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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

sexta-feira, 15 de junho de 2012

Rien ne va plus, entre a Franca e a Alemanha...

Parece um dos livros de Jean-Jacques Sempé (sim, o autor do Petit Nicolas), mas que tem um livro sobre o seu petit bonhomme, que sempre está contra as opiniões da maioria, solitário, no sentido totalmente contrário ao da massa de manifestantes que vem do outro lado...
Pois, o famoso "couple franco-allemand" parece precisar de um desses psquiatras de casal, agora que a entente Merkozy já não encontra mais continuidade num "Merkonde", ou num "Hollankel".
Se a França e a Alemanha não se entendem, a Europa corre o risco de ficar paralisada, mas minha impressão, neste caso, é que os perdedores serão os franceses, os gregos, e outros baianos da Europa (com perdão dos baianos, claro, que não têm nada a ver com isso, mas que podem ter servido de inspiração para alguns...).

Enfim, esta matéria do Le Monde, numa sexta-feira de sol, em Paris, conta um pouco desse quiproquó animado...
Paulo Roberto de Almeida 

"Médiocrité", "Formules simplistes"... Echanges tendus entre Paris et Berlin

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
François Hollande et Angela Merkel, lors du sommet de l'OTAN, à Chicago, le 21 mai 2012.

Paris et Berlin se livrent à des échanges tendus à l'approche du sommet européen des 28 et 29 juin à Bruxelles. La chancelière allemande, Angela Merkel, a réagi vivement vendredi 15 juin, lors d'une conférence d'hommes d'affaires à Berlin, aux attaques dont elle est l'objet, notamment en France, pour sa défense à tous crins de la rigueur.

Les deux pays entretiennent des relations compliquées, car ils s'opposent sur les initiatives à prendre en matière de croissance pour compléter le traité budgétaire. France et Allemagne ont deux approches différentes. Quand François Hollandeplaide pour des euro-obligations (eurobonds), un outil de mutualisation des dettes européennes, ou l'utilisation de financements européens pour lancer ou accélérer la mise en œuvre de grands projets structurants, Angela Merkel ne veut pas accroître les dettes publiques et préconise des réformes structurelles, notamment sur le marché du travail, qui permettent aux pays européens d'être plus compétitifs. 
Pour la première fois depuis douze ans, Paris et Berlin ne devraient pas présenter un texte commun pour ce sommet. De son côté, l'UMP accuse l'exécutif français d'affaiblir la relation franco-allemande. 
  • Merkel affiche sa fermeté
Très attaquée, en particulier en France, pour sa défense à tous crins d'une politiquede rigueur, Angela Merkel a expliqué vendredi que ce "manque de confiance entre les acteurs" de la zone euro, ne peut être résolu qu'en s'attaquant "aux racines de la crise", à savoir "l'endettement et les écarts de compétitivité""Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi", a-t-elle tempêté. "Et la médiocrité ne doit pas devenir l'étalon" en zone euro, s'est emportée Mme Merkel, très applaudie.
Rappelant qu'elle plaidait pour un contrôle budgétaire beaucoup plus strict en zone euro, elle a notamment égratigné la France, appelant à observer "l'évolution du coût du travail en France et en Allemagne".
  •  Ayrault tente de calmer le jeu... mais ne lâche rien sur le fond
Le matin même, Jean-Marc Ayrault a tenté de calmer le jeu avec Berlin, tout en restant ferme sur le fond, après avoir haussé le ton contre l'Allemagne, la veille.  
"Il faut que l'Allemagne et la France, main dans la main, trouvent les 28 et 29 juin[au sommet européen] une solution pour sortir l'Europe de la crise", a affirmé M. Ayrault vendredi sur Europe 1, y associant "les autres partenaires européens". Constatant que "l'exigence de réponses à la crise, et en particulier de mesures qui vont relancer la croissance en Europe, font partie du débat", le premier ministre s'est dit "sûr" que les deux pays "trouveront" une solution. Mais, a-t-il prévenu, "cela passe par un dialogue plus fort que ce qui a eu lieu jusqu'à présent" avec Berlin.
>>Lire en édition abonnés : "Le plan de Hollande pour l'Europe"
Interrogé sur l'existence d'un "front anti-Merkel" qui serait essentiellement composé de la France et des pays du sud du continent (EspagnePortugalGrèce...), M. Ayrault a rétorqué : "Absolument pas." "Ça serait une mauvaise voie (...), une grave faute politique qui n'aboutirait à aucune solution", a-t-il ajouté.
  • Des échanges tendus la veille entre Paris et Berlin
La veille, de manière inattendue, M. Ayrault a invité Angela Merkel à ne pas "selaisser aller à des formules simplistes""Il faut prendre les choses avec sérieux et courage", a-t-il déclaré à la presse.
Le chef du gouvernement répondait à la chancelière allemande, qui a prévenu le même jour que Berlin ne pouvait se satisfaire de "solutions de facilité". Dans un discours prononcé jeudi au Bundestag, chambre basse du Parlement allemand, consacré au prochain sommet du G20 au Mexique, Angela Merkel a mis en garde contre la tentation de faire reposer la résolution de la crise mondiale sur les seules épaules de l'Allemagne, dont les "forces (...) ne sont pas illimitées".
Avant de souligner que l'Europe n'était pas la seule à devoir fournir des efforts."Tout le monde doit arrêter de financer la croissance avec de nouvelles dettes", a-t-elle clamé, surtout en direction des Etats-Unis, et non de la France. 
Cela n'a donc pas empêché M. Ayrault de lui répondre du tac au tac. Sur Europe 1 vendredi, ce dernier a justifié sa pique lancée la veille en direction de Berlin en assurant qu'elle ne s'adressait "pas spécialement à Mme Merkel" mais "à tous les leaders européens".
  • Paris affiche son rapprochement avec l'opposition allemande
L'attitude de Paris peut avoir mécontenté Berlin. Jean-Marc Ayrault et François Hollande ont reçu mercredi à Paris les trois dirigeants de la principale formation d'opposition allemande, le parti social-démocrate (SPD), avec qui ils ont constaté"leur vision commune" sur la stabilité budgétaire et la croissance.
Une rencontre inédite qui avait lieu au moment où Mme Merkel tentait de trouver un accord avec les mêmes dirigeants du SPD afin qu'ils acceptent de voter le pacte budgétaire. Cette entrevue a été perçue comme une manière de faire pression sur Angela Merkel, à deux semaines du sommet européen. Les sociaux-démocrates allemands semblaient avoir, même s'ils s'en défendent, le même objectif.
Vendredi, M. Ayrault s'est défendu de vouloir affaiblir Mme Merkel, alors que la chancelière a besoin d'une majorité des deux tiers - et donc des voix du SPD - pourfaire voter le traité budgétaire européen au Parlement allemand.
"Les sociaux-démocrates en Allemagne ont les mêmes inspirations que nous, c'est-à-dire donner de l'air à la croissance", a-t-il relevé. Il est donc "bien normal qu'on discute à la fois avec Mme Merkel et son parti, et qu'on discute aussi avec l'opposition", a-t-il affirmé sur Europe 1.
  • Nouvelle sortie de Montebourg contre "l'aveuglement idéologique" de Merkel
Par ailleurs, de nouveaux propos d'Arnaud Montebourg n'ont pas contribué à réchauffer le climat entre les deux pays. Le ministre français du redressement productif a estimé jeudi que la politique d'austérité prônée par l'Allemagne a entraîné sept pays européens dans la récession. "Certains dirigeants européens, Mme Merkel en tête, sont frappés d'aveuglement idéologique", a-t-il assené dans un entretien à L'Usine nouvelle.
M. Montebourg n'en est pas à sa première critique virulente de l'Allemagne et de sa chancelière. En novembre 2011, l'ancien candidat à la primaire PS avait suscité une polémique en prônant une confrontation dure avec Mme Merkel, accusée de mener"une politique à la Bismarck" et de faire en sorte que l'Allemagne fasse "fortune" sur"la ruine" des autres pays de la zone euro.
  • L'UMP accuse l'exécutif français de "mettre en scène l'opposition franco-allemande"
Dans ce contexte, la droite française a critiqué l'exécutif, l'accusant d'affaiblir le couple franco-allemand. 
François Hollande "défie tous les jours l'Allemagne", alors que l'Europe est en"pleine crise" et qu'un "lien fort" entre Paris et Berlin est indispensable, s'est alarmé vendredi sur i-Télé le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. "Le problème n'est pas de faire un bras de fer avec l'Allemagne. Il est de voir comment, avec l'Allemagne, on peut porter l'avenir de l'Europe dans cette période", a-t-il souligné.
Même tonalité du côté de l'ancien conseiller de l'Elysée, Henri Guaino"Depuis le début du quinquennat, on met en scène la dissension et l'opposition franco-allemande, je pense que c'est une erreur. Nous avions mis en scène l'amitié franco-allemande, cela nous permettait tous les jours de négocier avec les Allemands pour éviter une catastrophe. (...) Le ton monte de chaque côté et si le couple franco-allemand ne fonctionne pas dans les circonstances actuelles, ce sera gravissime", a-t-il mis en garde vendredi sur Europe 1.
L'ancien ministre des affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, avait déjà qualifié de "très grave maladresse" la réception mercredi à l'Elysée et Matignon des leaders du SPD. "Je crains que ce ne soit là la première grosse bévue de la politique européenne du nouveau gouvernement", a affirmé M. Juppé, jugeant que cela n'allait pas contribuer à "créer, bien évidemment, un climat de sérénité et de confiance avec la chancelière" allemande. Or, a-t-il argumenté, "il est absolument fondamental que nous arrivions à une très bonne entente avec l'Allemagne", la situation dans la zone euro étant "très grave".

