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domingo, 14 de abril de 2013

Contra Margareth Thatcher: o mau gosto britanico - Le Monde

Pronto, para não dizer que sou unilateral nos elogios a Margareth Thatcher (o que aliás nunca fiz, apenas tentando oferecer um depoimento sincero, e postagens inteligentes sobre sua obra e seu legado), coloco aqui, agora, uma matéria do Le Monde, que sintetiza todo o mau humor britânico contra a controvertida personagem.
Que fique bem claro: o lado positivo de sua gestão excede em muito, imensamente, os erros que ela possa ter cometido. Eu conheci, diretamente, as duas "Grã-Bretanhas": a de antes, decadente, suja, paralisada pelas máfias sindicais, e a que sucedeu: não perfeita, mas muito melhor, sem chantagem de lobistas irresponsáveis, novamente dinâmica.
Mas existe todo um público disposto a cuspir na tomba dela: são os ignorantes, os fundamentalistas, os intolerantes. Eles devem gostar de alguns dos links abaixo.
Paulo Roberto de Almeida
PS.: Seguir o link do Le Monde para ver as outras músicas anti-Thatcher.

"Ding Dong ! The witch is dead" au hit-parade après la mort de Thatcher

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
Le groupe audio-visuel BBC a finalement décidé vendredi 12 avril, après beaucoup d'hésitations, de diffuser un court extrait de "Ding Dong ! The witch is dead" (La sorcière est morte), une chanson tiré du Magicien d'Oz devenue un tube sur internet après le décès de Margaret Thatcher, dans le cadre de son hit parade hebdomadaire sur Radio 1.
Une campagne menée par des opposants à l'ancienne première ministre britannique, décédée à 87 ans, a propulsé le titre en 3e position de l'Official Charts, organisme qui certifie les ventes de l'industrie musicale. Elle est devancée de 12 000 exemplaires par le numéro 1, mais gagne le droit à être émise sur la BBC.
Plus grand diffuseur de radio-télévision du monde, cette dernière a indiqué qu'elle jouerait dimanche un bref extrait sur Radio 1, dans l'émission The Official charts show, après les plaintes de personnes estimant que la chanson était agressive et manquait de goût. Le régulateur de la chaîne, Ben Cooper, a déclaré qu'il s'était senti coincé "entre le marteau et l'enclume" : "personne à Radio 1 ne souhaite causer d'offense, mais je crois aussi que nous ne pouvons pas ignorer la chanson dans notre émission".
LA LIBERTÉ DE PAROLE
"Personnellement, je crois qu'elle est déplaisante et déplacée, a ajouté le nouveau PDG de la BBC Tony Hall. Néanmoins, je crois vraiment qu'il ne serait pas bien d'interdire une chanson, car la liberté de parole est un principe important et que l'interdiction ne ferait que lui donner plus de publicité". "Nous avons convenu que nous ne jouerions pas la chanson en entier, mais que nous la traiterions plutôt comme une information d'actualité et que nous en diffuserions un court extrait pour la remettre dans son contexte", a-t-il dit.


"Brûle en enfer Maggie", dit ce graffiti du centre de Londres.
Le tube s'est écoulé à 20 000 exemplaires selon l'Official Charts. "C'est une tentative de manipulation des hit-parades par des personnes qui essaient de faire passer un message politique. Beaucoup de gens vont trouver cela choquant et violent, et pour ces raisons, il serait mieux que la BBC s'abstienne de la jouer", avait déclaré au Daily Mail John Whittingale, président conservateur de la commission pour la culture, les médias et le sport au Parlement britannique.
Charles Moore, biographe officiel de l'ancienne première ministre a donné sa lecture du phénomène, dans une interview à la BBC : "Ce qui se passe, c'est que les médias – et en particulier la BBC qui a essayé pendant 24 heures d'être sympathique envers Mme Thatcher, mais n'a pas pu le supporter plus longtemps – promeuvent jour après jour l'idée que Mme Thatcher est une figure qui divise, et que les gens salissent sa réputation en célébrant sa mort". L'élue conservatrice a toujours reproché à la BBC un parti pris gauchisant.
CHANTEURS RÉJOUIS
Nombre de musiciens vedettes des années 1980 se sont ouvertement réjouis de sa mort. Bobby Gillespie, le chanteur du groupe écossais Primal Scream, s'est déclaré "heureux", dans une interview à l'AFP jeudi à Paris. Morrissey, leader des Smiths et auteur en 1988 de la chanson "Margaret on the guillotine", a condamné l'action de cette dernière, précisant qu'"aucune personnalité politique britannique n'a jamais été aussi méprisée par les Britanniques que Margaret Thatcher" dans un communiqué mardi.
Des "protest songs" des années 1980 ont par ailleurs été remis au goût du jour à l'approche des funérailles, mercredi à Londres. C'est le cas d'un fameux 33 tours "Tramp the dirt down" (Piétinez la tombe) sorti en 1989. "Quand enfin on te mettra en terre/ Je me tiendrai sur ta tombe et la piétinerai", y chante Elvis Costello.
Le tube fait partie de la playlist créée par le site Red Pepper, qui se présente comme "un magazine de révolte et de dissidence politique". Au programme : "Maggie Maggie Maggie (out out out)" du groupe The Larks, "The day that Thatcher dies" (le jour où Thatcher mourra) par Hefner, qui comprend ces paroles : "Nous rirons le jour où Thatcher mourra/Même si nous savons que ce n'est pas bien/ Nous danserons et chanterons toute la nuit". Le blog cite aussi "Kick out the Tories" (dégage les Conservateurs) de Newtown Neurotics et "Maggie's last party" de V.I.M.
Le premier ministre David Cameron et le chef de l'opposition Ed Miliband, se sont l'un et l'autre élevés contre les diverses manifestations "déplacées" à l'occasion du décès de Mme Thatcher.
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Margaret Thatcher durant une conférence du parti conservateur à Brighton, en 1981.

Le pouvoir hypnotique de Margaret Thatcher8

L'écrivain britannique Ian McEwan se souvient : "Nous nous demandions si la réalité n'avait pas accouché d'un personnage au-delà de notre imagination."

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