mexico of respirators made by 3M. Had Trump followed through, Canada could have retaliated by halting exports of hospital-grade pulp that U.S. companies needed to produce surgical masks and gowns. Or Canada could have stopped Canadian nurses and hospital workers from crossing the border into Michigan, where they were desperately needed to treat American patients. Mexico, for its part, could have cut off the supply of motors and other components that U.S. companies needed to make ventilators. The White House seemed unaware of these potential vulnerabilities. Once it got up to speed, the administration backed off.
Of course, the Trump administration should have already learned that trading partners—even historical allies—are willing and able to swiftly and effectively retaliate against one another if someone breaks an agreement. In early 2018, this was apparently an unknown—at least to Navarro. Explaining why Trump was planning to put tariffs on steel and aluminum, Navarro reassured Americans: “I don’t believe there is any country in the world that is going to retaliate,” he declared. After Trump imposed the duties, Canada, Mexico, and the European Union, along with China, Russia, and Turkey, all immediately retaliated. The EU went through a similar learning experience in March. The European Commission originally imposed a broad set of export restrictions on personal protective equipment. It was forced to quickly scale them back after realizing that cutting off non-EU members, such as Norway and Switzerland, could imperil the flow of parts that companies based in the EU needed to supply the eu’s own member states with medical supplies.
American and European policymakers now understand—or at least should understand—that what they don’t know about cross-border flows can hurt them. Paradoxically, this lack of information may help convince skeptical policymakers to maintain the interdependence needed to fight the pandemic. Not knowing what they don’t know reduces the risk that governments will renege on a deal tomorrow that is in their own best interest to sign on to today.

THE POWER OF FOMO

When the oxygen masks drop in a depressurizing plane, they drop at the same time in every part of the plane because time is of the essence and because that is the best way to ensure the safety of all onboard. The same is true of the global, equitable allocation of safe and effective vaccines against COVID-19.
Vaccine nationalism is not just morally and ethically reprehensible: it is contrary to every country’s economic, strategic, and health interests. If rich, powerful countries choose that path, there will be no winners—ultimately, every country will be a loser. The world is not doomed to learn this the hard way, however. All the necessary tools exist to forge an agreement that would encourage cooperation and limit the appeal of shortsighted “my country first” approaches.
But time is running out: the closer the world gets to the day when the first proven vaccines emerge, the less time there is to set up an equitable, enforceable system for allocating them. As a first step, a coalition of political leaders from countries representing at least 50 percent of global vaccine-manufacturing capacity must get together and instruct their public health officials and trade ministers to get out of their silos and work together. Combining forces, they should hammer out a short-term agreement that articulates the conditions for sharing, including with the legions of poorer, nonmanufacturing countries, and makes clear what would happen to participants who subsequently reneged and undertook vaccine nationalism. Such a step would get the ball rolling and convince even more of the manufacturing countries to sign on. The fear of missing out on vaccine access, in the event their countries’ own vaccine candidates fail, may be what it takes to pressure even today’s most reluctant leaders to cooperate.

Carta ao Povo de Deus - Bispos da CNBB

Eis a carta assinada por bispos da CNBB, ainda não liberada oficialmente, mas já parcialmente transcrita por diversos órgãos da imprensa.
Destaco apenas uma frase:
 O desprezo pela educação, cultura, saúde e pela diplomacia também nos estarrece.”
Paulo Roberto de Almeida