Um diplomata "rapeiro"? Sim, pode existir (estou esperando...)

Um jovem estudante de 14 anos, me escreve o que segue: 


On 15/06/2012, at 04:12, Gxxxxxx Fxxxx wrote:

Ola Dr. Paulo,
meu nome é Gxxxxxx, tenho 14 anos e estou no primeiro ano do ensino médio. Ja completei um curso de ingles (falo fluentemente) e estou começando à fazer espanhol.
Sempre me falaram que eu devia ser diplomata, mas eu não estava pensando na minha carreira até um tempo atrás, e eu estava vendo todos os cursos da UFXX, quando me lembrei da carreira de diplomata. Eu li no seu blog os cursos mais "apropriados" para seguir a carreira de diplomata... Eu sempre tive facilidade em me socializar, e também sempre gostei de historia, geografia e filosofia...
Só que tem um porém, eu não me encaixo em um perfil de um diplomata, pois sou de um estilo meio "largado" (risos). E só por curiosidade também componho letras de RAP.Claro que se eu realmente gostar da carreira isso não sera problema..
Mas na verdade, eu não sei se é realmente o que eu quero, e queria saber se você poderia me dar algumas dicas de como saber o caminho certo...
Att.: Gxxxxxx

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Como eu acho que a mesma situação pode se colocar para outros jovens, animados de vocações as mais diversas, as mais bizarras, e que desejam exercer seus talentos livremente, mesmo sendo diplomatas, resolvi responder o que segue ao nosso jovem:

Gxxxxxxx,
Nao sei se existem outros diplomatas compositores de letras de RAP; talvez, mas não creio.
Você, portanto, seria o primeiro, e acho que muito bem vindo. 
Pode até compor um RAP diplomático, e acho que viraria um clássico, se for bem feito, com humor, cultura e... diplomacia.
Quanto ao estilo muito largado, creio que devem existir outros diplomatas assim, também, embora o estilo seja sempre algo pessoal.
A profissão é um pouco burocrática demais para certos gostos, e muito certinha, para outras visões, mas temos diplomatas de todos os tipos, de todos os tamanhos e cores, com as mais diferentes orientações políticas, culturais, sexuais, etc...
Deveria ser uma profissão de vocação, embora alguns entrem mais à procura de um emprego estável (ah, o funcionalismo estatal, essa mãe generosa, que garante a vida de muitos...), do que propriamente para servir uma causa. Alguns pretendem que estão ali para ajudar a causa da humanidade, seja ela qual ela for (paz, segurança, direitos humanos, desenvolvimento, democracia, etc.), outros querem mesmo é viver entre Paris e New York (embora possam dar com os costados em algum canto perdido do planeta, no meio de tudo isso).
Mas, com 14 anos, você ainda tem tempo para perder um pouco de tempo, ou seja, continuar a flâner dans la vie, e continuar lendo, claro, para o dia em que decidir, e achar que é sua vocação, entrar na carreira, o que implica que em primeiro lugar você precisa passar no difícil concurso de ingresso. Portanto, vá lendo tudo o que você precisa ler, componha suas letras de RAP tranquilamente, e siga o que a vida e o coração lhe indicarem. Como diz um romance, e um filme, italiano: Va Dove Ti Porta il Cuore.
Seja feliz.
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Paulo Roberto de Almeida

PS.: Se voce compor um RAP diplomático, não esqueça de me mandar, para que eu poste aqui no meu blog.


PS2: Alguns exemplos de postos interessantes, talvez para fazer rap...

Saint Georges de l’Oyapock, Lagos, Bamako, Bissau, Brazzaville, Díli,  Freetown, Katmandu, Lilongue, Malabo, Porto Príncipe, Pyongyang, Trípoli, Uagadugu

quinta-feira, 14 de junho de 2012

Como fazer alguem ficar rico, com algum ilusionismo a respeito...

