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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

quinta-feira, 1 de março de 2012

Una lacrima (forze due o tre) per... Lucio Dalla

Un uomo, un cantante, una personalità...
Vai fazer falta...
O Caruso com Pavarotti é um primor.
O Sole Mio a três é imperdível.
O site oficial do cantor é este aqui: http://www.luciodalla.it/
Paulo Roberto de Almeida

CARUSO - LIVE IN VERONA

Attenti al lupo

Lucio Dalla, né à Bologne le 4 mars 1943 et mort le 1er mars 2012 à Montreux (en Suisse)1, est un chanteur et compositeur italien. C'est aussi un clarinettiste et un pianiste confirmé.

Sommaire

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Ses débuts[modifier]

Originaire de Bologne, son père était directeur d'un club de ball-trap de la ville (il est cité dans la chanson Come è profondo il mare« père, vous étiez un grand chasseur de cailles et faisans ... » ), sa mère, Iole Melotti (qui figure sur la pochette de l'album Cambio), était couturière à domicile, tandis que son oncle Ariodante Dalla, était un chanteur populaire connu dans les années quarante et cinquante.
Lucio Dalla perd son père très jeune et est élevé par sa mère. Il commence à jouer de la clarinette dans un groupe de jazz Reno Jazz Gang àBologne. En 1962, il rentre dans le groupe I Flipper avec lequel il fait ses débuts sur scène à Turin. Le directeur de la maison de disques RCA Gino Paoli persuade Dalla de commencer une carrière solo.

La carrière solo[modifier]

Il sort son premier 45 tours en 1964 Lei et Ma questa sera, puis il crée le groupe Idoli avec lequel il fera son premier album 1999 en 1966. En1971, il participe au festival de San Remo et présente la chanson 4/3/1943. En 1973 Dalla décide de mettre fin à sa collaboration pour l'écriture des textes avec Sergio Bardotti et Gianfranco Baldazzi, il décide de travailler avec Roberto Roversi, un poète de Bologne (cette collaboration durera pendant quatre ans). Après de violents désaccords avec Roversi, Dalla décide de travailler seul il sera désormais l'auteur compositeur de ses chansons. En 1979 avec son album Lucio Dalla qui se vend à plus d'un million d'exemplaires, Dalla devient un chanteur très populaire. Sa tournée Banana republic avec Francesco De Gregori fait salle comble. Il écrit pour Luciano Pavarotti, la chanson Caruso en hommage au grand Enrico Caruso, qui sera un immense succès et se vendra à plus de 9 millions d'exemplaires. Il compose aussi des musiques de films pour MonicelliVerdonePlacido... Dalla crée aussi plusieurs programmes pour la télévision Taxi pour Rai treLa Bella e la Bestia avecSabrina Ferilli.

La poésie de Dalla[modifier]

Son style est très particulier, influencé par de grands paroliers comme Fabrizio De AndreFrancesco De Gregori et Roberto Vecchioni, Lucio Dalla avec son écriture anticonformiste à la fois joyeuse et inquiétante joue avec la langue de tous les jours. Ses chansons très intimistes évoquent sa fascination pour la mer (dans Nun parlà), c'est aussi un Dalla adolescent qui se dévoile dans ses textes (Stella di mare e futura). Pendant 10 ans, la critique et le public feront l'éloge du style poétique et musical de Dalla qui arrive avec simplicité et tendresse émouvoir toute une génération.

Discographie[modifier]

  • 1999 (1966)
  • Terra di Gaibola (1970)
  • Storie di casa mia (1971)
  • Il Giorno aveva cinque teste (1973)
  • Anidride solforosa (1975)
  • Automobili (1976)
  • Come è profondo il mare (1977)
  • Lucio Dalla (1979)
  • Banana Republic (1979) avec Francesco De Gregori
  • Dalla (1980)
  • Lucio Dalla (Q Disc) (1981)
  • Dalla 1983 (1983)
  • Viaggi organizzati (1984)
  • Bugie (1985)
  • DallAmeriCaruso (1986)
  • Dalla/Morandi (1988)
  • Cambio (1990)
  • Amen (1992)
  • Henna (1993)
  • Canzoni (1996)
  • Ciao (1999)
  • Live @ RTSI (2000) (registrazioni del 1978)
  • Luna Matana (2001)
  • Lucio (2003)
  • 12.000 lune (cofanetto/raccolta) (2006)
  • Il contrario di me (2007)
  • La neve con la Luna (2008)
  • Angoli nel cielo (2009)
  • Work in Progress (2010) avec Francesco De Gregori

Duos[modifier]

Décorations[modifier]

ITA OMRI 2001 GUff BAR.svg
2e classe / Grand officier : Grande Ufficiale Ordine al Merito della Repubblica Italiana (4 975), proposée par le President de la Republique, 3 novembre 2003

Autres projets[modifier]

Citations de Lucio Dalla sur Wikiquote Lucio Dalla

Liens externes[modifier]

Tropecando no proprio discurso: sobre a Siria, claro...