Carta ao Povo de Deus - bispos da CNBB

Somos bispos da Igreja Católica, de várias regiões do Brasil, em profunda comunhão com o Papa Francisco e seu magistério e em comunhão plena com a Conferência Nacional dos Bispos do Brasil, que no exercício de sua missão evangelizadora, sempre se coloca na defesa dos pequeninos, da justiça e da paz. Escrevemos esta Carta ao Povo de Deus, interpelados pela gravidade do momento em que vivemos, sensíveis ao Evangelho e à Doutrina Social da Igreja, como um serviço a todos os que desejam ver superada esta fase de tantas incertezas e tanto sofrimento do povo.
Evangelizar é a missão própria da Igreja, herdada de Jesus. Ela tem consciência de que “evangelizar é tornar o Reino de Deus presente no mundo” (Alegria do Evangelho, 176). Temos clareza de que “a proposta do Evangelho não consiste só numa relação pessoal com Deus. A nossa reposta de amor não deveria ser entendida como uma mera soma de pequenos gestos pessoais a favor de alguns indivíduos necessitados […], uma série de ações destinadas apenas a tranquilizar a própria consciência. A proposta é o Reino de Deus […] (Lc 4,43 e Mt 6,33)” (Alegria do Evangelho, 180). Nasce daí a compreensão de que o Reino de Deus é dom, compromisso e meta.
É neste horizonte que nos posicionamos frente à realidade atual do Brasil. Não temos interesses político-partidários, econômicos, ideológicos ou de qualquer outra natureza. Nosso único interesse é o Reino de Deus, presente em nossa história, na medida em que avançamos na construção de uma sociedade estruturalmente justa, fraterna e solidária, como uma civilização do amor.
O Brasil atravessa um dos períodos mais difíceis de sua história, comparado a uma “tempestade perfeita” que, dolorosamente, precisa ser atravessada. A causa dessa tempestade é a combinação de uma crise de saúde sem precedentes, com um avassalador colapso da economia e com a tensão que se abate sobre os fundamentos da República, provocada em grande medida pelo Presidente da República e outros setores da sociedade, resultando numa profunda crise política e de governança.
Este cenário de perigosos impasses, que colocam nosso País à prova, exige de suas instituições, líderes e organizações civis muito mais diálogo do que discursos ideológicos fechados. Somos convocados a apresentar propostas e pactos objetivos, com vistas à superação dos grandes desafios, em favor da vida, principalmente dos segmentos mais vulneráveis e excluídos, nesta sociedade estruturalmente desigual, injusta e violenta. Essa realidade não comporta indiferença.
É dever de quem se coloca na defesa da vida posicionar-se, claramente, em relação a esse cenário. As escolhas políticas que nos trouxeram até aqui e a narrativa que propõe a complacência frente aos desmandos do Governo Federal, não justificam a inércia e a omissão no combate às mazelas que se abateram sobre o povo brasileiro. Mazelas que se abatem também sobre a Casa Comum, ameaçada constantemente pela ação inescrupulosa de madeireiros, garimpeiros, mineradores, latifundiários e outros defensores de um desenvolvimento que despreza os direitos humanos e os da mãe terra. “Não podemos pretender ser saudáveis num mundo que está doente. As feridas causadas à nossa mãe terra sangram também a nós” (Papa Francisco, Carta ao Presidente da Colômbia por ocasião do Dia Mundial do Meio Ambiente, 05/06/2020).
Todos, pessoas e instituições, seremos julgados pelas ações ou omissões neste momento tão grave e desafiador. Assistimos, sistematicamente, a discursos anticientíficos, que tentam naturalizar ou normalizar o flagelo dos milhares de mortes pela COVID-19, tratando-o como fruto do acaso ou do castigo divino, o caos socioeconômico que se avizinha, com o desemprego e a carestia que são projetados para os próximos meses, e os conchavos políticos que visam à manutenção do poder a qualquer preço. Esse discurso não se baseia nos princípios éticos e morais, tampouco suporta ser confrontado com a Tradição e a Doutrina Social da Igreja, no seguimento Àquele que veio “para que todos tenham vida e a tenham em abundância” (Jo 10,10).
Analisando o cenário político, sem paixões, percebemos claramente a incapacidade e inabilidade do Governo Federal em enfrentar essas crises. As reformas trabalhista e previdenciária, tidas como para melhorarem a vida dos mais pobres, mostraram-se como armadilhas que precarizaram ainda mais a vida do povo. É verdade que o Brasil necessita de medidas e reformas sérias, mas não como as que foram feitas, cujos resultados pioraram a vida dos pobres, desprotegeram vulneráveis, liberaram o uso de agrotóxicos antes proibidos, afrouxaram o controle de desmatamentos e, por isso, não favoreceram o bem comum e a paz social. É insustentável uma economia que insiste no neoliberalismo, que privilegia o monopólio de pequenos grupos poderosos em detrimento da grande maioria da população.
O sistema do atual governo não coloca no centro a pessoa humana e o bem de todos, mas a defesa intransigente dos interesses de uma “economia que mata” (Alegria do Evangelho, 53), centrada no mercado e no lucro a qualquer preço. Convivemos, assim, com a incapacidade e a incompetência do Governo Federal, para coordenar suas ações, agravadas pelo fato de ele se colocar contra a ciência, contra estados e municípios, contra poderes da República; por se aproximar do totalitarismo e utilizar de expedientes condenáveis, como o apoio e o estímulo a atos contra a democracia, a flexibilização das leis de trânsito e do uso de armas de fogo pela população, e das leis do trânsito e o recurso à prática de suspeitas ações de comunicação, como as notícias falsas, que mobilizam uma massa de seguidores radicais.
