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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

quarta-feira, 16 de maio de 2012

Um retrato do novo primeiro ministro frances: Jean-Marc Ayrault

Raro encontrar um professor de alemão, ou de qualquer outra língua, em postos tão altos da République. Talvez seja uma pessoa normal, ou pelo menos esperamos...
Paulo Roberto de Almeida 

Jean-Marc Ayrault, le "réformiste décomplexé"

LE MONDE |  • Mis à jour le 
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Jean-Marc Ayrault à son arrivée à l'Elysée.
En nommant Jean-Marc Ayrault à Matignon, mardi 15 mai, comme l'avaient indiqué certains prochesFrançois Hollande a fait le choix d'un fidèle, qui connaît bien les élus, un homme de confiance avec qui il a l'habitude de travailler. Pour les mêmes raisons, pendant la campagne, le candidat Hollande avait fait du président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale son conseiller spécial, ce qui préfigurait le rôle qu'il serait amené à jouer à la tête du futur gouvernement.
Les deux hommes ont scellé leur trajectoire politique en 1997, lorsque Lionel Jospin devient premier ministre après la dissolution de l'Assemblée voulue par Jacques Chirac. Le nouveau chef du gouvernement confie alors les clés du Parti socialiste à François Hollande. En revanche, aucun candidat ne se détache réellement pourprendre la présidence du groupe des députés. Laurent Fabius, qui occupait la fonction auparavant, songe à y installer Jean-Christophe Cambadélis. Daniel Vaillant, futur ministre chargé des relations avec le Parlement, suggère à Lionel Jospin le nom du député de Loire-Atlantique.
ORGANISATION MÉTHODIQUE
Pendant toute la durée de la législature, le petit déjeuner du mardi matin, à Matignon, va devenir le lieu stratégique de "calage" et de mise en œuvre de la politique du gouvernement. Autour du premier ministre et de Daniel Vaillant se réunissent le premier secrétaire du PS, François Hollande, et les deux présidents des groupes parlementaires, Jean-Marc Ayrault et Claude Estier, le patron des sénateurs. Y participent également Olivier Schrameck, le directeur du cabinet de Lionel Jospin, Jean-Pierre Jouyet et Dominique Marcel, ses adjoints, Manuel Valls, le conseiller communication, et Yves Colmou, le directeur du cabinet de Daniel Vaillant.
C'est là que se décident les arbitrages pour le travail législatif, au cours de ces séances ramassées, aux horaires stricts : de 8 h 45 à 9 h 55. 8 h 45, parce que le train qui amène Jean-Marc Ayrault de Nantes, la ville dont il est le maire, arrive à 8 h 30 à la gare Montparnasse ; 9 h 55, pour être à 10 heures à la conférence des présidents, qui fixe chaque semaine l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Tout est dans cette organisation méthodique, à l'image du personnage.
LE "CAUCHEMAR" DE 2002
Pendant cinq ans, François Hollande et Jean-Marc Ayrault auront donc été, côte à côte, en première ligne du front de la cohabitation. Ils auront aussi vécu ensemble le "cauchemar" de 2002, qui voit Lionel Jospin être éliminé dès le premier tour de l'élection présidentielle pour laisser la place à un duel entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. Après la déroute qui s'ensuit pour le PS aux législatives, Jean-Marc Ayrault, seul député socialiste réélu dès le premier tour, conserve la présidence du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, malgré les velléités de Laurent Fabius de la lui disputer.
En septembre 2006, lors des journées parlementaires qui se tiennent à Nantes, il annonce qu'il quittera la présidence du groupe à la fin de la législature. Emporté par l'enthousiasme qui accompagne alors la candidature de Ségolène Royal, il croit en la possibilité de l'alternance en 2007. Une carrière gouvernementale lui semble alors promise. Mais la gauche subit un nouvel échec et il rempile à la tête du groupe socialiste, pour une troisième législature - un record -, la dernière en tant que chef du principal groupe d'opposition.
DÉTERMINATION ARRÊTÉE
A 62 ans, le voilà donc nommé à la tête du gouvernement. Si "raisonnée" fut son ambition, le soin qu'il a mis à se préparer à la fonction témoigne d'une détermination bien arrêtée. Une sorte de consécration pour ce "grand élu", qui n'a jamais été ministre, notamment à cause de l'affaire d'octroi d'avantages injustifiés qui lui avait valu, en tant que maire de Nantes, six mois de prison avec sursis et 30 000 francs (4 600 euros) d'amende.
Jean-Marc Ayrault n'a connu la défaite dans aucun des scrutins auxquels il a pris part depuis 1976, date à laquelle il obtint son premier mandat de conseiller général, dans le canton de Saint-Herblain, en Loire-Atlantique. Le professeur certifié d'allemand - "d'allemand de l'Est", disent ceux qui raillent son allure austère - présente une sacrée carte de visite politique.
PULL À COL ROULÉ ROUGE
Il est né le 25 janvier 1950 à Maulévrier (Maine-et-Loire), dans le pays des Mauges. Racines terriennes, éducation catholique, discipline rigoureuse. Ses premiers engagements, il les connaît dans les rangs du Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC), au sein duquel il exercera des responsabilités au niveau départemental avant de bifurquer vers le PS au moment du congrès d'Epinay, en 1971. La même année, il épouse Brigitte Terrien, originaire comme lui de Maulévrier.