Mais um tema da agenda diplomática em que a agenda "diplomática"dos companheiros -- acordo do PT com o partido Bath, da Síria -- coloca algumas cascas de banana no caminho dos profissionais...


La valse-hésitation du Brésil sur la Syrie d’Al-Assad

Lundi 28 février, à Genève, la ministre brésilienne des droits de l’homme, Maria do Rosario Nunes, dans son tour d’horizon au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a consacré deux paragraphes aux printemps arabes, sans citer la Syrie, sujet du jour.
Après la réunion, la ministre a précisé la position de Brasilia sur la proposition de fournir des armes à l’opposition syrienne :
« Le Brésil est contre livrer des armes à qui que ce soit. Le Brésil condamne les actions armées de tous les côtés. »
« L’idée de l’Arabie saoudite d’armer l’opposition n’est pas une bonne idée, l’excellente idée serait que la politique et la diplomatie remplacent la confrontation », a déclaré la ministre, qui renvoie dos à dos les opposants et Damas. Le vote d'une résolution à Genève a été repoussé à jeudi
La diplomatie brésilienne est embarrassée par la crise syrienne. Lorsque le Brésil siégeait au Conseil de sécurité de l’ONU, en 2011, sa représentante s’est alignée sur la Russie et la Chine pour éviter toute résolution contre la Syrie. Le motif invoqué par les diplomates était le précédent de la Libye. La résolution destinée à protéger les civils libyens aurait servi à justifier une intervention dans le but de renverser le colonel Kadhafi.
Le 16 février 2012, l’assemblée générale de l’ONU avait mis au vote une résolution non contraignante sur la Syrie, à l’initiative de la Ligue arabe. Cette fois, le Brésil a préféré suivre les pays arabes et a rejoint les 137 Etats qui ont adopté ce texte. Une douzaine de gouvernements ont osé soutenir Bachar Al-Assad à cette occasion.
Toutefois, huit jours plus tard, le 24 février, les Brésiliens ne figuraient pas parmi les 70 pays représentés à la Conférence des pays amis du peuple syrien, à Tunis. Le ministre brésilien des relations extérieures, Antonio Patriota, effectuait ce jour-là une visite en Turquie. La prochaine réunion des amis du peuple syrien aura lieu à Istanbul : le Brésil boudera-t-il encore, alors que la Turquie est son interlocuteur privilégié dans la région ? L'ambassadeur brésilien n'a pas quitté Damas.
Dans le cadre de sa diplomatie Sud-Sud, Brasilia avait déployé de gros efforts pour réunir des sommets Amérique du Sud-pays arabes, en 2005 et 2009. Le printemps égyptien de 2011 avait obligé à reporter sine die le troisième sommet.
Les diplomates brésiliens semblent accorder désormais plus d’importance au regroupement des BRICS, fait de bric et de broc, comme si le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, de grandes démocraties, pouvaient partager des valeurs avec la Russie et la Chine, les deux puissances mal dégrossies du stalinisme.
Ces zigzags et errements ne donnent pas l’image d’une diplomatie réfléchie, défendant à la fois les intérêts nationaux et des principes universels. La confusion à ce sujet peut-être mesurée par ce qu’écrit l’ancien ministre José Dirceu, l’homme fort du premier mandat de Lula, remplacé par Dilma Rousseff, mais toujours très influent au Parti des travailleurs.
« Dans les rues d’Espagne et de la Grèce, la répression a la même face de celle qui s’abat sur les aspirations populaires en Syrie et en Libye », écrit-il sur son blog.
« De Homs à Valence, ce ne sont pas les violations des droits de l’homme qui manquent ». Bref, la répression à Homs, Athènes ou Valence, seraient équivalentes. Dirceu se demande pourquoi les « véritables rebellions, les insurrections populaires en Grèce et les manifestations étudiantes en Espagne ne seraient pas portées devant les organismes de droits de l’homme et le Conseil de sécurité de l’ONU ».
Depuis que l’ancien guérillero s’est reconverti dans les affaires, il semble avoir oublié la différence entre une matraque de flic et les obus tirés par les canons de tanks de l’armée.
Contrairement au relativisme en vogue à Brasilia, les violations des droits de l’homme ne sont pas de même nature dans tous les pays, et en tout état de cause, les unes n’excusent pas les autres. Surtout, elles ne sauraient justifier l’injustifiable, les crimes de masse commis en Syrie, et l’impuissance de la communauté internationale à les stopper.