O desprezo pela educação, cultura, saúde e pela diplomacia também nos estarrece. Esse desprezo é visível nas demonstrações de raiva pela educação pública; no apelo a ideias obscurantistas; na escolha da educação como inimiga; nos sucessivos e grosseiros erros na escolha dos ministros da educação e do meio ambiente e do secretário da cultura; no desconhecimento e depreciação de processos pedagógicos e de importantes pensadores do Brasil; na repugnância pela consciência crítica e pela liberdade de pensamento e de imprensa; na desqualificação das relações diplomáticas com vários países; na indiferença pelo fato de o Brasil ocupar um dos primeiros lugares em número de infectados e mortos pela pandemia sem, sequer, ter um ministro titular no Ministério da Saúde; na desnecessária tensão com os outros entes da República na coordenação do enfrentamento da pandemia; na falta de sensibilidade para com os familiares dos mortos pelo novo coronavírus e pelos profissionais da saúde, que estão adoecendo nos esforços para salvar vidas.
No plano econômico, o ministro da economia desdenha dos pequenos empresários, responsáveis pela maioria dos empregos no País, privilegiando apenas grandes grupos econômicos, concentradores de renda e os grupos financeiros que nada produzem. A recessão que nos assombra pode fazer o número de desempregados ultrapassar 20 milhões de brasileiros. Há uma brutal descontinuidade da destinação de recursos para as políticas públicas no campo da alimentação, educação, moradia e geração de renda.
Fechando os olhos aos apelos de entidades nacionais e internacionais, o Governo Federal demonstra omissão, apatia e rechaço pelos mais pobres e vulneráveis da sociedade, quais sejam: as comunidades indígenas, quilombolas, ribeirinhas, as populações das periferias urbanas, dos cortiços e o povo que vive nas ruas, aos milhares, em todo o Brasil. Estes são os mais atingidos pela pandemia do novo coronavírus e, lamentavelmente, não vislumbram medida efetiva que os levem a ter esperança de superar as crises sanitária e econômica que lhes são impostas de forma cruel. O Presidente da República, há poucos dias, no Plano Emergencial para Enfrentamento à COVID-19, aprovado no legislativo federal, sob o argumento de não haver previsão orçamentária, dentre outros pontos, vetou o acesso a água potável, material de higiene, oferta de leitos hospitalares e de terapia intensiva, ventiladores e máquinas de oxigenação sanguínea, nos territórios indígenas, quilombolas e de comunidades tradicionais (Cf. Presidência da CNBB, Carta Aberta ao Congresso Nacional, 13/07/2020).
Até a religião é utilizada para manipular sentimentos e crenças, provocar divisões, difundir o ódio, criar tensões entre igrejas e seus líderes. Ressalte-se o quanto é perniciosa toda associação entre religião e poder no Estado laico, especialmente a associação entre grupos religiosos fundamentalistas e a manutenção do poder autoritário. Como não ficarmos indignados diante do uso do nome de Deus e de sua Santa Palavra, misturados a falas e posturas preconceituosas, que incitam ao ódio, ao invés de pregar o amor, para legitimar práticas que não condizem com o Reino de Deus e sua justiça?
O momento é de unidade no respeito à pluralidade! Por isso, propomos um amplo diálogo nacional que envolva humanistas, os comprometidos com a democracia, movimentos sociais, homens e mulheres de boa vontade, para que seja restabelecido o respeito à Constituição Federal e ao Estado Democrático de Direito, com ética na política, com transparência das informações e dos gastos públicos, com uma economia que vise ao bem comum, com justiça socioambiental, com “terra, teto e trabalho”, com alegria e proteção da família, com educação e saúde integrais e de qualidade para todos. Estamos comprometidos com o recente “Pacto pela vida e pelo Brasil”, da CNBB e entidades da sociedade civil brasileira, e em sintonia com o Papa Francisco, que convoca a humanidade para pensar um novo “Pacto Educativo Global” e a nova “Economia de Francisco e Clara”, bem como, unimo-nos aos movimentos eclesiais e populares que buscam novas e urgentes alternativas para o Brasil.
Neste tempo da pandemia que nos obriga ao distanciamento social e nos ensina um “novo normal”, estamos redescobrindo nossas casas e famílias como nossa Igreja doméstica, um espaço do encontro com Deus e com os irmãos e irmãs. É sobretudo nesse ambiente que deve brilhar a luz do Evangelho que nos faz compreender que este tempo não é para a indiferença, para egoísmos, para divisões nem para o esquecimento (cf. Papa Francisco, Mensagem Urbi et Orbi, 12/4/20).
Despertemo-nos, portanto, do sono que nos imobiliza e nos faz meros espectadores da realidade de milhares de mortes e da violência que nos assolam. Com o apóstolo São Paulo, alertamos que “a noite vai avançada e o dia se aproxima; rejeitemos as obras das trevas e vistamos a armadura da luz” (Rm 13,12).
O Senhor vos abençoe e vos guarde. Ele vos mostre a sua face e se compadeça de vós.
O Senhor volte para vós o seu olhar e vos dê a sua paz! (Nm 6,24-26).