Le nouvel adhérent se lie à Jean Poperen, chef de file du courant "lutte des classes", intellectuel brillant issu du Parti communiste, dont il a été exclu en 1959. Jean-Marc Ayrault s'engage au PS autour d'une "stratégie de gauche" fondée sur une analyse sociologique de l'évolution du monde du travail. Il s'identifie à ce courant de gauche et lorsque, en 1976, il est élu conseiller général de Loire-Atlantique, il arbore, lors de la première séance, un pull à col roulé rouge pourafficher ses convictions.
"SOCIALISME MUNICIPAL"
L'ascension est rapide. Un an plus tard, il est élu à la tête de la liste d'Union de la gauche à la mairie de Saint-Herblain, qui jouxte la ville de Nantes. Il fait partie de cette génération de "sabras" qui, à l'image de Georges Frêche à Montpellier, Louis Besson à Chambéry, Jean-Michel Boucheron à Angoulême, Françoise Gaspard à Dreux ou Georges Lemoine à Chartres, formeront la relève du "socialisme municipal".
Dans la foulée, en 1979, il entre au comité directeur du PS, après le congrès de Metz qui a vu François Mitterrand s'appuyer sur la vieille garde de la Convention des institutions républicaines, alliée avec le courant Poperen et le CERES de Jean-Pierre Chevènement pour faire barrage à l'alliance Rocard-Mauroy.
RÉFORMISTE ASSUMÉ
François Mitterrand élu président de la République, il entre au bureau exécutif du PS au lendemain du congrès de Valence, en qualité de membre suppléant et, en 1986, est désigné comme tête de liste aux élections législatives en Loire-Atlantique, le scrutin ayant lieu à la proportionnelle.
C'est son premier mandat de député. Depuis, il a été réélu sans interruption au Palais-Bourbon. Mais le Ayrault "lutte des classes" a cédé la place à un réformiste assumé. "Le réel a tranché", déclare-t-il à la convention nationale de son parti, en juin 1986. Ce credo réformiste, il le défend sans ambiguïtés. Il en a fait sa marque de fabrique, même si ses contempteurs, à droite, se plaisent à décrire "un socialiste archaïque et sectaire".
L'ART DU COMPROMIS
En 1989, Jean-Marc Ayrault abandonne Saint-Herblain pour se lancer à la conquête de Nantes, alors détenue par le RPR. Il l'emporte dès le premier tour. Il devient dès lors un des "grands élus" du PS. Le congrès de Rennes, la même année, vaconsommer sa rupture avec le poperenisme et ancrer son positionnement, hors courants, sur la base du "réalisme économique".
Réformiste, prudent, pragmatique, Jean-Marc Ayrault n'en possède pas moins un sens politique aigu. Il jauge les individus, mesure les rapports de forces, pratique avec habileté l'art du compromis, mais toujours avec la même application à faireaboutir les orientations majeures qu'il a mises en œuvre. Depuis 1989, il a ainsi transformé en profondeur la ville de Nantes, devenue à la fois une capitale culturelle et du développement durable, malgré la contestation dont fait l'objet le projet d'aéroport - d'"Ayraultport", disent ses opposants - à Notre-Dame-des-Landes.
PRÉSERVER L'UNITÉ
Depuis quinze ans qu'il dirige le groupe socialiste de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault est devenu un des rouages essentiels du PS. Que ce soit dans les primaires destinées à désigner le candidat du PS à l'élection présidentielle ou lors du congrès de Reims, en 2008, il a systématiquement privilégié la nécessité de préserver l'unité du groupe pour ne pas avoir à prendre parti, se rangeant sans coup férir au côté de celui ou celle sorti vainqueur de la confrontation.
Cependant, dès le mois de juin 2011, il avait fait connaître son choix en faveur de François Hollande, son voisin de banc à l'Assemblée nationale, avec qui il disaitpartager la même vision d'un "réformisme décomplexé", nourri de l'expérience de la défaite qu'ils avaient vécue en commun en 2002. Pas question, pour lui, de"s'égarer à courir après une quelconque radicalité""Nous n'y gagnerons jamais", professe-t-il avec constance.
L'ALLEMAND ET LA LANGUE DE BOIS
Il lui est fréquemment reproché son absence de charisme, son peu d'appétence pour la prise de risques. Le patron des députés socialistes se départit rarement d'une prudente réserve, enrobant ses réponses d'une multitude de considérants avant de donner sa position. Germanophone, il manie avec une égale virtuosité la langue de bois.
Ce côté professoral, on le retrouve également dans ses apparitions publiques, qu'il prépare toujours avec le même soin méticuleux, sur des fiches surchargées de notes. Mais au fil de ses discours et des amples gestes du bras dont il les ponctue, régulièrement, ses fiches s'éparpillent à terre, sans pour autant qu'il perde le fil de sa pensée, bien plus structurée qu'il ne veut bien le laisser croire. Et, une fois son discours terminé, il prend soin de ramasser toutes ses fiches, qu'il annotera de nouveau en vue de ses prochaines interventions.
Président "normal", François Hollande a choisi un premier ministre tout aussi "normal", sans histoires, organisé. Pudique, modeste, il n'aime guère se livrer. A ses moments perdus, il va se ressourcer sur la presqu'île de Rhuys, au bord du golfe du Morbihan, où il possède une résidence secondaire. On le sait amateur de musiqueclassique et de chanson contemporaine. Et, dit-on, c'est un remarquable danseur. Notamment le tango. Ça peut toujours servir.