Governo a beira de um ataque de nervos, com os militares...(2)

Como adiantado no post precedente, coloco aqui os comentários de um jornalista conhecido sobre a mais recente crise militar, criada pelo governo contra ele mesmo.
É o que habitualmente se chama "atirar no próprio pé", o que aliás seria mais frequente em meio militar do que no meio civil, já que estes não andam, normalmente, armados (embora muitos sejam permanentemente armados de sua habitual carga de estupidez ambulante).
Paulo Roberto de Almeida 
Reinaldo Azevedo, 1/03/2012

Ai, ai… Vou ter de lembrar trecho da Estrofe 95 de Os Lusíadas, de Camões, quando O Velho do Restelo recomenda cuidado aos portugueses… Assim:
“Ó glória de mandar! Ó vã cobiça
Desta vaidade, a quem chamamos Fama!
Ó fraudulento gosto, que se atiça
C’uma aura popular, que honra se chama!”
A presidente Dilma Rousseff e o ministro da Defesa, Celso Amorim, continuam tomados pela “glória de mandar”, um “fraudulento gosto”, como definia o Velho… Os dois decidiram mandar as três Forças — Exército, Marinha e Aeronáutica — punir os militares da reserva que assinaram um novo texto de protesto. Dilma é a primeira presidente a arrumar confusão com os clubes militares e com reservistas. Por quê? Por causa da “glória de mandar”, da “vã cobiça”.
*
O ministro da Defesa, Celso Amorim, decidiu nesta quarta-feira, em conversa com os três comandantes militares, que os cem oficiais da reserva que assinaram o manifesto “Alerta à Nação - eles que venham, aqui não passarão” serão repreendidos por suas respectivas forças. A punição pela indisciplina depende do regulamento de cada um, do Exército, da Marinha e da Aeronáutica, e varia de uma simples advertência até a exclusão da força. Mesmo militares da reserva podem ser excluídos.
Nesse texto, os militares da reserva criticaram a interferência do governo no site do Clube Militar e o veto a um texto ali publicado que critica a presidente Dilma Rousseff e duas ministras. Nesse “Alerta à Nação”, os oficiais afirmam não reconhecer “qualquer tipo de autoridade ou legitimidade” de Celso Amorim.
“Em uníssono, reafirmamos a validade do conteúdo do Manifesto publicado no site do Clube Militar, a partir do dia 16 de fevereiro, e dele retirado, segundo o publicado em jornais de circulação nacional, por ordem do Ministro da Defesa, a quem não reconhecemos qualquer tipo de autoridade ou legitimidade”, diz o documento.
Como no manifesto vetado no site do Clube Militar, o documento de terça-feira também critica a criação da Comissão da Verdade. “A aprovação da Comissão da Verdade foi um ato inconsequente, de revanchismo explícito e de afronta à Lei da Anistia com o beneplácito, inaceitável, do atual governo”.
O texto publicado no site do Clube Militar atribuía à ministra da Secretaria Especial de Direitos Humanos, Maria do Rosário, e à ministra da Secretaria Especial de Política para as Mulheres, Eleonora Menicucci, declarações que estariam a serviço do que classificaram de “minoria sectária”, disposta a reabrir feridas do passado. O primeiro manifesto polêmico foi assinado pelos presidentes do Clube Militar, Renato Cesar Tibau Costa; do Clube Naval, Ricardo Cabral; e do Clube da Aeronáutica, Carlos de Almeida Baptista, todos já na reserva.
No texto, dizem que Rosário vem apregoando a possibilidade de apresentação de ações judiciais para criminalizar agentes da repressão, enquanto Eleonora teria usado a cerimônia de posse - em 10 de fevereiro - para tecer “críticas exacerbadas aos governos militares”, sendo aplaudida por todos, até pela presidente. Eleonora foi presa durante a ditadura militar e, na cadeia, conheceu Dilma.
O texto diz ainda que o Clube Militar não se intimida e continuará atento e vigilante e diz que as Forças Armadas são a instituição com maior credibilidade na opinião pública.