Posturas erráticas e irracionais do governo, grandes prejuízos para o Brasil - Paulo Roberto de Almeida

Posturas erráticas e irracionais do governo, grandes prejuízos para o Brasil

Paulo Roberto de Almeida
[ObjetivoInformaçãofinalidadeavaliação sobre tomada de posição]

O governo atual foi eleito de maneira até entusiástica pelos eleitores, com base numa plataforma supostamente liberal, de luta inflexível contra a corrupção e de continuidade nos ajustes econômicos necessários para superar a mais grave crise econômica – recessão, déficits e desemprego em níveis elevados – de toda a história do país, construída pelo último governo petista e em fase de reversão no anterior governo Temer. Ele teve um início relativamente promissor, a despeito de sinais contraditórios emitidos desde a campanha eleitoral, em 2018, dentre os quais, os seguintes parece apresentar relevância do ponto de vista da diplomacia e da política externa: 
(1)      aparente hostilidade à República Popular da China e preferência por Taiwan, por motivos claramente ideológicos e anticomunistas, sem consistência econômica; 
(2)      aproximação ao governo Netanyahu em Israel, em diversos temas do cenário local, e promessa de mudar a embaixada brasileira de Tel Aviv para Jerusalém, por motivos também ideológicos, vinculados à base evangélica do candidato e adoção de postura anti-islâmica e anti-Palestina, mas ignara quanto a aspectos de caráter constitucional, diplomático e econômico envolvidos nessas questões; 
(3)      adesão explícita, como diretriz diplomática, não exatamente aos Estados Unidos, mas ao governo Trump; o que rompeu com a postura de autonomia na política externa e na diplomacia, mantida, com altos e baixos, desde o Império; 
(4)      uma agenda negacionista nas discussões sobre aquecimento global e supostamente desenvolvimentista no que respeita recursos naturais e especificamente a Amazônia e as reservas indígenas, o que retrocederia políticas nacionais, com impacto internacional, longamente amadurecidas ao longo de décadas, em compasso com orientações da opinião pública mundial em temas de meio ambiente; anúncio de renúncia a acolher a 25ª Conferência das Partes sobre aquecimento global;
(5)      um nacionalismo de fachada ainda no terreno ambiental, com crítica não só a ONGs estrangeiras atuando nessa área no Brasil, ao funcionamento do Fundo Amazônia (que resultou na paralisia das contribuições de Noruega e Alemanha a programas de pesquisa), mas contra a própria agenda internacional relativa a mudanças climáticas, e anúncio da retirada do Brasil do Acordo de Paris;
(6)       declarações altissonantes de luta contra a corrupção; quando sinais claros de comprometimento da família com negócios escusos já tinham sido revelados antes e durante a campanha, com repercussões negativas do ponto de vista da adesão do Brasil à OCDE, que tem um grupo de combate à lavagem de dinheiro no plano internacional, e da cooperação entre os países nesse terreno; a renúncia unilateral ao tratamento especial aos países em desenvolvimento foi gratuita e sem contrapartida; 
(7)      e um nacionalismo e estatismo entranhados no candidato – em total contradição com o espírito privatista e liberal do principal conselheiro econômico; com repercussão sobre a agenda externa de abertura econômica e liberalização comercial. 