Republica Mafiosa do Brasil: ate presidentes participantes

Um abuso, sem qualquer outra desculpa:



José Sarney, Fernando Collor, Fernando Henrique e Luiz Inácio têm cartões corporativos pagos pela Presidência da República (leia mais)

Se investigarmos bem, saberemos quem criou essa prebenda abusiva, ofensiva à moralidade pública, completamente injustificada e, provavelmente, sem qualquer coisa que a ampare...

Novo presidente frances: discurso inaugural de Francois Hollande

Teríamos muito a comentar deste discurso de posse do novo presidente francês, mas teria de fazer um comentário tão longo quanto.
Prefiro apenas sublinhar o final, quando Sarkozy não leva nada de notável para si, sendo apenas encaminhado para uma feliz aposentadoria...
Paulo Roberto de Almeida 

Discours de M. le président de la République - Cérémonie d'investiture

Palais de l'Elysée - Mardi 15 mai 2012


Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs
En ce jour où je suis investi de la plus haute charge de l'État, j'adresse aux Français un message de confiance.
Nous sommes un grand pays qui, dans son histoire, a toujours su affronter les épreuves et relever les défis qui se présentaient à lui. A chaque fois, il y est parvenu, en restant lui-même. Toujours dans l'élévation et l'ouverture. Jamais, dans l'abaissement et le repli.
Tel est le mandat que j'ai reçu du peuple français le 6 mai : redresser la France dans la justice. Ouvrir une voie nouvelle en Europe. Contribuer à la paix du monde comme à la préservation de la planète.
Je mesure le poids des contraintes auxquelles nous faisons face : une dette massive, une croissance faible, un chômage élevé, une compétitivité dégradée et une Europe qui peine à sortir de la crise.
Mais je l'affirme ici : il n'y a pas de fatalité, dés lors qu'une volonté commune nous anime, qu'une direction claire est fixée et que nous mobilisons pleinement nos forces et nos atouts. Ils sont considérables : la productivité de notre main-d'œuvre, l'excellence de nos chercheurs, le dynamisme de nos entrepreneurs, le travail de nos agriculteurs, la qualité de nos services publics, le rayonnement de notre culture et de notre langue sans oublier la vitalité de notre démographie et l'impatience de notre jeunesse.

La première condition de la confiance retrouvée, c'est l'unité de la Nation. Nos différences ne doivent pas devenir des divisions. Nos diversités des discordes. Le pays a besoin d'apaisement, de réconciliation, de rassemblement. C'est le rôle du président de la République d'y contribuer. Faire vivre ensemble tous les Français sans distinction, autour des mêmes valeurs, celles de la République. Tel est mon impérieux devoir. Quel que soit notre âge, quelles que soient nos convictions, où que nous vivions --dans l'Hexagone ou dans les Outre mers-- dans nos villes comme dans nos quartiers et nos territoires ruraux, nous sommes la France. Une France non pas dressée contre une autre, mais une France réunie dans une même communauté de destin.
Et je réaffirmerai en toutes circonstances nos principes intangibles de laïcité, comme je lutterai contre le racisme, l'antisémitisme et toutes les discriminations.
La confiance, c'est aussi l'exemplarité.
Président de la République, j'assumerai pleinement les responsabilités exceptionnelles de cette haute mission. Je fixerai les priorités mais je ne déciderai pas de tout ni à la place de tous. Conformément à la Constitution, le gouvernement déterminera et conduira la politique de la Nation. Le Parlement sera respecté dans ses droits. La justice disposera de toutes les garanties de son indépendance. Le pouvoir d'Etat sera exercé avec dignité mais simplicité. Avec une grande ambition pour le pays. Et une scrupuleuse sobriété dans les comportements. L'Etat sera impartial parce qu'il est la propriété de tous les Français et qu'il n'appartient donc pas à ceux qui en ont reçu la charge. Les règles de nomination des responsables publics seront encadrées. Et la loyauté, la compétence, et le sens de l'intérêt général seront les seuls critères pour déterminer mes choix pour les plus hauts serviteurs de l'Etat. La France a la chance de disposer d'une fonction publique de qualité. Je veux lui dire ma reconnaissance et l'attente que je place en elle et en chacun de ses agents. La confiance, elle est dans la démocratie elle-même. Je crois en la démocratie locale et j'entends la revivifier par un nouvel acte de décentralisation susceptible de donner de nouvelles libertés pour le développement de nos territoires.
Je crois en la démocratie sociale, et de nouveaux espaces de négociation seront ouverts aux partenaires sociaux, que je respecterai, aussi bien les représentants des salariés que les organisations professionnelles. Je crois en la démocratie citoyenne, celle des associations et des engagements civiques qui seront soutenus pour les millions de bénévoles qui s'y dévouent.
La confiance, elle repose sur la justice dans les choix. La justice dans la conception même de la création de richesse. Il est temps de remettre la production avant la spéculation, l'investissement d'avenir avant la satisfaction du présent, l'emploi durable avant le profit immédiat. Il est temps d'engager la transition énergétique et écologique. Il est temps d'ouvrir une nouvelle frontière pour le développement technologique et pour l'innovation. Mais la justice elle aussi dans la répartition de l'effort indispensable. Il ne peut pas y avoir des sacrifices pour les uns, toujours plus nombreux, et des privilèges pour les autres, sans cesse moins nombreux. Ce sera le sens des réformes que le gouvernement conduira avec le souci de récompenser le mérite, le travail, l'initiative, et de décourager la rente et les rémunérations exorbitantes.
La justice, ce sera le critère sur lequel chaque décision publique sera prise.
Enfin la confiance, c'est à la jeunesse que la République doit l'accorder. Je lui rendrai la place qui doit être la sienne, la première. C'est le fondement de mon engagement pour l'école de la République car sa mission est vitale pour la cohésion de notre pays, la réussite de notre économie, C'est la volonté qui m'anime pour rénover la formation professionnelle, l'accompagnement des jeunes vers l'emploi et lutter contre la précarité. C'est aussi la belle idée du service civique que j'entends relancer.
Mesdames et Messieurs,

En ce jour, bien des peuples, et d'abord en Europe, nous attendent et nous regardent.
Pour surmonter la crise qui la frappe, l'Europe a besoin de projets. Elle a besoin de solidarité. Elle a besoin de croissance. A nos partenaires, je proposerai un nouveau pacte qui allie la nécessaire réduction des dettes publiques avec l'indispensable stimulation de l'économie. Et je leur dirai la nécessité pour notre continent de protéger, dans un monde si instable, non seulement ses valeurs mais ses intérêts, au nom du principe de réciprocité dans les échanges.
La France est une nation engagée dans le monde. Par son histoire, par sa culture, par ses valeurs d'humanisme, d'universalité, de liberté, elle y occupe une place singulière. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen a fait le tour du monde. Nous devons en être les dépositaires et nous situer aux cotés de toutes les forces démocratiques du monde qui se recommandent de ses principes. La France respectera tous les peuples ; elle sera, partout, fidèle à sa vocation qui est de défendre la liberté des peuples, l'honneur des opprimés, la dignité des femmes.
En cet instant où je suis chargé de présider aux destinées de notre pays et de le représenter dans le monde, je salue mes prédécesseurs, tous ceux qui avant moi ont eu la responsabilité de conduire la République, Charles de Gaulle qui mit son prestige au service de la grandeur et de la souveraineté de la France, Georges Pompidou qui fit de l'impératif industriel un enjeu national, Valéry Giscard d' Estaing qui relança la modernisation de la société, François Mitterrand qui fit tant avancer les libertés et le progrès social, Jacques Chirac qui marqua son attachement aux valeurs de la République ; Nicolas Sarkozy à qui j'adresse mes vœux pour la nouvelle vie qui s'ouvre devant lui.
Vive la République.
Vive la France.