Reinaldo Azevedo, 1/03/2012

A presidente Dilma Rousseff e o ministro da Defesa, Celso Amorim, determinaram que os comandantes das Três Forças Armadas — Exército, Marinha e Aeronáutica — punam os até agora 150 militares da reserva que assinaram um documento que reafirma os termos de um manifesto redigido no dia 16 do mês passado pelos três clubes militares. Estaria tudo no seu devido lugar SE A PUNIÇÃO NÃO FOSSE ILEGAL. MAS É. Na democracia, que é o regime em que vivemos, presidentes da República e ministros também estão obrigados a seguir a lei. Já chego lá. Antes, uma contextualização.
Naquele primeiro texto, os reservistas criticavam opiniões expressas pelas ministras Maria do Rosário (Direitos Humanos) e Eleonora Menicucci (Mulheres) e cobraram coerência de Dilma, lembrando um discurso seu no dia em que foi eleita. Mas o que haviam dito aquelas notáveis patriotas? Contrariando decisão do STF, que reiterou a validade da Lei da Anistia, Rosário havia afirmado que a Comissão da Verdade pode criar condições para que algumas pessoas sejam processadas criminalmente. Não pode! É mentira! No discurso de posse, Eleonora fez críticas ao regime militar e referiu-se a seu próprio passado comunista como período de luta pela democracia. Mentira! Ela lutava por uma ditadura comunista. Como revelou este blog, isso nem é o pior que ela já fez.
O que diz a lei
O texto dos clubes, que foi retirado do ar por pressão de Dilma e Amorim, critica as duas ministras e lembra que a presidente prometeu governar para todos os brasileiros. Tivesse o desabafo ficado lá onde estava, não haveria conseqüências. O Planalto decidiu, no entanto, intervir com mão pesada, o que gerou o novo protesto. Agora, a presidente e seu ministro da Defesa querem a punição dos 150 signatários (por enquanto) — até anteontem à noite, havia 13 generais entre eles. Alguns dirão: “Como é firme esta Dilma! Muito bem!” E também hão de elogiar Celso Amorim, a quem apelidei, quando ainda estava no Itamaraty, de “megalonanico”, dada a sua mania de grandeza sem lastro, como fica evidente mais uma vez.
Vamos ver. Clubes militares são entidades de caráter associativo e se manifestam sobre temas políticos e institucionais desde que existem. Conviveram sem maiores conflitos com todos os presidentes civis desde a redemocratização: José Sarney, Fernando Collor, Itamar Franco, Fernando Henrique Cardoso e Luiz Inácio Lula da Silva. Não têm armas. “Militares da reserva também estão submetidos à hierarquia e não podem incitar a indisciplina”. É verdade! Mas nem a primeira nem a segunda notas avançam nesse terreno. E há, de resto, uma questão essencial. 
A Lei nº 7524, de 17 de julho de 1986, faculta aos militares da reserva a manifestação sobre temas políticos, a saber:

Lei nº 7.524, de 17 de julho de 1986
Dispõe sobre a manifestação, por militar inativo, de pensamento e opinião políticos ou filosóficos.
O PRESIDENTE DA REPÚBLICA,
faço saber que o Congresso Nacional decreta e eu sanciono a seguinte lei:
Art 1º Respeitados os limites estabelecidos na lei civil, é facultado ao militar inativo, independentemente das disposições constantes dos Regulamentos Disciplinares das Forças Armadas, opinar livremente sobre assunto político e externar pensamento e conceito ideológico, filosófico ou relativo à matéria pertinente ao interesse público.
Parágrafo único. A faculdade assegurada neste artigo não se aplica aos assuntos de natureza militar de caráter sigiloso e independe de filiação político-partidária.
Art 2º O disposto nesta lei aplica-se ao militar agregado a que se refere a alínea b do § 1º do art. 150 da Constituição Federal.
Art 3º Esta lei entra em vigor na data de sua publicação.
Art 4º Revogam-se as disposições em contrário.
Brasília, 17 de julho de 1986; 165º da Independência e 98º da República.
JOSÉ SARNEY
Henrique Saboia
Leônidas Pires Gonçalves
Octávio Júlio Moreira Lima