Falando em respeito, eu confesso que tenho o maior respeito por essas histórias romanceadas que sempre recebo, de viúvas desesperadas me oferecendo a possibilidade de ficar muito rico a partir do nada.
Eu sempre me arrependo de não guardar toda a literatura de alta qualidade, e as histórias mais hollywoodizáveis que recebo continuamente, com cenas a la Nelson Rodrigues e cenários a la Spielberg. Os nigerianos são especialistas nisso, e também os russos, e agora, ao que parece os líbios, que estão precisando de alguma ajuda para reconstruir o país.
Se eu tivesse guardado toda essa boa literatura, provavelmente já teria acumulado material suficiente para editar duas Encyclopaedia Britannica, daquelas antigas, em 31 volumes...
Pena que não guardei, mas sempre está em tempo de começar.
Esta mensagem abaixo, por exemplo: tive certa dificuldade para entender o Português de certo personagem importante em nosso país, e o inglês digno do Tiririca...


Vamos prestar atenção nas histórias, minha gente, elas têm sabor literário.
O dinheiro não é o mais importante nessa história; vale mais a literatura.

Olá querida


Complemento do dia para você,


Por favor, perdoe-me se eu interferir na sua privacidade, meu nome é Miss Adrianah Adivi Jali, de 23 anos, altura 5 pés 11 polegadas, peso 62 Eu sou a única filha de Late Mr. Adivi Jali Líbia Norte da África meu pai era o chefe-executivo oilibya líbio de capital Tripoli, você percebeu uma personalidade é importante antes de eu decidi entrar em contato com você.


Por favor, eu gostaria de saber mais sobre você, porque eu gostaria de compartilhar com vocês truelove e, mais importante, eu tenho alguns fundos para mim que eu gostaria de investir em um bom negócio. Eu gostaria que você pudesse ser honesto comigo para que eu possa ir para este investimento com você ao meu lado e eu preciso do seu bom conselho.


Primeiro de tudo, eu me pergunto o que você faz para viver, lembrar que você me impressionou foi por isso que entrei em contato com você primeiro. Você vai saber mais sobre mim e como nos comunicamos. Vou mandar minhas fotos para você em meu e-mail seguinte, eu gostaria que você me enviar suas fotos para a minha leitura.


Obrigado por sua compreensão, esperando ouvir de você em breve.


Do meu coração


senhorita Adrianah

Hello dear
Complement of the day for you,
Please forgive me if I interfere in your privacy, my name is Miss Adrianah Adivi Jali, age 23, height 5 feet 11 inches, weight 62 I am the only daughter of Late Mr. Adivi Jali Libya North Africa my father was the chief executive oilibya Libyan capital Tripoli, you noticed a personality is important before I decided to contact you.
Please, I would like to know more about you, because I would like to share with you truelove and more importantly, I have some funds to me that I would like to invest in a good deal. I wish you could be honest with me so I can go into this investment with you by my side and I need your good advice.
First of all, I wonder what you do for a living, remember that you struck me was why I contacted you first. You will know more about me and how we communicate. I will send my pictures to you in my next email, I will like you to send me your photos for my reading.
Thank you for your understanding, hoping to hear from you soon.
From my heart
Miss Adrianah

O pensamento economico da presidente Dilma (editorial do Estadao)


Mais confusões de Dilma

Editorial O Estado de S.Paulo, 14 de junho de 2012 


Mais uma vez a presidente Dilma Rousseff se perdeu num emaranhado de ideias confusas e fora de propósito, desta vez ao falar sobre política econômica em seu discurso no Palácio da Liberdade, em Belo Horizonte, na terça-feira. Em outras circunstâncias o palavrório seria apenas engraçado. A graça desaparece, no entanto, quando o País se defronta com uma assustadora crise internacional e a chefe de governo discorre sobre os problemas do crescimento com meia dúzia de chavões de comício. Para começar, misturou duas questões muito diferentes - a incorporação de milhões de famílias pobres ao mercado de consumo e o desafio de remover obstáculos à expansão da economia nacional. Detalhe inquietante: a autora dessa confusão tem um diploma de economista.
O equívoco da presidente é óbvio. A indústria brasileira vai mal, perde espaço tanto no País quanto no exterior, e o emprego industrial diminui, como têm mostrado números oficiais. No entanto, o consumo continua maior do que era há um ano e as importações crescem mais que as exportações. É um disparate, portanto, atribuir os problemas da indústria - mais precisamente, do segmento de transformação - a uma retração dos consumidores. A participação de bens importados no mercado brasileiro de consumo atingiu 22%, um recorde, nos quatro trimestres encerrados em março e essa tendência, ao que tudo indica, se mantém.
Se examinassem o assunto com um pouco mais de atenção, a presidente e seus auxiliares talvez mudassem o discurso. Não há como atribuir os problemas da indústria nem a estagnação da economia brasileira à permanência de um "consumo reprimido" - um fato social indiscutível, mas sem relação com os atuais problemas de crescimento.
A presidente acerta quando atribui a quem tem uma melhoria de renda o desejo de comprar uma geladeira, uma televisão, um forno de micro-ondas. Mas é preciso saber de onde sairão esses bens. Não basta dispor de fábricas para produzi-los. A indústria tem de ser capaz de produzi-los com preços e qualidade compatíveis com os padrões internacionais. Recorrer ao protecionismo é apenas uma forma de empurrar o problema para a frente e - pior que isso - de abrir espaço para problemas adicionais, como a elevação de preços e a estagnação da capacidade produtiva. Muitos brasileiros devem ter aprendido essa lição. A presidente parece tê-la esquecido.
Há uma enorme diferença entre barrar a competição desleal e recorrer ao mero protecionismo. Isso vale para geladeiras, televisores e camisas, mas vale também para equipamentos e componentes destinados a programas de investimento conduzidos pelo governo ou por ele favorecidos. Ao defender a exigência de índices mínimos de nacionalização para certas atividades, a presidente insiste numa política perigosa, muito boa para os empresários amigos da corte, mas muito ruim para o País.
Apenas de passagem a presidente Dilma Rousseff mencionou a questão realmente séria - a dos investimentos e da capacidade produtiva. Mas, ao contrário de sua tese, há algo mais, no custo do investimento brasileiro, do que a taxa de juros. Há também uma tributação absurda, ao lado de uma porção de outros fatores de ineficiência.
Um desses fatores, visível principalmente nos investimentos públicos, é a baixa qualidade da gestão governamental. O governo, disse a presidente, continuará a investir - uma declaração um tanto estranha, porque ninguém se opõe à aplicação de recursos públicos em obras de infraestrutura, hospitais, escolas e outras instalações indispensáveis. Ao contrário: cobra-se das autoridades mais empenho na elaboração de bons projetos, na execução das obras e no uso mais eficiente - e mais cuidadoso - do dinheiro público.
Como gerente do Programa de Aceleração do Crescimento ( PAC) e, depois, como chefe de governo, a presidente Dilma Rousseff se mostrou deficiente em todos esses quesitos. A paquidérmica lentidão do PAC é notória e inflar os resultados com os financiamentos habitacionais - como acaba de ser feito - é só uma forma de enfeitar os relatórios. Fora do governo, poucos têm motivo para aplaudir esse programa. Entre esses poucos estão os donos da inidônea construtora Delta.