terça-feira, 15 de maio de 2012

Cenas de machismo comercial explícito - oh, que horror!

Vejamos: quando existem fricções comerciais entre os países (não confundir com ficções, que também existem, e é, aliás, o título de uma excelente coleção de ensaios daquele escritor maior que vem da terra que eu quero falar, que é o Borges), quando existem desavenças, enfim, o que fazem os países: apelam para os mecanismos de solução de controvérsias, que existem em todos acordos comerciais.
Existe no Mercosul, existia no Gatt, agora na OMC, inclusive de forma mais elaborada, rápida, completa e eficiente (enfim, pode demorar um ano ou dois, mas um dia vem a solução, embora nunca se saiba se ela vai ser ou não aplicada).
Assim fez o Brasil no passado, com este nosso recalcitrante vizinho: apelou para o sistema do Mercosul e ganhamos a causa. A Argentina não cumpriu? Não tem problema, apelamos para a OMC, e ganhamos novamente e ela finalmente cedeu, embora não inteiramente.
Deve-se considerar, também, o ridículo da situação: dois membros do mesmo bloco, em disputa, que não deveria existir, já que teoricamente partes da mesma zona de livre comércio. O absurdo é ter de chegar na OMC pois o membro, que sequer deveria colocar obstáculos intra-bloco, se recusa a aplicar a decisão do panel arbitral do próprio bloco.
Os outros membros da OMC devem ter achado aquilo muito estranho, muito bizarro, surrealista mesmo, e devem ter pensado: "esses latinos, não conseguem se entender nem dentro do mesmo bloco??!!"
Passons...
Isso, foi no ancien régime tucanês, quando o governo defendia os interesses nacionais e os brios da nossa indústria. No nouveau régime do nunca antes nunca mais se viu a defesa dos nossos interesses, mas complacência e leniência com todos os abusos argentinos. 


Abaixo, uma coleção de casos, tirados da imprensa desta terça-feira, 15/05/2012, que eu não hesito em chamar de "machismo comercial", que é o oposto do que deveríamos fazer. O que deveríamos fazer?
Ora, bolas, desde 2003,pelo menos, ter acionado o mecanismo de solução de controvérsias, o que nunca fizemos. 
E depois, se a Argentina não cumprisse?
Bem, passar novamente o ridículo de levar o caso para a OMC.
Isso é o que um governo normalmente constituído deveria fazer.
E se a Argentina não cumprisse ainda assim?
Acho que ficaria chato, para ela, passar vergonha aos olhos do mundo...


Mas, será que essas retaliações vão ajudar em algo?
Claro que não: não estamos importando da Argentina para fazer favor aos seus produtores, e sim porque são produtos bons a preços razoáveis.
Essas medidas vão ajudar em algo? Provavelmente não: apenas vão deixar nossos compradores sem produtos...
Enfim, machismo comercial é isso mesmo.
Nunca antes...
Paulo Roberto de Almeida 

Folha de S. Paulo - Brasil impõe barreira a vinho da Argentina


País também restringe entrada de trigo, maçã e batata em retaliação a obstáculos que vizinho impôs a importações
Ingresso de produtos agora precisa de autorização que pode levar até 60 dias para ser concedida

MAELI PRADO, DE BRASÍLIA

Como retaliação às barreiras comerciais impostas pela Argentina em fevereiro a importados, o Brasil vem restringindo, há uma semana, a entrada de cerca de dez produtos perecíveis, entre eles vinhos e farinha de trigo.
A Folha apurou que a lista, que inclui também maçã, batata e queijos, representa, ao lado de automóveis, boa parte da pauta de exportações do vizinho para o Brasil.
Desde a terça passada, esses produtos entraram em licença não automática -ou seja, para ingressarem no Brasil, precisam de uma autorização que pode levar até 60 dias para ser concedida.
Essa espécie de "operação-padrão" das importações vale para todos os países, mas o foco são produtos que a Argentina tradicionalmente exporta para o Brasil.
Tanto que algumas empresas brasileiras, segundo a Folha apurou, já estão tendo dificuldade de entrar no país com mercadorias compradas da Argentina.
Apesar de o governo preferir não se manifestar sobre o assunto, a decisão é claramente uma resposta à queda de quase 30% das vendas de produtos brasileiros para o país vizinho em abril na comparação com o mesmo período de 2011.
Há mais de três meses, os importadores argentinos precisam pedir permissão antecipada, esperar pela aprovação (que pode não ocorrer) e somente então ter acesso à compra. O objetivo é proteger a produção da indústria local, e, no caso do Brasil, o impacto se fez sentir com mais força no mês passado.
Hoje, o chanceler argentino, Héctor Timerman, estará no Itamaraty para conversa com o ministro das Relações Exteriores brasileiro, Antonio Patriota.
A reunião acontecerá "no contexto de encontros periódicos entre altas autoridades dos dois países", segundo a assessoria de imprensa do ministério, mas o conflito comercial deve entrar na pauta.
CRÉDITO
No início deste mês, durante a divulgação dos números da balança comercial de abril, o secretário-executivo do Ministério do Desenvolvimento, Comércio e Indústria, Alessandro Teixeira, afirmou que o Brasil estuda financiar os importadores argentinos de produtos brasileiros.
O montante que pode ser oferecido como crédito chegaria a US$ 5,8 bilhões, que é o valor do saldo positivo do Brasil com o vizinho em 2011.
Segundo disse Teixeira na ocasião, a possibilidade deveria ser debatida em reunião em Brasília neste mês.
"A Argentina tem uma situação econômica difícil, e não os vemos como inimigos, e sim como parceiros. Em vez de medidas punitivas, vamos sentar para ver no que podemos auxiliar. A economia argentina pode estar tendo dificuldade para financiar suas compras."