Voltei [Reinaldo Azevedo]
Essa lei não foi revogada. Está ainda em vigor. Tanto no primeiro como no segundo documentos, militares da reserva nada mais fizeram do que “independentemente das disposições constantes dos Regulamentos Disciplinares das Forças Armadas, opinar livremente sobre assunto político e externar pensamento e conceito ideológico, filosófico ou relativo à matéria pertinente ao interesse público.”
Se houver a punição, não restará aos clubes militares e aos atingidos outra saída que não recorrer à lei. Se preciso, que se chegue ao Supremo, que é onde se devem resolver questões que dizem respeito à liberdade de expressão e direitos fundamentais.
Algo parecido, se querem saber, jamais aconteceria no governo Lula, um experimentado sindicalista, que sabe que não se deve esticar muito a corda em determinados casos. Lula tinha a auxiliá-lo Nelson Jobim, que tinha bom trânsito entre os militares e não era dado a aos rompantes de megalonaniquice (até porque seria fisicamente impossível…) de Celso Amorim. A dupla, na verdade, deve estar pouco se lixando para o que de fato acontece. Trata-se apenas de um teste de autoridade. Ocorre que essa autoridade não poderá ser exercida contra a lei. Qual é a o pretexto para punir os militares? Sob que argumento? O que eles fizeram que não esteja plenamente abrigado pela lei 7.524/86?
Comissão da Verdade
Estamos diante de um péssimo sinal. Vem por aí a tal “Comissão da Verdade” — como se a “verdade” pudesse nascer no aparelho do estado! Tenham paciência! Temo que na tal comissão Eleonora Menicucci passe como uma fiel repórter da história ao afirmar que o seu POC (Partido Operário Comunista), quando praticava assaltos para financiar a revolução, lutava por democracia… De fato, essa sanha persecutória corresponde a uma espécie de ensaio do que vem pela frente. É um sinal de que a Comissão da Verdade poderá mentir à vontade.
A petralhada pode enfiar a viola no saco e ir cantar lá no território do JEG (Jornalismo da Esgotosfera Governista). Este texto não incentiva indisciplina. Ao contrário: este texto incentiva o respeito às leis, inclusive à 7.524/86.
E a Lei 7.524/86 faculta aos reservistas manifestar-se sobre o que lhes der na telha, desde que não incitem a violência e o rompimento da ordem legal, exigência que está em outros códigos. Isso vale para todo mundo, não é? Inclusive para Dilma e Amorim.


Reinaldo Azevedo, 1/03/2012
Para não variar, as hostes do petismo e do JEG (Jornalismo da Esgotosfera Governista) estão empenhados na inversão dos fatos e da lógica.
As Forças Armadas da ativa são disciplinadas e não se manifestam sobre temas políticos. Silenciam, em nome da disciplina, até mesmo sobre aquilo que lhes diria respeito de perto, já que a comandante-em-chefe, legalmente, é a presidente Dilma Rousseff. Isso faz com que suportem como superior imediato um Celso Amorim, que tem com a área militar a mesma intimidade que Marcelo Crivella tem com a piaba, nomeado que foi ministro da Pesca. É, a propósito, aquele ministério que, depois de criado, viu o déficit do setor explodir. Superávit mesmo, só o de contratação de companheiros para a repartição, inclusive a mulher de um terrorista, levada para a pasta pelas mãos da então ministra Dilma Rousseff, pessoalmente. Os companheiros são sempre muito fiéis aos seus…
Os dois textos em que militares da reserva se manifestam não têm nada de indisciplina ou de ilegalidade. Eles estão amparados na lei. Se decidirem levar a coisa adiante e recorrer da punição, a questão pode ir parar no Supremo. E então vamos ver se a lei vale ou não no país. Se os militares de farda não podem falar essa obviedade, eu, que não uso farda, posso. É de lei que querem falar? Então vamos lá.
1: A ATUAÇÃO DE MARIA DO ROSÁRIO
Ao afirmar que a Comissão da Verdade pode levar à condenação criminal deste ou daquele, Maria do Rosário, ministra dos Direitos Humanos dada a fazer juízos singulares sobre uma porção de coisas (é aquela que não viu agressão aos direitos humanos em Cuba…), desrespeita a Lei da Anistia, cuja validade foi explicitada pelo Supremo. Pergunto: por que uma ministra, justamente aquela diretamente relacionada com a Comissão da Verdade, pode fazer uma afirmação contra a ordem jurídica e confessar que tem um interesse subterrâneo no assunto, a saber: condenar pessoas à revelia da lei?  Maria do Rosário afrontou o texto da lei e a decisão do Supremo, não os militares da reserva.
A sempre excelente Dora Kramer comete hoje, em sua coluna no Estadão, o que considero um desvio de análise. É crítica à manifestação dos reservistas — até aí, opinião dela, um direito sagrado —, acusando a sua ociosidade, sob o argumento de que o Supremo barraria mesmo ações judiciais e de que só o Congresso poderia alterar a Lei da Anistia, o que não vai acontecer. Contraponho duas coisas às observações de Dora:
a - quem finge ignorar a Lei da Anistia e a decisão do Supremo é Maria do Rosário; os militares da reserva apenas apontaram esse aspecto deletério da atuação da ministra;
b - nem o Congresso pode rever a Lei da Anistia porque:
b1 - uma lei não retroage para aplicar punições;
b2 - Não é só a Lei da Anistia, a 6683, de 1979, que garante a anistia ampla, geral e irrestrita para crimes políticos e “conexos”. A própria Emenda Constitucional nº 26, de 1985, QUE É NADA MENOS DO QUE AQUELA QUE CONVOCA A ASSEMBLÉIA NACIONAL CONSTITUINTE, incorporou, de fato, esse fundamento. Está no artigo 4º da emenda (em azul):
Art. 4º É concedida anistia a todos os servidores públicos civis da Administração direta e indireta e militares, punidos por atos de exceção, institucionais ou complementares.
§ 1º É concedida, igualmente, anistia aos autores de crimes políticos ou conexos, e aos dirigentes e representantes de organizações sindicais e estudantis, bem como aos servidores civis ou empregados que hajam sido demitidos ou dispensados por motivação exclusivamente política, com base em outros diplomas legais.
§ 2º A anistia abrange os que foram punidos ou processados pelos atos imputáveis previstos no “caput” deste artigo, praticados no período compreendido entre 2 de setembro de 1961 e 15 de agosto de 1979.
Assim, minha cara Dora, a anistia está inscrita na própria lei que marca, formalmente, o fim da ditadura militar no Brasil. Declarar a sua invalidade seria declarar inválido o próprio processo constituinte. Não! Nem o Congresso pode mudar isso.
Por que dona Maria do Rosário não instala logo a tal comissão?
Por que dona Maria do Rosário não decide atuar nos limites da lei e pronto?
Por que dona Maria do Rosário não cumpre o seu papel institucional e pára de fazer marola inútil?
2: A ATUAÇÃO DE ELEONORA MENICUCCI
Eleonora Menicucci, ministra das Mulheres, tem todo o direito de julgar heróica a sua própria atuação, e as demais pessoas têm todo o direito de submeter a sua visão particular de história aos fatos. Em seu discurso de posse, depois de ter dito à imprensa uma impressionante penca de bobagens, exaltou aqueles seus dias de militância no Partido Operário Comunista como “luta pela democracia”. Lá vou eu com um daqueles desafios que não vivem a fase do confronto porque as pessoas correm: Dona Eleonora me envie uma só evidência histórica de que o POC quisesse “democracia”, e eu nunca mais escrevo; vou criar a galinhas. O mesmo se diga das organizações terroristas às quais Dilma pertenceu.
Amparados na lei
Amparados na Lei 7.524, os militares da reserva fizeram um análise dos fatos, e é o texto legal que lhes garante,
“respeitados os limites estabelecidos na lei civil (…), independentemente das disposições constantes dos Regulamentos Disciplinares das Forças Armadas, opinar livremente sobre assunto político e externar pensamento e conceito ideológico, filosófico ou relativo à matéria pertinente ao interesse público”.
Fim de papo!
- Dilma e seus ministros estão obrigados a se subordinar à Lei da Anistia;
- Dilma e seus ministros estão obrigados a se subordinar à própria lei que criou a Comissão da Verdade, que não prevê a revanche;
- Dilma e seus ministros estão obrigados a se subordinar à Lei 7.524
Os imbecis parem de onda. Eu estou defendendo o triunfo das leis. Quem está apostando em tensão militar, sabe-se lá com que propósito, são Dilma Rousseff e Celso Amorim, o Megalonanico, não eu!
Eu estou, como sempre, apostando na legalidade.