O pensamento economico da presidente Dilma (discurso da propria)

Confesso que li, reli, e não entendi, exatamente, o que quis dizer a presidente.
Sei, claro, que se trata de uma "desenvolvimentista"  instintiva -- as aspas pelo fato de que ninguém tem o monopólio do desenvolvimento, como se apenas desenvolvimentistas fossem a favor e liberais contra -- e de uma keynesiana de verniz (pois não imagino alguém se debruçando com prazer naquele livro insosso que se chama "Teoria Geral, etc.", que não é bem teoria e muito menos geral).
Mas, não consigo extrair uma linha de pensamento claro do que vai escrito abaixo -- um discurso do qual selecionei só as partes que me interessam, que são as de política econômica -- e não sei se alguém consegue.
Claro, "a nível de"  simplificação, como diria alguém, se podem extrair algumas recomendações interessantes: somos contra a recessão, certo; somos contra a austeridade (aí depende; acho que ninguém deve gastar mais do que ganha, sob risco de se endividar); somos a favor do crescimento, certo; somos contra o desemprego, mais certo ainda; somos a favor de investimentos, todo mundo concorda.
As discordâncias começam por saber quem deve "estimular o consumo", com o dinheiro de quem, e como fazer se a produção, ou seja, a oferta não seguir o consumo. Inverte a equação?
Está certo que Keynes inverteu a lei de Say, que dizia que a oferta cria sua própria demanda. O economista inglês pretendia que a demanda cria sua própria oferta. Mas, e se por falta de condições objetivas, a demanda não conseguir criar a sua oferta?
E como fazer, segundo Keynes, para estimular a demanda, com qual dinheiro? O governo inventa dinheiro, cria dinheiro?
Pode até ser, mas se ele criar dinheiro a partir do nada, não vai haver produção para justificar a emissão desse dinheiro, e vai se criar uma tremenda pressão inflacionária em sua volta.
Seria isso a que a presidente se refere?
E ela acha que os europeus estão praticando austeridade e alimentando a recessão porque gostam de viver nessas condições austeras e recessivas?
Eles podem escolher entre crescer e não crescer, seria isso?
Seria uma boa aula de economia se eu conseguisse entender o que quis dizer a presidente. Quem conseguir entender, me avise...
Não é cachorro perdido, mas remunera-se bem...
Paulo Roberto de Almeida