O Globo – Brasil começa a retaliar a Argentina


Em reação a protecionismo do país vizinho, governo dificulta entrada de alimentos, para forçar revisão de medidas

Martha Beck / Eliane Oliveira - BRASÍLIA
Sem alarde, o Brasil começou a retaliar a Argentina e, desde terça-feira, está aplicando o chamado licenciamento não automático na entrada de pelo menos uma dezena de alimentos importados por empresas brasileiras do país vizinho. Entre os produtos parados na fronteira estão maçã, uva- passa, batata, farinha de trigo e vinho. Segundo técnicos do governo, a ideia de barrar produtos perecíveis faz parte da estratégia para forçar os argentinos a reverem as ações protecionistas que vêm sendo adotadas contra o Brasil.
- Produtos duráveis podem aguardar a liberação por dias ou meses. Já alimentos provocam mais reclamação - admitiu um técnico.
Somados esses produtos a outros que já estavam sob esse regime, como automóveis, o peso dos itens com licenciamento não automático na pauta de exportações da Argentina para o Brasil passa a ser significativo. Técnicos do governo estimam que as restrições poderão atingir de 60% a 70% da pauta. Há, ainda, um aspecto simbólico, que é a restrição a produtos como a maçã argentina, que tem grande aceitação no Brasil.
Desde o início do ano, o governo argentino tem fechado seu mercado e exigido que empresários daquele país apresentem uma declaração antecipada de importação (que torna o processo mais burocrático) ao comprarem bens de consumo. Na prática, isso dificulta a entrada das mercadorias brasileiras em seu território. Embora o Brasil venha tentando negociar a suspensão dessas medidas, a avaliação é que houve pouco avanço.
- A maior evidência é que nossas vendas para o mercado argentino têm caído fortemente - destacou o técnico.
Além dos problemas que atingem os bens industrializados produzidos no Brasil, devido à imposição de barreiras protecionistas, questões específicas ligadas a produtos primários ou básicos irritam o governo brasileiro. Uma delas diz respeito à carne suína. Os argentinos impuseram cotas de importação, e nem os apelos do ministro da Agricultura, Mendes Ribeiro, que chegou a viajar a Buenos Aires tentar resolver o problema, sensibilizaram as autoridades argentinas.
Chanceleres tentam costurar acordo
Para se ter ideia de quão fechado está o mercado argentino, as exportações para o país vizinho subiram 5,04% em fevereiro; em março, o quadro mudou e foi registrada uma queda de 18,8%; já em abril, as vendas despencaram 27,1%.
- A situação é grave e requer uma atitude mais enérgica. Não dá para continuar relevando - disse uma fonte do governo.
Ao longo do fim de semana, técnicos do governo brasileiro tentaram negociar com a Argentina um acordo para acabar com as resistências de ambos os lados no comércio bilateral, mas nenhum avanço foi obtido. O assunto voltará a ser debatido hoje, quando o ministro das Relações Exteriores, Antonio Patriota, se reúne com o chanceler argentino, Hector Timmermann, no Palácio do Itamaraty.
Embora o Ministério das Relações Exteriores tente separar as relações comerciais das diplomáticas, é inegável que o crescimento do protecionismo por parte da Argentina prejudica o diálogo.
No último relatório divulgado pelo Global Trade Alert (GTA), coordenado pelo Centro de Pesquisa em Política Econômica (CEPR, na sigla em inglês), o país vizinho aparece no topo de um ranking de nações que estão impondo barreiras aos produtos estrangeiros para proteger o mercado interno. O relatório alerta que o grande desafio para o comércio mundial em 2012 é administrar esse cenário, após um aumento expressivo de iniciativas protecionistas em várias partes do mundo, em 2011.
De acordo com o documento do GTA, a União Europeia se mantém como a região que mais aplica medidas restritivas (242), seguida por Rússia (112) e Argentina (111). O Brasil aparece em 9º lugar, com 49 registros.

O Estado de S. Paulo - Brasil restringe entrada de produtos argentinos 

Para pressionar o governo argentino a reduzir barreiras, alfândega passou a exigir licença para vinho, farinha de trigo, maçã e batata, entre outros