Governo a beira de um ataque de nervos, com os militares...(1)

Uma crise perfeitamente inútil e dispensável, diriam os políticos mais experientes, aquelas velhas raposas que vêm do começo dos tempos, naqueles longínquos passados da política brasileira em que os militares eram cortejados pelos políticos, que os incitavam a agir, e os oficiais, como cidadãos conscientes, frente ao descalabro da política, inflação subindo, corrupção crescente (velhos tempos, ou atuais?), tomavam então partido e intervinham na vida política. Não tomavam partido por algum partido, mas sim em favor da moralidade, da estabilidade, da ordem, do engrandecimento da nação, todos esses belos objetivos que os militares prezam e que os políticos parecem desprezar (pois cuidam, primeiro e principalmente, de seus próprios interesses, não é mesmo?).
Pois bem, com todos esses apelos, enfrentamos algumas ditaduras militares, aliás desde o começo desta nossa República que já cumpriu121 anos, e depois ainda, revoltas militares nos anos 20 e nos anos 50, golpes militares nos anos 30 e 60, e uma ou duas ditaduras pretorianas.
Não, não corremos mais esse risco, mas sim o da instabilidade política, dos rancores revividos, graças à inabilidade dos companheiros, que cutucam os militares com uma vara que talvez não seja tão curta, mas é singularmente torta.
Torta, vesga, caolha, deformada, rústica, grosseira, como acontece com gente que nunca aprendeu nada na política e que ainda alimenta a fraude de que combateram pela democracia, quando queriam implantar uma ditadura estilo cubano, ou maoista, no Brasil.
Idiotas consumados, sem dúvida, mas o Brasil passaria bem sem uma nova crise militar, criada inteiramente pela estupidez de certos personagens da vida política atual e pela inabilidade dos atuais comandantes militares, mas não os militares, e sim os civis. Sim, esses comandantes fazem de tudo para alimentar uma crise que não deveria existir.
Em tempo: sou sim por manifestações livres de militares na aposentadoria sobre a vida política nacional. Não creio que eles devam se imiscuir em querelas típicas do meio militar -- doutrina, equipamentos, etc. -- embora possam, sim, expressar sua opinião sobre isso também. Mas creio que, como qualquer cidadão brasileiro, um militar aposentado tem todo o direito de expressar sua opinião sobre a vida política, até de xingar o governo e os seus ministros. Trata-se de um direito constitucional.
Já postei várias coisas sobre assuntos militares, e me permito agora retomar alguns dos posts, antes de colocar os últimos pontos sobre uma tempestade em copo de água...
Antes, porém, comentários adicionais sobre a presente crise: 