Discurso da Presidenta da República, Dilma Rousseff, durante cerimônia de assinatura do Termo de Compromisso para a elaboração do projeto executivo das obras de reformulação e modernização do Anel Rodoviário de Belo Horizonte
Belo Horizonte-MG, 12 de junho de 2012 
(...)
Então, eu fico muito feliz de estar aqui mais uma vez. Fico feliz também, porque nós estamos em um momento especial no Brasil. Nós estamos em um momento que antecede a semana, que antecede a Rio+20. A Rio+20 é uma conferência que tem uma extraordinária importância, principalmente, quando nós consideramos que ela trata de uma questão que para mim está na ordem do dia, que é a questão do desenvolvimento sustentável. A questão do desenvolvimento sustentável. Por que é uma questão que está na ordem do dia? Ao contrário do que muitas pessoas acham, que o fato que a crise econômica pode tirar a atenção das questões suscitadas pelo desenvolvimento sustentável, eu considero que pelo contrário. O tamanho e a dimensão dessa crise, ela tem de fazer com que os nossos olhos se dirijam para um conceito de desenvolvimento, em que os três eixos do desenvolvimento sejam integrados. Que eixos? O eixo de que é possível crescer economicamente. É possível ter um país se desenvolvendo economicamente. Para que ele se desenvolve economicamente que não seja para suas pessoas, ou seja, para a sua população? Então, que cresça e inclua essas pessoas, que inclua sua população, que seja um desenvolvimento do ponto vista social, um desenvolvimento com justiça. E que, ao mesmo tempo, respeite o meio ambiente. É esse o grande desafio dessa conferência Rio+20. E por que isso é atual? Porque nós vivemos hoje no mundo e que nós estamos vendo, e recentemente o último dado internacional, que chama atenção, é o fato de que mais um vez as autoridades da zona do euro respondem a uma crise que se aprofunda e que se torna uma crise quase crônica, respondem com 100 bilhões de euros de financiamento dos bancos. Mas é verdade que responde com isso. A pergunta é: Até quando esses 100 bilhões de euros? E vamos lembrar bem que, no final do ano passado, foram 1 trilhão de euros também para os bancos e que não resultou numa reciclagem da dívida.
Nós vivemos nesse mundo em que a crise do sistema bancário se sobrepõe à crise soberana dos países e, tudo indica que, se não forem tomadas medidas, e essas medidas não são dinheiro, essas medidas são mudar o padrão de crescimento e a visão que se tem dos processos de ajustamentos, o que nós temos grande, mas grande experiência. Nós ficamos 10 anos, vocês lembram bem, 10 anos com um rebatimento para mais cinco, uns 15 anos, nós ficamos num processo de crise de dívida, de inflação, de recessão, de desequilíbrio e de desemprego.
Nós sabemos que um país não sai da crise, pelo contrário, ele cria para ele mesmo uma armadilha. Cada vez que ele corta um gasto, que ele para de investir, ele provoca o que está produzindo a Europa. A Europa está numa profunda crise. Quem tem segurando os outros países – os Estados Unidos também não estão bem, todo mundo sabe disso, basta ler jornal, não recuperou como se esperava, quem está segurando isso são os países emergentes. Os países emergentes sofrendo as consequências disso. Houve uma retração brutal dos mercados.
Agora, nós temos de enfrentar mais uma vez essa crise com os nossos próprios recursos. Os nossos próprios recursos são os recursos que nós construímos ao ampliar o mercado interno deste país, que era um mercado interno, vamos lembrar bem, extremamente restrito. A partir do governo do presidente Lula, nós conseguimos ampliar o mercado interno. E praticamente, para a gente ter uma idéia da dimensão, transformamos em consumidores, em produtores, em trabalhadores, 40 milhões de brasileiros que foram elevados à condição de potencializar o nosso mercado interno. Além disso, os nossos próprios recursos significam que nós fizemos a nossa parte no dever de casa nosso. Nós temos, hoje, um volume de reservas que faz com que o Brasil tenha suas defesas no que se refere à volatilidade cambial e aos problemas de financiamento, que crises desse tipo, que ocorreram e que estão ocorrendo, que ocorreram com o Lehman Brothers e que estão ocorrendo nos mercados bancários europeus, que é uma chamada fuga para a segurança.
Hoje, há uma dúvida a respeito da situação da segurança dos investidores em certas economias, que faz com que esses investidores procurem, apesar da crise nos Estados Unidos, procurem se defender investindo em títulos do Tesouro americano. Isso leva a essa volatilidade que todo mundo está assistindo no cenário internacional. O interbancário europeu está praticamente fechado, têm problemas nos bancos, como nós vimos no caso dos bancos espanhóis e vários jornais internacionais, a crer neles, outros países se tornarão a bola da vez.
Enquanto isso, aqui no Brasil, nós somos um país que está caminhando para alterar as condições de investimento. Alterar as condições de investimento no Brasil significa o seguinte. Primeiro, tem de reduzir o custo de capital do país. Reduzir o custo de capital do país é reduzir juros. Não se faz isso por decreto, se faz isso perguntando: afinal de contas, qual é a nossa diferença que explica juros, que explica tecnicamente – eu não estou perguntando explicação política para isso, estou perguntando a explicação técnica – para diferenciais de juros que não se compadecem com a qualidade da nossa situação econômica. Por quê? Porque além de termos a inflação sob controle, somos um país que fez o seu dever de casa e tem as suas finanças públicas sob controle. Temos uma das menores relações dívida/PIB do país. Então, temos de reduzir o custo do capital.
Precisamos, sim, melhorar a produtividade do trabalho. Por isso, tivemos o cuidado de apostar num programa em parceria com as entidades empresariais, um programa que é de formação e capacitação profissional, que é o Pronatec. E aí eu agradeço à Confederação Nacional da Indústria, a CNI, o mineiro, inclusive, Robson Andrade. Agradeço também à FIESP, agradeço à FIEMG, agradeço à FIERGS, agradeço às federações, e os respectivos Serviços Nacionais da Indústria que são parceiros nossos nesse desafio.
Temos talvez um dos maiores – eu não vou dizer o maior, porque eu não sei o que os chineses estão fazendo –, mas temos um dos maiores programas de formação, no exterior, de jovens brasileiros, que é o Ciência sem Fronteiras. Colocamos nisso mais de R$ 3,5 bilhões para que cem mil brasileiros estudem no exterior, estudem ou façam pesquisa no exterior, façam estágios em empresas, e trazendo também professores e estudantes para cá.
Não estamos fazendo uma política de gasto fácil no Brasil. Nós estamos voltados para perseguir o investimento e iremos perseguir o investimento. Não é algo trivial. Aliás, tem várias pessoas que deram para me dar conselho, que não são responsáveis por nenhum investimento antes de 2003. Não são. Não são, porque este país não investia. Quando nós começamos a fazer o PAC, a dificuldade para fazer o PAC era enorme, porque não tinha projeto. E por que não tinha projeto? Porque não tinha consultoria, não tinha empresa de consultoria neste país. Quando a Petrobras começava a contratar, as empresas começavam a contratar, sabem o que acontecia? Congestionava o fornecimento de projeto no Brasil, porque elas tinham fechado e levaram um tempo para abrir e levaram um outro tempo para adquirir competência.
Além disso, este país teve de aprender a gastar outra vez. E não foi só o governo federal. Foram as prefeituras, foram os estados. Perguntar se ainda hoje já sabe gastar direitinho, eu diria assim: estamos numa fase de aprendizado bastante adiantado, mas precisamos ainda nos apurar muito, de reduzir os prazos, de melhor qualidade dos projetos.