Raquel Landim
O Brasil está dificultando a entrada de alguns tipos de alimentos e bebidas vindos da Argentina. É uma tentativa de pressionar o governo do país vizinho e sócio do Mercosul a reduzir as barreiras sofridas pelos produtos brasileiros no mercado argentino. Na terça-feira da semana pas- sada, a aduana brasileira passou a exigir licença de importação para pelo menos dez novos produtos, como vinho, farinha de trigo, maçã, batata e uva-passa. Esse tipo de medida é conhecida como licenciamento não automático de importação. A medida vale para mercadorias vindas de qualquer lugar do mundo, mas os produtos foram escolhidos a dedo para incomodar os produtores argentinos. Procurado pelo Estado, o Ministério do Desenvolvimento, Indústria e Comércio Exterior não comentou o assunto.
As barreiras argentinas estão provocando prejuízo expressivo para os exportadores brasileiros. Em abril, as vendas do Brasil para a Argentina caíram 27% em relação ao mesmo mês de 2011. O resultado aborreceu o governo brasileiro, porque ajudou a piorar o desempenho das exportações, que já sofrem com a queda do preço das commodities, a crise na Europa e a desaceleração na China. Além das licenças não automáticas, que vêm sendo largamente utilizadas, a Argentina passou a exigir no início de fevereiro que as empresas entreguem uma “declaração juramentada antecipada de importação”. Depois de entregar o documento, os importadores devem aguardar uma autorização para trazer o produto. A medida provocou desabastecimento de alguns produtos, como eletrodomésticos, nas cidades argentinas. A maior preocupação do governo da presidente Cristina Kirchner, no entanto, é com a saída de dólares do país e o rombo na conta-corrente.
Reação. Não é a primeira vez que o Brasil tenta reagir às barreiras argentinas burocratizando a entrada de produtos. Em maio de 2011, o País colocou os carros em licenciamento não automático e chegou a barrar veículos argentinos na fronteira entre os dois países. Como os carros representam a maior parte do comércio entre Brasil e Argentina, a medida quase provocou uma crise diplomática e foi resolvida após a interferência das chancelarias dos dois países. Desde então, o Brasil tem evitado um confronto direto com a Argentina. Os veículos continuam em licenciamento não automático, mas o Brasil respeita o prazo de 60 dias estabelecido pela Organização Mundial de Comércio (OMC) e os empresários dos dois lados da fronteira já se acostumaram com os novos prazos.
Em outubro do ano passado, foi a vez de chocolates, balas e confeitos entrarem em licenciamento não automático na aduana brasileira. A medida prejudicou grandes fabricantes argentinos, mas não chegou a mobilizar o governo Kirchner. O governo brasileiro também não comentou oficialmente a barreira Agora os produtos afetados mais importantes são o vinho e a farinha de trigo. Segundo Ciro Lilla, vice-presidente de vinhos da Associação Brasileira de Bebidas, que representa os importadores, os vinhos têm entrado  e saído de licenciamento não automático desde o ano passado. “Ninguém sabe qual é o critério para colocar ou tirar o vinho do licenciamento. Estamos escaldados e os importadores fazem algum estoque para momentos como esse”, disse Lilla. Em 2011, a Argentina exportou US$ 63,4 milhões em vinhos ao Brasil, 18% mais que em 2010 e o equivalente a 1,94 milhão de caixas. No caso da farinha de trigo, a maior parte dos embarques é feita no primeiro trimestre, após a colheita do produto na Argentina. / COLABOROU ARIEL PALACIOS
Encontro
O secretário de Comércio Interno da Argentina, Guilhermo Moreno, e o chanceler Héctor Pimerman estarão em Brasília no Itamaraty. Moreno esteve em São Paulo na semana passada.

As leis fundamentais da estupidez humana - Carlo Maria Cipolla

Este é um trabalho que eu fiz, em 2009, sem consultar o livro em questão, de memória, portanto, com base numa antiga tradução do texto de Cipolla. Eu prometia procurar o livro em minhas estantes caóticas. Não me lembro se o fiz, provavelmente não. Se o fizesse, aposto como não o encontraria. A gente só encontra livros quando não mais os está procurando: esta é uma lei de Murphy adaptada para a minha situação, justamente, e por isso me rendi a ela.
O que me levou, precisamente, a comprar uma nova edição desse pequeno texto, exclusivamente, na qual o conceito de "crédulo" vem substituído pelo de "cretino", talvez mais conforme o original em inglês (que tinha sido traduzido para o italiano, naquela minha primeira edição, e daí para o francês). A edição que tenho agora, e da qual falarei logo mais, foi traduzida diretamente do inglês para o francês.
Paulo Roberto de Almeida 
Paris, 15 de maio de 2012



10/12/2009

As Leis Fundamentais da Estupidez Humana

Caberia, em primeiro lugar, definir o que é uma pessoa estúpida. Segundo Carlo Maria Cipolla, “os seres humanos incluem-se numa das quatro categorias fundamentais: os crédulos, os inteligentes, os bandidos e os estúpidos”.
Com esse título, o famoso historiador econômico e medievista italiano Carlo Maria Cipolla compôs, em algum momento dos anos 1980, um pequeno ensaio, humorístico-irônico, que foi transformado em peça de teatro alguns anos depois. Em 1995, eu assisti a essa peça em Paris e, absolutamente fascinado pelo espírito irreverente do texto “ceboliano”, comprei imediatamente, no próprio teatro, o livro no qual ela tinha sido baseada, nesta edição: Allegro ma non troppo: Les lois fondamentales de la stupidité humaine (Paris: Balland 1992). O livrinho continha outros ensaios da mesma verve, como este outro: “Do papel dos condimentos (e da pimenta em particular) no desenvolvimento econômico da Idade Média”, menos brilhante que aquele sobre a estupidez, mas também divertido.

Pois bem, onze anos depois, encontrando-me agora absolutamente fascinado pela quantidade de erros, equívocos e outros “desvios” (palavra neutra, de cunho humorístico-irônico) de comportamento deste nosso “governo” – que só posso atribuir, por um lado, à sua fenomenal estupidez e, por outro lado, a uma igualmente fenomenal capacidade de mentir, de cometer perjúrio, enfim, de afundar na hipocrisia e na desfaçatez –, lembrei-me desse livrinho e fui buscá-lo em minhas estantes. Para minha frustração – e que isso me sirva de lição por não arrumar a biblioteca como deveria – não o encontrei, o que me deixou bastante ressabiado. Não seja por isso, saquei do computador – inatacável para esse gênero de recuperação – as poucas notas de leitura, que transcrevo abaixo, de trechos selecionados do ensaio de Cipolla, às quais acrescento agora comentários que acredito serem o mais à propos possíveis para estes tempos impagáveis que estamos vivendo.