O Brasil, ao que parece, está voltando mais de meio século na história, a meados dos anos 1950, quando os militares, ainda que servindo governos democráticos, se julgavam no direito de participar da vida política, por boas e más razões.
Isso, obviamente, a critério de julgamentos mais ponderados, e menos passionais, o que poderia ficar a cargo de historiadores isentos. Como os nossos sejam talvez suspeitos, recomendo a tradução de um dos livros do historiador brasilianista 
John W. F. Dulles: 
Unrest in Brazil: Political-Military Crises, 1955-1961 
(Austin: University of Texas Press, 1975)
que nunca foi traduzido, ao que sei, no Brasil.

Pois bem, o atual governo dos companheiros está trazendo de volta esse clima de manifestos e contra-manifestos contendo insatisfações dos militares da ativa, que se escondem atrás dos companheiros de pijama para não aparecerem de público.
O mais incrível é o governo se meter em declarações dos clubes militares, associações civis tão “democráticas”, digamos assim, quanto cooperativas de companheiros interessados em inclusão social (e prebendas oficiais).
Transcrevo primeiro o material de base, que aliás, já tinha sido postado aqui: 

QUARTA-FEIRA, 22 DE FEVEREIRO DE 2012


 Para ser ainda mais completo, permito retomar um post do ano passado, sobre a saída do ex-ministro, vocês sabem, aquele grandalhão, do Ministério da Defesa -- não por corrupção, como TODOS os demais casos deste governo impoluto, mas por ter boca grande -- e que reflete o estado de espírito chez les militaires: 

SÁBADO, 13 DE AGOSTO DE 2011


Transcrevo agora os manifestos atuais dos militares de pijama, que corresponde, ouso arriscar, ao que pensam 99% dos militares da ativa (estou exagerando?; provavelmente não).
Depois, em post subsequente, vou colocar comentários ao affaire atual.
 “ELES QUE VENHAM. POR AQUI NÃO PASSARÃO!”
 

Este é um alerta à Nação brasileira, assinado por homens cuja existência foi marcada por servir à Pátria, tendo como guia o seu juramento de por ela, se preciso for, dar a própria vida. São homens que representam o Exército das gerações passadas e são os responsáveis pelos fundamentos em que se alicerça o Exército do presente.

Em uníssono, reafirmamos a validade do conteúdo do Manifesto publicado no site do Clube Militar, a partir do dia 16 de fevereiro próximo passado, e dele retirado, segundo o publicado em jornais de circulação nacional, por ordem do Ministro da Defesa, a quem não reconhecemos qualquer tipo de autoridade ou legitimidade para fazê-lo.
O Clube Militar é uma associação civil, não subordinada a quem quer que seja, a não ser a sua Diretoria, eleita por seu quadro social, tendo mais de cento e vinte anos de gloriosa existência. Anos de luta, determinação, conquistas, vitórias e de participação efetiva em casos relevantes da História Pátria.

A fundação do Clube, em si, constituiu-se em importante fato histórico, produzindo marcas sensíveis no contexto nacional, ação empreendida por homens determinados, gerada entre os episódios sócio-políticos e militares que marcaram o final do século XIX. Ao longo do tempo, foi partícipe de ocorrências importantes como a Abolição da Escravatura, a Proclamação da República, a questão do petróleo e a Contra-revolução de 1964, apenas para citar alguns.

O Clube Militar não se intimida e continuará atento e vigilante, propugnando comportamento ético para nossos homens públicos, envolvidos em chocantes escândalos em série, defendendo a dignidade dos militares, hoje ferida e constrangida com salários aviltados e cortes orçamentários, estes últimos impedindo que tenhamos Forças Armadas (FFAA) a altura da necessária Segurança Externa e do perfil político-estratégico que o País já ostenta. FFAA que se mostram, em recente pesquisa, como Instituição da mais alta confiabilidade do Povo brasileiro (pesquisa da Escola de Direito da FGV-SP).