Além disso, o governo federal tem uma preocupação muito grande com a parceria com os estados e municípios. E, por isso, estamos – eu, inclusive, convidei o governador –, estamos marcando uma reunião para sexta-feira, no sentido de fazer um processo muito similar ao que fizemos em 2009 com os governos, no que se refere a um programa exclusivamente de investimentos. Eu acredito que nós, no segundo semestre, a partir de agora, nós teremos um processo cada vez mais contínuo de crescimento dos investimentos do Brasil. Não acho que essa história que não é necessário consumir é verdade. Não concordo com isso. Não concordo com a história que não é preciso estimular o consumo. Acho que o estímulo ao consumo vai da característica intrínseca do nosso modelo, que é um modelo de desenvolvimento com inclusão social. Estranho seria se o modelo que tem de levar 16 milhões de brasileiros e de brasileiras a ter um padrão mínimo de consumo e renda não fizesse ampliação do consumo no país. Por quê? Porque nós temos ainda um consumo extremamente reprimido das classes populares desse país. É uma visão absolutamente equivocada achar que quem não tem uma melhoria de renda não quer comprar uma televisão, uma geladeira, um forno de microondas, uma máquina de lavar. Isso não tem nenhum problema. O Brasil comporta isso. Não temos um nível elevado de endividamento das famílias, não. É só pegar os padrões internacionais de endividamento e olhá-los. Além disso, eu considero que o Brasil tem esse grande potencial justamente por isso. Por ser uma economia emergente em transição, que não é uma transição rápida para uma economia que pode ser uma economia de classe média. Nós ainda não somos. Temos milhões de brasileiros sem casas. Temos milhões de brasileiros sem saneamento.
E aí eu acho interessantíssimo considerar que o gasto em financiamento de moradias é consumo. O gasto em financiamento de moradias – e aqui eu estou vendo o Paulo Safady, os R$ 120 bilhões que o governo coloca no Programa Minha Casa, Minha Vida não podem ser considerados custeio. Porque sem esses 120 bilhões não teria a explosão de criação de oportunidade, de investimento na construção civil que nós estamos tendo. Não que seja só isso. Não, o sistema brasileiro de poupança e empréstimo tem o seu papel. Agora, essa ação das inversões privadas na área da construção civil tem toda justificativa para ser tratada, do ponto de vista econômico e técnico, como investimento. Porque é investimento direto da construção civil. E melhor ainda, sem bolha, porque nós sabemos de onde vem o dinheiro. Ele não tem mercado secundário, não é especulativo. E entende que o endividamento das famílias do Brasil não suporta, principalmente nas classes de menor renda, não suporta preços de mercado puro e simples. Então, aos preços de mercado, se acrescenta subsídio direto do governo. O governo subsidia sim, se isso, em um certo momento do passado, foi visto como algo incorreto, eu quero ver hoje quem defenda que isso é incorreto. Quem defenda num país como o nosso que o acesso à casa própria de milhões de brasileiros que ganham até R$ 1.600,00, por exemplo, pode ser feita a preço de mercado. Sem subsidio. Não pode, não será e nunca aconteceu. Por isso, que esse programa é o sucesso que é. Tem problemas? Há têm. Nós sabemos que têm, mas são problemas nossos, ou seja, a gente tem muito orgulho dos problemas. Porque a gente resolve os problemas. Aliás, nós fizemos esse programa em parceria com os empresários.
Eu queria dizer para vocês que o Brasil tem forças internas para enfrentar essa crise. Ele é diferente dos outros países da Europa que não têm forças internas. O que nós temos? Nós temos, nós estamos muito bem fincados nos nossos próprios pés. Nós temos política econômica consistente. Nós não temos uma visão que acha que o ajuste é justificável e pode levar a que 54% da população de jovens de um país fique sem emprego. Nós nunca achamos isso. Nós temos uma política de defesa do emprego brasileiro, sim. E aí, eu quero aproveitar a oportunidade e dar uma informação para os senhores.
É muito dito que o conteúdo nacional, que nós exigimos que ocorra em vários segmentos da indústria, onde o Estado é o grande comprador e o grande demandador - com o dinheiro de quem? Do povo brasileiro - seja fornecido com produtos aqui do país. Gerados por empregos brasileiros com trabalho brasileiro. Tem muita gente que fala mal da política de conteúdo nacional. E diz o seguinte: a Petrobras tem investimentos atrasados, porque está produzindo sondas no Brasil. Ora, é verdade. Nós queremos produzir sondas no Brasil. Quando resolvemos que íamos produzir sondas no Brasil, você não faz assim e começa a produzir sonda. Vai ter de ter empresa que produza sonda, vai ter de ter estaleiro. Tinham desmantelado os estaleiros deste país. Eu sei porque eu, pessoalmente, fui mandada pelo presidente Lula para ir olhar o problema da produção de sondas no país.
Pois bem. Dizem que hoje a Petrobras está com a produção atrasada porque não deixou livre a importação de sondas. Tinha de importar do exterior. Há uma má informação aqui, que eu lamento muito a má informação. Mas eu queria dizer o seguinte para os senhores. Como nós não tínhamos os estaleiros nem as empresas prontas para produzir sonda – era uma política de incentivo –, nós dissemos assim: A partir de 2013 ou [20]15” – eu não lembro bem – as sondas serão aquelas produzidas no Brasil. Até lá vai ter de importar. Sabe quem é que atrasou a entrega de sondas? Vocês sabem? Foi alguma empresa nacional, por causa da política de conteúdo local? Não foi, não foi, não foi. O atraso na entrega de sondas é das sondas contratadas no exterior, que tem atraso de um ano, tem atraso de 18 meses e tem atraso de 24 meses dos fornecedores.
Então, vamos parar de atribuir a uma política correta do país, que é feita – vamos lembrar bem –, é feita pelos Estados Unidos, é feita pela França, que é uma política de fornecedores, de tratamento de fornecedores, exigindo participação nacional, e vamos entender que na área de fornecimento de equipamentos, não só na eventualidade futura nós podemos atrasar, como os fornecedores internacionais também atrasam. Pagam multa, é claro. Pagam multa, mas atrasam, que isso acontece.
(...)
Por que o governo federal fica preocupado com o investimento federal? É porque nós somos... nós não respeitamos o investimento privado? Pelo contrário: o que nós sabemos é que o investimento privado é pró-cíclico, ou seja, é mais factível de ser influenciado por uma conjuntura de insegurança. O Estado é menos pró-cíclico.
Então, eu conto com o prefeito Anastasia, aliás, com o prefeito Márcio e o governador Anastásia para que nós, juntos, façamos esses projetos e continuemos mantendo a taxa de investimento sempre em crescimento. O Brasil tem essa dificuldade? Tem. Uma das partes – isso eu sempre disse – é: câmbio, juros e impostos. Nós temos sempre de enfrentar esses três. Por quê? Eu diria assim, desamarrar esse nó é uma forma, também, de viabilizar o investimento público. O Brasil Maior – o ministro Fernando Pimentel está aqui – o Brasil Maior é um processo desse enfrentamento.
Agradeço a todos e também as sugestões, porque eu leio essas sugestões e fico muito feliz. Até porque, até outro dia o governo que fizesse investimento público era intervencionista. Agradeço a percepção de que é fundamental que o governo invista, quando temos de enfrentar o crescimento de um país da dimensão do Brasil.
Muito obrigada a todos.
Ouça a íntegra do discurso (33min58s) da Presidenta Dilma