Caberia, em primeiro lugar, definir o que é uma pessoa estúpida. Segundo Carlo Maria Cipolla, “os seres humanos incluem-se numa das quatro categorias fundamentais: os crédulos, os inteligentes, os bandidos e os estúpidos”. Não me lembro agora se Carlo Cipolla considera estas quatro categorias exclusivas e excludentes, mas eu tenho a nítida impressão de que alguns dos nossos atuais governantes são, ao mesmo tempo, estúpidos e bandidos, ao passo que alguns dos seus eleitores são, ao mesmo tempo (ou talvez de forma subsequente), ingênuos, isto é, crédulos, e estúpidos. Isso acontece. Tem também aquela categoria de militante que é, se ouso dizer, um “crédulo profissional”, ou seja, um ser profundamente religioso, imbuído de uma verdade que transcende a razão.

Cipolla define a pessoa estúpida da seguinte maneira: “uma pessoa estúpida é alguém que causa um dano a outra pessoa ou a um grupo de pessoas, sem que disso resulte alguma vantagem para si, ou podendo até vir a sofrer um prejuízo.” Considerando a enorme capacidade que parecem ostentar certos dirigentes de causarem problemas para si mesmos, ao tentarem atacar seus adversários, eu considero que a definição se encaixa perfeitamente no figurino. Nunca, ninguém, em 500 anos de história do Brasil, abusou tanto da faculdade de se ridicularizar a si próprio como certos comediantes profissionais, que pensam que estão num picadeiro quando na verdade ocupam altos cargos políticos. Se reconhecermos, então, a extrema habilidade que eles exibem de atirarem no próprio pé, ao pretenderem fazer alguma “armação” contra um adversário político, seria preciso considerar, nesse caso, a introdução de alguma categoria de prêmio do gênero: “Prêmio (ig)nobel de autoflagelação política”.

O historiador italiano nos alerta contra o perigo de confundir uma pessoa estúpida com uma pessoa crédula ou ingênua (isto é, pessoa que causa dano a si mesma, causando benefícios a outras) ou com um bandido (pessoa que cuida dos seus interesses e causa danos aos outros). Acho que o leitor deste espaço não corre esse risco, mas isso não elimina a possibilidade de que essas duas ou três categorias se encontrem ocasionalmente (ou de forma regular) confundidas numa única e mesma pessoa. Mas não é, longe disso, a “santíssima trindade”. No Brasil, corre-se esse risco, concretamente: existem bandidos que são estúpidos, assim como existem estúpidos que são ingênuos, embora, a julgar pela maior parte dos políticos que se encaixam no molde, seja mais difícil encontrar bandidos políticos que sejam ingênuos (mas alguns são, sobretudo de certo partido).

Ele também acha que é nitidamente impossível confundir a pessoa estúpida com a inteligente (aquela que busca benefícios para si mesma e para os demais), embora eu não tenho certeza de que esse princípio se aplique igualmente ao Brasil. Aqui, como reza um velho ditado, a esperteza pode ser “tanta que cresce e engole o dono”. Pois é isso que parece ter ocorrido nesses momentosos meses que precederam o escândalo do mensalão. Os “espertos” de certos meios políticos se julgavam expertos em patifarias, inteligentes em mil maneiras de burlar a lei e de enganar os incautos e ingênuos – que seríamos todos nós – mas eles parecem ter ido longe demais. Se achavam tão inteligentes como ninguém que foram estúpidos ao ponto de chegarem a fazer acordos de “cavalheiros” (com perdão da expressão) com gente ainda mais bandida do que eles. Deu no que deu: o bandidão se julgou lesado pelos “inteligentes” e botou a boca no trombone. Santa ingenuidade...

Das cinco leis fundamentais da estupidez humana de Carlos Maria Cipolla (só cinco?), transcrevo agora apenas duas, a primeira e a última: “Sempre, e inevitavelmente, cada um de nós subestima a quantidade de indivíduos estúpidos em circulação” – o que pode ser, digo eu, um perigo para a segurança do tráfego – e “os indivíduos estúpidos são as pessoas mais perigosas que possam existir” (eu não dizia?). Sim, elas são perigosas, para si mesmas e para todos os demais, sobretudo quando imbuídas de alguma missão salvadora e transcendental, do tipo querer tudo transformar, para dizer depois que “nunca antes, na história deste país, patati-patatá...”

Como diria um desses brokers ingleses (que não me levem a mal): “nunca antes na história deste país alguém deixou de ganhar dinheiro ao apostar na estupidez humana”. Ou seja, sempre haverá, em algum lugar incerto e não sabido, alguma pessoa estúpida o suficiente para lhe permitir ganhar tranquilamente a sua aposta. Pena que essa instituição do brokerage – tão comum nas terras britânicas, onde se aposta até sobre a sexualidade da família real – não seja mais disseminada neste nosso país tropical, pois poderíamos ter inúmeras oportunidades para novos ganhos (que poderiam inclusive ser taxados com uma nova contribuição ou taxa para a resolução de um enorme problema social). Ou seja, seria uma grande contribuição para o aumento do PIB (não confundir com o outro PIB, este aqui é o da Produção Interna de Bobagens...).

Com sua abordagem científico-humorística, Carlo Cipolla demonstra que a distribuição da estupidez se dá ao acaso e é independente da religião, do gênero, da cor da pele, da ideologia política, enfim, ela não tem nada de cultural. Se existisse um gene da estupidez, ele seria certamente distribuído completamente por acaso, e talvez de maneira uniforme na população, com algumas particularidades. Nossos políticos, por exemplo, não são, na média, mais estúpidos que os cidadãos comuns, mas em contrapartida, eles podem ser muito mais bandidos, e de fato o são. OK, não vamos generalizar, existem muitos políticos que não são bandidos, mas acho que para ser político é preciso ter, de toda forma, uma dose de hipocrisia acima do normal...

Finalmente, termino com estas duas considerações de Carlo Maria Cipolla sobre a manutenção do nível geral de estupidez, em condições normais de pressão atmosférica e de temperatura democrática: “Num sistema democrático, as eleições gerais são um instrumento de grande eficácia para assegurar a estabilidade de estúpidos entre os poderosos”. E, aos estúpidos, “as eleições oferecem-lhes uma magnífica ocasião para prejudicar todos os outros, sem obter qualquer ganho com as suas ações”. Acho que ele tem razão, mas poderemos fazer um teste prático de suas teorias, normalmente ambientadas num cenário italiano – que tampouco pode ser classificado como ao abrigo da estupidez –, em nossa própria terra, dentro de mais alguns meses.