Todas essas contradições, potencialmente problemáticas no exercício da nova gestão e apontadas desde o início por observadores mais atentos, foram deixadas de lado no decorrer da campanha e na inauguração da administração, em janeiro de 2019. Os problemas daí decorrentes começaram desde o primeiro dia, quando uma sinalização do chanceler e do próprio presidente em favor da instalação de uma base americana no território brasileiro foi imediatamente rechaçada e descartada pelos ministros militares do governo. Desde o início se registrou o desligamento do Brasil do Pacto Global das Migrações, um instrumento positivo do ponto de vista da grande emigração brasileira em diversos continentes, o que foi devido a uma adesão inconsequente e ideológica à agenda imigratória do governo Trump.
O mesmo chanceler confirmou, desde os primeiros momentos, as piores previsões quanto a essa íntima associação com o governo Trump, engajado desde o seu começo em causas ideológicas que não tinham nada a ver com os interesses nacionais do Brasil na condução de suas relações exteriores e na boa promoção de seus intercâmbios econômicos: 
(8)      hostilização da China, o maior parceiro comercial, podendo se refletir nas grandes exportações de commodities, essenciais para preservar o grande superávit bilateral;
(9)      minimização dos prejuízos incorridos com as salvaguardas abusivas (e ilegais) do governo Trump contra as exportações de aço e alumínio e adesão à agenda dos EUA no que respeita eventuais reformas na OMC, sobretudo no plano institucional, com destaque para a paralisia do órgão de solução de controvérsias, o que é grave; 
(10)   aceitação do tratamento agressivo em direção da população brasileira imigrante nos Estados Unidos com status indefinido, e que se concretizou na expulsão massiva de vários desses residentes ilegais com cooperação indevida dos consulados brasileiros no fornecimento de papéis para a expatriação; 
(11)   adesão ao projeto largamente eleitoreiro de Trump no sentido de derrubar o governo chavista, o que obrigou a “ala militar” do Planalto a se fazer presente em diferentes episódios dessa questão; a evolução do tema não foi positiva para essa agenda muito agressiva, mas culminou com a retirada de todo o pessoal diplomático e consular de todas as representações na Venezuela, sem ruptura de relações, algo absolutamente inédito na tradição do Brasil e mesmo nos anais da diplomacia mundial;
(12)   desprezo pelas instituições multilaterais, em nome de um suposto (e em grande medida fantasmagórico) globalismo, o que levou o Brasil ao isolamento mundial.