Getulio Vargas, o maquiavelico - biografia de Lira Neto (Otavio Frias Filho)


GETÚLIO VARGAS

Maquiavelismo à brasileira

Reproduzido do suplemento “Ilustríssima” da Folha de S.Paulo, 10/6/2012
O primeiro volume da biografia do jornalista Lira Neto sobre Getúlio Vargas merece ser recebido com grande interesse. A publicação de Getúlio – Dos Anos de Formação à Conquista do Poder (1882-1930) [Companhia das Letras, 630 págs., R$ 52,50] dá início a uma série de três livros, a ser concluída em 2014, configurando a mais completa biografia sobre o maior líder político brasileiro.
A julgar pela primeira parte, o trabalho vem sendo executado com meticulosidade exaustiva. É gigantesca a massa de documentos oficiais, livros, artigos na imprensa, memórias e testemunhos que o autor e seus auxiliares dominaram para compor uma narrativa decerto prolixa, mas sempre legível e muitas vezes trepidante.
Todo biógrafo acredita que a vida sob seu exame é extraordinária. Mesmo assim, Lira Neto mantém isenção exemplar em meio às paixões que cercaram seu personagem e dividiram o país.
Não escreve para enaltecer ou para detratar, mas como repórter – atividade que exerceu em Fortaleza antes de se mudar para São Paulo, onde se converteu em biógrafo profissional na década passada, ao publicar uma sequência de livros sobre o escritor José de Alencar, o marechal-presidente Castello Branco, a cantora Maysa e o líder messiânico Padre Cícero.
Talvez se possa atribuir a essa disciplina de repórter a principal lacuna em livro tão bem elaborado. Ainda que este não seja um trabalho de história, falta-lhe ambição analítica, alcance de interpretação e densidade explicativa.
Enquanto a camada aparente dos acontecimentos é descrita com suntuosidade de minúcias (ficamos sabendo até a marca da limusine que conduziu o presidente Washington Luís ao sair deposto do Palácio), as relações de força subjacentes são pouco esboçadas. O autor dispensa, assim, muita possibilidade de articular a vida do biografado aos fatores impessoais que ajudaram a moldá-la.
Terá pesado, nessa escolha, o propósito de tornar a leitura atrativa para um público amplo, menos interessado em implicações sociológicas e controvérsias entre historiadores do que no drama pessoal de figura tão hipnótica.
Lira Neto adota a tendência de todo biógrafo contemporâneo à visada cinematográfica, rica em peripécias e lances de expressão imagética, como se concebida para dar base a um futuro roteiro de cinema ou televisão – talvez ambos. Parece ter resistido, porém, à tentação de fantasiar detalhes e turbinar diálogos, que surgem em profusão, mas sempre alicerçados em alguma fonte escrita.
Poder
Getúlio nasceu em São Borja, na fronteira com a Argentina, em 1882, filho de um potentado local. Foi promotor público, deputado, ministro da Fazenda de Washington Luís, governador do Rio Grande do Sul e candidato a presidente da República. Derrotado na eleição de 1930, fraudada como as anteriores, fez-se líder revolucionário e tomou o poder como chefe de um governo provisório.
Foi confirmado presidente pelo voto indireto em 1934. Esmagou uma insurreição liberal (1932), outra comunista (1935) e ainda outra fascista (1938), tornou-se ditador em 1937 com apoio dos militares e foi por eles deposto em 1945. Reconduzido ao cargo pelo voto popular em 1950, suicidou-se em meio à aguda crise política de agosto de 1954.
Contribuiu como ninguém para ampliar e modernizar o aparelho do Estado, impulsionar a industrialização, inaugurar direitos sociais e introduzir a política de massas no cenário brasileiro. Viveu sob a marca da ambivalência: conciliador e autoritário, modernizante e paternalista, conservador e progressista conforme a ocasião.
Distinguiu-se ainda por duas características incomuns. Exerceu uma ditadura feroz entre 1937 e 1945, mas nunca foi pessoalmente acusado de corrupção. Era um político astucioso e manipulador, que obviamente gostava do poder, mas ao exercê-lo parecia ter em mente objetivos nacionais que transcendiam a política miúda.
Formação
Este primeiro volume trata da parte menos conhecida da vida de Vargas, “dos anos de formação à conquista do poder”, conforme o subtítulo. É inevitável ler a obra como se fosse historiografia reversa ou premonitória, à procura de sinais que antecipem o Getúlio que viria depois e que permitam esclarecer retrospectivamente essa personalidade elusiva, apelidada de “Esfinge” por causa das intenções indecifráveis e do laconismo sorridente.
Como foi possível, por exemplo, que um político provinciano, oriundo de um Estado periférico, chegasse ao ápice nacional numa estrutura tão impermeável como a da política daquela época?
O panorama biográfico dessa fase inicial ressalta como o Rio Grande ganhou vulto econômico e militar a partir da década de 1910, credenciando-se a atuar como elemento de arbitragem quando as elites políticas centrais – paulista e mineira – entravam em desacerto.
Essa capacidade se potencializou a partir de 1923, depois que o acordo de Pedras Altas, orquestrado por Vargas, encerrou três décadas de confronto entre as duas facções que disputavam o poder no Estado sulino.
De um lado estavam os liberais, chamados de maragatos ou federalistas, ligados a uma linhagem de descentralização, parlamentarismo e livre-comércio que provinha dos tempos do Império. De outro estavam os republicanos, chamados de chimangos ou pica-paus, influenciados pela doutrina positivista e adeptos de uma concepção “científica” de governo autoritário. Grosso modo, aqueles prevaleciam na região fronteiriça; estes, na litorânea.
Embora os republicanos tenham controlado a política gaúcha na maior parte desse tempo, enfrentaram resistências intermitentes que deram origem a duas guerras civis, em 1893-95 e 1923.
Getúlio, que tinha parentes nos dois lados do conflito, cresceu em meio a essas dissensões, à sombra do governador republicano Borges de Medeiros, eleito cinco vezes para o cargo. Sua escola de conciliação mesclava movimentos de intimidação e apaziguamento.
O regime gaúcho não diferia do coronelismo político vigente no resto do país, mas tinha uma peculiaridade: suas facções se achavam imbuídas de colorido ideológico nítido e coerente. Como se expressassem, de forma concentrada, a oposição mais difusa entre liberalismo elitista e estatismo autoritário que seria o eixo da política nacional de 1930 a finais do século, com ecos que ainda ressoam.
Cálculo
Evidentemente, Vargas não era um político vulgar. Desde cedo, destacou-se pelo cálculo racional e pela metódica acumulação de poder. É notável o contraste com a turbulência impensada dos que o cercam, a começar dos irmãos, arruaceiros cujas trapalhadas criminais Getúlio tratou de abafar, nem sempre por meios legítimos.
Esse aspecto atávico, tribal, violento (seu pai lutara na Guerra do Paraguai, seu avô combatera na Revolução Farroupilha), estaria presente até o paroxismo de 1954, desencadeado pelo atentado contra Carlos Lacerda, canhestramente urdido nos subterrâneos do Palácio do Catete.
Relembramos ao longo do livro como foi lenta a erosão da República Velha, como demorou até que oligarcas dissidentes e líderes das revoltas tenentistas articulassem uma candidatura viável de oposição à Presidência, apoiada no desgaste crescente do governo central, sobretudo na opinião pública das grandes cidades. E ainda assim Getúlio perdeu.
Parece certo que o desfecho revolucionário teria sido evitado se Washington Luís fosse menos intransigente na imposição de seu sucessor e se não sobreviesse o assassinato –num crime passional – do candidato a vice na chapa de Getúlio, João Pessoa, estopim psicológico da deflagração. Mais certo ainda é que somente a crise econômica de 1929 foi capaz de esvair a sustentação social de um regime que já caducava.
É impressionante a cautela quase apática com que Vargas navegou pela vertiginosa sucessão de episódios. Hesita em aceitar a candidatura; candidato, tenta um acordo secreto com o governo central; derrotado, conforma-se. Quem organiza a insurreição é o círculo imediato de assessores, quase todos amigos de juventude – Lindolfo Collor, João Neves da Fontoura, Flores da Cunha e Oswaldo Aranha.
Até semanas antes de romper com a legalidade, a preocupação de Getúlio é evitar que seu controle da política estadual sofra retaliações do futuro presidente Júlio Prestes, que jamais tomaria posse.
Havia maquiavelismo nessa prudência, mas fica evidente que também houve muita sorte ou acaso – “fortuna” – nesse maquiavelismo. A posteriori, quando o encadeamento dos fatos já premiou o vencedor, a trajetória inteira tende a se apresentar como obra de arte política, sem deixar entrever o quanto terá havido de dúvida, imprevisto e balbúrdia.
Da mesma maneira, o que chamamos de “carisma” do líder – como definir ou identificar algo tão etéreo? – só cristaliza simbolicamente o êxito já consolidado.
Exceto quanto à revelação de alguns detalhes inéditos e episódios secundários, o livro de Lira Neto não parece trazer contribuição original ao relato de uma vida já tão esmiuçada e conhecida. Ainda assim é uma colossal reconstituição dessa existência única na história brasileira, expressa num andamento romanesco e palpitante.
Grande parte do mistério que emana do vulto de Getúlio Vargas se esvanece, mas perdura um resíduo irredutível, enigmático, desse homem sobre o qual se disse que podia “tirar as meias sem descalçar os sapatos” e que preconizava, estranhamente, que “na luta, vencer é adaptar-se”.
***
[Otavio Frias Filho é diretor de Redação da Folha de S.Paulo, escreveu Queda Livre (Companhia das Letras) eSeleção Natural (Publifolha)]