Sim, antes que me esqueça, prometo procurar o livrinho nas minhas estantes para aqui transcrever, num próximo ensaio, a totalidade das cinco leis fundamentais de Carlo Maria Cipolla sobre a estupidez humana, quem sabe até introduzindo mais algumas de contrabando?

A frase da semana: Nelson Rodrigues (sobre a maior parte da humanidade...)

Meu amigo Jonathan Yuri me envia a frase da semana, mas que na verdade deveria ser do ano inteiro, da década, de sempre: 



'O imbecil é um ser humano e constitui maioria absoluta. Há milhões de imbecis pelo mundo, os outros é que são uma minoria ridícula. Antes, o gênio ainda influía, o imbecil seguia suas idéias. Mas hoje, se o gênio não se fingir de imbecil, não arranja emprego'
Nélson Rodrigues

Aliás, isso me lembra duas coisas:
1) Um trabalho que fiz sobre essa angustiante questão:

Está aumentando o número de idiotas no mundo?



2) O livro que terminei de reler, e do qual pretendia postar algumas frases: 
Carlo Maria Cipolla: Les Lois Fondamentales de la Stupidité Humaine...

Mas sobre este último eu preciso postar algo mais interessante....

Teses sobre desenvolvimento sustentavel - USP

Parece que o tal de conceito de desenvolvimento sustentável se tornou o mantra dos últimos anos: ninguém faz nada se não for sustentável.
Não sei esses trabalhos acadêmicos se sustentam, mas eles devem ser úteis a quem pesquisa a área.
Paulo Roberto de Almeida 



A Universidade de São Paulo (USP) está lançando um portal com cerca de 1.300 teses e dissertações de doutorado e mestrado sobre temas que serão tratados durante a Conferência das Nações Unidas (ONU) sobre Desenvolvimento Sustentável, a Rio + 20.

O material, produzido entre junho de 1992 e setembro de 2011, pode ser consultado no site


que permite realizar buscas por autor, resumo e palavras-chave, além do download das pesquisas completas.. O portal está disponível também em inglês. 

“É a primeira experiência [da USP] nesse sentido. Uma forma de fazer a USP estar presente no debate da Rio + 20. São trabalhos científicos de várias ordens que foram articulados, reunidos e disponibilizados para a sociedade e para os tomadores de opinião. Vai auxiliar organizações não governamentais [ONGs], políticos e a sociedade civil. Essa foi a nossa intenção principal”, destacou um dos coordenadores do projeto, o professor titular de geografia da USP, Wagner Costa Ribeiro.

Segundo dados do novo portal, a temática mudanças climáticas só foi percebida pelos programas de pós-graduação da universidade a partir de 1996, como um possível reflexo das discussões realizadas na Rio-92 (a Conferência da ONU para o Meio Ambiente e o Desenvolvimento, realizada no Rio em 1992).

“Nós identificamos alguns momentos de pico na produção científica. A gente acredita que há relação direta com as discussões que estavam ocorrendo na época. Dá para associar claramente a discussão dos temas das grandes conferências com a produção nossa aqui”, acrescentou o professor.

De acordo com informações do portal, o primeiro pico de produção de teses e dissertações sobre mudanças climáticas ocorreu em 1998, seis anos após a Rio 92. Depois, houve um ligeiro declínio até 2001. Em 2002 ocorreu o segundo pico de produção. Depois desse ano, houve uma redução até 2006, quando um novo ciclo de crescimento foi observado, até o terceiro pico, alcançado em 2009.

“Interessante apontar que 2002 foi o ano da Conferência Mundial para o Desenvolvimento Sustentável, reunião realizada em Johanesburgo, que teve como meta avaliar os avanços da Rio-92. Em 2009 ocorreu a reunião de Copenhague sobre mudança climática, que teve ampla repercussão na época, o que pode ter influenciado os trabalhos dos anos seguintes”, analisou Ribeiro.

Brasil, pais caro: cambio OK?; e os impostos?

Esqueceram os impostos: o Brasil continua a ser um país caro, para desgosto de todos os brasileiros, e talvez conforto dos estatizantes e protecionistas...
Paulo Roberto de Almeida 


Brazil’s currency war: don’t call it victory yet 
The Financial Times, May 15, 2012

Bravo Mantega, you did it! On Monday the Brazilian real weakened past R$2 to the dollar for the first time since July 2009. 
After touching R$2.0022 per dollar during the trading session, the currency closed around R$1.99, extending its losses for the year to about 6.3 per cent. 
Those declines may have had more to do with the central bank’s recent easing cycle and fears over Greece, but for Guido Mantega, who has waged a war against Brazil’s strong currency for over two years, it means victory. 
And judging from the finance minister’s comments at an impromptu press conference on Monday, it seems he will be happy if the real weakens even further: 
The weak real is beneficial for the Brazilian economy because it makes Brazilian products more competitive which means that Brazilian industry can better compete with imported products that become more expensive and can export more. 
One journalist asked: “but I thought you were happy with 1.80 (to the dollar)?” and he replied: 
The government never established a parameter for the dollar and it will not. The currency is not fixed and it will continue to move in accordance with the market. 
A weaker real will always be good news for exporters, but as this study from local newspaper O Estado de S. Paulo goes to show, Brazil is still expensive even at R$2 to the dollar. 
Clothing, electronics, trainers, and even books are up to 65 per cent cheaper in the US, it says. 
Google Shopping tells a similar story. Take a simple microwave, for example – the cheapest option in Brazil costs R$179 ($90), compared to $39 in the US. 
In other words, even if the real were R$4 to the dollar, you’d still be better off buying in the US.