Outras medidas do chanceler, ou posturas do próprio presidente, redundaram em outros grandes prejuízos não só para a imagem do Brasil na região e no mundo, como para eventuais processos em curso de interação econômica global do Brasil, sua inserção em novos foros negociadores ou para relações bilaterais na região;
(13)   ofensas gratuitas contra o candidato peronista à presidência argentina, o que rompe um princípio constitucional – o da não intervenção nos assuntos internos de outros Estados – mas também com a simples cortesia diplomática, o que já tinha ocorrido em ocasiões anteriores em relação a antigos ditadores no Chile e no Paraguai, e em outra tentativa de intervenção nas eleições presidenciais uruguaias; 
(14)   o próprio chanceler recrudesceu nas ofensas ao candidato peronista, assim como a outras personalidades políticas na região, em nome de um outro fantasmagórico inimigo, o Foro de São Paulo, com repercussões negativas do envolvimento direto do chanceler na política interna na Venezuela, da Bolívia e outros países; 
(15)   tanto o chanceler quanto o ministro da Economia mantiveram uma postura hostil e mesmo confrontacionista em relação às posições da Argentina em relação ao tema do Mercosul, o que inviabilizou qualquer projeto de reforma do bloco no futuro previsível, assim como negociações comerciais consensuais com novos parceiros;
(16)   ofensas pessoais a líderes europeus, assim como a postura agressiva do presidente e do chanceler nas questões ambientais e da Amazônia inviabilizaram por completo a possibilidade de se colocar em vigor o acordo Mercosul-União Europeia, talvez o maior desastre de um dos grandes “sucessos” apresentados pelo governo;
(17)   frustração idêntica na questão do ingresso brasileiro na OCDE, não apenas em virtude da postura ambígua dos EUA, como também da sabotagem presidência no plano interno na questão do COAF, instrumento fundamental para a cooperação em matéria de combate à lavagem de dinheiro e da convenção anticorrupção da OCDE;
(18)   postura agressiva da delegação brasileira em todos os temas relativos a direitos humanos e agenda de minorias, mas sobretudo direitos da mulher, o que rendeu críticas praticamente universais da comunidade diplomática internacional;
(19)   deterioração completa das possibilidades de diálogo e concertação na região, com a eliminação de antigos esquemas de cooperação – inclusive na área militar –, o que deixa a América do Sul sem qualquer estrutura política de interação, num momento de especial preocupação com respeito à disseminação da pandemia na região.

Existem muitos outros temas nos quais as políticas erráticas e contraditórias do governo provocam prejuízos concretos ao Brasil, em especial nas áreas ambiental, de relações exteriores e agora relativamente ao tratamento das medidas contra a pandemia, mas três deles são especialmente relevantes para os negócios e os investimentos no Brasil, com um potencial de prejuízos de enorme dimensão na balança comercial e nos investimentos: 
(20)   a contínua hostilização da China pelos membros da família e pelo próprio chanceler, que chegou a acusar o país de ter introduzido um “comunavirus” para prejudicar os países ocidentais e conquistar a hegemonia mundial, o que é uma alucinação total; o mesmo se aplica ao caso do 5G, o que pode representar atraso no campo das TICs e retaliação da China em diversos campos dos intercâmbios bilaterais, não apenas no comércio; esse é muito possivelmente o de maior impacto negativo para Brasil; 
(21)   a postura ambiental desastrosa reiterada pelo presidente e pelo ministro da área pode prejudicar enormemente exportações do agronegócio brasileiro, em bilhões de US$; 
(22)   no caso da pandemia, o tratamento vergonhoso registrado nas posturas do presidente e das autoridades do setor levou à denúncia do presidente no âmbito do TPI; mesmo sem abertura de processo formal nesse foro, trata-se de fato negativo para a imagem do Brasil no mundo, com potencial para cessação completa dos investimentos estrangeiros, o que já era o caso no tocante ao tratamento igualmente desastroso das queimadas na Amazônia e das políticas relativas às populações indígenas, item igualmente inscrito nas denúncias apresentadas ao TPI.

Paulo Roberto de Almeida

Brasília, 3724, 26 de julho de 2020