Acre: o momento decisivo de Rio Branco - Rubens Ricupero


Vocação acreana para o Pacífico

O Acre tem um defensor de sua história e nem sabe disso. Atualmente, Rubens Ricupero é um dos estudiosos mais especializados nos embates e disputas no campo diplomático que resultaram no ...
O Acre tem um defensor de sua história e nem sabe disso. Atualmente, Rubens Ricupero é um dos estudiosos mais especializados nos embates e disputas no campo diplomático que resultaram no Tratado de Petrópolis.
E falar sobre isso é conhecer em detalhes as estratégias de José Maria da Silva Paranhos, o Barão de Rio Branco. Com intenso trabalho de pesquisa, Ricupero já pode ser considerado um biógrafo do Barão, com mais um livro que deve ser publicado em breve. Em “O Acre - Momento Decisivo de Rio Branco”, ainda sem editora, apresenta de maneira concisa um dos momentos mais importantes da diplomacia brasileira.
Diplomata de carreira, ministro dos governos Tancredo, Sarney e Itamar Franco, ele foi, durante 10 anos, secretário geral da Unctad (Conferência das Nações Unidas sobre Comércio de Desenvolvimento), em Genebra. Hoje, é diretor da Faculdade de Economia e Relações Internacionais da FAAP e esteve no Acre a convite do prefeito de Rio Branco, Raimundo Angelim, para participar das atividades da Escola de Gestão do município.
Por que o Acre chama tanta atenção quando se estuda a diplomacia brasileira?
O Acre não possui uma questão de fronteiras como outras. Ele é um caso único e incomparável. Excepcional.
Por que?
Em todas as três Américas, o único episódio remotamente parecido é o do Texas, com a diferença que lá terminou com uma guerra em que o México acabou perdendo metade do território. E aqui, terminou com uma negociação que permitiu manter a paz. Outra diferença: o Acre era a única questão de fronteira do Brasil em que o Brasil admitia que a soberania era boliviana.
Tomamos o território por uma decisão diplomática?
Nos outros casos todos, o Brasil partiu do princípio de que o território era brasileiro. Aqui no Acre, não. Todos os ministros, do Império e da República, diziam que o Acre era boliviano. Essa diferença era fundamental. Outra diferença do caso daqui era que o Acre já estava povoado por brasileiros e era sede de uma das mais importantes atividades econômicas do século que era a extração e comercialização da borracha. Em todos os seringais, tinha-se investido 700 milhões de mil réis que eram equivalentes, na época, o equivalente a 43 milhões de libras esterlinas. Isso é mais de 20 vezes o que o Brasil vai pagar à Bolívia [2 milhões de libras esterlinas]. A Questão do Acre também se diferencia porque havia multiplicidade de países envolvidos: as pretensões do Peru não era poucas. Iam até Manaus. Outra coisa fundamental que diferencia o Acre: a opinião pública estava favorável à causa dos sublevados.
E o apoio do Amazonas nesse processo?
Pouca gente se dá conta disso. Houve participação do Pará também, mas o Amazonas teve participação importante. Isso não se gosta de dizer, mas as insurreições foram financiadas, armadas pelo Amazonas. Eles achavam que o Acre era parte do seu território. O Governo Federal reconhecia a soberania boliviana. Era contra essa ação do Amazonas que disfarçava o apoio por recear uma intervenção federal. Tudo isso junto, torna essa peça o maior desafio que o Rio Branco teve.
Se o Governo Federal reconhecia a soberania, por que o interesse diplomático?
A discussão não era sob argumentos geográficos. Barão do Rio Branco se torna ministro de Rodrigues Alves que tomou posse em 15 de novembro de 1902, quando a insurreição do Plácido de Castro estava em pleno vigor. A situação estava grave. O presidente da Bolívia, general José Manoel Pando, anunciou que iria marchar para o Acre. Nesse momento era que os bolivia-nos iriam reagir de fato.
Como o Barão de Rio Branco se diferenciou dos demais diplomatas que o antecederam?
Antes dele, os ministros não tinham querido nunca considerar que havia litígio entre Brasil e Bolívia. E isso enfraquecia a causa brasileira. Rio Branco não inventou a ideia de comprar o território ou dar de permuta uma parte do território brasileiro ou pagar os investidores do consórcio [Bolivian Sindicate, uma reunião de capitalistas com interesses econômicos na região que mais produzia borracha no país]. Essas ideias já tinham sido tentadas. Mas, o governo brasileiro não tinha uma estratégia. Se se não reconhecia o litígio, isso enfraquecia muito os argumentos do Brasil. A grande originalidade do Rio Branco foi declarar litigioso o território. E depois, é separar os adversá-rios. Ele exclui os peruanos da negociação. Ele neutraliza o Peru e os banqueiros do Rotchild. Com isso, a Bolívia estava isolada na negociação.
A estratégia dele foi provocar tensão para tentar uma reação da Bolívia?
Os bolivianos cometem dois erros capitais. O primeiro é a assinatura da concessão ao consórcio e o segundo é o anúncio de que vão mandar tropas. A diplomacia é um xadrez. Você move uma peça e o teu adversário outra. Os bolivianos tomaram a decisão infeliz de arrendar o território. Isso tira legitimidade da causa boliviana. Fica patente, por exemplo, que a Bolívia estaria disposta a deixar entrar na região uma ponta do imperialismo americano. Os países da região reagem e, no Brasil, isso galvaniza. E pressiona o Governo Federal a sair de sua paralisia.
Isso sem contar a decisão da Bolívia de radicalizar em plena negociação...
Aí complicou mais. Quando se inicia a negociação no Rio de Janeiro e chega a notícia de que o general Pando vai adiantar as tropas. Isso desencadeia uma reação forte do governo brasileiro que reforçou a presença militar na região. A Questão do Acre tem um caráter refundador da política externa.
Como assim?
A última fase diplomacia do Império levou o país a muitos conflitos, com intervenções no Uruguai, Argentina e, por último, o episódio do Paraguai. A República resolveu romper com essa tradição de conflito e queria cultivar o que os Positivistas chamavam de A Fraternidade das Pátrias Americanas. E o grande momento que essa fraternidade foi ameaçada foi na Questão do Acre. Das obras de Rio Branco, o Tratado de Petrópolis foi a mais importante.
Atualmente, o que as novas configurações na esfera econômica aqui no Acre exigem da diplomacia?
O Acre nasceu em função de uma conjuntura internacional. É, talvez, o estado brasileiro mais internacionalizado. A sua existência vem de um problema que é nacional. E o Acre, no futuro, vai ser marcado por essa vocação. Na medida em que os países do Pacífico se desenvolvem (e o Peru é um dos que mais cresce na região) e perdem o complexo de inferioridade que tinham, o Acre vai ter a vocação de desenvolver os laços com a costa do Pacífico. Cada vez mais o Acre precisa ser dotado de autorização para poder desenvolver uma negociação direta com as zonas limítrofes, seja na área da economia ou da Cultura.