O Clube Militar, sem sombra de dúvida, incorpora nossos valores, nossos ideais, e tem como um de seus objetivos defender, sempre, os interesses maiores da Pátria.
 
Assim, esta foi a finalidade precípua do manifesto supracitado que reconhece na aprovação da “Comissão da Verdade” ato inconseqüente de revanchismo explícito e de afronta à lei da Anistia com o beneplácito, inaceitável, do atual governo. Assinam, abaixo, os Oficiais Generais por ordem de antiguidade e os Oficiais superiores por ordem de adesão.

(nomes suprimidos)
OFICIAIS GENERAIS
OFICIAIS SUPERIORES

OFICIAIS SUBALTERNOS


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“Dirijo-me também aos partidos de oposição e aos setores da sociedade que não estiveram conosco nesta caminhada. Estendo minha mão a eles. De minha parte, não haverá discriminação, privilégios ou compadrio. A partir da minha posse, serei presidenta de todos os brasileiros e brasileiras, respeitando as diferenças de opinião, de crença e de orientação política.”
No dia 31 de outubro de 2010, após ter confirmada a vitória na disputa presidencial, a Sra Dilma Roussef proferiu um discurso, do qual destacamos o parágrafo acima transcrito. Era uma proposta de conduzir os destinos da nação como uma verdadeira estadista.
Logo no início do seu mandato, os Clubes Militares transcreveram a mensagem que a então candidata enviara aos militares da ativa e da reserva, pensionistas das Forças Armadas e aos associados dos Clubes. Na mensagem a candidata assumia vários compromissos. Ao transcrevê-la, os Clubes lhe davam um voto de confiança, na expectativa de que os cumprisse.
Ao completar o primeiro ano do mandato, paulatinamente vê-se a Presidente afastando-se das premissas por ela mesma estipuladas. Parece que a preocupação em governar para uma parcela da população sobrepuja-se ao desejo de atender aos interesses de todos os brasileiros.
Especificamente na semana próxima passada, e por três dias consecutivos, pode-se exemplificar a assertiva acima citada.
Na quarta-feira, 8 de fevereiro, a Ministra da Secretaria de Direitos Humanos concedeu uma entrevista à repórter Júnia Gama, publicada no dia imediato no jornal Correio Braziliense, na qual mais uma vez asseverava a possibilidade de as partes que se considerassem ofendidas por fatos ocorridos nos governos militares pudessem ingressar com ações na justiça, buscando a responsabilização criminal de agentes
repressores, à semelhança ao que ocorre em países vizinhos. Mais uma vez esta autoridade da República sobrepunha sua opinião à recente decisão do STF, instado a opinar sobre a validade da Lei da Anistia. E, a Presidente não veio a público para contradizer a subordinada.
Dois dias depois tomou posse como Ministra da Secretaria de Política para as Mulheres a Sra Eleonora Menicucci. Em seu discurso a Ministra, em presença da Presidente, teceu críticas exacerbadas aos governos militares e, se auto-elogiando, ressaltou o fato de ter lutado pela democracia (sic), ao mesmo tempo em que homenageava os companheiros que tombaram na refrega. A platéia aplaudiu a fala, incluindo a Sra Presidente. Ora, todos sabemos que o grupo ao qual pertenceu a Sra Eleonora conduziu suas ações no sentido de implantar, pela força, uma ditadura, nunca tendo pretendido a democracia.
Para finalizar a semana, o Partido dos Trabalhadores, ao qual a Presidente pertence, celebrou os seus 32 anos de criação. Na ocasião foram divulgadas as Resoluções Políticas tomadas pelo Partido. Foi dado realce ao item que diz que o PT estará empenhado junto com a sociedade no resgate de nossa memória da luta pela democracia (sic) durante o período da ditadura militar. Pode-se afirmar que a assertiva é uma falácia, posto que quando de sua criação o governo já promovera a abertura política, incluindo a possibilidade de fundação de outros partidos políticos, encerrando o bi-partidarismo.
Os Clubes Militares expressam a preocupação com as manifestações de auxiliares da Presidente sem que ela, como a mandatária maior da nação, venha a público expressar desacordo com a posição assumida por eles e pelo partido ao qual é filiada e aguardam com expectativa positiva a postura de Presidente de todos os brasileiros e não de minorias sectárias ou de partidos políticos.
Rio de Janeiro, 16 de fevereiro de 2012


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